❝ We're running in circles again ❞Groupe ici ; PV/SC/Inventé
☇ pseudo complet & surnom(s) ; ; Sergueï Ivanovitch Moltchaline. ☇ naissance ; Saint Petersbourg - Russie. Le 15 décembre 1975. ☇ ascendance; Il a grandi dans une famille [семья] au sang-pur, les Moltchaline (silencieux en russe). Prestigieuse et qui a su redorer sa renommée internationale par deux mariages non-russes très avantageux (dont celui avec les Selwyn du Royaume Uni). ☇ métier ; Sergueï travaille comme Adjoint du directeur au niveau Sports. Il doit cette position enviable uniquement grâce au fait d’être de la famille de l’actuel directeur justement. ☇ camp ; Celui de l’Empire Russe. Les idéaux de Voldemort sont néanmoins les siens comme ceux de la plupart des clans sorciers de son pays. ☇ réputation ; Secrète et silencieuse. Sergueï parle peu. Il a un parfum d’exotisme glacé qui effraye certain et qui plait a d’autre. ☇ état civil ; Célibataire. Il est censé, en sus de sa mission, trouver une épouse au sang pur dans le rang de l’élite britannique. Si il a un temps été considéré que sa cousine par alliance Lucrezia Rowle serait parfaite dans ce rôle elle a cru bon se suicider (ou tout du moins c’est ce dont il est persuadé) annulant ainsi une possible alliance. ☇ rang social ; Mangemort , c’était une condition sine qua none pour qu’un étranger ayant officié dans les zones d’ombres des services de renseignement russe entre au gouvernement britannique. ☇ baguette ; 33 cm, bois de noyer, plume de phénix, semi-rigide. ☇ épouvantard ; Baba Yaga. Figure emblématique et récurrente du folklore slave, les baba yagas sont bien réels en Russie. On ne plaisante pas avec elles. Filant dans son mortier, effaçant les traces de son balai, elle survient brusquement, ravit un petit garçon et l'entraîne chez elle pour le faire rôtir. Le cannibalisme ne fait pas de doute. Sergueï en a déjà vu une à l’origine de cette cicatrice sur la pommette. Plus jamais. ☇ risèd ; Un dragon et pas n’importe lequel. Sergueï cherche à voir Zmeï. Ce dernier est une créature slave, l'éternel ennemi des dieux célestes, cracheur de feu, qui tue sans raison et s’avère un symbole du désordre. ☇ patronus ; Sergueï n’a jamais essayé d’en produire. A vrai dire les russes n’ont pas le patronus facile dans l’ensemble. ☇ particularités ; Sergueï est un garçon éminemment complexe qu’il est difficile d’appréhender. Les silences qu’il a renvoient l’autre à ses propres qualités et défauts. Quelqu’un qui le trouverait ennuyeux par exemple serait probablement la source d’ennui en réalité. Quelqu’un qui le trouverait dangereux aurait probablement des poids sur sa conscience. Quelqu’un qui serait fasciné aurait sans doute une propension à ce qui néfaste. Etc etc. Un peu comme un bain photographique, Sergueï sait révéler les gens en les mettant tout simplement dans des situations inconfortables. C’est délibéré. ☇ animaux ; Niet.
☇ Avis sur la situation actuelle ; Sergueï a grandi dans la ville impériale et a été nourri d’une certaine idéologie par les membres du clan Moltchaline. Cela a perduré au sein de l’école de Koldovstoretz (Russe: Колдовстворец) mais dans un autre sens. Koldovstoretz a été l’un des premiers embryons de la lutte des classes mais aussi idéologique entre sorciers qui imposa lentement le courant égalitaire de Sergueï Stepanovitch Fedosseïev. Une sorte de terrain de jeu avant de lancer la chose sur le vaste territoire russe. Là où Sergueï avait appris que le monde des sorciers reposait sur une notion d’élite, d’aristocratie ou le favoritisme ultra-hiérarchisé ne va qu’aux tchélovieki, les puissants, Fedosseïev apporta l’idée ‘nauséabonde’ que les sangs étaient les même et que personne ne devait avoir plus que son voisin. Le nivellement par le bas. Les Moltchaline refusent cet état de fait et ce ainsi que bon nombre d’autres clans. Si leur pays doit passer par une guerre civile comme le Royaume-Uni, les clans russes sont plus sournois et se préparent. Ils veillent et alimentent Voldemort et ses sbires en une sorte d’État expérimental. Ils observent son ascension afin d’en ramener le papier calque ensuite à la rodina, la patrie. Curieusement, le racisme de Sergueï ne s’étend pas aux hybrides. Pour le russe ce qui est magique est à mettre en avant. Les sorciers, les créatures magiques et même donc les hybrides. C’est ce qui est non-magique ou susceptible de diluer la magie que Sergueï refuse obstinément. ☇ Infos complémentaires ; Sergueï a un amour inhérent de la magie. Il est excellent gymnase également et s’avère très résistant physiquement parlant malgré son aspect longiligne. • Il ne sourit jamais ou presque. Ses yeux et ses gestes sont le principal vecteur d’émotion mais même là, le contrôle est total. • Il est plus émotif qu’il n’y parait. • Son désintérêt pour les trivialités quotidiennes l’amène à un détachement qui peut être corrosif au niveau de ses relations sociales : il ne considère jamais autrui suffisamment longtemps pour que quoi que ce soit ait un réel poids au final. • Il a une cicatrice sur le haut de sa pommette droite dû à Baba Yaga. • Il est très attaché à son frère Kirill. • Il a une prédilection particulière pour les femmes aux courbes généreuses. Surement parce que lui-même est excessivement rectiligne et long.
❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi Lydzi. J'ai 24 ans, je viens de Narnia et j'ai connu le forum via le tumblr de Satania.. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Je veux bénéficier de l'aide d'un parrain ou d'une marraine : [] oui / [x] nonUn dernier mot ? Tata Yoyo(de rien, c’était gratuit ♥). L'accent est alrishien ♥. L'aide de toujours est Gloria-nien ♥.
Dernière édition par Sergueï Moltchaline le Lun 31 Aoû 2015 - 22:33, édité 7 fois
Nez crochu bouche lippue Doigt pointu pieds fourchus Nez crochu bouche lippue Doigt pointu pieds fourchus A ha ha ! Elle rit aux éclats A ha ha ! la Baba Yaga.
Sergueï du haut de ses cinq ans courrait à perdre haleine dans la forêt enneigée. La main de Kirill se tendit vers lui et il l’attrapa de ses petits doigts blanchis par le froid. La forêt était très sombre et une cloche sonnait au loin. Ils galopaient avec l’énergie du désespoir, le cliquetis imparable de la démarche claudicante de Baba Yaga aux oreilles.
La sorcière slave n'était pas qu'un conte en Russie. Les vélanes vivaient dans des coins reculés de Sibérie et les Baba Yagas vous attiraient les petits garçons pour les dévorer aux abords des itsbas.
Sergueï n'y avait vu que du feu. Ses grands yeux bleus s'étaient posé avec gravité sur la sorcière avant de la suivre. Il avait bien vu le gros chaudron chez la Baba Yaga et il savait bien qu'on ne devait pas s'éloigner de la itsba familiale mais c'était les vacances. Il n’avait pas su résister aux chants mélodieux et aux sourires envoutants, qui plus est, elle lui avait tendu des nougats et des perles de miel. Ce fut probablement la première et unique fois où il céda dans sa vie sans réfléchir à un plaisir primal. La douce dame aux longs cheveux noirs n’avait pas tardé à tourner le verrou et à l’emprisonner dans une cage en fer. Son long doigt crochu était venu lui couper la joue en une estafilade profonde et elle en avait léché le sang avec délectation. La peur suintait du petit Sergueï mais il la réprima comme il contint son cri de douleur, trop pétrifié sur le moment pour ouvrir la bouche.
C’est le silence qui sauva le petit garçon, sa capacité à ne faire aucun bruit, à limiter sa présence à une ombre lumineuse. Il avait prié fort et quelques heures plus tard son frère de moins de dix ans était apparu à la fenêtre, baguette paternel en main et détermination froide dans le regard.
L’éternité avait duré une après-midi.
Kirill avait dû s’y prendre à plusieurs fois pour ouvrir la cage tandis que Baba Yaga chantait d’horribles mélodies dans l’arrière-cour. Sergueï était encore trop jeune pour démontrer une quelconque maitrise de la magie. Il avait cela dit déjà l’agilité souple qui ferait de lui un excellent gymnaste plus tard et s’était glissé sans peine dans un chuintement discret sur les planches de bois. Vite. Il avait jeté un coup d’œil en arrière et l’ombre de la sorcière lui était apparu. Vite. Son frère lui faisait signe. Vite. Main dans la main, ils s’étaient enfuis en direction de la foret. Derrière il y avait la résidence d’été de ses parents.
Derrière, il serait en sécurité.
Des cris stridents et Baba Yaga claudiquait toujours derrière eux. Tempête et furie. Ils y étaient presque... presque... la itsba était en vue... ils seraient sauf.
Plus tard, la nuit, quand Kirill et lui chuchoteraient ensemble pour se rassurer, Sergueï aurait encore cette impression de l’entendre, d’avoir son rire grinçant sur les joues et son haleine fétide dans les narines.
« Nous irons nous occuper d'elle plus tard Serioja. » Lui avait promis Kirill.
Ils étaient encore trop jeunes pour l’instant et son ainé avait replacé la baguette paternelle à sa place. Kirill tint promesse et des années plus tard il rédigea un article fort conséquent sur les particularités physique et magique des baba yaga.
Sergueï quand à lui n'en parla plus jamais.
❝ Scolarité ❞Sous le prisme blanc de la Sibérie
Вьётся дальняя дорога, Эх, да развесёлая дорога. Только мы видим, Видим мы седую тучу, Вражья злоба из-за леса, Эх, да вражья злоба, словно туча.
Koldovsteretz n'était pas dénué d'un délicat désespoir. L'école flottante aux bâtisses lourdes d'or était théâtre de remous. La braise était là, crépitante, et des clans se formèrent qui n'avaient plus rien à voir avec les quatre maisons (à l'image de Poudlard) que cachaient les vents glacés de la Sibérie.
Les partisans d'une révolution d'ordre moral suivirent et alimentèrent les préceptes d'un dénommé Fedosseïev. On se passait ses pamphlets sous la table. On relisait ses discours en douce dans les couloirs aux couvertures chauffantes. Sergueï était de l'autre côté de la berge idéologiquement et dans les couloirs arborant le blason de la maison Grigoriev, il observait calmement les choses se faire et se défaire. C'eut été une gageure de penser qu'il y avait un quelconque intérêt selon lui à mélanger la non-magie avec la magie pure. Il y avait une raison, une sélection quasi naturelle, qui selon lui ne mentait pas. Aller contre ça, vouloir imposer une égalité qui n'aurait de qualité que son nom, était tout simplement un leurre. Loin d'être révolutionnaire, le courant de Fedosseïev encourageait à une destruction progressive de la magie chez les sorciers russes. Un nivellement vers le bas que Sergueï, et bien évidemment les Moltchaline, ainsi que les vieux clans slaves, récusaient.
Il apprenait patiemment les arts et les sessions physiques -il ne le comprendrait que plus tard- étaient bien plus rudes à Koldovstoretz. Si Kirill brillait en escrime, Sergueï s'avérait être un prodige en gymnastique. Il pliait son corps à une rigueur acrobatique et il y pliait son âme également tel un forgeron silencieux. La discipline devint un sacerdoce.
Si Poudlard était connu pour sa tolérance, si Drumstang préférait les arts sombres, Koldovstoretz était renommée pour ses recherches sur la Magie. Kirill se tourna vers une connaissance physique et Sergueï -outre une profonde application à l'arithmancie- tourna son regard vers la théorie des sortilèges informulés et les créatures. Les dragons parmi ces derniers eurent sa préférence mais il appréciait et s'avouait fasciné également par les elfes de maisons, les vélanes et les centaures. La magie devint ancestrale avec ces créatures et les recherches se poursuivirent.
Pendant un temps il pensa sincèrement y faire carrière mais d'autres évènements en décidèrent autrement.
❝ Formation ❞Entre les murs de la Lubjlianka
Sergueï avait les yeux clos, le visage impassible, attendant sans mot dire dans les couloirs adjacents sorciers de la Lubjlanka. Le Soviet sorcier avait ses propres bureaux administratifs mais ce n’était pas eux qui avaient directement approchés Sergueï à sa sortie définitive de Koldovsteretz.
Sergueï mentirait s’il n’avait pas conçu une inquiétude sourde quand il avait reçu l’invitation (convocation aurait été plus adéquate) dans les sous-sols gris et froids de la garde secrète du pays. Son frère avait dû quitter la Russie en catastrophe après avoir établie des expériences un peu trop folkloriques selon le Conseil et si aucun membre des Moltchaline n’avaient cillé, les regards s’étaient naturellement porté sur le cadet. Il payerait nécessairement les aléas de son aîné.
C’était oublié la résistance naturelle de Sergueï.
Le grand blond au demeurant était prêt. Il avait longuement parlé avec son frère et de ce qu’il s’était passé, de ses recherches mais également d’une sexualité latente qui semblait laissé le poids d’une transmission du nom sur les épaules du plus jeune. Rien de franchement insurmontable et les frères Moltchaline trouvèrent un accord pragmatique sur le sujet. La chevalière reviendrait à l’héritier mâle de Sergueï tout simplement. Au demeurant, Sergueï n’avait pas d’attente particulière sur un quelconque mariage ceci étant affaire d’accord contractuel basique. Une entente cordiale entre époux et une capacité à enfanter était on ne peut plus viable pour l’un et pour l’autre, un certain respect aussi. Il n’était pas là pour martyriser une femme qui porterait son nom. Mais rien d’autre. Car qui, après tout, aurait été capable d’une audace trouble et d’une démultiplication des imaginaires avec lui ? Les êtres désiraient le beau mais l’Absolu effrayait toujours et il ne cherchait pas à imposer ses vues philosophique à qui que ce soit, encore moins à une épouse qui aurait déjà fort à faire dans le tourbillon social de Saint-Pétersbourg.
Dans la densité du silence emplis des sons étouffés dans les cellules plus loin, il y avait les voix de ceux qui dirigeaient dans l’ombre les artères secrètes du Sovet. Ce dernier connaissait des remous jamais vu jusqu’à présent avec l’entrée au sein du Conseil de Sergueï Stepanovitch Fedosseiev. Celui-là même qui préconaisait une égalité forcé entre tout les sorciers, quel que soit leurs origines et leurs sangs.
Le russe blond répondit un « Niet » simple et courtois. Quand il ne savait pas, Sergueï ne s’embarrassait généralement pas de faux semblants.
« Nous voudrions que vous nous rejoigniez. Vous êtes discrets, vos résultats indiquent un esprit éveillé et vos capacités physiques sont parvenus jusqu’à nos oreilles. » Le Colonel Ignatiev –puisque c’était ainsi qu’on le nommait bien- s’occupa de lui présenter ensuite une formation lourde, d’environ huits mois, en plein Kazakhstan. Formation nécessaire à une géopolitique propre aux sorciers, à une compréhension concrète de la CIMS, à une approche plus globale de la magie aussi, à quelque chose de plus substantiel aussi au niveau de demandes plus spécifiques que pourrait faire le Sovet si besoin était.
De quoi en avoir le vertige. Le silence fut la première réponse. Un fatras de détails éblouissants coulait dans ses iris cobalt, sous-tendant la force d’évocation d’un soldat. Plus le Colonel parlait, exposait et plus Sergueï sentit sa fibre patriotique frémir même si, le silence demeurait, poussant Ignatiev à quitter son ton sucré.
« Laissez-moi vous dire aussi que je suis vraiment navré que votre frère ait dû s’exiler et des conséquences que cela risque d’avoir pour les vôtres. »
Évidemment sous les demandes, il y avait toujours les menaces.
« Da. Il serait dommage que les Moltchaline suivent son exemple pour rejoindre des terres plus propices. »
Ignatiev se mit un doigt en travers des lèvres. Les Moltchaline avaient une influence certaine, le père était dans les produits de luxe et les ramifications couraient -nébuleuses- des Selwyn du Royaume Uni jusqu'à d'autres nom tout aussi merveilleux de Chine.
« Nous ne saurions nous passer de vos talents, maïa daragaïa, mon cher. »
Zmïïa – serpent.
Un serpent, rentrant et sortant sa langue pour humer l’air. On ne maitrisait pas une partie du Sovet avec de la bonté et un nom seulement. Le pays s’étalait sur une dizaine de fuseau horaire et l’influence allait bien au-delà des frontières englobant aisément certains pays limitrophes et leurs gouvernements magiques. Sergueï sentit une veine palpiter au creux du cou. Précisément parce qu’Ignatiev s’attendait à un refus, Sergueï accepta. Il soutint le regard ocre, vit ses yeux s’étrécir, sentit qu’il calculait. Il le laissa fouiller ses traits, le sentit glisser dans les remparts de son esprit mais ne montra rien, et Ignatiev finit par dire : « Excellent. Vous savez que votre grand-père serait très fier. Il n’y avait pas plus grand patriote que lui. Et Sergueï Ivanovitch a été élevé comme un patriote. Un patriote au sang-pur. C'est si rare de nos jours. »
Continue de parle de mon grand-père et je t’arrache la lèvre à coup de diffindo, pensa t-il mais il se borna à un vague acquiescement. Ignatiev avait raison même si ses manières plaisaient peu au jeune homme.
Au service du Sovet hein? Au moins Ignatev était-il contre Fedosseïev. Les jeux de pouvoirs pouvaient commencer.
Il partirait pour sa formation dans les steppes kazakhes le lendemain.
❝ Mission ❞Moscou-Londres UTC-02:00
The monotony And the rising tide Is under my skin, is crawling inside Adrenaline to rewire my mind I'm only human, I come with knives.
Officiellement, Sergueï Moltchaline était un officier d’état-major sorcier officiant à la Coopération magique du Sovet, titulaire du grade de commandant et affecté au département V. Connaissance en anglais et mandarin, basique dans les deux cas. Habileté physique indéniable, ayant passé quelques mois à parcourir le monde disait-on puisqu’il avait disparu de Saint-Pétersbourg et des cercles de l’Élite russe du jour au lendemain.
Officieusement, c’était un tchistilschtchik, un nettoyeur, autrement dit un exécuteur des services secrets sorciers russes (S.S.S.R.). Cette branche du Sovet connaissait bien des noms : Département XIII, ligne F, ou simplement Mokroï déloï, service des liquidations. On y organisait des interrogatoires, des recherches d’informations et au pire des enlèvements et autres assassinats mais depuis l’entrée au Sovet de Fedosseïev, ce genre de méthode était censé ne plus être pratiqué, ni même toléré de près ou de loin. Certes, ils arrivaient que de jeunes moscovites un peu trop hargneux se montrent quelques peu excités dans un article de journal et finissent par succomber par un excès de goutte de la mort dans le foie mais les cas étaient rarissimes.
Dorénavant, les agents en service de ce département étaient là pour autre chose: le filetage et l’information.
Sergueï passa une main sur sa nuque, là où le monogramme de son clan était incrusté à même la peau. L’uniforme des sorciers russes le sanglait mettant en évidence la longueur mince de son torse ainsi que la souplesse de la ceinture. La dernière fois qu’il avait mis les pieds au quartier général de la S.S.S.R. il avait ensuite changé de vie totalement en prenant huit mois d’un programme intense au visage. Un apprentissage linéaire puis pragmatique des noms et des employés de la C.M.I.S., des séances de résistance –parfois violente- aux endoloris et autres sortilèges, une formation à l’accès des pensines, l’envoi des informations sans surveillance, aux sortilèges de sécurité etc. Des journées impossibles qui vous laissaient exsangues dans votre lit glacial.
Le calme était mortel au sein du département: aucun son ne s’échappait des portes closes qui bordaient les couloirs. Il remonta le plus long d’entre eux, moquetté de rouge qui reliait les ascenseurs aux suites directoriales. L’un des murs exhibait des portraits officiels retouchés qui suivaient du regard Sergueï, d’anciens directeurs venant de tout territoire: Andropov, Chebrikin, Fedortchouk, Raspoutine, de Berlin à Shanghai en passant par Brest et Nijni Novgorod. Sur l’autre mur était exposé des portraits bien plus récents : Lebediev, Primakov, Oupyr, Ignatiev, Fedosseïev. Le Colonel l’attendait assis derrière une grande table en bois clair verni, couverte d’un épais plateau de verre. Il l’invita à prendre un siège après les salutations de rigueur.
« Vous avez un oncle en Angleterre. »
« Oui. Sir Ekkehardt Selwyn. »
« Le Royaume-Uni est théâtre de grands changements. »
« Tout comme la Chine et l’Égypte. »
« Oui et des agents y seront envoyés également. Quand à vous, voici votre dossier pour Londres.» Ignatiev poussa d'un revers de baguette un dossier vers le jeune russe de 27 ans. «Vous contacterez votre oncle et demanderez à travailler avec lui au sein de leur Magister. Vous prendrez leurs marques s’il le faut, ce Voldemort nous intrigue. Renseignez-vous sur les noms, leurs façons de procéder, leurs systèmes de propagandes. Certains russes y ont élu domicile également, veillez à prendre contact. »
« Couverture? » Sergueï ouvrit le dossier avec plusieurs fiches, des unes de journaux et des photographies mouvantes de marque des ténèbres et une où l’on pouvait voir le Magister fourmillant de gens.
« Nul besoin. Vous devez toujours vous trouver une épouse non? Et votre frère est à Londres aux derniers renseignements. Voilà qui suffira. Faites en sorte d’être perçu avec des demoiselles de bonne famille afin de corroborer ce fait. Votre capacité à mémoriser dans ses moindres détails ce qui est autour de vous fera le reste. »
Ignatiev sentit un frisson lui courir sur la nuque en voyant ses yeux bleus, tranchants comme des scalpels, revenir sur lui pendant trois insupportables secondes, luisant comme ceux d’un loup scrutant dans l’ombre les lumières de la datcha. Il se fit la réflexion qu’il n’aurait pas dû parler du frère. Les rapports d’évaluation de Sergueï faisaient toujours éloge de son infatigable énergie et de ses facultés à terminer vite et bien ses missions. Sa loyauté et son dévouement à la rodina ne faisaient aucun doute. Deux superviseurs firent tout de même état d’une certaine indépendance parfois trop grande : Sergueï avait parfois un peu trop tendance à laisser autrui aller jusqu’au bout de ses envies par philosophie ou autre. Ils ne savaient pas trop. Un seul d’entre eux nota que, malgré son haut niveau de performance, la vraie flamme patriotique lui faisait défaut. Son indépendance naturelle, prédisait-il finirait par l’emporter sur son engagement. Sergueï ne croyait en sa patrie que parce qu’elle défendait ce qu’il concevait comme légitime. C’était juste un sentiment, une impression; il ne pouvait l’étayer par aucun exemple aussi avait-on balayé ce commentaire rapidement.
« Vous avez besoin de combien de temps ? »
Sergueï inspira, calculant silencieusement dans son esprit les rouages qui s’étaient déjà déclenchés. « Trois semaines tout au plus. Oncle Selwyn est un homme influent, mais il faudra passer par l’administration de manière naturelle. »
« Bien sûr. Ne pas éveiller de soupçon. Et bien c’est une affaire entendu. Nul besoin de vous rappeler que si quoi que ce soit ne fonctionnait pas, vous ne connaissez pas l'existence de ces locaux. » Ignatiev se leva et Sergueï également.
Iest tcheloviek, iest problema. Niet tchelovieka, niet problemy. S'il y a quelqu'un, il y a des problèmes. Plus personne, plus de problème.
En janvier 2002, juste avant le nouvel an slave, Sergueï foula du pied le sol londonien. Son poste au niveau 7 – Sports magiques du Magister était assuré sous couvert de recevoir dès son arrivée la marque sur son avant-bras. La douleur -à laquelle son corps avait pourtant été accoutumée- le plia et le gémissement silencieux s'imprima en sang sur sa lèvre. Indice que la mission ne serait pas une simple croisière de bonne fortune.
Le sourire affable de son oncle par contre le ravit bien plus qu’il ne l’avoua et la promesse de pouvoir à nouveau croiser le fer et les rires avec Kirill également. Chaque jour était un recommencement. Il restait une solitude éternelle dans les pas de Sergueï qui n’avait rien de dissuasive. Elle était celle de l’intransigeance de l’exclusif et de l’exalté. Il était bien plus émotif que ce que l’on aurait pu le croire et ce fut avec conviction qu’il nimba Londres et ses alentours d’un fredonnement serein. Le même que celui que l’on aurait put entendre lorsqu’il neigeait dans l’immensité russe.
Dernière édition par Sergueï Moltchaline le Dim 6 Sep 2015 - 19:12, édité 30 fois
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10416
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
(j'ai rien compris au titre mais ça me donne une soudaine envie de vodka. C'est mes origines lointaines lointaines de Pologne, ça, à coup sûr ).
T'ES BEAU EN VERT MON BIJOUTIER NOISETIER ATTITRE ! T'ES BEAU EN MATHIAS ET SA TETE DE TRAVERS ! T'ES BIO TOUT COURT QUOI .
Je peux enfin dire à des verts que oui, venez! on va faire copains!! *chope Aramis *
Ma Luna, j'ai mis la traduction du titre à la fin de la part ouane .
Bon je crois que j'ai terminé. Je voulais rajouter une scénette mais en fait ça nique le code et c’est pas trop nécessaire. Vous me dites quand même si vous voulez que je rajoute des choses parce que les fiches et moi...
Dernière édition par Sergueï Moltchaline le Mer 1 Juil 2015 - 10:34, édité 1 fois
Boooooss Je suis trop contente que tu ais décidé de m'embêter avec Ekke ! Ne me fait pas trop perdre de cheveux par contre, j'ai beaucoup moins de charme chauve Franchement, c'est chouette de travailler avec des hommes bien classieux.
GOOOOOOOOOOOD CE DC ENVOIE DU RÊVE !!!! (Mais honnêtement, je le savais déjà quand on en avait parlé hein... faut quand même éviter de mentir. Parait que c'est pas beau ! )
AHEM plus sérieusement, j'ai TROP hâte de te voir le jouer ! C'est l'opposé même de ton petit Helios ! (que je iokjnbhghbjk mais TU LE SAIS ! ) On va tout péter quand papy Ekke sera là ! Et il arrive ! Mais en attendant, je bavouille sur Serg ! Il est beau ! Il est fantastique oui ! Et il est trooooop bien assortit à Ara. J'imagine les soirées de fifou ! (Les deux qui font la gueule, au neutre quoi LOL XD) BREF YAAAAAAAAAAAAAY SERG IS IN DA HOUSE !!! :parano: (Ouais c'est son smiley, c'est décidé ! )
Oh et pis ta fiche n'est pas courte, elle est EFFICACE ET TOUTE PARFAITE !!!
#EVENTS & #MISSIONS. NE MANQUEZ PAS LA WIZPRIDE (rp et hrp) !#SCRYNEWS. refonte du ministère (plus d'infos) & nouveaux procès de guerre (plus d'infos)#FORUMATHON.