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sujet; to fight, to learn, to love
MessageSujet: to fight, to learn, to love   to fight, to learn, to love EmptyMer 10 Juin 2015 - 16:04

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Le 10 mai 2002

Franchement, Lancelot aimerait être un Gryffondor, parfois. Avoir tout le courage que cela suppose. Ça lui permettrait d’affronter Blair, par exemple (exemple majeur et préoccupant en cet instant) pour lui dire que tout ce qui s’est passé à Beltane n’était pas voulu et que ce ça n’allait rien changer du tout dans leur vie. Seulement, s’il a beaucoup des qualités appréciées autant par Serpentard que par Gryffondor, le courage, ce n’est certainement pas pour lui. Alors, au lieu de confronter son amie, il s’est plutôt exilé chez les Loups, sous la protection conjointe de Samwell et de Vincianne (deux Gryffondor notoires). Comme excuse officielle, son désir de s’entraîner et d’apprendre, le tout loin du campement Silencieux-Pacifistes, gros comme un clapier et autant envahi de lapins. Comme excuse officieuse, le désir de ne pas croiser Blair, de ne même pas voir la pointe de ses cheveux roux.
C’est un peu nul, comme truc, mais c’est cela. La fuite peut être parfois préférable à la confrontation, surtout quand on ne sait pas ce que l’on va faire, une fois la confrontation effective.

Ses pieds traînent un peu dans les feuilles et les épines de sapin, quand il arrive à la grotte où Sam dort. Lui dort habituellement au bunker, mais pas le lycanthrope, qui partage l’endroit avec Mr Llewellyn (ce qui a le don de l’impressionner – imaginez, vivre avec Mr Llewellyn). D’ailleurs, heureusement, aucune trace du Gallois à l’horizon. Il se poste devant la grotte, risquant son visage curieux à l’intérieur. « Saaaaaaam ? Tu veux venir t’entraîner avec moi ? Avec les sorts et les machins explosifs ? Kroâ ! Explosifs ! »
Évidemment, il s’est exilé avec Six. Qui, bien perché sur son épaule, attend avec la même impatience la réponse du loup-garou. Il va se contenter de les observer pendant leur entraînement, comme il fait souvent, et se moquer quand il rate quelque chose. Qui sait, peut-être qu’avec un peu de malchance, les choucas de Murphy aussi seront de la partie. « On pourrait aller à la rivière. Kroâ ! Pas pour se baigner ensuite, l’eau doit encore être bien froide en ce printemps, mais pour couvrir leur bruit un peu . Et peut-être, finalement, pour se tremper les orteils (et pour se nettoyer les plumes). S’il te plaaaît. Plaît ! Kroâ ! » Le tout accompagné d’un sourire, quand il distingue la silhouette du Paternoster, complétant sa voix quémandeuse.

Il aimerait encore plus être cool, sympa et fort comme Samwell. Qu’il soit un Gryffondor est un détail : c’est surtout qu’il se doute que lui saurait tout à fait quoi faire. Il a de l’expérience, après tout, il est plus âgé, et il ne rirait pas de lui comme ses propres frères feraient, s’il venait leur poser des questions à ce sujet. L’entraînement avec trucs explosifs est un prétexte, en cet instant, et le sourire angélique et suppliant tout autant. Il a bien pensé poser ce genre de questions à Vincianne, mais vu qu’elle est une femme… ce serait trop gênant. Et il ne veut pas qu’elle se moque de lui et souligne que même pour ça, il est mauvais. Quant à Hank, il ne l’a pas vu depuis quelques temps, et… ce sont bien les seules personnes auxquelles il pense. Les autres, ce serait trop bizarre.
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MessageSujet: Re: to fight, to learn, to love   to fight, to learn, to love EmptyJeu 11 Juin 2015 - 19:11

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Tu dormais encore. Gros loup paresseux. Même si la prochaine lune était loin. Le vingt-six mai. La chaleur de l'été s'était glissé dans ta grotte, te rendant incroyablement bien contre le sol, la pierre fraîche, le corps de Davius ayant quitter ton étreinte nocturne sans même que tu ne t'en rende compte. Dormant, ronflant comme un ours qui rêvait d'une délicieuse brune à la bouche sucrée. Une brune qu'on t'avait sérieusement prévenu de ne plus approcher. Une invitation à y aller encore, désobéir, parce que tu étais un insurgé, sans lois, hors la loi.

Un insurgé grognant alors qu'un bruit te réveillais, t'extirpant des doux bras de cette Pansy qui s'évaporait dans la brume de tes rêves trop tendre. « Saaaaaaam ? Tu veux venir t’entraîner avec moi ? Avec les sorts et les machins explosifs ? Kroâ ! Explosifs ! » Tu fronces tes sourcils, ouvre des yeux, les frottes, roulant sur le ventre, découvrant le visage souriant du petit. Tu baille, t'étirant comme un petit chien, ton ventre grognant doucement, parce que t'as rien manger depuis la veille. « On pourrait aller à la rivière. Kroâ ! S’il te plaaaît. Plaît ! Kroâ ! »  Tu grognes doucement sous tes étirements. Il est mignon, le petit, il l'as toujours été. T'en fait ton petit frère, te reconstruisant une famille que t'as jamais eue. Ici, au fond des bois. Tu rampe hors de ta grotte, attrapant un t-shirt que tu n'enfiles pas. Les yeux encore petit alors que tu les lèves au ciel pour positionner le soleil, deviner l'heure. Pas encore midi. Il est tôt. Attrapant la tête du petit pour le serrer amicalement contre toi, lui foutant un baiser sur le front et lui ébouriffant les cheveux avant de ne le relâcher.

« Bon matin. » Grognes-tu dans un bâillement, faisant quelques pas pour attraper les chaussures de fortune qu'on t'as dénicher, les enfilant, lui tournant le dos pour finalement  te vêtir de ton t-shirt, couvrant les trop nombreuses marques de dents et de torture Grimaldiennes dans ton dos.  « Avant toute chose, j'ai faim. On chasse et on fait cuire un truc, avec quelques baies, un festin de roi mon Love, puis, j'te montrerais comment exploser la tronche de vilains mangemort, ç'est bon ? » T'amuses-tu, attrapant la baguette dérobée au mangemort mort dans le labyrinthe le jour de ta fuite, que tu as apprise à dompter. L'enfonçant dans la poche arrière de ton short en jeans troué, avant d'attraper les épaules du petit et de t'enfoncer dans la forêt. « Alors on mange quoi ? Du lapin, du canard, du gnome ? T'as le choix Lance. » Rigolais-tu, persuadé d'être un bon chasseur, du moins, plus la pleine lune approchait et plus tu l'étais, mangeant ta viande presque crue, la faisant rosir un peu pour ton ami. Merde, tu avais vraiment faim. Mirant de petites fleurs blanches, te laissant tomber pas loin, tes mains farfouillant déjà les grappes de fraises sauvage. En fourrant dans ta bouche devenue rouge, en tendant une poignée à Love. « Oh yeah, tout pour nous ! Le dit pas à Blair, hein, elle vas venir tout dérober. » Râles-tu, même si tu adorais la gamine du plus profond de ton coeur. En fait, tout était calculé. Les rumeurs courant chez les insurgés plus rapidement que nul part ailleurs. Tu avais eut écho d'un baiser, ne te doutant même pas que c'était vrai ; un petit tombeur le Love, tu étais bien fier de lui.
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MessageSujet: Re: to fight, to learn, to love   to fight, to learn, to love EmptyJeu 18 Juin 2015 - 15:57

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Il ne se démonte pas au « Bon matin » du Loup, un peu grognon, encore bien endormi. Il l’a réveillé ? Tant mieux ! Comme ça, il l’aura à lui autant qu’il le désire. Pour une fois qu’il se lève avant quelqu’un et sans rechigner, en plus… Il tente de ne pas trop regarder ses cicatrices, mais il doit avouer qu’il est fasciné. Morsures, marques de griffes, égratignures, il y a de tout. Peut-être qu’un jour, lui aussi saura les assumer et les exposer avec autant d’aisance, sans que ce soit… honteux. « Avant toute chose, j'ai faim. On chasse et on fait cuire un truc, avec quelques baies, un festin de roi mon Love, puis, j'te montrerais comment exploser la tronche de vilains Mangemorts, c'est bon ? Ouais ! » Il accepte c’est l’important.

Les deux jeunes hommes se mettent en route, baguette en main, Six se balançant toujours sur l’épaule du Lovett, ses yeux sombres observant attentivement les alentours. Ils risquent plus facilement de se perdre de vue, dans la forêt, et le corbeau n’est pas aussi à l’aise dans Daeva que dans la ville. Peut-être a-t-il des souvenirs du moment où il a été blessé, avant que Lancelot le trouve ? Il passe ses doigts sur son poitrail, caressant ses plumes doucement. « Alors on mange quoi ? Du lapin, du canard, du gnome ? T'as le choix Lance. Une grimace à la mention des gnomes. Les lapins ne sont pas bien gras, ces temps-ci, vaut mieux manger du canard. Kroâââ. » Un long croassement désapprobateur de Six, qui n’aime toujours pas que l’on mange ses confrères à plumes. Mais c’est vrai ! Les lapins viennent de finir l’hiver, ils n’ont rien de bien intéressant, tandis que les canards… ils sont un peu plus difficiles à attraper, mais plus savoureux.

Un paquet de fleurs blanches attire l’attention de son camarade, qui se laisse tomber non loin pour dévoiler de petites fraises des bois, joyaux rouges et appétissants. « Oh yeah, tout pour nous ! Le dis pas à Blair, hein, elle va venir tout dérober. Mouaaais. » Il se balance sur ses pieds en marmonnant sa réponse, sa bonne humeur prenant un peu d’ombre. Il ne sait pas si Samwell dit cela à dessein, pour l’encourager à parler, ou s’il ignore tout simplement ce qu’il s’est passé avec Blair. Il ne pense pas sérieusement que cette rumeur ait tant voyagé, ni que des gens l’aient pris au sérieux – donc il prend pour acquis que le lycanthrope est simplement ignorant. Il se pose au sol et prend une bonne poignée de fraises, en donnant quelques-unes à son corbeau au passage, entre deux bouchées. Les premiers fruits de la saison, un peu amers sous la langue et pourtant délicieux.
Un petit soupir de contentement et il se lève, essuyant ses mains sales sur son jean. « Est-ce que tu as… vu Blair, ces derniers temps ? » Son ton se fait un peu dégagé, ses yeux fuyant vers le sol. Il repère un trou, comme un terrier, et s’en approche pour l’observer. Il doit y avoir un lapin pas bien loin… l’important, c’est qu’ils mangent, surtout. « Va plus loin, voir s’il est là-bas », indique-t-il à son corbeau, qui décolle de son épaule pour aller voler entre les branches, laissant l’adolescent et le jeune adulte seuls. Seuls avec encore, en suspends, la question de Lancelot.
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MessageSujet: Re: to fight, to learn, to love   to fight, to learn, to love EmptyMer 1 Juil 2015 - 23:16

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La bouffe s'annonce bonne, tu as faim, mais tu as tout de même relativement bonne humeur. C'est rare, c'est peut-être même à cause de lui. Tu as l'habitude de grogner quand la faim de tord le ventre. Tu ne sais pas encore ce que vous allez manger, mais vous êtes en route et t'as vachement faim. « Les lapins ne sont pas bien gras, ces temps-ci, vaut mieux manger du canard. Kroâââ. » Sale bête de moineau sur son épaule. Vous mangerez du canard, que le plumeau soit content ou pas. Du canard ce sera, direction le lac, alors, là où certains se posent parfois pour patauger. Avant pourtant, vous avez bien droit à une petite entrée, sinon, tu sauteras directement sur les canards, sans les cuire, croquant à pleine bouche dedans. Tu ne veux pas faire peur à Love.


Pourtant, tu avales les fraises comme un affamé, couvrant tes dents de leur délicieux rouge sucré, rappelant quelque part le sang des bêtes. Tu lui fais promettre de ne pas le dire à Blair, qui parfois, viens avec vous dans les bois, chasser, cueuillir, s'amuser, jouer à cache-cache, Murphy et Arthur aussi. Tu les aimes, tous. « Mouaaais. » Ton regard bleu se glisse immédiatement sur Love. Y'as quelque chose qui cloche. Il aime pas les fraises ? Il est canivore seulement ? Toi aussi, en temps normal. Humainovore, même en temps de pleine lune. Non. Ça doit être Blair. Tu ne sais pas exactement ce qu'est le problème, tu sais simplement que les filles sont compliquées, peu important leur âge. Love aime les fraises en fait, retrouvant le sol pour venir en dévorer avec toi, nourrissant aussi son piaf en même temps.

Vous vous régalez, pour vous relevez, essuyant tes mains tachées de rouges sur tes jeans, parce qu'ici, c'est légal. Léchant encore tes lèvres tachées de rouge à des endroits que ta langue ne peu même pas atteindre, tentant de provoquer les rires de ton jeune homme en vaine tentative de lécher ton nez. « Est-ce que tu as… vu Blair, ces derniers temps ? » Il s'éloigne, son attitude fuyante confirmant qu'il y a un problème. Ses yeux au sol, trouvant un terrier. Tu as faim, mais tu t'inquiètes d'avantage. Les fraises ont calmer tes envies de cannibalisme. « Va plus loin, voir s’il est là-bas » Dicte-t-il à son pigeon qui fou le camp, enfin. T'approchant doucement du garçon, glissant tes mains de tes poches, cherchant à capter son regard pour sonder celui-ci.

« Non, j'ai juste vu Lavande et je lui ai roulé une pelle.» Faisais-tu, non sans une certaine fierté. Ouvrant la porte toute grande. Qu'est-ce qui lui fallait de plus ? Tu t’assoyais doucement à un rocher, face à lui, attendant les confessions. Il était loin ton premier baiser, avec une moldue, entre les barrières de l'orphelinat alors qu'elle t'avais laissé sa gomme en souvenir. Une fille que tu ne connaissais presque pas, que tu n'oublierais pourtant jamais. Beaucoup plus jeune que lui. Tu croisais tes bras sur ta poitrine. Et, toi, Lancelott, t'as roulé des pelles à des filles récemment ? Bordel, qu'il parle, parce que ça brûlait tes lèvres et il en rougirait jusqu'à orteils.
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MessageSujet: Re: to fight, to learn, to love   to fight, to learn, to love EmptyMer 5 Aoû 2015 - 2:12

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« Non, j'ai juste vu Lavande et je lui ai roulé une pelle. … ah. »

Une… pelle.
Bien. Très bien. Très très bien.

Lancelot n’ose pas lever les yeux du sol, mais il a parfaitement conscience que ceux-ci sont devenus grands comme des soucoupes. Et il en parle ainsi, avec tant de désinvolture ? C’est pour le moins intimidant. Lui n’en est clairement pas à ce point-là. Au point de se vanter d’avoir embrassé qui que ce soit. Surtout Blair. Sa meilleure amie. Chose dont le drame ne cesse de se répéter dans sa tête – et il fait tout pour oublier cet idiot de Philip, qui le fait chaque fois rougir et penser et rêver à des choses qu’il ne veut pas penser. Enfin, pas là, pas avec Blair. C’est pas… ce n’est pas convenable.

Ses pieds poussent quelques branches, quelques feuilles, alors qu’il s’appuie contre un arbre, sans rechercher plus un quelconque lapin, canard, marmotte, ou peu importe l’animal de la forêt. Il ne sait pas s’il a faim. Il sent seulement la nervosité tordre son estomac et couper son souffle. Il est capable de le faire, il peut le faire, il va le faire.
Il aurait mieux fait de garder Six avec lui. Sa présence l’aurait rassuré, encouragé. Là, aussi seul… il se sent encore plus incapable qu’à son habitude.
(il aurait dû emporter sa corne d’oni, voilà, l’emmener partout avec lui, l’emmener pour confronter Blair, pour aller chercher son miroir à double sens tout de suite, pour aller vaincre Vous-Savez-Qui)(mais surtout pour confronter Blair et s’excuser)

Le Serpentard se racle la gorge, maladroitement, et se décolle de l’arbre pour marcher autour de Samwell, toujours sans oser le regarder (il ne veut absolument pas lire dans son regard ce qu’il va penser de lui, la moquerie probable sur son visage) : « Je… je peux te demander un conseil ? C’est pour un am-mi. La nervosité le fait toujours bégayer, trahison de son corps par rapport à ce qui le préoccupe. Un ami. Quelle excuse en carton. Il aimerait savoir si… si, admettons, tu embrasses ta meilleure amie, mais par accident. Sans faire exprès. Et qu’ensuite, euh, c’est… gênant, tu vois. Oui, vois, Sam, vois. Imagine le malaise entre deux meilleurs amis qui se sont embrassés par accident (ce n’était pas un accident, rouspète Philip, loin dans son esprit, agaçant) Comment penses-tu que lui, mon ami, pourrait rattraper le coup avec sa meilleure amie et s’excuser ? Parce qu’il ne voulait vraiment pas l’embrasser. Pas qu’elle ne lui plaise pas, ne soit pas jolie, gentille, drôle, ou quoi que ce soit du genre, mais… c’est son amie juste son amie. » Aucune idée si ce charabia hésitant, bégayant, insistant et répétitif mène à quelque part : il a réussi à le dire, à la personne qui voulait qu’il l’entende, et ceci sans que ce soit trop bizarre.
Lancelot avale une grande goulée d’air – il a l’impression de ne pas avoir respiré du tout, en prononçant sa trop longue question. Le simple fait de l’avoir dit a enlevé un poids de ses épaules. Maintenant qu’il a partagé son angoisse, ça va mieux aller, il n’est plus seul à gérer tout cela. Et Sam saura quoi dire, quoi faire.
(ce n’était pas un accident)
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