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sujet; Be afraid of the old, they'll inherit your souls ⚕ e.m.s |
| Ekkehardt Midas Selwyn feat Aiden Shaw • crédit swan
| Deatheater• Inventé
• nom complet ; Ekkehardt un prénom qui sonne dur, qui sonne fier, qui te décris comme quelqu’un de solide, de fort. De brave. Parce qu’il faut être un roc dans un monde tel que le tien. Midas comme le roi d’un conte pour moldu, un sorcier d’antan, ayant persuadé les moldus qu’il pouvait changer tout ce qu’il touchait en or, jusqu’à ce que son sort tourne mal. Idem à lui, tu as le toupet de croire que tout ce que tu touches devient précieux. Selwyn avec fierté, avec majesté. Il n’existe pas plus royal que les Selwyn, pas pour toi du moins et tu en tire un grand honneur. Tu te pavanes avec ton nom, comme certaines de tes femmes le faisaient avec leurs robes et leurs bijoux. Toi, tu as plus de classe et un rien t’habille : un nom te suffit. • surnom(s) ; Ekke pour les intimes, sinon tu préfères être surnommé Hardt, parce que ça en jette. Parce que ça te représente assurément mieux. Pour le reste des sorciers, soit ceux qui ne sont pas des 28 sacrés ou quelques étrangers au sang aussi carmin que le tien, tu es et restera Selwyn. Ni plus ni moins, sinon ta canne n’hésitera pas à chanter. • naissance ; 15 août au château Pembroke, Royaume-Uni, la demeure officielle des Selwyn. Le château mère en quelque sorte, un titre autrefois donné à Anne Boleyn et dont la branche sorcière a hérité au fil des années. • ascendance ; Pur et bleu, parce que tu es de sang royal, parce que tu es bien plus précieux que les autres. Ton sang n’est pas seulement gorgé de magie, il chante aussi comme un rossignol, il te projette bien au-dessus des autres. Meilleur que les autres, parce que ton sang est plus goûteux. Aussi bien dire que ta richesse matérielle découle assurément de celle de ton sang, liquide bien trop merveilleux. Tu comprends les autres de t’envier. • camp ; Voldemort et rien d’autre. Parce que tu adhères aux vieilles histoires, parce que la royauté n’a jamais été de celle aimant mêler ses affaires personnelles avec le petit peuple. Non, les individus de ton rang ne font pas affaire avec les gueux, or c’est pile ce que sont les sorciers de faibles naissances. Des batards. Des erreurs. Des coups de chance. Tout juste bon à divertir, à trimer, à servir. • métier ; Directeur du département des jeux et des sports magiques, un poste qui ne t’as pas tout de suite emballé. Tu méritais tout de même mieux, ne serait-ce que par ton nom, que par sa valeur. Toutefois, on s’est plié à ta demande concernant Sergueï, alors tu as cessé de ronchonner et puis, tu peux ainsi mener ta propre petite affaire. Renflouer les troupes à ta façon. • réputation ; C’est ton aura qui attire l’attention, ta façon de te tenir, on sait au premier coup d’œil que tu es un roi sans trône, pour le meilleur comme le pire. On te dit charmant à tes heures, mais dangereux, prompt à provoquer et critiquer. Pompeux, hautain, vieux jeu, tu es une antiquité qui se plait à être toujours au goût du jour. Comme la pièce maitresse d’un musée trop prisé, plus précieux que les inventions modernes, que plus personne ne remarque. Toi tu es le vieux loup, celui qui en a déjà trop vu pour se laisser happer, qui aime se jouer de la candeur des autres et dont on se méfie, sans toutefois redresser les barrières assez haut. Assez vite. • état civil ; Divorcé mais encore, et toujours, en quête d’une future épouse. Et tant pis si les ragots cours, tu viens de passer toute une année célibataire, ce n’est pas rien. C’est pratiquement un miracle. Sauf que déjà tu exiges une nouvelle descendance, un batard, qu’importe, tant que tu es entouré. Tant que tu es admiré. • rang social ; Mangemort bien évidemment, tout tes enfants devraient et devront l’être. Les faibles n’ont pas leur place au sein des Selwyn la fière. • particularité(s) ; Être vieux et trop sexy, voilà tout. Tu assumes. Tu profites. Les autres aussi. • patronus ; Ça c’est un mythe à tes yeux, tu n’en as jamais eu et n’en aura jamais. Quand on a ton charisme, un patronus n’a pas sa place, absolument pas. Tu sais te défendre avec bien mieux qu’un stupide animal scintillant pour fillette. • épouvantard ; Tes enfants, héritiers et bâtards, se soulevant contre toi, leurs baguettes te menaçant. La mutinerie de ton propre sang. • risèd ; Toi, au pouvoir et ayant remplacé Voldemort. Enfin respecté comme il se doit, enfin couronné, demi-dieu en pleine apogée, le soleil brillant dans ton dos et tes sujets s’inclinant bien bas. • animaux ; Aucun, tu rêvais d’un rebut, mais tant pis. • baguette ; Châtaignier de 33 cm, rigide et contenant un ventricule de dragon. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : La guerre, ce n’est pas trop ton truc. Le tien, c’est plutôt de mener une grande vie, d’accumuler les richesses (on ne t’a pas nommé Midas sans raison hein) et les femmes, puis les enfants. Héritiers ou pas, au fond tant que tu as ta propre cour hein ! Sauf qu’être un roi sans royaume, c’est amusant un temps, à ton âge, ce l’est un peu moins. Non pas que tu sois fatigué, mais il y a cette envie de partager ton savoir, d’apprendre aux jeunes, à la relève, ce que signifie la loyauté et la bravoure. En fait, tu veux surtout leur en mettre plein les yeux, parce que les jeunes blancs becs ne sont pas fichus d’être à ta hauteur. C’était mieux autrefois hein ? Bah oui. Avant, vous aviez des guerres, des vrais, où tout le monde était forcé de prendre partit ! L’élite, quelle belle connerie oui ! Après, tu te gardes bien de souligner qu’il n’y a pas si longtemps, tu faisais comme tous les autres, tu flânais en évitant le problème, te faisant doré sous le soleil. Dans les faits, tu es un connard, mais le truc, c’est que tu l’assumes et mieux encore, tu es revenu. Donc, tout le monde peut te dévisager, tu es celui qui critique. Après, tu ne sais pas si tu es entièrement d’accord avec Voldemort, déjà parce que tu préférerais être à sa place, ensuite parce que son nom ne te sonne pas de cloche. Or, toi tu es attaché aux noms, à leur représentation. Tu as respect pour le bonhomme, après tout perdre un nez ce ne doit pas être facile, mais au fond, tu es bien trop envieux, bien trop frustré d’être sous ses ordres. La pureté du sang avant tout ? Assurément ! Écarté les sang-de-bourdes ? Oh que oui ! Mais tu aimerais bien mener la barque aussi. Alors en attendant, tu distribue des coups de canne en vociférant que le monde ne va pas bien, bien entendu tu gardes tout bas tes critiques à l’encontre du mégalomane qui mène le monde actuel, mais tu as tout de même une opinion en privé : toi, si tu étais sans nez, tu ferais quand même mieux ! Quant aux rebuts, tu aurais bien aimé en avoir un. Mais faute du bon timing, il fallait que le patron décide de les éliminer. Tant pis. C’était surement fatiguant comme machin, à devoir les nourrir et s’assurer qu’il ne meurt pas lors des nuits trop froides, les habiller, une tonne de gaspillage en fait. Oui, là tu es d’accord avec Voldemort, les rebuts n’avaient pas leur place dans votre monde. Du reste, tu connais tes limites et tu ne t’imagines pas courser les insurgés dans les bois, parce que c’est bien connu, ce sont les mauvaises pousses qui s’indignent. Donc, à tes yeux, les insurgés ne sont jamais qu’une bande de gamin à qui il faut foutre le pied au cul. D’ailleurs, si c’était TOI qui régnais, ça ne se serait jamais produit. Potter méritait surtout une bonne correction, pas la peine de le tuer, juste de lui inspirer du respect, mais Voldemort à du mal à se concentrer. La faute à son nez, probablement. (Oui ça te trouble énormément, tu es un vieux de la vieille quoi !) Mais si tu ne veux pas aller les courser dans les bois, c’est bien trop fatiguant et tu pourrais tomber, tout le monde trouverait ça très drôle mais pas toi, tu n’as aucun souci à foutre des coups de canne dans la ruche. Qu’ils viennent à toi, tu les attends de pied ferme, les sales mômes ! ► Infos en vrac : Tu as été joueur de quidditch pro pendant 15 ans, on te connait surtout pour avoir joué au sein des Karasjok Kites de Norvège. Évidemment, depuis ton départ, ils n’ont plus aucune chance de gagner quoi que ce soit. Tu étais gardien de but, doué en plus de ça. • Tu considères la Russie comme une seconde mère patrie, en majeur partie parce que tes héritiers sont à moitié Russe. • Plus que ton sens de l’observation, tu as un sens critique très aiguisé. Tu remarques les détails, surtout ceux qui te déplaisent et tu aimes en faire tout un drame. • Tu ne vas nulle part sans ta canne, pas depuis une mauvaise chute en fin de carrière, évidemment ça ne t’as jamais empêché de remonter sur un balai. En attendant, tu utilises ta canne pour te déplacer, mais aussi pour frapper les autres. Arme et support, elle est tout autant défensive qu’offensive. • Friand des jeunes femmes, tu n’hésites jamais à te montrer charmant auprès des célibataires en âge de se marier. Pondre des héritiers ne t’intéresse évidemment plus, mais ça, elles n’ont pas à le savoir. • Tu es un adepte du divorce et tu en abuses sans rougir, oh ça non, tu es trop charismatique, trop « m’as-tu vu » pour ça. Cela dit, une fois divorcé tu ne veux plus entendre parler de la dite femme, tout comme tu t’assures d’avoir la garde des enfants. La seule ex-femme que tu supportes encore, est ta toute première épouse. Est-ce que tu l’aimes ? Oui, à quelque part sans doute, mais elle est bien trop vieille pour que tu aies envie de quoi que ce soit la concernant, sinon de la visiter. • Sinon, on te sait pompeux, matérialiste, meilleur que les autres, prompt à critiquer et provoquer, charismatique, amusant, adroit et assez alerte pour un homme de ton âge. • Tu t’es découvert, depuis quelques années, une passion pour tes neveux et nièces. Sergueï est le parfait exemple de ce que tu aimerais offrir à chacun des enfants qui te sont liés. La prochaine que tu comptes prendre pour cible, n’est nulle autre que Lucrezia. Tu risques d’être déçu. (Tu la préférais blonde quoi.) • Tu étais Gryffondor, lors de tes études à Poudlard et encore aujourd’hui, tu es l'un des meilleurs duellistes qu'ils ont eu la chance d'avoir en leur sein. Les sorts, c’est ton point fort. Surtout depuis que ton genoux gauche est foutu, ça t'as fait revisité tes priorités. Nothing compares to you • pseudo & âge ; bat'phanie, encore et toujours. Mais là je viens de gagner une année, un gros 28 ans pour moi. • comment as-tu trouvé le forum ? Bea est toujours coupable. TOUJOURS ! (Mais cette fois, faut râler sur Ronny, qui m'a donné envie de jouer mon vieux machin. ) • ton avis, tes suggestions ; Exci c'est ma maison ! Il est très bien comme il est. • connexion ; Tous les jours normalement, je suis devenu accro donc... :euh: • quelque chose à ajouter ? TONTON IS COMING HOME LUCE ! SERG' WE WILL WE WILL ROCK THEM ! ET FLAWLEY, RACCOURCIS MOI CETTE JUPE ! Sinon, j'vous aimes.
Dernière édition par Ekkehardt M. Selwyn le Mar 7 Juil 2015 - 9:14, édité 8 fois |
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| i’m not a monster , sweetheart but it seems only monsters themselves protest the name, so - keep that shotgun under your bed just in case.
so this is divinity, this is what i’ve been yearning for Avant ton départ pour Poudlard tu n’as pas eu de « vie » à proprement parlé, et encore, tes années d’études ne furent jamais qu’un vague préliminaire de ce que la vie aurait à t’offrir. Tu n’étais pas comme Charles, ton ainé. Tu n’avais pas son talent avec les serpents, tu ne comprenais d’ailleurs strictement rien au fourchelang, mais tu respectais la chose. Seulement, tout tournait bien trop autour de ce rare talent pour ton propre bien, pour que ce soit amusant, pas pour toi qui ne le possédait pas. Or, si tu as compris très jeune que la famille était sacrée et qu’on devait veiller sur les siens, tu n’as jamais apprécié être relégué au second rôle. Et à Poudlard, tout était différent, pas de comparaison, pas de louange pour le fourchelang, pas au sein des gryffondor. Surtout parce que Charles était serpentard, tant pis pour lui, tant mieux pour toi. Hardi, brave, téméraire même, tu t’es vite fait une place de petit roi au sein des rouge et or. Pour les mener, pour les tester, encourageant les plus jeunes à t’aduler et les plus vieux à repousser leurs limites. En fait, l’école était tout au plus un terrain de jeu, un long test de plusieurs années, pour te prouver qu’au final, tu étais aussi spécial que tu l’avais toujours sût : on reconnait la royauté, même au sein d’une bande de paysan hein ! Et à travers les provocations, les duels, l’apprentissage et les corrections, il y eut le quidditch. Un passe-temps, un essai et un succès. Pour battre Charles, pour gagner le respect et l’envie des autres. Pour briller plus fort encore. Parce qu’il semblerait que c’était encore possible. Mais c’est souvent en voulant piéger les autres, qu’on se piège soi-même et tu t’es retrouvé coincé dans ton rôle de joueur étoile. Un gardien de but trop fort, trop bon, impossible à arrêter dans l’élan de sa gloire future. Alors tu as tout lâché, dès que Poudlard a été terminé, tu es partit suivre ton rêve emprunté : celui d’être joueur professionnel. C’était probablement un simple délire à la base, un essai, une envie de voir si tu pouvais encore être meilleur, que les meilleurs quoi. Seulement, tu t’es encore fait avoir. Tu étais à la hauteur, assis sur ton balais, des mètres au-dessus du sol, à veiller sur tes anneaux. Ta vie à commencer à ce moment, sur le terrain de pratique, pendant qu’on te faisait une place au sein des Karasjok Kites, ta nouvelle famille et aussi l’endroit où tu tomberais pour la première fois de ta vie. Pas de ton balai, par Merlin aucun risque hein, mais bien en amour, en pâmoison devant une séduisante russe, une Moltchaline. Oksana. Encore aujourd’hui son prénom roule avec douceur sur ta langue. Our paths are crumbling as we walk along them Tu as eu de la chance, beaucoup même. Non seulement on scandait ton nom dans les tribunes, mais à tout juste 21 ans, tu avais la chance de faire la une des gazettes. Pas seulement en Russie, on chantait aussi tes louanges au Royaume-Uni, jusque dans ta famille. Plus qu’une esquisse ton rêve devenait une œuvre d’art et la compagnie de ta femme, de six ans ton ainé, ainsi que de tes deux héritiers, avaient tout pour en égayer la pièce. De résistance même. On avait tout à t’envier; ton talent, ta famille, ta richesse et ta position. Tout. Mais il y a de ses choses qui ne durent pas et la passion entre deux individus est de celles-là. L’amour est louable, enviable même, mais c’est la passion et la proximité qui tient chaud. Surtout en Russie. Or, tu avais beau t’être profondément lié à la famille Moltchaline, considérer leur pays comme le tien, au bout de sept ans tu n’en pouvais plus de ta vie d’époux russe engourdis par le froid. Fidèle à tes racines et n’écoutant que le sang royal, capricieux, courant dans tes veines, tu as tout simplement quitté le lit conjugal. Tu n’aurais jamais trompée Oksana, non, tu l’aimais beaucoup trop, même lors de votre divorce, mais il te fallait un corps chaud pour s’allonger là contre toi. Évidemment, tu n’avais absolument pas imaginé que tu trouverais un peu de consolation dans les bras d’une cousine Selwyn, la faute à une soirée trop alcoolisé chez toi, dans le fabuleux château familial, à pleurer ton union perdu et tes enfants arrachés à leur mère. Une faute qui te poursuivrais jusqu’en Russie, lors de ton retour, tes fils dans ton sillage et un troisième en préparation, bien malgré toi. La faute au sang chaud et à une nuit de regret, tu ne pouvais assurément pas ignorer la lettre inquiète de ta cousine et déjà tu retournais à ses côtés, cédant tes fils à leur mère, le temps de quelques mois. Le temps de « régler » le souci, sauf que le souci était déjà trop avancé et puis, comment aurais-tu pu tuer la vie ? Non, la vie allait plutôt chercher à tuer, pour toi, pour te faire regretter plus fort ton écart de conduite, ton choix. Ta cousine n’aurait jamais dû tomber enceinte et toi, tu n’aurais jamais dû aimer ce petit être. Ce petit meurtrier en devenir. Assassin.
Dès que ton premier bâtard vit le jour, ce fut comme si on t’avait lancé une malédiction, car jamais plus tes mariages ne seraient sincèrement heureux ou réussis. Le petit garçon vint au monde en tuant ta pauvre cousine et en te brisant le cœur, faisant de vous des coupables. Sauf que tu refusais ce rôle et si tu ne trouvais pas la force de le détester foncièrement, tu fis tout pour y arriver, en commençant par retourner en Russie avec ce petit paquet. Là, c’est plutôt à ton neveu Sergueï, qui venait tout juste de naître, que tu offris ce trop-plein d’attention toute paternelle, à la fois chaleureux et ferme avec lui, comme tu l’étais toujours avec tes fils. Quant à ton bâtard, il hérita tout simplement du nom Pembroke, le tout premier d’une longue série à venir, par respect pour Oksana et pour simplifier les affaires de famille. Il n’y aurait plus jamais d’autre Selwyn, pas de ton sang, pas de ton union à la charmante russe. Il fut alors temps de trouver une femme, une nouvelle épouse, afin de subir la malédiction terrible de l’enfant, de ce premier Pembroke, enfant maudit te rappelant ta faiblesse et ta bêtise toute humaine, complice d’un crime qui ne cesserait jamais de peser sur tes épaules. Ines, ta nouvelle et adorable femme, plus jeune que toi de quelques années seulement, fut la toute première à en subir les conséquences : soit une tonne d’enfant mort-né, quand il ne s’agissait pas de fausses couches répétitives. Tu n’eus pas d’autres bâtards à dévisager avant encore deux années et encore, le second Pembroke né n’eut pas même la chance d’être de bonne constitution. Enfant à la santé fragile, sa vie ne tint longtemps qu’à un fil, faisant de vous tous des funambules. Tes fils penchés sur le berceau, curieux, alors que tu isolais ton terrible petit monstre. Pour oublier. Pour nier. Pour être un lâche, au moins une fois dans ta vie. À cette époque, tu comptais sur Ines pour veiller sur votre enfant, mais en réalité, plus le temps passait et plus elle le rendait faible, à coup de caprice, d’étreinte trop longue, trop sirupeuse. Elle vint à te pousser à bout et encore une fois, tu fus forcé de te débarrasser d’une épouse. Bien entendu, tu étais innocent dans cette histoire, un homme de ton rang ne pouvait pas se permettre de laisser la faiblesse entrer chez lui, encore moins de se faufiler dans sa descendance, Selwyn ou Pembroke. Non, il était temps d’avancer, de recommencer. De t’occuper de tes fils et d’en faire de parfaits petits soldats, même le petit monstre, le petit assassin. Mais pas longtemps. Jamais longtemps, comme tes mariages, comme le bonheur, comme tes femmes. Tip your emptiness into the dark and light your open heart aflame Bien que tu te sois toujours considéré comme meilleur que la plupart des gens, grâce à ton sang évidemment, élever quatre enfants et être joueur de quidditch fut bien malgré toi au-dessus de tes capacités. Il fut donc temps de ranger ton maillot, une vilaine blessure t’aidant à prendre ta décision. Il était hors de question que tu retournes sur le terrain si tu n’étais plus l’oiseau fabuleux que tu avais jadis été, absolument pas même. Est-ce que l’offre des Heidelberg Harriers fut aussi alléchante qu’elle le sembla pour les autres ? Non. Mais l’Allemagne vous offrait autre chose, à tes fils et toi, une séparation plus nette avec la douceur de leur mère et de nouveaux horizons, qui finalement ne surent pas te charmer, ni eux. Un an tout juste et déjà tu pliais bagage pour plutôt entrainer ta marmaille en France, où les Quiberon Quafflepunchers te firent une place d’honneur, afin d’entrainer leur équipe. Encore une fois, tu entrainais tout ton petit monde avec toi, sur le terrain, quand tes fils n’étaient pas à Poudlard, tes deux ainés l’ayant déjà intégré depuis quelques années. Un choix bien à toi, parce que c’est à Poudlard que tu avais été et qu’ils iraient, autant Selwyn que Pembroke. Tous sauf le petit monstre, lui, à ton départ pour la France, fut plutôt envoyé au château familial, où il fut enfermé dans une tour, aussi terrible puisse être ta décision. C’est donc avec ton dernier fils, d’une santé à peine plus stable, que tu te mis à hanter le terrain de quidditch français, un moment avec ton garçonnet sur les genoux, l’autre à faire des démonstrations devant ses yeux ébahis. Pour lui aussi, tu serais un héros, un meneur. Plus grand que nature. Plus merveilleux que tout le reste. Ce fut d’autant plus vrai quand tu su mettre la main sur une vélane, terrible beauté, terrible monstre aussi. Elle te rappelait presque ton fils maudit, celui emmuré, te rachetant presque de tes fautes quand tu vins t’allonger auprès d’elle, t’enfonçant plus loin encore dans tes fautes quand tu su lui déroder ses vêtements. Il ne faut pas croire, à 35 ans tu avais encore l’énergie d’un jeune premier, la même malice. Bien décidé à la posséder, à en faire un accessoire, elle devint ta prisonnière, au même titre que ce pauvre enfant, dans sa tour. Le dragon dans la tour et la princesse dans ton lit, l’histoire se mettait en place, puis vint une fille. Douce enfant presque aussi belle que sa mère, moitié humaine, moitié déesse, une arme en devenir, mais surtout un cœur sur lequel veiller. Un esprit à modeler. Aucun de tes enfants ne serait jamais victime de ce qu’ils étaient ou du monde dans lequel ils évoluaient, y compris le jeune dragon.
Ce ne fut pourtant que deux ans plus tard, alors que ta vélane t’échappait, que tu te décidais à retrouver le jeune monstre, tes deux enfants sous les bras, les deux autres vous rejoignant au château de Pombroke, comme à tous les étés. Impossible de détester la chaire de ta chaire, le sang de ton sang, trop Selwyn pour son propre bien, miroir de vos fautes passés. Combien de nuit tu as passé là, auprès de lui, à lui lire des histoires, à lui caresser les cheveux, comme si tu pouvais le libérer, comme si tu saurais un jour accepté ce qu’il était ? Ce qu’il représentait. Trop probablement. Et si le travail t’appelait, toi le fils populaire, à défaut d’être l’ainé, c’est toujours au château que tu revenais une fois une recrue attrapée dans tes filets. Pour couver ta maudite descendance, pour regarder ton fils ainé, cet héritier qui ne savait pas s’il devait avoir pitié ou aimer son frère, te remplacer à ses côtés tout l’été durant. Le consolant. Lui parlant. Bientôt un précepteur vint prendre votre place, veillant à ce que l’enfant soit un minimum stimulé, à défaut d’être envoyé à Poudlard, une idée bien trop odieuse à tes yeux. On n’envoie pas un assassin au sein d’un groupe d’enfant, même si on aime ce meurtrier. Sauf que cette décision n’allait assurément pas t’aider à mieux dormir, au contraire. Enfermer les enfants, dragon ou monstre aux regards tendres, ça n’était pas dans tes cordes. Pas l’une de tes forces. Alors tu t’es enlisé dans une nouvelle relation, sans trop faire attention, pour combler le vide. Pour avoir une raison de ne pas rester plus de quelques heures en compagnie de ce fils mal-aimé et oublié de tous. Une autre femme à aimer, le temps de quelques nuits, puis à couvrir de ton nom, pour protéger sa réputation, parce qu’elle allait te donner deux filles, présent béni des dieux. Mais l’amour ne suffit jamais, ça tu l’avais compris avec les années et bientôt on devait t’apprendre que ton fils-dragon était atteint d’une maladie mortelle, rare. Le summum même de la malédiction, la lèpre étoilé, un nom effrayant, une condamnation. Est-ce la crainte d’être atteint du même mal que lui, peut-être celle que tes autres enfants le soit, ou bien est-ce simplement la peur de l’inconnu, de la mort et de la maladie qui t’as poussé à mettre le feu à sa tour ? Tu aimes te convaincre qu’il ne s’agissait que d’un acte noble, d’une délivrance pour un pauvre enfant destiné à mourir de toute manière. Mais ce crime te pèse encore plus fort que la mort de celle qui a jadis été ta mère. We will sup on the corpses of victors À tout juste 42 ans, tu étais considéré comme un vieux fou par certain. Il n’existait peut-être pas de témoin pour donner raison aux rumeurs quant à ta culpabilité pour l’incendie de la tour et la mort de ton fils, sur qui d’autres rumeurs courraient aussi vite. Pourtant, ce n’est pas tant ta réputation qui t’as séparé de ta quatrième épouse, mais bien les souvenirs que son visage te ramenait. Brillant de joie quand elle avait vu le feu grimper le long de la tour, jubilation ultime à l’idée que ce monstre ne soit plus. Tu comprenais son dégoût, tu avais compris sa peur, mais tu ne cautionnerais jamais sa cruauté, pas à l’égard d’un de tes enfants. Tout comme ton fils ainé ne te le pardonnerait jamais entièrement, bien trop entiché du petit malheureux. Pourtant, seuls les plus forts peuvent survivre et ça, lui aussi le savait. Au bout de trois ans, ta femme eut subit suffisamment de correction, à coup de canne et d’endoloris, pour mériter sa libération. De toi. De vous. Parce que les enfants restaient avec toi, comme toujours. C’était soit le divorce, soit sa mort, tu eu au moins la prévenance de l’en aviser. À nouveau seul, tu te remis à trainer tes enfants partout avec toi, le temps d’une année, tes trois filles avec toi et tes héritiers à tes côtés. Parce qu’ils avaient l’embarras du choix quant à leurs futurs, parce que tu leur ouvrirais toutes les portes qui les intéresseraient. En pièce sonnante ou à coup de pied. Tu te mis aussi en quête de promises pour eux, mais aussi pour l’une de tes nièces, dont Charles, ton frère, te parlais souvent par lettre : Lucrezia. Évidemment, ta sœur à moitié fêlée, ne pris jamais la peine de répondre à tes missives, à tes propositions. Sa fille était encore jeune, mais ce genre d’alliance se préparait bien souvent au berceau, tout comme ton ainé était déjà promis à une beauté russe. L’Australie où tu avais rencontré Charlotte, où tu avais conçu les jumelles, ne fut plus assez grandiose pour toi, ni pour tes héritiers, la frustration accumulé par les conflits et les missives sans réponses d’Anna ayant raison de toi.
C’est la Norvège qui se mit à chanter ton nom, puis Aderyn qui vint à toi, femme de feu, pourtant bien trop jeune et trop belle. À peine plus vieille que ton fils ainé et pourtant, elle devint tienne, délicieuse créature aimant se rouler dans tes draps et courir nue dans la maison, comme si tu n’avais pas l’âge d’être son père. Comme si tu n’avais pas déjà trop d’enfant sur qui veiller, des enfants qu’elle aimait pourtant. Pas comme une mère, sauf peut-être avec les jumelles, mais au moins comme une sœur ainée. Enfin, tu soupçonnes encore aujourd’hui qu’elle visitait parfois les lits de tes fils, mais à quoi s’en inquiéter ? Elle ne sut pas concevoir d’enfant avant toute une année, moment dont tu fis bon usage pour l’explorer en profondeur, te perdant en elle, encore et encore. Jusqu’à plus soif. Si tu n’avais pas autant aimé Oksana, par le passé, tu aurais pu être fou d’Aderyn. Puis vint au monde ton dernier bâtard, le dernier Pembroke actuel, un petit garçon aux traits aussi enjôleurs que sa mère. Un compagnon de jeu pour les jumelles, un autre petit soldat à adorer et à élever dans l’idée d’être supérieur aux autres, qu’importe que son nom ne soit pas aussi noble que le tien. Voyageant encore à travers le monde, c’est encore ta marmaille, mais aussi les bras tendres d’Aderyn qui te ramenèrent encore et encore en Norvège. Seulement toutes les meilleures choses ont une fin et c’est finalement son acharnement à avoir un autre enfant, à te convaincre de l’aimer plus fort que ta première épouse, à chercher à faire mieux, qui vint à bout d’elle. Ce fut un choc pour toi, on ne devrait pas pouvoir mourir a 31 ans, pas quand on était aussi belle et douce qu’elle. Si tu avais porté le deuil de ta cousine un moment, Aderyn ne fut pas en reste et au bout d’un an, quand Charles te demanda de le rejoindre dans les rangs du Lord, tu abandonnas ton chagrin pour t’armer de bravoure et de cruauté. Si tu avais refusé la marque il y a 18 ans, maintenant tu es prêt à l’accepter, tout comme tes fils. Ta descendance te suivras jusque dans la tombe s’il le faut, de toute manière, toutes ses années à faire leur éducation, à coup de baiser et de canne, à coup de reproche et d’acclamation, à les laisser se trouver, chacun, une façon de se défendre, n’auront pas été en vain. C’est donc armé des héritiers Selwyn et d’une partie des Pembroke que tu rejoindras Charles. Évidemment, tu es dans le camp gagnant, il ne pouvait en être autrement et toute ta descendance est en vie. Ce que tu ne considères absolument pas un miracle, mais comme un fait accomplis. Les Selwyn et leurs enfants sont des conquérants, rien de moins. you can’t tell if the bricks are stained with crimson paint or blood Suite à la victoire de Voldemort, tu fais preuve de dévouement, ce qui te garde à Londres toute une année. Ce qui te fait hésiter à y rester, à y reprendre ta vie. Auprès de Charles, mais aussi à chercher la compagnie d’Anne et de sa fille, ce que ta sœur te refuse. Toute tentative de ta part est avorté, mais ton frère t’assures qu’il fera son possible pour attirer la petite jusqu’à lui, puisqu’elle est fourchelang comme lui. Tu n’aimes absolument pas l’idée de laisser une enfant entre les mains d’une femme telle qu’Anne, femme stupide, mais vous savez tous pertinemment que si tu te mêles de cette histoire, Lucrezia ne sera pas seulement enlevée à sa mère, mais n’en aura plus du tout. Avant de tuer Anne et parce que ton fils ainé vient tout juste de se marier à Londres, tu retournes en Russie en sa compagnie et escorté du reste des tiens, où les festivités de l’union de ton fils ainé continuent deux semaines encore. C’est là que tu rencontres ta dernière épouse en date, une amie de la famille de la mariée. Le charme russe te fait toujours le même effet et même si Slavina à la moitié de ton âge, tu n’hésites pas plus de quelques mois, avant de lui faire la grande demande. C’est un autre scandale à ton actif, mais tu ne t’en inquiète pas le moins pas du monde, pas avec une femme aussi jolie. Après tout, n’es-tu pas le fameux mangemort ayant décimé les innocents depuis son balai, lors de la fameuse bataille de Poudlard ? Assurément, tu n’es pas qu’un vieux fou. Pas qu’un vieux pervers. Seulement, si ta femme-enfant est délicieusement belle, elle n’a que son corps pour te plaire. C’est auprès d’Oksana, ta première épouse que tu retrouves le plaisir de la conversation et des échanges. Elle qui t’encourage à abandonner ton travail de recruteur pour t’offrir l’équipe qui t’a un jour propulsé vers les sommets de la gloire et fait de ton nom une référence en Quidditch : les Karasjok Kite. De plus, avec les jumelles maintenant à Poudlard, il faut de quoi t’occuper, renouveler l’excitation, un nouveau projet en soit. Évidemment, ta complicité retrouvée avec Oksana n’est pas au goût de ta nouvelle épouse et tu subis ses caprices, ses sautes d’humeurs et ses menaces quotidiennes pendant près de deux ans. C’est à l’annonce de la mort de Charles que tu jettes l’éponge, à bout et sans héritier supplémentaire. Tu accumules ainsi un divorce de plus, mais Oksana efface tes regrets à coup de baiser. Une nuit de tendresse échangée avec elle et tu retournes chez toi, à Londres, pour préparer la cérémonie, pour t’engueuler une fois de plus avec ta sœur. Cette fois, lorsqu’il est question de quitter le château Pembroke encore une fois, pour n’y revenir que durant l’été, tu fais plutôt le choix d’aller t’installer, ainsi que tes enfants, tans le manoir de Charles. Afin de rester un peu plus près de lui, maintenant qu’il est disparu. C’est en plein milieu de son ancien bureau que l’envie d’écrire une lettre, d’envoyer une invitation, à ton neveu Sergueï te vient. Il y a ce besoin en toi, celui que l’absence de femme fait revivre à chaque fois, celui de rassembler les tiens sous le même toi et de veiller sur eux. Or, de tous tes neveux russes, Sergueï a toujours été ton préféré. Celui qui a remplacé Samaël, ton enfant-dragon, brûlé à même le feu de sa poitrine. Oui, tu veux Sergueï près de toi et quand une proposition de poste au sein du ministère t’es offertes, tu laisses de côté le pli dédaigneux qu’elle inspire à ta bouche, pour plutôt inséré ton neveu dans l’addition. Et puis, maintenant que les enfants sont grands, que ton dernier est à quelques années d’entrer à Poudlard à son tour, il est peut-être temps de te poser aussi. Sans parler que ta fameuse nièce, Lucrezia, est absente. Il est temps que tu te mêles de ce qui ne te regarde pas. Tonton Ekke va tout gérer, pas de souci.
Dernière édition par Ekkehardt M. Selwyn le Mer 8 Juil 2015 - 3:51, édité 8 fois |
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Dernière édition par Beatrix P. Carrow le Jeu 2 Juil 2015 - 1:31, édité 1 fois |
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