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sujet; Run boy run! They’re dying to stop you ~ Été 98 [Draco]

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Run boy run! They’re dying to stop you ~ Été 98 [Draco] Empty
Spencer se réveilla en sursaut. Il avait encore fait un cauchemar. Enfin, plutôt ce cauchemar. Depuis trois jours, il ne dormait plus sur ses deux oreilles. Les conditions avec lesquelles il vivait n'avaient rien à voir dans cette histoire. Quand on est insurgé, il ne faut pas s'attendre à dormir dans un lit confortable et manger copieusement trois fois par jour. Aujourd'hui, Spencer n'avait pas crié. Cela faisait deux jours qu'au beau milieu de la nuit, il réveillait ses petits camarades. Cela lui avait d'ailleurs valu quelques regards noirs et plusieurs tirages de tronche au petit dej'. Mais cette nuit, personne ne l'avait entendu. Pour cause, il n'avait pas fait de bruit. Le jeune homme quitta son sac de couchage, se leva et parcouru le chemin qui le séparait des ''toilettes''.  Là, il se rinça la figure avec de l'eau froide. Même si le noir de la nuit ne le laissait pas voir, il était pâle. Deux nuits qu'il se remémorait la fois où il avait failli se faire capturer par un groupe de raffleurs. Pourtant, cela datait d'il y a bien longtemps ; quasiment trois ans. Pourquoi en rêver autant de temps après ? Peut-être à cause de toutes ces rumeurs, toutes ces histoires qui concernait un des principaux intéressés ; Draco Malfoy. Ce qui s'était passé cette nuit dans la forêt, ce qu'il avait fait ne correspondait pas aux histoires qu'on entendait sur lui. Il avait changé. Peut-être était-ce pour ça que Spencer rêvait autant de cette nuit. Il pensait que Draco n'était pas comme eux, comme tous ces gens contre qui il se battait ; il fallait croire que si, Spencer s'était sans doute trompé sur son compte. Il le pensait récupérable, mais non. Le jeune insurgé rejoignait le ''dortoir''. Il avait besoin de sommeil. Il se glissa de nouveau dans son sac de couchage, et espérait ne plus rêver de cette nuit. De cette fameuse nuit...

FLASHBACK, été 98.


Spencer avait du mal à respirer. Il était à bout de souffle. Il n'aurait jamais pensé que la mission qui paraissait si ''banale'' ,qu'on lui avait confié à lui et à deux autres de ses camarades, se transformerait en une fuite nocturne pour échapper à un groupe de raffleurs. Le petit groupe d'insurgés s'était séparé ; à vrai dire, ils n'avaient pas eu le choix. Ils s'étaient fait surprendre dans ce même bois, un heure plus tôt. Rien ne pouvait laisser envisager la présence de raffleurs en ces lieux, surtout en pleine nuit. Spencer et les siens avaient étés trop négligents ; se croyant en sécurité, ils n'avaient pas jugés bon de prendre en compte toutes les règles de sécurité, et maintenant, ils en payaient le prix. Cette heure passée à fuir paraissait interminable. Appuyé contre un arbre, Spencer essayait de reprendre son souffle, tout en écoutant les bruits autour de lui. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus couru ainsi, et cela lui causait du tort ; il aurait bien eu besoins de sa condition physique d'adolescents. ''CRAC''. Spencer se retourna brusquement. C'était le bruit d'une branche que l'on écrase. Et ce bruit venait de tout près. Mais dans ce noir, on ne distinguait rien. Et faire de la lumière avec sa baguette aurait été trop dangereux, il risquait de se faire repéré. Peut être s'agissait-il d'un animal sauvage, d'un faon inoffensif. Même croiser la route d'un loup enragé aurait été préférable. Spencer ne bougeait plus. Il écoutait. Des bruits de pas, une forte respiration. C'est tout ce qu'il entendait. Et cela ne le rassurait pas.Il priait pour ne pas se faire repérer, il n'osait même plus respirer. *Il n'y a personne ici, va t'en...* Il sentit une présence dans son dos : quelqu'un était derrière lui !

« Spencer ! Viens, il faut partir ! » Le jeune homme sursauta de terreur. Avec une grande rapidité, dont lui même ne se serait pas cru capable, il agrippa la baguette dans la poche de son jeans et la pointa sur la personne qui venait d'arriver. Enfin, il la reconnut ; c'était Heather. Ouf. La jeune femme semblait surprise de la réaction de son camarade. Elle ne devrait pas s'attendre à un autre accueil quand on connaît la situation actuelle. Soulagé, Spencer baissa sa baguette. Il agrippa le bras de la jeune blonde, et la força à le suivre. « Viens avec moi, il faut retrouver les autres. Tu sais où ils sont ? » Heather n'eut même pas le temps de lui répondre qu'une troisième voix l'interrompit. « Spencer, Heather ? ». C'était William, le chef de l'opération. « Venez par ici, j'ai besoins de vous, je suis blessé. » Décidément, rien ne s'arrangeait pour eux. Ils allaient devoir fuir avec un camarade blessé. Maintenant, les chances de fuite venaient de diminuer un peu plus. William était caché derrière un buisson, assis, jurant toutes les insultes de son répertoire. «  Chut, tu vas nous faire repérer. Fais voir ton pied ». William lâcha un ''OUILLE'' de douleur lorsque Heather lui manipula la cheville. «  Elle est peut-être cassée. » *Crotte de gobelin.*, pensa Spencer. Ils allaient avoir du mal à évacuer William d'ici. « On va avoir deux options ; soit on attend ici et on espère que les raffleurs passent à côté de nous sans nous voir, soit on essaye de se casser de ce trou pourri. A vous de voir ». « Partez, je vais les attirer ici pendant que vous fuyez, tant pis pour moi. » lança un William héroïque. Spencer n'était pas d'accord avec son plan. « On n'abandonne personne, compris ? Personne ! ».

« C'est bon, on les tient ! » Cette phrase traversa l’atmosphère et provoqua l'effet d'un coup de poignard en plein coeur chez Spencer. Ils étaient fichus. Non, cela ne pouvaient pas se passer comme ça, ils ne pouvaient pas finir capturés, tués... Mais comment ces fichus raffleurs avaient-ils fait pour les retrouver dans ces bois ? Ils étaient tellement grands qu'on auraient pu facilement se perdre... S'ils avaient fait plus attention, s'ils avaient suivi les règles, ils n'en seraient jamais arrivés là. Maintenant, ils allaient devoir se battre. Avec William et sa cheville, ils ne pouvaient pas espérer fuir, ils seraient beaucoup trop lents. La dernière solution qui s'offrait à eux, l'ultime recours, c'était le combat. Spencer s'appuya contre un arbre, ferma les yeux et se concentra sur l'ambiance de la forêt. Il écoutait pour entendre d'où venaient les ennemis. Heather avait fait pareil, William lui ne bougeait pas de son buisson. Les raffleurs étaient derrière eux. Spencer lança un regard à Heather ; il attendait un signal...
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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Draco Malfoy
Draco Malfoy
‹ inscription : 13/09/2013
‹ messages : 8775
‹ crédits : faust.
‹ dialogues : seagreen.
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‹ liens utiles : draco malfoy w/ lucky blue smith ; ginevra weasley w/ holland roden ; calixe davis w/ audreyana michelle ; uc w/ uc ; indiana alderton w/ nicola peltz ; heath ravka w/ im jaebum ; even li w/ jeon jungkook ; jelena kuodzevikiute w/ ariana grande.

‹ âge : 23 yo (05.06.80).
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14294
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
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Spoiler:

‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
http://www.smoking-ruins.com/t4710-draco-there-s-a-hole-in-my-so
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« Ferme-la Malfoy ou je me charge de te faire taire ! » Le blond n’entendit même pas Reaghan Phillips vociférer à voix basse, trop occupé à gesticuler pour essayer de chasser le Clabbert taquin qui lui avait sauté dessus. « Débarrasse-moi de cette horreur ! » Cet abominable croisement de singe et de grenouille portait sur le front une large pustule dont la vue seule faisait se tordre de dégoût les lèvres de Malfoy. Mais son partenaire du moment se contenta d’un ricanement dénué de compassion, qui trouva écho chez le troisième homme qui les accompagnait. « Belle prise… » Leurs mouvements se suspendirent lorsque la pustule vira sans crier gare à l’écarlate, clignotant avec affolement. « Qu’est-ce que c’est que ce truc ? » – éructa Phillips impatiemment, sa baguette déjà rivée en direction du Clabbert. Draco s’empressa de combler son ignorance d’un ton pompeux. « Encore un sang-mêlé inculte qui se prend pour plus malin qu’il ne l’est. C’est une sorte d’alerte, pas une menace. Il nous prévient qu’un ennemi est à proximité. »  Dubitatif, l’autre abaissa son arme mais ne se priva pas pour glisser – « Et tu te permets de faire un tel scandale alors que nos cibles sont proches ? »

Ce furent les derniers mots ouvertement échangés. Le troisième homme, un Rafleur expérimenté dont le visage était couturé de cicatrices et qui avait été nommé responsable de la mission, leur intima d’un geste de se mettre en position. Draco obéit en rechignant. Il détestait les rafles. Il détestait travailler avec Phillips. Il détestait la nature, les insectes, la forêt grouillant de créatures immondes – qui semblaient toujours inexplicablement attirées par lui pour une raison qui lui échappait. « For Merlin’s sake », râla-t-il en dispersant, d’un sort, des Chrysopes amassés sur l’arbre derrière lequel il s’était réfugié. Il croisa de nouveau le regard furieux de Reaghan en levant les yeux. Concentre-toi ! – pouvait-il presque l’entendre hurler silencieusement. L’anticipation lui donnait l’impression de se liquéfier de l’intérieur. Avait-il déjà mentionné sa haine des rafles ? Il n’avait jamais aimé être en première ligne, courir vers le danger, encore moins quand la seule raison pour cela était un témoignage douteux selon lequel l’un des sorciers recherchés avait peut-être (ou peut-être pas) été repéré dans les para–

Ses pensées s’interrompirent là : droit devant lui se trouvait la cible, parfaitement placée au centre du semblant de cercle qu’avaient formé le Mangemort et les deux Rafleurs. La suite s'enchaîna à toute vitesse. Les premiers sorts fusèrent en direction de l’homme, qui détala aussitôt tout en répliquant, mais pas seul : il y avait deux autres insurgés avec lui. Alors qu’il s’était à moitié détourné pour courir tout en répliquant par-dessus son épaule, l'homme trébucha tout à coup mais ne tomba pas, frappé par l’un des maléfices de Phillips. Le sang jaillit de la blessure qui venait de lui déchirer la cuisse jusqu’à la cheville sans qu'il ne daigne s’arrêter pourtant, sans doute motivé par la soif de liberté. Ses comparses et lui disparurent dans la végétation abondante, pourchassés tels des animaux par leurs traqueurs.
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Le Clabbert était définitivement insupportable. Draco avait toutefois cessé de râler et d’essayer de s’en débarrasser – à la place, il avait mis sa présence à profit pour s’assurer de ne pas être à proximité d’un danger. Il ne cherchait même pas. Non, il errait dans la forêt en jetant autour de lui des regards à moitié affolés, craignant de voir la mort bondir des fourrés sous une forme quelconque, espérant simultanément que les Rafleurs trouvent eux-mêmes les cibles et s’en chargent sans lui. Mais la chance n’était pas spécialement de son côté – aussi ne fut-il même pas surpris de voir clignoter la pustule alors qu’il se glissait silencieusement dans l’ombre des plantes hautes. Les trois Insurgés s’étaient regroupés à quelques pas de lui. Il évalua rapidement la situation : le premier homme était  au sol, finalement terrassé par sa blessure. Les deux autres, visiblement trop stupides pour fuir sans lui, cherchaient un moyen de le tirer d’affaire. Spencer Lysander, lui souffla tout à coup son subconscient alors qu’il distinguait finalement les traits familiers de l’un des plus jeunes. Pourquoi ? Aux dernières nouvelles les Lysander n’avait jamais spécialement fait de vagues et s’étaient pliés aux exigences du Magister. Mais non, bien sûr, il avait fallu que celui-ci décide de prendre le parti des rebelles. L'agacement fit se contracter les phalanges de Draco sur le bois de son arme et, sur un coup de tête, il se mit en mouvement. Il éleva le catalyseur de ses pouvoirs pour laisser échapper la boule la lumière verte qui leur servait de signal. Ses coéquipiers furent sur place en un instant et ils se replacèrent stratégiquement pour ne laisser aucune ouverture aux fuyards. « C'est bon, on les tient ! » Ces quelques mots relancèrent les hostilités ; Rafleurs et Mangemort tombèrent sur les rebelles, prêts à en découdre.

La valse était morbide, rythmée par les incantations, illuminée par les éclairs colorés qui s’entrecroisaient, tantôt frappant, tantôt manquant leur cible. Elle se prolongea de longues et éprouvantes minutes, rompant le calme apparent de Daeva et faisant s’élever les cris insatisfaits et inquiétants de quelques-uns de ses habitants. Attaque, bouclier, riposte, écart – Malfoy les enchaînait sans avoir le temps de souffler, grisé par l’intensité du moment. Le tremblement de sa baguette avait diminué, la peur laissant la priorité aux réflexes acquis par l’entraînement. Un éclat rouge lui frôla l’oreille et il eut l’étrange impression d’être partiellement figé. Le côté droit rendu gourd par le Sortilège de Stupéfixion, il ne s’interrompit pourtant pas, soulagé que sa main gauche – avec laquelle il maniait sa baguette – soit encore parfaitement libre de ses mouvements. Les insurgés encerclés tournèrent sur eux-mêmes et la jeune femme contre laquelle s’était dressé Draco se retrouva aux prises avec un autre, tandis que lui-même faisait désormais face à Lysander.

« Qu’est-ce que tu fiches ici ? » – cracha-t-il, furieux, incapable de contenir son incompréhension et sa frustration. Mais leur semblant d’entente datant de Poudlard ne l’empêcherait pas de faire ce qu’il avait à faire. « Diffindo ! » Le maléfice fit mouche et découpa à plusieurs endroits la peau qu’il atteignit, tel une lame animée.  
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