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sujet; Tell me : do I still a partyman or am I just older than I've ever been ? [Bonarus]

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Il n'avait pas pu aller jusqu'au bout. Il n'avait pas pu le tuer.

Pour une fois, Lazarus ne regrettait pas. A son retour d'Irlande, début aout, il avait prévu de revenir un soir, par surprise (comme un voleur), chez lui, et ça en aurait été fini d'Ulysse Carrow, et Susanna aurait été vengée, et lui même également. On ne trahissait pas la famille Carrow, on ne le trahissait pas, lui non plus. Il était revenu de tout, il pensait que rien ne pourrait l'atteindre, mais la révolte de ses propres enfants, c'était autre chose. Voilà pourquoi Ulysse méritait son châtiment. Mais lorsqu'il l'avait trouvé, il était dans un tel état, sous l'emprise de quelque chose, quelque chose de terrible, d'indéfini, Lazarus lui même en avait eu peur. Pourtant, il s'y connaissait en magie noire, il s'y connaissait même plutôt bien. Il ne savait pas quoi faire : Ulysse semblait prêt à se détruire lui même comme à le détruire. Alors ça avait été direction Sainte-Mangouste et les médicomages et guérisseurs conclurent rapidement à l'influence d'un artefact de magie noire – une montre qui avait l'air inoffensive en apparence – qu'ils firent détruire. Ils furent également formel sur les causes diverses de son comportement. A savoir qu'il n'était pas lui même, et que toutes ses émotions étaient exarcerbées, augmentées, qu'elles lui bouffaient le crâne et le cerveau. Il aurait pu y passer, car il avait essayé de lutter, et c'était ça le pire, c'est qu'il s'était battu...et que lui, son propre père, n'avait rien vu, rien soupçonné.

Il était responsable de la trahison de sa fille et il était un aveugle concernant son fils. Il avait tout perdu et il ne savait pas s'il était capable de reconstruire, si tant est que Ulysse survive. Il avait subi un grave choc, et il était épuisé, et il avait sombré dans le coma. Lorsqu'il en était sorti, début septembre, il avait avoué à son père et à sa mère – par pitié pour elle, Lazarus avait laissé Delilah venir, tout en maintenant fermement son intention de divorcer, sa parole était une vraie parole et il ne changerait pas d'avis. - ce qu'il avait fait. Et le gosse, son gosse, le dernier fils qui lui restait, était là, devant lui, anéanti, et Lazarus avait prononcé trois mots, trois mots qui jamais n'étaient sortis de sa bouche « Je te pardonne. »

Pas Delilah. Et elle et Susanna devenaient de vrais problèmes, qu'il ne voulait pas – plus – gérer. « Vivement le divorce. » Il était tout seul chez lui et ne s'adressait à personne en particulier. On était début septembre. Ulysse se remettait doucement. Il n'avait pas revu Sue et Bea depuis un bail. Lui même finissait de se remettre de sa maladie. Il était de retour en Angleterre depuis début aout et à nouveau on le voyait au Ministère, et à nouveau il faisait des déclarations fracassantes – le gouvernement a-t-il trouvé une solution au deficit monstre de l’État ? Nous trouverons bientôt une solution, croyez moi, cela ne durera pas. - mais on murmurait sur son passage que c'était un miraculé et qu'il revenait de loin. On disait qu'il était maudit.

Oui, il était revenu de tout et même de la mort, mais voilà, il était seul ce soir, il s'ennuyait. Ce manoir était vide, sans les enfants, sans Delilah, sans personne d'autre que lui, sa fichue solitude et son alcoolisme rampant. Il vendrait tout une fois le divorce terminé et il irait s'installer dans leur nouvelle résidence, pas parce qu'elle était plus sure mais parce qu'il avait besoin de bruit, de gens.

Peut-être qu'il sortirait, ce soir, pour oublier encore qu'il était seul, et peut-être qu'il s'amuserait. La partie n'était pas finie. Pas encore. Oh, il savait bien comment cette soirée se finirait. Il sortirait avec une fille, peut-être deux, et puis il rentrerait, ivre mort, et il n'aurait plus qu'à recommencer, encore et encore, jusqu'à qu'il en crève ou qu'il en tue quelqu'un. Mais d'un autre côté, avec ce qui lui restait de romantisme, brisé et cynique, il aurait bien aimé encore croire qu'il pourrait rencontrer une fille à qui il dirait ce qu'il avait toujours voulu dire, les choses pour lesquelles il n'avait pas de mots, une qui l'aimerait vraiment. « Salut, pourquoi tu pleures ? » « Parce que je t'aime, salaud... »

Ce ne serait pas ce soir. Lazarus lança d'une voix sèche à l'elfe de maison qui venait d'entrer. « Elfe. Manteau. Je sors ce soir. » L'elfe s'inclina : « Maitre, mademoiselle Rowle est là. Pour vous, Maitre. » Beau menteur. Personne ne venait vraiment pour lui. Mais la petite Bonnie Rowle, il l'aimait bien. Elle était jolie, et elle lui plaisait. Lazarus adorait la faire rougir, il adorait ce jeu où il essayait de la faire céder et où elle se dérobait sans vraiment se dérober, toujours sur le point de céder, sans jamais le faire réellement... « Aaah, c'est justement ce qui me manquait. » Il ouvrit la porte du salon qui donnait sur l'entrée pour effectivement tomber sur Bonnie Rowle. « Ma secrétaire préférée ! » Elle était bien plus jeune que lui, mais qu'est-ce que ça pouvait faire ? Il ne s'agissait ici que de plaisir. Il lui fit galamment le baise-main. « J'allais sortir, mais je n'espérais pas une compagnie aussi charmante. Il va falloir que je trouve un bar digne d'une princesse. » Il était réellement sans-gêne et toujours direct dans les compliments qu'il faisait. « Mais je ne t'ai même pas demandé ce que tu faisais là. Hm, laisse moi deviner, tu es venue me dire que tu acceptes de m'épouser. » Un jour il l'aurait, et ce sale blondinet de Malfoy l'aurait dans l'os. Autant il aimait bien Draco, autant le mangemort ne se gênerait pas pour écraser Lucius. Il sourit. « Mais je suis content de te voir. Je m'ennuyais sans toi. »

Et il souriait, et on rigolait, et on s'amusait, même si c'était un sourire forcé, un rire jaune, et un amusement de façade.
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Quand elle transplana devant la porte de l'immense bâtisse, elle se demanda si c'était vraiment une bonne idée. Et si sa femme était de retour ? Et s'il n'avait tout simplement pas envie de la voir ici ? Cela faisait quelque temps que Lazarus lui tournait autour et lui faisait même des propositions de mariage, sans qu'elle ne sût vraiment pourquoi. Elle avait appris qu'il était séparé de sa femme et s'était par ailleurs enquis de sa santé suite à sa longue absence, mais elle doutait que ce fussent les seules raisons. Quoi qu'il en fût, elle ne pouvait que profiter d'une telle situation. Lazarus était sous-secrétaire d'État, autrement dit numéro 2 du gouvernement. À moins d'épouser le Magister, elle pouvait difficilement trouver plus puissant. Bonnie avait toujours été ambitieuse et elle avait pensé qu'une place de secrétaire auprès du directeur du département de la Justice Magique, le plus important du Ministère, lui ouvrirait certaines portes. Hélas, il n'y avait guère d'évolution possible pour ce poste et Rabastan avait visiblement pris goût au fait d'avoir une assistante à sa botte qui range tous les jours son bureau. Jusqu'à présent, elle s'était toujours montrée soumise, parce qu'elle l'admirait énormément et espérait secrètement obtenir quelques faveurs de sa part. Mais aujourd'hui, elle commençait à s'interroger à ce sujet. De récents événements l'avaient poussée à remettre sa situation en question. Elle avait l'impression de n'être qu'un pantin destiné à faire plaisir aux hommes. En soi, elle n'avait rien contre, mais elle ne voulait pas être réduite à ça. Et quitte à devoir être soumise à un homme, elle eût aimé en tirer au moins quelques avantages, ce qui ne serait sans doute pas le cas avec Draco.

Deux possibilités s'offraient à elle à présent. Partir, rejoindre Aksel, l'homme qu'elle aimait, et vivre sa vie en toute liberté. Mais en admettant qu'elle réussisse à se débarrasser de sa marque, elle se retrouvait de toute façon traquée et en danger de mort dans cette hypothèse. La solution la plus raisonnable consistait tout simplement à accepter la proposition de Lazarus. Certes, elle aurait ce statut d'épouse soumise qu'elle voulait fuir, mais l'homme était un gentleman, et surtout, il avait du pouvoir. Et ça, c'était vraisemblablement une option des plus intéressantes. Elle pourrait ainsi peut-être obtenir un meilleur poste au ministère, pour commencer. Puis avoir de l'influence ne fût-ce qu'en tant qu'épouse d'un homme important. C'était évidemment la solution de facilité. Mais ce n'était peut-être pas la plus heureuse. Pour le moment, elle ne savait pas réellement ce qu'elle voulait. Il fallait qu'elle réfléchisse, qu'elle étudie les deux options. Et elle comptait étudier la seconde ce soir même.

Elle était sans doute folle de faire preuve de tant de culot pour se présenter ainsi devant la maison du sous-secrétaire d'État, mais après tout, il s'était toujours montré bienveillant avec elle, alors que risquait-elle sinon d’être gentiment renvoyée chez elle ? Elle espérait en tout cas que cela ne viendrait rien gâcher. Elle s’efforçait depuis tout ce temps d’être dans les petits papiers du mangemort, ce n’était pas pour tout annuler parce qu’elle avait été un peu trop familière. Elle n’était encore jamais venue ici et n’était pas vraiment rassurée. Elle prit donc une grande inspiration avant de finalement actionner le heurtoir. Un elfe de maison vint lui ouvrir, comme elle s’y était attendue. Il la fit entrer et attendre. Elle était un peu anxieuse, se demandant quel sort pourrait lui être réservé. Et si sa visite était mal interprétée ? C’était quand même étrange de venir le soir et elle ne voulait pas avoir l’air d’une Marie-couche-toi-là. Quand Lazarus vint la rejoindre dans l’entrée, il semblait heureusement ravi de la voir et cela la rassura, même si ça ne lui ôtait pas tous ses doutes. « Monsieur le sous-secrétaire d’État », répondit-elle en s’inclinant tandis qu’il lui baisait la main. Elle aimait utiliser ce terme pompeux car il lui rappelait qu’il avait du pouvoir et que cela entretenait un certain fantasme. Le fait qu’il la tutoie en retour accentuait par ailleurs cette impression de dominant à dominée.

Immédiatement, sans même lui demander la raison de sa venue, il lui proposa de sortir, et elle en fut surprise. On eût dit qu’il s’était déjà préparé pour, comme s’il avait deviné qu’elle viendrait. « Vous me flattez monsieur Carrow, mais j’accepte volontiers », répondit-elle avec un chaleureux sourire, l’un de ceux que personne ne voyait jamais sinon ses plus proches amis ou parents. Elle ne put s’empêcher de rire quand il évoqua à nouveau le mariage, mais éluda la question comme si de rien n’était. « En fait, je m’inquiétais un peu pour vous, vous ne semblez pas en meilleure forme depuis votre maladie. Je venais voir si tout allait bien. » Ce qui n’était pas tout à fait la vérité. Pourtant, il aurait sans doute été heureux de savoir qu’elle ne tournait à présent plus en dérision sa proposition et qu’elle commençait au contraire à l’envisager. Mais elle ne voulait pas non plus mettre la charrue avant les bœufs et lui donner de faux espoirs. « Mais vous avez l’air en bonne forme. », reprit-elle. « Je suis ravie de vous voir sourire et ravie également de venir tromper votre ennui. » Bonnie et sa beauté froide n’étaient pourtant pas d’une compagnie des plus amusantes, mais elle ne pouvait juger des goûts de chacun.

La perspective de passer une soirée dans un endroit chic en étant traitée comme une princesse l’enchantait. Ce genre de rendez-vous galant était déjà rare, mais quand par surcroît il s’agissait de sortir avec une personne au bras long, ce ne pouvait qu’être intéressant. Si seulement elle était venue plus tôt, elle aurait certainement eu droit à un dîner en prime. « Eh bien, où comptez-vous m’emmener, monsieur Carrow ? » s’enquit-elle en passant son bras sous celui du mangemort pour lui montrer qu’elle acceptait d’être sa cavalière d’un soir, mais également pour se préparer au transplanage avec lui, si transplanage il y avait.
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Pourquoi elle, et pas une autre ? Pourquoi, oui, ce serait toujours la question qu'ils se poseraient tous, pourquoi est-ce que lui, qui n'aimait que les blondes, les filles faciles, s'entichait d'une brune qui lui disait non ? Très simplement, et tout Lazarus Carrow était là, parce qu'il couchait avec les filles qui disait oui, mais qu'il aimait les filles qui disaient non. Enfin, il couchait avec elles aussi, souvent – pas toujours – mais ce genre de fille là, c'était le genre qu'il voulait bien épouser. Est-ce qu'il aimait Bonnie Rowle ? Non, pas encore, peut-être jamais, mais elle n'était pas une fille facile, elle ne manquait pas d'intelligence, elle était sang-pure, et elle avait un nom respectable – ou à peu près. Cela dit vu son passif familial, Lazarus n'en demandait pas énormément. Il se foutait du respect, mais il aimait l'intelligence. Il s'était coltiné pendant plus de vingt ans une femme qu'il considérait être une crétine, ce n'était pas aujourd'hui, s'il se remariait, et il fallait qu'il le fasse, non pour obtenir le respect de quiconque mais pour réaffirmer qui il était – c'est à dire un meilleur parti, même à quarante-sept ans, que tous les jeunots qui cherchaient une fiancée – et parce qu'il était libre, enfin, d'épouser qui il voulait. Lazarus voulait quelqu'un à sa hauteur, pas un simple objet de décoration – enfin, si elle était jolie, il n'allait pas cracher dessus, et heureusement, de ce coté là, Bonnie Rowle était effectivement très séduisante.

Et puis ainsi, il se débarrasserait une bonne fois pour toute de Malfoy, il montrerait qui était le patron, le chef, et ça l'amusait, qui plus est, de faire ça. La politique était un jeu auquel Lazarus excellait. Il était le roi des magouilles, celui qui gagnait toujours à la fin, un salaud magnifique. Un salaud qui s'ennuyait, également, et qui était toujours content de sortir avec une fille, de se montrer, de boire un verre, de sortir. Il n'avait jamais été beau, il n'avait pas toujours eu le pouvoir, mais Lazarus avait toujours su séduire. Sa meilleure arme restait son intelligence, une intelligence redoutable et calculatrice. Il pensait, et il savait comment les gens pensaient et comment les gens pensaient qu'il pensait lui. Lazarus était redoutable. On ne le résistait pas. Que ce soit en affaire, ou en amour. « Et moi je suis ravi que tu acceptes. Même si tu ne réponds pas à la seconde question. » On ne pouvait pas se débarrasser de lui facilement, on ne pouvait pas éluder les questions avec lui. Lorsque le mangemort voulait une réponse, il l'obtenait. Toujours.

Encore cette histoire de maladie. Son visage s'assombrit, un peu, pas longtemps, le temps de penser à Ulysse et Susanna. Car s'il parlait d'Ulysse, s'il lui avait pardonné, cela voulait dire que tot ou tard il parlerait de Sue et qu'il devrait prendre une décision à propos de celle-ci, et il ne pourrait pas lui pardonner, cette fois, personne ne comprendrait. Son visage s'assombrit également parce qu'il en avait assez de la pitié, des médicomages, de la maladie. Mais Carrow se ressaisit bien vite et sourit : « Je ne suis pas mort. Je ne meurs jamais, à vrai dire, je suis l'homme qui fait des miracles. » Comme son oncle, à croire que celui-ci lui avait passé le flambeau. « Mais tu t'es inquiétée. Dois-je conclure que je compte un peu pour toi ? » Il n'était jamais facile de savoir si Lazarus plaisantait ou non, s'il la raillait ou pas. Il était comme ça. Il sourit à nouveau. « Tu ne trompes pas mon ennui, je profite de ta compagnie. J'ai de la chance, de temps en temps. »

Où allaient-ils ? Cette question. « Au Centuries, bien sur. » Quoi de mieux pour impressionner les jeunes filles que ce club là, où ils transplanèrent dans la foulée. « Monsieur Carrow. » Un employé leur indiqua la direction. « Votre table est libre au Core. » Il ne se donna pas la peine de remercier le serveur, c'était normal. « Viens. » Bonnie était toujours accrochée à son bras, et les gens les regardaient, avec envie, crainte, et parfois respect. « Ils se demandent ce que tu fais avec moi, comment j'ai réussi à te séduire. Ils n'ont pas compris que c'est moi qui ai été séduit. » Un autre serveur leur tira deux chaises. « Servez ce à mademoiselle Rowle ce qui lui plaira. » Il n'en était pas encore au stade de faire servir une tournée à tout le bar juste pour étaler sa fortune, même si ça lui arrivait de temps en temps – il n'avait pas assez bu pour ça. «  Champagne pour moi. » Il lui adressa un clin d'oeil : « J'espère que tu ne trouves pas ça trop clinquant. » Ca, c'était clairement une plaisanterie : Lazarus considérait que par nature, l'argent était fait pour être dépensé. «  Dis moi, Bonnie. Qu'est-ce que tu voudrais vraiment ? Je l'offre si c'est en mon pouvoir. Et beaucoup de choses le sont. »

I'd give you the world if you take my hand. 
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Elle ne répondait jamais aux demandes en mariage de Lazarus, mais c'était surtout pour ne pas avoir à répondre non. Elle laissait volontairement planer le doute sur ce qu'elle voulait réellement, prétextant avoir besoin de temps pour réfléchir, ce qui par ailleurs était à présent la vérité. Au départ, elle prenait ça comme une distraction. Elle trouvait amusant qu'un homme aussi puissant s'intéresse à elle et le laissait toujours dans l'expectative histoire d'être dans ses petits souliers. Aujourd'hui, elle voyait les choses un peu différemment, ce qui ne l'empêchait pas d'éviter la conversation pour le faire mariner un peu. Elle fut en effet rassurée que sa santé soit au beau fixe. Elle avait trop besoin de lui pour le perdre maintenant. Il représentait une porte de sortie à tous les niveaux, et l'assurance d'avoir une vie des plus agréables. Encore fallait-il qu'elle soit capable de prendre une décision qui pourrait mettre fin à sa véritable histoire d'amour. Il s'agissait tout de même de partager la vie d'un homme jusqu'à sa mort, et d'être censément fidèle.

Elle se contenta d'un léger signe de tête et d'un sourire malicieux pour répondre à sa question. Bien sûr qu'il comptait pour elle, et il n'avait pas idée d'à quel point… Finalement, il lui annonça la destination qu'il avait choisie pour passer la soirée, et ils transplanèrent. Le Centuries était le bar chic en vogue chez les sorciers, et Bonnie fut d'autant plus ravie de se trouver là que Lazarus avait évidemment sa table attitrée dans le quartier VIP, le Core. Tandis qu'ils se dirigeaient vers la table en question, la jeune femme sentait tous les regards dirigés sur elle. Nul doute qu'elle pouvait difficilement passer inaperçue au bras du sous-secrétaire d'État. Elle en ressentit une certaine fierté, en particulier quand Lazarus apporta son commentaire sur la situation. Oui, c'était elle qui l'avait séduit, et contrairement à ce qu'il pouvait penser, il était certainement nombre de femmes qui auraient eu envie d'être à la place de Bonnie à ce moment-là. L'homme n'était certes pas des plus séduisants physiquement, mais il avait un charisme indéniable, et surtout, énormément de pouvoir. Il fallait à un moment arrêter d'être hypocrite et reconnaître que le pouvoir et l'argent séduisait la majorité des gens. « Je pense plutôt qu'ils se demandent comment moi, j'ai réussi à te séduire », rétorqua-t-elle d'un ton amusé.

Ils s'installèrent, et, invitée à choisir ce qu'elle voulait, elle commanda également du champagne. « Il faut fêter notre première sortie ensemble », expliqua-t-elle. Puis elle secoua la tête pour répondre à sa remarque. « Je pense que c'est à la hauteur de votre rang, monsieur Carrow », répondit-elle, son sourire mutin ne la quittant pas. Elle sentait que cette soirée allait être extrêmement intéressante, et cette impression se confirma rapidement quand son cavalier lui proposa de lui offrir tout ce qu'elle désirait. De la part de quelqu'un d'autre, elle l'aurait peut-être mal pris. Après tout, elle n'était pas une femme que l'on achète. Mais elle savait très bien qu'il ne la considérait pas ainsi. « Allons monsieur Carrow », protesta-t-elle gentiment, « n'espérez pas acheter ainsi ma main... » En réalité, elle pensait exactement l'inverse, et elle comptait bien répondre à cette proposition et profiter de cet avantage… mais pas tout de suite. Saisissant la coupe que le serveur venait de poser devant elle, elle la tendit en direction de son éventuel futur mari. « Avant toute chose, trinquons à cette soirée », proposa-t-elle, joignant le geste à la parole. « Être ici est déjà un très beau cadeau. »

Elle reposa son champagne et se rapprocha de Lazarus, posant ses mains sur la table, l'une d'elles venant jouer avec le verre. Elle planta ses prunelles céruléennes dans les yeux de son cavalier. « Monsieur Carrow… Ce serait évidemment pour moi un immense honneur de vous épouser. Cependant, je me suis déjà engagée auprès des Malfoy… Voyez-vous, Lucius et mon père ont déjà tout planifié, et je ne puis décemment me défiler. » C'était une façon de lui demander de la libérer de cette obligation. Mais c'était bien trop peu demander, car tout bien réfléchi, il était de toute façon obligé d'en passer par là s'il voulait l'épouser. « Par ailleurs... » poursuivit-elle alors, « outre notre différence d'âge, ce serait sans doute inapproprié qu'un homme de votre rang épouse une simple secrétaire. Oh, bien sûr, j'avais d'autres ambitions, mais monsieur Lestrange a besoin de moi et je ne saurai le laisser se débrouiller tout seul. De ce fait, je ne suis sans doute pas digne de vous. » Ou comment glisser subtilement que son poste ne lui convenait plus. Puisqu'il lui proposait de lui offrir ce qu'elle voulait, pourquoi lui refuser ?
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En réalité, les gens utilisaient autant Lazarus Carrow que Lazarus Carrow utilisait les gens. Il ne jugeait pas ça immoral. Il laissait faire. La réciprocité était la base de toute relation humaine. Il s'agissait, ni plus ni moins que d'offres et de demandes. Il ne donnait rien sans contrepartie, en revanche, et c'est là qu'était la véritable clé. Tout était possible, tout était envisageable, tout était, et c'était la le principal, négociable. Pas achetable. Négociable était le bon mot. Il n'était pas malhonnête : il avait toujours admis qu'il réfléchissait, qu'il calculait, qu'il influençait, simplement le mangemort ne disait pas comment et avec qui, ce qui constituait en réalité toute sa force. Carrow savait, Carrow devinait, Carrow espionnait. Tout le monde voulait quelque chose. Il suffisait de savoir quoi pour obtenir ce qu'on voulait en contrepartie. Il ne se voyait pas comme cynique, il était simplement réaliste et obstiné. Il donnait aux gens ce qu'il voulait. Il payait un prix raisonnable et obtenait un avantage raisonnable. Tout était une question de réciprocité et de proportionnalité.

Il n'agissait pas au hasard. Il joignait simplement l'utile à l'agréable. Le voir comme un flambeur n'était qu'une vérité partielle. Bien sur qu'il était là avec Bonnie Rowle parce qu'il était un joueur invétéré, un fêtard de première et bien sur qu'il dépensait sa fortune et sa célébrité juste pour prouver qu'il pouvait le faire. Peut-être qu'il se foutait de savoir comment s'en sortaient les autres, et qu'il voulait juste briller. Peut-être qu'il ne voulait simplement pas mourir, peut-être qu'il voulait juste vivre, respirer un peu, griller ses dernières cartouches, peut-être qu'il ne croyait plus en rien sinon en de vieilles valeurs et dans son panache, peut-être...Il ne voulait pas aller plus loin, il voulait   faire la fête, simplement.

Elle aurait ce qu'elle voulait, bien sur. Il retira ses lunettes, amusé. Ses yeux bleus embrassèrent le bar d'un regard. Ce regard là, perçant, brillait d'une ironie perpétuelle mais se révélait plus doux et plus clair que ce qu'on l'on aurait pu attendre de Lazarus Carrow. Ils se demandaient tous pourquoi ils étaient là, ce qu'il faisait avec cette fille, la petite secrétaire de Rabastan Lestrange, s'ils savaient qui c'était, ou sinon pour eux c'était une inconnue de plus, une de ses maîtresses, une de plus, et pas la dernière. Ils se plantaient. Non pas en ce qu'il y en aurait d'autres, il y en aurait forcément, fatalement, d'autres, mais elle n'était pas une fille de plus. Elle était ambitieuse et intelligente, et surtout, elle avait le choix. Aujourd'hui, Bonnie Rowle pouvait décider de sa vie, comme lui l'avait fait.

Il avait toujours décidé seul du chemin qu'il allait prendre, en pesant le pour et le contre de chaque voie, sauf peut-être lorsqu'il était devenu mangemort, mais ça, le sous-secrétaire d’État ne s'en rendait pas compte, il avait l'impression d'avoir choisi toute sa vie. C'était faux, mais les illusions le maintenaient en vie.

« Faux. Je n'achète pas. J'offre. J'explique. » Il but une gorgée de champagne et sourit. Il savait qu'il disait, beau parleur qu'il était, il jouait toujours avec les gens, même s'il les estimait, ce n'était pas méchant ou contre eux, c'était juste une nécessité, il fallait que les gens approuvent ce qu'il disait, il en avait besoin. Il fallait qu'il aie le monde entier derrière lui. Ce n'était pas un manque de confiance. C'était juste que Lazarus aimait cet exerce consistant à convaincre le monde entier qu'il avait raison. « Je pense que toi et moi on se ressemble. Je crois que tu peux aller loin, plus loin que simple épouse de Draco Malfoy. » Il sourit à nouveau. « Je dois me remarier, et toi, pour l'instant, tu manques simplement de possibilités. Ce n'est pas cynique, ce n'est pas horrible. C'est ce que tout le monde fait. Certains prennent ça comme un jeu. Et tu veux que je te dise le nom de ce jeu ? On appelle ça exploiter le filon. » Il fit un signe au serveur pour obtenir une autre bouteille de champagne. « Je ne suis pas un sale type. Je ne te manque pas de respect en disant ça, je suis simplement honnête. Mais qu'est-ce que tu obtiens si tu épouses Draco ? »

Il fallait simplement se poser les bonnes questions pour réussir dans la vie, et pour obtenir ce qu'on voulait. Il fallait calculer, réfléchir, tracer son propre chemin. Il alluma un cigare : « Je vais te dire, tu iras loin, Bonnie, si tu sais faire les bons choix – pas qu'avec moi, avec tout le monde. Moi je ne t'impose rien – pas de gosses, pas de contrainte, pas de style bonne mère-épouse machin gnangnan et compagnie. Je travaille avec toi, c'est tout à fait différent. Je ne te propose pas un mariage arrangé, je te propose une relation de confiance réciproque. »

Des objections ? Bien sur qu'elle luttait encore, et qu'elle se dérobait – ça c'était autre chose, c'était joindre l'utile à l'agréable, parce que s'il arrivait à se la faire, il n'allait pas cracher dessus non plus, et il ne cherchait même pas à lutter contre l'envie, il l'avait déjà dit clairement de toute façon. Lazarus balaya les obstacles d'un revers de la main : « Ton père veut la meilleure offre possible. Il dira non à Lucius et reviendra sur tous ses plans si on lui fait comprendre où est l'intérêt de tout le monde. Quand à Lucius lui-même, il s'en remettra. Ce n'est pas la première fois que ce genre de choses lui arrivent. » Il se pencha légèrement vers la jeune femme : « Je ne voudrais pas que tu doutes de mes capacités à convaincre les autres du bien-fondé de ce projet. »

La pierre d'achoppement, le travail. Ah, évidemment, il fallait s'en douter – surtout après ce que lui même avait dit, même pas par flatterie mais parce qu'il le pensait. Réellement. « Allons, allons. Tu es une Rowle. Une descendante des vingt-huit sacrés. Tu vaux mieux que toutes les filles de ce bar, quand bien même tu ne travaillerais même pas. » Lucrezia aussi, et tous les traitres de sa famille aussi, oui, parce que même ainsi, on pouvait hierachiser la trahison. « Rabastan est quelqu'un de compréhensif. » Pas vraiment, mais ils partageaient leurs problèmes – infernaux – de couple, il serait peut-être coulant. A voir, sinon tant pis. Il avança lentement, ménageant l'effet de surprise. « Il nous manque des gens à l'information et à la Propagande. Un travail fait pour toi, qui nécessite du standing et de l'intelligence. »

C'était le boulot, c'était l'intérêt de l’État. Ce n'était pas n'importe quoi, et il ne le donnerait pas à n'importe qui. C'était un gage d'estime. De confiance.

Et c'était rare avec Lazarus Carrow.
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Tandis que l'homme s'apprêtait à expliquer les raisons de son offre si généreuse, Bonnie porta sa coupe de champagne à la bouche pour en boire une gorgée, sans lâcher son cavalier du regard. Elle était extrêmement intriguée et intéressée par ce qu'il avait à dire. Une bonne partie de sa décision future reposait là-dessus à dire vrai. Il n'était pas un jour sans qu'elle ne se posât la question de son avenir ? Devait-elle épouser Draco et avoir la protection de leurs deux familles ? Devait-elle au contraire se marier avec Lazarus pour pouvoir aller au bout de ses ambitions ? Ou bien devait-elle tout envoyer balader et suivre Aksel et Alec chez les insurgés pour fuir ce carcan et ces injustices qu'elle découvrait chaque jour ? Il y avait par ailleurs une autre raison pour laquelle elle pensait que Lazarus était une bonne alternative. Il serait beaucoup plus facile pour elle d'apporter son aide à l'autre camp si besoin était. Encore fallait-il qu'elle ait la volonté de le faire. Car l'instinct de survie de Bonnie était plus fort que tout. Sa survie ainsi que celle de ses proches. Et pour le moment, la meilleure des solutions restait encore de se tenir à carreau et de continuer de rester fidèle à son camp. Tout ça était pour le moment encore bien trop compliqué, et elle ne cessait de changer d'avis.

Elle reposa son verre, puis croisa ses doigts sous son menton afin de se concentrer sur les paroles de l'homme qui lui faisait face, le fixant de son regard perçant. Elle trouva son discours plutôt convaincant. Elle appréciait son honnêteté, et ses arguments tenaient la route. Nul doute, c'était un grand négociateur, et il ne devait pas avoir beaucoup de mal à séduire les femmes. Elle ne le lâchait pas des yeux, buvant ses paroles. Il savait poser le doigt exactement où il fallait. Cependant, au goût de la jeune femme, il sous-estimait un peu trop Draco. Certes, il était loin d'avoir le pouvoir de Lazarus, mais sa famille comptait parmi les plus riches du Royaume-Uni, et surtout, elle restait encore très influente. Bonnie n'avait aucune envie de compter Lucius Malfoy et Bellatrix Lestrange parmi ses ennemis. En revanche, en intégrant leur famille, elle s'assurait une protection, ainsi que la bénédiction de son propre père, même si, finalement, elle se demandait s'il ne serait pas plus ravi qu'elle épouse Lazarus Carrow. Peut-être devait-elle lui en parler… Mais c'était extrêmement risqué.

Il continua son plaidoyer en sa faveur, et bien sûr, elle ne pouvait qu'être satisfaite de la façon dont il présentait la vie avec lui. Bonnie n'avait pas vraiment de réticences quant au fait d'être une épouse attentionnée, voire soumise. Elle aimait ça, en réalité. Elle n'était pas une femme indépendante, contrairement à ce que l'on aurait pu penser. Elle était soumise parce qu'elle adorait être indispensable aux yeux des gens. Quelque part, c'était une forme de manipulation. En revanche, là où le bât blessait, c'était l'idée de devenir une mère pour Scorpius qui la refroidissait quelque peu concernant ses noces avec Draco. Elle n'avait rien contre le fait d'être mère – même si pour le moment, elle n'était pas appelée par l'instinct maternel – mais de son propre enfant, avec une nounou et des domestiques pour les basses besognes. L'attente de Lucius et Draco concernant Scorpius allait bien au-delà de ça : ils voulaient qu'elle le chérisse comme son propre enfant et soit toujours présente pour lui, une contrainte peu compatible avec la carrière qu'elle rêvait d'embrasser. En conséquence, ce qu'il lui proposait était plutôt intéressant. Toutefois, elle y trouvait un bémol. Elle avait l'impression que la relation qu'il envisageait était très formelle. Mais elle n'avait pas envie de ça, elle avait constamment besoin d'attention, et pas seulement matériellement.

L'homme avait dû lire dans ses pensées concernant son père puisqu'il lui assura que ce dernier changerait aisément d'avis. Et il était vrai que Lazarus tenait d'excellentes cartes entre ses mains pour accomplir cette mission. Elle lui adressa un sourire malicieux pour lui confirmer qu'en effet, elle n'en doutait pas. S'en suivit quelques flatteries supplémentaires, qui, elle ne pouvait le nier, faisaient mouche, et enfin, la proposition tant attendue. Un nouveau poste pour elle. De nouvelles responsabilités. Une montée en grade. L'information et la propagande. Pourquoi pas. Ce poste conférait un certain pouvoir, celui d'influencer les gens, et ça lui allait plutôt bien. La jeune femme décroisa ses doigts, reprit du champagne puis reposa son verre. « Monsieur Carrow », commença-t-elle en effleurant le sommet de la coupe du bout de son doigt tout en décrivant un cercle suivant l'arête du verre, « Draco Malfoy n'est pas si insignifiant que ça, vous oubliez la fortune dont il va hériter. » Tout en parlant, elle observait le verre sur lequel elle faisait danser son doigt. « Enfin, ce n'est pas l'argent qui m'intéresse, ma famille en a aussi, c'est la puissance de cette famille. J'ai besoin d'une certaine protection. Vous comprenez, mon frère est mort après avoir été considéré comme un traître, ma cousine a disparu, et même si je reste fidèle au gouvernement, je ne me sens pas à l'abri. Les Malfoy m'apporteraient une sûreté et une stabilité. »

Elle releva les yeux sur lui et se fendit d'un sourire mutin, presque ingénu. Mais son regard était flamboyant. « Je dois tout de même reconnaître que vous savez parler aux femmes, Monsieur Carrow, et j'aimerais croire que vous m'apporteriez ce dont j'ai besoin. » Elle s'enfonça dans son fauteuil, puis décroisa et recroisa les jambes. « Je vous remercie pour la considération et la confiance que vous me portez, et je dois reconnaître que le poste que vous me proposez est intéressant. Je vais avoir besoin de réfléchir un peu cela dit, ce n'est pas une décision à prendre à la légère, et puis j'entretiens une excellente relation avec mon supérieur et je serai certainement peinée de devoir le quitter. » Ce qui était la stricte vérité. Elle ne s'épanouissait pas dans ce travail, mais son chef l'avait à la bonne – sans doute pas comme elle l'aurait voulu cela dit, mais c'était une autre histoire. Et puisqu'elle pensait à ça, il y avait véritablement une question qu'elle se posait concernant Laz. Comptait-il vraiment l'épouser pour ce qu'elle était ou bien voulait-il juste une fraîche jeune femme pour contenter sa libido ? Dans le second cas, il n'avait pas besoin de lui passer la bague au doigt pour ça, mais Bonnie semblait tellement inaccessible que raisonner de cette façon n'était pas sans logique. Car elle n'avait pas l'intention, de son côté, d'en faire un amant de passage. Ce qui l'intéressait chez lui n'était pas ce qui était situé en dessous de sa ceinture. Cela n'empêchait pas, toutefois, qu'elle le trouvât attirant tant il était charismatique, mais son atout majeur ne résidait pas là. Elle avait bien l'intention de vérifier ce qu'il en était. Mais elle voulait aussi savoir si, à l'inverse, il n'était pas en train de lui proposer une relation platonique, ce qui en soit n'aurait pas été si grave si elle n'avait pas été tenue à la fidélité dans le mariage. Et même, cette idée la rebutait.

Elle s'avança à nouveau vers lui, l'air très sérieux cette fois, contrebalançant avec le sourire qu'elle affichait jusque lors. « Dîtes-moi, monsieur Carrow… Est-ce que le devoir conjugal fait partie de cette relation de confiance réciproque que vous me proposez ? » Elle n'aimait pas vraiment le terme « devoir conjugal », comme si c'était une obligation, mais n'allait tout de même pas employer le mot « sexe » à la place alors qu'il était bien au-dessus d'elle dans la hiérarchie. Elle se demanda comment il allait réagir à cette question. Peut-être allait-il la prendre à l'envers et penser qu'elle voulait éviter cette contrainte, ce qui n'aurait rien d'étonnant au vu de sa réputation de fille coincée, psychorigide voire frigide. Il y avait même de fortes chances pour qu'il la comprenne dans ce sens, mais c'était un peu voulu de la part de la jeune femme qui était véritablement curieuse de savoir comment il allait résoudre cette question embarrassante.
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