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sujet; Aksel L. Hvedrung || Nymph, in thy orisons Be all my sins remember’d. |
| Aksel Leikn Hvedrung feat André Hamann • crédit Simaumauune | ❝ We're running in circles again ❞ Insurgents ; Inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; Aksel Leikn Hvedrung. La langue roule et claque sur ses dents tandis que son nom est susurré dans un éclat de joie, murmures intempestifs qui laissent entrevoir le plaisir de se retrouver. Liens étroits liés aux poignets, laissant s'écouler dans la meurtrissure des chairs le sang de leur pairs, léchées goulûment dans les affres de la félicité jusqu'à ce que ne perdure plus que la malice au creux de leurs sombres veines. Les voilà les enfants de Loki, déjà ils se présentent pour semer le trouble d'un éclat de rire violent. Eik. La rareté du présent en fait la valeur, privilège qu'il distribue avec parcimonie comme pour protéger un instant le voile porté sur son identité. Besoin sommaire d'un contrôle exacerbé allant jusqu'à vouloir droit décisif sur ceux qui auraient ou non la possibilité de le baptiser à nouveau. Simple besoin d'avoir la main mise sur tout ce qui le caractérise, besoin de sentir que les choses ne lui échappent pas, et d'une main de fer garde les rênes d'un pouvoir éphémère aux creux de ses paumes sans jamais rien en lâcher. ☇ naissance ; Danemark, København, le vingt juillet 1974. Les hommes se battissent sur des noms, des destinés, et des pouvoirs innés. Colosses aux pieds d'argiles qui, à l'image de leurs empires, s'essoufflent et cèdent sous le poids de leurs existences passives. Soulèvement infernaux de ces poitrines sous les tambours de guerres, mélodies et litanies mortuaires qui viennent accompagner tout un chacun jusqu'à l'oraison la plus funeste. Il est un fait que même les héros ne peuvent défaire, c'est que chaque vie naissante est déjà condamnée à mourir. ☇ ascendance; Sang Pur. Il est de ces choses dont on ne peut parler sans penser, irrémédiablement, qu'elles ont toujours été de ce monde. Évidence instinctive qui en font la crainte de tout un chacun sans que d'aucun ne sache à quoi cet effroi peut être dû. Curieuse réaction, assaut des sens en réponse à la cruelle présence d'un sang dont la nature hurle l'absolu nécessité d'être ainsi sauvegardé. ☇ métier ; Anciennement employé au département de la coopération magique internationale. Comme un vent de fuite quand se lève les cors de la rébellion, un besoin de prendre la clé des champs et de se vautres dans les lois martiales. Se passionner pour l'intrigue, y mettre son gain de sel pour mieux pouvoir dire au dénouement « j'y étais, j'ai tout vu, j'ai participé ! », et plus encore se lancer dans cette curieuse rivalité que l'on veut bon-enfant bien qu'elle soit teintée de quelques tâches sanglantes. Infernale dualité dans laquelle il se complaît, se roulant dans la fange de la mesquinerie tout en se vautrant dans le sang des condamnés qui ont expiré sur leur échiquier. ☇ camp ; Hvedrung. Évidente évidence qui met en avant cette cruelle vérité : les loups ne se mangent pas entre eux, les rusés renards encore oins. Certitude absolue qui ne fait qu'être décriée en leur mère patrie qu'ils font tourner comme un millier de carrousels fous entraînés dans leur euphorie, et dans la colère qui se tue sous l'esquif outrageant qu'ils forment à eux tous. Union solidaire d'un nom et d'un sang. Il n'est d’allégeance que celle qu'ils s'offrent entre eux, bras droit armé d'un tandis que l'un se fait bouclier de l'autre. Indéfectibles dans leur solidarités. ☇ réputation ; Au delà des frontières, par delà les falaises d'une Albion perfide, il est connu que les diablotins sont des princes tenant l'humanité au creux de leurs mains. Pourtant, la diablerie et l’espièglerie de ces autres ne sont pas arrivés jusque là, et déjà tous s'en mordent les doigts. Un. Deux. Trois. Les doigts s'écartent, laissant les regards se dévoiler sur ses ombres rieuses qui se tordent dans l'ironie des circonstances. Les voilà partout, vague insidieusement joueuse qui se fait complice d'une guerre, avançant les pions en jouant des reines, s'esclaffant quand les cavaliers se cambrent. Ils sont les fous monochrome qui ne se revendiquent d'aucun camp sans pour autant se faire neutres. ☇ état civil ; Célibataire. Esprit familiale aux aguets, perspectives vivaces de voir la lignée perdurer au travers des alliances et unions, néanmoins sans précipitations. Et bien qu'il fut à l'aube d'une nouvelle décennie, l’intéresse ne semble que trop peu s'y attarder comme trop amouraché de sa liberté. Amoureux des amourettes, il reste un amant passager, ombre fugace qui froisse les draps et à laquelle on ne s'attache pas. Sourires qui éclairent les nuits sans pour autant se faire infini, il traverse le temps et les esprits, marque l’éphémère et le goût fugitif du satisfaire. ☇ rang social ; Insurgé. La neutralité ne coule pas en ses veines, dure réalité que celle qui consent à admettre que la partialité est un état de fait. Son choix, dès lors, à jamais se porte sur les siens, et il est connu que les siens se gaussent en jouant des faux-semblant. Danse macabre, espièglerie malsaine, et jeux politiques se font légions quand leurs noms se mêlent à l'histoire. Il est une chose sûre et certaine c'est que rien n'est certain quand tout repose entre leurs mains, et dans ces guerres dont ils ont fait leurs terrains de jeux, ils s'amusent à revêtir la tenue des ennemis comme de vulgaires gamins incapables de censures. Ils s'amusent du sort des autres, et jouent des vies qui ne sont les leurs. Amusement terrible que celui qui est le leur et auquel échappe sa parole. ☇ baguette ; Sa baguette est faite en bois de Cornouiller, et semble être aussi malicieuse que son propriétaire. Jouant de ses instabilités, des quiproquos provoqués, tout autant que des aventures dans lesquelles il se retrouve projetée, le bois de celle-ci ne semble qu'être mis en valeur par l'inexplicable ainsi inexpliqué. Longue d'une trentaine de centimètres et pas moins souple pour autant, elle témoigne de la fluidité tout comme de l'inconstance de cet homme fort étrange. N'en reste pas moins que son cœur en reste fort d'une écaille de dragon aussi pernicieuse qu'elle peut être capricieuse. ☇ épouvantard ; Les corps meurtris de ses sœurs. Les liens sont une force autant qu'ils peuvent être une faiblesse, et il n'est aucun doute permis quant au fait que les enfants du dieu malin sont liés comme les cinq doigts d'une main. Amour qui dépasse les accords autant que les désaccords, portant aux nus tout ce que le sang garde encore de mystère pour mieux laisser transparaître l'idée même qu'un manque peut en naître. Esprit perturbés de cet imaginaire terrible qui laisse apparaître les corps abîmés de ses sœurs sur l'écueil de ses actes manqués, punitions pour la fourberie de toutes ses pensées, il les entend déjà exhaler de leur rancœur, l'accusant sans vergogne de leur avoir arraché le cœur. Impossible pourtant de se défaire des règles du jeu. Incapable de ne plus dépendre de l'adrénaline infernale qui circule au creux de ses veines, le besoin indescriptible de faire naître l'enfer sur terre. ☇ risèd ; Fluctuant. Vision d'un monde parfait qui se fait changeante, vacillant entre l'idée du besoin constant de jouer, et celle qui consisterait enfin à commencer à entrevoir l'avenir. Imparfaite situation qui lui font alors changer de point de vu, et de direction sans que gare ne soit crier. Dès lors son monde se peuple d'une marmaille affolante et d'une famille incroyable avant même de se dépeupler dans autant de rage, de rires, que de sang versé. ☇ patronus ; Un fennec. Fort ordinaire créature pour qui sait que les Hvedrung se complaisent dans la ruse, nul serpent pour venir persifler au travers de leurs habiles railleries. Et peu importe les venins des cruels crotales à ce curieux renard des sables qui s'en fait le chasseur assidu. Image profonde d'une famille. Emblème de leurs habiles performances aux creux de ses esprits faits d'argent et d'acier, forgé des nuages d'Odin, lacéré des Nibelhung ancien. ☇ particularités ; Aucune. Le fait d'être un prince en sa demeure peut être une particularité dès plus attachante, mais il n'est d'attachement vraiment durable à ces choses là. Pas le moindre don ne vient éclairer son existence, pourtant il est de mise de citer les nombreux clairvoyants qui ont peuplé le lignage de ses ancêtres. Pourtant nulle jalousie ne vient chatouiller son esprit tant les contreparties à ces dons d'une nature exceptionnelles se trouvent être lourdes à porter et supporter. Témoin incertain des situations les plus coquasses, il se sent soulagé de ne pas en avoir à faire les frais, mais se sent blessé que sa cadette en soit affligée. ☇ animaux ; Un renard Marbré, ou autrement dit un renard domestiqué. Si l'homme se fait malicieux, l'animal quant à lui se fait intrigant. Créatures aux allures Vulpes qui pourtant n'est autre qu'un chien. Choix de croisements mêlant autant de hasard que de calcules, la créature n'en reste pas moins fidèles à son maître autant que ses aïeuls. Goupil domestiqué adorant les caresses autant que la flagornerie, il n'en reste pas moins l'être le plus fuyant qui soit quand le maître tant aimé disparaît. Pelages monochromes aux teintes disparates, tâche sombres ourlés des blancs les plus purs, il répond au doux nom d'Hamlet. Mélange curieux d'une nature à une autre, d'un pays d'adoption à celui d'un roi danois aux abords Shakespeariens. ☇ miroir ; Triangle vert. Comme une éternelle dualité qui se lit dans un simple reflet. Miroir éclaté en une myriade d'échos qui laisse entrevoir autant d'unité que d'instabilité. Inconstance qui ne fait qu'être encore plus encrée en son l'être qui se dessine. Esquisse joliette qui ne laisse aucun détour au sujet de ses pensées, suscitant autant d'espoir que d'inquiétude à son sujet.
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☇ Avis sur la situation actuelle ;Il n'est rien de pire qu'une vie morne et monotone. Rien de pire que l'ennui que prend à la gorge et fait s'assécher les veines d'une marasme sirupeux. Existence vide d'impétuosité, qui ronge les sangs et fait se durcir les corps pour ne plus être que l'ombre d'une statue sans gloire. Il leur fallait ainsi vivre en dehors de ces convictions faites de paix et de besoin de pacifier, comme abreuvé de venins versés aux chaudrons et dégusté par les enfants désormais devenus grands. Il n'échappait alors pas à cette réalité, celle qui consistait à faire d'eux l'engeance du malin dont la malice ne s’étanchait qu'au contact des plus infernales situations. Inexorablement attiré par les champs de bataille, à l'image d'une nuée de mouches posées sur un carré de viandes avariés. La putrescence était leur drogue, la faiblesse leur Eden, la désolation leur quotidien, et au dessus des monticules de vices ils se posaient en souverain. En était-il de même pour chacun d'entre eux ? A des degrés infinitésimalement variant, ça l'était. En était-il de même pour lui ? Absolument.
Joyeux capharnaüm auquel il se mêlait dans l'attente, excitante, de voir le monde s'écrouler. Le tout à feu et à sang, noyé des cris et des vagues de carmins. Étouffés sous la chaleur des brasiers autant que celles des fumées âcres. Bouffées d'injustice dans un monde battit sur l'autocratie de l'arbitraire. Et si son choix à lui se serait naturellement porté sur celui du chaos qui se fait ordre, il n'en fut pas pour autant désolé de se voir attribué les pions déboussolés. Choix qui n'en était pas véritablement un, à peine plus qu'une obligation qu'il s'était imposée quand sa sœur, la préférée, eu dans l'idée de s'y diriger. Instinct protecteur pour une jeune fille dont il ne connaissait que trop les faiblesses et les inconstances, tout comme les forces et les envies. Délicat jeux d'attentions et d'intentions auxquels il prenait plaisir à se faire le garant, bras armé d'une civilisation endeuillé, il goûtait aux affres de ses multitudes de tortures en se faisant serpent d'infamie. Linceuls de doutes et d'incitations qui n'avaient que pour but celui de s'amuser plus encore au dépend de ceux qui y croyaient vraiment. Et restait encore cette histoire de rebut. Passionnante révélation qui remettait au goût du jour quelques relents d'esclavagisme au creux même d'une civilisation qui, pourtant, n'en avait pas besoin. Tout un chacun savait qu'en matière d'esclave, ou tout du moins de gens de maison, rien n'était mieux que les elfes. Néanmoins il était amusant d'observer tous les tenants et autres aboutissants de tels législations, et il applaudissait des deux mains la mise en scène grandiloquente de ses événements, s'évertuant à apprécier le théâtre de ces ventes autant que les dramatiques libérations qui s'en suivaient. Sanglante rébellion qui ne visait jamais plus qu'à redorer ou ternir quelques existences, déchéances infernales de leur statut d'humain à celui de simple animal. Tasses brisées sur les marbres de ces demeures battit de pureté, il n'était désormais plus que des pièces remplaçables au sein des dessertes endeuillées. Mécanique de la fin d'un monde aux aboies qui en rendait le témoins extatique un peu plus passionné encore. ☇ Infos complémentaires ; Comme tous les sorciers de sa famille, il a fait ses études à Durmstrang. Éducation rigide et rigueur martiale on été de mise durant toutes ses études, néanmoins il ne semble rien en avoir gardé. Apparence fort trompeuse au regard des stratégies qui se jouent au creux de son esprit pour mieux continuer à faire tourner le monde en bourrique. •Ses cheveux châtains tirent naturellement sur le roux quand les éclats du soleil, forts rares en Angleterre, vient les éclairer. Sa peau en été se teint d'un léger hale faisant ainsi ressortir quelques taches de rousseurs qui s'allient gracieusement à ses yeux d'un vert mordoré • Il a fait parti de l'équipe de quidditch du Danemark juste après sa sortie de Durmstrang. Sa carrière cessa après une chute de son balais dû à un cognard vindicatif, il en eut le bras doit brisé en trois endroits, la main broyée et des vertèbres lourdement déplacées. Si son corps semble s'être remis de ses multiples lésions, le sorcier est plutôt dérangé par l'idée d'un jour remonté sur un balais. • S'il doit faire quelque chose par lui-même, il cherchera toujours à savoir s'il peut faire la dite chose à l'aide de la magie avant même de penser à la réaliser de ses propres mains. Ce n'est pas de la paresse, c'est uniquement un besoin omniprésent qui fait appelle à ce don qui fait de lui un sorcier • Son corps est entièrement tatoué. Motifs multiples et colorés qui ont surtout eu pour visée celle de cacher les cicatrices qui jonchaient jusqu'alors son corps. Si elles ne sont désormais plus visibles, elles peuvent encore être représenté à l'esprit par un simple touché. • Aksel parle aussi bien anglais que danois sans le moindre accent, cependant il n'est pas rare que pour son propre amusement il se fasse passer pour l'un ou pour l'autre. Passion intrigante pour la tromperie et plus encore pour se faire passer pour ce qu'il n'est pas, mensonge éphémère qui n'a pour but que celui de fâcher ou de montrer le dédain que l'autre lui inspire. • S'il tient à toute sa famille, il a noué des liens très fort avec une de ses sœurs. Étant douée du don d'empathie, ou de cette malédiction s'il en est, il a toujours veillé sur elle et gardé à l’œil ses quelques excès. S'il ne s'est jamais mis au travers de son chemin ou n'a pas non plus contrarié la moindre de ses décisions, il n'en reste pas moins qu'au seul signe de faiblesse révélée il se ferait bouclier de cette étrange princesse. • Son corps abîmé, bien que toujours athlétique, reste souvent endoloris de ces anciennes fractures. Les temps de pluies s’avèrent être une véritable torture mais il tâche de ne rien en montrer. • Sa parole est sacrée, néanmoins oubliez de l'exiger et vous ne pourrez savoir ce qui, dans son esprit, pourra sa tramer. Pour ou contre vous, nul ne le sait tant que l'accord n'a pas été scellé. • Il ne peut pas lire sans lunettes, néanmoins il déteste les porter et préfère de loin les garder dans les poches de ses robes de sorciers que sur son nez. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi Simaumauune. J'ai vingt-cinq printemps, je viens de petit pais, je t'aime beaucoup... Ahem, non pas du Cap-Vert, du sud de la France et j'ai connu le forum via Ca faisait déjà longtemps qu'il était dans mes favoris, j'attendais le bon moment pour venir. . Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 6 jours sur 7. Je veux bénéficier de l'aide d'un parrain ou d'une marraine : [x] oui / [] non. Un dernier mot ? Faites de moi votre roi et je vous donnerais des bonbons! Je vous jure que je serais un bon roi de la friandise!
Dernière édition par Aksel L. Hvedrung le Dim 30 Aoû 2015 - 19:03, édité 24 fois |
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| ❝Childhood❞How strange or odd some'er I bear myself La pluie s'écoule vivement, s'écrasant dans un tintamarre infernale contre les hautes fenêtre d'une demeure sans âge. Orage infernale qui emporte dans sa fougue autant de maux que de miséricorde, plongeant le monde, le temps d'un instant éphémère, dans un clair-obscure éblouissant. Tous se pressent alors sur les extérieurs, courant au travers des routes et des jardins pour mieux regagner leurs demeures abandonnées, cherchant le calme dans la tempête pour ne pas se laisser emporter par les embruns de infernaux, pour ne pas patauger dans le marasmes de ces maux infamants qui déjà les prennent à la gorge. Maelstrom terrible qui ravage et s'étend sur les rues bientôt désertées de cette chère København. Et au-delà des hurlements des vents. Par-delà les goûtes qui s'écroulent dans les flaques, fracassent des ridules incessantes les caniveaux qui déjà dégorgent sur les routes, se fait entendre les cris des enfants. Ronde amusée de quelques bambins qui s'évadent dans les jardins d'une demeure qui les aura vu naître et grandir. Ils courent sous la pluie, sautent à pied joins dans les mares formées sur la grande allée et s'amusent à devenir le temps d'un instant quelques Robinson et tout autant de Vendredi. Ils ne voient pas le temps passer, ne se pensent pas en danger, et ils tournent, tournent encore sous le déluge qui jamais ne cesse. La course effrénée et les éclats de rire cessent pourtant. Cassure nette dans leurs jeux. Terrible prise de conscience que celle qui s'éprend de leurs esprits juvéniles tandis que se dessine sur le perron de la demeure familiale la silhouette si connue de leur aïeule. Figure autrement plus terrible que tout leurs parents réunis, elle attend, engoncée dans sa robe rouge à roses blanches, que chacun de ces infernaux garnements détournent les yeux de leurs jeux pour être conquis par son effrayante stature. Ils n'en n'avaient jamais eu peur, mais tous savent sans trop comprendre pourquoi qu'il avait toujours était de mise de ne pas remettre en question son autorité. Les yeux enfouis plus bas que la gadoue dans laquelle ils ont tous leurs pieds, ils n'osent plus regarder droit devant eux de peur d'ainsi se faire foudroyer par l'éclat de ses yeux. Rien ne sort de sa bouche, et seul un petit sourire contrit mais néanmoins satisfait laisse entrevoir qu'elle est fière de susciter un tel effet. Sourire espiègle d'un gamin qui déjà s'extirpe de la masse de ses bambins. Les grosses lunettes posée sur son nez soulignent son air mutin, tandis qu'il croise ses mains sur son torse. Il jauge son aînée de toute la hardiesse de l'enfance, alors que son aïeule ne se laisse pas prendre au jeu rebelle de l'enfant. Lentement, elle défait sa seconde main de la canne de son parapluie pour extirper d'une des poches de sa robe vermeille une longue baguette effilée. Tous tressaillent. Tous sauf lui. Il se veut fort, il se veut brave. Pourtant son cœur se met à battre comme une multitude de tambours de guerre, alors qu'il peut lire sur le visage de sa grand-mère qu'elle ne cédera rien. Sa baguette se lève, menace dont il n'entend pas la signification mais dont l'éclat de la baguette ne lui fait ressentir que davantage les effets. Immobile en tout son corps, il s'écroule de tout son long au creux de l'herbe détrempée. Le regard de ses cousins pèsent sur lui. Pas un geste ne vient de lui, autant qu'il ne vient d'eux, seul les volant d'une robe carmin sont perçu du coin de son œil. « Allons ! Pressons ! Ne le regardez pas se noyer dans l'eau de pluie ! Transportez le à l'intérieur ! », entent-il par delà le bourdonnement de son sang au travers de ses tempes, ordre distribué avec véhémence qui ne laisse en aucun cas voie au chapitre. Il sent alors les mains de ces autres enserrer son corps immobilisés, ankylosé, rendu à l'état de statut par quelques coup du sort. « Et vous me nettoierez tout ce que vous saloperez dans la maison ! », rajoute-t-elle en les regardant passer. Orgueil blessé d'un petit garçon, il la foudroie du regard tandis qu'elle esquisse un sourire qui n'a que pour but de lui signifier qu'il n'est pas encore venu le temps où il pourra la surclasser. ❝Choices❞Thou canst not then be false to any man. La sensation est étrange. Pas tellement inconnue mais tout de même étrange. Quelque peu partagé entre deux sentiments qui déjà se font étouffants. Mitigé entre l'envie de rester en cette demeure qui l'aura vu naître, grandir et devenir ce qu'il est aujourd'hui, et le besoin terrible de se mêler aux affaires du monde. Le regard lointain posé sur l'ombre de l'île qui se dessine au large de ses souffrances insidieuses, il se dit alors que ce sont les jeux qui s'ouvrent. Plaisirs mortels dont tout un chacun connaît le désir du baiser le plus mortel, embrasement des sens qui ne fait que laisser la marque incandescente des troubles de l'esprit. Il est de ces enfants malicieux qui cherchent encore à savoir la voie qu'ils emprunteront alors que se profile déjà leur destin sur les fils de l'horizon. Rien ne s'éclaire, tout reste de ténèbres tandis que se propagent l'ondine qui se porteuse de nouvelles. Il se dit désormais qu'ils auraient fait leur choix. Se dissémine alors l'idée que les règles viennent, quelque peu, d'être bousculé. Les regards se croisent, pas tellement affolés, pas plus que cela habité par les peurs que suscitent les guerres. Leurs yeux pétillent de ses comètes qui frondent sur l'océan obscure des espaces infinis, scintillements terribles qui ne font qu'inaugurer le pire. Mais c'est dans ce qu'il se fait de pire qu'ils excellent, ce sont dans les conflits qu'ils se montrent plus vipérins que jamais. Renard aux lois universelles, bondissant de l'extase au désespoir, semant autant de troubles que d'infamies. Il sait tout autant que les autres savent qu'en entrant ainsi à pied joint au sein de ce conflit ils font pencher la balances des destins les plus infirmes. Danses macabres de ces corps animés des vices sans vertus. Chantages et autres odes offertes à la mortelle fatalité. Il était ainsi bercé de ces malsaines illusions qui déjà dépeignaient sous ses yeux clairs les champs de batailles ombragés des arbres vénérés de ces édens oubliés. Au chant du coq il serait de ces sorciers qui se battent pour un idéal, pour une envie, sans vraiment savoir si cela ferait naître de meilleurs jours. Il se fichait bien des conséquences, n'avait de goût que pour la gloire qui auréolerait le gagnant de cette curieuse partie d’échec. Il s'était alors retourné, un sourire à peine voilé déposé sur le coin de ses lèvres, il avait semblé scruté le vide de son regard pétillant. Ses longs doigts effilés se courbe sous la caresse qu'il esquissait, suaves effleurements des bois d'un autre temps, besoin instinctif de garder la sensation de ce soudain apaisement que lui prodiguait la simple idée qu'il était ici chez lui. Pourtant son cœur au creux de sa cage d'os ne cessaient de battre toujours plus violemment, cherchant désespérément à s'échapper pour rejoindre cette curieuse destinée qu'ils avaient tous embrassaient. Cette sensation, cette excitation inattendue et se trépignement des corps, il pouvait le lire autant chez lui que dans les yeux de ses sœurs. « Il est temps de partir. » finissait-il par lâcher dans un gargarisme orgueilleux sans ajouter la moindre explication. Les choses étaient ainsi chez les enfants de Loki, les explications n'étaient que rarement de mises. ❝Hurry-Scurry❞O villain, villain, smiling, damnèd villain! Il avait passé quelque temps dans l'ancienne demeure de leur famille maternelle en Angleterre, peut être parce qu'il avait besoin de se rattacher à quelque chose de calme à l'ambiance quelque peu connue avant de mettre les pieds dans l'inconnu. Tout ce qu'il avait pu dire de cette demeure, pour le peu de temps qu'il y avait jamais passé, c'est qu'elle ne dérogeait en rien de ses souvenirs. Ce n'était pourtant plus vraiment pareil, il n'était plus question de ces lointaines vacances passées chez des grands-parents qu'ils n'avaient jamais vraiment connu et qui n'avaient jamais vraiment eu la vocation d'être de parfaits aïeuls. Dans ces chambres qui avaient été les leur en de rares occasions, il n'y avait plus la trace de ses jouets oubliés et regrettés, pas même la marque de leur présence signalée par quelques photographies jaunies. Rien. Rien si ce n'était cette odeur un peu surannée que les vieilles choses et les souvenirs à moitié effacés faisaient abonder. Ainsi avait-il vécu durant un temps, laissant le temps aux choses de s'installer, se faisant observateur plutôt que fou sur le damier. Il habitait Londres, il vivait une vie faite de menus complots et de messes faites à voix basses. Il écoutait, s'amusait, jouait la montre pour mieux se faire maître de l'instant à venir. Il était ainsi fait. Jamais précipité. Toujours habilement préparé. Malin était ce curieux garçon aux sourires enjôleurs, fourbes se faisaient alors d’avantages ses pensées tandis qu'ils ourlaient de perles les soieries de ses mesquines manipulations. Il s'amusait, jouait des convenances et des faux semblants, jouait sur la corde raide tout en prenant plus que conscience qu'il y avait de quoi se couvrir de plaisir en cette île faite de martyre. Les Anglaises étaient pour la plupart bien moins farouches que les Danoises, et si l'on disait que les Françaises étaient des filles faciles, les petites Britanniques cachées derrières leurs joues rosies et leurs bonhomie n'avaient généralement à leur envier. La hauteur de leur petit doigt accrochés à leur tasse de thé fumante se révélait ainsi proportionnelle au temps qu'elles mettaient pour se déshabiller, et là dessus il n'avait rien à y redire. Il aurait pu rester là, s'empâter pour mieux s’encroûter dans cette vie dont il jouissait, mais se creusait de plus en plus ce manque. D'abord infime, il avait fini par devenir infernal, il se rendait bien compte qu'il ne pouvait pas vivre ainsi pour le restant de son existence. Ce n'était qu'un leurre dans lequel il s'était laissé prendre, et s'il avait oublié le temps d'un éphémère instant, sa petite sœur, elle, n'en avait rien laissé passer. Intrépide petite créature, elle avait relancé la machine sans qu'il n'eut mot à dire. Mécanique des fluides, rouages d'un destin mis en branle, elle était celle qui avait jeté le pavé dans la marre, qu'il les avait fait sortir de leur routine ennuyeuse bien que bienheureuse. La cloche avait tintinnabulé d'un glas mortel pour que la course s’enchaîne. L'abandon avait alors été manifeste, la traîtrise lancée à plein courant, et le jeu s'était relancé. Les tambours battant de son cœur s'étaient remis à suivre les mesures hiératiques de quelques chants glorieux, la partie ne faisait que commencer, et désormais ils étaient de ceux qui devaient se battre pour ce que certains nommaient « la liberté ».
Dernière édition par Aksel L. Hvedrung le Dim 30 Aoû 2015 - 22:24, édité 9 fois |
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HERO • we saved the world Harry Potter | eeeeeeh bienvenuuuuue sur exci toi, petit escargot des plaines orientales il me tarde de voir quel genre de zigoto se cache derrière ce cher Aksel. bon courage pour ta fiche, amuse-toi bien parmi nous
Dernière édition par Harry Potter le Dim 16 Aoû 2015 - 20:25, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Anna Grimaldi | | | | |
| Harry; Merci! Je vais essayer de faire quelque chose de bien pour que vous vouliez bien me garder! Anna: Je ne sais pas si il offre quelque chose, peut être ses jolies petites fesses! Mais ne sois pas jalouse, on se trouvera un lien si tu veux pour réparer ma faute! :siffle: |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | - Harry Potter a écrit:
- eeeeeeh bienvenuuuuue sur stw toi, petit escargot des plaines orientales
wesh poto la Narryla en toi continue de piocher parmi tes neurones pour se faire enfler les seins, fais gaffe bientôt il restera plus rien là-haut :siffle: (essaye d'éditer discrétos va, j'ai gardé une trace du fail ) BIENVENUUUUE parmi nous jeune padawan les Hvedrung poussent comme des champi, c'est Felix qui va être ravi j'te souhaite bon courage pour ta fiche et si t'as des questions, just ask, on est là pour ça ! |
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HERO • we saved the world Harry Potter | - Draco Malfoy a écrit:
- Harry Potter a écrit:
- eeeeeeh bienvenuuuuue sur stw toi, petit escargot des plaines orientales
la Narryla en toi continue de piocher parmi tes neurones pour se faire enfler les seins, fais gaffe bientôt il restera plus rien là-haut :siffle: (essaye d'éditer discrétos va, j'ai gardé une trace du fail ) nahdine je jure sur ma tente (ouais j'ai pas de caravane ni de mère, problème ? ) que je vais faire en sorte de te castrer avec ton maître avant la fin de la guerre -range son unique neurone- héhé Aksel, t'en fais pas, y'a pas moyen que tu nous échappes ! |
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HUNTED • running man Adele Bones | ALERTE AUX HVEDRUNG . Je suis amoureuse de la tournure du prénom . Bienvenue chez nouuuuuuus ! Je te souhaite bon courage pour la suite, j'ai hâte de lire ta fiche aussi . #stalker officielle des hvedrung. hvedrung. |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | | | |
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