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sujet; Blaise Zabini ♣ Blood, Tears & Gold |
| Blaise Arsalaan Zabini feat Dudley O'Shaughnessy • crédit vox populi | ❝ We're running in circles again ❞Insurgé ; Scénario ☇ pseudo complet & surnom(s) ; Blaise. Issu du nom latin d'une grande famille romaine ; Blaesus, cela veut dire « qui bégaie » ♣ Arsalaan. Prénom d'Afrique venu tout droit de ses origines scandaleuses, son etymologie signifie comme par hasard « celui qui vit dans deux mondes ». L'histoire de sa vie, en somme. ♣ Zabini. Le nom de plusieurs générations entières de sorciers au sang pur dont il a hérité, presque comme par erreur. Vu sa gueule, il peine parfois à comprendre pourquoi sa mère s'est donnée autant de mal pour qu'il porte cet illustre patronyme. Quant au surnom ... Idiot. Pansy le surnommait affectueusement comme ça, avant. Avant que l'insulte ne vire sérieuse et ne passe à d'autres noms d'oiseaux bien moins affectueux. Autrement, il n'a pas de surnom défini, les gens l'appellent Blaise, connard, abruti, impur, traître ... ou bien ils ne l'appellent pas ☇ naissance ; Blaise a vu le jour dans la chambre conjugale de l'immense manoir Zabini, lui-même situé au centre du quartier le plus huppé de Bristol. Ironiquement, sa naissance est tombée le vendredi treize juin mille neuf cent quatre vingt. ☇ ascendance; Fils unique d'une sorcière jamaïcaine réputée pour sa beauté, il ignore absolument tout de ses origines paternelles. Officieusement, sa mère a été mariée sept fois et les époux sont mystérieusement décédés à chaque fois, lui laissant toujours d'énormes sommes d'argent dans leurs testaments. Officiellement, il a le sang pur des Zabini, le dernier mari en date et toujours vivant dont il serait l'unique héritier. ☇ métier ;Comme un peu tous les gamins, il rêvait de gloire et de grandeur, des feux des projecteurs mais autrement que pour qu'on se foute de sa gueule. Il aurait aimé devenir joueur de Quidditch professionnel, au rang de poursuiveur. Quelle ironie, quand on pense qu'il est désormais celui qui est poursuivi, ce vif d'or sacré au teint métissé. Alors à la place ... faute de réel avenir professionnel, il se rend utile dans son camp comme éclaireur. Il va au devant du danger pour repérer d'éventuels lieux de halte, de quoi se ressourcer un peu avant de reprendre la cavale. Discret, léger et incroyablement rapide, il est passé maître dans l'art de repérer les failles et les avantages que peuvent offrir les lieux qu'il explore. En somme ... il est devenu un maître de la survie. ☇ camp ; Au sein des insurgés, Blaise s'était fait une place parmi les Audacieux. A l'époque, il y croyait encore. Il était persuadé que la paix était possible. Il préférait alors la prudence à l'inconscience, la paix à la guerre et l'équilibre au chaos. C'était il y a longtemps. Aujourd'hui, il n'y croit plus. Ses espérances ont été réduites en fumée et il a rejoint les rangs des Belliqueux. Désormais, il se lève contre l'oppression. Il en a assez d'être un fugitif sans cesse sur les routes, il en a assez d'attendre que le monde change et il ne croit plus aux compromis. Tout ou rien. ☇ réputation ;C'est l'histoire de sa vie, ça aussi. Une réputation qui lui colle à la peau comme un très mauvais vêtement, une étoffe rêche, piquante et rigide dont il ne pourra jamais se débarrasser. Une mauvaise chemise, qui donne envie de se gratter jusqu'au sang mais qui ne disparaîtra pas, pas même si on l'aspergeait de gazoline avant d'y foutre le feu. Fils unique d'une femme à la beauté incomparable et inégalable, il porte sur sa gueule ses origines contrastées et incertaines. On dit qu'il n'est même pas un Zabini, qu'il a la peau trop sombre et les yeux trop clairs pour appartenir à une des plus vieilles et des plus pures familles de sorciers italiens. On murmure qu'il n'a rien de celui qui serait officiellement son père, qu'il n'est qu'un vulgaire bâtard qui vient souiller la lignée. On raconte que sa mère a empoisonné chacun de ses précédents maris pour hériter de leurs fortunes. Il est l'enfant regardé, l'héritier illégitime pointé du doigt, celui qu'on montre et qu'on moque sous cape. Le précieux fils d'une croqueuse de diamant devenue veuve noire, comme un hommage à la couleur de sa peau. Traître, il a joué un double jeu dangereux et il s'est retrouvé brûlé par le feu. A trop séduire pour courir, on finit par souffrir ou mourir. Draco, Pansy, Daphné, Ginny ... Une lignée de noms qui tourbillonnent dans ses cauchemars. Trahison ... il n'est pas, l'un des leurs. Il s'est retourné contre ce clan qu'il a fréquenté pendant si longtemps, les sang-purs, pour leur préférer les prétendus chevaliers en armure brandissant le fanion du Bien, l'Ordre. En plus d'être un traître à son sang, d'avoir une gueule à la con, il a manipulé sa seconde famille pour mieux les poignarder dans le dos. Il n'est qu'une raclure, un traître, un parasite, une souillure, un prix à obtenir, une tête à couper contre une récompense mais même sans l'argent, bien des gens veulent sa mort pour la seule vengeance, pour une certaine forme de justice ☇ état civil ; Célibataire, il il vient d'apprendre la nouvelle au sujet de l'enfant qu'il a planté dans le corps de Pansy Parkinson. Les histoires de cœur ne sont pas sa tasse de thé, malgré une forme d'obsession malsaine pour Ginny Weasley dont il ne parvient pas vraiment à se débarrasser. ☇ rang social ; Un peu par hasard, un peu par coup du sort, pas vraiment par choix ... il s'est retrouvé en bas de la chaîne alimentaire. Il est désormais un insurgé en cavale ☇ baguette ;Achetée en 1991 chez Ollivanders, à Londres, la baguette de Blaise reflète en tout point ses origines et sa personnalité. Longue de vingt-trois centimètres, noueuse et rigide, elle est en bois de campêcher. Il s'agit d'un bois très dur et très lourd issu d'un arbre des tropiques relativement rare. Son nom latin, haematoxylum, signifie littéralement « bois de sang » et cela explique surement les reflets rouges très sombres qui veinent la baguette. A l'intérieur de son écrin de bois, elle renferme un poil d'acromentule. L'ingrédient n'est que peu utilisé pour la composition de baguette mais renferme toutefois de grandes propriétés magiques. Le mélange entre le bois des tropiques et la créature magique confère à l'instrument un caractère unique et particulier, une sorte de dualité qui n'est pas sans rappeler le tempérament et le caractère de Blaise. Parfaite pour les enchantements puissants et complexes, elle se révèle capricieuse pour les sorts du quotidien, les enchantements de base. Il a fallut quelques années à Blaise pour en maîtriser complètement les subtilités et encore aujourd'hui, il lui arrive de se faire avoir. ☇ épouvantard ; Blaise n'est pas un super héros. Il a de nombreuses peurs et appréhensions, c'est une sorte de lâche à bien des égards et il l'assume plus ou moins bien mais par dessus tout, il ne peut pas supporter les liens. Ironiquement, c'est une jolie métaphore pour sa vie et les relations qu'il est incapable de garder, par lâcheté, par paresse ou par manque d'intérêt ... La seule exception étant Draco, avec qui se retrouve lié par un pacte vaudou effectué par erreur, un équivalent local du serment inviolable. Ils étaient jeunes et fous et l'idée d'être liés par une magie plus forte que tout était alors moins terrifiante qu'aujourd'hui ... Toujours est-il qu'il a la phobie des entraves, quelles qu'elles soient. Des menottes, des cordes, des sorts ou encore des étoffes, peu importe la matière et la forme. Il a peur d'être ligoté, d'être retenu prisonnier à l'aide d'attaches, de ne pas être libre de ses mouvements. Il est terrorisé à l'idée de ne pas être libre, tout court. Enfermé dans une pièce mais avec les pieds et les mains libres, il peut le supporter mais s'il est lié, il perd pied et il panique, jusqu'à perdre connaissance. Handicapant, pour un insurgé recherché activement par toutes les forces de l'oeuvre en vigueur. ☇ risèd ; Il pourrait voir une belle maison à Bristol, peut-être même le manoir familial. Des enfants en blanc qui courent en riant dans le grand parc autour des fontaines et des arbres soignés, des haies bien taillées. Une silhouette féminine dans l'encadrement de la porte de derrière, probablement sa femme même s'il ne peut pas en voir les traits. Ouais, il devrait probablement voir ça. A la place, il voit ... un paysage fantastique et idyllique, quelque chose de beau et d'apaisant, de calme. Une vallée plantée d'arbres odorants dont la cime ondule paisiblement sous une brise estivale. L’écho cristallin d'un torrent qui serpentent à travers les chênes, les pins et les sapins, qui éclaboussent une mousse plus verte que la surface d'un lac au soleil. De l'herbe douce et d'apparence presque soyeuse, elle aussi pliée par la délicate caresse du vent d'été qui lui donne un reflet argenté. Le jour qui tombe derrière ce décors enchanteur, gerbes d'orange qui arrosent un bleu qui devient plus sombre de minute en minute pour laisser place à la nuit. Une représentation fictive et utopique de quelque chose qu'il désire plus que tout, la liberté de vivre. Juste ... vivre, se poser quelque part et regarder le ciel sans avoir à se soucier d'être chassé, poursuivi, traqué à mort. La liberté de pouvoir fonder une famille s'il veut, de pouvoir voyager sans devoir se cacher au fond des compartiments les plus sombres et nauséabonds, la satisfaction de pouvoir sortir au grand jour sans craindre un avada kadavra dirigé droit sur sa personne. C'est là son plus grand désir, vivre. ☇ patronus ; Rien de fantastique, de majestueux ou d'imposant. Tout juste un rappel ironique de ses origines éloignées car lorsqu'il parvient à rassembler assez de souvenirs heureux pour former un patronus, ce dernier prend la forme d'un trochilidae, un colibris appelé aussi "oiseau-mouche" en raison de sa toute petite taille et de ses battements d'ailes très rapides. Son nom est notamment connu des moldus sous le terme de « hummingbird » ou de « Doctor Bird », rendu populaire par un label de musique jamaïcain qui a notamment produit Bob Marley. La rumeur le disait sorcier, d'ailleurs, sans qu'elle ne soit jamais prouvée. ☇ particularités ; Aucune. Blaise ne possède aucun talent magique particulier. On peut dire qu'avec le temps qu'il a passé à échapper aux traqueurs qui voulaient sa peau, il a développé et perfectionné l'art de la fuite. Il sait voyager léger, repérer les bons squats, se débrouiller seul pour manger et dormir ... et fuir. Au péril de sa vie. Mais outre cette aptitude à survivre, il n'a pas de particularité magique ☇ animaux ;En cadeau pour son entrée à Poudlard, Mme Zabini a offert un iguane mâle à son fils. Pas n'importe lequel cependant, une espère rare et précieuse tout droit importée de l'île de la Jamaïque et renforcée à l'aide de la magie pour vivre plus longtemps que la normale et s'adapter sans problème au climat britannique. L'animal en lui-même ressemble à un petit crocodile. Long de presque cinquante centimètre, il a la peau d'un vert éclatant avec des nuances olives et bleues limpides , des yeux oranges et une aptitude naturelle à changer de couleurs pour se fondre dans le décors. Renforcée par un puissant enchantement, cette capacité est désormais parfaite et l'animal ne peut être décelé par des yeux humains, si bons soient-ils. Cependant, cela reste un reptile et il est donc plutôt lent à se déplacer, il préfère le jour à la nuit et son régime herbivore sans graisse animale n'est pas toujours facile à suivre. Il répond, plus ou moins selon son humeur, au doux nom de Greatboy, plus approprié que Coolcat. ☇ miroir ; Blaise n'est pas l'être le plus original qui soit et par conséquent, la forme de son miroir est une étoile. Quelque part, il ne s'y retrouve pas vraiment parce que là où l'astérisque signifie que l'Ordre ne pourra jamais être reformé, elle veut aussi dire que son propriétaire recherche à tout prix une forme de réussite, d'accomplissement. Blaise est intimement persuadé que l'Ordre est mort mais il ne recherche rien d'autre que sa survie et ... non, il ne croit plus en la paix. Il ne cherche pas la réussite, il veut simplement qu'on le laisse vivre, dans le véritable sens du terme. Il est bien trop paumé et indécis pour vouloir autre chose. De plus, sans aucune surprise, le reflet du miroir est gris. Une teinte à la fois très sombre et trop claire, un marasme de notions manichéennes mal assorties et qui trahit parfaitement l'indécision et l'hésitation qui caractérisent Blaise. Sans aller jusqu'à la déprime associée à cette nuance de reflet, Blaise a une très forte tendance à la mélancolie. En revanche, il réfute totalement l'idéologie qui veut que le gris soit associé aux suiveurs. Il n'est pas un vulgaire mouton dans la bergerie et il se voit plutôt comme un loup solitaire, forcé de forger des alliances pour sa survies mais certainement pas par choix. La cérémonie d'appropriation du miroir, effectuée à la hâte et dans l'urgence d'une fuite constante, a laissé une cicatrice le long de sa main maîtresse, la gauche.
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☇ Avis sur la situation actuelle ; Blaise est particulièrement amer et cynique quant à la situation actuelle, d'une manière générale. De son point de vue d'insurgé en cavale, tout est parti d'une débandade incompréhensible au cours de laquelle les mangemorts se sont retrouvés au pouvoir, sans que personne ne comprenne exactement pourquoi ni comment. Sans surprise, l'oppression a prit la forme d'une dictature répressive et sans pitié, cruelle. Des individus en chair et en os se sont retrouvés prisonniers puis vendus comme rebuts aux puissants de ce monde. De simples esclaves, privés de leurs droits élémentaires, de leur statut d'humain. Blaise n'accorde pas grande importance à l'humanité d'une manière générale, il y a dans ce monde des ordures qui ne méritent même pas ce titre. Mais la liberté est une valeur à laquelle il est tout particulièrement sensible et le terme d'esclave lui hérisse les sens. Il était moralement opposé à ce genre de pratique et il se félicite désormais de la libération des derniers rebuts, suite aux récents événements. Scandalisé par le sort qui a soldé la fin de la plupart des rebuts, il est cependant impuissant à changer les choses donc à défaut, il se réjouit pour ceux qui ont été relâchés. Il se méfie d'ailleurs de cette étrange décision mais il en est satisfait, depuis son éternelle cavale. Quant à la durée de la guerre ... Il a l'impression qu'elle s'étire depuis toujours, depuis une éternité qui n'en finit pas. Il n'en voit pas le bout et il dit lui-même à qui veut l'entendre qu'il est persuadé que ça ne reviendra jamais à la normale. D'abord, qu'est-ce qu'une situation normale ? Ils l'ont tous oublié. Les intrigues, les complots, les coups de poignards dans le dos, les machinations des puissants et les tentatives de révolte des insurgés dispersés, voilà ce qu'ils ont finit par considérer comme leur quotidien. Depuis si longtemps qu'ils seraient bien incapables de trouver d'autres occupations. Blaise fuit, toute la journée, toute l'année. Il aimerait, idéalement, pouvoir enfin se poser quelque part mais il sait qu'il ne pourra plus jamais réaliser son rêve. Il est en cavale depuis bien trop longtemps désormais, la vie de sédentaire lui ferait peur.
☇ Infos complémentaires ; Blaise est un athlète accompli, une qualité qui aura eu le mérite d'être utile pour sa situation d'insurgé en cavale. Enfant hyperactif depuis son plus jeune âge, c'est sans surprise qu'il s'est retrouvé en première ligne dans la sélection de l'équipe de Quidditch de Serpentard, remportant un poste de poursuiveur sans grand effort. Outre ce sport, sacré dans le monde des sorciers, Blaise a besoin de courir et de boxer pour évacuer sa nervosité et son trop plein d'émotions. Aujourd'hui encore, même en fuite, il se dépense beaucoup. • Il fait craquer les jointures de ses doigts bien trop souvent pour son bien. En été comme en plein hiver alors qu'il subit le gel et la sécheresse agressive de l'air, il manque d'y briser ses phalanges. Il ignore d'où lui vient ce tic mais il aime la sensation des bulles qui explosent sous sa peau, entre ses os. Suite à une blessure de jeunesse, il est aussi capable de faire craquer son épaule droite d'une façon assez impressionnante. • Blaise est ambidextre. Parfaitement ambidextre, il est capable de faire exactement la même chose avec la main gauche qu'avec la main droite et depuis tout petit, il s'entraîne à ne plus avoir ce tic qui veut que les gestes d'une main reproduisent machinalement ceux de l'autre. Il a apprit à désynchroniser ses mains, une habilité bien pratique. Cependant, lorsqu'on lui pose la question, Blaise répond qu'il est gaucher. • Scolairement brillant, Blaise est d'une intelligence redoutable mais qui tranche avec ses très mauvais choix, ses décisions catastrophiques. Il se demande parfois s'il n'est pas le pire des abrutis, quand il voit où il en est aujourd'hui. L'excellent élève qui étincelait notamment en cours de potion se retrouve à fuir dans la nuit pour échapper à une armée enragée qui veut sa tête. De cette étrange dualité, il en résulte un sentiment de dégoût de soi plus ou moins fort selon les situations. • Blaise aurait aimé, il aurait vraiment aimé, pouvoir jurer qu'il était loyal. Fidèle et dévoué à ceux auxquels il accorde sa confiance. Malheureusement, il est tout sauf ça. Traître, lâche, fuyard, retourneur de veste, il choisi ses propres intérêts avant le reste, même quand il ignore précisément quels sont ces desseins en question. S'il éprouve quelques remords à l'idée de ceux qu'il a si lâchement abandonné, il n'a aucun regret. Du moins, c'est ce qu'il tente de se dire. • Le lien magique qui le relie à Draco Malefoy est le résultat d'une erreur de jeunesse. Blaise voulait simplement effectuer un rituel qui lui aurait permit d'identifier des parents liés par le sang, afin d'avoir enfin une confirmation au sujet de son père. Mais il manquait une page au grimoire et l'incantation a eu pour effet de lier, à jamais, son sort à celui de Draco. Ce n'était ni prévu ni voulu mais à l'époque, c'était plus facile à accepter. Ils étaient complices, terriblement proches et cette bourde magique n'a fait que renforcer cette amitié, après une phase d'adaptation. Le Malefoy est, encore aujourd'hui, la seule personne en qui Blaise a une confiance aveugle. Probablement suicidaire, étant données les circonstances de leur séparation et leur relation compliquée avec Pansy Parkinson. • Au delà d'un physique ravageur mais particulier, Blaise avait toujours particulièrement soigné ses tenues. De l'uniforme scolaire absolument irréprochable jusqu'aux tenues civiles un peu dandy, il avait cette habitude d'être toujours tiré à quatre épingles. Il se servait de cette attitude un peu éculée pour acheter ses entrées partout dans la haute société, avec un charme très vieille Angleterre qui tranchait alors de façon surprenante avec ses traits typiquement étrangers et son accent un peu plus rural que ne l'aurait voulu les usages. Depuis sa fuite en revanche, adieu les vêtements parfaitement repassés, les chemises amidonnées et les vestes cintrées. Il prend ce qu'il peut, où il peut, quand il peut et s'il ne semble pas particulièrement négligé, il est loin de ce qu'il a pu être par le passé. • Outre la cicatrice qu'il a dans la paume gauche à cause de la cérémonie d'appropriation du miroir, il a récolté au fil des ans des traces et des blessures qui n'ont pas forcément été soignées correctement. Une longue estafilade le long de son avant-bras droit, plus pâle que sa peau hâlée et pareille à une griffure de chat, lui rappelle son entrée catastrophique dans un squatte habité par une armée de félin. Une énorme cicatrice rouge et mal refermée au creux des reins et jusqu'à sa hanche droite est le témoin d'une échauffourée avec un mangemort qui a bien cru qu'il allait pouvoir toucher sa récompense pour la tête du Zabini. Sur chacune de ses omoplates, dans son dos, de profondes marques de griffures n'ont pas encore guéri, depuis sa dernière nuit avec Pansy Parkinson. Son corps est ainsi recouvert de souvenirs récoltés à droite et à gauche durant son temps en cavale. Certaines sont plus anciennes mais il en a perdu le compte. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi Gane. J'ai 24 ans depuis le début du mois d'aout, je viens du sud et j'ai connu le forum via Whorecrux, aka Pansy Parkinson. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 4 à 5 jours sur 7. Un dernier mot ? GERONIMO.
Dernière édition par Blaise Zabini le Mer 26 Aoû 2015 - 15:13, édité 43 fois |
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| Blood, tears & gold won't make it any better ... ❝ I found another girl to mess me around ❞1997 & Poudlard
« Regarde, c’est le caniche du Malefoy … Entre lui et la Parkinson, il ne s’emmerde pas le blond. » Blaise serra les dents, rendant saillants les muscles de sa mâchoire sous sa peau métissée. Combien de fois allait-il encore subir les remarques dédaigneuses et dégoûtées que la population se plaisait à coltiner sur son compte ? Peu importait qu’il ait intégré sans l’ombre d’un doute la maison Serpentard, peu importait qu’il soit l’un des meilleurs élèves de sa promotion et peu importait qu’il soit un des plus proches amis du célèbre Draco Malefoy, il avait toujours le droit à quelques commentaires bien sentis sur ses origines controversées, sur son lignage douteux. On ne manquait jamais une occasion de lui faire remarquer qu’il n’était qu’un métissage immoral et très souvent jugé illégitime. De moins en moins au fil des ans mais il s’en trouvait toujours un pour lâcher une insulte désinvolte et à peine voilée, murmurée d’un ton suffisamment haut pour être entendu. Après de nombreuses bagarres ayant envoyés quelques bons bras cassés à l’infirmerie à cause d’insultes visant sa mère, Blaise a su acquérir une réputation mais comme partout, certains s’y croyaient au-dessus. Dardant sur l’audacieux un regard glacé, son vert habituellement lumineux et translucide s’obscurcissant jusqu’à un gris métallique et orageux, il entreprit de s’en approcher en plaquant sur ses lèvres ce sourire mi menaçant mi mielleux qu’il avait su perfectionner au fil des joutes verbales dans lesquelles il s’était trop souvent retrouvé. « Quelque chose que tu veux partager avec moi, morveux ? » L’importun n’était qu’un élève de troisième année dans la ridicule maison des Poufsouffle, une tête blonde échevelée qui n’avait que sa stupidité chronique comme égale à sa grande gueule. Moins assuré sur les yeux perçants du Serpentard, le blondinet balbutia quelques mots dans une tentative bravache pour sauver la face mais son courage fondait comme neige au soleil. « Pardon ? Je n’ai pas compris, je ne parle pas couramment le langage des gens stupides, il faut dire. Tu veux essayer à nouveau, dans un anglais correct ? » Blaise n’était plus qu’à quelques centimètres de sa victime toute désignée, imposant, droit dans son uniforme tiré à quatre épingle, parfaitement ajusté jusqu’au col légèrement boutonné sous la doublure. Grand et plutôt musclé, il n’avait aucune peine à écraser de sa présence l’insolent qui avait osé le défier. Effrayé et désireux de mettre le plus de distance possible entre sa personne et celle du Serpentard, le blondinet marmonna de façon presque audible « Rien, rien, je n’ai rien dit. » Le métisse afficha un sourire sarcastique et prit soin d’enfoncer le clou en déclamant bien fort dans le hall « C’est bien ce que je pensais. Décidément, juste quand je pensais que j’avais fait le tour des abrutis de l’école … Je t’y réserve une place, probablement dans le top dix. Allez dégage maintenant. T’es sur mon chemin. » D’un nouveau regard, il força sans peine sa victime à s’écarter et il lui passa devant en le bousculant à l’épaule, violemment. Il en avait plus qu'assez de ces élèves qui se croyaient tous permis sous prétexte qu’ils avaient un public. Sur un dernier soupir, il prit la direction de la salle des escaliers magiques, pressant le pas sans même le remarquer. Un peu plus tôt dans la journée, il avait donné rendez-vous à Pansy Parkinson dans la salle sur demande. Cette relation, interdite et secrète, le mettait toujours un peu mal à l’aise vis-à-vis de Draco mais il n’avait jamais vraiment su résister au charme glacial et pourtant volcanique de la jeune femme. Elle était comme un blizzard dans les pires journées d’hiver ou au contraire, un terrible orage dans la chaleur moite et étouffante du mois d’aout. Il y avait quelque chose d’incroyablement fascinant chez elle et Blaise n’était pas de taille à lutter. Ils ne se voyaient pas souvent en tête à tête, toujours flanqués d’un des sbires de Draco quand ce n’était pas le blond en personne, toujours à comploter des plans plus fantaisistes les uns que les autres pour l’Après-Poudlard sans jamais penser que peut-être, il n’y aurait pas d’Après-Poudlard. Les événements du monde extérieur ne présageaient absolument rien de bon quant au futur et ces sombres pensées obscurcissaient constamment l’esprit du jeune Zabini. Parce que, au sein de l’équipe de joyeux drilles qui composaient le cercle proche du leader Malefoy, personne n’avait encore grillé sa couverture. Nul n’avait deviné qu’il n’était, au fond, qu’un agent double envoyé par l’auto-proclamé « bon » côté, celui de la lumière, de l’ordre et de la paix. Il était devenu maître dans l’art de préserver les apparences, à force de cacher ce secret. Tant et si bien que lui-même n’était plus vraiment certain du camp dans lequel il se trouvait, la plupart du temps. Il était systématiquement tiraillé entre d’une part ses idéaux de paix et sa nature anti-mangemorts et d’autre part, la chaleur de Pansy lorsqu’il se réveille contre elle, les sourires complices et amicaux de Draco lorsqu’ils refont le monde au coin du feu, cette ambiance familiale qu’il n’a jamais vraiment eut lorsqu’il était gamin. Son indécision, accentuée jour après jour, le privait de sommeil et de force, le laissant à la merci du destin. C’est pourquoi, lorsque Draco et Pansy l’accaparaient pour discuter de telle ou telle perspective d’avenir, il ne pouvait s’empêcher d’éprouver un sale pincement au cœur. L’idée de les trahir lui donnait bien souvent la nausée mais à chaque fois, la pensée d’un monde gouverné par les tyranniques partisans du mal lui faisait redresser la tête et renforçait sa détermination trop flageolante. D’un pas nonchalant, soigneusement étudié pour donner l’impression qu’il était perdu dans ses pensées et qu’il ne prêtait aucune attention à la direction prise, il gagna le couloir dans lequel se trouvait la salle sur demande. Après avoir discrètement vérifié qu’il était bien seul, il entreprit de faire les cent pas devant le pan de mur, en songeant très fort à Pansy et à un moment d’intimité pour eux, une bulle d’air dans la précarité de leur quotidien. Son échappatoire, sa bouffée d’oxygène, son répit. Un bruit discret, comme une sorte d’aspiration d’air, lui apprit que la porte venait d'apparaître et il esquissa un sourire en redressant le nœud de sa cravate. Elle allait râler qu’il était en retard. « Tu es en retard. » furent les premiers mots qu’il put entendre en franchissant ladite porte, prenant soin de la refermer derrière lui. A nouveau, il esquissa un sourire. Il finissait par la connaître, la gracieuse et capricieuse Pansy Parkinson. Il était désormais capable d’anticiper un peu ses gestes, ses dires et … plus récemment, ses émotions. Allongée sur le grand lit qui trônait contre le mur en face de l’entrée, Pansy dardait sur lui un regard sombre et impatient. Il décida de jouer le jeu et esquissa une révérence comme seuls les nobles savaient la faire, droite mais respectueuse et profonde. D’un ton faussement contrit, il répliqua en s’approchant « Mes plus plates excuses, votre Majesté. Comment puis-je me faire pardonner ? » Le sourire qu’il put lire dans le regard de Pansy lui apprit que ça ne serait probablement pas trop difficile. Crédit : angel dust ❝ You don't get to make me suffer ❞1998 & Poudlard
La pluie tombait drue sur les corps étendus dans la boue, lavant a peine le sang présent. Des marres vermeilles se formaient sous les cadavres, s’élargissant sous l’effet du déluge. Trempé jusqu’aux os, épuisé et émotionnellement drainé, Blaise leva les yeux vers le château, ombre morbide se détachant sur la grisaille d’un matin chargé de chagrin. Autour de lui, ce n’était que tristesse et désolation, pleurs agonisants et plaintes définitives. Il était temps pour lui de fuir. Il avait rempli sa part du marché, retournant sa veste au beau milieu de la nuit, en plein cœur de la bataille, trahissant Pansy et Draco au moment où ils auraient eu le plus besoin de lui. Il s’était retourné contre son meilleur ami, le cœur lourd mais déterminé, pensant bien faire en retournant dans le camp de l’Ordre. Il avait rejoint les rangs du Golden Trio, foulant l’herbe du parc à la gauche de Ronald Weasley pour charger les rangs de ceux qui étaient, encore quelques minutes plus tôt, sa famille. Il avait changé de camp en cours de route et il avait perdu, l’Ordre devant se rendre à l’évidence face à la puissance de l'Oppression et des Mangemorts. C’était la débandade. Des rumeurs traversaient les rangs comme quoi George Weasley était tombé, mort au combat pour sauver la paix. Il avait envie de rire, nerveusement, en se remémorant le moment où on lui avait rapporté la nouvelle, jusqu’ici encore infondée. Aucune preuve n’était venue étayer les dires du messager et de toute façon, la bataille avait été sanglante et violente, il était bien trop occupé pour y accorder la moindre pensée. Mais à l’heure du réveil, de la douloureuse prise de conscience de leur défaite, Blaise ne pensait plus qu’à une seule chose. Pansy Parkinson, qu’il n’avait pas croisé dans les rangs ennemis. Il avait vu Draco et, lâchement, il avait fui le duel qui menaçait d’éclater entre eux, préférant laisser ses alliés s’en charger. Il n’avait pas vu la jeune femme, nulle part. Était-elle déjà morte ? Avait-elle décidé de sauver sa peau en ne prenant pas part au combat ? Une idée étrange s’insinua dans son esprit, sournoisement. Draco. Il avait envoyé sa protégée au loin. Evidemment. Le blond était le soleil et la lune de la Parkinson, lui n’arrivait qu’en second plan, une étoile pour les nuits sans lune, un nuage pour lorsque l’astre diurne ne daignait montrer son nez. Il n’y en avait toujours eu que pour le Malfoy, dans les yeux émerveillés de Pansy. Blaise serra les dents. Malgré tout, il était soulagé à l’idée que Pansy n’ait pas été témoin de son retournement de veste. Il n’aurait probablement pas su faire face à son regard dégoûté et blessé. Il n’avait jamais vraiment su lui résister. L’heure de la retraite avait sonné, il n’était plus personne désormais. La silhouette des Mangemorts se dessina à l’horizon, descendant le chemin depuis le château jusqu’au champ de bataille. Il était l’un des rares à tenir encore debout mais s’il ne se dépêchait pas, il finirait tête dans la boue, raide mort comme ses congénères. Du coin de l’œil, il vit deux têtes rousses s’enfuir en direction de la forêt interdite. Il avisa un blessé qui tentait désespérément de se traîner dans la même direction. Son cœur se serra en remarquant que c’était un Serdaigle, un allié de l’AD dont il n’avait jamais retenu le nom. Si jeune. Probablement condamné. Il savait que les Mangemorts ne s’encombrerait pas de prisonnier sans importance. En serrant les dents, il s’approcha du blessé et murmura « Tu t’es bien battu. Va en paix, mon ami. » Il eut la décence de ne pas fermer les yeux en utilisant le sort impardonnable mortel, ne voulant pas prolonger les souffrances du jeune homme. Par respect encore, il ferma les yeux du mort et prit ensuite la direction de la forêt interdite, sa seule chance de s’en sortir vivant. Impossible de transplanner dans l’enceinte de Poudlard, un refrain que la Granger n’avait eu de cesse de répéter depuis la première année de leur scolarité, donc il lui fallait fuir de façon non-magique. Il avait pour plan de gagner Pré-au-Lard et de s’échapper par là. Où, il n’en avait pas la moindre idée mais il fallait déjà qu’il sorte de Poudlard. Question de vie ou de mort. Sur un dernier regard en arrière, après avoir embrassé le champ de bataille et le château en ruine qui se découpait sur une aube morose, un matin au goût de cendre, il tourna les talons et détala. Il ne s’arrêtera plus jamais de courir. Crédit : Applestorm ❝ And it won't get any better ❞1999 - 2002 & Angleterre AOUT 1999 – Un peu plus d’un an maintenant, qu’il se trimbalait dans les alentours d’un Londres dangereux, s’éloignant par brèves périodes pour calmer le jeu mais revenant toujours dans la capitale. Du glorieux et brillant Blaise Zabini qui faisait tomber les filles dans les couloirs de Poudlard en battant de ses cils presque féminins, il ne restait plus rien qu’une coquille vide, épuisée et congelée. Un cadavre ambulant mais nerveux et capable de courir plus vite que le vent. Il fallait bien ça pour survivre. Son t-shirt débraillé lui collait à la peau et son visage ruisselait d’une sueur qui ne devait pas tout à l’insupportable chaleur estivale qui s’était abattue sur l’Angleterre depuis quelques jours. En cavale, mal nourri et privé de sommeil depuis bientôt des mois entiers, il avait finalement choppé un virus contre lequel il n’avait pas les moyens de se battre. Il tenta de porter sa gourde à ses lèvres mais un gémissement de frustration lui échappa en réalisant qu’elle était vide. Il lui fallait trouver une source, rapidement. De sa main libre, il essuya la sueur qui brouillait sa vision et se dirigea sans hésiter vers une des ruelles de Londres, dans laquelle il savait pouvoir compter sur l’existence d’une petite fontaine pas trop pourrie. Il ne pouvait plus faire le difficile, comme il avait tenté de l’être au début de sa fuite. Il refusait de manger n’importe quoi et de boire n’importe où, au début de sa cavale en 1998. Depuis, il avait revu ses exigences et ses goûts de luxe à la baisse. Adieu les beaux costumes tirés à quatre épingles, les chaussures élégantes et les nœuds papillons, les produits de beauté et la nourriture raffinée. Il vivait de ce qu’il pouvait dénicher dans les maisons qu’il squattait quand il en avait assez des entrepôts minables et des squats trop fréquentés. Il volait des fringues, de la bouffe et du cash, jamais de bijoux ou de biens précieux. Trop voyant, trop dangereux, pas de réseau pour la revente. Il poussa un soupir de soulagement en avisant la fontaine, s’y laissant tomber en maudissant son existence. Il ne lui fallut pas longtemps pour étancher sa soif et remplir sa gourde, insensible désormais au goût rance et dégueulasse de la flotte. JANVIER 2000 - Blaise exhala un long soupir de vapeur, dans l’air glacé d’un Londres hivernal. Par habitude, il entreprit de faire craquer ses doigts, le son des bulles éclatant sous ses os résonnant dans le silence frigorifié qui régnait autour de lui. Il n’en pouvait plus d’avoir froid, vraiment. Depuis des années maintenant, il alternait les saisons à la belle étoile ou dans des squats minables, parcourus de courants d’air et suintant d’humidité. Un sac à dos sur l’épaule, usé jusqu’à la corde, maintes et maintes fois rafistolé par magie, concentrait tous ses biens, toutes ses affaires. Certains jours, il avait l’impression de ne rien porter. Parfois, il lui semblait qu’il se trimbalait tout le poids du monde dans ce vieux sac tout déglingué. Un passé à la fois glorieux et minable, cousu d’une intelligence traître et trompeuse. Comme une veste qu’on retourne sans même y réfléchir. L’histoire de sa vie. Du bout de ses chaussures fatiguées et elles aussi trop rapiécées, il envoya un caillou valdinguer contre le rebord du trottoir en face du pub auprès duquel il attendait depuis plus d’une heure. Un établissement douteux et peu regardant sur sa clientèle, où il espérait pouvoir obtenir un café bien chaud contre lequel reposer ses doigts. Sa dernière incursion dans une maison lui avait permis d’en tirer un peu de cash et la boisson chaude était la première chose à laquelle il avait pensé. Il utiliserait surement le reste pour trouver une paire de pompes plus solides que les siennes, pour tenir l’hiver sans avoir d’engelures mortelles et finir amputé avant l’arrivée du printemps. Il ne passerait pas l’année, si ça arrivait. Enfin, le patron arriva et entreprit d’ouvrir le bordel, sans jeter le moindre regard à la silhouette dégingandée et frigorifiée qui habitait son pas de porte. Blaise attendit encore quelques minutes avant d’entrer, bien décidé à obtenir un café. DÉCEMBRE 2001 – Il s’était encore foutu dans un bourbier sans nom. Non content d’être un insurgé en cavale peu apprécié au sein de son propre clan, voilà qu’il avait tout risqué pour les beaux yeux d’une foutue rouquine qui n’avait probablement jamais remarqué son existence. Il aurait pu se faire prendre, il aurait pu se faire tuer sans sommation ou pire, démasquer au grand jour pour une exécution publique terriblement humiliante. Tout à fait le genre de Pansy Parkinson. Elle avait su le reconnaître, même sous le déguisement prodigué par le polynectar. Elle s’était jetée sur lui, comme une chatte hystérique, toutes griffes dehors. Il aurait pu la maîtriser, malgré la force presque surhumaine dont elle avait fait preuve. Il aurait pu l’assommer et s’enfuir, sans rien laisser derrière. Mais, comme des années auparavant, il n’avait pas été capable de lui résister. La revoir après tout ce temps … Il s’était senti heureux. Pour la première fois depuis un peu plus de 3 ans, il avait eu l’impression de rentrer à la maison et lorsqu’ils s’étaient étreints dans la chaleur de son grand lit, malgré la violence des assauts et les marques qu’elle avait laissé sur lui, il s’était senti à sa place. Plus que jamais. Ils s’étaient retrouvés plus d’une fois, cette nuit-là, sauvagement, brutalement et peut-être même un peu tendrement. Comme un goût de mélancolie, une nostalgie romantique qui n’avait absolument pas sa place dans le contexte. Draco Malfoy aurait été tellement fou de rage à la seule évocation de cette possibilité, ça lui avait arraché un sourire. Pansy lui avait adressé un drôle de regard à ce moment-là mais il s’était empressé de la distraire à nouveau. Tout ça pour Ginny Weasley, quel con il était. Il aurait pu demander pardon, même s’il ne le méritait pas. Il aurait pu se rendre, s’abandonner à la merci de celle qui fut autrefois son amante, son amie, sa partenaire, sa complice. Elle avait changé. Elle était devenue plus froide et moins volcanique. Pourtant, il avait été surpris de la retrouver au lit, chaude et capricieuse comme avant, dominatrice, farouche, guerrière avide. Comme avant. Il l’avait séduite, sans honte, sans gêne mais avec de trop nombreux regrets. Il envoya bouler un autre monceau de neige dans l’air glacé de cette nuit de décembre, furieux contre lui-même. JUIN 2002 – Un paria au sein même de son clan, voilà ce qu’il était devenu. Depuis la rumeur propagée par Fred Weasley comme quoi Pansy Parkinson était enceinte de l’enfant de Zabini, il était renié et répudié par les autres parias de la société. Quelle ironie. La nouvelle en elle-même ne lui avait fait ni chaud ni froid sur le moment, il était trop perturbé par les regards dégoûtés, scandalisés et haineux qu’on lui avait lancé en la lui délivrant. Mais lorsqu’il avait pris le temps de se pencher sur la nouvelle elle-même, il s’était retrouvé paralysé. De tous les scénarios qu’il avait pu envisager quant à son futur, dans sa jeunesse, aucun ne s’était réalisé et il n’avait certainement jamais prévu ça. Foutre en cloque une des figures les plus importantes du clan ennemi n’était définitivement pas un mouvement intelligent de sa part. Coucher avec encore, on aurait pu lui pardonner, penser que c’était pour sauver sa peau, un truc du genre. Mais implanter les graines d’une descendance … Non, définitivement, ça ne passait pas. Pansy Parkinson était donc enceinte, suite à son passage en Novembre. Comme s’il avait besoin de ça. Il n’arrivait pas à tirer aux clairs ses émotions sur le sujet. Un môme, un bambin, un enfant, un gosse quoi. Un véritable humain braillard et chiant, en chair et en os. Un bout de lui-même et un bout de Pansy, réunis dans un seul être. Il allait être papa, même s’il n’aurait pas la chance de l’être dans le vrai sens du terme. Il songea à cette vie qu’il menait depuis la défaite de la bataille de Poudlard, toujours sur les routes, dans la pénombre des bâtiments, à dormir sur une oreille entre deux courses, à fuir les Mangemorts et autres représentants de l’Oppression, alternant les étés infernaux et les hivers mortels … Ce n’était pas une vie. Il n’avait aucun droit sur cet enfant, il le savait. Pansy se ferait un plaisir de le souligner pour lui, si elle était là. Draco n’hésiterait probablement pas à lui trancher la gorge s’il venait à s’approcher de ce gosse, il n’en doutait pas une seconde. Personne ne voudrait de lui auprès du môme. Malgré tout, il voulait voir Pansy. Avoir une discussion avec elle sur le sujet. Pourquoi l’avait-elle gardé, ce gosse ? Il était l’enfant de l’ennemi, pour elle aussi. Le fils ou la fille d’un être qu’elle n’avait même pas voulu en premier lieu, juste un second choix après le parfait Malfoy. Une solution de repli. Il n’avait jamais été que ça alors pourquoi s’était-elle obstinée à mener la grossesse à son terme ? A quoi pensait-elle ? Il fallait qu’il la voit, pour comprendre. Crédit : laughinearlydied
Dernière édition par Blaise Zabini le Mar 1 Sep 2015 - 9:34, édité 17 fois |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | | | | |
HERO • we saved the world June Winchester | - Draco Malfoy a écrit:
- (comment résister à Mary anyway, et puis sa Panpan elle est divine )
J'suis d'accord, difficile de dire non à notre Panpan adorée j'suis contente qu'elle ait un Blaise (même si tu voulais fuir le forum promis on mord pas) et vos rp vont promettre bienvenuuue sur exci, bon courage pour ta fiche et amuse-toi bien parmi nous |
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WIZARD • always the first casuality Anna Grimaldi | Bienvenuuuuue ! Tu fais bien des heureux dit donc. J'ai pas grand chose à ajouter. Je te souhaite moi aussi bon courage pour ta fiche en espérant te revoir dans les parages après ta validation ! |
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| BLAIIIIIIISE excellent choix de perso, et puis les liens bétons qui vont avec bienvenue parmi nous et bon courage pour le reste de ta fiche |
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| Bienvenue ♥ Courage pour la fiche ^^. |
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10416
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| /débarque enfin avec sa louche dans une main, sa passoire en inox sur la tête et une tarte dans l'autre main/ BIENVENUE CHEZ NOUS BLAISE . Bon courage pour le reste de ta fiche . J'ai hâte de lire . /fais gaffe, y'a des laxatifs dans la tarte, hein / |
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