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sujet; « comment renverser une dictature sans en mettre sur mes nouvelles chaussures ? » (cesair)

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cesair « eh, débile ! » morrigan
feat jamie bell • crédit swan

Wizards • Inventé
• nom complet ; cesair maverick morrigan.
• surnom ; sale petit con, le gros débile.
• naissance ; le 11 septembre 1973, Lifford (comté de Donegal, Irlande), à 0h38.
• ascendance ; crasse, puisque les consorts Morrigan sont de formidables moldus.
• camp ; la violence absolue, l'impuissance - le camp de ceux qui presque-vivent.
• métier ; il aurait pu passer sa vie à manier une moissonneuse-batteuse NewH TX68 en expliquant ce qu'est, au juste, une bineuse... mais puisque être paysan chez les moldus, c'est presque pire qu'être un sang-de-bourbe chez les sorciers, il a choisi la clandestinité, la faim, la débrouille et les mains en sang.
• réputation ; cesair qui... ?
• état civil ; bêtement épris.
• rang social ; à mi chemin entre le prolo, le rebut et l'insurgé, ce qui le rend négligeable.
• particularité(s) ; aimant à emmerdes, en sus prodige du vulgaire, bestiole agitée.
• patronus ; incapable d'en produire.
• épouvantard ; instable, changeant - les formes se succèdent : la capture, l'oubli, un cadavre, l'obscurité... ce qui devrait être un avantage le révèle effrayé de trop, de tout. La rencontre d'un épouvantard se termine toujours par des semaines de dépression et de choc quasi traumatique.
• risèd ; elle vit, plutôt que lui.
• baguette ; bois d'aulne, croc de dragon et 25,8 cm, mais ce n'est pas la sienne.

The stars have faded away
► Avis sur la situation actuelle : Lorsqu'on l'interroge, Cesair maugrée des choses qui ressemblent à du ouais, ouais, c'est sûr, j'aimerais bien me révolter, mais j'aimerais bien vivre, aussi. Il est le premier concerné, en première ligne même s'il refuse ; c'est un sang-de-bourbe, un né-moldu, et s'il fait semblant, il tente naïvement sa survie. Il a échappé si longtemps, et si bien, au sort qu'on lui promet, qu'entrer en guerre semble stupide et suicidaire. Il n'est pas esclave et n'est pas prisonnier... il doit être heureux de sa chance. Il a beaucoup perdu mais il est en vie. C'est fragile, c'est précieux. Une précarité achetée par trop de lâcheté, d'accord ! mais, même en essayant, par où commencer ?

► Infos en vrac : Il aime à lancer son lot de rumeurs. Il n'a plus sa baguette depuis longtemps. Cesair a élevé la peur au rang de religion.  Il a vaguement tiré la tronche lorsqu'il a su que son prénom était, originellement, celui d'une femme. Il n'est pas misogyne, non, mais bon, un nom de bonhomme, ça aurait un peu aidé, quand même. Pour tout ce qu'il ne sait pas faire, il a le joli talent de très bien faire semblant. C'était un élève médiocre à Poudlard. En-deçà de médiocre, même. Il déteste la magie ; il fait avec elle comme l'on supporte une maladie. Ancien camé à l'Excess déshydraté, Cesair fuit maladivement les addictions et les altérateurs d'humeur et de comportement.  Il sait dire pute dans dix-sept langues, dont le turc et l'hébreu. Il ment trop et trop bien. Il ment constamment, à tout le monde et à n'importe qui, y compris quand ce n'est pas nécessaire.  Il a passé l'essentiel de sa vie d'adulte dans le monde moldu. Il aime la violence de ses phalanges qui disent bonjour à un os.  Il aime se donner en spectacle et y allé de son petit commentaire. On a tendances à ne pas se souvenir de son nom. Cesair est excessif en tout.

Nothing compares to you
• pseudo & âge ; dédé balladur, 83 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? il est sur toutes les bouches. • ton avis, tes suggestions ; moins de vêtements sur les avatars. • connexion ; en permanence. • quelque chose à ajouter ? ymca. • souhaites-tu être parrainé par un membre ? ; [] oui / [x] non



Dernière édition par Cesair Morrigan le Sam 1 Aoû 2015 - 20:21, édité 4 fois
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Here comes the hurricane
cesair morrigan se cache pour mourir.

Je refuse de payer pour qu'un vieux timbré [m'apprenne] des tours de magie !
« Quand j'ai demandé si je pouvais aller dans l'école des X-men, t'as dit non ! » Juché sur la première marche de l'escalier, il a le front couvert d'une franche indignation. « C'est vrai, répond, patient, le timbre maternel. » Elle se fend d'un sourire attendri, où se dispute l'amour et l'amusement. « C'est différent. » Elle serre, entre le pouce et la paume, une enveloppe frappée de leur adresse sur Ballyduff Road. Cesair partage ses regards entre la lettre et le cadre de la fenêtre, où la pluie, inlassable, raconte toute son Irlande. Il boude, à peu près convaincu qu'on ne viendra pas lui raconter l'histoire du Père Noël deux fois en une seule existence. L'affaire est importante et d'un sérieux exemplaire. Il a bientôt onze ans, et il connait déjà le sens des mots te fous pas de ma gueule. Alors il la défie – à peine – de poursuivre, d'encore lui mentir. Elle l'affronte, sereinement, frappant de ses doigts longilignes sur le bras du fauteuil. Nécessairement, lui baisse les yeux le premier. « C'est, comme... une pension ? » Elle fait non de la tête, alors il se reprend, l'oeil alerte et les mots extirpés de sa gorge : « C'est une secte ! » Sa mère rit doucement. Putain – ces gosses qui disent déjà putain... - elle rit !  Il se sent puéril, le cou rentré dans les épaules. Un chien prêt à mordre maintenant qu'on ne le caresse plus. Elle surprend son humeur, se radoucit. « Cesair, viens-là. » Il s'apprête à refuser, à faire l'homme. Le mâle. Un truc qu'il a vu dans Scarface. Mais ces yeux. Les yeux qu'elle pose sur lui, ça le fait se réduire de quatre ou sept ans, au moins. Il saute du perchoir et fait comme elle l'exige, les semelles traînantes. « C'est une école différente, explique sa mère. Il faut ce que tu as de spécial pour y entrer. » « Comme du fric ? » Elle retient son sourire, sûrement de peur que le môme s'offusque encore. « Non, elle répond après un moment. Justement. Ce sera différent pour toi. » Il la jauge un instant, l'espoir aux lèvres de trouver les raisons de ses larmes. « Je suis obligé d'y aller ? il dit. » « Je ne sais pas, admet-elle. » Cesair efface du malaise qui paraphe son visage ; elle n'aime pas son air de petit sauvageon. Bientôt, il a un rictus moqueur alors qu'il croise les bras : « Je suis pas sûr de vouloir aller dans une école où ils ont pas encore inventé le stylo-bille. »

Moi, je m’en fous, si on me force à y retourner, je retiens ma respiration jusqu’à ce qu’on arrête de me forcer à y retourner.
L'index et le majeur soudés palpent l'arcade. Au toucher, c'est douloureux. A contempler, c'est humiliant. Il siffle, de souffrance, de réprobation, contre le reflet du miroir. La moitié gauche du visage est enflée, et l'os ruisselle de sang. Ce n'est rien en comparaison de ses jointures brûlantes, rouge par endroit et bleu ailleurs. Ça le réchauffe chaque fois qu'il les déplie dans la douleur. C'est sa consolation. « Bordel, t'as ramassé... » Le bras en travers de l'embrasure, Lachlan se compose un petit sourire admiratif – un truc sarcastique, un truc qui fout hors de soi. « Quel genre de gars fait autant de dégâts sur mon petit frère ?... » Il entre franchement, oublie la raison de sa venue, et s'approche. Il inspecte un moment le visage de Cesair, et conclut d'une grimace : « Il t'a frappé avec une batte, ou quoi ? » « Mieux, coupe le cadet en écartant la main. Sa baguette. » Lachlan fronce les sourcils. Il n'aime pas beaucoup entendre cette partie de l'histoire, l'autre partie, celle qu'ils ne partagent pas. La vérité, cependant, consiste à reconnaître que des poings nus n'ouvriraient pas de telles plaies. Incapable de nier l'existence de cette autre chose, il est obligé de dire : « T'es pas censé avoir appris deux-trois abracadabra pour réparer les nez pétés ? » « Je déteste la magie, maugrée l'autre. » « C'est un peu con, quand t'y penses. » « Je-veux-tellement que tu m'expliques pourquoi, Lake. Dis-moi tout, je t'en supplie. » L'aîné Morrigan dédaigne son sarcasme, les épaules rejetées en arrière. « Bah, c'est comme vouloir se battre avec les dents contre quelqu'un qu'a un putain de flingue. » Cesair ne médite pas longtemps, l'image qu'on lui renvoie allant bien au-delà de le vexer : « T'as raison. On va acheter un flingue. » « Personne ne va acheter de flingue. » Leur mère paraît sur le seuil, les traits exempts de contrariété sincère. « C'est encore le même ? » Même si un timide orgueil murmure à Cesair qu'il ne devrait pas, il acquiesce à regrets. « Toujours parce que... ? » Là encore, il opine. « Je ne suis pas sûre de comprendre, dit-elle doucement pendant qu'elle entreprend de panser la défaite. » Cette fois, le jeune Morrigan ne dit rien. « C'est à cause de ce... » Elle cherche des mots dans le reflet de son fils. « On ne dit pas son nom. C'est, genre, tabou. » Elle fronce les sourcils, à peu près en même temps que Lachlan. « Comme Lady Di à Buckingham ? » Cesair éclate de rire, incapable de s'en empêcher. « Non, maman. Plutôt comme Hitler. »
Y'a des vagues de toi, et y'a moi qui divague.
Il s'installe, accoudé au bar. Un soir de plus, un soir en vain. Les verres défilent sous ses yeux, filent dans la gorge qui ne sent rien. Par une amusante décadence, l'ivresse ne pénètre plus son corps. Terni, il humecte ses lèvres d'une liqueur nouvelle, que sa bouche engloutit sans affoler son cœur. Aux primes lueurs de l'aube, il dépose une poignée de mornilles sur l'ébène du comptoir, se rhabille de sa cape, et disparaît dans le pâle soleil d'octobre. Il foule une lieue d'un pavé trempé de rosée, jusqu'aux effluves d'un café. Il s'assoit à une table, isolé. Après que la serveuse lui a apporté un thé qu'il n'a pas eu besoin de solliciter, il ouvre la Gazette et parcourt les titres du regard. Un seul l'interpelle : un pauvre gamine d'une quinzaine d'années affirme le retour de Vous-Savez-Qui. Harry Potter. « Les nouvelles ne sont pas très bonnes, hein ? » Il rabat la Une du journal pour entr'apercevoir le visage d'une femme d'un âge plus avancé que le sien, loin d'égaler en beauté le cynisme du rictus accroché à ses lèvres. Il est aussitôt captivé. « Tu pues le Sang-de-Bourbe à dix kilomètres, lâche-t-elle sans s'affecter de l'offenser. Si je le sens, lui aussi... (elle désigne la gazette d'un mouvement du menton, et il comprend fort bien qu'il n'est pas question d'Harry Potter). On a chaud aux fesses ? » Elle rit, et il se tait sans tarir. Il l'observe simplement, il l'observe longuement. Rien ne paraît pouvoir l'atteindre alors que, tout à l'inverse, c'est la première fois, depuis longtemps, qu'une chose le percute avec tant de violence. « T'as l'air en mal de reconnaissance, continue-t-elle. J'aime assez rappeler aux gens la place qu'ils occupent dans le monde. » Comme s'il pouvait oublier une seconde la qualité – absente – de son sang... Pourtant, son esprit n'accouche pas du sentiment d'être ostensiblement injurié. Pour une raison qu'il continuera d'ignorer toute sa vie, il n'éprouve alors qu'une infime part de l'obsession qui s'en va naître en quelques semaines ; à force de se fasciner pour le néant.

Eh bien , Madame, eh bien ! il faut vous obéir : Il faut vous oublier, ou plutôt vous haïr.
« Où t'étais ! » Les épaules heurtent le mur, et le mur les épaules. L'oxygène le déserte. « Réponds ! » Elle gifle. Elle cogne. Elle gueule, près de lui, puis plus loin. Tétanisé, il ne se défend pas. Il attrape les poignets qu'il relâche. Il ne la repousse pas. Et s'il se protège... oh, elle le tuerait s'il osait. « Où est-ce que tu étais ! » Elle a dans les yeux plus de sang que de larmes. La colère défigure la femme. Cesair tremble de la voir. Il tremble, de la nausée sous le front, sur les tempes, dans la gorge et le ventre. « Réponds ! » Elle lui lance un revers de la main, dont chaque phalange le blesse et l'humilie. Il frapperait une femme. Il ne la frapperait pas, elle. Et que lui dire ? Qu'avouer ? Il a mal à des endroits qu'elle n'a pas atteint. « Ce sont les tiens, Cesair ! » Elle est folle. Elle bégaie d'ire et de rage. Elle ne lui pardonne aucun de ses silences. Elle s'acharne, elle exaspère les chairs qu'elle met à vif. Même lorsqu'il tombe le genou au sol, même lorsqu'il pleure : « Je te demande pardon... » Elle le renverse, un cri de fureur pour le vaincre. « Tu es censé te battre ! Toi, plus que les autres ! Tu es censé te battre ! » Elle aboie dans son crâne. Elle supplicie son être, son corps, son âme avec. « Ce sont les tiens qui meurent ! C'est TOI qui meurs ! » Elle lève encore la main sur lui. Elle s'apprête. Et si elle s'interrompt, c'est seulement parce qu'il hurle : « J'ai peur ! » Les sanglots lui montent la gorge. Les pleurs lui descendent les joues. « Voilà ! (il ouvre les bras, à peu près comme on accueille le châtiment) J'ai peur ! Désolé ! Désolé ! » Il fond à ses genoux. Il se précipite en rampant. Elle n'ose pas davantage d'horreur. Elle ne dit plus un mot. L'interdit lui frappe la bouche. La misérable créature se répand à ses pieds. « Je ne peux pas... mon amour, je ne peux pas. » Cesair lève des yeux de vaincu. « J'ai trop peur, il gémit. Je te demande pardon... je ne me battrai pas pour mourir.. »
Tu me haïssais plus, je ne t'aimais pas moins.
Impuissant, au supplice, son regard d'achevé couvre le corps inerte. Elle dort d'un sommeil cynique, inspiré du souvenir de tant, et de trop, de sévices que son être ne cesserait jamais de les éprouver. « Rendez-la moi, souffle-t-il, exténué. » Au bord de se rompre et crachant le sang de sa bouche, il les entend discuter, ricaner, le mépriser de leur voix grasse et arrosée d'alcool. « Rendez-moi son corps ! il rugit. » Insatiable dans son vain martyr, il se débat inutilement contre les liens magiques qui le tiennent au sol. Il avale de la poussière. Il avale de la haine à dix lieues alentours. Il ne cesse pas de combattre avant l'aube. « Assez, étouffe une voix brusque au milieu des rires froids. C'est assez. Libérez-le. » Avant que Cesair n'ait eu eu l'envie de protester contre l'insupportable clémence, on le saisit aux épaules. On le met sur ses genoux. Ses entraves sont levées, mais son front reste bas. Il agonise dans le ventre, il pleure dans le cœur, et souffre dans le crâne. Il lui semble impossible d'être plus loin de mourir, tant les sensations sont ardentes et le pénètrent de tous côtés. « Rendez-la moi, implore sa voix brisée. » On lui répond avec une nuance de surprise incrédule : « Tu n'as aucune baguette. Tu es un impur. Quelle folie t'a pris de venir jusqu'ici ? » Un coup de pied lui est asséné dans les côtes, mais ce n'est pas le fait de son interlocuteur. « Ça suffit, j'ai dit. Quelle gloire tu trouves à frapper un type qui n'a pas la nature pour lutter ? » Pour cette offense défenderesse, Cesair crache à ses pieds. C'est là sa seule reconnaissance. Le même qui l'a frappé se mêle au curieux entretien, le saisit aux cheveux et lui fait relever le visage. Cesair découvre le visage d'un homme jeune, charismatique, probablement le leader. Un sorcier étrange. « Nous allons te rendre le corps de ta putain, traître-à-son-sang, reprend celui-ci sans ciller, et tu pourras partir. » D'un coup de coude dans le menton, Cesair se libère de son geôlier mais, baguettes ennemies déjà levées, il ne peut rien de plus : « Que veux-tu, en échange ? » L'autre rit un moment. Cesair s'en offusque aussitôt, une vague d'injures aux lèvres. « Arrête de te moquer, ou je te tuerais ! » « Justement, qu'on lui rétorque. Prends son corps, va-t'en et cache-toi vite. Je ne te laisse que deux jours. Deux jours, tu entends ? Ce temps écoulé, je te trouverai. Je vous trouve toujours. »

En effet, il le trouve. Et ça ne fait pas deux jours – ça car Cesair l'attend. « Vous autres sangs-de-bourbe êtes si décevants, dit le chasseur. » Il contourne la proie, agenouillée dans la clairière, à presque rien d'une tombe fraîchement couverte. « On croit trouver de la résistance, on se méfie un peu... et, finalement, vous êtes exactement comme on le dit : faibles. » Il s'avance, l'air contrarié de ne pas avoir rencontré de difficultés. Il lève sa baguette avec un soupir de dépits. Un regard pour se chercher un public. Un regard qui lui coûte. L'irlandais est sur ses jambes. « C'est ça, connard... » La lame est fichée entre la troisième et la quatrième côtes. Cesair prend le pari qu'elle a perforé le poumon. S'il n'est pas libéré, il est trop satisfait pour se détacher de sa victime. Il lui souffle encore au visage, tournant le couteau au rythme du sang qui s'écoule de la bouche. « Vous autres sorciers êtes si arrogants... vous vous imaginez pas que ce que vous lui avez fait à la baguette, je vais te le faire au couteau. »

Thug life
Accroupis de chaque côté d'un carton renversé, ils guettent les alentours. La rue principale, puis l'autre. De nouveau la première. Cesair pousse sur ses pieds, le dos fermement plaqué contre le mur de briques. Il soupire : « Donc, ton plan, c'est de faire péter des chiottes publiques... » « Un accès au ministère. » « Ouais, bref. De faire péter des chiottes publiques avec des feux d'artifices ? » La formule ne sied pas à sa gloire, mais l'autre acquiesce tout de même. « Wow, Clive, t'es un putain de gangster ! » « Ta gueule ! » « Nan mais je t'assure !... t'es vraiment l'insurgé le plus nul que je connaisse. » « T'as d'autres idées, peut-être ? » Cesair plisse les yeux, à peu près sûr que le moment serait bien choisi pour envoyer un trait d'esprit. Mais puisque rien ne lui vient, la sentence tombe : « Ah, tu fermes bien ta grande gueule, maintenant, Morrigan ! » Il le frappe à l'épaule – un coup sans conséquence – avant de balayer l'environnement du regard. C'est si désert et si tranquille que ça rend leur dessein ridicule... que feraient-ils d'autres ? par où commenceraient-ils ? Isolé, désarmé, il a seulement cette énergie désespérée, cette envie volontaire et de l'indignation meurtrie. « J'aime pas ce plan, lâche-t-il. Ça sent la mort de merde. Tu sais que, chaque année, y'a des milliers de cons qui vont à l'hosto parce qu'ils se sont brûlés en jouant avec des pétards... » Clive le dévisage : « Arrête – vraiment, arrête – de dire des trucs de moldu. C'est comme un gigantesque panneau qui dirait : eh, venez me buter ! » « On aurait l'occasion d'en tuer un, observe Cesair amusé. Ou dix. » « Avec des feux d'artifices ? » « Je vois ce que tu veux dire... mais peut-être que si on passe VRAIMENT pour des cons, ça va les surprendre et, bim, on leur nique la gueule !»



Dernière édition par Cesair Morrigan le Sam 1 Aoû 2015 - 19:19, édité 9 fois
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Ohhhh mais c'est vrai qu'on m'avait dit que tu allais débarquer par ici !

Bienvenue my dear graouh
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Qui ? qui ? Qu'on me donne le nom du traître ! Déshonneur sur sa vache ! yeah
De toute façon, ce n'est pas moi. C'est quelqu'un d'autre.

Alors merci, Robert. boss


Dernière édition par Cesair Morrigan le Ven 31 Juil 2015 - 18:30, édité 1 fois
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Omg mdr Le début de ta fiche m'a tellement fait rire mdr mourru
Welcome sur le forum de « toutes les bouches » alors What a Face
& Et.. fais gaffe aux serpents ! *jette un serpent de bienvenue* hehe
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J'crois bien qu'c'est le vieux Jean-Jacques qui t'a vendu mon Dédé yeah

Anyway, bon courage pour ta fiche ! ohyeah
(Challenge : Si tu finis avant Serge, tu gagnes le jackpot ! What a Face )
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Erin McAlister a écrit:
J'crois bien qu'c'est le vieux Jean-Jacques qui t'a vendu mon Dédé yeah
Il avait déjà balancé tout le monde en 40, ça m'étonne pas... tardba.
(ah mais, en fait, tout le monde est là ?... et personne me force, super.)
J'irai vomir sur vos tombes de gueux, voilà.

Et merci, jolie Lucrezia. hinhin  Moyennant le serpent, quand même...
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LAISSE MA VACHE TRANQUILLE. ET MON CLAN. J'AI RIEN FAIT. èé
(et en plus, tu débarques, et tu préviens pas :naan:)

Mais je suis joie de te voir ici, avec ce personnage, Doudou ♥️
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Bienvenue!

Il sait dire pute dans dix-sept langues, dont le turc et l'hébreu. >> OROSPU. *va se faire passer un piment sur la langue si ses parents lisent qu'elle a écrit ça*

Jamie Beeeeell ♥️♥️♥️♥️

J'adore ton personnage! Bon courage pour la suite de ta fiche potte
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HERO • we saved the world
Luna Lovegood
Luna Lovegood
‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
« comment renverser une dictature sans en mettre sur mes nouvelles chaussures ? » (cesair) C9rrp50

‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10433
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
http://www.smoking-ruins.com/t4738-lovegood-a-circle-has-no-begi
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Ooooooh, Césair (ça me fait penser à Aimé Césaire, je t'aime beaucoup déjà en plus du début de fiche (que je continue de lire en parallèle). Violent Man hehe .

Spoiler:
.

BIENVENUE CHEZ NOUS trognon . Et bon courage pour la suite hug
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