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sujet; Deux yeux qui brillent • La chaumière aux coquillages [Bill]

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03 aout 2002


Depuis quelques jours déjà, tu as promis à Bill de venir le voir à la Chaumière des Coquillages. Si cela n'avait tenu qu'à toi, tu t'y serais précipitée à sa suite, ne serait-ce que pour connaître immédiatement la raison du sourire immense venu illuminer son visage. Un sourire comme vous en voyez peu, tous enfoncés dans les difficultés d'une lutte qui n'en finit pas et qui t'intrigue au plus haut point. Mais l'activité perpétuelle du camp ne t'a guère donné l'occasion de t'éloigner ces derniers jours. Il y a trop à faire, trop de gens à nourrir, à loger, à soigner... Vous avez beau être heureux d'accueillir parmi vous les anciens rebuts - que Merlin soit remercié ! - et ils ont beau être désireux de vous aider de leur mieux, leur arrivée massive demande une organisation nouvelle, qui ne peut se rôder en quelques semaines à peine. Sans compter les dizaines d'entre eux qui vous sont arrivés tremblants, blessés, traumatisés. Ceux dont les nuits sont hantées de cauchemars et qui ont besoin de votre présence à leurs côtés juste pour être certains que tout est terminé, que vous êtes là pour les protéger. Tu n'as peut-être aucune compétence en médicomagie mais être là, proche, juste en cas de besoin, c'est entièrement dans tes capacités. Alors sans hésité, tu as raccourci tes nuits pour aider un tant soit peu.

Mais aujourd'hui, c'est sans remords que tu t'es éclipsée. Tu as seulement prévenu tes compagnons et confirmé à Bill que tu serais là pour le thé. Et l'heure venue, tu as quitté le camp avec presque un soupir de soulagement. Jamais tu n'as regretté d'avoir rejoint les Insurgés. Mais la perspective d'un moment passé dans une maison en dur, loin de l'agitation et du sur-peuplement du camp... Oh par Merlin, que ne donnerais-tu pas, parfois, pour retrouver ton appartement ou pouvoir te réfugier dans la chaumière de ta grand-mère. Profiter simplement du confort de la vie moderne plutôt que de vivre sous tente... Mais dans le monde dans lequel vous vivez, ces pensées ne sont qu'utopie. Tant que le règne des mages noirs perdurera, aucun retour à la normale ne sera envisageable... Et qui sait combien de temps cette guerre se prolongera... Qui sait seulement si tu y survivras ?

Tes pensées sont moroses, aussi mornes que le ciel d'été plombé de lourds nuages gris. Tu as transplané à quelques centaines de mètres de la Chaumière aux Coquillages, comptant sur les quelques minutes de marche en bord de mer pour éclaircir tes idées et te ressourcer, respirant à plein poumons l'air marin, loin du bruit et de l'animation constante du camp. Juste un peu de calme, précieux. Vite chassé par une gouttelette froide venue s'écraser sur ton crâne dans la plus totale impertinence. Suivie d'une seconde. Puis d'une troisième. Bientôt, c'est une véritable averse qui s'abat, tambour battant. Tu chasses rapidement l'idée de te transformer, songeant que tes jambes te mettront plus vite à l'abri que tes petites pattes d'écureuil et avec un juron à l'encontre du temps, tu te décides à courir, soulagée d'apercevoir bientôt la Chaumière au creux d'une dune, parfaitement paisible. Mais le jour n'est décidément pas propice à l'admiration des paysages aussi t'empresses-tu de descendre le chemin tortueux pour passer le sortilège de Fidelitas et venir frapper doucement à la porte, l'humeur grognon et trempée de la tête aux pieds.
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Dans un monde parfait, chaque jour serait un pur bonheur, je profiterai pleinement de la naissance de ma fille, entouré de ma famille et de mes amis. J’observerai la moindre évolution d’Espérance, son premier sourire, son premier rire, tout serait photographié, encadré et dispatcher dans la chaumière que nous habitons. Mais bien sur, nous ne vivions pas dans un monde parfait et récemment nous avions arracher Ginny aux mains des mangemorts qui avaient décidé d’en finir avec les rebuts. Le sang, le feu, les cris et les larmes avaient pris possessions de mes pensées. J’avais agis comme un loup et non plus comme un homme. Si j’avais eu cette blonde démoniaque entre les mains, elle y serait passé. Mes instincts réclamait la vie et le sang de tous ceux qui avaient pu la faire souffrir et tout cette haine et ce besoin de vengeance représentait sans doute ma plus grande peur. Fleur savait, elle avait compris à la seconde ou j’avais posé le pied à la chaumière aux coquillages avec Ginny dans les bras. Elle avait compris et une fois ma petite soeur entre les mains des médicomages elle avait déposé dans mes bras tremblants notre fille. Notre petit ange si fragile. Elle me confiait la vie de notre fille au moment même ou je pensais être le pire monstre qui puisse exister. Elle avait compris et elle avait fait la seule chose qui puisse m’apaiser. Espérance avant ce don depuis son tout premier jour de vie. La petite fille était sage, douce et bien sûr d’une grande beauté, un bébé parfait (évidemment l’avis d’un père est parfaitement objectif -hrm-). Quoi qu’il en soit sans la présence de cette petite merveille, le retour de Ginny ne se serait pas “aussi bien” passé. La petite fille repeuplait peu à peu mes pensées de sourires, de rires et de bêtises de mes proches dès qu’ils l’approchaient. Non, évidement les souffrances de Ginny, ses gémissements et ses terreurs nocturnes n’avaient pas disparus mais Espérance m’aidait à prendre du recul et à la soutenir bien mieux que je ne l’aurais fait sans elle. Devenir père avait changé ma vie. La preuve en était que je voulais présenter la huitième merveille du monde à tous ceux qui comptaient pour moi. Partager mon rayon de soleil, propager son gout pour la vie. Elle rendait les jours sombres comme aujourd’hui lumineux et vivant. Se sentir vivant était important dans un monde en guerre. La famille, les enfants étaient une raison de se battre, une excellente raison. Aujourd’hui Molly était avec Ginny, et après le repas du midi je m’étais retrouvé seul avec ma fille. Fleur avait eut besoin de prendre l’air, confinée à la chaumière durant les derniers mois de sa grossesse, elle profitait depuis peu de sa liberté retrouvée et je faisais en sorte de m’occuper de tout en son absence. D’ailleurs, aujourd’hui je n’allais pas rester seul longtemps. Erin m’avait confirmé sa venue à l’heure du thé. A cette heure précise Espérance dormait profondément dans la chambre que nous avions aménagé pour elle. La chaumière aux coquillage, à l’instar du terrier, grandissait en même temps que la famille. j’avais moi même créer cette nouvelle pièce mais tous y avait ajouté leur grain de sel. Un poster des canons de Chudley, une peluche de dragon, un mini balais, divers contes pour enfant, des vêtements... la demoiselle ne manquait de rien et surtout pas d’amour. Une véritable mascotte que j’avais beaucoup de mal à quitter des yeux. J’attendais avec une grande impatience qu’elle se réveille et qu’Erin la découvre. J’avais “caché” la grossesse de Fleur pour les protéger toutes les deux. Certains ne comprendrait sans doute jamais la raison qui nous avait poussé à donner la vie dans le monde actuel, plus que notre amour elle représentait un réel espoir. Espoir que je contemplais encore et encore après avoir apporté du thé et des gâteaux à ma mère et ma soeur. Contemplais toujours lorsque Erin frappa à la porte. Une dernière grimace avant de descendre les escaliers et d’atteindre la porte d’entrée. Eri...ohh... t’es trempée. Tu as transplané dans l’eau? Ah non tiens il pleut. Entre vite voyons! Je la laissais passer et refermais la porte derrière elle. Malgré la situation j’avais conservé un sourire quelque peu... niais, l’effet Espérance, à n’en pas douter. Je vais te chercher une serviette, installe toi. Je filais rapidement dans la salle d’eau et rapportais une serviette que je déposais sur la tête de mon amie, la taquinant joyeusement. Tu as dû rester longtemps sous la pluie pour être mouillée comme ça. Tu as vu un truc étrange? Tu pêchais? Qui sait ! Tu veux des fringues propres et sèches surtout? Je devais bien pouvoir trouver quelque chose à sa taille dans des armoires de cette maison! Tiens, du thé ça devrait te réchauffer ! Non pas qu’il fasse particulièrement froid mais je n’étais pas trempé des pieds à la tête. Je me dirigeais donc vers la cuisine pour lui servir une tasse de thé. Du sucre? Oui oui, j’étais tout à fait guilleret, souriant, rien ni personne ne pouvait m’ôter ma bonne humeur!
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Un écureuil trempé, voilà ce que tu es.
Trempé ET ronchon. Certes cette douche impromptue n'a d'autre responsable que toi et tu aurais pu te méfier du temps menaçant. Mais toute à ta joie de t'éloigner un peu du camp confiné des Silencieux, tu t'es laissée berner par une irrésistible envie d'air frais. Franche réussite puisque te voilà à dégouliner sur le perron de Bill que la vue semble amuser, si tu en juges par son sourire. « Pas dans l'eau, non. Juste dans une région un peu trop pluvieuse, maugrées-tu. Je devrais me transformer en chien ! Au moins j'aurais accouru à l'abri plus vite ! Et m'ébrouer pour me sécher un peu. » En vérité, jamais tu n'aurais osé faire une chose pareille, bien que la perspective d'arroser Bill soit tentante, ne serait-ce que pour lui ôter ce sourire qui ne diminue pas. Il y a bien un zeste de moquerie dans son ton amusé, mais tu jurerais que ce n'est pas tout. Bill est radieux, littéralement. Une belle humeur qui ne peut pas être due uniquement à ton état déplorable.

Tandis qu'il s'éloigne vers la salle de bain pour y quérir de quoi t'essorer un peu, tu marmonnes un semblant de sortilège de Sécheresse vers tes vêtements. Pas assez puissant pour te sécher tout à fait, mais suffisamment pour éviter de dégouliner partout sur son parquet. En revanche, hors de question de soumettre tes cheveux au même sort. Aussi tu acceptes la serviette qu'il te dépose sur la tête avec un « Merci ! » reconnaissant. Mèche par mèche, tu t'efforces de remettre un semblant d'ordre dans tes boucles malmenées, lui emboîtant le pas vers le salon.
Malgré la douche froide, la seule présence de Bill parvient à te rendre le sourire. Vous n'avez pas eu une minute pour discuter tranquillement ces dernières semaines. Alors être ici avec lui, dans la chaleur confortable de la Chaumière aux vitres battues par la pluie, est un plaisir rare que tu refuses de gâcher par une humeur morose. « Ça devrait aller pour les vêtements, ne t'en fais pas. J'ai limité les dégâts pour ne pas en mettre partout. Même si j'admets que j'aurais adoré te voir en homme au foyer, serpillière à la main sur mon passage ! » ajoutes-tu avec un sourire moqueur. « Pêcher, quelle idée ! En cinq malheureuses minutes, j'étais déjà à tordre ! Je n'ai jamais vu une averse pareille, parole d'Écossaise !  »

La Chaumière n'a pas changé. Elle dégage toujours cette aura rassurante et chaleureuse qui t'apaise chaque fois que tu y mets les pieds. Tu n'y a pourtant pas passé que des moments agréables, bien loin de là. Mais la seule perspective d'une maison en dur, refuge sur contre les exactions des Mangemorts est d'un réconfort incomparable. « Tu as le bonjour d'Adele, au fait ! Elle serait bien venue avec moi mais elle n'a pas une minute à elle en ce moment. C'est à peine si elle rentre dormir !  Elle a dit qu'elle essayerait de passer à l'occasion.»

Tu l'as suivi jusqu'à la cuisine, évitant les différents sièges qui s'offrent à toi pour ne pas risquer d'en abîmer un de tes vêtements encore humides. « Bon alors, dis moi - pas de sucre ni de lait pour moi, merci ! Quelle est donc cette nouvelle pour laquelle j'ai bravé les éléments ? » Tu reposes la serviette sur tes épaules protéger ta nuque de tes mèches encore mouillées. « J'espère qu'elle est bonne ! » Tu l'espères. Tu t'en doutes, pour qu'un tel sourire vienne illuminer le visage de ton ami malgré l'état préoccupant de sa mère et de sa petite sœur.
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Je souriais, encore et toujours, comme si, tout, dans la chaumière aux coquillage n’était que tendresse et légèreté. Ce n’était pas le cas loin de là. Si d’aventure quelqu’un venait à ouvrir la mauvaise porte il tomberait sur une pièce sombre ou toute lumière était bannie. Il découvrirait un grand lit dans lequel, recroquevillée en position foetale se tenait une jeune demoiselle à la respiration rauque, aux mouvements douloureux. Une jeune femme pour qui le simple fait de fermer les yeux était un cauchemar indicible. Nous avions beau nous relayer à ses côtés, notre amour et notre présence n’était pas suffisant à ce qu’elle se remette des mauvais traitements qu’elle avait pu subir. Du moins pas si rapidement que nous avions pu le penser au départ. Elle était restée trop longtemps entre leurs mains, elle avait trop vécue, trop vue, trop subit et elle avait besoin de temps. Temps que nous étions tous prêts à lui offrir, elle trouverait toujours un membre de sa famille à son chevet dès qu’elle ouvrirait les yeux. En revanche si la même personne ouvrait une autre porte il pourrait découvrir le temple de bébé, ou le gris perle se mariait au rose poudré. Ou des gazouillis enchantaient les oreilles de quiconque pénétrait dans la pièce. Et c’est sur cette pièce que j’étais focalisé. Elle y dormait paisiblement mais elle allait se réveiller sous peu. Un bébé parfaitement réglé entre la prise de ses biberons et ses période de sommeil et bien sur entre tout cela elle passait de bras en bras, offrant sourire et babillage à toute personne se préoccupant un tant soit peu d’elle. Mais avant qu’elle ne s’éveille j’avais devant moi un écureuil tout mouillé qui m’amusait beaucoup enfin... disons plutôt qu’elle ajoutait à ma bonne humeur!Une grenouille, tu aurais dû être animagus grenouille là au moins tu aurais apprécié la douche gratuite! Non parce que le chien, les poils, les puces toussa toussa... sans compter l’odeur de chien mouillé persistant dans la maison, Fleur n’aurait vraiment pas aimé! Je me moquais d’elle joyeusement tout comme elle venait de le faire avec le ménage. Ah mais je sais faire! Sort de nettoyage, sort d’époussetage... tout ce que tu veux ma belle, une vraie fée du logis, j’ai été élevé pour être autonome! Et pourtant tous les sorciers connaissant bien Molly Weasley savaient qu’elle préférait savoir ses enfants proches d’elle et qu’elle ferait tout pour eux. Les écossais sont habitués pourtant! Comment relancer la guerre d’indépendance d’écosse en deux leçons selon William Arthur Weasley! Je préparais le thé et sortais quelques biscuits que je posais dans une assiette tout en répondant. Et bien tant pis pour elle, elle va s’en mordre les doigts! Et j’étais très joyeux en disant cela! Quand Erin le lui dirait elle allait arrivé ici en moins de temps qu’il n’en faut pour dire “bébé”! Je lui tendais la tasse toujours aussi amusé laissant le suspense agir et la curiosité de mon amie prendre le dessus! Elle va te plaire! Suis-moi elle est là-haut. Bien-sûr que ma fille allait lui plaire! Je montais à l’étage d’un pas guilleret. Tu as vu on a agrandi un peu la chaumière, on a pas mal de passage... l’achitectomagie est une magie passionnante! Faire durée le suspense je vous dit! Et puis j’avais tout de même réaliser cette extension tout seul, ce n’était pas rien! Je m’arrêtais devant la porte et me tournais vers Erin. Je ne sais pas si je vais te la montrer.... as tu été assez gentille pour ça? Oui l’ennuyé était un passe temps comme un autre et d’ailleurs je la laissais mariné quelques instants avant d’ouvrir la porte et d’avancer près du berceau ou dormait ma précieuse fille.Je la laissais approché et lorsque je fus sur qu’elle la voyait parfaitement bien je lui présentais ma plus belle réussite. Erin, je te présente Espérance, Victoire Weasley, ma fille.
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