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Journey to the past.



« Years of dreams just can't be wrong
Arms will open wide
I'll be safe and wanted
Finally home where I belong. » ♱
- Anastasia, Journey to the past.

C’est comme s’éveiller d’un si beau rêve qu’on voudrait y rester la vie entière. Saveur amère d’une terrible déception. La bouche pâteuse et la tristesse dans tes yeux. Tu ne retrouveras jamais la petite fille aux cheveux blonds comme les blés, ni le petit garçon au regard bleuté. Il n’y a que Ronald, l’insolent amoureux. Et ton corps engourdi t’empêche un moment de parler - tu ne sais que respirer. Tu aurais tellement voulu retourner dans cette grande demeure un peu tordue où, du bout des doigts, vous auriez pu toucher le bonheur. « Mmmm’va ? » Si ça allait ? Non. Tu as le coeur lourd, les sens bercés de ce flou désagréable après un sommeil trop lourd. La douleur de la Marque, elle, s’est apaisée. Tu en avais presque oublié l’existence. Et seul un hochement de tête répond au jeune homme. Est-ce que vous partagez quelque chose, désormais ?

« Je.. ne veux pas rentrer.. » souffles-tu. Tu tires ta manche pour cacher à nouveau le tatouage honteux, détournant le visage. Pourquoi maintenant ? Les semaines sans les contraintes du Lord avaient été agréables, avant que tu ne commences à ressentir cette sorte de manque, cette colère lancinante, ce besoin inexplicable - peut-être y avait-t-il plus de conséquences que tu ne le pensais ? Pourtant tu savais. Tu savais que le prix à payer serait grand, que tu ne pourrais plus avoir cette maîtrise des crises, des sentiments, en t’éloignant d’une zone étouffante de confort, en te jetant dans une liberté presque sacrificielle. Il savait maintenant, il savait tes rêves, il avait vu comment s’étaient empilés vos désirs pour ne former qu’un univers instable, tanguant jusqu’à des craintes inavouées. « .. ça fait quoi d’être amoureux .. ? » la question tombe. Tu n’as pas pu répondre, manifester un quelconque reproche, déjà engloutie dans la brume de l’effet se dissipant, sur le moment. La drogue révèle, n’est-ce pas ? Tu te surprends à en vouloir un peu plus, à désirer déjà retourner dormir dans les bras doucereux d’une inaccessible réalité.

Ca fait quoi d’être amoureux ? Le genre d’interrogations que tu ne te permettais pas avec les autres, parce que.. qui ne l’a jamais été, mh ? Toi. Tu avais cru aimer Ypsös en t’enfonçant dans les regrets mais tu avais réalisé, auprès des Weasley, que tu t’étais simplement menti. Alors finalement, tu en avais conclu que ces affres là étaient loin de toi. Tu n’avais jamais associé désir et amour - si tant est que l’on puisse évoquer un désir dont tu n’as jamais pleinement conscience. Tu songes que la petite Mary était jolie. Tu te dis que tu aurais aimer la bercer tendrement sous la lumière tendre d’un coucher de soleil. Puis tu te demandes d’où elle vient. Tu te demandes à quel moment tes peurs et tes envies sont-elles allées à un tel paroxysme, au point de matérialiser cet avenir là. Mary, comme une continuité de tradition. Mary Boleyn, n’est-ce pas ? Empêtrée entre traditions de ta pure lignée et évasion entre les joyeux rouquins à la vie simple.

« Promet-moi.. de ne pas répéter à Fred ce que tu as vu.. » un murmure gêné. « La drogue, mon père, si tu veux mais pas.. notre secret, d'accord ?» pas ce qui te fait le plus de mal. Tu ne veux pas qu’il connaisse ces rêves là, persuadée qu’il ferait n’importe quoi pour te pousser à les concrétiser, te pousser à vivre pour ça, pour les atteindre. « .. j’ai faim.. » depuis combien de temps n’avais-tu pas exprimé ces mots là ? Tu refusais souvent les assiettes, te forçait à avaler ce qu’on te donnait pour leur faire plaisir. Avoir faim, ça n’était ni ta préoccupation ni ta souffrance première. Beaucoup d’insurgés avaient pourtant le problème. Et là.. c’est comme s’il avait momentanément débloqué quelque chose, en glissant entre tes lèvres la petite pastille. Ca ne durerait pas. Ca n’était qu’une parenthèse où cacher n’était plus nécessaire. « .. tu m’en veux.. ? » Pour la Marque, la panique, les larmes. Tu n’es plus qu’une jeune femme désorientée, fatiguée, un peu trop seule aussi, à t’enfermer dans le carcan d’un contrôle impossible.

Il est amoureux.
Ca doit le rendre sacrément heureux.
Mais maintenant tu comprends que son âme est aussi bordée de mille regrets.

Fourchelangue ; italique.
(c) AMIANTE

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“I've seen Hell, and it's white. It's snow white..."

"
L’esprit était encore engourdi, de cette opacité qui arrivait parfois lorsqu’on avait du mal à sortir de son sommeil et qu’il vous collait de manière poisseuse au corps et derrière les yeux. La tête lourde, Ron se laissa tomber fesses au sol, massant ses tempes, un mal de crâne l’élançant au bas de la nuque. « Je.. ne veux pas rentrer.. »

« On rentre toujours quelque part. »

Il s’allongea, les yeux clos, le temps de se réhabituer à la tangibilité de l’univers réel. Il percevait la présence diaphane de Lucrezia à ses côtés, sentait le vent sur lui, la lumière qui lui réchauffait les paupières également.
Il avait encore le gout pâteux sur la langue des résidus de la drogue et le vertige d’avoir pénétré ainsi l’intimité abrupte du subconscient de la blonde lui vrillait encore les muscles.

« .. ça fait quoi d’être amoureux .. ? »

Les yeux se rouvrirent à peine, juste de quoi laisser filtrer un peu d’azur en miroir d’un ciel nuageux. Londres se couvrait d’orage. Il avait fait trop chaud ces dernières heures et un frisson glissa sur la peau du roux. Moite. Il faisait désespérément moite.

« Tu sais très bien ce que ça fait. » Il tourne son visage, terriblement sérieux en cet instant, vers elle. « Tu donnes un bout de toi. Unique. Juste pour cette personne là. Tu la lui confies et y’a pas spécialement de raison. Parce qu’elle a sourit ou parce qu’elle a rangé une mèche de cheveu derrière l’oreille d’une certaine façon. Pour une réponse qui t’a plu. Et toi tu cèdes. Tu donnes. C’est mieux si elle rend mais ça c’est comme quand tu lances une frite en l’air, tu sais pas trop. T'as toujours le danger qu'un piaf passe et te la vole. C'est le jeu aussi. Il te chiera peut-être même sur la tête en plus....Je crois cela dit… qu’elle m’a donné un bout d’elle aussi. » Il fronça le nez, déglutissant sous l’aveu. « S’il n’y avait pas la guerre ça irait… »

S’il n’avait pas son visage sur les posters affichés un peu partout et qu’elle n’était pas la fille de l’un des mangemorts les plus sanglants du Magister. Peut-être alors… Le drame –le vrai- c’est qu’il ne parvenait pas à imaginer un avenir avec Sue, mais qu’il ne parvenait plus à faire de même sans elle. Aussi, prenait-il simplement et donnait en retour avec une effroyable constance. Il la serrait dans ses bras et elle l’entourait. Il se faisait plus sérieux à son contact et elle révélait sa véritable nature qui était bien loin des poupées de porcelaine de l’élite. Jusqu’où les laisseront-on se verser l’un dans l’autre il n’en avait pas la moindre idée, mais il s’y rattachait.

Demain était un autre jour.

« Promet-moi.. de ne pas répéter à Fred ce que tu as vu.. La drogue, mon père, si tu veux mais pas.. notre secret, d'accord ? »

« Je ne dirais rien Lucrezia. » Il lui prit la main, la gardant dans la sienne quelques secondes dans un geste purement fraternel. Il s’était éloigné de Fred ces derniers temps. Il n’avait pas l’énergie pour supporter le caractère effroyable de son frère ainé. Il ne supportait plus rien: ni ses crises renfermées dû à la boisson, ni son dédain d’Harry (et Ron était bien placé pour savoir que son meilleur ami faisait ce qu’il pouvait), encore moins la façon dont il leur avait imposé Lucrezia quand bien même Ron était paume contre paume avec elle en cet instant.

Elle n’aurait jamais dû être là, au sein des insurgés. Trop dangereux, trop décalé. La marque luisait sous la dentelle noire. Elle brulerait encore, Lucrezia souffrirait nécessairement encore. Tout ça de manière stérile. Ron étant pragmatique, il savait quelles solutions s’offraient réellement à eux.
Soit Lucrezia se révélait en tant qu’insurgés et devenait la cible des belliqueux, des mangemorts et de Voldemort lui-même. (Étrangement il annulait cette option d’office). Soit elle retournait parmi les siens avec quelques infos sur eux suavement choisi, de quoi donner l’assurance à Voldemort lui-même qu’elle avait œuvré afin d’espionner ici.
Ils pouvaient œuvrer pour la faire quitter le pays également comme ils le faisaient pour les cracmols et sorciers fils de moldus. Les passeurs –et il en avait été sur plusieurs missions- parvenaient parfois à emmener jusqu’à la mer pour qu’ils partent rejoindre les côtes françaises.

Ils pouvaient également la garder ainsi et lui faire prendre du polynectar à haute dose. Sue lui en fournirait. Il en était à ce genre de réflexion, de celles qui l’empêchait de revenir à l’essentiel de ce qu’ils venaient de vivre ensemble, quand Lucrezia eut une charmante intervention.

« .. j’ai faim.. »

Un sourire éclaira la mine du rouquin faisant danser les tâches de rousseur sur son museau. « A la bonne heure blondie ! Tu deviens sensée ! J’ai une excellente influence sur toi je trouve. Bon mis à part tout ce machin avec la bille bleue là. Cela dit si ça peut te rassurer, on retournera pas à Chinatown de si tôt. Ils ont été réglo quand même... c'est bizzarre… »

« .. tu m’en veux.. ? »

Il se releva à demi, les paumes à plat sur l’herbe derrière lui. « Oui. Pas pour le fait que tu sois fragile mais pour la marque que tu portes… oui. » Il la regarde, une lueur plus givré dans l’arrondi de l’iris. « Je sais ce que ça veut dire ton petit tatouage de chez Claire's. Tu as tué, tu as torturé des gens. Et ça c’est pas… c’est grave mais c’est pas comme si je pouvais vraiment te faire la morale. » Ron pinça ses lèvres, grave à nouveau. Des images de sortilèges au vert crépitant et de noirceur qu’il repoussa rapidement. On faisait ce qu’on avait à faire. Réponse banale d’une violence organisée. « C’est la raison. Parce que tu les considères inférieurs. Par amusement. Par tradition. Un des trois. Peut-être même les trois. Je m’en branle. Mais je t’en veux de pas voir et de pas comprendre. T’as suivi Fred, c’est cool. Tu l’aimes, c’est bien aussi. Mais t’es une insurgée maintenant. Tu as vu… tu sais… » Il eut presque envie de lui dire qu’elle n’était pas comme eux. Qu’il avait vu à l’intérieur d’elle.

Que c’était en train de le foutre en l’air quelque part. Il préférait l’ignorance, celle -crasse- qui lui avait permit de croire jusqu’à présent que tout les mangemorts n’étaient jamais que de fieffés connards. Qu’ils étaient le « bon » camp.

C’était le cas encore (ce serait le cas toujours) mais les nuances se faisaient flagrantes maintenant. On ne pouvait plus se targuer de faire semblant, pas quand on avait des Morganes à ses côtés et qu’on voyait des Hécate de l’autre.

Le monde virait au gris anthracite.

Au gris cendre.

« Sois avec nous. Complétement. Ou ne le sois plus. » Ron posa un regard déterminé.sur l’ovale lumineux de l’héritière des Rowle. « Je sais que tu es venu par amour mais il faut rester par conviction. »

Il se releva pour de bon, s’époussetant le pantalon et la hissant sur ses pieds à son tour. « Et pour les tartelettes de maman aussi. Elle a promis qu’elle en ferait à son grand frère Gideon, » Ron fit une courbette pour montrer qu’il parlait de lui-même, le sourire prompt à gommer la pointe de désespoir que sa mère lui –leur- infligeait à chaque fois qu’elle mélangeait leurs identités.

Leur mère n'avait pas oublié cela dit les recettes de ses bons plats et parvenait à faire des miracles malgré l'absence parfois d'ingrédients. On ne pouvait pas vraiment se fournir à la supérette du coin dorénavant.

« On s’en voudrait de rater ça ! Je te parie que je peux t’en manger deux d’affilés. Tu tacheras de faire pareil. On s’est tapé un trip au pays des merveilles, on mérite un peu quoi.»

Ron se mit à marcher, accompagné par la blondinette à la démarche un peu plus lente.
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Journey to the past.



« Years of dreams just can't be wrong
Arms will open wide
I'll be safe and wanted
Finally home where I belong. » ♱
- Anastasia, Journey to the past.

« Tu sais très bien ce que ça fait. » Tu essayes de t’en souvenir, mais seuls restent les relents amers de la déception, de l’abandon. Il te parle d’un bout unique de soi-même qu’on offre, sans raison si ce n’est un sourire ou une mèche de cheveux, il fait des métaphores que tu ne comprends pas toujours mais en un sens, tu saisis l’idée : être amoureux c’est donner sans attendre de retour, c’est risquer de perdre dans un bal de voleurs. Alors tu te dis que non, tu ne sais pas ce que c’est « être amoureux ». Toi, tu fais ça pour ton ami, avec cette peur qu’on te le vole, oui, et pourtant le désir que cela arrive, pour son bien, parce qu’ainsi il serait heureux. Ton froncement de sourcils indique que tu cherches au fond de toi ce qu’aimer a été, dans ta vie. Il n’y a pas d’exemple concret de réussite : c’est peut-être la mort, l’oiseau qui vole ; quelque part c’est aussi cette Faucheuse de noir vêtue qui t’a épargné de le voir marié à une autre, ton foutu blond, avec lequel tu n’avais pas de réel avenir à construire. « .. S’il n’y avait pas la guerre, on aimerait moins fort. » Ca paraît sensé. La guerre pousse à aimer dans l’urgence, à s’attacher si fort, trop fort, à abandonner à la peur une part de soi pour céder le reste à la personne chérie. La guerre arrache les espoirs d’avenir et oblige les saveurs de l’instant présent.

Le contact de ses doigts ne semble pas te déranger. Tu lui cèdes ta main comme tu lui as cédé ton esprit, cet univers défaillant dans lequel vous aviez laissé Gabriel et Arthur. Un instant, tu fermes les yeux ; ça pourrait être bien, ça pourrait être tendre et doux, si tu savais apprivoiser les instincts de fuite idiots cumulés dans ton enfance. Il interrompt ta réflexion en affirmant qu’il a une excellente influence sur toi, et tu ne peux qu’esquisser un sourire amusé : ta mère n’en dirait pas autant. Chinatown, il ne valait effectivement pas y remettre les pieds. « .. tu as peur de l’eau.. ? » finis-tu par demander, intriguée par le fait que votre rêve commun avait manqué vous noyer - et l’eau, si elle était venue de toi, aurait été une mer de serpents.

Il se redresse, les paumes à plat sur l’herbe quand tu te tournes vers lui, prenant appui sur ton coude, te permettant de le regarder ; vous auriez presque l’air de jeunes gens tout à fait normaux prenant une pause tranquille. Est-ce qu’il t’en voulait ? Oui. Et tu baissais les yeux, un peu gênée. Ta question était sans doute malvenue.. pourtant il prend le temps d’y répondre. C’est la Marque qui le dérange, son origine, sa signification, et tu te mords la lèvre inférieure, pas vraiment d’accord ni avec ce qu’il suppose, ni avec son vocabulaire - ton langage, Ronald. « Sois avec nous. Complétement. Ou ne le sois plus. » Ils disaient ça, mais c’était plus facile à dire qu’à faire, avec cette encre sur la peau, avec cette magie douloureuse ancrée à l’âme, avec ces tourments qui s’enfonçaient toujours plus avec le temps. « Je sais que tu es venu par amour mais il faut rester par conviction. » « Non. » C’était sorti tout seul, ça avait passé tes lèvres et filtré dans ton regard avec un certain tranchant. « Je n’ai peut-être aucune maîtrise sur mes sentiments mais cesse de croire que je suis une marionnette amoureuse perdue chez les insurgés. » Ca claquait dans l’air, comme un éclair pouvait fendre le ciel lors d’un orage. « Je suis venue parce que j’ai refusé de tuer des enfants, parce que .. parce qu’il n’y a aucun intérêt à suivre un homme qui prône une pureté sacrifiée sur des champs de bataille au nom de sa majestueuse personne sans nez. » C’était vrai. Beaucoup de sang-purs mourraient en combattant quand les sang-mêlés neutres en venaient à se dorer la pilule à coups d’alcool. « Qu’est-ce que j’aurais pu faire.. ? Draco a essayé de me garder là-bas, de me faire tenir seulement je ne suis pas Occlumens et.. trahir et mourir, mais pas faire semblant. » Pas jouer double jeu, pas rester prisonnière. Tu étais intolérante, souvent, c’était un fait, en revanche tu ne considérais pas le génocide de la population impure comme solution, bien au contraire. « La Marque.. pour la connaissance. Je voulais apprendre, savoir.. peut-être un peu égaler les espoirs de mes parents. Être un peu.. laisse tomber. » Il savait. Ton rêve, c’était une famille, il y avait été plongé. Et lui, son tout, c’était sa famille.

« Et pour les tartelettes de maman aussi. Elle a promis qu’elle en ferait à son grand frère Gideon, » Il t’aide à te relever. Tu sens sa tristesse. Maladroite, tu l’enlaces, le presse contre toi. Ca ne dure pas longtemps, tu le libères, le relâches. « Je suis navrée pour ta mère.. et ton père aussi.. » Ils ne méritaient pas ça. « On s’en voudrait de rater ça ! Je te parie que je peux t’en manger deux d’affilés. Tu tacheras de faire pareil. On s’est tapé un trip au pays des merveilles, on mérite un peu quoi. » Tu avais faim mais tu n’étais pas sûre de pouvoir concurrencer l’appétit et la gourmandise de Ronald Weasley - n°1 en la matière. « Je peux pas suivre, hé, t’as un appétit d’amoureux transi, je fais comment moi, je prends de l’Amortentia pour avoir une chance ? » Tenter l’humour, c’est pas facile mais tu t’améliores un peu. Tu l’aimes bien, au fond.

Fourchelangue ; italique.
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“On ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille. On ne se choisit même pas soi-même. "

"


« .. S’il n’y avait pas la guerre, on aimerait moins fort. »

Trop philosophique pour lui-même s’il en percevait la vérité avec ses tripes. Il fit non de la tête quand elle demanda s’il avait peur de l’eau. Il y avait beaucoup de choses qui l'effrayait mais l’eau, la mer, l’océan, n’en avait jamais fait partie.

Il était encore groggy de la drogue et du manque de sommeil. L'adrénaline aussi qui retombait en pulsions généreuses.

« Je n’ai peut-être aucune maîtrise sur mes sentiments mais cesse de croire que je suis une marionnette amoureuse perdue chez les insurgés. »

Ron cilla. Son histoire avec Fred était incompréhensible. Ils y mettaient des difficultés là où il n’y en avait pas. Peut-être qu’il était lui-même trop idéaliste. Les sentiments qu’il avait eu pour Hermione -malgré la douleur- l’avait gonflé et l’avait tiré vers le haut. C'est ce qu'il aimait croire, même s'il avait été au plus bas.
Il avait voulu être plus brillant, pour elle, comme il voulait l’être maintenant, pour Sue. Il était si peu sûr de lui que c’était la seule manière de palier. Pas la meilleure assurément.

Lucrezia vint l’enlacer. Légère mais empathique et Ron serra à son tour. On ne partageait pas des voyages cosmiques sans laisser des bouts de soi -à sa façon- comme des ponts entre l’un et l’autre.

« Je suis navrée pour ta mère.. et ton père aussi.. »

Une boule se forma au creux de la gorge qu’il avala résolument. « Oui…. Moi aussi.» On s’accrochait à cette idée stupide que demain, les responsables payeraient. Qu’un crime débouchait toujours sur une punition. Mais c’était ça le drame…. Aucune punition ne ramènerait son père, aucun mort ne lui rendrait sa mère non plus.

Ron avait dorénavant l’art et la manière de se coincer la tête dans le sable quand il s’agissait de sa famille ou de ses peurs. Mourir ? Pfff ce n’est rien. Ses frères ? Ils géraient tous évidemment ! Sue ? Elle irait très bien, il la protégerait.

Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et il aiderait Harry à vaincre Voldemort et ensuite vacances.

N’est-ce-pas?

L’angoisse reflua et il eut un sourire envers l’ex-mangemorte.  « Rentrons. »  Un crack sonore tandis qu’il la tenait par le bras à l’abri des regards sous les platanes obscurs d’Hyde Park. Les coquillages recouvrant les murs de la chaumière de Bill firent sourire Ron.

Ce n’était pas grand-chose, mais c’était ce qu’il y avait de plus proche de ce qu’il pouvait appeler « maison ». Il eut un regard vers Luce et lui fit un clin d’œil. « L’appétit ça vient en mangeant. Je suppose que l’amour c’est pareil. Allez viens ! On n’a pas d’amortencia mais on a Espérance. »

Le visage avenant malgré les privations, Fleur fit signe par la fenêtre, les gazouillis de l'enfant perceptible d'ici.

Ron guida Lucrezia. Il ne lui laissa pas vraiment le choix.

Well you can bump and grind
If it's good for your mind
Well you can twist and shout
Let it all hang out


But you won't fool the children of the revolution
No you won't fool the children of the revolution
No no no

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