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sujet; we used to be friend + ichabod
MessageSujet: we used to be friend + ichabod   we used to be friend + ichabod EmptyLun 1 Sep 2014 - 1:47

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we used to be friend
i've died a thousand times ✻  i'd die to be where you are. i tried to be where you are. every night, i dream you still here. yhe ghost by my side, so perfect so clear. when i awake, you disappear.


Tout lui semblait monotone, anodin, plus rien ne l'éblouissait. Perdue dans un monde où tout était terne à ses yeux, elle contemplait silencieusement la pluie tomber sur les rues de Londres. Une pluie qui rendait son monde encore un peu plus triste. Son monde avait perdu toute once de joie, tout n'était que tristesse, obscurité, malheur. Et cette pluie ne faisait que l'intensifier. L'envie de se battre avait disparu, elle n'était bonne qu'à obéir à des ordres, et être le parfait petit soldat qu'on attendait qu'elle soit. Ce n'était plus une vie... Elle subissait et elle finissait par être dépassée. Mais ce qui la rendait dingue, c'était qu'elle n'était plus la même personne, en quelques années, Vesper avait considérablement changé. Le changement était d'abord lent et puis il s'était accéléré, rapidement, trop vite, au point qu'elle n'arrivait plus à se reconnaître, ni même à se regarder dans un miroir. Elle avait honte de ce qu'elle avait accompli mais surtout de ce qu'elle allait accomplir dans le futur. Rien de beau ne l'attendait, juste la souffrance, l'agonie et la mort. Etait-ce cette vie qu'elle avait imaginé pour elle ? Bien sur que non, c'était à l'opposé de ce qu'elle avait rêvé... Elle rêvait dans monde beau, simple, où une certaine harmonie régnait. Elle était un peu utopiste, mais elle croyait surtout en l'humanité, cette humanité dans laquelle elle avait placé tant d'espoir. Un rêve qui lui semblait si loin, désormais presque inaccessible... Sera-t-elle de nouveau heureuse comme elle l'avait pu l'être ? Elle en doutait, le bonheur ne pouvait plus exister dans un monde comme celui-ci. Le bonheur prenait ses racines dans la lumière, mais lorsque l'obscurité prenait le pas, il fanait pour disparaître, et renaître dans un futur lointain, trop lointain pour qu'elle puisse y regoûter à nouveau ou même s'en souvenir. Non, elle ne connaissait plus cette sensation elle a avait simplement disparu avec le temps.

Un livre sur ses genoux, l'envie de lire avait disparu, l'humeur n'était pas au rendez-vous, pas aujourd'hui. La main posée sur la vitre froide, le visage légèrement près, une buée se forma pour disparaître aussi tôt. Ephémère. Elle soupira et d'un geste rapide, Vesper déposa son livre sur l'une des piles qui ornait son salon, pour attraper son sweat qu'elle enfila. En quelques secondes, elle se retrouva dehors sous la pluie, le visage caché par sa capuche, les mains dans les poches, ignorant les regards des londoniens pressants qui allaient au travail. La demoiselle marchait dans les rues de Londres se demandant comment les habitants de cette ville pouvaient ignorer le danger qu'il planait sur eux. C'était d'abords une chasse à l'homme aux traitres à leur sang, aux nés moldus, mais un jour ça allait finir tout simplement sur les moldus et donner ainsi toute sa suprématie aux sorciers. Parfois, elle aurait aimé avoir une vie plus simple, sans pouvoir, être tout simplement une moldue, ignorant ce monde magique qui était devenu pesant. Qu'elle aurait pu être sa vie. Placée dans une école privée des plus prestigieuses ou seulement aller à l'école publique du coin ? Serait-elle devenue professeur d'anglais ou de littérature ? Elle aurait aimé savoir davantage par curiosité que par envie que d'être moldue. Vesper continuait de marcher tête baissée, bousculée par les parapluies trop encombrants. Ces moldus étaient tous comme elle, enfermés dans un monde, mais ignorants le danger.

La demoiselle se retrouva devant la vitrine d'un café moldu qu'elle connaissait très bien. Même la vendeuse connaissait son nom ainsi que le café qu'elle commandait, un latte, avec une tonne de crème fouetté. Une gourmandise qu'elle se permettait lorsqu'elle était encore auror et qu'elle était heureuse. Elle admirait, silencieuse alors qu'un sentiment de nostalgie l'envahissait. Une époque révolue. Elle reconnaissait des habitués, celui avec son journal entre les mains, celle avec sa trousse débordante de maquillage, ou encore un petit vieux à la recherche d'un nouvel amour. Mais son regard s'arrêta sur un visage qui lui était étrangement familier, de dos du moins. Mais lorsqu'il se tourna, elle sut que c'était lui. Telle une tornade elle pénétra dans le café, mais elle reprit ses esprit lorsqu'elle franchit le bas de la porte discrète, elle se dirigea lentement vers sa table, puis arrivée face à lui, elle n'attendit pas qu'il s'intéresse à sa personne, qu'elle attrapa la chaise et assit face à lui, la tête baissée toujours cachée par sa capuche. Posant ses mains devant elle sur la petite table, elle jouait avec les manches et finit par sortir en murmurant, de peur qu'on l'entende ou surprenne leur conversation : « Tu ne devrais pas être ici. » Finalement, elle releva son regard vers lui, rencontra ses yeux qu'elle connaissait si bien, ceux d'un partenaire, ceux d'un ami qu'elle avait trahi.
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MessageSujet: Re: we used to be friend + ichabod   we used to be friend + ichabod EmptyLun 1 Sep 2014 - 15:19

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Can this be the end forever.
VESPER DONOVAN & ICHABOD MARTELL

Can you hide who you are? Take a look at yourself. Can you stop what will be? You think running will help ? Can't give up on the past When the past never ends. Now the dead that you raised Live in me. What have you done? You're insane. Don't include me One more time. Breathing in your heart, Your sacrifice Wasn't wanted Still you try. ~ Shot Down In Flames.


Londres moldu, il s’agissait d’un lieu familier aux yeux d’Ichabod. C’était une ville dans laquelle il avait eu l’occasion de passer beaucoup de temps dans le passé, avant que cette guerre ne vienne tout compliqué. Le sorcier faisait parti de ceux qui n’avaient jamais rejeté le monde moldu, au contraire, il s’y était toujours intéressé. Il y avait des rues à Londres qu’il connaissait par cœur, des endroits qu’il avait eu l’habitude de fréquenter, ainsi, marcher dans ces rues, réveillait en lui des souvenirs d’une vie qui semblait à présent bel et bien révolue. Il n’avait plus mis les pieds à Londres depuis un moment déjà. C’était dangereux, pour un sorcier comme lui. C’était presque risible d’après lui, de dire qu’une promenade en ville avant à présent quelque chose de dangereux. Il semblait que ça n’avait pas de sens et pourtant, c’était bien le cas, les rues de Londres étaient dangereuses. Ces rues là comme tant d’autres. Rares étaient les endroits où il avait la sensation d’être vraiment en sécurité. La guerre lui avait pris chacun de ses endroits. Toutes ces places où il avait pu avoir l’impression que jamais rien ne lui arriverait. Son appartement par exemple, ce lieu laissé à l’abandon depuis des années, dans lequel il n’oserait pas retourner. Il avait eu une vie simple avant cette guerre, une vie calme, malgré sa formation d’auror qui lui faisait prendre des risques. Il avait eu la vie dont il avait toujours rêvé. Le boulot qu’il avait toujours voulu, une petite amie parfaite et des rêves plein la tête. Tout était fini à présent. Il avait perdu Emilia et tant qu’elle ne serait pas de nouveau à ses côtés, il avait la sensation qu’il serait toujours incapable de concevoir un avenir meilleur. Elle avait représenté tout son espoir au beau milieu de cette guerre. Elle était celle qu’il aimait, envers et contre tout, et il l’aurait suivie jusqu’à l’autre bout du monde. Il l’avait suivie dans sa fuite, elle la née moldue. Il aurait peut-être pu échapper à ça, si seulement il avait été capable de laisser Emilia se débrouiller toute seule ou s’il avait été capable de se soumettre au ministère de la magie. Cependant, il n’avait été capable d’aucun des deux. Il avait choisi Emilia, il avait choisi ce en quoi il croyait, se condamnant à une vie d’insurgé. Elle n’était plus là, mais il ne regrettait pas ses choix. Il ne regrettait pas d’avoir fait parti de l’ordre du phénix non plus, il s’était battu dans l’espoir de voir un monde meilleur se rebâtir sur les cendres de ce qui restait de ce monde. Un combat vain qui s’était soldé par une cuisante défaite, mais il ne baissait pas les bras. S’il ne voulait plus penser à la possibilité d’un monde meilleur, il gardait espoir qu’un jour au moins, il retrouverait Emilia et ça suffisait à lui permettre de continuer d’avancer. Les rues de Londres lui rappelaient inévitablement de bons moments qu’il avait pu passer avec la jeune femme. Combien de fois est-ce qu’il avait arpenté ces rues main dans la main avec sa petite amie ? Il avait cessé de les compter depuis des années, mais il gardait de bons souvenirs, des souvenirs qui, aujourd’hui étaient particulièrement douloureux, elle lui manquait plus que jamais et il s’inquiétait sans arrêt du sort qui avait pu lui être réservé.

Londres lui rappelait Emilia, tout lui rappelait Emilia. Mais Londres lui rappelait également la personne à cause de qui il l’avait perdue. Vesper. Il y avait eu un temps ou il aurait mis sa vie entre ses mains sans hésiter une seule seconde et malgré ça, elle l’avait trahi. Elle l’avait trahi lui tout comme elle avait trahi les principes pour lesquels ils s’étaient battus ensembles. Elle avait retourné sa veste, peut-être parce que c’était plus simple ainsi et, récemment, elle était celle qui les avait conduit, lui et Emilia vers un tragique sort. Il s’en était tiré grâce à l’aide de sa sœur, parce qu’elle avait su qu’il s’était fait prendre et qu’il risquait au choix, Azkaban ou la vente aux enchères, mais Emilia elle, elle n’avait pas eu la chance d’avoir quelqu’un pour assurer ses arrières. Elle l’avait eu lui, mais pris au piège, il n’avait pas pu l’aider. Elle avait été vendue aux enchères comme un vulgaire objet et à présent, il ignorait où elle pouvait se trouver. Il détestait ce gouvernement qui perdait chaque jour un peu plus les dernières traces de l’humanité dont il avait été doté autrefois. Les sorciers organisaient des ventes aux enchères de la même façon que les moldus l’avait fait avec les esclaves, plusieurs siècles plus tôt. C’était ironique de voir tant de haine de la part de ces sorciers envers les moldus, puisqu’ils étaient exactement les mêmes, ils répétaient les mêmes erreurs avec plusieurs siècles de retard, prouvant ainsi qu’ils étaient moins évolués que ceux qu’ils méprisaient. C’était pathétique. Ils étaient tous pathétiques. Vesper l’était également à ses yeux à présent. Elle l’avait trahi, elle lui avait enfoncé un couteau dans le dos sans le moindre scrupule. Une partie de lui la maudissait pour avoir agit ainsi, cette partie aurait voulu rayer définitivement la jeune femme de sa vie, l’oublier complètement parce qu’elle n’en valait pas la peine. L’autre partie de lui avait besoin de comprendre. Comme si savoir ce qui avait poussé Vesper à agir de la sorte rendrait les choses moins compliquées. C’était absurde et pourtant, par instinct certainement, ses pas l’avaient mené vers le café où ils avaient l’habitude d’aller ensemble. Peut-être qu’elle venait encore, par mélancolie ou simplement pour cracher d’avantage sur les souvenirs de leur amitié. Il avait hésité, mais il avait fini par pousser la porte de l’établissement. Reconnaissant quelques habitués avec qui il avait échangé plusieurs fois quelques paroles et la serveuse, qui malgré sa longue absence lui accorda un large sourire. Curieuse, elle lui avait demandé pourquoi il avait disparu pendant tant d’année, presque trois ans, ça se remarquait, bien entendu. Il avait prétexté une mutation à l’étranger, elle s’en était contenté, lui apportant le café qu’il avait eu l’habitude de prendre. Il n’était pas certain que Vesper viendrait et pourtant, il fini par la voir, elle était bien là, tirant la chaise d’en face pour s’y installer. Il ne releva qu’à pense les yeux du journal moldu qu’il était en train de lire. Sa réplique lui arracha un petit rictus ironique et enfin il replia le journal qu’il déposa sur la chaise à côté de lui. « Toi non plus. Je pensais que les gens comme toi étaient trop bien pour des endroits pareils. » Sans doute qu’elle faisait partie de l’élite sorcière à présent, alors qu’est-ce qu’une sorcière comme elle pouvait bien faire dans un lieu moldu, elle devait les mépriser, tout comme elle méprisé assez les sorciers comme lui ou comme Emilia pour les envoyer à Azkaban, ou pire encore.
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