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sujet; (Event 5 ; groupe #1) there's only power and those too weak to seek it

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Bingo, bongo.

Elle était de retour sur le terrain. Son mentor avait eu beau lui jeter un regard à congeler Attila sur place, les ordre venaient d'en haut et il fallait des troupes pour renflouer les caisses de l'état en saccageant au passage la réputation des insurgés et une bonne partie des biens d'un grand musée Londonien.

Hécate aimait pourtant l'art, mais pas assez pour que cela constitue un frein à ses poussées d'adrénaline. En outre, elle avait rapidement appris que Félix, son Félix, grand amuseur de gallerie devant l'Eternel, serait lui aussi de la partie et elle n'avait pas hésité un instant avant de se joindre aux réjouissances. La destructions de biens publics a cela d'incroyable qu'elle est formidablement cathartique: une petite déprime et un buste de marbre brisé vous redonne le moral ou du moins vous détend un peu les nerfs. Hécate aimait joindre l'utile à l'agréable.
Alors elle était là, et elle attendait, dissimulée dans une des réserves du musée avec quelques uns de ses collègues mangemorts ou agents des départements judiciares. Ils avaient consciencieusement mis hors jeu les quelques archivistes et conservateurs peuplant les lieux et patientaient désormais dans l'obscurité en attendant le signal de la curée. D'autres des leurs parcouraient au même moment le musée sous la forme d'innocents citoyens, mais l'unité dont faisait partie Hécate avait un rôle qui la forçait à demeurer dans l'ombre, jusqu'à ce que vienne l'heure de l'attaque: celui des insurgés.

Qui fracassait les musées sinon les insurgés?
Qui pillait sinon les insurgés?
Qui devait finir dans les griffes de l'opinion publique sinon les insurgés?

C'était une technique de propagande comme une autre: discréditer l'adversaire, lui faire porter le chapeau pour toutes les atrocités du monde. C'était vieux comme Mérope. Hécate avait été désignée pour faire partie des fauteurs de troubles officiellement affiliés aux insurgés et avait pour cela reçu un nouveau visage, le temps d'une journée: celui d'Elli Llewellyn. Ne jamais décider de filer à l'anglaise dans les bois quand le département des sports et le sous secrétariat anti-dopage possédait encore de conséquentes réserves de votre ADN, datant de l'époque où vous étiez la star des terrains de Quidditch et soumise à de rigoureux contrôles. Il vous arrivait ensuite de sacrées bricoles.

Hécate était donc à ce moment aussi blanche qu'elle était sombre à l'ordinaire et appréciait le fait d'avoir gagné une bonne dizaine de centimètres par la même occasion. Baguette en main, le visage à demi dissimulé par un foulard sombre, elle attendait, passant et repassant sa baguette entre ses doigts.Un de leurs infiltré était bientôt sensé passer près de la porte et la toucher du bout de la baguette.
A ce moment, la rune magique qu'ils avaient apposés sur le bois à leur arrivée brillerait, illuminerait la réserve et ils pourraient officiellement sortir de leur cachette pour commencer la fête.

Pour le meilleur et surtout pour le pire.
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HUNTED • running man
Adele Bones
Adele Bones
‹ inscription : 03/08/2015
‹ messages : 2056
‹ crédits : LUX AETERNA, astra, sia, tumblr, simon/mathydabest.
‹ dialogues : #336699
(Event 5 ; groupe #1) there's only power and those too weak to seek it - Page 2 Y65Mxt4

‹ âge : 38
‹ occupation : en fuite, déchue de tout type de privilèges.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1976 et 1983.
‹ baguette : est en bois d'if, mesure 23,7 centimètres et possède un ventricule de dragon en son cœur.
‹ gallions (ʛ) : 5981
‹ réputation : je suis sans aucun scrupule.
‹ particularité : semi-Vélane.
‹ résidence : ici et là, clamant comme miens les différents cottages investis durant notre cavale.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : une vie silencieuse, ponctuée par des râles de douleur, et non plus par les rires des rares personnes auxquelles je tiens.
‹ risèd : une journée d'été, Artur m'aidant au jardin ; Owen Avery se moquant de l'activité sans chercher à dérober son regard attendri.
http://www.smoking-ruins.com/t2469-adele-you-re-gonna-wish-you-n
(Event 5 ; groupe #1) there's only power and those too weak to seek it - Page 2 Empty
i can make it go boom
Mains dans les poches, le pas alerte, la jeune femme jeta un dernier coup d’œil vers la haute silhouette de son comparse avant de l'abandonner au pied des marches de granit clair pour grimper l'escalier du musée sorcier à vive allure. Étranges étaient les effets du Polynectar qui, depuis près d'une demie-heure, avaient transformés le père et la fille en de parfaits inconnus ; l'âge quasi-similaire pouvant les affilier en vague connaissance scolaire, tout au plus. Le regard aiguisé s'enfonça un peu plus sous la capuche grisâtre de son accoutrement en apercevant au loin les guêtres moldues portées par Avery. Seize heures. Sorciers et sorcières entraient et sortaient du musée par intermittence, profitant de leur fin de semaine pour étancher leur soif intellectuelle. Seconde mission officielle d'Adele Bones sous les ordres directs des Mangemorts et il avait fallu qu'elle la partage avec lui. Non, vraiment : elle ne savait pas qui était le plus à plaindre dans cette affaire. Les civils ou elle ? Pourtant, la voix et les ordres de son paternel résonnèrent en elle comme un leitmotiv galvanisant : préparer le Polynectar, prêter main forte, discréditer les insurgés, voler les œuvres d'art, repartir vivants. Honorer le Lord. Malgré la jeunesse de son corps d'emprunt, l'autorité pérenne et la sagesse d'Angus Bones n'autorisaient pas plus les écarts de conduite de sa fille que s'il avait été sous sa forme originelle.  L'ennui profond de se trouver en la présence d'Avery s'envola comme neige fondrait au soleil : elle n'était pas venue ici pour flâner ou compter fleurette avec lui, encore moins s'excuser de l'avoir blessé la dernière fois qu'ils s'étaient vus.

Arrivée au niveau du Mangemort, Adele se posta à l'ombre d'une colonne, dérobant sa silhouette de la vue des observateurs les plus fortuits. Alicia Spinnet, son ancienne Rebut, pouvait aisément passer inaperçue au beau milieu des foules, flanquée de son cuir usé et de son regard torve. En revanche, Alicia Spinnet, accompagnée d'un homme à l'allure tout aussi suspecte qu'elle (puisque moldue), deviendrait aussi visible qu'une cible couleur carmin, si elle venait à rester trop à découvert. How fitting, la veste de son ancienne acquisition arborait la même teinte. Pas un regard vers le Mangemort sous cape, juste une attention absolue dirigée vers les portes d'entrées de leur cible, l'attente engourdie par le silence d'une journée banale aux abords d'un musée bondé. Attendre le signal. Lorsqu'ils seraient à l'intérieur, elle n'aurait plus à se cacher de toute manière : faire accuser les insurgés était la priorité du Magister.

Sans oublier que Bones avait un véritable problème en cet instant (en plus du fait d'être enfermée dans le corps couleur de miel de Spinnet) : elle ne portait pas de talons mais d'abominables chaussures de sport montantes, miteuses à souhait. Gauche, droite. Droite, gauche. Le poids de la sorcière porté par l'équilibre qu'elle ne réussissait pas à trouver. L'éphémère insurgée ne supportait absolument pas d'être ainsi soumise aux lois pures de l'apesanteur, à cette apparence qui n'était pas la sienne, à ces courbes qu'elle ne maîtriserait jamais. Adele avait toujours trouvé Alicia laide. Le couinement des semelles emmerda clairement Owen Avery. « Pour une fois dans ta vie, arrêtes de te tortiller comme une... ». BOUM. La déflagration coupa net la réplique du Mangemort et réveilla les sens de la collabo. Depuis tout ce temps, les mains fourrées dans les poches de la veste ne faisaient que serrer les quatre sphères que Bones avait reçu pour mener à bien leur mission. De la gauche, elle envoya valser le premier explosif artisanal mit à sa disposition contre la porte, ce dernier éclatant dans le vrombissement infernal d'une seconde explosion.  Les premiers cris retentirent, la panique enflamma l'ambiance de l'endroit sûr. Les premiers visiteurs commencèrent à s'échapper du musée tandis que les deux insurgés  prenaient place de part et d'autre de l'entrée complètement dézinguée. Plus par habitude que par recherche d'approbation, Bones-Spinnet scruta le Mangemort, aux aguets, qui attendait que la plus grande majorité sorcière ne soit sortie du musée pour pouvoir le pénétrer. Ignorant son paternel qui prenait place à leurs côtés, l'attention happée par sa baguette magique pointée dans le vide... la malle à fonds multiples, savamment planquée par le sortilège de désillusion, lévitait à cet instant juste au-dessus d'eux. « Concentres-toi ! », le rappel à l'ordre recadra l'attention de Spinnet sur l'entrée du musée.

Le Magister avait été clair.

Seule la réussite serait tolérée.


Dernière édition par Adele Bones le Lun 19 Oct 2015 - 15:23, édité 2 fois
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HUNTED • running man
Owen Avery
Owen Avery
‹ inscription : 21/07/2015
‹ messages : 1765
‹ crédits : whorecrux <3.
‹ dialogues : #006666 (owen) #A0A0A0 (selma)
(Event 5 ; groupe #1) there's only power and those too weak to seek it - Page 2 Tumblr_ngncjreTC41r7i70vo4_r1_250

‹ âge : 43
‹ occupation : dans l'ombre du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1971 et 1978
‹ baguette : est en bois d'acacia rigide, possède un cœur en ventricule de dragon et mesure vingt-neuf centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5725
‹ réputation : la magie noire a rongé mon âme, dilué toute conscience, accru ma folie.
‹ particularité : fou.
‹ faits : ma soeur jumelle vit dans mon esprit dérangé, secret dont seuls quelques chanceux ont connaissance, que je suis aussi dérangé que peut l'être un sbire de Voldemort, que je n'hésite jamais à user de violences quand bien même elles ne seraient pas nécessaires, car la souffrance et les hurlements me font vibrer comme aucune autre drogue au monde. Mais qu'elles me sont infligées souvent par la main du Magister elle-même, car dieu sait combien de fois je l'ai déçu au cours de mes années de bons et loyaux (haha) services.
‹ résidence : Herpo Creek, dans la maison de mes parents, vide et délabrée; ruines.
‹ patronus : irréalisable, autrefois une hyène bien qu'elle ne soit apparue qu'une seule et unique fois sous forme reconnaissable.
‹ épouvantard : le baiser du détraqueur.
‹ risèd : la fin de cette insurrection qui amène autant de satisfaction que de souffrance.
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Empâté dans un corps qui ne lui seyait guère selon ses dires, Avery faisait les cents pas, affublé de vêtements moldus accordés à la va vite. Autant dire qu'en temps normal, il aurait préféré avaler un seau de tarentules plutôt que de se faire passer pour l'un d'eux. La mascarade était toutefois nécessaire et comportait certains bons côtés qu'il ne pouvait nier : mettre un bazar sans nom dans ce lieu d'art et de culture sans que cela ne leur retombe dessus, affliger ces insurgés de faits impardonnables aux yeux de la société sans même qu'ils en soient responsables. Le visage à demi couvert par une cape couleur vase négligemment jetée sur ses épaules, posté entre deux piliers proches de l'entrée qu'il allait assaillir sous peu, Owen évaluait l'ampleur des dégâts qu'ils allaient pouvoir causer dans quelques instants, les membres fourmillant d'une impatience quasi tangible. Ils étaient en train de perdre un temps fou. Trente précieuses minutes déjà écoulées, et ils étaient encore là, dehors, à attendre que quelque chose se passe. Quelques autres étaient déjà rentrés, faire un repérage des lieux. Idiotie profonde puisque leurs forces s'en trouvaient divisées. D'autres encore étaient cachés dans des réserves, attendant un signal qui tardait manifestement à venir. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'ils sauraient retenir quelques bonnes pièces de viande à martyriser, histoire d'endiguer la panique générale qui allait forcément suivre leur entrée à grand fracas.

Nerveux à l'idée que Franck Hudson puisse se faire repérer, Insurgé connu aux yeux du monde pour son extrémisme rebutant, Avery brûlait d'en finir. De faire sauter quelques murs, saccager quelques œuvres et laisser à ses comparses le soin de voler le reste pour renflouer les caisses du Maître. Les ordres étaient clairs, aucune débâcle comme celle de la dernière fois ne serait tolérée. Il tacla un caillou qui traînait non loin de ses pieds -Merlin, même la portée d'un simple coup de pied s'en trouvait changé par cette maudite potion. Il avait définitivement horreur des déguisements. Un peu plus bas, au pied des marches, Adele et son père. Sournoise haine, frénésie paralysante ; des sentiments d'une violence implacable trouvaient une résonance particulière en lui à la simple mention de leur dernière entrevue. L'ampleur de ce qu'elle avait été capable de lui cacher pendant treize ans provoqua un regain d'antipathie envers la sorcière, qui grimpait à présent une à une les marches de sa démarche maladroite. Il lui était plus facile de la haïr sous les traits d'une vulgaire rebut et le contraire était certainement tout aussi vrai. La semelle de ses chaussures couinait, alternative au claquement habituel de ses talons qui lui agressa les oreilles. Elle paraissait terriblement mal à l'aise, elle aussi, dans cette enveloppe charnelle étrangère. « Pour une fois dans ta vie, arrêtes de te tortiller comme une... » commença-t-il. Adele ne lui laissa guère l'occasion de poursuivre. Une sphère artisanale s'échappa de la main gauche de Spinet et s'écrasa contre la première entrée du musée, qui explosa. « Shit. » Franck se couvrit le visage a temps, évitant de justesse des débris de bois et de verre qui partirent dans tous les sens.

La panique se propagea comme un feu de poudre parmi les visiteurs. Hudson dégaina sa baguette, la serra entre ses doigts. Le plus gros de la foule ayant évacué les lieux, le Mangemort pénétra à l'intérieur des bâtiments, le visage toujours plus ou moins dissimulé, trainant derrière lui les deux balais qu'il avait planqué, lui aussi, à coup de sortilège de désillusion. « REQUISITION DES LIEUX, TOUT LE MONDE DEHORS ! » Un agent de sécurité planqué derrière le comptoir créa un patronus tremblotant, qui s'évapora en fumée avant qu'il n'ait eu le temps de porter son message à quiconque quand un éclair le frappa de plein fouet. Un second tenta de s'enfuir, mais un sort le ligota sur place et la masse humaine s'effondra, coupée dans son élan, au sol dans un bruit sourd. Pathétique. Il ne fallait pas non plus prendre ses ordres au pied de la lettre, tout le monde ne sortirait pas d'ici. Quelques veinards auraient le privilège de tâter de leurs baguettes durant le temps de l'intervention, histoire de se divertir et d'avoir un moyen de pression si jamais les forces de l'ordre venaient leur chercher des noises. Deux Mangemorts métamorphosés en Insurgés se chargèrent de briser les maigres tentatives des gardiens pour activer la flopée de protections magiques et d'alarmes qui entouraient le hall. Une seconde explosion résonna quelque part à l'autre bout du musée. Des sorciers continuaient de quitter précipitamment les lieux, qui furent bientôt presque vidés de toute substance vivante. Presque.


Dernière édition par Owen Avery le Lun 12 Oct 2015 - 19:16, édité 1 fois
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Victor. Pourquoi ce nom, et pour avoir pris l'identité de ce type ? Pour une raison pure de symbolique, en fait. Victor, c'était proche de victoire, et en plus d'être totalement mégalomane, Lazarus était légérement superstitieux. Il influençait le destin, d'une certaine manière. Pour l'apparence, c'était facile, c'était celle d'un ancien flic de la police magique, un type qui en imposait mais qui – pas de bol pour lui – était enfermé à Azkaban. Il ne pourrait donc rien réclamer ou prétendre qu'il n'était pas là – si tant était qu'il était encore vivant.  Ce qui n'était pas gagné, mais Lazarus s'en foutait, personne n'irait vérifier. Il continua encore et toujours à observer autour de lui. Presque tout le monde était en place. Avery et Bones donneraient le signal bientôt, et les réjouissances commenceraient. Il fallait juste bien choisir les victimes, pour qu'elles servent à quelques choses, il fallait qu'elles soient marquantes. Lazarus avait toujours eu un certain sens du théâtre et ce n'était pas les scrupules qui l'étouffaient. Le plus de membres de l'Elite possible. Le plus de sang purs possible. Histoire de bien marquer le coup. Histoire d'être logique.

Il était un cynique professionnel qui n'hésiterait aucunement à maltraiter des gens qu'il connaissait et qu'il fréquentait couramment. Quitte à compatir après, tiens, ce qui serait drôle. Il faisait le job presque avec amusement, parce que c'était drôle de tous leur faire peur, ça maintenait en vie, la peur, ça rappelait qui était le chef, qui protégeait ces crétins qui ne se battaient jamais. S'ils pouvaient vivre à peu près en paix – plus ou moins, le terme exact et honnête étant asservissement c'était grâce à lui, grâce à eux. Oui, même à Bellatrix, qui bien sur, ne pouvait pas s'empêcher de venir l'emmerder. « Oh, tiens, vous. Je me disais que finalement je pourrais vous échapper, c'est un jour particulier, non ? Il n'y a personne d'autre que vous pourriez ennuyer ? Des amis ? De la famille ? Des serpents venimeux ? » Et tout ça avec un sourire mordant, ironique, qui devait donner une impression différente parce qu'il avait un visage différent. « Oh, j'oubliais, vous n'avez aucun des trois. Dommage. Surtout en ce qui concerne les serpents venimeux. » La première explosion retentit à ce moment là. « Ah, excusez moi. C'est l'heure. Bonne chance à vous. » Lazarus sortit sa baguette et se dirigea d'un pas tranquille vers le centre de la galerie.

Le plan était prévu à l'avance. A l'entrée, Avery et Bones commençaient la sécurisation des entrées. Lui rassemblait les otages à l'étage, dans la galerie mythes arthuriens, qui donnait sur les portes du grand escalier, et dont il suffirait de fermer les portes donnant sur les autres pièces et sur celui pour s'en assurer le contrôle. Une fois ceci fait, l'équipe des cambrioleurs pourrait procéder au pillage du musée.  

Carrow se posta au centre de la pièce, en dessous de la verrière, et fit exploser celle-ci d'un bon vieux bombarda maxima. La verrière s'effondra dans un bruit assourdissant et les cris de panique s'amplifièrent un peu plus. Laz, immobile et calme, éleva alors la voix. « MESDAMES ET MESSIEURS, VOTRE ATTENTION S'IL VOUS PLAIT ! LES INSURGES RÉQUISITIONNENT CE MUSÉE ! » Personne ne l'écoutait vraiment, ils fuyaient tous. Mais certains allaient rester, et ceux là entendraient le message et s'en souviendraient. Il y avait de moins en moins de monde. On s'entendait mieux. « Ceux qui ne sont pas sorti dans moins d'une minute seront EXTERMINÉS ! » La panique reprit. Il commença à compter. « 60, 59, 58, 57... » Les gens couraient, couraient, dévalaient les escaliers pour rejoindre le rez-de-chaussée. « 5, 4, 3,2,1,0.»  Il agita sa baguette et les portes se fermèrent avec un claquement sonore. Il restait une dizaine de personnes qui n'avaient pas eu le temps – ou pas voulu – s'enfuir. Il y avait parmi eux un gardien, qu'il envoya valdinguer au sol d'un bon vieux coup de poing dans la figure. Il reconnut le trio Burke, Lestrange et Ollivander et aboya à Nyssandra : « Toi ! Je te parle. Désarme tes petits camarades et file moi leurs baguettes. Maintenant. » Il lui balança une taloche pour faire bonne mesure et pointa sa baguette sur sa tête. « Ecoutez moi bien, bande de collabos. Que vous le vouliez ou non, nous – c'est-à-dire les rebelles pour ceux qui sont lents du cervelets – sommes maitres de ce musée. Nous le réquisitionnons, nous réquisitionnons ces œuvres également. » Il balança un confringo au hasard, et une armure gobeline explosa. « Nous en faisons ce que nous voulons. Nous faisons de vous ce que nous voulons. Vous êtes nos otages. Je suis clair ? Un mot de travers, et ça se passera mal pour vous. Je connais des tableaux de Van Squick qui vont vous adorer, alors faites pas les malins avec moi, vu ? » Il laissa un instant de silence passer, avec les sanglots qui allaient bien avant de juger utile de maltraiter un peu son public de nouveau : « Les baguettes. Merci bien.  Avancez, maintenant. Allez, on se bouge son cul de richard. » Il jugea son imitation, mix de Fol Oeil, de Llewelynn et de Pepper réunis, assez convaincante. Pour faire bonne mesure, il décida de pousser un peu Gwen Lestrange et traina un peu Eris Burke par le col : « Ah oui, c'est pas une séance de shopping, hein, mam'zelle, c'est dur, hein. Bon, STOP. Asseyez vous là. Je vais vous attacher, tous autant que vous êtes, et on va vous amener des copains. » Après une bonne série d'Incarcerem, il lança avec le sourire : « Ne bougez pas, je reviens. Le premier qui moufte, une baffe. Clair ? » Il laissa fermées les grandes portes de la galerie qui donnait sur l'escalier, mais ouvrit la porte de service, et tomba sur Avery et ses propres otages. « C'est bon pour en haut, tu peux les amener là-bas. C'est sur, en bas ? »


Dernière édition par Lazarus G. Carrow le Mer 30 Sep 2015 - 15:39, édité 1 fois
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Le signal. La rune s'était mise à briller d'un éclat mordoré sur la porte de la réserve alors que les premières explosions retentissaient dans le musée. Hécate se redressa et sortit à la suite de ses camarades dans un fracas assourdissant, bloquant toutes les issues secondaires du rez de chaussée alors que les autres mangemorts camouflés en insurgés s'occupaient de l'entrée principale et des ailes majeures.

Porte d'honneur: bloquée.
Ailes Est et Ouest: bloquées.
Aile sud: bloquée.

It's a lockdown gentlemen

Baguette à la main, Hécate s'avança et mis en joue un groupe de visiteurs qui avait eu le malheur de croiser leur route, pensant sans le moindre doute que les entrées de l'arrière ne serait pas couvertes par les terroristes. "Erreur fatale, vient le temps des regrets" comme le dit la chanson.

-Hop hop hop, mes petit pères, c'est dans l'autre sens que ça se passe! s'exclama-t-elle avec un sourire, magnez vos miches et allez rejoindre les autres à l'étage avant que le monsieur là bas, ne vous refasse le portrait façon asymétrie post-moderne!

Le "monsieur là bas", Lazarus Carrow, avait un don inné pour le spectacle et il semblait dans cette prise d'otages comme un poisson dans l'eau, beuglant comme une rock star et sautant de comptoir en meuble comme un champion olympique d'aérobic. Il y en avait certain à qui la baston donnait de la joie. Ramenant son malheureux groupe de prisonniers par la peau du cou dans les escaliers et jusque dans la gallerie des mythes arthuriens, Hécate leur intima des instructions qui furent débitées avec l'amabilité d'un gardien de goulag et la douceur d'un scroutt à pétard. Elle avait un rôle à jouer après tout, et des nerfs à relâcher.

-Trois règles, ouvrez grand vos oreilles: on donne sa baguette, on pose son cul et on ferme sa gueule. Y'en a ici qui aiment les mandales, moi je suis plus...expéditive. Une défenestration c'est très vite arrivé et j'ai aucune pitié pour les collabos qui visitent les musées.

Se détournant alors que des incarcerem fusaient en direction de otages, elle s'étira et observa la pièce. Ca pleurait dans tous les coins. Et malheureusement pour eux, Hécate ne se sentait pas d'une humeur très compatissante. Les tire-au-flanc de l'Angleterre qui flânaient dans les musées pendant que dans les coulisses saignaient les hommes et femmes de guerre ne lui inspiraient qu'une sympathie très limitée. Qu'ils se paient en plus le luxe de geindre rendait son rôle assez simple à jouer. Elle poussa un sifflement irrité en direction d'une rombière qui tressautait de terreur et lui cracha:

-Mamie, me force pas à faire un noeud papillon avec tes cordes vocales.

Il y eut un gémissement et Hécate fit un geste de sa baguette, scellant les lèvres de l'insupportable duègne sans le moindre remord. Il faudrait bien plus qu'un petit sortilège de décollement pour qu'elle retrouve la parole celle là.
Bien. Lazarus Carrow...la très célèbre Bellatrix Lestrange...Owen Avery...les troupes avaient du pedigree mais où était encore passé Félix? à tous les coups il devait être en train de pincer les tétons d'une statue ou de lui chatouiller le pénis. Irrécupérable.
Pourquoi étaient-ils amis déjà?
Dans tous les cas, l'entrée avait été fracassante et la suite promettait de l'être tout autant. Assignée à la garde des otages, Hécate déssera le foulard qui masquait son visage. Elle serait reconnue. Elli Llewellynserait reconnue. Et les insurgés gagneraient enfin la mauvaise presse qu'ils méritaient tant.

Cette pensée lui donna du baume au coeur.
Oui.

Showtime.
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La Plume à Papote a noté le commentaire de Guenièvre sans faillir – « Trop salé, il va vraiment falloir que je fasse un point avec eux et choisir au plus vite les alcools afin de les accorder au mieux » et s'attarde désormais à la prise de notes de la suite des choses à faire, comme le choix des alcools (prioritaire).

Elles foulent à peine le sol de la galerie intermédiaire pour se rendre à leur prochaine destination, qu'un BOUM sourd se fait entendre. Pas assez proche pour l'alarmer, cela dit. Pas assez loin pour qu'elle n'entende pas les cris des autres visiteurs du musée, en réponse au son, pas assez loin pour que tout de suite, elle se redresse un peu plus. « Vous entendez ? » Une question bête, une question inquiète. Elle veut être rassurée. Se faire dire qu'il n'y a rien, qu'elle a imaginé ce son. Que c'est une statue qui est tombée au sol, sur quelqu'un au pire, qu'il n'y a pas de problèmes. Aucun problème.
Un autre son. Plus clair. Une explosion. Plus proche. Une pluie de verre se fit entendre. « [...] RÉQUISITIONNENT CE MUSÉE ! » Quoi ? Qui ? Elle n'entend pas le décompte de Lazarus, elle ne sait pas où il est, elle ne sait pas ce qu'il fait, ce qui se passe : elle sait seulement qu'elles doivent sortir. Les coupes de champagne et les petits fours tombent au sol, dans la panique, le parchemin s'imbibe de champagne. « Vite ! » Vite, partons, vite, courons.

Pas assez rapides.
Pas dans la bonne direction.
(et elle n'a toujours pas ce foutu Portoloin d'urgence)

Les portes se referment dès que leurs talons résonnent dans la dernière galerie à traverser avant d'atteindre le rez-de-chaussée – justement celle des mythes arthuriens, scellant leur sort du même coup. « Toi ! Je te parle. Désarme tes petits camarades et file moi leurs baguettes. Maintenant. » Un coup est porté – elle lève la main pour retenir le corps mince de Nyssandra, qui vacille sous la force de la taloche administrée par l'homme inconnu. C'est sans être forcée qu'elle donne sa baguette à son amie, ses yeux sombres fixés sur l'homme. Des yeux qui ne cillent pas, alors qu'il administre tout son laïus auquel elle ne sait pas si elle doit rire (inconvenant) ou pleurer (faible). L'armure explosée la fait sursauter (une armure gobeline de l'époque arthurienne, bon sang, son père en pleurerait de rage), mais ce n'est rien à côté de la peur viscérale qui la prend lorsque l'homme l'attrape par le col de son chemisier (son beau chemisier en soie turque, il vaut probablement plus que toutes les possessions qu'a pu posséder cet homme dans l'ensemble de sa vie), après avoir poussé la Lestrange sans ménagement. « Ah oui, c'est pas une séance de shopping, hein, mam'zelle, c'est dur, hein. Bon, STOP. Asseyez vous là. Je vais vous attacher, tous autant que vous êtes, et on va vous amener des copains. Ne bougez pas, je reviens. Le premier qui moufte, une baffe. Clair ? »
Clair.
Pas un son. Pas un commentaire. Pas une larme non plus. Elle ne cille même pas quand une femme à la carrure athlétique qu'elle reconnaît sans peine comme étant Elli Llewellyn, star des stades de Quidditch, apporte de nouveaux otages dans la salle. Elle se contente de la dévisager, les lèvres serrées, une froideur métallique remplaçant la peur.

Ses mains réussissent à bouger, sous les cordes, assez pour que dans son dos, elles effleurent celles de Guenièvre et de Nyssandra. Un contact léger, à peine une seconde, pour desserrer les cordes autant que pour se rassurer. Ses amies sont là.

Elles vont s'en sortir.
Ça va aller.


Dernière édition par Eris Burke le Dim 4 Oct 2015 - 2:34, édité 1 fois
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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Draco Malfoy
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‹ liens utiles : draco malfoy w/ lucky blue smith ; ginevra weasley w/ holland roden ; calixe davis w/ audreyana michelle ; uc w/ uc ; indiana alderton w/ nicola peltz ; heath ravka w/ im jaebum ; even li w/ jeon jungkook ; jelena kuodzevikiute w/ ariana grande.

‹ âge : 23 yo (05.06.80).
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14294
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
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Spoiler:

‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
http://www.smoking-ruins.com/t4710-draco-there-s-a-hole-in-my-so
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there's only power

and those too weak to seek it
12 SEPT. 2002 & EVENT #5
 
Le grabuge n’a pas encore officiellement débuté. Etrangement, il se sent très conscient de la présence de la foule inconsciente du danger qui parcourt innocemment les galeries du musée à quelques mètres de là, tandis que Bonnie et lui en arpentent les entrailles avec un tout autre dessein. Méthodique, Draco classe cette idée dans le recoin de son esprit, projette en premier plan la tâche qu’ils ont à accomplir avant de rejoindre le reste du groupe. Sa main impatiente rabat inutilement les mèches qui ne lui retombent pas devant les yeux et il étouffe un grognement agacé en sentant celles, brunes et peu familières, plus courtes aussi, qui lui coulent entre les phalanges. La frustration aussi est rapidement classée, tout comme l’identité de Draco ; pour s’accoutumer à son rôle il fait craquer sa nuque à deux reprises, mouvement très typique de Tugwood, dont il a emprunté les traits en récupérant un bout d’ongle parmi les pièces à conviction du département de la Justice Magique – grâce à l’aide de Bonnie, par ailleurs. Ils atteignent sans bruit la salle de surveillance et, la baguette pointée vers la poignée de la porte, il jette un coup d’œil à sa partenaire et attend qu’elle lui adresse un signe de tête avant de la déverrouiller.

Un cliquetis, un coup d’épaule et la cloison s’écarte, prenant par surprise les deux agents en service qui fixaient l’écran sur lequel rien de suspect ne laissait encore prévoir un drame à venir. Draco ne s’accorde pas un battement de cils avant de viser la première cible mouvante et de clamer d’une voix dure – « Impero ! » L’éclair lumineux fuse, frappe l’homme qui se fige, tandis que Bonnie met le second homme hors service. L’effet de surprise était indispensable : ils ne peuvent se permettre de laisser aucune trace dans cette pièce qui fait office de backup à la sécurité, et dont la mise en place est normalement trop récente pour que les insurgés en connaissent l’existence. Intervenir avant que les agents ne flairent le problème et n’alertent les secours : fait. Il ne leur reste plus que deux étapes sur trois : s’assurer que les appareils photo de surveillance soient braqués aux meilleurs angles pour immortaliser l’entrée en fanfare des insurgés soi-disant responsables de l’attaque, puis pousser les deux agents à se rendre à l’étage pour une tentative d’intervention vouée à l’échec, afin d’expliquer par une témérité déplacée le fait qu’ils n’aient pas appelé de renforts. Devant eux s’étale l’un des récents trésors du ministère : un écran-nuage similaire à celui ayant retranscrit la chasse à l’homme d’halloween, relié cette fois aux minuscules appareils photos disséminés à travers le musée afin de permettre de garder une vue permanente sur ce qui se déroule à travers la bâtisse. Deux vues, même, puisqu’il est fractionné de façon à afficher plusieurs images simultanément. « Tu as une idée de la façon dont on commande cette chose ? » demande-t-il en approchant, intrigué, de la masse massive qui occupe tout un pan de mur. Pour sa part, il n’a jamais travaillé sur les projets lié à cette invention. « Hey, toi », s’exclame-t-il à l’adresse du type placé sous Imperium à l’instant ; « Affiche toutes les images de la galerie principale. » C’est là que se cachent normalement leurs comparses, discrets pour l’heure, mais sur lesquels ils doivent se tenir prêts à braquer les objectifs des appareils. « Oh bon sang… » Murmure étouffé, mâchoire crispée, épaules tendues, il guette de ses iris bleus des silhouettes familière, et il y en a partout. Nyss, Gwen, la Burke écervelée ; un peu plus loin, Astoria. Ça commence mal, mais il n’a pas le temps de ruminer la découverte que l’assaut est lancé. « Gros plan sur les agresseurs. Prends les en photo », indique-t-il précipitamment. Il reconnait Lazarus, Hécate, et sert les poings à la vue de la scène dont Nyss est victime, mais ce n'est pas le moment de flancher. Cette fois, en direction de Bonnie : « Il nous faut un maximum de clichés de Llewellyn et Hudson, tu les vois ? » Ils ont beau connaître le positionnement de leurs collèges, cet assemblage d’images offrant divers angles de vue est pire qu’un puzzle, pour un œil non habitué.
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Contrairement à Draco qui semblait agacé par son nouveau physique, Bonnie s’accommodait très bien du sien. Ils avaient tous les deux cherché dans les pièces à conviction dont regorgeait le département de la justice magique deux identités appropriées à la situation, et la jeune fille qu'avait choisi Bonnie – une ancienne rebut évadée – avait à peu près le même gabarit qu'elle. Les seules différences notables était la blondeur de ses cheveux et l'expression de son visage qui était bien loin de la froideur de Bonnie. Cette dernière allait d'ailleurs certainement devoir faire des effort pour que sa nouvelle apparence soit crédible, mais au moins, elle saurait utiliser ce corps sans problème.

Devant la porte de la salle de surveillance, en revanche, elle sentait l'anxiété monter. Il avait fallu qu'on lui impose de mettre un homme sous Imperium alors même qu'elle ne maîtrisait pas encore ce sort quelques temps plus tôt. Ce n'était que grâce à Rodolphus qu'elle parvenait à présent à l'utiliser, et elle n'était pas certaine de réussir à tous les coups. Elle se rappela des conseils de son mentor et prit une grande inspiration. Quand Draco leva les yeux sur elle, elle hésita un instant puis hocha la tête pour qu'il ouvra la porte. Avec la volonté extrême de réussir à tout prix cette mission, elle parvint à lancer son imperium sur l'un des deux agents de sécurité tout en espérant qu'il avait parfaitement fonctionné. Étant donné que le type ne bronchait pas, il y avait de fortes chance que ce fût le cas, mais rien ne l'empêchait de jouer la comédie. Elle observa la salle un instant, à la fois intriguée et fascinée, et secoua la tête à la question de Draco. Elle n'avait absolument pas la moindre idée de comment tout cela marchait. Mais son complice n'attendit pas de réponse, il ordonna immédiatement à l'un des agents d'afficher les images de la salle principale du musée. Attentive et anxieuse, Bonnie vit petit à petit les écrans afficher les personnes présentes sur les lieux de l'attaque.  Et ils assistèrent alors en temps réel au début de l'attaque. Dans la foule en panique, elle reconnut des visages familiers, mais aucun ne la perturba, à part peut-être la fille de Rabastan. Il n'allait pas falloir l'abîmer si elle voulait retrouver un patron sain d'esprit.

Draco intima l'ordre à sa victime de commencer à prendre des photos, ce qui sortit Bonnie de sa torpeur. En effet, ils n'étaient pas là pour profiter du spectacle. Il fallait agir. Elle hocha la tête à la question. « Oui », répondit-elle simplement. Lesdits Llewellyn et Hudson étaient tout simplement les couvertures de Hecate et Owen. Alpaguant l'agent qu'elle avait elle-même mis sous imperium, elle lui désigna les écrans où l'on voyait apparaître ses deux acolytes. « Prends un maximum de photos de ces deux-là, dépêche-toi. » Et tandis qu'il s'attelait à la tâche, elle jeta un œil aux autres écrans. « Prends aussi celle-là », ordonna-t-elle en pointant du doigt Adele sous l'apparence d'Alicia Spinnet. Celle-ci devait normalement avoir amené la malle à fonds multiples dont ils se servirait pour voler quelques objets. D'autres mangemorts étaient également présents, dont Bellatrix et Lazarus, mais leurs couvertures n'étaient pas assez importantes pour les clichés. Ceux qui comptaient, c'était les insurgés et supposés insurgés plutôt célèbres.

Une fois cette tâche accomplie, les deux complices sommèrent leurs victimes d'aller immédiatement aider leurs collègues sur les lieux de l'attaque, les surveillant au passage sur les écrans. Une fois que les deux agents furent sur place, il ne restait plus qu'à Bonnie et Draco de s'y rendre également. Sur place, il y avait des otages capturés par Lazarus. Bonnie adressa un sourire à ce dernier sans plus se soucier de la mauvaise posture de Nyssandra. Elle ne s'était jamais entendu avec Aramis et sa petite amie n'avait pas plus d'importance à ses yeux. Les choses intéressantes pour elle allaient commencer à présent. Elle jeta un œil à Adele pour repérer la malle, puis à Draco et Bellatrix, attendant le feu vert pour s'attaquer aux objets.


Dernière édition par Bonnie B. Rowle le Ven 16 Oct 2015 - 21:35, édité 1 fois
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Je préférais conserver du coin de l’oeil les annotation de la plume à papotte d’Eris, j’allais devoir m’y référer concernant le sort que je réservais pour les différents artisans qui, si j’étais parfaitement honnête ne serait pas retenu pour les fiançailles et encore moins pour le mariage. J’écoutais attentivement les descriptions de mon amie sans toutefois oublier de faire suivre les plateaux de petits fours, je n’étais pas là pour nourrir les autres visiteurs, nous venions ici pour des choses tout à fait sérieuses ! Mais bien sur, et parce que la poisse s’est définitivement accroché à ma personne des cris se font entendre, des sorts ont fusé, nul doute qu’il y a déjà des blessés dans d’autres salles. Alors, par réflexe, je lâche le sort qui maintenant les plateaux en lévitation et tout se déverse, se renverse sur le sol rapidement piétiné par d’autres visiteurs et même par le pâtissier lui-même -ce qui en passant prouve bien le respect qu’il a pour son propre travail tss- Non, je n’ai pas répondu à mon amie, je ne peux pas rassurer Eris, pas tant que je n’en sais pas d’avantage. Comme un troupeau de licorne, nous nous suivons, en direction de la sortie la plus proche puisqu’il est impossible de transplanter de l’intérieur. Mais trop tard. Une réquisition du musée... pourquoi? Qui sont ils? Des insurgés? L’un d’entre eux, du genre vieux et moche, un visage commun que je ne connaissais pas s’adressa à Nyssandra lui demandant de prendre nos baguette. Tout aurait été s’il n’avait pas osé la toucher. Ne la touchez pas!! Je serrais dans ma main ma baguette avant de la confier à Nyssandra tout en lui murmurant un “ça va” un peu inquiet. Je serrais les poings, les dents, l’envie de mordre cet homme était bien présente, presque pesante. Nous n’allions tout de même pas nous laisser faire sans broncher?? Mais je n’étais pas seule... ma vie n’était pas la seule en jeu aujourd’hui. L’explosion de l’armure me rappela l’endroit ou nous nous trouvions. Pourquoi réquisitionné les lieux si c’était pour détruire ce qui pouvait se revendre rubis sur l’ongle? Les insurgés n’avaient ils pas besoin d’argent? J’avançais aux côtés de mes amies observant les autres otages. Je manquais de peu de trébucher lorsque sa vilaine main me poussa par l’épaule, pauvre troll sans éducation. Je lui lançais un regard noir tout en me retenant de tout commentaire et surtout en prenant la main d’Eris lorsque celle ci est relâchée afin de la rassurer un peu. “le premier qui moufte”, le premier ce serait moi, c’était mal me connaître que de penser qu’aucun mot ne quitterai mes lèvres et puis soyons sérieux, une baffe houuuu j’en tremblais de peur par avance! Je n’avais pas pu retenir quelques mots craché à son intention. Ca commence à devenir répétitif. Je parlais, bien sûr d’être otage... parce que franchement j’avais déjà jouer le rôle merci bien! Une jeune femme fait son entrée, accompagnée d’autres otages qui nous rejoignent. Nous étions maintenant attachées et Eris cherchait notre contact. A quoi bon avoir autant d’otages? Nous n’avions rien à leurs donner aucun membre de l’élite ne se baladait plus avec des gallions sur lui. Je tentais de respirer, calmement. Juste pour métamorphoser mes mains, juste mes mains, quelques secondes, afin que celles-ci se libèrent de mes liens. C’est chose faite, assez rapidement. Je ne cille pas, ne quitte pas nos deux “insurgés” du regard tout en m’attaquant maintenant à desserrer les liens de Nyssandra qui se situe entre Eris et moi. Eris... elle doit savoir ce qui, dans cette pièce, pourrait nous aider, il fallait qu’elle se reprenne.
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Je mis quelques secondes à comprendre que quelques chose n'allait pas. Quelques secondes précieuses, trop vite perdues. La première chose que j'entendis fut un grand bruit, puis des cris, des pas de foule précipités. Au secours. En une fraction de seconde, j'eu l'impression d'être propulsée des années en arrière, le jour de ma capture. Le jour de ma première mission, une mission dont je ne voulais même pas, dans un groupe que je ne soutenais pas. La dernière image que j'avais emporté avec moi, avant l'enlèvement, fut le regard de Bellatrix Lestrange. Et je ne voulais pas revivre ça, pas encore. Je n'en aurais pas la force de toute façon. Comme un réflexe, je me saisi de ma baguette en bois de noyer et m'y cramponnais avec l'énergie du désespoir. Je n'avais jamais était vraiment éblouissante en combat. J'étais une cérébrale, pas une guerrière.

REQUISITION DES LIEUX, TOUT LE MONDE DEHORS ! Je me tournais par instinct vers la provenance des cris et ce que je vis me paralysa instantanément. C'était impossible. Dans la cohue, je ne saisis qu'un regard, un éclat presque imperceptible, des yeux bleus perçants que j'avais vu si souvent. Un regard que je reconnaîtrais entre mil. Mais c'était pourtant impossible, il ne pouvait pas être là. Hudson. Il était un des hommes les plus recherchés du pays, il ne pouvait pas être au musé. Et s'il me voyait... La première pensée que me vint à l'esprit fut qu'il me tuerait. Il avait dit si souvent qu'un jour, ça viendrait, que les choses ne pouvaient pas finir autrement. Chacun de ses mots, chacun de ses geste hanteraient toujours mes nuits sans sommeils. Puis nos regard se rencontrèrent. Il devait savoir, maintenant, que je savais. Dans un geste inconscient, je levais vivement la baguette mais dans la cohue, mon sort rata sa cible et explosa contre un mur. C'était finit pour moi. Depuis le temps qu'il disait que j'étais inutile, que j'aurais du être tué le soir même de ma captivité, il n'allait pas se priver. Je n'avais pourtant aucune intention de mourir. Il faut qu'on parte ! Ma voix était nouée par la peur irrationnelle qui me saisissait, mais je parlais dans le vide. Je cherchais Anna du regard sans la trouver, je ne voulais pas qu'elle se retrouve au milieu, je ne voulais pas qu'elle soit un dommage collatéral, et je cherchais aussi un moyen de fuir. L'histoire avait prouvé qu'en combat réel, mes chances étaient faibles. Mais j'étais agile et rapide...
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