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sujet; (Event 5 ; groupe #2) there's only power and those too weak to seek it

FONDA • tomorrow's a mystery
Oblivion
Oblivion
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#2. Groupes Insurgés & Hunted :
13 SEPTEMBRE, 18h30. L'attaque d'un musée sorcier la veille vous est parvenu exceptionnellement tôt, et pour cause : elle est sur toutes les lèvres. Les insurgés, dit-on, s'en prennent aux lieux de culture, vident les étagères des musées sorciers anglais et s'approprient les trésors des collectionneurs. Impossible de déterminer si l'information est réelle ou pas : les rebelles sont trop éparpillés pour être correctement interrogés, et en dépit des questions adressées par le biais des miroirs ou au cours des réunions organisées d'urgence, vous n'êtes pas parvenus à démêler le vrai du faux. Après tout, comment croire ceux qui se disent innocent ? Peut-être les coupables refusent-ils simplement de partager leurs nouvelles acquisitions...

Décidés à privilégier votre propre survie, vous vous décidez donc à précéder les pilleurs, afin de rafler votre propre part du butin, à revendre illégalement. Ou à conserver : avec un peu de chance, certains objets recèlent des pouvoir qui s'avéreront utiles... Il vous faudra agir vite - avant que les établissement n'aient le temps de mettre en place de nouvelles mesures, plus efficaces encore, pour se préserver des intrusions. Vous devrez déjouer les protections, repousser les forces de l'ordre, provoquer un maximum de dégâts et vous emparer d'autant d'objets coûteux que possible. Les innocents wizards présents sur place seront vos victimes, s'ils ont le malheur de se mettre sur votre chemin.

agresseurs : Timothy Merchant, Octave Lenoir, Vincianne de Lancastre, Lancelot Lovett, Blair Hughes
victimes : Constantin Crouch, Susanna Carrow

type de mission : pillage, agressions
précisions : ni tours de passage ni intervention de pnj, l'évolution du sujet dépend entièrement de vous !
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event #5
(play)

Ton regard clair se pose sur les deux gamins. Trop grands, tu les vois tels des arbres au milieu d'un désert. L'aridité les a rendu noueux, défectueux. Ils ont survécus, ils se sont battus mais à quel prix ? « Si vous bougez, il est très probable que je vous rate. Les replis de ta bouche s'agitent dans un sourire franc, élégant. Personne ne peut deviner le pire. Personne ne peut esquisser l'horreur des douleurs que tu peux laisser, tracer. Et qui sait ce qui peut arriver, mh ? ». Ta baguette s'agite, dans un mouvement précis, exquis. Tueur, tu te glisses dans une précision sans hésitation. Le murmure d'un sort s'égare, s'affame. Les cheveux de la rousse raccourcisse, s'éclaircisse. Le roux devient blond clair, incendiaire. Les yeux prennent des teintes de bleu & vert. Les taches de rousseurs disparaissent dans un ploc retentissant & tonitruant. La bouche rougit, trop rouge, trop ensanglanté par des indécences soigneusement cultivées, assumées. D'un « multicorfors », tu élabores les détails d'une robe courte & légère, d'une teinte verte soigneusement étudié.   Tu as encore l'image du magazine sorcier en tête. La personne qui portait cette robe était dans un magazine pour jeunes filles, il y a deux semaines. « Vous savez marcher avec des talons ? », improvises-tu en la surélevant de quelques centimètres. « Félicitation, mademoiselle Hughes, vous êtes dorénavant Astoria Greengass pour les six prochaines heures. », chantonnes-tu d'une voix douce & lente. Elle a toujours désiré cette jeunesse sans tête, frivole & désinvolte. Tu lui offres sur un plateau d'argent ses désirs, ses faux plaisirs. « Monsieur Lovett, que diriez-vous de devenir monsieur  Draco Malfoy ? Et de jouer votre réconciliation avec mademoiselle Greengass ? », le sourire s'agrandit, définitivement indocile & fier de ses amusement primaires, secondaires. Cette Elite n'a pas fini de souffrir entre tes doigts, sous tes lois. D'un mouvement précis, tu tends à Blair un poudrier. « Soufflez sur  la poudre si vous croisez quelqu'un de venimeux ou dangereux. ». Il serait cruel de la perdre encore, n'est-ce pas ?

~ o ~

Les cheveux sont un peu plus long, un peu indiscipliné, un soupçon agité. Les yeux se sont assombris. « Hortense, amour, je crains que nous soyons en retard. », la main se presse contre tes lèvres. Jouer l'amour, tu sais faire. Tu sais te dérober dans les jeux de dupes, dans les jeux fourbes. Et au fond, ça amuse, ça fait tiquer, s'affamer le prédateur. Tu as faim de ces instants blessés, embrassés. « Qui sait ce qu'Astoria peut encore faire ? », claque la langue, jouant sur les faux semblants, les faux questionnements. Qu'on t'entend, qu'on se défend, tu commets toutes les offenses, toutes les défiances. Le chaos t'est permis, conquis. Et le loup gronde, montrant les crocs, rongeant la muselière. L'animal cherche la liberté, cherche à te dominer. Tu refermes la prise sans ciller, sans vaciller.  Laisse-moi tout détruire, tout conquérir., souffle le loup, exige la faim d'insolence, lassé de tes années d'abstinences de violences contrôlées, évaluées. Tu souilles son art. Tu en fais un rat en cage. Les animaux sauvages n'ont le droit que de se taire, d'obéir, de ne pas réfléchir.

Drapé dans l’élégance d'un costume, tu deviens Wyatt Greengass, certain de tout obtenir, de refermer une main de fer sur son univers. « Ma chère fille, nous ne vous dérangeons pas, j'espère ? », tu observes la fausse Astoria de tes yeux clairs. Tu joues au père, tendant les doigts vers Blair. « Il est bien cruel de devoir faire le même parcours que le commun des mortels ? Je sais que vous avez une passion toute particulière pour l'art ancien, ma tendre enfant. ». Le sourire se fait plus incisif, plus agressif. Qu'elle joue son rôle, qu'elle ne fasse aucun faux pas, tu ne connais pas ni échec, ni irresponsabilité.
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Il tient la main de Blair dans la sienne. Réflexe. Protection. Le sorcier devant eux, il ne le connaît pas. Et la méfiance, lentement, se développe chez Lancelot – prend la place d'une candeur adolescente qu'il n'a jamais vraiment perdue. Murphy est morte. Morte morte morte. Et eux ils doivent continuer. Encore. « Si vous bougez, il est très probable que je vous rate. Et qui sait ce qui peut arriver, mh ? » Lancelot sert sa meilleure expression de type non impressionné et désintéressé, pas le moins du monde intimidé par le sorcier. S'il est plus qu'heureux de partir en mission avec Blair et Vincianne, il est assez indifférent à propos de Fenris et Timothy, qu'il ne connaît ni de Morgane, ni de Merlin. C'est cela dit lui le responsable de leur métamorphose, méthode choisie pour ne pas avoir à ingérer de Polynectar (trop rare, ces temps-ci, et aussi trop à risque de cesser de fonctionner au milieu d'une opération aussi délicate que celle-ci).

Il ne peut s'empêcher d'admirer la métamorphose et quand Fenris revient à lui, il est qulque peu excité. Appréhension. « Monsieur Lovett, que diriez-vous de devenir monsieur  Draco Malfoy ? Et de jouer votre réconciliation avec mademoiselle Greengass ? Un sourire malicieux naît sur ses lèvres.  Ce serait vachement cool. »

***

Ses fringues fatiguées sont devenues, juste le temps de l'événement, le temps de la mascarade, une élégante robe de sorcier sous sa cape noire bardée de sorts de protection, offerte par Fred à l'occasion de l'attaque au Ministère. Ses traits découpés par la faim sont désormais ceux fins et pointus de Draco Malfoy – sa tignasse châtaine devenue d'un blond presque blanc et ses yeux bleus d'un gris d'acier. Les deux personnalités factices se sont rendues avant les autres au musée, jouant leur rôle. Il s'amuse des murmures sur leur passage, des regards posés sur ces faux Astoria Greengrass et Draco Malfoy. De ceux qui chuchotent et qui, déjà, prennent discrètement des photographies qui seront sans aucun doute envoyées au Witch Weekly.
Enfants de bonne famille : Blair tient son bras, plus protocolaire que jeune amante transie d'amour, et leur démarche est droite, nette. Ce n'est pas comme lors de sa précédente mission, évidemment. C'est un autre jeu – et il doit avouer qu'il trouve ça hilarant. Il se penche à l'oreille de son amie pour murmurer : « Tu sais s'ils arrivent bientôt ? » Son autre main est sur sa baguette. Nervosité.

Quand il parle du loup – celui-ci arrive justement. L'illusion est à s'y méprendre. Puis, qui irait s'attarder sur les quelques détails qui ne collent pas ? Sur quelques centimètres de trop, sur une silhouette plus maigre que mince, sur un accent de Liverpool qui ne s'efface pas complètement ? « Ma chère fille, nous ne vous dérangeons pas, j'espère ? Il est bien cruel de devoir faire le même parcours que le commun des mortels ? Je sais que vous avez une passion toute particulière pour l'art ancien, ma tendre enfant. Faux chaperons veillant sur une relation qui semble renaître de ses cendres. Quelle excellente idée, Mr Greengrass. La voix traînante de Draco Malfoy. Inutile de perdre notre temps ici plus longtemps. »
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We are the children who betrayed their parents by becoming their own people. Because amily not only need to consist of merely those whom we share blood, but also for those whom we'd give blood.
things will never be the same as they were.

Tu t’es perdue. Debout devant une toile, tu t’es complètement perdue, dans le son diffus des conversations chuchotées autour de toi, dans la peinture et ses teintes trop vivante, dans le regard de cet homme peint et qui te lance des œillades. Tu lui souris, gentiment, et il te rend la politesse. Puis, il est là, ton cousin, ton frère, l’un des seuls membres de ta famille que tu sais apprécier entièrement, à la vie à la mort en quelque sorte. C’est d’abord dans son parfum, qui te chatouille les narines, puis dans la chaleur d’un bras, qui effleure le tien, alors qu’il se poste près de toi. Le regard de l’homme peint passe sur lui et tu souris un peu plus. Ravie qu’il soit là. Tellement. Tu tournes lentement la tête en direction de ton cousin et l’observe un instant, alors qu’il scrute l’œuvre. Il semble bien portant, il a bon teint, mais après tout, la pleine lune n’est pas passée, par sur le point de se déclarer non plus. Tant mieux. Ta main trouve tout naturellement la sienne et tu t’approches pour lui embrasser affectueusement la joue. « Je suis contente que tu aies pu venir. Bonjour ! » Un petit éclat de bonheur dans le regard, tu réalises que les siennes brillent d’une lueur presque similaire. Comparable du moins. Les choses s’arrangent pour lui. Il fait doucement son deuil de Beatrix. Ça vaut mieux. Tellement. Ta main serre doucement la tienne et tu l’entraines, bien malgré lui, devant une autre toile, d’autres personnages vous saluant. Tu t’inclines gentiment et souris avec amusement à ton cousin, pour qu’il fasse de même.

Pourquoi un musée ? Pourquoi, surtout après les rumeurs d’une attaque la veille ? Peut-être parce que tu as cru qu’il s’agissait, une fois de plus, d’histoire inventé de la part du gouvernement. Ce ne serait pas la première. Peut-être parce que tu as toujours apprécier le calme de ce genre d’endroit, l’intimité qu’il offre. Ici, il y a de l’espace, ici les conversations sont chuchotées et ce genre de lieux n’a jamais attiré l’attention de la presse. Personne ne vient écouter les échanges personnels, or vous avez beaucoup à vous dire, Constantin et toi. Évidemment, sa demeure ou la tienne semblaient être de bons endroits, mais tu n’as pas envie que sa famille ait vent de tes requêtes à venir. Pas plus que tu n’avais envie que Constantin soit confronté à ta sœur, Beatrix, dont il essai de guérir. Non, le musée est un bon endroit, parfait pour une discussion, en face d’un tableau pour commencer. Tant que le sujet est innocent. « Tu as bonne mine, Constantin, je suis contente. Tu vas mieux, n’est-ce pas ? » Tu veux l’entendre le dire, et puis plus tard, vous vous poserez sur une banquette et tu pourras lui réclamer ta faveur, qu’importe sa décision. Tu veux apprendre à te défendre, tu veux apprendre à te battre, ne serait-ce que pour savoir survivre. Pas nécessairement pour tuer. Ni pour blesser. Seulement pour échapper au pire, parce qu’il est déjà à tes trousses, le fameux destin. Personne ne lui échappe.

Or, vous avez tout juste le temps de prendre des nouvelles, l’un de l’autre, qu’un couple inattendu fait son apparition : Draco, ton ex en quelque sorte, et Astoria, ton ex-meilleure amie. Déjà tu retiens ton souffle, écarquillant doucement les yeux alors qu’ils s’avancent lentement dans votre direction. Une visite au musée ? C’est… surprenant. Tu n’as pas eu vent de rumeur les impliquant, pas récemment, mais après tout, tu n’écoutes plus réellement les ragots et tu n’as que faire des potins mondains. C’est d’une inutilité. Toutefois, il y a quelque chose de saisissant à les apercevoir ici, l’un près de l’autre, avançant tranquillement sans même te regarder. Ton corps pivote de lui-même, alors qu’ils passent près de toi. Tout est terminé avec Astoria, elle t’a rejeté il y a plusieurs mois, mais si tu as su panser ton cœur de la perte de son cavalier, tu la pleures encore, elle. De temps à autre. À l’abri des regards, pour ne gêner personne, y compris toi. Et là, elle avance sans même te reconnaitre, du moins c’est l’impression qu’elle te fait. Et Draco ? Déjà ton regard dévie sur lui, évidemment vous n’est plus aussi proche, mais il n’a eu de cesse de t’envoyer des colis, vous êtes redevenus des « amis », n’est-ce pas ? Lui non plus, ne semble pas te reconnaitre, alors tu plisses doucement les yeux. Tu ne risques rien, auprès de Constantin, n’est-ce pas ? Tu n’es plus une petite fille brisée, tu es plus qu’une simple sorcière, tu t’évertue de devenir mieux, meilleure.

Alors tu t’adresses à eux, un sourire hésitant sur les lèvres. « Bonsoir, Draco, Astoria. » Tu t’avances, ton cousin accroché à ta main et souris avec effort au couple. « Je… je ne vous dérangerais pas longtemps. Mais je suis heureuse de vous voir ensemble. Mais, comment va Scorpius ? » Mais déjà tu lances une œillade coupable à la femme, Astoria t’ayant interdit l’accès à son fils lors de votre unique entretient. « Pardon… je sais que ça te déplait mais, je tiens à lui, moi aussi. » Mais tu aperçois le Wyatt derrière eux, ainsi que sa femme. Déjà tu t'inclines poliment, un sourire aux lèvres. C'est grâce à ce dernier que tu avais pu voir Astoria, c'est lui qui lui avait forcé la main et si tu n'avais jamais sincèrement apprécier l'homme, maintenant tu le considérais avec un minimum de respect. Pour t'avoir offert une chance de lui dire adieu. De tenter de te racheter. « Bonjour à vous aussi, Mr.Greengrass. Mrs.Greengrass. » Si bien élevée, oui.
code by bat'phanie
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aliez

Wipe away the weakness
Will you let those scars define you?
Or will they adorn you
as we carve our way to victory?
13 SEPTEMBRE 2002 ; Event #5 (groupe 2)







Blair s'est efforcée d'oublier. Du silence au violon, des leçons aux punitions. Elle n'a rien raconté parce que c'est plus facile de ne rien dire, d'être une fille normale, avec des problèmes de fille normale (les belles fringues, les amoureux fantasmés, les tuteurs trop chiants). Elle a tout bien enterré, passé sous silence. Elle sait faire, ça. Se taire. On lui a peut-être trop bien appris.

Parce qu'elle ne pensait pas qu'une jolie robe à la soie légère et une simple paire de talons suffiraient à ce qu'elle se souvienne de tout.

« Vous savez marcher avec des talons ? » La question résonne encore dans ses oreilles alors qu'elle s'avance, accrochée dignement au bras de Lancelot, la main peut-être un peu trop crispée sur le bras de son meilleur ami. Par réflexe, par honnêteté (et un peu par peur aussi), elle a acquiescé à la demande de Fenris d'un hochement de tête. Elle aurait dû dire non. A peine un quart d'heure, et son dos est de nouveau bien droit, et ses doigts la grattent, et elle a envie de regarder des blessures qui ne sont plus là depuis longtemps. Ses cheveux sont trop courts, elle est sûre que si elle s'agite trop, si elle tourne la tête trop vite, on verra le pansement dans son cou. Elle est presque certaine, aussi, que le regard de Louis la suit, guettant l'erreur, et elle n'ose pas se retourner pour vérifier. Lancelot a dit que ce serait vachement cool de jouer les Draco Malfoy, mais Merlin, elle ne veut pas être Astoria Greengrass.

Elle est Blair, elle est juste Blair, et rien d'autre que Blair.
Et dans sa poche, ses doigts se pressent contre le bois noir de sa baguette magique pour lui rappeler ce qu'elle est.
Ce qu'elle veut être.

« Tu sais s'ils arrivent bientôt ? » La tête est secouée. Lentement. Précautionneusement. (le pansement, la blessure, le tatouage) Elle n'a pas parlé depuis qu'ils sont partis. Ou seulement pour murmurer oui ou couiner non de temps en temps. Si elle remue trop les lèvres, sa comédie de sourire radieux va tomber, elle en est certaine. Et Louis Werner n'aime pas quand on fait trop de bruit. Le regard perdu sur les étranges tableaux sorciers, elle ne voit même pas Fenris arriver et jouer les pères avec sa voix du bleu des eaux trompeuses, bouffeuse d'enfants imprudents : « Ma chère fille, nous ne vous dérangeons pas, j'espère ? Il est bien cruel de devoir faire le même parcours que le commun des mortels ? Je sais que vous avez une passion toute particulière pour l'art ancien, ma tendre enfant. » Blair ouvre la bouche, veut répondre le sage oui, Père des filles de bonne famille. Peut-être même ajouter qu'il les connait bien, elle et ses goûts. Mais les phrases s'effondrent sur sa langue, et sa gorge se noue. Le sourire carnassier du français lui fait peur, aussi. Un peu. Mais moins que la voix de Louis qui résonne dans ses oreilles. Blanche. Froide. Silence, Blair. « Quelle excellente idée, Mr Greengrass. Inutile de perdre notre temps ici plus longtemps. » Intervient Lancelot et jamais elle n'a eu autant de gratitude pour son meilleur ami. Et docile, elle appuie ses paroles d'un geste de la tête, s'applique à garder son sourire poli quand s'approche soudain une fille qu'elle reconnait un peu. Pas beaucoup. « Bonsoir, Draco, Astoria. » Les mots sont pâles, prêts à se diluer dans le brouhaha qui les entoure et Blair se souvient qu'ils disaient qu'elle était l'ex de Malfoy. Celle après Astoria Greengrass. Alors elle hoche la tête, distante, et, instinctivement, sa main coule de l'avant-bras de Lancelot jusqu'à sa main, les doigts s'accrochant, possessifs. Les cals qu'elle sent contre sa paume la rassurent, la prise est plus familière, plus intime. C'est plus Lancelot que Draco dans ces doigts entremêlés. « Je… je ne vous dérangerais pas longtemps. Mais je suis heureuse de vous voir ensemble. Mais, comment va Scorpius ? Pardon… je sais que ça te déplait mais, je tiens à lui, moi aussi. » Un haussement d'épaule ponctue un geste de tête dédaigneux et la rouquine d'ordinaire volubile ne lâche toujours pas un mot mais s'applique à rester dans son personnage. Cette fille a dit que ça lui déplait, n'est-ce pas ? Ce n'est pas difficile à mimer, ça. Elle ne veut pas être ici. Elle veut partir. Et ses doigts la démangent, et son cou la gratte. « Bonjour à vous aussi, Mr.Greengrass. Mrs.Greengrass. » Quand elle tourne le regard vers Fenris et Vincent, elle n'a que des suppliques au fond du regard. On s'en va ? S'il vous plaît.

Et toujours pas un mot.
Louis Werner lui a trop bien appris.


Dernière édition par Blair Hughes le Ven 18 Sep 2015 - 17:15, édité 2 fois
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Never fear the darkness, never trust what you see

Tu viens rejoindre ta cousine, vous vous êtes donné rendez-vous là, dans ce musée. Cet endroit qui sent encore l’histoire, remplit de ces vieilles fresques, pourtant aucune odeur de térébenthine ne s’y dégage encore. Tu apprécies bien cet endroit bien que tu ne le visites que peu souvent, ces pièces sont vastes et désencombrer de tout objet, ne laissant la place qu’à la beauté, l’art et la création. Pourtant ce musée ne présente que peu d’innovateur, vous sorcier vous les avez boudés ces jeunes artistes, cette nouvelle génération d’art, non seul l’impressionniste à réussit à entrer en ses murs, ça et de vieille sculpture représentant des corps, des bustes et quelques créatures des plus magiques, certaines s’anime grâce à ses sorts sans être pour autant dangereuse.  

13 Septembre, un jour de fête peut-être, tu n’as pas prêté attention aux nouvelles, que des rumeurs comme toujours, des musées attaquées? Baliverne, le gouvernement ne désir qu’une seule chose, semer un vent de panique comme toujours, encore et encore et tu te lasses de ce jeux. Cette rumeur rend l’endroit déjà silencieux encore plus intimes, vous serez sans doute seul et cela à ses avantages. Tu la vois, tu la rejoins, elle admire une peinture, bien que ses personnages s’y animent. Tu déposes avec douceur une main contre son bras et elle te sourit, ayant sans doute senti ta présence avant ton arrivé. Elle semble mieux, plus forte, plus brave et enfin tu ressens une certaine lourdeur quitter tes épaules. Ces yeux pétillent, est-ce vraiment la joie de retrouver un cousin où a-t-elle de plus grandes annonces à te faire? Toi aussi tu as des choses à partager, tu as été si occupé ses derniers mois que tu n’as pas eu la chance de vraiment la visiter ses dernières semaines. « Je suis contente que tu aies pu venir. Bonjour ! » Tu l’embrasse sur une joue suivant son mouvement en lui souriant doucement. «Bonjour, je suis heureux de te voir en si grande forme

Ce regard complice entre vous, un confort comme lorsqu’on retrouve son chez soi, Susanna est vraiment une sœur à tes yeux et vous avez tant de choses à vous dire, tu n’en doutes pas une seconde. Vous vous mettez déjà en marches, saluant personnage de ses peintures qui vous donne cette même politesse. « Tu as bonne mine, Constantin, je suis contente. Tu vas mieux, n’est-ce pas ? » Elle semble avoir remarqué elle-même un léger changement en ta personne, si elle fait allusion à sa demi-sœur, certes ton cœur à panser cette blessure et puis disons que tu n’as pas vraiment recroisé la jolie rouquine, tu as pu enterrer cette bataille au fond de ta tête, ensevelit sous cette terre bien noire qui te consume. «Oui je vais bien, je constate pareille chose pour toi, ça me soulage de te voir à nouveau sourire ainsi et sembler si à l’aise ici.» Puis un bruit de pas te parviens, par réflexes tu tournes la tête tout comme elle, pour apercevoir la tignasse blonde de Draco en compagnie de la charmante Astoria.

Ta cousine semble aller plutôt bien, car elle semble aller vers eux alors qu’ils semblent tout faire pour vous ignorer, ce que tu trouves légèrement étrange de la part d’Astoria, elle que tu considères toujours comme une amie. L’indifférence du blond ne te semble pas si surprenante pour sa part, vous ne vous adressiez que rarement la parole et ces années auprès de Susanna ne t’on jamais rendu le blondinet plus populaire à tes yeux. Ta cousine pourtant les salut, à tour de rôle alors que deux autres membres de l’élite viennent se joindre à eux, un grand mangemort ce mr. Greengrass, tu n’es pas si à l’aise d’être en sa présence. Pourtant tu tiens toujours le bras de ta cousine, attendant qu’elle termine ses formalités, offrant une simple et respectueuse salutation à chacun d’eux silencieuse. Tu ne sais pas ce qu’ils font ici, mais tu n’as pas besoin, ni l’envie de le découvrir, une simple visite sans doute.  Pourtant ce qui détonne c’est de voir les deux anciens amants ainsi retrouver, les rumeurs ne t’on jamais parler de retour de ménage pour le fils Malefoy et la jeune Greengrass, ce qui te semblent curieux. La jeune femme te semble légèrement déstabiliser maintenant, même une légère inquiétude semble lui parcourir une seconde le visage.
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Lancelot n'a pas encore réalisé à quel point la situation déplaît à Blair. Elle n'est pas très bavarde, mais lui non plus, tant il craint de laisser échapper quelque chose qui ne soit pas très Draco Malfoy. Il pense même que tout va bien, à un certain point : elle n'a pas marché depuis longtemps avec des talons hauts, donc elle se concentre, et même la présence du duo de Français ne peut tout à fait assurer que tout va bien aller. C'est uniquement lorsqu'une jeune femme, une brune au teint pâle d'aristocrate, un homme accroché à sa taille comme le ferait un ami autant qu'un amant, s'approche d'eux très précisément. Et s'adresse au Draco Malfoy de mascarade aussi très précisément : « Bonsoir, Draco, Astoria. »

La main de Blair vient serrer la sienne et il répond à sa pression. Faux couple d'amoureux, réel couple d'amis qui vit là un obstacle inattendu. Enfin, il savait qu'en jouant le jeune Mangemort, il risquait d'être abordé, mais certainement pas aussi... « Je… je ne vous dérangerais pas longtemps. Mais je suis heureuse de vous voir ensemble. Mais, comment va Scorpius ? Pardon… je sais que ça te déplaît mais, je tiens à lui, moi aussi. » … personnellement.
Qui est-elle pour Draco ? Amie, ex petite amie, ennemie ? Il ne connaît pas son nom, il ne peut que supposer de ses liens avec le blondinet, et le regard lourd du jeune homme inconnu sur lui lui pèse tout autant. Trop inquisiteur, trop soupçonneux. Si elle le connaît, elle peut deviner la supercherie. Elle l'a pris pour lui sans hésiter, est venue lui parler, mais pourra-t-il faire tenir l'illusion plus longtemps ? La brune salue les faux Mr et Mrs Greengrass, dont il espère vraiment une intervention, à ce moment, et il attend la fin de sa salutation pour revenir à son rôle (celui d'une vie).

Il se veut agacé, il se veut sec, il veut avorter cette discussion qui pointe à peine le bout de son nez bourré de problèmes : « Scorpius va très bien, merci. Viens, Astra, je m'ennuie, ici. Bonne soirée à vous deux. »

(« Scorpius' good, ta. Come, Astra, I'm bored, 'ere. Good evenin' to you two. »)

Il n'entend pas. Les sons éludés, remplacés, le ta qui remplace le thanks. Certaines choses sont cachées, camouflées, il a appris à cesser de remplacer certains mots par d'autres (il en avait assez, de ne pas être compris), mais il n'a pas la discipline de ses frères, il n'a pas tout aplati. Alors, quelques secondes à peine, le scouse, s'est entendu dans la voix de Draco Malfoy. Juste assez pour donner lieu au doute. Un dernier signe de tête et il entraîne son amie plus loin, vers la galerie de l'art ancien, comme ils ont vérifié sur les plans avant de venir. Il a vu Six, sur une des poutres du haut plafond. Tout va bien aller.
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event #5
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Les yeux se rivent sur la blonde. Trop anxieuse, trop silencieuse, tu sens les soupçons sur elle à plein poumons. La voix caressante & fuyante de Lancelot traîne légèrement, superbement, rappelant les accents du vrai Draco. « Quelle excellente idée, Mr Greengrass. Un sourire se dessine, dodeline, la politesse crépite, s'agite. Il joue son rôle à la quasi perfection, sans fausses notes qui dénotent la supercherie, la tricherie. Inutile de perdre notre temps ici plus longtemps. » . Tes cheveux sont mi-longs, du même blond que ta nouvelle fille. Et tu t’apprêtes à faire un pas pour bouger dans la direction opposée, cherchant les trésors convoités, cachés. Il est évident que les pièces de valeur ne sont pas ici, exposés aux yeux du commun des mortels. Rien ne sert de s'ennuyer de banalité & de futilité. « Bonsoir, Draco, Astoria. », le bleu s'accroche aux bruns de ses iris, tu suis l'ovale de son visage, posant tes prunelles sur l'homme qui la suit. « Semi-loup, l'odeur frémit sous tes narines,. tu vas avoir un  problème, gronde la bête, retroussant les babines face à l'ennemi subtil. Il faut traiter les problèmes efficacement & dans l'instant. ». Tu ne peux risquer la mission pour un si petit soucis. Tu ne peux pas te faire repérer. La langue claque.

« Pardon… je sais que ça te déplait mais, je tiens à lui, moi aussi. », tu roules des yeux. L'empoisonneuse, la vénéneuse Susanna a d'autres qualités que de pleurer sur un enfant sans importance, ni bienveillance.  Une pointe de déception caresse ton ventre. Blair craque, se détraque. Il faut agir, balayer l'intervention mal venue. « Scorpius va très bien, merci. Viens, Astra, je m'ennuie, ici. Bonne soirée à vous deux. » , tu tiques sur la locution, te promettant d'offrir des cours d'éloquence à cet enfant. « Partez devant les enfants. Hortense, amour, veille bien sur eux. », dans un regard tendre, tu offres un baiser sur la joue de Vincianne, libérant son bras. Tu libères le collier de quelques millimètre, l'heure de la fête a sonné. Un sourire, tous les coups sont permis, rien n'est interdit. « Je dois m'entretenir avec ses deux jeunes gens. ». La main attrape celle de Susanna dans un délicieux baise-main. Tu attrapes celle de  Crouch dans un calme étudié, sophistiqué.

« Bonjour Susanna. Bonjour Constantin. », l'expression se fait chaleureuse, charmeuse. « Nous sommes ravis de la réconciliation de notre fille avec Draco. Seulement, je pense qu'il serait bon que vous restiez en retrait. Ce sont des affaires qui ne vous concernent pas, n'est-ce pas Susanna ? ». Tu la vois écarquiller les yeux, balbutier, trébucher sur les accords & les désaccords de son esprit. « Ne dites pas un mot. Il semblerait que vous soyez plus familière du champagne que des mots. Retournez à votre serre sans nous distraire de notre tâche. ». Elle blêmit, pâlit & les yeux se baissent. Les doigts relâchent le bras et elle se détourne les yeux plein de larmes. Touché, coulé. « Constantin, je crois avoir vu votre fiancée. Elle  m'a mis dans la confidence qu'elle vous réservait une petite surprise, voudriez-vous bien me suivre ? Susanna ? Ne vous en faites pas, elle s'en remettra.  ». Et pour cette fois, elle gardera les cuisses solidement fermées. Il est bien connu que capituler, céder devant n'importe qui ne fait pas d'elle une fille de bonne famille. Tu te détournes, sentant le semi-loup sur tes pas.

Bientôt la réserve s'ouvre. « Je crois que j'ai entendu parler de cravache. », tu décèles une lueur d'excitation dans son regard. Tiens, la si précieuse Elite a des fantasmes inavoués & inavouables. Et surtout se faire battre ne semble pas plus déranger l'homme. La porte de la réserve s'ouvre & tu détailles Blair. « Entrez donc en premier. Je crois que c'est dans le fond. ». Intentionnellement, tu te déplaces dans son dos. « Oui vers la section torture du moyen-âge. Que c'est excitant, Monsieur Greengass. Chacun ses plaisirs, mon cher. ». Les foulées sont grandes. « Dans cette vierge de fer, il me semble. Dois-je m'approcher ? Bien entendu. ». Et dans un souffle, le poignard est tiré. Il se penche pour regarder, le regard lubrique, une envie toxique courant dans les veines, dans le système. Et brutalement, tu tranches la gorge, le laissant tomber dans la vierge de fer ouverte, offerte. Sans un bruit, il se déverse de son sang dans des spasmes d'horreur & de douleur, s'empalant sur les piques de l'instrument de torture, qui fait face à sa démesure, à ses envies de luxure. « Ce fut un plaisir, Constantin. », alors que tu nettoies le sang qui imbibe déjà les bras de ta chemise, tu fermes la prison dans un bruit mat de corps broyé, déchiqueté par les piques. « Mes salutations à votre fiancée. ».

D'un pas souple, tu reviens vers Blair, Lancelot, Vincianne. « Qu'avons-nous trouvés ? », souffles-tu, déjà soucieux de ramener de légers présents à ton cher Henry X. Le poignard est de nouveau caché, essuyé dans la veste d'un mort.  « Oh évitez d'aller par là, il y a une flaque. Il serait bête de se salir. ». Tu n'es même pas choqué, un tant soit peu touché d'avoir tué. Il n'y a qu'une banalité fatale, animale dans ton geste. Ombre, tu as repéré & étouffé le problème. « Les semi-loups sont dangereux & il aurait pu nous trahir rien qu'à nos odeurs. ». Première leçon.
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Event 5
Threats, promises and good intentions don't amount to action.


(the world is not enough) ●●● Quelle parodie de France que cette chère Hortense, vraiment. Des colombes de Beauxbâtons, elle a la délicatesse, les manières précieuses et le parler soyeux. Mais elle n'a pas l'intelligence qu'on pourrait attendre d'une vraie Dame de France. Loin de l'intellect acéré de Margot, loin du charisme subtile de Florentine et des manipulations raffinées de la Dauphine, Hortense n'a que la douceur des moutons. (Faut-il être stupide pour souffrir un mari portant la Marque d'un ennemi de la France) Madame Greengrass n'a pas si difficile à imiter et jolie blonde au tempérament docile, elle s'accroche au bras de son époux comme une enfant qui ne sait marcher seule. Et elle admire sa gamine aussi peu dégourdie qu'elle suivre ses traces, quelques mètres plus loin.

Dans sa vie, Vincianne a eu des rôles plus difficiles à jouer que cela. L'arrivée de Susanna Carrow et de son cousin ne fait même pas accélérer son coeur. Les deux impromptus importuns ne sont même pas si importuns. (Il faudra tout de même qu'elle apprenne les voix et les accents à Lancelot si elle veut en faire un bon informateur)

Au fond, le plus difficile reste encore de ne pas vomir quand les gamins doivent rejouer les petits drames de l'Elite (et on s'étonne qu'elle ne reste jamais longtemps dans les cours nobles de France - certains n'ont vraiment plus le sens du théâtre) avec la Carrow, précédente amante de Malfoy (ou suivante si on le prend du point de vue de la toute aussi inutile Astoria Greengrass).

« Partez devant les enfants. Hortense, amour, veille bien sur eux. » Ecoeurant, vraiment. Vincianne aussi veut s'amuser. « Allons-y, jeunes gens. La plèbe est par trop présente par ici. » Avec un sourire figé de belle statue, le mépris brille dans le regard qu'elle pose sur celle qui veut s'interposer entre les faux Draco et Astoria. « C'en devient étouffant par ici. » La main libérée vient presser l'épaule de sa fille, rassurante et douce. Et ils s'éloignent vers des galeries moins fréquentées, presque boudées par les vivants. A peine un gardien qui garde une porte Réservée au personnel et qui ne leur accorde pas un seul regard. « Laissez passer mon brave. » Le ton est hautain, chargé de cet accent français très cliché. Et l'employé hésite, passe d'un pied sur l'autre. « Vous savez qui je suis, n'est-ce pas ? » La patience est fictive comme un décor grossièrement coupé dans le carton, ce n'est même pas suffisant pour cacher les menaces impatientes de Madame Greengrass (ni l'intellect acéré de Margot, ni le charisme subtile de Florentine, ni les manipulations raffinées de la Dauphine). L'homme acquiesce (foutue proie trop consentante), l'Elite est reconnue partout où elle se présente. C'est bien ce qu'ils cherchent. « Parfait. Maintenant, vous allez nous ouvrir. » Et la baguette se tend, l'Impero fend la volonté du pauvre homme qui obtempère. « Et vous laisserez passer Mister Greengrass, également, puisque c'est lui qui a voulu cela. »

(Maintenant les choses deviennent drôles)
(On peut bousiller des vies sans tuer)

Il ne faut pas bien longtemps à leur trio pour atteindre la première réserve et la porte passée, un sort de brouillage vient perturber tous les sorts de visionnage en direct. « Bien, nous pouvons travailler. » Vincianne s'en frotte les mains, contente de retrouver les odeurs poussiéreuses et les pénombres des salles pleines de vieux trésors magiques. « Tu t'en rappelles ? Le sort de détection ? » Un regard vers Lancelot indique que c'est à lui qu'elle s'adresse et pas à Blair que Bill forme (et elle doute fort que Bill apprenne de telles choses à la gamine). « Si tu as un doute ou que tu détectes quelque chose, vous m'appelez pour que je m'occupe des sorts. C'est compris ? Eventuellement, on se séparera en deux groupes après, toi avec moi et Blair avec Fenris. » C'est Blair-Astoria qui acquiesce en premier et entraîne Lancelot-Draco entre les rayonnages chargés de la réserve.

« Qu'avons-nous trouvés ? » Alors dans son examen des protections qui entourent un coffret, elle lance un dernier sort qui déclenche un clic satisfaisant avant de se tourner vers son parrain pour le fixer avec des yeux bleus qui sont bien à elle, au milieu d'un visage qui est bien le sien. « Rien que des choses très intéressantes. » C'est son travail après tout. Trouver. Est-ce qu'elle lui demande s'il a bien tué, lui ? Gna gna gna. « Les jeunes sont plus loin, en repérage. » A priori, tout se passe bien puisqu'elle ne les entend ni pleurer, ni hurler. (Mais elle n'a pas vraiment vérifié) (Pas besoin, Lancelot est un gamin débrouillard, c'est pour ça qu'elle l'a choisi) « Oh évitez d'aller par là, il y a une flaque. Il serait bête de se salir. » L'expression se fend d'une moue boudeuse. « Tu es injuste. » Avec moi. Elle aussi veut s'amuser. « Les semi-loups sont dangereux & il aurait pu nous trahir rien qu'à nos odeurs. » « Tu as dit que tu n'irais pas chasser sans moi. » Et qu'elle soit en pleine chasse au trésor, ça n'est pas une excuse. Peuh.
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Il précède sa mentor, qui finit par le dépasser, lui ainsi que Blair, dans leur progression jusqu'à une porte où ils n'ont absolument pas le droit d'entrer (et où ils entreront tout de même). C'est à elle de jouer et c'est donc en arborant sa meilleure moue hautaine qu'il garde le silence, alors que la magie de la métamorphomagie et du jeu se met à l’œuvre face à un pauvre gardien qui ne se doute même pas de qui il a devant lui : « Laissez passer mon brave. Vous savez qui je suis, n'est-ce pas ? » Il n'a aucune chance. Et si l'employé hésite, acquiesce, c'est avec autant de peur que de méfiance (que ferait Madame Greengrass dans les réserves d'un musée, après tout ?). Il ne manque que d'un petit coup de pouce de la part de Vincianne pour que la porte leur soit ouverte, quelques paroles supplémentaires qu'il n'entend même pas tant il a hâte d'échapper à la foule du musée, au risque d'être reconnu une nouvelle fois. Jouer le Draco Malfoy est bien drôle et il espère grandement que ce sale type aura des problèmes, par la suite, mais si seulement les gens pouvaient éviter de lui adresser la parole à nouveau... ce serait pas mal. Et pour ça, il sera bien plus à l'abri caché.

Le soulagement est total lorsqu'ils arrivent finalement à la première réserve, la porte bien refermée derrière eux. Six les a suivi et a passé la porte avec eux, venant se percher sur son épaule, lui croassant un « Libre » de bon augure avant de partir se nicher dans le haut du plafond. « Bien, nous pouvons travailler. » Lancelot sort sa baguette de sa poche, y tâtant le rubis blotti au fond, dans le tissu, petit rappel rassurant. « Tu t'en rappelles ? Le sort de détection ? Hochement positif de la tête. Si tu as un doute ou que tu détectes quelque chose, vous m'appelez pour que je m'occupe des sorts. C'est compris ? Eventuellement, on se séparera en deux groupes après, toi avec moi et Blair avec Fenris. Compris. »

Blair l'entraîne, le tirant toujours par la main, entre les rayonnages chargés. Son amie est toujours raide, mal à l'aise, et il finit par lui souffler, quand ils sont rendus assez loin dans les premiers rayons (qui contiennent en pagaille des parchemins de toutes sortes, ainsi que des objets menus, parfois cassés) : « Tu pourrais enlever tes talons... ça doit pas être très pratique. » En tous cas, lui en profite pour s'arrêter et pour poser sa baguette sur la paume bien ouverte de sa main gauche. Le sort de Détection. Celui pour les alarmes et protections magiques apposées sur des objets déjà magiques. Il l'a appris et l'a pratiqué, mais jamais autant en situation comme maintenant. « Protego revelio. » Il sent sa baguette se réchauffer, contre sa paume, puis tourner brusquement vers l'une des étagères. Aussitôt, sa main se referme sur celle-ci. La baguette vibre paisiblement entre ses doigts, ronronnant à chaque objet magique pointé, sans pourtant qu'elle émette de son plus fort, ou que sa vibration change. Il y a tout de même des trucs intéressants, mais sans doute rien qui demande à ce qu'il fasse venir Vincianne.
Il entend la porte de la salle se refermer; pas d'alarme, pas de cri, pas de bataille, pas de croassement d'avertissement non plus. Il tend l'oreille, jusqu'à entendre la fin d'un commentaire : « [...] se salir. Son visage se tourne vers sa meilleure amie, à peine plus détendue que plus tôt. Fenris. » Subitement, sa baguette commence à vibrer avec plus de force, joignant à sa vibration un bruit plus soutenu, jusqu'à ce que les deux adolescents débouchent devant une armoire aux vitres teintées, haute comme deux hommes superposés. Ça, c'est magique.
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