sujet; Bellatrix Black-Lestrange × You need to really want to cause pain - to enjoy it.

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Bellatrix Black Lestrange
• feat helena bonham carter •
crédit swan
❝ We're running in circles again ❞Death Eaters ; PV

   
☇ pseudo complet & surnom(s) ; La très noble et prestigieuse famille des Black a accueilli des sorciers bénis par la fortune et empli d'une magie sombre. Elle vit naitre en son sein de terribles sorciers qui défendaient leur héritage de pureté. Bellatrix, prénom d'une étoile, est l'ainée de cette dynastie. "Toujours pur" résonne à son esprit dément comme un refrain, la racine à laquelle on se raccroche lorsque l'on glisse d'une falaise. Des Black, il ne subsiste que quelques ruines. Bellatrix, Narcissa, Draco et Scorpius portent encore dans leurs veines de nuit les traces d'un liquide rougeoyant de prestige. Les derniers remparts d'un nom qui se risque à l'oubli car ses filles se sont inévitablement liées pour préserver leurs sangs à des mâles incertains de leur destinée. Ainsi, elle devint Bellatrix Lestrange.
   ☇ naissance ; Les cris rauques d'un 21 septembre emprunt de la souffrance du premier enfant. Elle était robuste pour un bébé des années cinquante-et-une. La mère poussait encore et encore, enfermée dans sa chambre austère avec trois sages femmes. Ce foetus s'était nourri démesurément de la magie de sa matrice. Un voyant était présent dans la pièce pour prénommer l'héritière des Black. On prononça une destinée funeste à quiconque se heurterait à cet enfant de la pureté. Ainsi, la prédiction exacte permis à Bellatrix Black d'être une enfant épanouie bien qu'elle fît froid dans le dos. Seul le regard fier de Cygnus Black promettait de la traiter comme une égale, un dauphin digne de sa terrible lignée.
   ☇ ascendance; Cygnus Black et Druella Rosier se lièrent au siècle où la pureté était synonyme de grande puissance. L'abjection de leur union, consommée par esprit de reproduction, dépourvu leurs enfants d'existences paisibles. La tradition des plus conservateurs baignaient cet univers familial qui s'agrandit de trois merveilleuses fillettes, la pureté leur conférant autant de pouvoir que de beauté. Alors, la dynastie de la très noble famille Black fut sauvé des indigences génétiques par l’œuvre miraculeuse de leur magie.
   ☇ métier ; Death Eater à temps plein, responsable des interrogatoires officieux, des tortures en tout genre, des exécutions accidentelles, des assauts chaotiques...
   ☇ camp ; Est-il utile de lui poser une telle question ? Ancienne parmi les anciennes, son engagement auprès du Magister ne connait de limite que l'amour qu'elle lui porte. Jamais elle ne se risquerait à s'opposer au moindre mot sortant de la bouche du Seigneur des Ténèbres. Elle fait partie des partisans du cercle le plus proche, ceux à qui Lord Voldemort a donné sa confiance sans jamais le regretter. Famille, amis, amants, rien ne compte au regard de l'adoration des Forces du Mal. On ne peut trouver au monde plus fanatique et fidèle que Bellatrix Lestrange qui sert obstinément les actions du gouvernement en protégeant les siens.
   ☇ réputation ; La seule mention de Bellatrix Lestrange vous ferait sans doute passer pour un fou si ce n'est par admiration pour les talents de l'ainée Black. ENDOLORIS, voilà le sortilège qui a fait d'elle la plus crainte des Mangemorts. Il ne restera rien de vos pauvres corps calcinés à moins que par clémence, elle vous condamne à la folie après des heures d'une atroce torture. La haine comme seule bannière, et le plaisir sadique auquel son âme a souscrit. On a pu vanter ou médire sa proximité avec le Dark Lord. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom la reconnait pour sa loyauté indicible. Si cela fait d'elle une cible de choix, s'y risquer serait la pire erreur pour tout sorcier mal entrainé.
   ☇ état civil ; Mariée, officieusement séparée.
   ☇ rang social ; La plus illustre des Mangemorts. On la perçoit comme le premier lieutenant des troupes noires. Sans doute est-ce à raison ?
   ☇ baguette ; Noyer et nerf de cœur de dragon, 30 cm, impitoyable.
   ☇ épouvantard ; Le cadavre sans vie du Seigneur des Ténèbres. Elle aurait alors perdu sa raison d'être.
   ☇ risèd ; Elle-même, au bras de Lord Voldemort, traitée d'un amour égal, le ventre engrossé du plus puissant des mages noirs.
   ☇ patronus ; Est-ce vraiment nécessaire de dire quoique ce soit à ce propos ? Bellatrix ne s'y ai jamais essayé. A quoi bon...
   ☇ particularités ; Occlumens et Légilimens de talent. Lord Voldemort en personne lui appris à fermer son esprit et à lire les pensées d'autrui prouvant ainsi tout l'espoir qu'il mettait en elle pour assurer ses desseins les plus atroces. N'attendez pas d'elle qu'elle pénètre votre esprit avec discrétion. Ses assauts sont plus destructeurs qu'un éléphant dans une boutique de porcelaine. A l'inverse, les protections psychiques qu'elle a mis en place ne sont que le dernier rempart si d'aventure vous ne vous perdiez pas dans les méandres de son esprit retords. Bellatrix Lestrange n'est pas réputée pour sa clémence.
   ☇ animaux ;
» Ugley, un très vieil elfe de maison acquis au sortir de la prison et qui appartenait à Cygnus et Druella Black. Son visage longilligne donne l'impression qu'il est plus maigre que les autres elfes. Sa vois est nasillarde mais il ne parle pratiquement pas. Ses iris globuleux étaient noir avant qu'il ne se crève un œil, le rendant aveugle du coté droit.
» Même si elle n'en possède pas, Bellatrix est fascinée par les Serpencendres.  


   
☇ Avis sur la situation actuelle ; C’est un vrai terrain de jeu pour Bellatrix Lestrange que ce monde gouverné par son Maître. Sans être au devant de la scène politique, dépourvue d’occupation autre que d’être elle-même, on la charge des besognes les plus atroces et les plus dangereuses. Exécuté des Rebuts fut sa dernière occupation d’ampleur et sans doute ont-ils emportés dans les limbes ce rire si gutturalement acéré. Les Insurgés ne sont que la raison de leur maintien au pouvoir et la propagande ne fait que marteler ce que l’ainée de la maison Black a compris depuis longtemps. La meilleure idéologie est celle du Magister et si les riches dominent ce monde ce n’est que justice rendue à ces progressistes d’autrefois, menés par Dumbledore, qui ont créé un déséquilibre dans les règles d’autrefois. Les dégâts sont de regrettables dégâts dont Bellatrix est souvent la cause ainsi que certains dégâts collatéraux. Seuls quelques privilégiés peuvent espérer fréquenter la sorcière sans y laisser des plumes. Ils n’ont guère le choix : elle fait partie des vestiges des forces du mal, lieutenant principal du premier cercle.

   ☇ Infos complémentaires ; Particulièrement démente. Ses longs doigts caressent machinalement son avant-bras gauche. Elle n'a qu'un seul amour dans son existence fanatique. Son mariage a été, comme prévu, un cuisant échec. Elle est une des rares sorcières à maitriser le sortilège de Feudeymon Bellatrix est capable de lancer les Sortilège de la Mort sans en informulé. Le sang des Black est la seule chose importante à ses yeux, en dehors de Lord Voldemort. Jadis, sa beauté ne connaissait pas d'égal. Elle a faillit mourir durant la bataille de Poudlard et en éprouve un grave sentiment de culpabilité. Le Quidditch ne présente que peu d'intérêt à ses yeux. C'est une redoutable joueuse d'échecs version sorcier. Depuis sa libération, elle retrouve peu à peu une apparence décente. Sa foi en la tradition est fanatique. Son livre de chevet est Secrets les plus sombres des forces du Mal

   
❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

   Appelez-moi Ipomea. J'ai 21 ans, je viens du Sud-Ouest et j'ai connu le forum via Bazzart. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Je veux bénéficier de l'aide d'un parrain ou d'une marraine : [x] oui / [] non. Un dernier mot ? Aimez-moi gangnam

   


Dernière édition par Bellatrix Black-Lestrange le Lun 14 Sep 2015 - 22:23, édité 8 fois
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Mémoires de Black
La pomme tombe au pied de l'arbre.


   
❝If he has passed into your ownership, he will have to obey❞ Albus Dumbledore.1967 & Slytherin Dungeon

    Elle était belle et très austère, la main plus rude que le gant. Voilà ce qu’on aurait pu en dire en voyant arrivé Bellatrix Black dans la salle commune de Serpentard. Son insigne brillait en son cœur tandis que la préfète s’avançait vers les canapés de cuir qui lui tournaient le dos. Ses doigts juvéniles se refermèrent sur une tignasse anonyme de première année. L’enfant fut trainé sur les dalles froides des cachots. Il couinait comme un animal tandis qu’à présent les Serpentard entourait la figure d’autorité de seize ans. Elle admirait non sans plaisir les mines réjouies de ses acolytes trop heureux de voir en elle une figure digne de sa maison. Ce n’était pas avec un directeur de maison aussi faiblard que Horace Slughorn qu’elle risquait quoique ce soit. Il se réjouissait trop à l’idée de voir les prouesses de l’ainée des Black pour se permettre de la réprimander. Le pauvre garçonnet regrettait déjà amèrement d’avoir été réparti dans cette maison de malheur. Il était de sang-mêlé, tout le monde le savait, et sa mère née-moldue lui avait légué son dénuement et son manque total de crédibilité. Porter les couleurs des serpents devait demeurer un honneur. Bellatrix songea un instant à sa chambre quelle occupait là-bas, chez ses géniteurs ;  un lit à baldaquin luxueusement taillé dans du vieil ébène, un lourd rideau de velours émeraude, un coffre brut aux armoiries moyenâgeuses, et une cage vide depuis que sa chouette hulotte avait succombée sous trop de sortilèges de sa maitresse. Elle partageait ce sadisme avec son père, un être de grand orgueil qui avait fait de sa fille l’ersatz d’un héritier mâle. Sa femme l’en avait privé. La préfète revint très vite à ses strangulots. Son sourire se remplissait d’un charme sadique tandis qu’elle sommait sa pauvre victime de rester au sol. Elle observa ses propres souliers ternis par la poussière de ses rondes nocturnes. « Lèche ». Elle avait lâché cet ordre dans un sifflement rauque. « Co.. Comment ? » balbutia le garçonnet terrorisé. « Lèche ou je t’enlève des points. Tu sais ce qu’ils te feront si on perd des points par ta faute ? Tu es un pitoyable résidu d’infamie. Ici, nous ne tolérons pas d’anomalie de ton espèce. Lèche, je veux que mes chaussures brillent. » Il s’exécuta avec dégout, abaisser au rang d’animal par cette grande fille élancée et dont la beauté sombre rendait ses comparses bien pâlichonnes. Les rires des mâles en train de muer secouèrent le silence malsain qui régnait à présent. Alors qu’elle s’apprêtait à remplir le visage du première année de cloques putrides, Bellatrix Black sentit la main de sa sœur sur son épaule. Andromeda, cette pitoyable petite sotte, lui chuchota quelque chose à l’oreille. Si Slughorn avait décidé de venir dans la salle commune, comme on venait de le lui annoncer, Bella ne pouvait être trouvée ainsi en gloire. Même Slughorn ne comprendrait pas. Le groupe de fervents admirateurs se dispersa. D’un coup de talon, sous le regard impressionné des autres premières années, elle lui brisa le nez. Des gouttes carmin se rependirent sur la pierre glacée. Les reflets au travers des eaux du lac semblaient jouer autour du sang comme des dragons autour de leurs œufs. Bellatrix s’agenouilla lorsque la porte s’ouvrit sur cette grosse limace d’Horace. « Mais qu’est ce qu’il se passe ? » lâcha-t-il rondement en voyant la préfète relevé le jeune garçon. « Rien de grave professeur, cet élève s’est blessé en faisant l’idiot sur le canapé. Il venait de tomber quand je l’ai trouvé. J'étais en train de le consoler. » Par précaution, le bout de sa baguette dissimulée à la vue du maitre des potions s’enfonçait entre deux côtes de l’enfant. Il ne fit que gémir quand, soucieuse de sauver les apparences, Bellatrix mimait un diagnostic médical, prétexte pour le faire souffrir davantage en jouant avec son nez brisé. « Episkey ». Le sort avait été lancé avec une sécheresse peu commune. Slughorn félicita fébrilement le résultat, aveuglé par ses yeux doucereux de la jeune préfète. Elle sentait le regard accusateur d’Andromeda dont elle se foutait. « Je vous vois demain soir miss Black. Vous savez, notre petite réunion hebdomadaire. » Et il disparut dans la pénombre des cachots, rejoignant son pauvre cagibi. Depuis longtemps, il souhaitait l’ancien bureau du professeur Têtenjoy mais jamais Dumbledore ne lui aurait donné gain de cause. Il était trop heureux dans son coin de malmener un pauvre imbécile comme Slughorn. Le roi et sa cour faisaient pitié. Si ce vieillard sénile avait battu Grindelwald, ce n’était qu’un coup de chance. C’était à celui qui tremblait le moins en balançant des sortilèges de retraités. A cette époque, Bellatrix Black ne connaissait pas encore les agissements souterrains d’un certain Tom Jedusor. Pourtant, leurs destinées allaient être inexorablement mêlée. Dans l’attente, seules subsistaient ces victimes enfantines qui avaient autant d’importance à ses yeux que le chat qu’elle avait fait exploser en découvrant ses pouvoirs, jadis. Sa mère en était restée horrifiée, regardant sa fille ainée admirer le père, et s’effaçant pour aimer les cadettes davantage comme des poupées de porcelaines que comme des êtres humains. Une fois le directeur de Serpentard partit, la préfète s’agrippa de nouveau aux cheveux du gamin, le trainant vers l’âtre de cheminée, approchant son visage vers le feu. Son regard fou, plongé dans d’autres pensées, guidait ses mains d’une manière mécanique. Au reflet rougeoyant des braises, Bellatrix Black cracha au visage de ce gamin dépourvu désormais de volonté. « Tu es arrivé en enfer mon poussin. Si tu oses encore geindre quand on joue, tes jolis cheveux d’ange s’incendieront jusqu’à leur racine si bien que tes parents ne te reconnaitront qu’à peine. Donne moi ta main maintenant. » La cadette Black s’avança vers son ainée. Elle connaissait le rituel. Andromeda, trop effrayée par sa sœur, s’éclipsa honteusement, impuissante à s’opposer. Leurs mains soigneusement liées, des chaines magiques jaillirent de la baguette tremblotante de Cissy. Sous le regard inquisiteur de la préfète, elle murmura de sa voix d’enfant à l'intention du garçon tétanisé : « Jure-tu, Phileas Tuft, de servir tel un elfe de maison Bellatrix Black pendant une année… »


❝The things we lose always come back to us in unexpected ways❞
Luna Lovegood.
1971 & Grimmauld Place

  Ses gants noirs caressaient la rampe cirée du 12 Grimmauld Place. Walburga Black, son heureuse propriétaire, avait décrété qu’en cette belle soirée, une party mondaine s’imposait à la bonne société sorcière. On reconnaissait volontiers à la noble et très ancienne maison des Black leur bon goût pour les sauteries hivernales. Le teint de Bellatrix, perchée sur cet escalier, était de ceux qui attirait les jalousies des prétendantes plus ingrates. Sa vingtaine était maintenant acquise et son père voulait la lier à un sang-pur. Les grandes familles possédant un mâle s’était pressé au portillon de Cygnus et Druella sans qu’on ne puisse départager lequel était le plus majestueux ou le plus riche. Tous semblaient rivaliser de charmes et d’astuces pour plaire à Bella. Un seul regard à son paternel suffisait à le faire renvoyer le potentiel prince charmant. Pourtant, face aux exigences de la jeune femme, les Black avaient tendus un « piège » à leur héritière. La dernière sélection de taureaux gavés de la testostérone nouvelle était lâchée. Les paupières lourdes d’arrogance toisaient le hall d’entrée avec attention. Les tableaux des ancêtres s’en donnaient à cœur joie pour qualifier tel ou tel jeunot de sobriquets peu avantageux. Finalement, au travers des siècles, les grandes familles et leurs rejetons n’avaient pas franchement changés. Comble de raffinement, un invité sur deux trébuchait sur l’immonde porte parapluie en pied de troll de la tante Walburga qui en vantait toujours « le raffinement à la bulgare ». C’était une idiotie, elle n’avait jamais mis un pied en Bulgarie. Elle avait trouvé cette antiquité dans le grenier sans fond de cette maison. Depuis que Sirius s’était échappé du monde traditionnel, Walburga Black semblait avoir perdu un bout de cervelle. Enfin, Bellatrix pointait présente à ces réjouissances organisées à son honneur. Narcissa s’occupait, avec Druella, d’accueillir les arrivants en jetant négligemment les capes aux riches étoffes dans les bras de l’elfe de maison. Le voir se dandiner donnait une seule envie à l’ainée des Black : elle souhaitait plus que tout lui enfoncé un poignard dans le cœur, le faire tourné en entendant les couinements de la créatures et voir sa tante accroché son visage torturé à côté de celui de ses ancêtres. Mettant un pied élégamment chaussé devant l’autre, Bella descendit les marches de façon impériales. On aurait dis un général triomphant des révoltes des gobelins menés par Eûrk le Crasseux. Se détachant de la foule pompeuse, un jeune homme vint proposer une main sûre pour guider la jeune femme qui franchissait les dernières marches. Son regard hautain examina le garçon en souriant froidement. Il était plutôt beau garçon ce Rodolphus Lestrange mais elle ne l’émoustillait pas. Les Lestrange avaient une réputation d’hommes dangereux. Cela plaisait à la démence qui couvait dans l’esprit de la sorcière sans pour autant lui insuffler un désir particulier. De toute façon, l’alliance prochaine serait une vaste supercherie, une façade d’apparat, un arrangement à l’amiable entre deux dynasties. En attendant, il la guida vers le buffet où il lui servit un breuvage peu commun mais trop amer. « Encore une fantaisie de ma vieille tante, je vous prie de ne pas y faire attention. Ca a le mérite d'être alcoolisé au moins. » lâcha-t-elle en laissant tomber son verre vide au sol avec une nonchalance provocante. Au loin, elle reconnu son père qui fumait un épais cigare en compagnie d’hommes importants. Si seulement il avait pu lui trouver un veuf fortuné – qui avait déjà des enfants, elle aurait pu faire passer une mort pour accidentelle sans aucun probléme. Néanmoins, sur le marché, les seules veuves étaient Walburga et une lointaine cousine sénile enfermée dans une cellule psychomagique au sous-sol de Ste Mangouste ; et pas un veuf à l’horizon. L’orchestre serré entre le salon et un renfoncement obscur jouait une valse lancinante au plus grand déplaisir de Bellatrix. Son cavalier dansait remarquablement en comparaison des autres éperviers qui la reluquaient. Levant les yeux au ciel, elle se demandait encore ce qu’elle faisait ici lorsque quelqu’un lui marcha sur le pied. Sans réfléchir, ses griffes acérés se plantérent dans le cou du maladroit, l’enserrant avec force. « Ne t’avise plus jamais de… ». Le brouhaha de convives s’étouffa et l’orchestre s’interrompit. Fidèle à sa réputation, Bellatrix avait dérapé mais elle ne comptait pas s’arrêter là. « Je… suis… dé… déso… » les yeux de la proie s’exorbitaient en sentant le souffle lui manqué. D’un œil noir, Cygnus Black empêcha sa sœur Walburga d’intervenir. On observait la pauvre petite chose s’essouffler dans les mains de l’héritière. Alors que la lueur s’éteignait peu à peu, profitant de la tétanie de la foule, Bellatrix arbora un sourire malsain dévoilant des gencives rougeoyantes. Elle rigola entre ses dents parfaites. Ce son aiguisé sorti les sangs-purs de leur stupeur et on somma la jeune femme de lâcher la glotte déglutissante.  Au dernier moment, elle s’exécuta regardant le corps s’effondrer et porter des mains tremblantes à son gosier. L’orchestre reprit avec une ambiance de malaise. Prendre congé aurait été une faute de protocole alors que les petits fours n’avaient même pas été servis. Seule la proie et sa pitoyable meute s’éclipsa en toute discrétion. Revenant vers Rodolphus Lestrange, elle n’eut pas vraiment le temps de se rependre en explication qu’il lui lança au visage, le regard illuminé : « Je veux vous épouser. » Le soir même elle lui offrit sa vertu en marquant le dos du jeune homme des ses serres brûlantes.  

   


Dernière édition par Bellatrix Black-Lestrange le Lun 14 Sep 2015 - 21:44, édité 10 fois
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Mémoires de Lestrange
Un mariage ne fait pas le printemps.


   
❝Crouch was very outspoken against the Dark side.❞ Sirius Black1981 & Salle d'audience n°10



    Ils se tenaient tous les quatre face à ces rangées de sorciers aux tenues prune et aux immondes chapeaux de cérémonie. Le notable Barty Crouch présidait cette séance importante avec ce sentiment de toute puissance et de gravité qui convenait aux jours de guerre. Non, les affrontements n’étaient pas terminés contrairement à ce qu’annonçaient toutes les gazettes. Cet assaut contre les Londubats n’avait rien d’un hasard. Les Mangemorts restaient en ordre de bataille malgré la robe en dentelle noire déchirée que Bellatrix Lestrange portait à son procès. Son arrestation musclée lui avait valu une écorchure sur la joue – nonobstant très superficielle – mais les quelques jours passés au voisinage des détraqueurs se lisaient à ses traits fatigués. Le visage de la fille Black conservait pourtant une prestigieuse arrogance. Crouch était en pleine santé et il lança d’une voix aussi sèche qu’insupportablement procédurière «  Vous avez été transféré de la prison d’Azkaban pour répondre de vos actes. Vous comparaissez aujourd’hui devant le Conseil de la Justice Magique afin que nous puissions vous juger pour avoir commis un crime si atroce... » Il s’interrompit alors que son fils couinait pour attirer à lui la pitié paternelle. Les sièges pourvus de chaines sur lesquelles ils étaient installés ne suffisaient pas à éteindre le sourire prétentieux de Bellatrix.  Les détraqueurs qui les escortaient n’enlevaient rien à son plaisir d’être installée dans un sous-sol aux torches vacillantes. La salle du procès où on les jugeait n’était finalement pas si impressionnante que cela. Assise comme dans un trône, elle écoutait attentivement Barty Crouch et le récit des exploits des Lestrange accompagnés par le pauvre petit Crouch Junior, trop attiré par les sensations fortes pour ne pas rejoindre les forces du mal. Dans un hoquet de dégoût, les juges passèrent à la partie la plus intéressante du récit. Elle racontait comment Alice Londubat avait été torturée sous le nez de son mari impuissant, comment les mangemorts avaient brisés leurs baguettes pour annihiler toute volonté de résistance. Ils étaient venus pour trouver des informations sur l’endroit où demeurait à présent leur Maitre. Cela était peine perdue. Le sortilège Doloris s’était imposé comme le passe-temps le plus pertinent. Bellatrix Lestrange n’avait pas souhaité se déplacer chez ces traitres de Londubat sans sa récompense. Le souvenir récent de ses tortures la remplissait d’une joie indicible. Sa chevelure indomptée jurait avec l’ancienne beauté austère qui caractérisait ses chignons noir corbeau. Les traitres la mettaient en accusation aux côtés d’acolytes tout aussi terrifiants. « Je demande aux jurés de lever la main s’ils estiment, comme moi, que ces crimes méritent la détention à vie dans la prison d’Azkaban » lâcha Crouch l’air sûr de lui et aussi froidement que les grilles de la dite maison de détention. Réprimant un sourire, la sorcière regarda tour à tour les mains des membres du Magenmagot se lever lorsqu’on leur intima de le faire. Leurs yeux humides de colère lui donnaient des frissons de bonheur. Le public avide de cette séance historique n’attendait que l’unanimité pour applaudir la décision de justice. Dans d’autres circonstances, l’ovation aurait été destinée aux libérateurs des sangs-purs, aux défenseurs des vrais sorciers. Bellatrix participa au vote elle-aussi. Sa main s’éleva de façon provocatrice, lentement, dévoilant un avant-bras gauche tatoué. La Marque des Ténèbres perdait peu à peu son intensité depuis la chute du Seigneur des Ténèbres, y comprendre son repli stratégique. Il semblait que le fanatisme de la dame préservait l’encre d’une trop rapide déchéance tant le dessin apparaissait encore de façon distincte au dessous de son poignet. Un frisson parcouru l’assistante et il provoqua la colère de Barty Crouch. Il ordonna aux détraqueurs de reconduire les condamner à perpétuité vers leurs geôles. « Il reviendra, Crouch, il reviendra et nous serons là. Le Seigneur des Ténèbres nous remerciera plus encore que nul autre de ses partisans car nous avons cherché à le retrouver. Tu connaitras le sort d’Alice Londubat, Barty ! » vociféra-t-elle avec un regard dément. Alors que la main décharnée d’un gardien d’Azkaban se refermait sur son bras, son rire résonna dans le couloir. Peu lui importait la solitude et le désespoir de sa cellule, elle patienterait derrière des barreaux froids Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Sa baguette avait été soigneusement cachée chez sa sœur, échappant ainsi aux mains indélicates du Ministère. Elle n’avait plus avec elle que le lien malsain qui la liait jusqu’à la mort au Lord Noir. Bellatrix avait vu son mari déglutir à l’annonce de leur condamnation mais elle était incapable de lui donner du sens, encore à y repenser, elle était incapable de comprendre que la vie était fait d’autres destins que de servir Voldemort. La porte de la salle d’audience était restée ouverte et les hurlements d’allégresse n’avaient pour effet que d’amplifier son rire qu’on ne pouvait ignorer. Ses yeux lourds croisèrent le regard de Fol Œil dans le couloir. La sorcière se tut brusquement et elle siffla « Toi aussi, Fol Œil, tu vas crever comme un chien ». Entrainés par les Détraqueurs, ils n’avaient plus de choix que de se soumettre pour l’instant. L’ainée des Black jeta un regard accusateur aux frères Lestrange qui l’accompagnaient dans sa chute. Elle souri sincèrement, une dernière fois, avant sa détention, avant de terminer sa descente implacablement dans la folie. On les fourra dans l’ascenseur qui disparu dans la pénombre.


❝I have to kill you or he's gonna kill me❞ Draco Malfoy1996 & Malfoy Manor



  « Relève toi Draco ! ». Ils étaient dans le grand salon du manoir. On entendait au loin les stupides paons albinos de Lucius en devinant les roues qu’il devait faire pour appâter les femelles. Ils ressemblaient tellement à leur propriétaire, tout aussi mielleux et n’ayant pour eux que la beauté de leurs plumes presque blanches. Ces animaux imbéciles jouaient avec leur apparence pour faire oublier la misérable cervelle qui baignait dans leur boite crânienne trop petite et remplie d’eau. Bellatrix Lestrange, la baguette dirigée vers son neveu, avait reçu l’ordre de le former à certains domaines de la magie qui auraient fait frissonner la plupart des professeurs de l’école de sorcellerie Poudlard. Le pauvre garçon subissait les assauts spirituels d’un esprit malsain, bousculant le précieux entendement caché derrière de ravissants cheveux blonds. La tante prenait plaisir à faire son travail. « C’est mon fils, c’est à moi de le faire Bella. » « Epargne moi tes couinements doucereux, Lucius Malfoy. Nous ne sommes pas à ton ministère. Draco est un Mangemort pas un lâche persifleur tel que toi. N’est ce pas mon chéri ? ». A en croire les yeux humides de ferveur qu’elle arborait avec orgueil, et la baguette prête à lancer un maléfice terrifiant, on n’eut pas d’autre choix que de confier la formation à la plus loyale d’entre tous. Bellatrix avait remporté la bataille contre le père, ce qui n’était pas inhabituel. La part des hommes, dans un enfant, était dérisoire car ce qu’elle voyait en son neveu c’était ses sourcils noirs qui juraient avec sa blondeur mais qui constituait le signe que le sang des Black n’avait pas abdiqué. La main puissante de la sorcière s’enfonça dans l’épaule du jeune homme pour le soulever d’un geste brutal. Les doigts fanatiques se refermèrent sur son menton juvénile. Le visage de la Lestrange était si proche de celui de Draco qu’on aurait pu croire à quelque chose d’incestueux. Les enfants et les adolescents, lorsqu’ils étaient encore d’une maladresse cérébrale ou au sein d’une crise hormonale, entrainaient chez la Mangemort une sorte de fascination malsaine. Cette fréquentation appelait à Bellatrix les coins les plus enfouis de son enfance, la rendant trop lucide pour être saine d’esprit. « Ferme ton esprit, petit cœur, sinon le Seigneur des Ténèbres risque de ne pas être content de nous. Je veux autant que toi réussir ce meurtre, Draco. Si tu faisais un effort, tu pourrais connaître le succès et qui sait… rester en vie. » Les sentiments se bousculaient dans son ventre. Attachée au fruit des entrailles de Narcissa Black comme elle l’aurait pu être si elle avait eu des enfants – imaginez l’avenir de cette pauvre marmaille, Merlin nous en préserve – elle était partagée entre la compassion du cœur et le fanatisme de son esprit. S’il mourrait, elle finirait pas ne voir son neveu que comme un dommage collatéral. Pourtant, cela serait une des seules choses qui la toucherait suffisamment pour ne pas balayer l’information d’un seul revers de la main. Elle y aurait penser tout au plus quelques heures. Legilimens. Le sortilège resta informulé, pour le surprendre, alors qu’elle venait à peine de s’écarter du garçon. Aucune barrière, rien, pas la moindre trace de résistance. « Projette des pensées futiles » « Ne me livre pas ton esprit » « Ne soit pas aussi lâchement lisible que ton paternel ». Les conseils qu’elle lui balançait à l’oreille résonnaient comme des menaces. Au fur et à mesure, ses assauts gagnaient en puissance. Elle vit son neveu emballer une jouvencelle dans un couloir, la pervenche se livrant gorge et âmes aux baisers fourbes du Serpentard. Bellatrix navigua dans le quotidien de la famille Malfoy d’autrefois, lorsqu’elle croupissait dans sa geôle pendant que son beau-frère menait la belle vie. Debout derrière le fils, la silhouette de la tante écoutait avec amusement les discours passés de Lucius sur la nécessité d’endurcir son héritier. Cela sonnait tellement faux derrière ce masque d’élitisme, une bien piètre vitrine qui peupla le souvenir du rire intrusif de l’ancienne détenue. Soudain, elle se sentit repousser alors qu’elle touchait à un souvenir encore plus profond. Bellatrix, assoiffée par la curiosité, s’était heurtée à une première barrière, nouvellement créée et encore un peu trop faible pour lui résister. Se faisant violence, elle s’extirpa avec véhémence de l’esprit de Drago. Elle sautillait comme une enfant qui avait aperçu un cadeau soigneusement emballé et qui ne pouvait résister à s’y ruer pour en déchirer le papier décoratif. Cette formatrice particulière exaltait tant parce que son élève faisait des nets progrès, il s’agissait sans doute de mécanismes de survie pour le garçon, et parce qu’elle allait trouver quelque chose de croustillant. Legilimens. Le sortilège était de nouveau lancé mais quelque chose avait changé. Elle-même avait oublié de se retenir. Son esprit dérangé venait de forcer le passage vers ce souvenir compromettant en vrai char d’assaut. L’élève devait sans doute ressentir un atroce mal de tête mais tout ce qui importait étaient ces images. Les toilettes de Poudlard apparaissaient à ses yeux fous et impuissante, la tante observait ce combat singulier face à Harry Potter. Une piètre défaite face à cet infâme sang-mêlé, ce bébé pleurnichard qui aurait du s’étouffer dans sa bave il y a bien longtemps. La rage la conduisit à briser les barrières que son neveu tentait de dresser pour la faire sortir. Draco se débrouillait parfaitement, la réactivité de son esprit érigeait des défenses insoupçonnées mais Bellatrix y semait la destruction. Un écho de la jeune femme qu’elle était s’imposa à son esprit. Un court instant, elle revit le Maitre, encore emprunt d’un reste de beauté humaine, dresser sa baguette d’if contre sa tempe et pénétrer son esprit à plusieurs reprises, parfois en même temps. Le talent dément dont elle faisait preuve arrachait au Seigneur des Ténèbres un sourire de froide orgueil. Ecarquillant les yeux, la sorcière repoussa le garçon. Ses défenses venaient de le faire pénétrer l’esprit de Bellatrix Lestrange. Il avait vu et sûrement ressenti les effets de l’apprentissage, témoin maintenant des conseils du Lord. Admirant son neveu, la sorcière s’en approcha. Il saignait du nez mais semblait soulagé d’avoir repousser la démence de son esprit chétif. Evasive dans ses mouvements, l’ainée des Black essuya le sang d’un revers du pouce et le porta à sa bouche, le regard perdu dans des méandres obscurs. Ce geste semblait dégoutant mais Bellatrix pensa que le liquide pourpre possédait le même parfum que celui de Narcissa. En jacassant un peu, elle lâcha fanatiquement « Mon cher Lucius, ton fils demeurera un Black. Dans son sang coule le talent dont tu es dépourvu. Le Maitre va en être fier. »  


❝They never learn. Such a pity.❞ The Dark LordDe nos jours & Residence



« Mais c’est ridicule ! » Elle lui lança un regard qui ne permettait en aucune façon d’être faussement interprété. Ridicule, ce mot résonnait à ses oreilles comme le bourdonnement infâme d’une foule de moldus sur Oxford Street un jour de soldes. Bien sûr, Bellatrix Lestrange ignorait tout de ce que signifiait l’ouverture des soldes d’un grand magasin et même de la fréquentation des rues commerçantes de la capitale britannique. Le ton de son époux lui faisait grincer des dents. On aurait dis qu’il ne comprenait rien et qu’il ne se donnait même pas la peine d’essayer. Rodolphus n’avait au final que baisser dans son estime depuis le mariage, se montrant de moins en moins passionné par la fièvre des arts occultes de la magie ; ne demeuraient sur son front que les sueurs de ses cauchemars et ses insomnies qui elles étaient « ridicules ». L’ainée des Black considérait d’un air grave la santé de celui avec qui elle avait été enfermée naguère. Ses efforts pour relever la tête au sortir d’Azkaban ? Inexistant. Son efficacité à comprendre ce qui passait par l’esprit de Bellatrix ? Nulle. Leurs longueurs d’ondes vacillaient plus que jamais mais leur mariage ne pouvait être en danger. Il restait ce qu’il avait toujours été au regard de la haute société : une façade d’une solidité imprenable qu’il tentait irrémédiablement de fissurée par son manque de discernement. Le Maître avait été déçu, elle le sentait du plus profond de son être. « C’est à cause de ce qui est arrivé à Poudlard, c’est ça ? ». « Je t’interdis de parler de cette morue et de son coup de chance ! ». A croire qu’il n’avait qu’un seul don, celui de la faire sortir de ses faibles gongs, seuls remparts aux accès de folie. Weasley, cette putride salope, toujours à protéger sa marmaille au point de la blesser, elle, la première d’entre tous, la plus talentueuse des Black. Ce jour là, Bellatrix Lestrange avait vacillé sur son socle, juste devant les yeux de ses semblables, remettant en cause sa position, sa stature et sa démente terreur. Lord Voldemort ne la regardait plus comme avant. « Tu veux seulement te racheter à ses yeux. Mais il se fout bien d’un môme au sang souillé comme il y en a tant. » Alors que sa baguette la démangeait plus que tout organe de son corps, la sorcière se maitrisa en empoignant seulement un vase insignifiant, résidu de la piètre maison Lestrange. Il ne s’abattit pas sur sa cible. Même cet imbécile de Rodolphus évitait maintenant ses projectiles enragés. Elle ne supportait pas la jalousie qu’elle croyait percevoir dans ses mots. L’amour, entre eux, n’était que de la faiblesse masculine. Jamais elle ne se serait attachée à son mari ; ils furent inexorablement alliés, ils n’étaient pas fondamentalement amants. « Tu ne comprends pas ? Il est… de ma famille, annonça-t-elle dans un crachat haineux, c’est une honte ! Il doit mourir et Andromeda aussi ! » La rhétorique était d’une vérité implacable. Jamais son sang, le sang de la noble maison des Black, n’aurait supporté si longtemps cette anomalie. Andromeda Black était morte depuis longtemps, seul son écorce misérable et dépravée méritait les flammes indomptables et affamées du Feudeymon. « Si cela avait autant d’importance, tu aurai cherché et tué Andromeda au moment même où elle s’est enfuit avec ce moldu ! » Il toucha un point sensible qui vint titiller la fierté infinie de Bellatrix. Elle le toisa du haut de son squelettique corps élancé et lui adressa un index accusateur. « Tu m’aurai approuvée à une époque mais tu n’es plus que l’ombre de toi-même, tu t’es ramolli mon pauvre Rodolphus. » Il était désormais faible, trop pendu aux bras de ses drogues, trop sûr de ses manigances stériles. La vie à ses côtés avait possédé jadis des moments de faste et de cruauté, ce mélange qui arrachait un sourire à la sorcière démente. Néanmoins, sur qui avait-il toujours compté ? Qui avait fait de Lestrange un nom voué à inspirer la peur et les couinements des miséreux et des impurs ? Rien, lui n’avait rien fait aux yeux de la femme. Il se plaignait désormais. Aucun sacrifice pour le maitre, voilà son dernier bilan. Bellatrix Lestrange observait d’un regard carnassier l’amour de son époux depuis longtemps. En secret, cette lueur de chien mouillé qu’elle devinait – à tort ou à raison- au fond de ses yeux si assurés la révulsait profondément. Elle n’avait rien de la noirceur des iris fendus de son Maitre, car seul ce regard là comptait pour la sorcière et rien n’était plus beau qu’un compliment susurré au travers des lèvres insensibles du Seigneur des Ténèbres. Rodolphus s’était révélé insuffisant à sa fascination pour le danger, l’imprévisible et pour les abimes de la magie. Il geignait, encore et encore. « De toute façon, je ne te demande pas ta permission. Je me moque bien de ce que tu penses. Je vais le faire, un point c’est tout. » Andromeda allait commettre une erreur. Son ainée en était aussi sûr qu’elle était une Black. Elle avait toujours été si sûre d’elle… Un faux pas suffirait à la capturer et lui enfoncer une bonne fois pour toutes un poignard dans les chairs. La magie aurait été un châtiment trop clément, une façon trop subtile et élégante d’en finir. Il faudrait du temps et de la patience. La folie permettait étonnamment cela ; une attente passionnée et sadique faisait saliver Bellatrix sans qu’une seule fois elle ne pense que cela représentait peut-être des mois sans voir Rodolphus Lestrange. Elle s’en moquait éperdument. Une fois que sa sœur croupirait parmi d’autres cadavres anonymes, elle s’occuperait de faire exploser son résidu d’entrailles, son produit de dépravation et enfin, les Black seront purs à nouveau. Enfin, elle se présenterait au Magister en majesté. « Si tu passe cette porte Bella, ne compte même pas revenir ! ». Ses lèvres s’étirèrent, goguenarde, tandis qu’elle prit un immense plaisir à lui tourner le dos. Il ramperait dans quelques semaines pour qu’elle revienne à la maison. Ce n’est pas comme s’il ignorait tout de son épouse. Rien n’avait été caché avant le mariage. Cette porte, dont l’encadrement résonna de son rire guttural, elle la refranchirait une fois l’heure venue. Ce jour-là, Rodolphus allait regretter de vouloir condamner la façade de leur union parce qu’il avait lui-même oublié où étaient rangés ses attributs de mâle dominé.  


Dernière édition par Bellatrix Black-Lestrange le Lun 14 Sep 2015 - 16:27, édité 6 fois
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BELLE-SŒUR ! BIENVENUE PARMI NOUS iiih fire
Hâte de lire ta fiche vu ce que tu en disais dans la cb !

Bon courage du coup, j'suis sûre que tu seras farpaite hm
Faudra qu'on cause lien une fois que tu seras validée What a Face
(Narcissa est un peu out of nowhere pour le moment Arrow)
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Officiellement bienvenue !!! saute
Je lirai cette looooooongue fiche que tu prépares... mg
Courage pour la rédiger ! saute
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Merci les garçons iiih
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HERO • we saved the world
Luna Lovegood
Luna Lovegood
‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
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‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10416
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
http://www.smoking-ruins.com/t4738-lovegood-a-circle-has-no-begi
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ELLE EST LA ! gaah
Y'a une truc cosmique chez toi, on dirait, jule .

OHMYGOD CES ANEC' DÉJÀ gaah yeah iiih hug ; Bienvenueeeeee chez nous, Lestrange-Bitch trognon kr . Je te souhaite bon courage pour la suite love (continue de martyriser Lulu, il le mérite jule ).

(j'veux un lien trognon 'o' han tbe )
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Soit la bienvenue tantine, j'ai hâte de lire la suite potte
Bon courage pompom
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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Draco Malfoy
Draco Malfoy
‹ inscription : 13/09/2013
‹ messages : 8775
‹ crédits : faust.
‹ dialogues : seagreen.
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‹ liens utiles : draco malfoy w/ lucky blue smith ; ginevra weasley w/ holland roden ; calixe davis w/ audreyana michelle ; uc w/ uc ; indiana alderton w/ nicola peltz ; heath ravka w/ im jaebum ; even li w/ jeon jungkook ; jelena kuodzevikiute w/ ariana grande.

‹ âge : 23 yo (05.06.80).
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14278
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
Bellatrix Black-Lestrange  × You need to really want to cause pain - to enjoy it. 489546spea
Spoiler:

‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
http://www.smoking-ruins.com/t4710-draco-there-s-a-hole-in-my-so
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TATA TRIXIE iiih fire bon tu sais déjà que je suis +++ en joie de te voir tenter ce personnage jule et c'est d'autant plus le cas après lecture de tes premières anecdotes, j'suis in love rolala love BIENVENUUUE officiellement parmi nous du coup & bon courage pour la suite ! si t'as des questions ou autres, comme tu le sais on est à ta disposition (:
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BELLATRIX LA PLUS BELLE han han han
(Bon, après Narcissa quand même)
(Faut pas déconner non plus)

MAIS BELLATRIX han  fire  iiih HFKDFJKSDFJDQL ♥️

Bienvenuuuue et bon courage pour la suite de ta fiche ♥️ ! J'ai trop hâte de voir comment tu vas gérer un tel personnage en RP trognon
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