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MessageSujet: (davince #3) No need to run anymore   (davince #3) No need to run anymore EmptyJeu 24 Sep 2015 - 2:32

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Le 17 septembre 2002

Il a remis la discussion à après son retour des États-Unis.
Il a remis la discussion à après mille excuses farfelues de sa part pour ne pas croiser Vincianne, ni qui que ce soit. À après qu'il ait tout arrangé pour le départ d'Elphaba, qu'il soit certain que cette partie du plan soit réglée à la minute près.
Maintenant que celle-ci part en France, il ne peut plus repousser l'échéance de la discussion. C'est ce soir, ou ce ne sera jamais. Il s'y prend même sans aucun doute trop tard pour que cela change quoi que ce soit – et c'est peut-être ce qu'il désire. Il déteste les discussions sérieuses, les disputes personnelles, et c'est peut-être le sabotage qu'il recherche, au moment où la fuite n'est plus efficace. Que rien ne fonctionne. Que la faute lui retombe dessus, encore, pour pouvoir mieux se complaire dans un misérabilisme certain en ce qui concerne ses agissements.
Il a promis. Il le fera.

C'est avec prudence qu'il a franchi les sorts protégeant la maison de Cambridge, avant de ranger sa baguette dans sa manche, sachant qu'il ne pourrait plus s'en servir avant d'être ressorti de la maison en question. Interdiction de magie. Pour lui comme pour les autres. Son contact le rassure, néanmoins, est l'assurance que s'il se passe quelque chose, il sera prêt. Quelque chose d'autre que ce qu'il s'attend à subir. Davius hésite quelques secondes, debout devant la porte, se balançant légèrement sur ses talons comme le ferait un adolescent gêné. Il a prévenu la Française qu'il désirait lui parler, un simple appel par le biais de leur miroir à double sens, mais il n'a pas précisé le sujet de la discussion (c'est de toute façon une de ses fâcheuses habitudes, celle de ne rien révéler, toujours par crainte qu'un Mangemort puisse intercepter leur communication).  Et maintenant, rendu au moment de la révélation... il n'a toujours pas trouvé les mots et il se demande s'il n'aurait pas été mieux de ne jamais rien dire.
Ses jointures frappent finalement la porte – il a l'impression d'avoir fait cela mille fois. D'avoir frappé à la porte de chez (Nyssandra), de chez (Elphaba), frappé pour (attendre, encore, pour faire face à quelqu'un qu'il va décevoir, encore et toujours). Son expression est nettement préoccupée, loin de sa neutralité un peu sombre habituelle, et quand la porte s'ouvre sur la silhouette de la personne insupportable qu'il préfère, il tente d'affecter quelque chose de moins... de tout de suite moins coupable.
(pas besoin de lire dans tes pensées pour savoir que tu as fait une bêtise, Davy)
Il détaille attentivement la jeune femme, toujours sans piper mot. Ses traits ont changé. Métamorphomage, il doit s'y attendre. C'est tout de même... inattendu, malgré tout. Il doit se faire à ce nouveau visage, à ces... cheveux, bon sang, c'est si blond, il n'est pas certain s'il la préférait en brune en fait. Quoique la moue de fouine colle tout à fait à Vincianne.

« T'es plus grande. »

Et c'est tout ce que Davius Llewellyn trouve à dire, en guise de salutation à la femme, qu'il n'a pas vu depuis quelques semaines déjà. À laquelle il n'a même pas donné quelques mots de condoléances, de regret (ce n'est pas lui).
Il ne change pas vraiment.
(il n'est pas encore trop tard)(il a assez fui)

Il entre dans la maison et fait le geste machinal de retirer son pardessus, sans qu'il trouve quoi que ce soit sous ses doigts. Oh. Oui. Vrai. Ses bras retombent, bêtement, et il se retourne vers la blonde (étrange, de penser à Vincianne comme à une blonde), qui a sans doute bien remarqué le geste, ainsi que l'absence flagrante de la loque terreuse qu'il traîne habituellement sur ses épaules. « Je l'ai brûlé. » Mince explication. Un haussement d'une épaule. Comme si ce n'était rien. Un détail, à peine.
Il l'a brûlé et il a pleuré, aussi.
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Davius & Vincianne
I imagine one of the reasons people cling to their hates so stubbornly is because they sense, once hate is gone, they will be forced to deal with pain.


(forever alone) ●●● Morgana était morte. La pensée tournait en rond. Obsédante. Entêtante. Et chiante. Tellement chiante. Dans la maison moldue, la Française tournait en rond. Salon, cuisine, chambre. Cuisine, chambre, salon. Les objets étaient attrapés, déplacés, reposés. Inlassablement. Mais la pensée ne lui laissait pas de repos.

Tue, saigne, venge, venge, venge.

Octave qui n'avait rien loupé de son manège de tigre jeté dans une cage trop étroite était sorti depuis plus d'une heure. Annonçant qu'il avait une affaire urgente à régler, lui laissant toute la latitude nécessaire pour faire un faux pas dans de nouveaux gouffres. Un test. Son absence n'était qu'un putain de test et l'Ombre savait déjà qu'à son retour, le lycan ne manquerait pas de chercher sur elle les odeurs ferreuses des rechutes sanguinaires. Il n'avait besoin que de ça, la preuve que le lien entre les deux femmes n'avait rien de maîtrisé, rien d'enfantin. Que la bride se rompait à nouveau. Qu'il fallait sévir à nouveau, lui repasser le collier au cou avant le retour de France. (Bordel, il ne fallait pas qu'elle rentre dans cet état en France - elle refusait de se montrer dans cet état à son père)

Une fois, rien qu'une fois.
C'est ça. Juste une fois. Pour relâcher la tension, détendre ses nerfs. Une dernière fois. (Et Octave la punira, et ça ira mieux, une fois remise sur les rails) Avant d'avoir réalisé, ses pas l'avaient menée devant la porte d'entrée, et ses doigts s'enroulaient déjà sur la poignée et le manteau avait été négligemment jeté sur ses épaules. (Rien qu'une fois).

Toc toc toc. Ca la fait sursauter. Ca la réveille un peu.
Davius. Il avait dit avoir besoin de lui parler. Elle ne s'en souvenait même pas. Aussitôt, elle rejeta le manteau sur le sol et le repoussa du pied contre les chaussures de l'entrée, refusant le contact avec la toile comme s'elle était empoisonnée ou maudite. « T'es plus grande. » L'unique salutation qu'il lui offrit. La politesse n'avait jamais trop été leur fort (gueuler, se taper dessus et sagement fermer les yeux sur les confidences qui prouvaient la complicité, ça, par contre ...). « J'ai toujours été plus grande. » Ce n'était pas un mensonge. Son véritable corps était plus grand quand celui dans lequel elle s'était présentée durant son temps en Angleterre. Que l'apparence qu'elle avait eue pendant sa première collaboration avec Morgana. (le premier mensonge qu'elle avait fait à l'ancienne Langue-de-Plomb) Autant dire que la brune orageuse n'avait pas bien vécu la vérité. Davius, lui, semblait mieux le prendre en tous cas. Au moins, il ne hurlait pas au scandale et à la trahison. Peut-être parce qu'il savait qu'elle était une fieffée menteuse. Qu'ils n'étaient pas vraiment alliés ... en théorie (une théorie qui collait de moins en moins avec la pratique).

Secouant la tête, elle s'effaça du passage pour le laisser entrer pour retirer ... quelque chose qui n'est plus là. « Je l'ai brûlé. » Vincianne haussa une épaule en passant dans la cuisine, foutant la bouilloire sur le feu pour préparer thé et café. « Tu as l'air ... mieux. Sans. » En quelque sorte. Davius n'avait plus ce pli grave entre les sourcils. Les épaules étaient plus carrées, comme soulagées d'un poids (de quelques fantômes peut-être ?) (peut-être qu'il avait trouvé la solution pour laisser les souvenirs reposer en paix). Mais son ancrage paraissait brusquement déséquilibré, malmené par quelque chose. Plus que l'absence de ce pardessus fatigué qu'il s'obstinait à garder par le passé, c'était une chose dont Vincianne ne saisissait pas les contours. « Tu viens me dire au revoir, darling ? Tu as mis le temps avant d'admettre que j'allais te manquer. » Toujours cette présomption, cette arrogance insupportable dans la voix. Blonde ou brune, ça ne changeait pas. (Elle ne voyait pas pourquoi Morgana en faisait tout un plat, bordel) (Un visage, ça n'était rien d'autre qu'un masque, putain) « Je vais revenir, vite. Juré. » Un autre mensonge alors qu'elle s'affaire à jeter le thé dans deux tasses. Elle n'en savait rien au fond. Avec son état, rien n'était vraiment certain. « Avec un nouveau manteau. J'ai l'impression de te voir nu sans le pardessus. Sérieusement, tu n'es pas décent. » Contre le bois de la table, les tasses fumantes claquèrent et la chaise sur laquelle Vincianne s'installait racla contre le carrelage. « Tu as encore tué, darling. C'est ça ? demanda-t-elle, de but en blanc, en abandonnant ses éternels et fatigants détours et sous-entendus : Ou c'est une autre connerie ? »
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« J'ai toujours été plus grande. »

Bien tiens.

Détail qu'il ne relève pas, mais qui l'amuse, en son fort intérieur, alors qu'il guette chaque réaction de la Française, chaque trait de ce nouveau visage. Le visage est nouveau, mais il reconnaît les expressions, cette épaule haussée avec nonchalance. « Tu as l'air ... mieux. Sans. Mm. » C'est à lui de hausser une épaule, un peu sans savoir comment il doit le prendre. Il se sent nu, démuni, à découvert, mais c'est pour le mieux. Il la suit à la cuisine, après avoir retiré ses chaussures et vérifié que sa baguette est toujours bien rangée, au même endroit, effleurant le bois de prunellier pour se porter chance. Courage. « Tu viens me dire au revoir, darling ? Tu as mis le temps avant d'admettre que j'allais te manquer. » L'arrogance reste la même, également. Ça, Davius ne le craignait même pas. Si Vincianne s'est composée ce rôle, en venant en Angleterre, celui-ci lui colle définitivement à la peau, bien plus que tous ses autres masques. « Je vais revenir, vite. Juré. Pas de mots, ses yeux pâles descendent de son visage pour fixer les deux tasses qui se remplissent de thé, débordant jusque dans leur soucoupe. Elle est nerveuse. Ses gestes sont saccadés. Elle lui rappelle la Vincianne qui a enterré Loup. Celle qu'il a frappé en hurlant et en pleurant.
« Avec un nouveau manteau. J'ai l'impression de te voir nu sans le pardessus. Sérieusement, tu n'es pas décent. J'ai pas l'habitude d'être décent. Merci. » Un complément dans lequel se cache une pointe de malice, grave. Un nouveau manteau. Ce ne sera certainement pas de trop, avec l'automne qui frappe à leurs portes et l'hiver qui viendra ensuite. Pas plus de préliminaires avant que la Bouche-Cousue n'aborde le sujet délicat de cette rencontre : « Tu as encore tué, darling. C'est ça ? Ou c'est une autre connerie ? »

Il se tire une chaise et s'échoue dessus, les yeux fixés sur la tasse qui déborde de thé. Pige un sucre, dans le sucrier, le lance dans le thé, le regarde fondre. « Une connerie. » Une sacrée connerie. Une connerie qui va bientôt se terminer, pour de bon, pour le mieux. Il se relève un peu et sort un morceau de parchemin de la poche arrière de son pantalon, plié en deux, usé. La lettre est déposée devant Vincianne. « J'ai trouvé ça à Godric's Hollow. »

Citation :
Vincianne,
Je sais pas où t’es. Je sais pas comment te contacter mais j’ai pas trouvé d’autres moyen de me confier. Je crois qu’on veut m’effacer. Si je dois mourir, c’est pas grave mais quelqu’un doit protéger Elsa. Ils vont arriver à ce que je me perde. Il me.. Il veut que je serve ce cinglé. Mon mari est fou. Sa soif de pouvoir n’a pas de limites et s’il doit détruire pour ça, il le fera. J’ai vu la trace d’un contrat magique, en plus de cette horrible Marque..
Si tu reçois ça un jour, sache que je suis désolée de ne pas avoir appliqué tes leçons.

Il la regarde lire. Il la regarde lire comme, quelques temps plus tard, il regardera Victoria lire les mots de son époux, adressés à lui plutôt qu'à elle. Un étrange détachement dans le regard du Gallois, qui pourtant est plus que jamais aux aguets. Plus que jamais sur ses gardes, prêt à intercepter les coups de son alliée. Car il les attend. Car il les mérite. Car il n'a même pas pris le temps de donner ses condoléances pour Morgana (est-ce qu'elle en voudrait réellement?) qu'il vient lui mettre le nez dans une autre bouse odorante, qu'il vient lui en barbouiller les mains, et qu'il désire même – elle va le savoir bien assez vite – qu'elle emmène cette même merde en France. Pour s'en laver définitivement. Pour l'oublier. « J'ai quelque chose à te demander. » Autant ne pas tourner autour du pot non plus, semble dire la voix grave, le regard lointain, la silhouette nerveuse. Pas alors qu'il vient de lui remettre cette bombe. Qu'ils règlent cela. Qu'ils partagent cette merde et s'en lavent, pour de bon.
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Davius & Vincianne
I imagine one of the reasons people cling to their hates so stubbornly is because they sense, once hate is gone, they will be forced to deal with pain.


(forever alone) ●●● Le silence s'éternisait au rythme de la trotteuse qui déroulait les secondes dans le salon. Le silence s'éternisait, et Vincianne ne bougeait toujours pas. Assise sur sa chaise, les jambes croisées, la Française lisait la missive trouvée, les mots qui ne lui étaient jamais parvenus. Et les doigts étaient à peine serrés sur le parchemin, le bleu de ses iris demeurait toujours aussi glacé et la mine, bien que grave, n'affichait aucune perturbation à l'horizon. Lentement, le parchemin fut abandonné sur la table, les mains s'enroulèrent autour de la tasse fumante où elle souffla doucement, pas même tremblante, avant de planter son regard givré dans celui de Davius. Davius qu'elle détestait, brusquement, intensément, pour cette bombe qu'il lui foutait entre les mains en attendant qu'elle fasse quelque chose. Quoi, elle l'ignorait, mais putain, elle refusait déjà de le lui donner - à lui et à elle - derrière le masque impassible de ses traits.

Un visage n'était qu'un masque, elle le disait sans cesse - elle y croyait vraiment parce qu'elle pouvait les abandonner tous un à un. Et le sien l'était tout autant que tous ceux qu'elle empruntait, volait et inventait à longueur de temps. Son visage n'était qu'un masque. Et dessous, dans sa poitrine, le cœur battait à toute allure, sauvage, pulsant l'acide de la trahison dans ses veines. Le long de ses nerfs, la magie grattait, cognait, grignotait. Démolis-le, il n'avait pas le droit d'achever ta tranquillité. « J'ai quelque chose à te demander. » Osa-t-il annoncer, impertinent et sans gêne. Et sans crier gare, c'est tout le contenu brûlant de sa tasse qu'elle jeta à son visage, peu soucieuse des dégâts. Merlin, elle voulait presque il en garde la marque à vie, qu'il se souvienne de ne pas se mêler de ses affaires - et de ne surtout pas la mêler aux siennes. « Tu vas me demander d'aller tuer cette chienne parce que tu n'as pas été foutu de la cramer dans sa baraque ? » Glissa-t-elle, la voix mordante dans un rire glacé qui ne plaisantait pas. Oh, elle n'en devinait que trop l'histoire qui s'esquissait sous cette lettre trouvée et gracieusement rapportée. Elle voyait s'esquisser les liens interdits entre elle et lui. « Parce que c'est la seule raison valable pour me filer ce torchon. » Tuer Elphaba Reid, c'était ce qu'elle aurait dû faire depuis le début quand cette traîtresse avait refusé de revenir en France, quand elle avait envoyé son mari au lieu de se laisser sauver, quand elle avait ridiculisé les faveurs de la Couronne, quand elle avait embrassé la collaboration au lieu de saisir la liberté que Vincianne lui avait offerte. A la faveur du passé et des jeux de l'enfance, l'Ombre l'avait sortie de sa vie, avait ignoré son existence en se jurant de l'exécuter si jamais leurs chemins se croisaient.

Et cette garce osait demander son aide ?
Et ce connard osait la faire revenir dans sa vie ?

« Depuis quand est-ce que tu as cette lettre ? Et depuis quand tu échoues à buter les collabos ? » Claqua-t-elle, le reproche acide au bord des lèvres : « Après, ça vient me faire des reproches sur mes loyautés. » Combien de fois lui avait-il hurlé, tonné, asséné qu'elle aurait dû épouser la cause, qu'elle devrait être des leurs totalement et inconditionnellement ? Combien de fois avait-il vu cette chienne du gouvernement ? Combien de fois ne l'avait-il pas achevée et piquée comme elle le méritait ? « Tu me files la nausée. »
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