☇ Infos complémentaires ; Alan était un élève très doué en sortilèges pendant sa scolarité à Poudlard, ce qui l'a conduit à devenir Oubliator une fois son diplôme en poche. • Il ne cesse de se pincer le lobe de l'oreille droite. • Il est un profond défenseur de la justice et n'a de cesse de lutter depuis sa récente libération. • Il est franc, que ce soit dans ses gestes ou bien dans ses mots. Il est également très direct. • Il n'a que très peu de patience. • Il est capable de suivre des consignes, mais il n'arriverait jamais à élaborer un plan compliqué. • il est sans pitié. • Il est malgré tout encore capable d'être bon vivant et agréable avec les gens qu'il apprécie. • Il adore les choses sucrées. • Il est assez grand. • Il porte une cicatrice là où son ancien maître avait apposé sa marque. • Certains disent l'avoir vu arracher une baguette à un Mangemort avant de le tuer à mains nues, le 5 juillet 2002 et de filer avec quelques insurgés sans demander son reste. Lui seule connaît la vérité sur cette affaire. • Il a un sens de l'humour tout à fait déplorable qui ne fait rire que lui.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi Jostophe/Robin. J'ai 21 ans, je viens de paris et j'ai connu le forum via Tumblr !. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? facultatif.

❝ Just a perfect day ❞1969 – 1979 ; York
Il était chez lui, dans son lit, les paupières s'affaissant doucement au fur et à mesure que les mots que lui récitait sa mère le berçaient et faisaient naître des images colorées dans son esprit. Alan gardait un souvenir très vif de ces soirées passées à écouter sa mère lui lire des histoires, à lui réciter des poésies pour enfants. Parfois il lui suffisait de fermer les yeux pour avoir l'impression d'être encore le gamin de six ans et demi qui avait peur du noir et des monstres imaginaires cachés sous son lit.

Il n'avait jamais entendu la fin de ces histoires, ni de ces poèmes. Sa petite tête blonde recevait sur son front le baiser de Morphée bien avant que sa mère n'eut pu arriver au terme de ces contes merveilleux. C'est alors elle qui venait embrasser doucement sa progéniture et se retirait sans un bruit pour le laisser dormir en paix, à l'abri de tout danger.

À chaque fois qu'il y repensait, Alan ne pouvait s'empêcher de se faire la réflexion que l'enfance, c'était un peu comme ces poésies. Il aimait s'en souvenir, il aimait avoir l'impression de les entendre à nouveau, mais il avait désormais le sentiment que ces images avaient été montées de toutes pièces par un illustre inconnu, dans des temps reculés, et qu'il n'arriverait lui-même jamais à voir exactement quand cette période de sa vie s'était achevée.

Il regrettait ces jours heureux. Son père qui essayait sans succès de lui apprendre à jouer correctement aux échecs. Les fêtes qui réunissaient toute la famille pour des moments de joie et de nourriture en trop grande quantité pour tout le monde. Leur jardin rempli de légumes dont il s'occupait religieusement, traînant derrière lui un arrosoir trop grand pour lui. Aujourd'hui tout ceci était loin. Ses parents n'avaient pas résisté à la vague de folie que le retour du Seigneur des Ténèbres avait provoqué.

❝ We used to have it all ❞1980 – 1987 ; Poudlard
Pour le plus grand plaisir et la fierté de ses parents, Alan reçu bel et bien sa lettre pour Poudlard. Il n'avait jamais été aussi impatient de sa vie d'aller quelque part, regardant à peine en arrière vers ses parents lorsque le grand train rouge se mit en route. Il avait tellement entendu parler de l'école par ses parents et ses cousins plus âgés qu'il ne pouvait retenir son excitation à l'idée d'apprendre la magie.

L'école fut aussi magique qu'on le lui avait promis. Le Choixpeau Magique qui lui tomba sur les yeux le répartit à Poufsouffle, sa nouvelle maison. Il n'avait jamais été avec autant de personnes du même âge en même temps et se sentit immédiatement à l'aise avec ses camarades de classe dont la plupart sont restés ses amis jusqu'à l'âge adulte. Il se rappelait de ces soirées à aller demander un peu de rab de dessert dans les cuisines, juste à côte de leur salle commune, et d'autres, plongés dans les livres de cours pour essayer de comprendre ce que le professeur pouvait bien trouver à des matières telles que l'Histoire de la Magie.

Comme tous les autres élèves, il eut des points forts et des points faibles. Il travaillait dur pour obtenir des résultats, parfois sans succès, mais se trouva avoir de grandes facilités pour les sortilèges et un goût prononcé pour les duels. En revanche, il ne réussit jamais à rendre hommage à sa directrice de maison en brillant dans la matière qu'elle enseignait. Il n'eut pas de mal à obtenir son diplôme et s'engagea au Ministère de la Magie où il avait déjà fait son stage, devenant par la même apprenti Oubliator, avant de devenir professionnel.

❝ Just one mistake is all it will take we'll go down in history ❞1987 à nos jour ; Londres, l'Angeterre
Le monde vivait une ère nouvelle. Le Ministre de la Magie avait annoncé officiellement que la fable de Potter était réelle, que les ombres étaient effectivement de retour et que le monde n'était plus sûr à nouveau. Tous les regards étaient tournés vers Poudlard où résidaient encore Dumbledore et Harry Potter. L'espoir insensé qu'ils puissent encore tous les tirer d'affaire, se débarrasser du Seigneur des Ténèbres d'un geste, était dans tous les esprits. Potter l'avait déjà fait une fois, pourquoi ne pourrait-il pas le refaire ? Dumbledore quant à lui était la seule personne vivante que Vous-Savez-Qui craignait encore.

Cependant, le futur Magister ne comptait repasser l'arme à gauche pour de bon cette fois. Il avait un plan, un plan dont Alan ne su jamais les détails, mais qui conduisit Dumbledore à la mort et le Ministère de la Magie tout entier dans ses mains. C'était une période de peur pour Alan, qui tâchait de faire profil bas. Il était un bon Oubliator, alors on se contentait de le malmener un peu sans trop insister. Cependant, sa mère avait commis le crime impardonnable d'être née moldue et d'avoir eu le droit à la magie. Son procès eut lieu en septembre 1997 et la condamna plus durement qu'on ne le mériterait. Il avait assisté au procès avec son père qui se refusait à laisser partir sa femme de cette façon.

Il déclencha une violente altercation avec les membres du Magenmagot qui se laissèrent surprendre un instant avant de répliquer avec tout autant d'agressivité. Alan voulu s'enfuir avec sa mère, mais impossible de faire trois pas avant que tous les sorciers du Ministère ne leur tombe dessus. Son père reçu le baiser du détraqueur sans autres forme de procès et sa mère, qui avait été touché par un sortilège bien trop dur pour son âge, fut tuée sur le coup. Quant à Alan, on le jeta à Azkaban.

Presque quatre ans passèrent. Quatre ans pendant lesquels il n'était plus rien, son esprit étant peu à peu détruit par le pouvoir néfaste des détraqueurs qui se repaissaient de tous les souvenirs heureux qu'il contenait dans son esprit. Il n'était jamais endormi, mais il n'était jamais vraiment éveillé non plus. Il n'arrivait plus à avoir conscience de lui-même, comprenant parfois qu'il devait manger, boire, se soulager, mais vivant enfermé dans sa propre tête remplie des souvenirs les plus horribles que contenait son cerveau. Il revivait sans cesse les mêmes horreurs, sans pouvoir se soustraire à ces visions, sans pouvoir se réchauffer le cœur sur un seul souvenir heureux, sombrant peu à peu dans la folie...

Au début de l'année 2001, on vint le voir dans sa cellule pour lui proposer des années de service en tant que rebut à la place de son enfer personnel à Azkaban. Il n'a même pas hésité une seconde avant de se mettre à pleurer en les suppliant de le sortir d'ici. Jamais plus il ne voulait être en face d'un détraqueur. Il fut ainsi vendu le 12 mars 2001 au plus pourri de tous les pourris sur qui il aurait pu tomber. La joie d'être sorti vivant d'Azkaban ne dura pas. Désormais il était nourri, logé et habillé en échange d'un esclavagisme abject. Ses maîtres s'en donnaient à cœur joie pour lui pourrir la vie, le torturant, le remettant en forme, puis le battant à nouveau avant de l'envoyer dans toutes sortes d'activités pour leur divertissement personnel. Sa haine envers eux grandissait et il ne passait pas une nuit sans s'endormir en imaginant la façon la plus atroce de les tuer.

Alan n'avait plus de baguette, on le faisait se battre à main nues contre d'autres rebuts et on lui donnait des armes pour les assommer dans des parties d'échec version sorcier géantes. Il ne fut pas concerné par les événement du 21 octobre. En revanche, il fut éberlué lorsque son maître tant haï par lui vint le libérer, la nuit du 24 juin 2002. Il fila sans demander son reste, sans réfléchir et sans savoir dans quelle direction aller et croisant d'autres rebuts comme lui qui fuyaient

Il n'eut pas l'occasion de courir très loin, cependant. Dès le lendemain, un groupe de rafleurs l'intercepta sans ménagement et le ramena dans un camp d’entraînement avec les autres ex-rebuts libérés au cours de la nuit. Partout les visages étaient défaits. Certains pleuraient. Alan en avait envie également, mais il sentait que l'espoir de la nuit avait pompé toute l'énergie qui lui restait et il se contentait d'attendre que la sanction tombe.

Quelque jours plus tard, cette sanction tomba effectivement. Le gouvernement avait décidé de tous les tuer à titre d'exemple, devant leurs anciens maîtres et autres personnes conviées. Les Détraqueurs étaient présents également et leur simple vue failli faire perdre son esprit à Alan qui commença à se débattre. Alors qu'il commençait à se croire définitivement perdu, un miracle survint. Des insurgés en masse s'invitèrent à la fête. Des sortilèges fusèrent de partout. Alan plongea sur le premier tireur de baguette trop distrait par le danger pour prêter attention à lui et lui vola sa baguette avant de l'assommer d'un coup de poing bien senti. Finalement les pugilats entre rebuts avaient eu leur avantage. Il se précipita du côté des insurgés, sa nouvelle baguette désormais soumise à lui et les soutint dans l'effort de guerre jusqu'à ce que la situation se calme et dégénère à nouveau, les faisant s'enfuir de tous les côtés.

Alan se précipita à la suite de plusieurs des insurgés parmi les belliqueux et exprima le désir de les rejoindre. Une baguette de plus n'étant jamais de trop et la rage brillant dans les yeux d'Alan leur semblant prometteuse, on lui procura un ruban rouge. Comme eux il n'avait rien à perdre et comme eux il avait la hargne de défaire le gouvernement coûte que coûte. Depuis il est en cavale, parfois seul, la plupart du temps avec certains d'entre eux, fomentant leur prochain coup, rêvant d'abattre tout ceux qui s'interposaient entre eux et la vraie justice quel qu'en soit le prix.

Honte à moi, je n'étais même pas passé je vais me rattraper en apportant la bonne nouvelle du soir à ton petit soldat : il va être beau en rouge, et puis badass. Les belliqueux, c'est le meilleur choix en plus *pas du tout biaisé, le jugement* - du coup, en même temps, je te souhaite la bienvenue et te félicite, have fun

Maintenant que tu as franchi l'étape la plus casse-pied, tu peux enfin gambader librement dans les prés verd- wait, mauvais script, ahem. On en était où ? Ah oui, à toi gambadant gaiement (ou pas hein, chacun son délire) à travers le forum, avec ta couleur toute neuve. Tes potes les insurgés sont sans doute ravis de compter un nouveau membre dans leurs rangs ! Mais j'crois bien qu'il te reste encore un peu de paperasse à remplir... besoin d'un coup de main, peut-être ?