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――――――-―• Alcohol has its virtues •――――-―――
Le destin réunit ce qui doit être réunit, n'évitez pas les messages que vous envoient le ciel. La vie est une longue route, ou il est impossible de faire demi-tour, assumez vos choix. Soyez courageux d'aller au bouts de vos ambitions. Ma philosophie n'est autre que l'absolution de toute pensées négatives, d'avancer le cœur léger et l'âme en paix. Vous pouvez surmonter chaque obstacle de la vie, peut importe son envergure. Il est vrai que ces temps ci le ciel est noir mes amis et ne présagent rien de bon, mais ne dit-on pas qu'après la pluie vient le bon temps? Il est temps pour nous tous de faire confiance en la destinée. Croyez moi, dès demain vous regarderez le ciel d'un...

TIMEUS - Et mon cul c'est de la Patacitrouille?

Installé confortablement dans un fauteuil rongé par les mites, je referme la gazette du sorcier avec dépit. L'article avait été écrit par un certain Lawrence McFly, Il était certain de pouvoir sauver le monde par la prière collective, croire en cette dite "destinée". Je me mit alors à penser tout haut. Le destin! Je n'y crois plus depuis longtemps. Ce ne sont que par nos gestes et nos décisions que nous avançons. S'il fallait attendre que ce bon destin m'offre des Gallions, je serais déjà six pieds sous terre à Godric's Hollow! Je rumine dans ses dents tout en me servant une Eau-de-feu. Ces mauvaises habitudes qu'on ne se débarrasse pas si facilement. Certes, je ne suis pas Saoul du matin au soir mais il m'arrive d'en boire un verre ou deux pour comme je le dis souvent "L'eau de feu pour éteindre le mien". J'ai bien conscience que j'ai ce défaut d'être soupe au lait. Je peux monter sur mes grands chevaux à la moindre contradiction!- Susceptible le vieux- Une fois la gorge rincée ou plutôt brulée, je glisse les mains derrière mon dos et m'installe comme à mon habitude devant la fenêtre. Là ou dans l'horizon je fixe un point fixe et ne le lache plus du regard, je rentre dans mes souvenirs, dans mes pensées. C'est vrai que le ciel est noir ces temps-ci au sens figuré comme au sens propre. La menace du Chaos total était bien présente et les âmes courageuse trop peux nombreuse que pour tenter la moindre révolution. Pourtant je suis le premier à porter le flambeau de la liberté, ma baguette et mon envie de retrouver un monde meilleur pour seul arme. j'ai de la peine quand je regarde autour de moi! Oh non pas pour moi il ne me reste plus grandes années à vivre, mais bien pour tous ces gamins de Poudlard ou d'ailleurs, ou tout ces jeunes qui s'épanouissent dans leur boulot, dans leur vie, dans leur famille. Moi de toute façon je n'ai  rien à perdre, Je n'ai qu'un seul ami qui se trouve en Russie et dont je reçois de temps à autre un courrier, mais à part lui? Une femme? non! Des enfants? non! Un frère, une sœur un oncle? non! Rien ne m'attache ici bas. Si au moins Lizzie était encore là, ça me donnerait une bonne raison de penser un peu à moi... Parfois je me dis que c'était mieux ainsi " Rien de plus dangereux qu'un homme qui n'a rien à perdre". Il pèse un silence de plomb ici! On entend seulement l'énorme pendule balancer de gauche à droite... Tic... je passe une main dans sa barbe...Tac...je m'emmerde royalement dans cette baraque! ...Tic... Je recule de la fenêtre en poussant un long soupir...Tac...Un dernier regard sur le ciel...Tic...J'étouffe! J'ai besoin d'air. Je saute sur son mon impair noir et claque la lourde porte en chêne derrière moi ...Tac !

08.00, Mon pas est pressé et j'arpente les rues de Londres dans le jour à peine éclos. Le col relevé je marche la tête baissée, inutile que je tente qui que ce soit de me reconnaître. Je ne suis en Angleterre que depuis quelques semaines et l'ambiance à couteaux tirés qui rode ici, me donne surtout l'envie de retourner voir quelques têtes à Chapka. En tant qu'ancien Auror, je me devais de connaître chaque recoin, chaque raccourci et tout ces lieux mémorisés sont aussi liés à des souvenirs. Les souvenirs douloureux de ceux qui autrefois partageait ma vie. Aujourd'hui je me retrouve seul face à tout ces drames et j'ai bien l'impression que la nouvelle génération est un peu dépassée. Comment en étaient-ils arrivés là. Certes Voldemort n'est pas à prendre à la légère, c'est bien le pire des socio-maniaco-psychopathe, que le monde magique ai connu. Mais quand même, cet infâme créature reste un sorcier. Puissant mais sorcier! J'ai, ma foi, l'intime conviction que son règne ne durera plus longtemps. Chaque Tyran commet à un moment donné une faute et chaque Martyr à toujours su profiter de l'occasion. Voldemort aura son tour! En général ces convictions s'avère payante. J'ai  ce don, si on peut dire, de me tromper que très rarement. L'intuition! C'est ça, L'intuition! Après quelques pas de plus je transplane très vite devant la porte du célèbre pub: Binge Drinking. Une fois à l'intérieur, je constate que l'endroit n'a pas changé. Toujours aussi infecte et pittoresque. Heureusement pour moi le tenancier n'est plus le même aucun risque qu'il me reconnaisse, en même temps le risque est quasiment nul vu qu'en dix ans il en a du en voir défiler des vieux poivrots. J'avais à peine fait trois pas qu'une serveuse arrive derrière moi - Je peux vous aider monsieur? Je reste un moment figé dos à mon interlocutrice fermant lentement les yeux dans un soupir inaudible. Encore une qui me prend pour un vieux grand père sénile. - Oui, je cherche la maison de retraite, Conasse! Je m'abstient néanmoins en essayant d'utiliser un peu plus de délicatesse. Son attitude laisse à désirer, elle semble effrontée et n'a pas vraiment l'air épanouie dans son travail.

TIMEUS - Huummm, vous pourriez m'aider pour plein de chose jeune fille, mais vu votre attitude de larve en décomposition, je doute que vous en ayez les compétences suffisantes. Par contre vous pouvez refermer votre bouche restée trop longtemps ouverte et aller me chercher un de vos meilleur Scotch!

Je m'étais retourné vers la jeune femme, la tête de travers, le sourire à peine forcé comme pour paraître sympathique. Je m'accoudais au bar, alors que la serveuse semblait déroutée par ce qu'elle venait t'entendre. Sans ajouter le moindre mot elle s'exécuta et déposa violemment le breuvage devant moi. Santé! Au moins ici, j'était toujours seul, mais avec d'autres personne seule. Une étrange façon de voir les choses, je vous l'accorde.
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dismissive apprehension
Pretentious attention, Dismissive apprehension, Don't waste your time, on coffins today When we decline, from the confines of our mind. Don't waste your time, on coffins today. Don't you see their bodies burning ? Desolate and full of yearning, Dying of anticipation, Choking from intoxication. Don't you see their bodies burning ? Desolate and full of yearning, Dying of anticipation, Choking from intoxication. I want you To be Left behind those empty walls, Told you To see From behind those empty walls. ~ empty walls.


La fraîcheur de septembre commençait à la faire frissonner. Daphné haussa de nouveau le col de son blouson afin de se préserver de ce vent frisquet qui commençait à balayer les rues. Le Londres moldu lui était toujours autant étranger – rien, absolument rien, n'était susceptible de l'intéresser. Ces pavés, ces personnes, ces bars. Que des faits dont elle se détournait allégrement, des situations banales et exécrables qui ne parvenaient pas à capter une once de son attention. Toutefois, se retrouver dans une ville aussi animée lui donnait l'impression de s'échapper de cette vie de fugitive qui lui collait à la peau. Donc, prenant son courage à deux mains, elle avait pris sur elle pour s'échapper de ces bois, se rendant dans un lieu où personne ne la reconnaîtrait. Oh non, personne ne pointerait un index vengeur dans sa direction en s'égosillant sur le fait que l'aînée des sœurs Greengrass était revenue. Enfonçant davantage ses poings serrées dans les poches de son blouson, oubliant momentanément ses cheveux crasseux et les cernes qui soulignaient ses yeux verts, Daphné s'élançait avec vigueur au travers de la ville. Après ces quelques dernières semaines passées dans la forêt, elle devait avouer que le changement de décor la faisait frémir d'un bonheur qu'elle peinait à refouler. Le dépaysement était total, incroyable. Pourtant, la moue renfrognée de Daphné n'exprimait rien d'autre qu'un profond mécontentement. Peut-être que les passants allaient penser qu'elle venait de se faire larguer par un éventuel prétendant ou qu'elle avait définitivement tourné le dos à ses parents, fuyant la maison familiale non sans regret. Au fond, cette dernière remarque pouvait certainement être prise en considération – elle avait effectivement fui cette famille à laquelle elle appartenait encore dans ses songes, tournant le dos à père et mère. Non sans regret, vraiment ? Rien n'était moins sûr. Malgré son regard noir, elle profitait de ce moment – oubliant sa crainte de tomber face à un mangemort qui parviendrait à reconnaître dans sa chevelure flamboyante les cellules des Greengrass. L'enseigne d'un pub attira son attention. Se laissant aller à quelques idées surprenantes – puisqu'elle s'était faite accoster par Theodore Nott la dernière fois qu'elle avait franchi le seuil du pub, Daphné se rapprocha de la porte et la poussa. Aussitôt, des rires tonitruants l'assaillirent et la firent esquisser un pas en arrière. Le nez retroussé en signe de protestation silencieuse, la jeune femme jeta un coup d'oeil par-dessus sa propre épaule, cherchant un moyen de fuir. Cette ambiance alcoolisée lui rappelait une nouvelle fois le Chaudron Baveur et les inlassables discussions orchestrées autour de quelques verres. Finalement, il y avait très peu de différences entre les bars que l'on retrouvait dans le monde des moldus et celui des sorciers. Il ne manquait plus que des capes de sorciers, des baguettes et des verres de whisky pur-feu – elle n'était pas nostalgique de ces courts moments passés au sein du pub sorcier, puisqu'elle avait retrouvé une situation plutôt similaire en compagnie de son cousin Nott, mais rester dans ce bar paraissait être une idée plus reluisante que de parcourir inlassablement les rues londoniennes.  

Se redressant, Daphné referma doucement la porte derrière elle, sa main glissant sur le bois. Ses yeux parcoururent un instant la pièce qui s'offrait à elle et, de nouveau, elle fut attirée par le bar. La jeune femme n'appréciait guère être plongée au cœur de cette ambiance pittoresque et, presque amusée, elle se demandait de quelle manière sa mère aurait réagi en la voyant embrasser une atmosphère aussi oppressante et enfumée. Retenant sa respiration, tandis qu'elle s'approchait pas à pas du comptoir, son regard s'illumina brièvement – les ombres furent chassées l'espace d'une seconde ou deux. Elle l'avait reconnu – ou disons qu'il aurait été bien étrange de ne pas donner un nom à cet étrange énergumène accoudé au bar. Timéus Grant ; un homme qu'elle avait admiré, petite, parce que son père n'avait de cesse de le critiquer ouvertement. Cela dénotait une certaine forme de jalousie – ou d'orgueil. En tout cas, les sentiments détestables de Wyatt Greengrass avaient poussé Daphné à s'intéresser davantage à son cas – oh, ce n'était à la base rien de plus qu'un homme que son père exécrait (plus ou moins) parce que si ses souvenirs étaient bons, ils avaient été amis plus jeunes. Mais ces années antérieures à sa naissance ne l'intéressaient pas ; tout ce qui comptait, c'était ce moment-là, cet instant où Timéus Grant affichait ouvertement ses opinions. « Monsieur Grant » déclara-t-elle alors, se présentant à la vue du vieux grincheux avant de se hisser sur le premier tabouret qui s'offrait à elle « De la, mh, bière ? En pinte, merci. » demanda-t-elle à la serveuse qui, l'oeil sombre, observait Timéus de son regard le plus perçant. Daphné ne savait pas ce que tout ce manège signifiait et, à vrai dire, elle n'en avait cure. La serveuse posa alors le verre sous ses yeux, faisant claquer le verre sur la surface boisée, esquissant cette fois-ci un sourire à l'adresse de la rousse. Cette dernière hocha simplement la tête, étirant aussi ses lèvres, avant de reporter son attention sur son vis-à-vis. Ses doigts s'enroulèrent autour de la hanse de son verre, le portant à la hauteur de son visage tandis qu'elle claquait son récipient avec aplomb contre celui de son interlocuteur. « Je ne pensais pas vous retrouver là, je ne savais pas que vous étiez amateur de ce genre d'endroit » avoua-t-elle finalement, le regard interrogateur – le retrouver ici était une véritable surprise. D'abord Theodore Nott, ensuite Timéus Grant. Rencontrerait-elle un jour Lord Voldemort dans un bar ? Cette idée la fit brièvement sourire et, rassurée, elle commença à savourer le moment qui lui était offert.
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