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sujet; (Âqen) so you can't crawl no more
MessageSujet: (Âqen) so you can't crawl no more   (Âqen) so you can't crawl no more EmptyLun 23 Nov 2015 - 3:23

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Âqen Enlil Shafiq
feat Josh Beech • crédit swan
❝ We're running in circles again ❞Death eater; Inventé

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Âqen, dieu du monde souterrain, passeur funèbre d’un monde à l’autre, sans doute dans l’espoir funeste que le porteur se fasse tout autant messager de l’au-delà. Echec retentissant sur toute la ligne. Enlil, divinité du vent, impétueux dieu des dieux mésopotamiens, prénom qu’Âqen a toujours préféré au premier et surnom qu’on lui donne quand il lui prend la fantaisie de le donner avant tout autre nom.
Les Shafiq sont une famille inscrite dans la douleur, des esclaves par essence que l’on force à ployer l’échine quelle que soit la période. Âqen ne veut plus de cette soumission, de la souffrance qu’elle traîne, de l’Histoire douloureuse qu’elle véhicule. Doctement il a parcouru les lignes de son arbre généalogique pour en tirer les enseignements. De la persécution à la haine. De la haine au silence. Jusqu’à ce que le Lord les arrache à ce mutisme qu’ils avaient tant chéri.

☇ naissance ; 25 Août à Ste Mangouste. Âqen et Neith n'ont cependant pas passé leur enfance en Angleterre. Ils font partie de la branche baroudeuse, des Shafiq qui ne demandent rien à personne et surtout pas d’ennuis. Elevés en Egypte d’un père bien Anglais depuis des années et d’une mère Néo-Zélandaise, ils sont citoyens du monde plus que d'une seule terre. Ballotés entre deux pyramides et les grandes étendues de la Nouvelle Zélande jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de dix ans, les jumeaux n’ont connu réellement l’Angleterre qu’en rentrant à Poudlard et n’ont eu de cesse de profondément regretter leurs deux terres d’accueil. Et le soleil. Surtout le soleil.
☇ ascendance; Pure. Il n’en tire pas autant de fierté qu’il le devrait mais fait parfaitement illusion. De son éducation, Âqen a hérité une colère sourde pour les moldus, aversion ancestrale née des histoires de massacres familiaux répétées avec ferveur mais sa haine pour les impurs s’arrête là. Il a trop cultivé l’art d’être une tapisserie pour s’embarrasser d’un avis tranché sur la question et les moldus
☇ métier ; Aventurier au service de l'enregistrement des bizarreries du département des mystères. Langue-de-plomb qu’il était, profondément passionné par son métier et les reliques qu’il courait partout pour obtenir. Sa fierté était d’être du gouvernement sans l’être vraiment, d’avoir toujours une aventure dans laquelle se lancer. Âqen constate amèrement qu’avec une partie de son humanité, c’est aussi l’ardeur qui l’animait qu’il a abandonnée au Lord.
☇ camp ; Gouvernement. Idéaux qu’il ne partage pas vraiment si ce n’est une colère certaine pour les insurgés.
☇ réputation ; Âqen est une tapisserie, une arlésienne, une anguille. Un éternel absent. Il a toujours eu le don d’apparaître et de disparaître aussitôt repéré. Il cultive la discrétion et n’a jamais vraiment fait de vagues autour de lui. Elève moyen, amant moyen, dragueur moyen. Type ordinaire que l’on a toujours trouvé trop glissant, trop fuyant, jamais fixé et incapable de se poser. Immature inconstant, éternel gamin qui répond rarement avec sérieux, on sait qu’il est inutile de demander son avis au Shafiq, pas forcément parce qu’il vous répondra avec un sourire débile (ce qu’il fera probablement aussi) mais il est de ceux qui ne tranchent jamais et s’abstiennent d’exprimer toute leur colère par crainte des représailles. Il a un avis sur tout et rien à la fois. Un avis sur les détails inutiles mais s’efface lorsqu’il s’agit d’une discussion sérieuse. On sait qu’il n’a pas son pareil pour dénicher les objets et les gens, les mystères après lesquels il court. On sait qu’Âqen est un hyperactif baroudeur qui n’est chez lui nulle part mais estime que sa maison est partout. Y compris chez vous. On lui reconnaît la passion de son métier et sa grande expertise en matière d’artefacts magiques quand on arrive à lui mettre la main dessus.
☇ état civil ; Célibataire. Il est fiancé de cœur mais n’a jamais eu le courage de sauter le pas lorsqu’il en avait l’occasion. Et désormais, il voit son futur s’éloigner. Il porte toujours à son cou l’alliance qu’il comptait lui offrir en rentrant du Bangladesh.
☇ rang social ; Mangemort depuis Février 2000, pour ce que ça vaut.
☇ baguette ; 28 cm tout rond, elle est faite d’ébène et comporte une écaille de sirène. Particulièrement rigide, elle excelle dans les sortilèges offensifs et défensifs. Elle est mauvaise pour tout le reste, le don de faire enrager Âqen lors de ses missions qui l’estimait tout juste bonne à caler une étagère.
☇ épouvantard ; Neith, les yeux arrachés, folle d’avoir vu son esprit trop ravagé par le légilimens. Neith qui l’accuse et hurle. Au sol, le corps sans vie d’Hazel.
☇ risèd ; Les pyramides, devant ses yeux. Trois symboles pour la liberté à laquelle il aspire, trois symboles pour ceux qu’il chérit beaucoup trop fort. Il y retournera avec elles ou pas du tout. Si les pyramides s’élèvent à nouveau devant ses yeux, c’est que tout est enfin fini, dans un sens ou dans l’autre.
☇ patronus ; Il a vu une fois se matérialiser un diable de Tasmanie. Si l’image est gravée dans sa mémoire, il sait qu’elle ne reviendra plus jamais.
☇ particularités ; Legilimens. Le don qu’il a mis tant de temps à développer, à maitriser, lui glisse peu à peu entre les doigts, magie souillée, aspirations mortes. Il perd peu à peu la dextérité qui faisait de lui un véritable cambrioleur des mémoires. De voleur incognito il devient berserker des esprits, ravageur des âmes. Il a de plus en plus de mal à entrer sans enfoncer les portes, ressortir sans abattre des murs. De plus en plus éprouvant et douloureux, pour lui comme pour les sujets. Il se compose cependant toujours la même mine impassible.
☇ animaux ; Âqen possède un chat-léopard du Bengale ramené d’une escapade en Afghanistan et qu’il n’a pu se résoudre à laisser en Egypte. Il a également récemment fait « l’acquisition » d’un spitz nain qu’il a honte de balader pour cause de ridicule consommé.
☇ miroir ; voir l'onglet "miroirs".

☇ Avis sur la situation actuelle ; Jusqu’à ce que séjourner hors du pays soit passible d’une déchéance de la nationalité, Âqen n’avait que faire de la guéguerre qui se jouait sur le territoire britannique, jugeant qu’elle n’allait probablement pas durer et surtout que ça n’était pas à lui spécifiquement de faire quoi que ce soit. Puis on a tiré Neith, on a tiré Nephtys toujours plus loin, toujours plus fort et il s’est senti impliqué, égoïstement.
Cette situation le ronge. Il rechigne à l’appeler guerre, à lui donner un nom barbare mais elle le tue de l’intérieur. Elle lui retire tout ce qu’il a toujours chérit. Liberté, famille, passion. Si une infime partie de lui, accrochée aux fantômes de ses ancêtres, réclame encore cette guerre ouverte qu’ils n’ont jamais obtenu en 1689, tambours battants accrochés au cœur, prêts à ouvrir le feu sur ceux qui ont persécuté le clan des siècles plus tôt, Âqen veut juste que tout s’arrête. Il n’aspire qu’à la paix et à l’anonymat. Voir son nom associé aux Rotten Apples et Nephtys se pavaner à chaque concert lui donne une gerbe immense qu’il ne saurait contrôler. Sa haine pour la branche voisine du clan enfle à chaque apparition de sa cousine.
Il n’approuvait déjà pas la situation des rebuts lorsqu’ils n’étaient que pièces d’échec, créatures d’arène. Il avait déjà toutes les peines du monde à regarder ceux qu’il avait pu connaître subir les affres de l’esclavage et l’annonce de leur exécution l’a révolté. Dans un sens, il est ravi qu’ils se soient échappés, il n’aurait pas supporté le massacre. Mais les voir grossir les rangs des Insurgés l’insupporte tout autant. Il ne peut accepter les dégâts causés par les opposants au Magister. Tout aussi enragés que ces fichus rafleurs, il craint leur violence à l’attention des autres.
Le pillage récent du musée a achevé de les enfoncer dans les abysses de son estime. Il se tamponne du statut de sang mais ne cautionne ni le vol de précieuses reliques ni l’attaque d’innocents. Ho, l’ironie.

☇ Infos complémentaires ; Atteint de prosopagnosie, Âqen est incapable de reconnaître les visages dans leur ensemble. Il se base sur une multitude d’autres détails pour reconnaître ceux qu’il fréquente. De la couleur des cheveux au son de la démarche en passant par l’odeur. Sa condition rend cependant le travail d’équipe difficile et il force généralement tout le monde à porter des chapeaux débiles. Pour être sûr. Il est peu à l’aise dans une foule trop nombreuse, son affliction exige trop d’attention et il finit par être perdu. Un avis sur tout ce qui n’est pas sérieux, Âqen ramènera sa fraise pour les discussions inutiles telles que la recette des pâtes à la carbonara ou la dose d’alcool nécessaire à bourrer un elfe de maison. En revanche, il ne se mouillera jamais dans une discussion sérieuse et aura tendance à se ranger à l’avis de la majorité même s’il le désapprouve. Il est peu sur le terrain en raison de son affliction et du danger qu’elle représente. Ca ne l’empêche pas de venir faire l’inspecteur des travaux finis. Il s’est fait tatouer une < boussole à l’encre magique après s’être perdu dans la toundra russe pendant deux jours. L’aiguille pointe généralement au Nord mais il envisage de la faire pointer ailleurs et de la lier avec des traces magiques. Rien n’est encore fait, tout est à tester et Âqen est légèrement réticent à l’idée de proposer l’expérience à ses collègues mangemorts. Il aimerait bien garder son bras, en fait… De nombreux tatouages sur le corps. Pour celui qui ne reconnaît que les détails, les petits riens, il tient là son identité plus que celle de son propre visage. L’encre magique sous la peau glisse, liquide, intrépide. Il a essayé d’étudier les runes mais est incapable de se poser plus de trois jours pour apprendre correctement. C’est sa plus grande lacune dans son domaine, obligé d’être en tandem avec quelqu’un d’autre quand le besoin se fait sentir. Voyageur insatiable et baroudeur né, Âqen est passé maître dans l’art du transplanage et il peut enchainer plusieurs déplacement sans se mettre à vomir toutes ses tripes. Partout chez lui, trop fier citoyen du monde, Âqen a tendance à penser que la planète est une maison géante et qu’en conséquence et il est plus ou moins chez lui partout (ceci ne s’appliquant pas à Voldemort qui ne l’accueillerait probablement pas sur son canapé et aux Insurgés qui de toute façon n’ont pas de canapé). Il s’invite, il s’incruste, vide votre frigo et disparaît. Comme ça. Indécrottable égoïste, Âqen a le partage difficile, la solidarité étranglée. Il ne s’implique que lorsqu’il se sent impliqué, blessé, attaqué. Il a toujours rechigné à s’engager dans les conflits et freine encore des quatre fers lorsqu’il s’agit de trop se mettre en avant ou d’avoir un tant soit peu d’implication. Il tient trop à sa tranquillité. Mais tient plus encore aux siens. Fumeur de cigarettes moldues qu’il roule lui-même, mauvaise habitude prise avec les voyages, pour s’occuper les doigts et l’esprit pendant que les oreilles glanent les informations intéressantes. Il a toujours considéré la demande d’un briquet comme un excellent moyen de briser la glace chez les moldus. Erudit curieux, Âqen a toujours été prompt aux expériences sociales, culturelle ou magiques. Il ne s’épanouit pleinement que dans l’aventure et les actes. Toucher du doigt est le meilleur moyen d’apprendre, quitte à se brûler. Dans ses voyages et son métier, il a engrangé de nombreuses connaissances en magie comme ailleurs. Du crochetage de serrure en tout genre au régime alimentaire des plantes carnivores amazoniennes… on ne sait jamais, m’voyez, il faut toujours apprendre. Âqen est relativement prévoyant, il prend toujours soin d’étudier une ou deux options afin d’avoir un plan de secours. Ne pas se trouver démuni pour ne pas perdre sa liberté. Enfin en théorie… Profondément attaché à sa liberté comme à sa tranquillité, Âqen a toujours été réfractaire à l’engagement. Il n’a jamais pris part à de grande manifestation autrement qu’en lointain spectateur et ne s’est jamais vraiment prononcé de façon virulente en faveur d’un camp ou de l’autre en public. Pas qu’il n’ait pas d’avis mais il préfère n’offusquer personne et surtout qu’on lui foute la paix. Bien que discret, Âqen est pourtant un type téméraire. De ceux qui se jettent sans réfléchir au secours de ceux qu’il aime. Et à regretter de ne pas avoir pris le temps de penser ne serait-ce que cinq minutes. Un peu comme il s’est jeté dans cette guerre, aux pieds du Lord avec son don comme offrande, pour les Shafiq. Joueur et mauvais perdant, il a une faiblesse pour les jeux d’argent et a déjà perdu des centaines de gallions. Il a même déjà parié sa bague de fiançailles, trop bourré pour réfléchir, et a dû tabasser la moitié de la salle pour la récupérer.   Musicien sans en avoir l'air, Âqen joue de la guitare mais s'en abstient de plus en plus, surtout depuis que sa cousine fait partie des Rotten Apples. Maudit plusieurs fois, Âqen est de ceux qui ont l'habitude d'échapper aux malédictions, aux pièges et de se sortir des mauvaises passes, des situations désespérées. Il est, par exemple, incapable de se faire pousser la barbe d'un côté après avoir été brûlé dans un tombeau Aztèque. Individualiste à en crever, il ne se sent concerné qu’une fois qu’il est un tant soit peu touché. Il fera preuve d’un détachement sans pitié tant qu’il ne se sent pas impacté par la situation ou qu’il est persuadé que ça ne durera pas. Ancien élève de Serdaigle, il a gardé de son ancienne maison une grande curiosité et une aptitude à retenir énormément d’information en très peu de temps. Il excelle dans l'investigation, par son métier et ses aptitudes. Apprendre à composer avec les détails, les observations minimes le force à se jeter rapidement dans les déductions. Il s'emporte un peu trop, parfois. Âqen est profondément attaché à toutes les formes de magies. Il se passionne pour les dons et les malédictions, les sorts interdits et les enchantements. Les artefacts magiques sont sa plus grande passion, il se prend un peu pour l’Indiana Jones sorcier. Il était « fiancé » à une née-moldue bien qu’il n’ait jamais réellement fait sa proposition. Âqen trop souvent en vadrouille, ils se voyaient peu mais s’étaient installés ensemble. La guerre a éclaté et elle a dû s’enfuir alors qu’il était encore à l’étranger. Il a dû faire un choix entre sa jumelle et elle. Il a choisi les Shafiq et a désavoué publiquement son ex. Eternel gamin, il aime les blagues nulles qui ne font rire que lui, les grandes cavalcades sous la pluie et les batailles d’eau. Âqen est un Peter Pan qui ne veut absolument pas grandir. Il a sa bulle, sa liberté, ses envies et ses amours. L’engagement n’est pas pour lui, le monde des adultes non plus. Excellent duelliste, il est terriblement doué dans les situations d’urgence mais son manque de discernement et sa prosopagnosie le forcent à se retenir lorsque la foule est nombreuse. Ca le rend dingue. Il s’arrange généralement pour finir au corps à corps et éviter de tirer à vue. Purement moldu mais au moins, il est sûr de faire moins de boulette. Il a une mémoire photographique et un grand sens de l’observation, ce qui lui permet en quelque sorte de compenser son handicap. Néanmoins, il est incapable de rester concentré trop longtemps s’il n’est pas un minimum au calme, les migraines viennent très vite. Et il a tendance à confondre les dates, tout étant toujours frais comme au premier jour dans son esprit. Indécis chronique, il est incapable de prendre une décision importante et aime bien les jouer à pile ou face. Ou demander son avis à la 8-Ball magique qu’il trimballe toujours dans sa poche. Il est extrêmement tactile. Âqen est un type sympathique et ultra-sociable, d’un abord facile. A ses yeux, un inconnu n’est jamais qu’un ami qu’il ne connaît pas encore. Sourire dont il ne se départit que rarement, il est toujours partant pour toutes les activités et discussions. Particulièrement lorsqu’elles s’annoncent nulles et/ou stupides. Dispersé, il se considère pourtant comme un « bordélique organisé » et il est le seul capable de retrouver quoi que ce soit dans son appartement. « La circulaire est du gouvernement ? Elle est dans le four, quelle question… » Sa sensibilité au froid est extrême, il ne se passe pas un hiver sans qu’il soit malade et se mette à insulter le pays pour son climat pourri. Il a énormément voyagé et tient scrupuleusement la liste des pays qu'il a visité. A ce jour, il lui reste majoritairement quelques pays du Nord. Et l'Islande. Un respect pour les ancêtres presque démesuré. Il aime particulièrement sa grand-mère paternelle, affection qu'il partage avec Neith et souhaite plus que tout la tenir à l'écart de l'Angleterre et sa furie. Il craint énormément que le Lord remonte la branche des Shafiq jusqu'à l'antique voyante.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi Zadig/Alizée. J'ai 23 ans, je viens de la région PACA (le Sud RPZ) et j'ai connu le forum via bazzart, j’ai un :jambon: à mon nom. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 17 jours sur 7 (oui oui). Je veux bénéficier de l'aide d'un parrain ou d'une marraine : [] oui / [x] non. Un dernier mot ? :jambon:



Dernière édition par Âqen Shafiq le Dim 24 Jan 2016 - 14:57, édité 23 fois
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Way down we go
'Cause they will run you down, down til the dark


   
❝ We are the sleepers
We bite our tongues❞
Août 1983 – 9 ans – Le Caire

    Eclipse ; n.f – commun : Phénomène désignant la disparition soudaine d’un astre lumineux, brutalement effacé. Plongeon dans l’obscurité de tout ce qu’il éclairait jusque-là. Point de non-retour. Le soleil lui arrache la rétine, même à travers les verres épais mais il ne peut s’empêcher de le fixer, de le regarder jusqu’à ce que, peu à peu, il ne disparaisse. Âqen attend cet instant précis depuis des jours, des mois. Il a harcelé la moitié des Shafiq, les trois-quarts des sorciers du Caire avec sa fascination sans fin pour l’éclipse à venir. Ses doigts étroitement enroulés avec ceux de Neith, il fixe l’instant mystique avec une fascination sans borne. La vue se trouble, l’instant dure toujours. Temps suspendu qu’il voudrait garder ainsi, au creux de ses mains.
Les yeux du gosse redescendent furtivement sur son soleil à lui, astre brillant qu’il chérit tant et plus. Sous les traits flous, il connaît par cœur. Ses yeux, le pli concentré de ses lèvres alors que son visage se froisse d’une moue songeuse. Proches et fusionnels, on les dit inséparables. Il se trouve niais, un peu. Idiot, surtout, comme ça, le gamin est possessif, agacé de quiconque ne verrait pas Neith comme il la voit. Brillante, lumineuse, éblouissante. Parce qu’elle est femme, sans doute, on ne lui offre pas l’attention qu’elle mérite. Il n’a jamais eu de problème avec le machisme général, Âqen, pur produit du patriarcat qu’il est. Ce serait presque le contraire. Mais tout ce qui se rapporte à sa sœur prend cette dimension différente, agaçante, comme s’il était voué à se faire champion, défenseur farouche. Il se pense absurde, dans ses réactions excessives et sa dévotion presque dépassée, encouragé par les Shafiq. Il se trouve si stupide et c’est plus fort que lui. Chevalier limité à l’armure en carton.
Soudain le noir. Plus que l’obscurité qu’il attendait. Profond, abyssal. Partout, surtout. Et Neith qui s’écroule sans un bruit. Il rigole un peu, l’imbécile, gloussement né des habituels tours pendables qu’ils se jouent sans limite. Puis il se tait, interdit face au silence sifflant qui lui défonce les tympans. Pas d’écho rieur. Neith convulse et il panique, mots et gestes qui s’emmêlent. Ils ne sait que tourner en rond en agitant les bras, ses lèvres s’ouvrant sur des couinements étranglés. Ca a toujours été facile de la protéger des dangers extérieurs. En se jetant devant les chiens enragés, en tabassant les effrontés, en tirant les cheveux des moches un peu jalouses. Mais cette fois… Cette fois le danger n’est nulle part et partout à la fois. Il voit bien que rien ne va, que tout s’emballe et s’écroule en l’absence du soleil. Âqen cède à la panique, lui, le courageux composé. Odieuse et lancinante, il en gardera le souvenir cuisant longtemps, marque honteuse déchirant son orgueil. Tu as laissé tomber ta sœur. Résonne le reproche, murmure fantôme flottant à ses oreilles alors qu’il court, court, court entre les rues étroites, à la recherche d’une aide quelconque, le souffle enflammé, la peur de perdre Neith lui traversant l’échine.
Ses yeux troublés parcourent les visages sans les reconnaître, pris par la panique, il perd encore plus de temps à se concentrer sur chaque détail. L’ensemble lui échappe, il en devient dingue, se mettrait à hurler s’il avait encore de l’air pour ça entre les poumons.
Puis il repère, enfin, la démarche assurée, donnant la priorité au pied gauche, le léger mouvement d’épaules et les boucles d’un blond sale qui cascadent lentement sur la nuque. Le gosse attrape la manche à la volée.
Les sanglots étranglent l’explication qui s’échappe de sa gorge serrée en un filet chuintant. Il trouve le souffle, encore, pour tirer Hyram Shafiq à sa suite. Terreur et colère d’avoir échoué à cette mission si importante, protection confiée entre ses doigts qu’il n’a pas réussi à mener à bien. Âqen est de ceux que l’échec indiffère. Ou plutôt pas vraiment affecté, pas vraiment détaché, la discrétion sous la peau. Ni excellence ni médiocrité. Tomber et se relever, ainsi sont faits les Shafiq qui foulent les rues du Caire. Opiniâtre sans l’être trop, ils mènent leur barque comme ils l’entendent, éducation construite autour d’un culte de la discrétion et de la protection farouche des siens, seules entraves qu’ils se donnent réellement. Car les Shafiq sont libres. Pas d’attaches et pas de contraintes. Sauf pour Âqen, nanti du fardeau inconscient d’une sœur trop proche. « Elle s’est écroulée, je sais pas pourquoi... » Bafouille le gamin à son père alors que le Soleil revient, ramenant à Neith parmi les vivants par la même occasion.
Le don des Shafiq explose et s’impose dans les pupilles perdues de Neith, on s’extasie, on se pâme de la légende qui revient à naître. Puis on s’effraie, un peu,beaucoup des murmures et des rumeurs. On se méfie de l’exploitation et des perturbations que cela pourrait occasionner l’existence si tranquilles. Des légendes et des histoires on ne retient que les épisodes terribles, le sang sur les mains et le massacre des corps. Les Shafiq ont peur que la nouvelle se répande et tente d’endiguer la propagation. On parle de contes que l’on n’avait plus vraiment vécus depuis la grand-mère paternelle, saut d’une génération du don d’éveil au profit de la cartomancie et le paradoxe s’incarne entre l’espoir et la peur.
Neith, elle a ce regard hanté, cette lueur au fond du regard qu’Âqen remarque immédiatement. Les détails s’impriment dans son esprit et il sait que la deuxième partie de son âme ne sera plus la même. Ses iris brilleront toujours de cette étincelle terrible, entre terreur et sagesse. Celle qui sait mais qui ne dira jamais un mot, de peur de perturber le temps, de vendre sa famille en pâture aux moldus, aux inquisitions.

   
❝ Colour in my sheltered mind fill the gap between you and I ❞1992 – 18 ans – Poudlard

    Couler ; v. – non-transitif : Toucher le fond pour mieux rebondir. On coule parce que les chaines nous retiennent. On coule parce qu’on ne sait pas comment s’émanciper de ses boulets. Une fois en bas, soit on s’en détache et on remonte. Soit on reste au fond. « Je ne l’aime pas, Neith, il est trop… débile. » Ses yeux brillent d’un défi certain, agacé et violent. Il a cette jalousie sous la peau depuis que le don s’est déclenché mais rien ne peut éteindre l’affection qu’il porte à sa sœur. Alors il la met au défi de le pousser hors de sa bulle, de le haïr et de couper les liens qu’il est lui-même incapable d’entamer. Il a attendu le don des Shafiq, comme tous les autres, le souffle suspendu, comme tous les autres. Les espoirs et les craintes posées sur ses épaules se sont écroulés à leur entrée à Poudlard, les visions ne viendraient plus, elles avaient trop tardé et on raya définitivement l’idée folle d’avoir une paire de jumeaux doués du troisième œil. La pression s’estompe aussi vite qu’elle est arrivée, la famille se désintéresse du don, tente de s’en prémunir, plutôt. Il est mieux de ne pas en parler, de charger Âqen d’accompagner sa sœur à chaque pas, soulager le fardeau jusqu’à ce qu’il disparaisse de la mémoire collective. On ne la voit plus trembler, Neith, son assurance est construite, dans toute sa splendeur. Et pourtant, les deux peinent à se détacher. Quand le ton monte, chacun s’accorde à dire qu’il ne peut se passer de l’autre, peu importe les efforts qu’il veut faire. La proximité arrache l’âme de l’autre, déséquilibre des forces encouragé par une famille trop attachée à son indépendance pour se soucier d’une progéniture en plein naufrage. Le besoin viscéral de préserver la tranquillité, étouffer les individualités a pris le pas sur les priorités élémentaires. Ils sont discrets par essence et pourtant, leurs éclats de voix résonnent souvent. « Il ne plaira pas à grand-mère.»« C’est la tienne plutôt, qui ne lui plaira pas. De toutes celles que tu pouvais avoir, tu la choisis elle. Avoue que c’est une provocation pure et dure. » Elle en parle comme si elle était un objet et il n’aime pas ça. Il l’évoque comme un abruti congénital et elle le déteste pour ces allusions. Ils n’acceptent pas de voir l’autre partir autant qu’ils en rêvent. Aimants éternellement voués à se retrouver, chacun doit composer avec le passif de l’autre, les vents et les courants contraires. « Elle a un cerveau, au moins et pas un malheureux cognard. Que dira grand-mère quand elle saura que celui que tu veux épouser pense avec sa bite ? » Il siffle comme un serpent planqué dans le sable, créature lâche qui se mouille peu, n’assume pas vraiment ce qu’il prononce. Il s’en fiche, il veut qu’elle parte, il veut qu’elle le pousse loin. Qu’ils s’éloignent pour mieux se retrouver, le microcosme de Poudard lui a dévoré toute sa volonté.
Main dans la main, ils ont été depuis le début. Des premiers cours aux premiers amours. Duo renfermé qu’il n’a jamais fait bon d’aller titiller sous peine de recevoir une peine disproportionnée. Les Shafiq de l’ombre, ceux sortant pour frapper, pour gueuler un coup avant de retourner s’enterrer. Ca a toujours convenu à Âqen mais il sait que Neith a toujours voulu un peu plus, plus que le cocon étouffant qu’on lui avait construit et dans lequel ils faisaient semblant de se complaire.
Les liens inextricables les empêchent de nager proprement dans l’océan dans lequel ils ont été jetés. Ils coulent, toujours plus vite, toujours plus profondément. Qu’il la déteste pour l’empêcher de voler, l’empêcher d’être pas sa simple présence. Qu’il la hait pour son don millénaire et qu’elle l’abhorre pour être toujours là quand elle voudrait sa liberté. « Je suis plus curieuse de voir la façon dont tu vas annoncer à tout le monde que notre branche des Shafiq, dans toute sa pureté s’arrête avec toi. Et de la plus sale des façons. » Elle crache son venin avec autant de fureur qu’il retient la sienne. La haine lui tord les lippes aussi sûrement qu’elle lui cheville les entrailles. Il serre les poings, luttant contre l’envie soudaine de les abattre sur la face innocente. Les directions différentes s’incarnent et les attirent, les jumeaux Shafiq sont tous deux épris de liberté. Un idéal qu’ils se font, forgé sur des grandes idées et d’immenses aspirations. « Je fais ce qu’on nous a toujours dit, Neith. Je m’intègre. » Regard droit, planté dans l’ambré tourmenté de sa sœur. Il n’en pense pas un mot et sait parfaitement que son argument n’a aucun poids. Mais il ne pense rien, de toute façon, Âqen n’a jamais su trancher, il ne sait que louvoyer entre les écueils, voguer d’une rive à l’autre sans vraiment savoir laquelle il préfère. Ou plutôt laquelle il assume. Elle lui rit au nez, n’en croit pas un seul mot. Ils ont la haine des moldus chevillée au corps, inscrite dans les gènes après des générations passées à fuir, à s’effacer pour échapper au carnage encore marqué dans leurs os. La mémoire des Shafiq est remplie d’images funestes qu’ils ont tous appris par cœur. Alors non, Neith ne crois pas en l’alliance de deux entités radicalement opposées. « Vous n’allez pas survivre l’un à l’autre. » Qu’elle laisse flotter de cette voix éthérée qu’elle utilise toujours pour faire part de ses visions. Il ne sait plus démêler le vrai du faux, Âqen, elle s’arrange toujours pour jouer de son don pour brouiller les pistes et il s’évertue à ramasser les pots cassés, à faire oublier aux autres que Neith a le don funeste. Cette fois, plus que toutes les autres, il refuse de lui accorder le bénéfice du doute. Elle ment. Elle ment parce que ça l’arrange. Le sourire empoisonné fend la face arrogante. « Joue pas à ça avec moi. » Il gronde presque, jalousie remontée du fond de ses entrailles. Promesse qu’il entame depuis quelques années de développer un don, lui aussi. Un de ceux dévoreur de mémoires et de mensonge. Ne plus baigner dans la colère, apaiser l’envie.
La séparation sera lente et difficile autant qu’elle sera nécessaire. Les ASPICS en poche, ils partiront chacun de leur côté. Âqen, surtout. Prêt à tout laisser derrière lui pour une dose d’adrénaline, en partenariat avec le Ministère. Il se fera baroudeur, marcheur des mondes et des univers, chasseur de reliques aux doigts brûlants.

   
❝ If you open my chest see that two hearts are beating fallen out of sync ❞ Février 1998 – 23 ans – Londres

    Âme ; n.f – commun : Partie de soi que l’on divise, que l’on fragmente. On en donne un bout à chaque personne que l’on aime jusqu’à ce qu’il ne reste plus de nous qu’une somme d’existences multiples. Certains partent avec, d’autres vous les volent. On n’a jamais l’âme entière. Elle brille pour deux, surtout un peu pour lui. Depuis leur rencontre, il a su qu’elle reprendrait la lumière qu’il lui manque. Âqen ne vit bien qu’avec un astre plus fort que le sien. Et c’est peut-être pour ça que Neith n’approuve pas pleinement leur relation (doux euphémisme), parce qu’elle vole sa lumière. C’est comme ça qu’il l’imagine, du moins. Pour rien au monde il ne la lâchera, toutes les prédictions de sa sœur n’y changeront rien. Il est accro, Âqen, accro et pourtant il ne sait que repousser l’échéance.
C’était facile, à Poudlard, de faire des dizaines, des centaines de promesses dans le vent, de lui montrer que le monde sorcier était là et qu’il ne partirait pas. Avec lui, elle a appris à trouver un équilibre dans un monde qui lui était inconnu, elle a trouvé les codes qui lui faisaient défaut. Elle lui rit au nez, encore, quand elle sait qu’il est sang-pur et que la plupart des 28 sont reliés. Les putains de consanguins qu’elle les appelle dans un éclat de rire frondeur. Il lui réplique qu’elle ne vaut pas forcément mieux, elle, avec sa bourgeoisie moldue en vase clos. Ils se jettent leurs défauts et leurs horreurs pour mieux les exorciser. S’incruster dans les soirées, provoquer et s’effacer comme il sait si bien le faire, insaisissable tandem tout en contraste alternant, de la lumière à l’ombre. Ca l’avait exalté de se jouer enfin de ceux qui lui avaient mené la vie dure durant toute sa scolarité, forte de l’impunité légitime que lui offrait Âqen.
Mais elle ne rit plus, maintenant. Elle a dans ses pupilles vertes le sérieux qu’il n’avait plus lu depuis longtemps, la gravité et le mal-être qu’il avait cru effacer en l’embarquant dans son univers, en partageant craintes et colère. Mais ils ne savent plus, ils ne peuvent plus. Son sens d’appartenance s’effrite avec l’avancée du Lord et ça la tue qu’il s’en tamponne comme de sa première chaussette. « On peut pas continuer comme ça, Âqen.» Lâche-t-elle enfin, assise sur le bord du lit, entre les valises éventrées et les débris de vaisselle. Elle ne le regarde plus, de peur de glisser d’un côté comme de l’autre. « La guerre est— » « Il n’y a pas de guerre. » Qu’il l’interrompt, plus sec et acerbe qu’il ne le voudrait, pas vraiment touché, pas vraiment concerné par l’Histoire qui se fait et se défait. Il est si loin, Âqen, si loin de ces considérations qu’il juge encore trop primaires. Ils ont réussi à stopper l’avancée du Lord lors de la première guerre, ils réussiront à nouveau. Avec ou sans Dumbledore (bon d'accord, peut-être en partie grâce à une certaine prophétie et un certain balafré. Qui a dit mauvaise foi ?). L’Egyptien suppose que ça n’est qu’une question de temps et les troubles qui agitent la née moldue l’atteignent difficilement. Il voudrait la rassurer, lui dire que tout ira bien et qu’ils peuvent continuer de vivre sans se soucier d’un fou puissant mais vieillissant. Elle ne cesse de lui hurler qu’il se fourvoie, qu’elle ne supporte plus l’état du Ministère depuis son annexion. Avec un grognement dédaigneux, elle se redresse en prenant soin de ne pas croiser son regard. Elle le sait bien trop à l’aise avec sa legilimencie pour oser provoquer l’échange. Elle sait que ça ne mènera à rien, qu’il est bien trop enfermé dans sa bulle pour accepter de voir autre chose. « Shafiq, vous êtes tous les mêmes, à vous enfermer dans vos putains d’idéaux… » Pas de réponse. Habituellement, il s’insurge. Famille, sang-purs, il aime à se croire différent, plutôt électron libre. Nephtys et lui n’ont rien en commun. La montée des Rotten Apple lui file la gerbe. Quant à Neith, « chaos » est un doux euphémisme pour décrire leurs rapports, fusion d’éléments instables. Cette fois, Âqen conserve ce silence buté qui annonce qu’il rend les armes pour qu’on lui foute la paix, parce qu’il n’a pas envie de se battre. « Je ne vois même pas pourquoi j’essaie… » Qu’elle souffle après un long silence, avec une amertume caustique, les yeux fixés sur les valises étalées. Elle l’a toujours aimé pour sa capacité à faire abstraction de tout, tout le monde, dans n’importe quelle situation. Dire « oui » et faire les choses à sa façon. Mais plus la terreur progresse, moins il la voit. Elle s’en rendrait malade, à lui hurler dessus pour qu’il se secoue. Foutu Shafiq. « Tu repars demain, non ? »« Le boulot… » Mauvais menteur qu’il fait, même lui n’en croit pas un mot. Il a toujours été fuyant mais les affrontements de plus en plus fréquents l’enjoignent à s’échapper dès que l’occasion lui est donnée. Il a bien essayé de l’entrainer à sa suite, lui promettre qu’une vie de voyage était tout ce dont ils auraient besoin mais elle est trop attachée à son ascension sociale, ce farouche besoin de prouver qu’elle vaut plus que ce qu’on lui attribue. Il respecte. Mais il fuit.
A peine rentré, déjà reparti.

❝ In the night, in the night, we are not alone
Can you hear it coming ? ❞
18 Septembre 1999 – 24 ans – Londres

Regret qu’il traîne avec lui, un boulet de plus pour entraver la liberté à laquelle il aspire. Elle a disparu de la surface de la Terre, Hazel, elle s’est effacée, et Âqen est perdu. Il n’ose aller s’enquérir de ses nouvelles auprès des amis de longue date, de peur de recevoir une réponse qu’il ne veut pas entendre. Pour seuls souvenirs, un appartement vide avec des éclats de verre au sol, des signes de colère comme elle avait l’habitude d’en avoir, une promesse au creux de la gorge. Et un chien. Une putain de boule de poil.
Il cherche, il traque comme on traquerait une relique précieuse. Mais les reliques millénaires ont l’avantage non négligeable de ne pas être mouvantes, de ne pas risquer la mort. Rassuré de ne jamais rien découvrir de concret et mortifié à la fois, il trouve le paradoxe étrange.
L’Egyptien n’ose pas s’avouer qu’il n’est même pas vraiment rentré pour elle précisément. Derrière tous mensonges lyriques dans lesquels il s’évertue à se noyer, il sait qu’il a fait des choix préalables. Qu’il a merdé. Profondément. Qu’il n’a quitté les routes que parce que le décret du Ministère l’obligeait désormais à résider en Angleterre au moins six mois s’il ne veut pas perdre sa nationalité sorcière. Qu’il n’est rentré que parce que le groupe de Nephtys fait de plus en plus de bruit et que Neith est entrainée dans le sillage du Lord. Le don des Shafiq vendu à la magie noire, jeté en pâture aux indignes et aux brutaux. Il l’a vue dépérir, entre les lignes de ses lettres et son écriture erratique. Le chevalier en carton qu’il avait tenté d’enfouir au plus profond de son être s’en est profondément indigné. Âqen a eu beau lutter contre l’instinct protecteur, l’égoïsme étouffant de ne revenir la sauver uniquement pour se déculpabiliser lui, il n’a fait qu’attiser son ardeur.
Imposé par les circonstances, Âqen a fait le choix implacable de la famille, incapable de supporter plus longtemps les appels voilés de sa sœur. Et choisir revenant à renoncer, il a pris publiquement la parole, pour la première fois depuis des années. « Elle ne fait plus partie de ma vie ni de mes priorités. Si ce n’est pour l’amener au Magister. » Qu’il a répondu à la Gazette en réponse aux interrogations toujours plus pressantes depuis l’attaque de Poudlard du 15 Janvier. Il s’est lavé des soupçons et s’est vendu au Lord pour le don qu’il a cultivé avec tant d’application. Plutôt que d’être tiré de force, autant faire le premier pas, la douleur en serait peut-être atténuée.
Il a offert de fouiller les mémoires, décortiquer les visions de sa propre sœur, celles que personne n’arrive à démêler, pas même elle. Et la proposition a séduit. Alors il donné une partie de son âme.

   
❝ So please look away, don't look at me
As we sink into the open sea❞
Février 2001 – 26 ans – Londres

    Perdre ; v – transitif : Être privé de quelque chose que l’on possédait, d’une partie de soi. Cesser d’avoir. Séparé, privé, par la mort ou sa propre bêtise. Surtout sa propre bêtise. On en arrive à se perdre soi-même, à s’égarer dans les méandres que l’on a soi-même créé. « Casse-toi, Âqen. » De bout de la pièce, elle a la voix sèche et tranchante, couperet mortel qui s’abat sur sa nuque, lui brûle l’âme qu’il n’a plus vraiment. « Je suis désolé, Neith. » La sincérité perce avec force et cruauté. Dans le fond de son excuse, il met toutes celles qu’il n’a jamais faites avant et craint de ne plus jamais pouvoir formuler. Et pourtant, aux oreilles de sa jumelle, l’excuse a été si souvent formulée des lèvres tordues du traitre qu’elle n’a plus aucun poids, plus aucune signification. Désolé, pardon ne sont plus qu’une succession de termes bateaux, prononcé comme une salutation d’usage. Il s’excuse uniquement par habitude. « Je te manque tant que tu viens même me chercher chez moi ? » Il hausse une épaule au sarcasme qui l’effleure. Les choses seraient tellement pires s’il n’était pas là pour se faire bourreau à la place du Lord. Le jeune mangemort s’en persuade, encore et toujours, répétant avec conviction que lorsque tout sera fini, tout ira mieux. Qu’il fait ça pour elle, pour eux. « Tu m’as filé tes clefs, je te rappelle. Mais je vais te laisser, peut-être que grand-mère pourra plus m’aider… »« Ca n’est pas juste de tirer sur cette corde, tu sais... Tu n’oserais pas, de toute façon. » Non, il n’oserait pas. Il sait que Neith est contrainte et forcée mais qu’elle accepte son sort pour préserver les autres. Toute sa haine se cristallise sur sa cousine, junkie affichée loin de la discrétion légendaire des Shafiq, celle qui met en danger tout ce qu’ils ont toujours voulu protéger. Don maudit. Âqen secoue la tête. Jamais il ne laisserait le Lord toucher un cheveu des ancêtres terrés en Egypte. « J’ai besoin de savoir, Neith. Je sais que tu as vu quelque chose. Quelque chose qu’on préfèrera ne pas partager avec nos collègues. » Il s’est penché au-dessus de la silhouette frêle, tremblante de haine et de colère. Tremblante de rage à sa propre impuissance. Elle a beau être de ces sorcières brillantes, elle n’est plus qu’une ombre, un pantin ridicule aux mains de tous. « « Nos » ? » Laisse-t-elle échapper, d’une ironie grinçante, levant un regard électrique sur son frère. « Aux dernières nouvelles, tu étais le seul à être l’un d’entre eux. Ne me mets pas dans le même panier, je te prie. »« Tu pourrais… »« Non. Non, c’est hors de question. Je ne vendrais pas mon âme au Lord pour un peu de tranquillité. » Ses ambres plongées dans celles de Neith, il plonge sans prévenir dans l’immensité de son esprit. L’océan jadis si placide est déchainé, vagues d’indignation et de douleur déferlant sur les rives. Elle hurle, il serre les dents à l’affrontement de leurs deux dons pervertis, sacrifiés sur l’autel de la guerre. Protéger et servir, l’idéal mis un instant de côté au profit de son intérêt personnel. Il en crève de ne pas savoir ce qu’il advient d’Hazel.
Frontières floues, traits imprécis, il entrevoit une foule amassée, un défilé de silhouettes prostrées, avant qu’une main ne s’abatte sur son épaule. Elle est à côté, Neith, et son regard est si suppliant qu’il en est démuni. « Sors de ma tête, Âqen ! » Supplique sous-jacente à laquelle il s’empresse d’accéder. Il n’est pas venu pour forcer les choses et il regrette même d’en avoir amorcé la démarche égoïste. De ses lèvres s’échappe un flot d’excuses sans fin. A ses oreilles aussi, elles sonnent terriblement creux.


   
We set the fire and we let it burn❞5 Juillet 2002 – 28 ans – Londres

    Guerre ; n.m – commun : Lutte entre des groupes, entre des personnes. Terreur ambiante que l’on s’évertue à nier mais dont le nom devient trop familier. On s’interdit de le prononcer, persuader que cela donnera trop de corps au conflit dans notre esprit trop étroit. Mais elle est là, et ses victimes se multiplient. Ses yeux fouillent la foule, frénétiques, agacés. Il sait qu’elle est là, que sa silhouette apparaîtra d’une seconde à l’autre sur l’estrade et qu’elle sera promise à une mort certaine, sentence implacable. Il aurait tant voulu faire plus, tant voulu sauver ceux dont les cadavres s’amoncellent. Le regret sillonne son âme face à son incapacité à la reconnaître. Il ne saurait mettre un nom sur aucune personne présente, leurs traits disparaissent dans un marasme flou qu’il est bien trop fatigué pour essayer de démêler. Mais elle, il a toujours su la repérer entre milles. Sa démarche décidée et son sourire en coin, la rage provocatrice lui courant dans les veines, les détails qu’il connaît par cœur. Mais il ne l’a plus vue depuis si longtemps qu’il doute être encore capable de discerner les nuances. Les doigts de Neith s’entrelacent avec les siens. Toujours là, l’un pour l’autre, l’un contre l’autre.
Ils ont le même regard horrifié lorsque l’estrade s’écroule, lorsque la terreur vient s’empiler sur l’horreur. Il perd sa sœur de vue et se retrouve bien incapable de la retrouver dans la cohue. Ses yeux fendent la foule et ses phalanges s’enroulent autour de sa baguette. Crispé, il s’empêche de tirer à vue pour ne blesser personne qui ne devrait pas l’être. Ils ne sont tous que des pantins courant et hurlant, plus d’alliés plus d’ennemis, plus rien.
Et elle. Elle, qui soudain traverse son champ de vision, fantôme remonté dont il peine à réaliser la présence tant elle est évanescente. Instant suspendu, hors du temps, hors de tout. La culpabilité se mêle au regret profond et il est incapable d’esquisser le moindre geste. Comment le pourrait-il ? « Putain ! » C’est la seule chose qu’il arrive à hurler avant que la confusion ne reprenne ses droits et que tout se perde dans un nouveau tableau guerrier.
Il attrape enfin Neith au regard hanté par les images de mort flottant tout autour. Ses bras l’enserrent fort, si fort qu’il a presque peur de l’étouffer. La guerre est là et il refuse de lui donner un nom.



   


Dernière édition par Âqen Shafiq le Dim 6 Déc 2015 - 6:30, édité 5 fois
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HUNTED • running man
Adele Bones
Adele Bones
‹ inscription : 03/08/2015
‹ messages : 2056
‹ crédits : LUX AETERNA, astra, sia, tumblr, simon/mathydabest.
‹ dialogues : #336699
(Âqen) so you can't crawl no more Y65Mxt4

‹ âge : 38
‹ occupation : en fuite, déchue de tout type de privilèges.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1976 et 1983.
‹ baguette : est en bois d'if, mesure 23,7 centimètres et possède un ventricule de dragon en son cœur.
‹ gallions (ʛ) : 5982
‹ réputation : je suis sans aucun scrupule.
‹ particularité : semi-Vélane.
‹ résidence : ici et là, clamant comme miens les différents cottages investis durant notre cavale.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : une vie silencieuse, ponctuée par des râles de douleur, et non plus par les rires des rares personnes auxquelles je tiens.
‹ risèd : une journée d'été, Artur m'aidant au jardin ; Owen Avery se moquant de l'activité sans chercher à dérober son regard attendri.
http://www.smoking-ruins.com/t2469-adele-you-re-gonna-wish-you-n
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JOSEPH MON ADEYK. PTN. JOSEPHHHHHHHH gaah :russe: gaah
Bon après, faut dire que je suis partiale à ce niveau là donc bon. Débrouilles toi :russe:

:jambon:

CAUSE ADEYK IZ LIFE. ADEYK IZ LOVE. ADEYK IZ ADEYK. VIVE LE JAMBON ET SANDWICH STUPIDE. :russe:

REBIENVENUE A LA MAISON LOVE inlove
(j'edite plus tard, je vais te trouver un gif trop fab, sisi ) kr

(ptn. LA PROSOPAGNOSIE. SUR MA VIE, TU FAIS DE MOI LA PLUS HEUREUSE DU MONDE LA. #etudiantedeneuropsytouchée. VA DONC RELIRE L'HOMME QUI PRENAIT SA FEMME POUR UN CHAPEAU, POUR LA WIN yeah )
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gaah gaah gaah *apoplexie*

Je vote JGL aussi mais en même temps noooon sinon trop de tentations gaah facepalm

*veut bien porter un chapeau ridicule anyway*

Je te hais en fait :russe::
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#teamjoseph également parce que putain, ce mec iiih voilà, mon argumentation se suffit à elle-même, je sais que c'est trop développé et complet oui :russe: Arrow
rebienvenue en tout cas inlove iiih t'es seksy, et alors cette image que t'as calé pour ton histoire, elle m'émoustille jule
(est-ce que j'ai dit que je surkiffais le prénom âqen ? non ? bah voilà, maintenant tu sais yeah )
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mdr MON ADEYK JOTEM kr
Maaaah, ce bouquin ! J'ai juste survolé pour glousser bêtement mais je vais me remettre dedans, je reviendrais quand je l'aurais lu yeah
T'es fab, you know :-^:

Bonnie bed Tmtc, entre autres sandwiches yeah

Sansa mdr Ton argumentation me va droit au coeur ! Je vais y réfléchir yeah
Je suis toute émotionnée que tu aimes mon image, j'en glousse depuis hier soir hehe Viens on va faire des enfants dans les bois yeah
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WIZARD • always the first casuality
Nephtys Shafiq
Nephtys Shafiq
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 01/02/2015
‹ messages : 2013
‹ crédits : avatar : freesia / signature : whorecrux
‹ dialogues : #8FBC8B
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-six
‹ occupation : musicienne, batteuse des Rotten Apple avant que le groupe ne se disloque. Autrefois elle était également une des boules de cristal ambulantes du gouvernement. Aujourd'hui, elle tente encore de créer mais passe surtout son temps à jouer pour les patients de Ste Mangouste.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : fait 21 cm, elle est en saule et contient de la poudre de griffe de sphinge.
‹ gallions (ʛ) : 5443
‹ réputation : Traîtresse, lâche, infâme catin du gouvernement de Voldemort. Parce qu'elle a aidé en toute connaissance de cause le Lord et ses sbires, par ses visions et par sa musique, et parce qu'elle est longtemps restée fiancée à un mangemort même lorsqu'elle était libre de se défaire de la promesse, Nephtys est regardée de travers la plupart du temps. Son sang pur n'aide en rien.
‹ particularité : voyante, affublée à sa naissance d'un don lui provoquant dans son sommeil des visions sporadiques et imprévisibles mais particulièrement violentes.
‹ faits : Orpheline de mère, il lui reste son père, Aswad Shafiq, devenu fou après l'attaque d'Herpo Creek.
‹ résidence : dans un appartement miteux sous les toits, quelque part dans un immeuble peu rutilant de l'allée des embrumes.
‹ patronus : un chacal, symbole de clairvoyance dans l’Égypte ancienne. Elle n'arrive que rarement à en conjurer une forme corporelle.
‹ épouvantard : Tantôt, elle craint que l'on abrège les souffrances d'Aswad et panique. Parfois, elle se dit que ça serait pour le mieux, moins égoïste. A ce moment là, sa véritable peur prend le dessus. Elle voit les gros titres, "Mangemort appréhendé et abattu" et l'avis de décès de Nott quelques lignes plus bas.
‹ risèd : Theodore en sécurité, avec ou sans elle. Des nuits calmes. Du silence. Ne plus rien sentir, à défaut de l'avoir lui.
http://www.smoking-ruins.com/t1752-night-fury-i-be-a-fool-of-the
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COUSIIIIN kr
Perso je vote Charlie Winzar ( sinon, t'avais proposé Aj Abualrub je crois et j'étais genre, on board w/ that (a) ) mais sinon Lou est grave cool yeah COUSIIIIIN ( imagine Neph qui gueule avec la voix de stitch, bah voilà. VOILA. Magnifique ) ANYWAY rebienvenue ; tu connais la maison mais n'hésite pas à venir si t'as besoin d'un truc. Hé, on va dominer le monde un jour (mais pas aujourd'hui, aujourd'hui on se fout sur la tronche), les Shafiq envoient du lourd kr j'ai hâte de lire le reste en tout cas, aaaah, excitatioooon dent iiih sex
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Voui j'avais proposé Aj qui j'aime d'amour mais en y songeant, il colle moins à l'idée que je me fais d'Âqen (déjà, il a pas le même nom qu'avant... Je suis si inconstante, c'est terrible, je m'ennuie moi-même facepalm)
Merci kr Âqen pousse Nephtys du bout du pied :russe: (mais oui, on va dominer le monde, on va un peu pousser les Avery et les Lestrange, azy là - mais quand on aura fini de se tabasser affectueusement yeah)
J'espère que je ferai pas n'imp :russe: Promis je traine pas et j'viens vous botter les fesses !
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HUNTED • running man
Owen Avery
Owen Avery
‹ inscription : 21/07/2015
‹ messages : 1765
‹ crédits : whorecrux <3.
‹ dialogues : #006666 (owen) #A0A0A0 (selma)
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‹ âge : 43
‹ occupation : dans l'ombre du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1971 et 1978
‹ baguette : est en bois d'acacia rigide, possède un cœur en ventricule de dragon et mesure vingt-neuf centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5726
‹ réputation : la magie noire a rongé mon âme, dilué toute conscience, accru ma folie.
‹ particularité : fou.
‹ faits : ma soeur jumelle vit dans mon esprit dérangé, secret dont seuls quelques chanceux ont connaissance, que je suis aussi dérangé que peut l'être un sbire de Voldemort, que je n'hésite jamais à user de violences quand bien même elles ne seraient pas nécessaires, car la souffrance et les hurlements me font vibrer comme aucune autre drogue au monde. Mais qu'elles me sont infligées souvent par la main du Magister elle-même, car dieu sait combien de fois je l'ai déçu au cours de mes années de bons et loyaux (haha) services.
‹ résidence : Herpo Creek, dans la maison de mes parents, vide et délabrée; ruines.
‹ patronus : irréalisable, autrefois une hyène bien qu'elle ne soit apparue qu'une seule et unique fois sous forme reconnaissable.
‹ épouvantard : le baiser du détraqueur.
‹ risèd : la fin de cette insurrection qui amène autant de satisfaction que de souffrance.
http://www.smoking-ruins.com/t2376-it-s-just-the-night-in-my-vei
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JAMBOOOOOOOOOOOON SUR TA FACE SUR TES FESSES SOUS TES PLANTES DE PIEDS :jambon: :jambon: :jambon:
T'es canon ma parole, moi qui que tu choisisses je vote pour, Winzar est badass oh la la, Lou aussi, JGL pour la mignonnitude. J'sais pas. Tu me fais rêver. Mais surtout. SURTOUT. CETTE IMAGE D'HISTOIRE EST FABULOUS yeah :russe: :russe:
T'es beau. kr Et ne rêvez pas trop, pousser les Avery et les Lestrange.... mouahahahaha je me gausse. jule
Rebienvenue à la maison. :jambon: ( sex )
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POUSSEZ LES AVERY ET LES LESTRANGE? gaah Ja-mais ow on est les rois & on apprécie juste de partager notre trone avec Averyvrai What a Face kr
sinon pour le vava, tu cherches quel type sinon ? le genre qui ressemble à nephtyslasexy? perv puisque sinon j'ai sebastian stan qui me vient en tête & que j'aime tellement d'amour rvrvgrgvgvfvrvrf yeux j'aime bien le monsieur sur ton avatar sinon, je trouve qu'il a un très jolie minois yeux
re-bienvenue :jambon: on t'aime kr
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