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sujet; Jem - Moi je ne veux pas comprendre un peu |
| Jeremiah Camille Moriarty feat Jack Falahee • crédit wildworld | ❝ We're running in circles again ❞Inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; Jeremiah n'est appelé par son prénom que dans les occasions formelles. Ses proches le connaissent sous le surnom de Jem, qu'il affectionne. Une manière de marquer une distance avec sa famille et l'enfant qu'on appelait cérémonieusement Jeremiah, à la française, avec un vilain accent la plupart du temps ☇ naissance ; à Sainte-Mangouste, le deux novembre de ll'année mille neuf cent soixante quatorze. Soit exactement le même jour qu'un rappeur moldu ou, à quelques décennies de différence, que Marie-Antoinette, reine de France au sort tragique. Il aime le prestige de la seconde mais lui laissera volontiers cette fin tragique. ☇ ascendance; Pur, mais pas dans les vingt-huit familles pures. D'origine américaine par son père, français par la lignée des d'Anjou dont il descend. C'est en tout cas assez pour être bien considéré. ☇ métier ; Avocat, il faut beaucoup de conseil juridique. Déshériter votre enfant ? Vous innocenter après avoir tué quelqu'un ? Il fera son possible, au sein du cabinet où il travaille sous la direction d'un vieux grigou. Il préparait aussi une thèse ... Malheureusement interrompue. Lancez-le sur le sujet, il en parlera des heures. Quand il le peut (c'est-à-dire souvent), il joue les entremetteurs. Vous cherchez à faire la fête et prendre des substances peu recommandées ? Il ne vous les fournira pas mais vous donnera le contact de quelqu'un qui poura for-cé-ment vous aider. Petit narcissisme, il a dans un de ses placards une petite collection de cartes, les faire part des couples qu'il a présentés. Pour les divorces, par contre, il n'est pas responsable ☇ camp ; Même si le gouvernement français ne le verrait pas comme ça, il est aussi neutre que possible. ☇ réputation ; Jem est un gamin, même si les résultats professionnels sont là, on peine à lui faire confiance. Capable de sérieux, il contraste avec son image de joyeux bout-en-train, perpétuellement dans l'excès. Il boit trop, il mange trop, et passé une certaine heure on peut être sûr de le retrouver avec les joues rouges et les yeux brillants. Il est connu pour son cynisme, son petit côté pessimiste qui tranche avec les moments où il s'enthousiasme. ☇ état civil ; Célibataire. Il ne cracherait pas sur un peu de compagnie mais il travaille encore sur ses névroses et comment y remédier. A choisir, il aimerait faire un mariage d'amour : il faudra bien ça pour que sa future épouse supporte la belle-mère la plus insupportable que le monde ait porté (d'après un classement établi par lui-même) ☇ rang social ; élite sorcière, son sang lui permet de ne pas être considéré comme un prolo. ☇ baguette ; sa baguette est en bois d'orme, arbre dont la symbolique française est liée à la Justice. Il est horriblement déçu. Entre ça et son patronus, il trouve que ça fait franchement monomaniaque, et ce bois ordinaire lui donne l'impression qu'il est ordinaire lui aussi. Elle contient une plume de phénix, ce qui est déjà mieux pour se la raconter en société. C'est une baguette précise, lente, raide et lourde, d'une longueur de trente centimètres. Elle a appartenu à un aventurier avant d'être rachetée par Ollivander. Jem s'est empressé de lire l'ancêtre de son propriétaire et s'est réconcilié avec cette baguette fidèle au bois quelconque. ☇ épouvantard ; Ne pas trouver le repos une fois mort. A court terme, il craint de mourir comme bien d'autres, mais la perspective d'errer en tant que fantôme lui glace le sang. Nick Quasi Sans Tête le dégoûtait. ☇ risèd ; Lui-même, rentier. La vision prend la forme d'un tableau dans les couleurs des peintures flamandes – on est snob ou on ne l'est pas. Sur le balcon d'une superbe maison ensoleillée, il a le temps de lire un roman tandis qu'on s'active pour préparer un repas dans une ambiance festive. Dans un coin de l'image, sa sœur est à l'ouvrage, elle semble réellement heureuse. Le succès, l'insouciance, quoi. Mais il a bien le droit d'exagérer un peu. ☇ patronus ; Une hermine. Le vieux symbole tant moldu que magique pour la probité. L'hermine qui préférerait mourir que salir sa fourure immaculée. ☇ particularités ; aucune ☇ animaux ;Poppy, son crapaud offert par un oncle connu une fin tragique quand il avait huit ans. Il a bien essayé d'en adopter d'autres, allant jusqu'aux poissons décoratifs. Désormais, il se concentre sur les plantes vertes : il se sent bien moins coupable quand il leur arrive malheur. Mais s'il croise un chat errant, il sera ravi de le nourrir.
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☇ Avis sur la situation actuelle ; Ne pouvant se résoudre à sombrer dans la clandestinité ou prendre carrément un camp, Jem reste neutre. Il fait son travail, conseillant aussi bien les Mangemort que les insurgés. Il prévient avant de parler qu'il ne veut rien savoir des convictions de son interlocuteur, il n'a pas trouvé mieux pour se protéger. Que devrait-il faire ? Quel intérêt pour les Insurgés que d'avoir quelqu'un qui connaît tant la loi que la jurisprudence magiques ? Il se sent inutile, perdu dans un conflit qui le dépasse, et ne se raccroche qu'à une image d'Epinal. La Justice, aveugle, sans discrimination. Dans les moments d'angoisse, la situation lui semble intenable, il entre dans des moments de rage furieuse et de détestation de lui-même. L'envie de tout plaquer et passer la frontière pour se réfugier en France le traverse. Il ignore ce qu'il y trouverait, mais il sait qu'il ne veut pas non plus abandonner sa famille.
☇ Infos complémentaires ; Une insomnie (ou la quête d'un biscuit pour apaiser une fringale) l'ont amené par une nuit d'automne à emprunter un livre de la bibliothèque familiale. La biographie de son arrière-arrière-grand-père (le truand, là). Il est resté médusé, a emporté livre et biscuits sous sa couette et lu jusqu'à ce que ses yeux se ferment. Passionné par les mots et plus encore par la fiction, il dévore tous les livres qui tombent sous sa main. • Enjoué la plupart du temps, il essaie de dissimuler une fâcheuse tendance à l'autocritique destructrice. Il n'y a pas qu'avec les gens qui portent des capes en peau de léopard qu'il est particulièrement critique. Et Merlin sait qu'il est extrêmement critique avec ce motif animalier. • persévérant jusqu'à être complètement buté • Extrêmement fier de sa sœur. Il ne lui dira pas, puisqu'il estime que c'est son rôle de frère de le taire, mais il éprouve presque de l'orgueil • Jem est légèrement … hypocondriaque. Il ne se promène jamais sans une fiole de désinfectant magique, une autre de révélateur magique de saleté et des huiles essentielles sorcières. Pis, il suit des cures à intervalles régulières, afin de parer les éventuelles carences dans son organisme. Jus de citron tous les matins pendant un mois, régime sous protéiné … • voulait apprendre le violon, il a jeté le sien quand Cersei a découvert la musique et qu'il lui a semblé évident qu'elle serait toujours plus douée que lui • a eu un béguin pour Hermione Granger • passé maître dans l'art de la bitchface. Sa désapprobation se sent d'aussi loin qu'une des pâtisseries des d'Anjou. Et on sent leurs croissants à deux rues à la ronde. • une vilaine cicatrice cachée dans ses cheveux. Souvenir d'un cours de vol sur balai. Il a aussitôt classé le Quidditch comme une activité de béotiens, refusant d'accepter qu'il ne savait simplement pas voler sur un balai • son côté très maniéré pousse souvent à croire qu'il préfère les hommes. Il rêve en réalité du grand amour, et ce serait encore pire de l'admettre. Vous avez vu le panier de requin qu'est le monde magique ? Et sa crédibilité professionnelle ? • ému, il a le nez qui rougit et ses yeux ne tardent pas en faire autant. Il trouve ces manifestations physiques ridicules et s'en veut amèrement lorsqu'elles arrivent en public • même s'il aime à passer du temps seul, Jem a-do-re recevoir, mettre les petits plats dans les grands pour ses invités. Lors de ses repas, le choix du vin est déterminant et il prend en compte les allergies de ses invités. Le concept d'elfes de maison le répugne, il se sent obligé de prouver qu'on peut s'en sortir seul en cuisine même quand on réalise un soufflé et une charlotte aux fraises ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi Elodie. J'ai 22 ans, je viens d'une région près de la frontière suisse et j'ai connu le forum il y a fort fort longtemps dans une galaxie très lointaine. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7 (j'ai des week end souvent sans connexion internet). Un dernier mot ? J'ai l'aval de Cersei pour cette fiche !
Dernière édition par Jem Moriarty le Lun 30 Nov 2015 - 22:44, édité 9 fois |
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| Sense, sensibility Je ne veux pas être modeste, moi, et me contenter d'un petit morceau si j'ai été bien sage. ❝ I care for myself. The more solitary, the more friendless, the more unsustained I am, the more I will respect myself. ❞1980, résidence Moriarty Apolline d'Anjou, d'ordinaire si maîtrisée, laissa éclater sa colère. « Tu n'es pas intelligent, Jeremiah. Tu n'es pas malin. Tu ne le seras jamais. Nous sommes pareils. Tu ne résouds les énigmes de tes romans policiers que parce que tu en as lu des dizaines et que tu as intégré les mécanismes de construction des récits. Quand tu commenceras sérieusement à faire des potions, il te faudra supporter des odeurs épouvantables avant de savoir correctement couper tes ingrédients, lancer un sort, attendre. Les connaissances que tu auras, les postes que tu brigueras, tu les arracheras laborieusement. Avec les ongles, si tu préfères l'image. Ton arrière arrière grand-père, tes grands-parents, ton père, et même Nepthys, possèdent une forme d'intelligence que nous n'avons pas. Les gens comme toi et moi, Jem, sont de vieilles carnes. J'en ai bavé pendant toute ma scolarité et tu en baveras aussi. Je mets ma baguette au feu que tu iras chez les Poufsouffle. Pas parce que tu es dénué d'ambition ou de courage, mais parce que ce ne sera pas la valeur qui comptera le plus pour toi. Et tu n'iras pas chez les Serdaigle, même si tu commences dès maintenant à travailler sans relâche. Le Choixpeau ne te placera pas chez les Serdaigle où tu te sentirais inférieur sans cesse. A la fin, tu auras acquis les mêmes connaissances qu'eux, sauf que tu y auras passé bien plus de temps. Le fait de passer plus de temps pour obtenir la même chose à la fin te rendra tenace et te donnera du recul sur ce que tu sais. Tu es aussi français, et tu sais que là-bas les choses se font grâce au mérite. Maintenant tu peux continuer à me reprocher de ne t'avoir pas fait assez intelligent, Jem, ou tu peux passer à autre chose. » ____________ 1983, résidence Moriarty. Sur le coup, ça semblait une bonne idée. C'est difficile à affirmer maintenant qu'un lustre s'est décroché et que le portrait qui représentait feu grand-mère Angeline a un trou béant à la place de son nez (qu'elle avait monstrueusement crochu : c'est donc une perte modérée). Jem regarda sa soeur, Cersei n'a pas l'air d'avoir mal. Bon, pour le fantôme, ils peuvent se brosser. Abraham et Apolline, s'affolent et arrivent en courant dans la salle où Jem et Cersei ont tenté de mettre en oeuvre ce qui semblait être une bonne idée. Les presque heureux parents retrouvent leur progéniture et ont une manière de gérer la crise qui leur ressemble bien. Abraham part observer le pentacle que les enfants ont voulu tracer, émet un sifflement admiratif, compare avec le livre qu'ils avaient ouvert et qui s'est malencontreusement retrouvé en deux parties, encore lisibles toutefois. Apolline ausculte la chair de sa chair - les enfants ne se souviennent plus par qui elle commence - et passe aussitôt aux reproches. Une gifle atteint la joue de Cersei. Jem grimace, s'attend à en recevoir une aussi, il a quatre ans de plus qu'elle et il est responsable lui aussi de cette tentative de nécromancie. « Qu'est-ce qui t'as pris, Cersei ? Tu as vu dans quoi tu entraînes ton frère ? A huit jours de sa rentrée à Poudlard ! » Il s'avance pour protester, sa mère l'arrête d'un geste sec. « Ne va pas essayer de la défendre, toi. » Avant que son épouse n'ait eu le temps de le faire regretter d'être sortis de son ventre, Abraham se rapproche de ses enfants. « C'est vous qui avez fait ça ? » « On voulait invoquer l'arrière arrière grand-père. Je voulais poser une question sur ... » « Comment as-tu pu entraîner ton frère dans une tentative de nécromancie ? » ❝ There's a drumming noise inside my head That throws me to the ground ❞1989, Poudlard Tout le monde a ses petits secrets ? Agé de quinze ans, Jem a pris ses habitudes dans l'immense bâtisse qu'est Poudlard. De longues heures passées à la bibliothèque lui ont permis de se documenter sur le château pour en appréhender rationnellement les spécificités. Peu lui importe la guerre naissante entre les Serpentard et les Gryffondor. Appartenir à Poufsouffle a un avantage indéniable : l'absence de dra-âââ-me. Chaque matin, Jem se lève avant les autres élèves. Vêtu d'une tenue simple, il s'empresse de parcourir le château. Il est interdit de se coucher après le couvre-feu mais pas de se lever dès potron-minet. La première fois qu'il a trouvé la salle, lorsqu'il était en troisième année, l'air du château lui semblait irrespirable. Il ne se reconnaissait pas dans cette masse informe d'élèves, où des moments intimes comme le repas ou le sommeil se déroulent au sein d'un groupe. Il rêvait d'un peu d'intimité, de temps pour lui-même, et d'un endroit où se défouler. Le Quidditch était exclu, une mauvaise chute de balai l'en ayant dégoûté. Sa fierté a été plus blessée que le poignet qu'il s'est cassé ce jour-là. Un endroit où se défouler, donc ? Jem ignore s'il s'agit de la salle sur demande, il en a de vagues doutes mais il se contente de croiser les doigts aussi fort que possible quand il prend ces escaliers aux hauteurs impossibles. Il tombe toujours sur la même salle, un peu poussiéreuse, seulement meublée de quelques miroirs et d'un buffet. Aussitôt entré, il repousse le meuble contre la porte : ce serait trop gênant d'être surpris. Presque autant que si son père devenait professeur ici, ce qui n'est pas peu dire. Il se change, opte pour des vêtements moldus peu élégants, mais dans cette fin d'années quatre vingt, c'est ce qu'il a trouvé de plus passe-partout. Il protège ses chevilles, les tient au chaud : éviter un claquage pour ne pas devoir parler à l'infirmière. Il s'échauffe, et finalement, s'élance. Une glissade, deux glissades, il adore le patinage en hiver. A défaut de patins et de glace, Jem s'offre le luxe de danser. Les mouvements qu'il affectionnait au début étaient maladroits. Du mouvement pour du mouvement, pour se vider la tête. Maintenant, il fait ça avec application. Il se donne du mal pour ce loisir. Les pas de danse moldus diffèrent des sorciers, mais la bibliothèque de Poudlard est curieusement exhaustive là-dessus : il suffit de se renseigner sur les mémoires de Barnabas le Follet. C'est une chose idiote que d'apprendre à danser, quand il pourrait se consacrer sur l'étude des runes ou tenter de se rendre plus sociable qu'il ne l'est, de côtoyer les autres élèves pour devenir quelqu'un qu'on remarque dans le château. Mais il est bon de faire quelque chose uniquement pour soi. En écoutant de la musique magique et moldue lorsqu'il le peut, Jem s'offre une bouffée d'air. Et quand il se regarde dans les glaces de cette salle, qu'il a la satisfaction de voir que ses pas s'approchent des mouvements qu'il a en tête, il se surprend à s'apprécier, à contempler ce reflet avec moins de sévérité qu'une partie des adolescents. Cette partie sensible de lui peut s'exprimer, reléguant celle de l'autocritique bien derrière-lui. Il descend le pas léger, tandis que ses camarades se réveillent doucement. Il se glisse discrètement dans son dortoir, cache ses affaires et les protège d'un sortilège qui empêchera des petits malins de venir renifler ses débardeurs sales - ou percer son secret. Dans l'intimité de ses pensées, des notes de musique s'égrainent encore. ❝ I will not be a statistic, just let me be ❞1997, Londres[color=burlywood- Par Merlin, mais tu as un chat ![/color] s'extasia Jeremiah. Il s'empressa de saisir la boule de poils dans ses bras. Oh mais oui, mais oui mais oui, tu es le plus beau félidé que la Terre ait porté. Oui, oui, parfaitement. Ouhlalala, ces pattounes ! L'animal commença à gigoter, sans doute peu habitué à une telle marque d'amour. Il poussa un miaulement craintif, comme s'il se questionnait sur la santé mentale de cet humain qui lui parlait étrangement. Ah mais tu veux reprendre ta liberté ! Jem prit une voix plaintive et déposa le chat sur le sol. Va, cours après ton destin. L'animal partit sans demander son reste. Le Poufsouffle prit tranquillement place autour de la table de la cuisine et servit deux verres. Un pour son hôte, un pour lui. Il était poli, que diable. L'autre s'assit en face de lui, toujours sous le choc de cette scène animalière. - Mais pourquoi tu fais du droit, Jem ? C'est super que tu aies obtenu ta bourse d'études internationale et tout, hein. Mais pourquoi tu te fais chier avec ça ? T'aurais pu faire du théâtre. Je sais que t'adores. Avec ta petite gueule, t'aurais assuré une trentaine d'entrées à chaque fois. Peut-être des rombières au début ...- Ah non mais je t'arrête tout de suite, c'est pas une bourse d'études internationale. C'est un programme de coopération universitaire France-Angleterre qui donne droit à une indemnité de thèse et la possibilité d'effectuer des stages.- Oui, d'accord. Et tu as l'air de trouver ça super, le droit, j'ai bien compris. Tu n'as jamais voulu faire ... Plus artistique ? Jem haussa les épaules. Pas question de dire qu'il aurait bien voulu mais que sa soeur s'était avérée pétée de talent et qu'il ne l'était pas spécialement. Il avait de l'humour, savait mimer quelqu'un par exercice. Ca faisait des années qu'il jouait au type sympa et joyeux alors qu'il ressentait clairement des courbatures chaque soir parce qu'il était trop tendu. - Y a pas d'avenir pour le théâtre. Les pièces classiques sont bo-ring, et tu m'imagines faire du stand-up ? C'est mort. Y a pas de place pour ça. Il posa son verre d'eau et se lança dans une imitation de son cru. Y a des insurgés dans la salle ? Et là tout le monde sort sa baguette, spectacle annulé. Non, franchement, ça le fait pas. Fais gaffe, t'as failli recracher ton verre par le nez. Je t'en ressers un ? Ou t'as dans tes placards quelque chose de plus fort ? ____ Jem envoie un baiser au videur qui refusait de le laisser entrer jusqu'à ce qu'il exhibe son passe et revendique ainsi qu'il est le frère d'un membre du groupe, excusez du peu. Tocard, va. Bien sûr qu'il est un peu bourré, mais il a le droit de le fêter, non ? Cersei joue dans un groupe qui monte, qui monte - comme l'alcool à son cerveau, d'ailleurs. Demain, il entamera une petite détox. Il s'entend bien avec sa famille française, et son projet de thèse a eu du succès. C'est un avenir brillant qui s'offre à lui. Alors oui, il a abusé sur le whisky pur-feu mais il n'en a rien à battre. Il parvient aux loges sans trop tituber. Les membres du groupe sont réunis. Nephtys, plutôt jolie, deux ou trois guignols, et sa soeur. Il s'élance vers elle sans hésiter et la prend dans ses bras dans une étreinte fraternelle. - Je suis si fier de toi ! Il s'exprime en français, ne trouvant pas de meilleure expression. Maman va en chier une pendule, quand je pense qu'elle voulait pas te payer de cours de piano ! C'est formidable ! On ira fêter ça ! Je t'invite au restaurant, même si avec tes cachets c'est bien toi qui sera le foyer fiscal de référence de la famille, si, si. Bon, c'est pas tout. Mais tu me promettras un truc, d'accord ? Si jamais on te propose de la drogue - et me dis pas que ça arrivera pas, c'est le showbiz, tu peux t'éclater mais évite d'avoir à utiliser un cintre si tu vois c'que je veux dire - si jamais on te propose de la drogue, tu gardes le silence. Et tu me contactes tout de suite. Avec ça, je pourrais t'assurer une bonne défense. ❝ Laws and principles are not for the times when there is no temptation: they are for such moments as this, when body and soul rise in mutiny against their rigour ... If at my convenience I might break them, what would be their worth?” ❞1998, Londres sorcier. - Je veux que tu plaides ce dossier, Moriarty.Jem leva les yeux. Il était rare que son employeur vienne dans son bureau pour lui demander expressément ce genre de chose. Par chance, il n'était pas en train de lire Sorcière Hebdo en douce. Il était même rare, en fait, qu'ils se voient : le vieil homme passait son temps dans des réceptions grandioses et dans les couloirs du Ministère, estimant qu'il avait assez fait comme ça. Le poufsouffle prit le dossier, parcourut des yeux les quelques pièces. - Je n'ai jamais défendu un sang-de-bourbe en trente ans de carrière, et je ne compte pas commencer maintenant. L'audience est dans une dizaine de jours, mais ne t'ennuie pas à la préparer : nous savons tous qu'il est condamné. Jem a désobéi. Il l'a préparé, son dossier. Il a cherché tout ce qui était possible. Les jurisprudences sont toutes caduques, bien évidemment : pourquoi appliquer des coutumes anciennes alors qu'on a fait table rase du passé ? Des Droits de l'Homme, plus précisément ? Il ne croit pas non plus que les conventions internationales auront un quelconque poids. L'homme qu'il doit défendre est déjà condamné. Il l'était avant même son arrestation. Ce n'était qu'une question de sursis, comme pour beaucoup d'autres dont le sang n'est pas assez pur. Il se sentait pourtant incapable de l'abandonner à son triste sort. Une petite voix le lui soufflait avant même de découvrir les détails du dossier. Il se savait irrémédiablement perdu quand il l'a rencontré. Oublier une abstraction lui semblait déjà difficile, tout entier qu'il est. Abandonner un être fait de chair et de sang, de rêves peut-être semblables aux siens, aurait été un parjure. Durant le maigre délai qui lui était accordé, il a remué ciel et terre. Il a mis de côté le manuscrit qu'il élabore depuis plusieurs mois, celui dont il envoie une copie chaque semaine à ses parents, sa sœur, et de la famille qui vit dans un endroit plus lointain, au cas où il se passerait quelque chose pour que le fruit de son travail ne soit pas détruit. Il a abandonné cette presque-compagnie qu'est un long travail intellectuel. Après tout cela, parvenu au bout du délai, il a plaidé. Les juges ont été bienveillants à son égard, à défaut de l'être avec son client. C'est un développement intéressant, monsieur Moriarty, mais nous sommes en Angleterre, et au vu des faits incriminés, le jury ne souhaite pas appliquer les conventions citées. Il a presque aussitôt entendu la petite voix, grinçante comme un violon, qui ne le laisse jamais réellement seul. C'est un échec intéressant, monsieur Moriarty, mais tu ne réussiras jamais. Que vas-tu faire, maintenant ? Continuer ce simulacre de justice ? Prendre le maquis pour aider les Insurgés ? Avec quelles compétences, au juste ? Qu'est-ce que tu leur apporteras, avec ton sens de la mesure risible et ton envie de ne pas arriver à une véritable guerre civile pour éviter que des sorciers ne souffrent rien ? Il n'en a toujours pas la moindre idée. ❝ I want to sleep in my bed. I want to clean up my head ❞2000. Appartement de Jem Ses yeux le piquent, bientôt ils le brûleront. Jem titube dans son appartement. Il se sent ses mains trembler. Il faut qu'il envoie ce hibou avant de ne plus en être capable et de devoir gérer ce flot d'émotions seul. Il n'en est pas capable, tout du moins il ne se fait pas confiance. Il renifle. Son nez doit être rouge, tiens. Il doit avoir l'air ridicule. Ridicule. Ses mains tremblantes attrapent difficilement une petite clé, celle d'un des tiroirs de son bureau. Fermé pour ne pas exposer aux autres sa propre faiblesse. Le mot est déjà prêt. Viens tout de suite. J'ai besoin de toi. Le destinataire est déjà inscrit sur l'enveloppe, sa chouette connaît l'endroit où elle doit l'envoyer. Dans le doute, il utilise aussi son miroir magique pour multiplier les chances d'avoir une réponse. Sa thèse ... Il ne veut pas y penser. « Mais pars, con de piaf. » implore-t-il. La chouette s'envole, il se laisse retomber contre le meuble. Il prend son visage dans ses mains. De cette silhouette prostrée, tremblante, s'élève un long gémissement. Un cri qui se fait parfois moins fort, qui s'arrête lorsque Jem ne peut plus respirer. Il lui semble que sa vie est fichue, qu'il n'y parviendra jamais. Qu'il a bossé des années pour rien. Rien. Qu'il s'est donné tout ce mal pour ne jamais y arriver. Il ne trouvera jamais le repos.Comment pourrait-il se contenter d'autre chose, de sacrifier son rêve ? Et c'est encore pire. Il sera le raté de la famille. Il va tous les décevoir. Cersei va continuer sa carrière sans se soucier de ce boulot qu'est ce frère plaintif, qui a toujours été un peu chiant et qui n'aura même pas fini cette thèse sur un sujet auquel lui seul s'intéresse. Comment garder des liens avec sa famille maternelle, maintenant que la liaison entre les pays est rompue ? Il n'ira plus en France. Il ne se sentira plus accepté par des gens méfiants, il ne connaîtra plus ce sentiment de victoire quand il voit de l'affection dans les yeux de ses grands-parents, au vu de leurs relations compliquées. Il aimait tellement ces moments : effectuer ses recherches en sentant le soleil du matin lui chauffer le dos dans ce paysage de carte postale, partager un bon repas avec eux le midi, aller découvrir l'arrière-pays et se fondre parmi les moldus, profiter d'un thé en passant à la rédaction de ses travaux ... Ca ressemblait au bonheur, à son miroir du Risèd. Il doit se rendre à une fête tout à l'heure, il en a pris l'engagement des semaines plus tôt. L'idée lui semble absurde. Ils vont le haïr. Ils ne l'aiment pas. On le supporte, tout au mieux. Il les hait déjà. Comment pourrait-on l'aimer alors qu'il se déteste ? Il se sent venir le déferlement de magie, les objets tremblent, une ampoule explose, un cadre se décroche. Super, on dirait que c'est hanté. Comme lorsqu'il était gosse. La peur de mourir revient. Il a peur de devenir un fantôme. C'est horrible d'y penser. Pourquoi ne pas faire comme les moldus, brûler son corps et ne garder aucun souvenir de lui ? Il ne mérite pas qu'on se souvienne de lui. Ce serait insupportable de sentir encore jugé après la mort. Peut-être qu'on fera un portrait de lui pour qu'il reste dans la demeure familiale ? Ho-rri-ble. Il ne veut pas. Déjà qu'il y a ces insupportables photographies où il bouge, où il a l'impression qu'on veut lui voler une partie de lui-même en le prenant en photo.Lorsque la bonne âme qui le connaît bien transplane directement dans l'appartement, elle y trouve un Jem sanglotant. Une grande partie des objets de la pièce a subi la fureur qu'il se destine et ne parvient pas à diriger contre lui-même. Jem veut vivre, il le sait, mais cela ne l'empêche pas de se haïr. Elle s'accroupit près de lui, le prend dans ses bras. Ses larmes humidifient l'épaule de son ange gardien. Il sanglote, marmonne, se laisse rassurer et consoler comme un enfant. Il n'ose lui rendre cette étreinte, pourquoi ses mains sont-elles ensanglantées ? Il essaie de mettre des mots sur son malheur. Elle lui rappelle qu'un jour, il faudra voir quelqu'un. Il n'ose rien dire. Et s'il s'inventait ces problèmes ? »
Dernière édition par Jem Moriarty le Lun 30 Nov 2015 - 22:44, édité 20 fois |
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| OH MY GOSH BIENVENUUUUE parmi nous et merci merci merci pour ce choix de perso, je m'y attendais pas et c'est d'autant plus cool en plus ton début me plait tellement, j't'ai sorti ma Cersei pour l'occasion toi je sens que je vais t'aimer, j'ai hâte qu'on papote pour élaborer notre lien bon couraaaaage pour ta fiche, j'te souhaite bon courage et ofc, si t'as des questions n'hésite surtout pas |
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| Ouuuh, merci ! Puisque j'ai le droit de poser des questions, je vais de ce pas me rendre dans ta boîte de mp ! :euh: J'en ai genre PLEIN ! :euh: |
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| Bienvenue ici ! J'aime déjà les idées que tu as et puis Vayk va vouloir un avocat dans sa poche, c'est la classe et tout - Citation :
- passé maître dans l'art de la bitchface. Sa désapprobation se sent d'aussi loin qu'une des pâtisseries des d'Anjou. Et on sent leurs croissants à deux rues à la ronde.
Et j'aime ça, aussi Bon courage pour ta fiche, j'ai hâte d'en lire plus, wala |
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WIZARD • always the first casuality Nephtys Shafiq ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 01/02/2015
‹ messages : 2013
‹ crédits : avatar : freesia / signature : whorecrux
‹ dialogues : #8FBC8B
‹ âge : vingt-six
‹ occupation : musicienne, batteuse des Rotten Apple avant que le groupe ne se disloque. Autrefois elle était également une des boules de cristal ambulantes du gouvernement. Aujourd'hui, elle tente encore de créer mais passe surtout son temps à jouer pour les patients de Ste Mangouste.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : fait 21 cm, elle est en saule et contient de la poudre de griffe de sphinge.
‹ gallions (ʛ) : 5443
‹ réputation : Traîtresse, lâche, infâme catin du gouvernement de Voldemort. Parce qu'elle a aidé en toute connaissance de cause le Lord et ses sbires, par ses visions et par sa musique, et parce qu'elle est longtemps restée fiancée à un mangemort même lorsqu'elle était libre de se défaire de la promesse, Nephtys est regardée de travers la plupart du temps. Son sang pur n'aide en rien.
‹ particularité : voyante, affublée à sa naissance d'un don lui provoquant dans son sommeil des visions sporadiques et imprévisibles mais particulièrement violentes.
‹ faits : Orpheline de mère, il lui reste son père, Aswad Shafiq, devenu fou après l'attaque d'Herpo Creek.
‹ résidence : dans un appartement miteux sous les toits, quelque part dans un immeuble peu rutilant de l'allée des embrumes.
‹ patronus : un chacal, symbole de clairvoyance dans l’Égypte ancienne. Elle n'arrive que rarement à en conjurer une forme corporelle.
‹ épouvantard : Tantôt, elle craint que l'on abrège les souffrances d'Aswad et panique. Parfois, elle se dit que ça serait pour le mieux, moins égoïste. A ce moment là, sa véritable peur prend le dessus. Elle voit les gros titres, "Mangemort appréhendé et abattu" et l'avis de décès de Nott quelques lignes plus bas.
‹ risèd : Theodore en sécurité, avec ou sans elle. Des nuits calmes. Du silence. Ne plus rien sentir, à défaut de l'avoir lui.
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10433
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| HAAAAAAAAN Ma Lou aime les garçons qui perdent/craignent (pour) leurs crapauds BIENVENUE CHEZ NOUUUUUS je te souhaite plein de courage pour ta fiche, les Moriarty sont faits pour être des badass nés (c'est cutie pie, le visage de Jeremiah quand il est mumutionné ) |
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| Vayk, en plus j'avais hésité avec les Esterházy au moment de choisir une famille ! Et avec le métier de nos personnages, je pense que j'ai déjà des idées de liens ! Merci Nephtys ! Pour le moment j'ai profité de l'occasion (qui fait le larron, tout ça) pour poser mes questions sur l'univers à Cersei, je lui posais déjà celles sur le personnage. Et off course, je veux un lien (même plusieurs, parce que tu joues des personnages qui me plaisent bien) Merci Luna ! Tu as un type précis, avec ceux qui ont des soucis liés à leurs crapauds ! (on dirait une tournure de phrase pour parler d'un truc glauque). J'ai un peu lu ta fiche, je crois que je te demanderai un lien. |
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HUNTED • running man Owen Avery | Oh, un avocat chez les sorciers. ça peut être utile. BIENVENUE A TOI, et excellent choix de famille ma foi. |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Reaghan Phillips | STOP être des canons chez les Moriarty là en tout cas super choix de prénom et de famille et d'avatar bienvenuuue sur exci, j'aime déjà beaucoup ton début de fiche du coup bon courage pour le reste et j'espère que tu vas bien t'amuser parmi nous |
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| | | | | Jem - Moi je ne veux pas comprendre un peu | |
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