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sujet; Brownie autour d'un café [Bonnie]
MessageSujet: Brownie autour d'un café [Bonnie]   Brownie autour d'un café [Bonnie] EmptyMer 2 Déc 2015 - 21:31

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La journée avait fort mal commencé pour Elain. En effet elle avait eu au réveil un mal de crâne insupportable et s'était donc levée en traînant des pieds pour aller au bureau. Tss, fait chier, elle voulait des vacances, elle. Néanmoins ça n'était pas vraiment possible vu la masse de travail qui s’abattait sur elle et les autres membres de son département depuis quelque temps. En plus, elle n'avait même plus de Rébus pour faire ses tâches ménagères, dans son appartement. Peut-être devrait-elle engager une bonne ? Qui sait.

Enfilant sa tenue classique d'employée du Ministère, elle laissa son regard errer quelques instants sur la marque qu'elle avait sur son bras droit. Y'a pas à dire, cette dernière était très pratique dans certaines situations et lui accordait pas mal de privilèges. Certes, elle devait donner de sa personne pour les avoir, mais franchement, ça valait le coup.

Une fois sortie de chez elle et après avoir verrouillé la porte avec l'aide de la magie, elle fit un tour pour transplaner directement devant le bâtiment. Malgré la guerre, il y avait toujours autant d'employés, même si les mesures de sécurité étaient bien plus présentes qu'à l'époque de l'ancien ordre. En même temps, le Lord n'était pas idiot et était très pragmatique sur ce genre de choses. Alors qu'elle commençait à se diriger vers l'entrée, elle sentit quelques gouttes tomber sur sa chevelure de feu.

« Et merde... »

Voilà. Le mot était lâché. Au moins c'était clair. En quelques instants une fine pluie s'abattit sur Londres tandis qu'Elain rentrait rapidement dans le bâtiment afin de ne pas se retrouver trempée. Évidemment, il y avait un contrôle d'identité à l'entrée, chose logique. Passant rapidement les petites vérifications, la Mangemort constata avec satisfaction que l'employé qui s'occupait courba l'échine avant de la laisser passer. Tout le monde baisse la tête et s’incline devant les porteurs de la Marque après tout.

Une fois dans les locaux, elle monta rapidement à l'étage, saluant avec un sourire les collègues qu'elle croisait, plaisantant même avec certains. En la voyant ainsi, on pouvait aisément comprendre qu'elle ne s'en faisait pas trop et qu'elle était parfaitement satisfaite de sa situation. Enfin, elle aurait juste aimé avoir un salaire un peu plus conséquent, mais bon. Pour ça, il faudrait qu'elle travaille avec plus d'efficacité. Une fois arrivée dans son département, elle fit rapidement la bise à ses collègues avant de voir son bureau... et constata la montagne de dossiers qu'il y avait à traiter. C'est à ce moment que la migraine qu'elle se trimbalait depuis se rappela cordialement à elle. Putain.

«Je laisse tomber, j'ai besoin d'un café ! »

Laissant tomber sa plume sur la pile encore bien trop grande, elle laissa échapper un sourire. Ça faisait déjà trois heures qu'elle travaillait et elle n'avait pas l'impression de progresser. Bon sang, ne pouvait-elle pas partir en mission et se défouler un peu ? Probablement pas pour l'instant. En tout cas, elle avait besoin d'une pause. Se dirigeant lentement vers le local où étaient stockés toute la nourriture et autres collations, elle constata que ce dernier n'était pas forcément en meilleur état que son bureau. on pouvait y voir des tasses, des ustensiles, et tout un tas de fatras sans nom.

Cherchant rapidement une tasse pour s'en faire un bon, elle était en train de laisser l'eau chauffée quand la porte s'ouvrit, dévoilant le visage d'une jeune femme assez charmante. Elain la reconnue immédiatement t: il s'agissait de Bonnie Rowle, la secrétaire de son département et également consœur Mangemort. Elle était d'un an sa cadette et était également à Serpentard à l'époque. Résultat, elles se connaissaient un peu mais rien de plus. Suffisamment en tout cas pour qu'Elain s'accorde le privilège de lui donner un petit surnom.

« Salut Brownie. Tu vas bien ? Café, thé ? »

Puis, sans se départir du sourire qui était présent sur son visage, elle reprit rapidement la parole, avec une voix un peu plus lasse qu'auparavant néanmoins.

« En tout cas, on a l'air partis pour une journée de merde... »
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Depuis les récents événements qui avaient abouti à la mort, l'enfermement ou le traumatisme de plusieurs personnes de son entourage, elle incluse sans doute, Bonnie s'était encore plus repliée sur elle-même. Déjà peu avenante d'ordinaire, elle en était devenue complètement antipathique et glaciale. Au Ministère, Rabastan était l'un des très rares à ne pas subir son aigreur. Quant aux autres, elle n'échangeait au mieux que quelques politesses formelles avec eux. Elle savait à présent sa famille sous surveillance, mais si quelques années voire seulement quelques mois auparavant, elle en aurait maudit son frère et sa cousine, aujourd'hui elle commençait à les comprendre. Néanmoins, elle ne se sentait pas aussi courageuse qu'eux pour quitter son camp et rejoindre celui des insurgés. Ce n'était d'ailleurs pas du courage à son sens, mais de l'inconscience. Preuve en était qu'ils étaient morts aujourd'hui, même si ce n'était pas encore acté concernant Lucrezia. Ils auraient eu mieux fait, tout comme elle avait l'intention de le faire, de garder leur couverture et leurs avantages pour aider les insurgés à distance, c'était tout de même moins risqué, de son point de vue tout au moins. D'autres auraient argué que se faire prendre la main dans le sac au Ministère était bien plus dangereux que d'être protégé par toute une bande de rebelles.

Pour le moment cependant, elle n'en était pas là. D'un air morne, du moins quand son patron n'était pas dans la pièce, elle passait ses journées à accomplir son travail quotidien avec une forme de lassitude en elle. Plus le temps passait, et plus elle se disait que ce travail n'était pas vraiment fait pour une femme de son ambition. Mais de l'ambition, en avait-elle encore ? Elle se sentait vidée de toute volonté depuis l'attaque du musée, incapable d'imaginer correctement son avenir, même en tant qu'épouse modèle de Draco Malfoy. Elle ne voyait rien, comme si elle était destinée à mourir le jour-même. Occupée à trier le courrier du département, elle remarqua qu'il était l'heure de sa pause et poussa un soupir de découragement. Avait-elle vraiment envie de faire cette pause toute seule ? Non. Mais continuer son tri sans s'arrêter n'était pas une meilleure perspective, d'autant qu'elle sentait le poids de la fatigue psychologique sur ses épaules. Elle avait indubitablement besoin d'un café.

Comme elle ne buvait que du thé d'habitude, elle n'avait pas les ingrédients nécessaires dans son bureau. Elle décida donc de se rendre dans le local adéquat de l'étage, priant pour ne pas croiser sur son chemin quelqu'un qui aurait envie de bavarder avec elle. Toutefois, c'était peu risqué, car peu de gens en avaient envie ces derniers temps. Elle poussa la porte du local, et tomba nez à nez avec l'une de ses collègues membre de la brigade de police magique. Elle aimait d'autant moins la BPM depuis l'attaque du musée, mais avait dû se convaincre qu'ils n'avaient fait que leur travail. Après tout, c'était ses camarades et elles qui s'était déguisés en insurgés pour faire ce casse. Bonnie adressa à Elain un regard surpris et tiqua légèrement en entendant son surnom. Elle faisait semblant de trouver ça agaçant, mais en réalité, ce quolibet plutôt mignon n'était pas désagréable. « Bonjour », salua-t-elle d'un ton impassible sans répondre à la première question. « Je cherche du café. » Elle n'avait sans doute pas besoin d'expliquer pourquoi tant le harassement pouvait se lire sur son visage. Elle mit quelques secondes avant de comprendre que par « journée de merde », Eilain évoquait la météo. Bonnie haussa les épaules. « Pour moi, ça ne change pas de d'habitude. Et puis de toute façon, on doit passer la journée ici, alors qu'il fasse soleil ou pas devrait nous être égal. » Elle fit une moue blasée avant de se rappeler que le travail de sa collègue était un peu différent du sien. « Enfin, à moins que vous n'ayez prévu d'aller sur le terrain aujourd'hui ? Une mission particulière peut-être ? » Par « vous », elle entendait bien sûr toute la BPM, ne vouvoyant pas la jeune femme. Elle posait cette question par pure formalité mais la réponse ne la désintéressait pas tant que ça.
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Elle ne voulait pas répondre ? Soit. Elain ne s'y attendait pas vraiment de toute façon. Après tout, cette femme était psychorigide au possible. Mais bon, ça datait pas d'hier ça, elle avait l'habitude. Restait à savoir si c'était de nature ou juste à cause de sa famille. Elle ne jugeait pas, bien sûr, mais faut dire que ça pouvait faire péter une durite à n'importe qui d'être la femme d'un Malfoy tel que Drago. Elain le connaissait un peu et savait à quoi s'en tenir. Mais bon, elle faisait ce qu'elle voulait, ce n'était pas ses affaires. Tant que ça n’influençait pas sur le reste, bien sûr.

Le moins que l'on puisse dire en tout cas, c'est qu'Elain faisait tâche à côté de sa collègue Mangemort. Il faut dire qu'elle ne prenait pas spécialement soin de son apparence, contrairement à ce qu'une personne du rang de la Rowle devait faire. C'était pas plus mal dans un sens, toutes ces histoires l'ennuyaient au plus haut point. mais ce n'était pas vraiment le sujet d'aujourd'hui. La Belth nota néanmoins que sa collègue ne prit même pas la peine de lui répondre, quand elle lui demanda comment ça allait. Toujours sympa...

Haussant les épaules, Bonnie lui répondit alors d'un ton assez neutre que ça ne changeait pas grand-chose pour elle. Certes, elle devait rester toute la journée dans un bureau à traiter des dossiers qui ne la concernaient même pas. Dans un sens, Elain la plaignait, ce devait être très lassant à la longue. Bien plus que la montagne qui l'attendrait après sa pause. Préparant donc le café pour son « amie », la Mangemort écouta sa question avec intérêt. Si elle allait sortir ? Si seulement elle pouvait... Ayant finalement terminé de préparer son café, elle le lui tendit avec un sourire avant d'enchaîner sur sa réponse.

« J'aimerais bien à vrai dire. J'en ai assez de tous ces dossiers à traiter, mais depuis l'attaque du musée, c'est assez calme pour le moment. »

En effet, c'était même beaucoup trop calme pour elle. Elle n'avait, depuis quelque temps que des petits voyous à se mettre sous la dent, rien de bien consistant. C'était une femme d'action après tout, qui trouvait ses réponses sur un champ de bataille. Et elle avait actuellement beaucoup de questions sans réponse. Quelle plaie.

Dehors, le temps empirait, on pouvait même entendre des coups de tonnerre de temps à autre. Rassurant dis donc. Elain espérait simplement que ça ne soit pas un mauvais présage, mais bon, elle n'était pas superstitieuse. Tandis qu'elle finissait sa tasse de café d'un seul trait, elle demanda alors le plus naturellement du monde la chose suivante, comme si c'était normal.

« Et sinon, ça va la famille ?  Il me semble que t'es avec le petit con blond des Malfoy non ? »

Ça, c'était fait au moins. Faut dire qu'Elain n'avait pas pour habitude de mâcher ses mots et son opinion de Dragon était très basse et ce, depuis les bancs d'école. Il n'avait même pas eu l'audace de porter le coup fatal à Dumbledore à l'époque. Un faible qui n'avait aucun courage. Mais ce n'était pas tout, en fait il y avait une raison derrière cette insulte. Ne connaissant sa collègue que de surface, elle ne savait pas trop à quoi s'en tenir. L'idée était donc de dire ça afin de lui faire passer un petit test de personnalité et voir de quoi il en retourner exactement.
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La jeune femme lui tendit le café qu'elle venait de lui préparer, et Bonnie la remercia. Elle ne souriait certes pas, mais la reconnaissance pouvait se lire dans son regard. Ce n'était pas grand-chose, et pourtant ça lui faisait du bien de ne pas avoir à préparer son café. Elle avait un an de moins qu'Elain, et pourtant, elle semblait beaucoup plus âgée qu'elle. Les soucis l'avait marquée physiquement autant que psychologiquement, c'était certain. Sa collègue répondit finalement à sa question, et le cœur de Bonnie rata un battement quand elle évoqua l'attaque du musée. Elle y pensait déjà sans cesse, mais en entendre parler ne l'aidait pas à faire son deuil. Anita… Comme toujours quand elle y pensait, Bonnie regarda sa main à présent totalement guérie. Anita, elle, avait eu les doigts tranchés… Avant d'être jetée dans le vide. Comme une poupée de chiffon. Bonnie chassa cette image de sa tête. Elle ne pouvait de toute façon en parler à personne, encore moins à un membre de la BPM.

Elle but une gorgée de son café, pensive, puis voulut lui répondre que c'était mieux ainsi, qu'il valait mieux ne pas avoir trop de missions sur le terrain si elles étaient toutes comme celle du musée. Mais elle n'en eut pas le temps. Subitement, la jeune femme fit allusion à Draco, et Bonnie faillit en recracher son café. Comment était-elle au courant ? L'arrangement entre leurs deux familles n'était pour le moment pas officiel. Des rumeurs avaient-elles couru sur eux ? La jeune femme envoya un regard glacial à son interlocutrice. « Je ne suis pas avec Malfoy, non », répondit-elle sèchement, crachant presque entre ses dents. Et c'était la vérité par ailleurs. Son seul lien avec lui était de lui être promise. Certes, il était de taille, mais ils n'avaient aucune autre relation que celle du travail et leurs chamailleries quotidiennes. Et si elle avait faibli, une fois, c'était uniquement par orgueil. Paradoxe peut-être, mais c'était ainsi. Elle tiqua. Draco n'était tout de même pas allé raconter ça à son cousin ou à qui que ce soit ? Il fallait qu'elle rectifie le tir, et rapidement. « Je ne vois pas pourquoi j'irais m'enticher d'un gamin arrogant », rétorqua-t-elle d'un ton méprisant.

Elle termina son café et le posa d'un geste sec, avant de reprendre son calme. Être aussi impulsive ne lui ressemblait pas. « Je suis désolée », s'excusa-t-elle, un peu à contrecœur. « Je ne voulais pas m'énerver. Mais je ne vois pas pourquoi tu penses que je pourrais être avec Malfoy, c'est juste un collègue. Un collègue récalcitrant. » Finalement, elle entreprit de préparer du café. Elle en avait besoin d'un deuxième. « Sinon, ma famille va bien, je te remercie. » Réponse assez ironique quand on savait que son frère était mort et qu'elle détestait purement et simplement son père. Au final, sa famille s'arrêtait à sa mère. « Comment va la tienne ? Je la connais peu. » Elle ne la connaissait pour ainsi dire pas, en réalité. Elle n'avait pas vraiment pour habitude de s'intéresser à toutes les personnes qui travaillaient avec elle.
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MessageSujet: Re: Brownie autour d'un café [Bonnie]   Brownie autour d'un café [Bonnie] EmptyLun 14 Déc 2015 - 19:10

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Note:

Bonnie semblait fortement surprise qu'Elain soit au courant pour l'arrangement entre les deux familles. D'ailleurs, elle en manqua presque de recracher sa boisson, ce qui aurait été une perspective fort peu agréable étant donné que le liquide aurait directement atterri sur sa collègue Mangemort. En tout cas, Bonnie nia alors la question d'Elain qui se contenta de secouer les épaules. C'était peu important, elle était juste curieuse en fait et savait maintenant plus ou moins à quoi s'en tenir avec cette femme.

D'ailleurs, elle continua sur sa lancée en traitant le blondinet de gamin arrogant. C'était exactement ce que pensait Elain de lui également, mais ça n'avait que peu d'importance. Les Malfoy tombaient dans la dépravation depuis bien des années, selon la rousse. Il n'y avait qu'à voir comment Lucius s'écrasait et avait perdu de sa superbe. Pour Elain, le temps de cette noble famille était terminé et léguait désormais sa place à la nouvelle génération dont elle faisait partie.

« Des bruits de couloir parmi les Mangemorts. Tu sais ce que c'est, les rumeurs ont la vie dure. Et y'as pas de mal, je me formalise pas trop de ce genre de truc. »

Quel doux euphémisme. Il n'y avait qu'à voir tout ce que l'on avait balancé sur elle alors qu'elle était à l'école. La rumeur la plus persistante à laquelle Elain avait été sujette était son lien avec la famille Weasley. De parfaits idiots, des paysans de la pire espèce. D'ailleurs, c'était par simple esprit de contradiction qu'Elain voulait s'en débarrasser et plus précisément de l'Indésirable nommé Ronald. Autrement, il était également vrai que l'énervement de sa collègue ne la dérangeait pas. Il n'y avait qu'à voir comment elle pouvait démarrer elle-même au quart de tour et puis en toute honnêteté, ça l'amusait pas mal, ce genre de réaction.

Une question très intéressante sortie alors de la bouche de la Rowle, comment était sa famille ? Elle ne cachait absolument pas ses origines de sang-mêlée certes, mais elle ne parlait au final qu'assez peu de sa famille aux autres. Il faut dire qu'elle n'avait pas l’habitude qu'on lui pose des questions sur ça, même si ça ne la dérangeait pas. C'est donc avec un sourire qu'elle lui répondit assez simplement de quoi il en retournait exactement.

« Ma mère est morte. C'était une Moldue et je l'ai tuée le jour ou je suis devenue Mangemort. Quant à mon père, j'en ai aucune idée. J'ai utilisé Oubliettes sur lui juste après par pitié, pour qu'il refasse sa vie. »

Il n'y avait pas la moindre trace de tristesse dans sa voix. Peut-être une pointe de nostalgie, mais c'était tout. Le regard légèrement vide, la rousse se ressaisit néanmoins très vite et reprit alors la parole, tandis qu'elle fouillait dans les divers placards de la pièce, à la recherche d'une collation.

« C'est comment la vie de noble au fait ? C'est pas trop relou de devoir toujours se demander ce que les autres pensent de toi ou bien toujours faire honneur à ta famille ? »

Elain était réellement curieuse. Au final, si elle avait l'habitude de côtoyer des sangs purs, elle ne connaissait pas plus que ça leur mode de vie. Elle savait qu'ils étaient riches et avaient un certain regard sur l'étiquette et... c'est tout. Elle voulait donc profiter de cette occasion afin d'en savoir un peu plus sur ce monde qui semblait assez dangereux au final. Rapidement, elle trouva ce qu'elle souhaitait et eu un sourire amusé en prenant la boîte. Quitte à discuter, autant faire un peu d'humour aussi, non ?

« Tu veux un brownie ? À moins que tu ne sois pas très fan du cannibalisme, ce que je pourrais comprendre assez facilement. »

Et voilà. De l'humour à base de vannes foireuses et de jeux de mots plus que douteux. C'était avec le sarcasme le pilier de l'humour d'Elain et généralement c'était les personnes qu'elle appréciait bien qui en faisaient les frais. Arborant un petit sourire, elle était quand même fière de sa blague et demandait comment la secrétaire allait répondre, tandis qu'elle lui tendait la boîte.
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MessageSujet: Re: Brownie autour d'un café [Bonnie]   Brownie autour d'un café [Bonnie] EmptyDim 20 Déc 2015 - 21:28

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Bonnie ne s'étonnait pas vraiment que des rumeurs commencent à courir sur Draco et elle. Les nouvelles allaient très vite, et ce même si elles étaient déformées, grâce au téléphone arabe. Ou plutôt, à cause de lui. Cela l'agaçait profondément, car elle n'avait aucune envie que l'on pense que quelque chose se passait entre eux. D'accord, quelque chose s'était réellement passé, une petit chose, mais c'était un défi, défi qu'elle avait par ailleurs à la fois gagné et perdu, rien à voir avec une histoire de sentiments, évidemment. Elle ne pouvait pas nier que sur le moment, elle en avait eu envie, mais elle ne s'imaginait pas démarrer quelque chose avec lui, même si c'était uniquement du sexe. Il était vrai cependant qu'elle avait elle-même raconté à plusieurs personnes ses éventuelles fiançailles et elle ne devait donc pas s'étonner qu'il y ait des fuites et des déformations.

Elle préférait plutôt parler de la famille d'Elain plutôt que de sa propre vie. Ainsi, elle pouvait continuer de se cacher derrière sa carapace et ne rien avoir à dévoiler. Elle tiqua quand la jeune fille lui annonça le plus naturellement du monde qu'elle avait tué sa mère. Cette fille était décidément aussi tarée que Bellatrix, même si elle semblait plus sympathique et moins effrayante. Cela ne la rendait pas moins dangereuse. Mieux valait éviter de la contrarier, en tout cas pour une femme comme Bonnie qui tenait à sa sécurité la plus stricte. « Je comprends », rebondit-elle, « moi-même j'ai eu envie de tuer mon père de nombreuses fois... » Et elle ne plaisantait pas. Mais elle en aurait évidemment été incapable, elle n'avait d'ailleurs jamais tué quelqu'un de sa vie de ses propres mains, seulement délégué le sale boulot, notamment pour obtenir la marque. De toute façon, avec le soutien de son père et de Rodolphus, elle ne pouvait pas trop passer à côté.

La question qui suivit lui fit arquer un sourcil stupéfait. Il était vrai que comme Elain n'était pas de sang pur, elle avait dû avoir beaucoup moins de contraintes dans sa vie. Ses seuls prérogatives étaient liées à son rôle de mangemort, mais ça devait lui convenir parfaitement puisqu'elle était capable de tuer sa mère sans remord. En revanche, Bonnie imaginait mal la jeune femme les mains liées par les convenances, forcée de bien se tenir et d'épouser l'homme qu'on lui désignera… Nul doute qu'elle se serait rebellée contre ça. La brune soupira. « Si, justement, c'est… relou, comme tu dis. Je voudrais un peu plus de liberté, surtout en ce qui concerne ma vie sentimentale. » Elle grimaça. Elle n'avait pas vraiment envie d'en parler ainsi avec une inconnue, d'autant qu'elles n'étaient pas franchement faites pour s'entendre. Mais elle était tellement de mauvaise humeur dernièrement qu'elle ne se voyait pas dire « Mais de quoi parles-tu ? Tout va bien dans ma vie ! » Elle soupira et attrapa un gâteau dans la boîte qu'elle lui tendait, avec un léger sourire en coin, avant de l'engloutir purement et simplement. Pas très classe pour une dame, sans doute, un geste désespéré, peut-être. « Parfois, je t'envie. Tu fais ce que tu veux sans te soucier des conséquences. Mais tu n'es pas dans une cage dorée contrairement à moi. Si j'essaie de passer outre le chemin qui m'est tracé, je m'expose à quelques représailles... »
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