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| tobias swann selwyn feat chris wood • crédit swan | ❝ We're running in circles again ❞death eaters ; Inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; tobias. claquent à la langue les deux syllabes, dures. insidieuses. fantômes d'amertumes qui s'insinuent là, quand le patronyme s'hésite aux frontières des pensées presque exhalées. les acides saveurs des vengeances aux sombres fureurs qui s'accrochent, infâmes parasites, brûlent la gorge. selwyn. ça glisse, ça écorche les lippes, enflamme les rancœurs. ce qui fut, ce qui ne fut pas. les idylles brisées, rabibochées quelque part, entre ces spectres tenaces, entre ces haines vivaces, dans les tréfonds d'une obscurité qui enlise. ☇ naissance ; angleterre, 1978, 31 octobre. un jour d'automne. quelques éclats, nuances orangées, qui virevoltent dans ces cieux humides, légers brasiers qui peignent la verdure de leurs flammes brunes. ☇ ascendance; là, sous la chair, le pourpre qui dévale les veines est aussi pur que l'âme est maculée de ses milles travers. souveraine descendance qui délaisse ses traces indélébiles, les délictueuses souillures condamnées, fracassées sous leurs fronts auréolés de gloire. des ignobles corrupteurs qui se traînent, lametantables, ils savent la fatalité de l'échec ; jamais ils n'atteindront l'engeance de leur sang impie. ☇ métier ; service de renseignement & contre-renseignement. il traîne, trompe, fourvoie. il entend, charme, ment. il est cette myriade d'ombres qui dansent sur vos murs, ces lèvres étirées susurrant leurs fourberies masquées. il est la trahison aux allures candides planquée dans vos placards, la cynique malédiction qui s’accapare vos plus sombres secrets. ☇ camp ; l'allégeance à l'empereur des ténèbres. petit monstre arraché aux entrailles d'amères rages, de peines fourvoyées, il accepte sa marque, le prix de ses représailles. ☇ réputation ; il intrigue, il fait peur. le selwyn est un monstre aux sourires affables, celui qui dissimule ses vérités sous le fiel des mots trompeurs. on ne peut se fier à lui. charismatique illusionniste, il est la froideur et l'enthousiasme, la sinistre oxymore qui fait des ravages. ☇ état civil ; célibataire. marié à son ombre, frivole aux amantes qui se perdent sous les draps pour s'en évaporer au petit matin. le cœur apathique, l'amputé qui n'aime plus, estropié par l'incompréhension d'un regard détourné, d'une absence volontaire. ☇ rang social ; sur sa chair s'est ciselée avec paresse l'obscure marque aux relents de funestes promesses, les arabesques malsaines ont entamées leurs valses traitresses. mangemort, la loyauté défaille sous ses traits fermés, ces traits qu'on rêve d'arracher à mains nues. . ☇ baguette ; taillée dans du bois d'if, elle mesure trente-trois centimètres et porte en son sein un ventricule de dragon. ☇ épouvantard ; leurs sourires sincères, la joie dans les prunelles traîtresses. un bonheur trop parfait, trop éloigné. un bonheur qu'il n'arrive pas à détruire, dont ils l'ont exclu. ils sont là, heureux, et lui rampant dans les miasmes de sa rancœur se meurt. ☇ risèd ; voir le paternel tomber à genoux, ployer la nuque sous le poids des douleurs infligées. sa solitude comme baume aux meurtrissures d'antan, la juste réponse d'un passé tourmenté. le père qui se traîne dans la misère, le fils sous l'éclat de la grandeur. ☇ patronus ; quelques volutes inconsistantes. ☇ particularités ; animagus. les os craquent, se difforment, s'allongent. prédateur au pelage tissé à l'encre de la nuit, milles corbeaux semblent s'être fondus sur la silhouette mortelle. panthère noire, meurtrière aux crocs d'ivoire, macabre servante des ténèbres. ☇ animaux ; il ne possède aucun animal. incapable de s'occuper de quelqu'un d'autre que lui-même. ☇ miroir ; //
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☇ Avis sur la situation actuelle ; se repaître de la guerre, se repaître des cadavres qui jonchent les rues dans cette macabre tragédie où les échos de grandeurs ensanglantées résonnent en cette ode aussi funeste que glorieuse. là, entre ces carcasses fracassées sur l'autel d'obscures ambitions, il déambule cruellement, l'esquisse d'un fin sourire étirant ses lippes moqueuses. il leur offre son insouciance, meurtrière et monstrueuse insouciance qui s'expose dans l’enthousiasme inhumain, à ces corps détruits, à cette foi démesurée qu'il a déchiré comme des feuilles de papier, trop légères, trop délicates, trop faibles. des rebuts qui s'amassent, le cœur défoncé, qui se mêlent les uns aux autres dans cette merveilleuse et chaotique harmonie qu'est la mort. leurs vies n'ont pas de sens, leurs morts sont sa vengeance. leurs visages hurlants l'éloignent de lui, toujours un peu plus.
☇ Infos complémentaires ; menteur délibéré, la seconde nature qui colle à la peau. le fiel qui se déverse de ses lippes trompeuses n'est qu'un amas déconcertant de vérités qui passent pour mensonges, déformées au gré de ses caprices • sous les apparences soignées et charismatiques, l'insolence claque à la langue, amas de cynisme et de déconcertante franchise, écho au respect qu'il n'accorde qu'à lui-même, camouflés sous une hypocrisie volontairement exagérée. • on raconte de lui qu'il ne ressent rien, monstre que les émotions ont déserté trop longtemps pour se raccommoder au cœur balafré. à la limite de la sociopathie, il effraie et intrigue.• irrattrapable rancunier , il voue une vengeance sans limite à son père qui est le centre de ses déboires passées, la cible de sa haine • il aime le sucre, tout ce qui en contient et en possède toujours sur lui, où le subtilise à de pauvres imbéciles • il ne s'attache pas, en est incapable. il rejette toutes celles qui passent sous ses draps une fois qu'il s'en lasse. il ne sait plus aimer, et ce constat ne l'a jamais dérangé • quand cela lui semble nécessaire, il se donne souvent des allures de gamin dissipé, un de ceux qui n'écoutent jamais et parlent de trop. tromperie, simulacre de faiblesse ; il mémorise tout ce qui est intéressant, ce qui peut lui servir. • dénué de moralité, les moyens peu orthodoxes qu'il utilise pour obtenir des informations incluent bien souvent sang et duperies vicieuses. il ne recule devant rien pour gagner. car il ne perd jamais, quelque soit le temps pour acquérir sa victoire • la seule personne qui bénéficie d'une caricature d'affection est sa sœur, madelyn.• l'un de ses passe-temps favori est de semer la discorde autour de lui • souvent, lorsqu'il n'est pas d'humeur à parler, à supporter l'humanité, il se réfugie sous sa forme de panthère • excellent comédien, il simule parfaitement, augmentant encore un peu plus la difficulté qu'autrui pourrait avoir pour le comprendre • un sourire est constamment gravé sur ses lippes, mais bien souvent moqueur ou cynique. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi ileana. J'ai 17 ans, je viens de normandie et j'ai connu le forum via bazzart. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Pour les membres désirant être parrainés uniquement : rendez-vous dans cette catégorie et postez dans le sujet "être parrainé" . Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? hier, j'ai fais une blague à mes vêtements, ils étaient pliés [/i]
Dernière édition par Tobias Selwyn le Dim 10 Jan 2016 - 20:11, édité 15 fois |
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| brumes et pluies ciel brouillé ❝ un damné descendant sans lampe ❞d'éternels escaliers sans rampe(angleterre, londres. 1984) un regard. deux billes sombres, deux abîmes d'incompréhension qui se figent sur sa silhouette qui fuit. encore. la jalousie gronde au creux des entrailles, l'envie et la rage s'entremêlent quand son visage se grave derrière les paupières, meurtrissant. il n'est qu'un enfant. un enfant qui ne comprend pas les regards détournés, les bras qui s'abandonnent à d'autres étreintes. un enfant qui cherche les réponses à ces questions dévorantes, ces questions incessantes, les réponses aux fissures de son petit cœur noyé de peine, de ce manque obsédant. « pourquoi tu pars encore ? » qu'il gronde à lui-même, ses doigts enfantins s'agrippant au rebord de la fenêtre, maladifs. les jointures blanchissent, l'appréhension se dérobe. il n'arrive pas à saisir la vérité, camoufle derrière l'orgueil candide la crainte d'être une déception, une désillusion. peut-être est-ce à cause de séphir ? il se l'est répété des centaines de fois, l'a maudit des milliers. doucereux simulacre qui berce son esprit désabusé, un temps seulement. tu ne faisais que jouer pourtant. trop d'erreurs, les imperfections qui s'enchaînent derrière les jeux et les mensonges. souvent, il pense à transpercer les écailles du reptile, faire taire ses plaintes sifflantes, odieuses, qui attisent les réprimandes paternelles, l'éloignent un peu plus. il aime la pensée de son silence, de la place vacante qu'il s'accaparerait dans le cœur du père qui se défile, en le détruisant. puis il oublie, pense à l'insanité de la chose. il ne peut pas aimer un reptile plus fort que son fils. alors il lui trouve d'autres excuses, bancales, chancelantes. il s'enfonce dans le déni, se réfugie dans les bras de sa mère. là, dans la douceur, la chaleur de son étreinte, il s'accroche. se persuade que ce n'est rien. il croit dans les paroles qu'elle susurre à l'oreille, elle et ses sourires, elle et ses réconforts. il efface les dos tournés, la silhouette fuyante, contemple encore et encore les sourires, les mots gentils qui ressurgissent, qu'il préfère aux ignobles doutes qui l'assaillent. il t'aime, il t'aime, il t'aime. ils ébranlent la certitude, les absences répétées, les départs, les rentrées tard. il t'aime, il t'aime, il t'aime. ils ébranlent la certitude, les mots prononcés, les traîtrises avouées. « il nous préfère son travail, mais je suis là, mon ange. moi, je ne t'abandonnerais pas.» il n'a pas abandonné, il est juste occupé. il va revenir, encore. il va le serrer dans ses bras, lui dire qu' il l'aime. « il ne va pas rentrer, tu es la dernière de ses préoccupations. il n'aime pas sa famille, il ne nous aime pas, mais je comblerais ce manque.» et il refuse, de croire en ses hantises, de croire en son abandon. il refuse de croire ses négligences, ses regards à d'autres, son amour à d'autres. mais le poison s'infiltre, vicieux, indomptable, coule déjà dans les veines malgré les mirages qu'on se répète. tu te souviens, quand il t'a souris ?tu te souviens, quand il est parti ? ❝ par toi je change l'or en fer ❞et le paradis en enfer( écosse, poudlard, 1989) il n'a pas peur. la peur est l'apanage des faibles, c'est son oncle qui lui a dit. son oncle qu'il admire, si fort, si puissant. respecté, renommé, cible des gloires et des égards. son oncle qui le croit capable de grandes choses. pas comme son père. la rancœur ronge, se camoufle derrière l'amour qui s'effiloche, l'amour qui se corrompt quand l'attention se délie. c'est un fantôme, un fantôme aux tristes sourires, inconsistant. un fantôme qu'il essaie d'attraper, d'attacher à lui par ces fragiles chaînes dont il perd toujours la clé. dont il n'a jamais eu la clé. « selwyn, tobias » son nom éclate, résonne dans son crâne comme une lugubre promesse, un pacte hésitant sur les vestiges d'une affection affligée. il se lève, gravit les marches comme d'autres l'ont fait avant lui. pas après pas, il se rapproche du choix. trop de chemins qui convergent vers un seul. celui de la déchéance, de la puissance. ( de la vengeance). l'autre qui effleure son obscurité, les funèbres arabesques que dessinent les ressentiments aveuglés, le maître d'un destin, contemple les ténèbres qui gangrènent, l'ambition qui dévore. pas d'alternative, pas d'autre possibilité. il sera là où est le pouvoir, là où est la gloire. il veut le blesser et le surpasser. il veut le faire l'aimer et le faire le détester. « serpentard ! » qu'il hurle. les applaudissements se succèdent, l'ébauche d'un sourire vient peindre sur les lippes victorieuses les sinuosités d'une apogée vengeresse. il ne sera pas poufsouffle, comme il l'a été. il ne sera pas faible, comme il l'a été. il ne sera pas une honte. comme il l'a été. il sera fort, il sera la fierté de sa famille, celle-là qui ne l'a pas oublié. ________________________________________ ( angleterre, manoir des selwyn, 1990) « pourquoi je ne suis pas fourchelang, moi aussi ? » qu'il demande, l'envie qui craque sous les vertèbres, l'injustice qui vibre sous la chair. pourquoi n'a t-il pas hérité du don ? pourquoi continuer de creuser ces divergences, les différences qui l'arrachent, encore un peu plus, de lui ? il aurait aimé être comme son père. ( il aurait aimé être plus fort que son père). « les mystères de la vie. ton père n'en a jamais fait bon usage, faible comme il est. une vraie calamité. » le monde s'effondre, le cœur craquèle. ce n'est pas juste. il aurait dû l'avoir, aurait dû pouvoir communiquer avec les reptiles. ils l'ont tous dit, qu'il était héréditaire. et pourtant, le voilà, seul et désabusé. renié du destin, l'abject destin, qui lui ôte ce qui lui revient de droit. « est-ce que ça veut dire que je ne pourrais jamais être plus puissant que lui ? » qu'il murmure, accablé. non, il ne voulait pas. il ne voulait pas se résigner, vivre dans son ombre, dans ses silences. l'oncle le regarde, amusé, intéressé. « bien sûr que non. tu es un selwyn. tu es puissant. ton père n'est qu'une larve, un incapable. tu peux le surpasser, t'entraîner. ton heure viendra, il te suffit d'apprendre, de devenir plus fort. il existe de nombreux autres dons, certes plus difficiles à obtenir, mais tout aussi gratifiants. » il capte l'attention ; les regards s'ancrent. il veut saisir sa chance, saisir la moindre occasion, pour s'élever, toujours plus haut. toujours plus loin. embourbé dans une ambition démesurée, dans ses caprices envieux extirpés d'amertumes, les brumes du passé qui l'emprisonnent.« lesquels ? » ________________________________________ ( écosse, poudlard, 1991) « je veux débuter un apprentissage pour devenir animagus » qu'il clame, l'obstiné. il a exploré ses options, délaissé celles sans ambitions. acharné dans son travail, avide de savoir, il se distingue déjà. il n'a pas peur d'échouer. il n'échouera pas, jamais. le professeur lève les yeux, scrute. « j'ose espérer que vous êtes conscient que devenir un animagus requiert de l'endurance, du travail mais surtout une volonté de fer. » la commissure de ses lippes s'étire, moue mutine. il possède toutes ces capacités, il le sait. le sang des selwyn coule dans ses veines. il est puissant. il est confiant. « je sais ce que je veux. » il tranche, presque insolent. il n'y a pas d'hésitation, pas de contradiction. l'être tout entier tend vers cet objectif, si loin, si fascinant. un silence s'installe, ils se jaugent, s'observent, volonté et volonté, et finalement, l'autre lâche avec un sourire ; « et bien, il me semble que vous ayez toutes les capacités requises. » ❝ cieux déchirés comme des grèves ❞Sont les corbillards de tes rêves( angleterre, londres, 1996) ce fut une joie tordue, un bonheur difforme. ses prunelles se sont tuées à écorcher le nourrisson qui dormait paisiblement, à comprendre l'étrange chaleur qui compressait sa poitrine. tu as une petite sœur. sa main s’était élevée, hésitante, et avait glissé sur sa peau, si douce, si fragile. il aurait pu la déchirer aussi facilement qu'une feuille de papier, mettre un terme à cette mascarade d'un geste précis et sec. mais il ne l'avait pas fait, il l'avait épargnée. parce qu'un morceau de son cœur encore intact avait été capable de l'aimer. ou alors était-ce de voir encore sa mère un peu heureuse, d'avoir retrouvé aux tréfonds de ses prunelles cet éclat luminescent qui s'était terni à cause de lui. il s'était menti, convaincu lui-même qu'il l'aimait plus qu' eux, qu'il veillerait sur chacun de ses pas enfantins comme le gardien de ses rêves, de ses rires, de ses pleurs et ses bonheurs. puis est venue la réalité. lancinante, récalcitrante. elle l'a martelé, cabossé. elle a arraché de ses yeux furibonds ces larmes furieuses, planté dans son palpitant milles lames rouillées. il l'aime. il l'aime comme il ne t'a jamais aimé. fissure, cassure. tout se brise, se fracasse dans une cacophonie silencieuse, une hymne discordante sur quelques notes mélancoliques, tragiques. il s'est aveuglé des dernières chimères, des derniers artifices qu'il avait lui même bâti pour se protéger de ces atrocités qui surgissent, évidences ignorées. pas assez solides, les barrières s'effondrent devant le spectacle d'un père heureux, d'un père aimant. sans lui. la jalousie fusent, songe à cette vie qu'on pourrait si facilement faucher. rayer son existence, balayer la candeur de ses opales rieuses, jeter sa carcasse dans une mer d'oubli. et là, infernal, surgit l'attachement, le foutu attachement qui retient un geste, une monstruosité. ils sont liés, frère et sœur. s'il la tue, il tue une partie de lui-même, une partie qui n'est pas encore sale, infectée par tous les ressentiments qui tracent leurs balafres sur son âme meurtrie. il l'aime, un peu trop. il ne veux pas la tuer, il veut la protéger, lui voler. la garder. il ne la mérite pas, il ne mérite rien. la promesse s'esquisse d'elle-même, cruelle, mensongère. un jour, tu lui reprendras ce qu'il t'as pris. ❝ chasser ton cauchemar moqueur ❞ rafraîchir l'enfer allumé dans ton coeur ( angleterre, londres, 1997) il l'a tuée. il le sait. là, dans les marbrures de la pierre austère où l'on a gravé quelques inscriptions futiles, dans la morsure glaciale de la sépulture qu'il touche du bout des doigts, il le sait. il a assassiné sa mère, il a assassiné celle qui l'a toujours aimé plus que lui. un sourire vide, un adieu muet. les tristesses douloureuses s'expirent pour la dernière fois sur sa tombe, s'engouffrent dans ses ténèbres humides pour jamais n'en ressortir. il n'y a plus rien. plus d'amour, plus de peine. juste un néant, total, abyssal. et une promesse encore. une vengeance qui flotte dans l'air. il souffrira autant que tu as souffert. la dernière attache se rompt, l'humanité s'enterre aux côtés du cadavre maternel, dans une éternité massacrée. il deviendra son opposé, son paradoxe. il deviendra ce qu'il n'a jamais été. déjà il sait qu'il se tournera vers son oncle. celui qu' il déteste, qu' il hait. la famille qui ne l'a jamais accepté, le fils et ses déshonneurs, accepteront son engeance, le descendant qui leur ressemble. ils lui apprendront, à être ce qu 'il déteste. ça a déjà commencé. mais ça ne lui suffit pas, il veut lui voler, tout, tout, tout. surtout elle. elle est ce que sa mère était pour lui, un point d'ancrage, un éclat trouble de lumière dans ces insondables brumes. il se convainc qu'elle mérite mieux, qu'elle mérite sa famille, plutôt que le faible, l'indigne homme qu'il enlace de son mépris, sa haine terrible. lui qui n'a pas été à la hauteur des selwyn, les glorieux et puissants selwyn. lui qui se terre, joue avec ses potions et ses poisons dans l'ombre, sans oser se lever, maîtriser ce qui gronde en lui. c'est un torrent infâme et grandissant qui bouillonne dans ses veines, amalgame de rancœurs, d'amertumes inavouées. ça ronge, ça détruit. ça pousse au vice, à s'enliser dans la bassesse, les tromperies déloyales, les péchés qui s'entassent. les insomnies dans son visage qui rit, se moque, trouve l'euphorie dans un monde où il est le banni, l'exilé, un monde qu'il veut détruire. qu'il va détruire. ses déboires sont tes espoirs ❝ vos lueurs sont le reflet ❞ De l'Enfer où mon cœur se plaît. ( angleterre, londres, aujourd'hui) il est monstre, il est horreur. il est la valse macabre des enfers, la disharmonie de ravages mélancoliques. aveugle à sa dégénérescence, il s'entête à mutiler l'atrophié qui tambourine ses rythmes irréguliers, meurtriers, à compter les sinistres fissures qui pavanent sur son âme, engeance difforme. il a oublié comment ressentir, il a oublié comment aimer. ailes brisées, l'ange a brûlé les ruines de l''innocence dans le brasier de ses implacables représailles. ses pas sont le velours de la mort qui enlace, le tic-tac de l'échéance qui s'est écoulée. il est la faucheuse, il est le désinvolte qui joue sur les vies et les idylles. il détruit. il détruit et abîme. il ne sait pas comment réparer, alors il continue, encore et encore, à saccager les rêves, les espoirs. la noirceur engouffre, à la poitrine ne siège qu'un trou béant, le néant, les infâmes abysses où se terrent les abominations. pitié, pitié. ils hurlent, supplient la clémence, la décence, mais le monstre n'est apaisé que dans le pourpre qui souille ses mains, son corps, son âme. dans les cruautés qui l'éloignent, de lui, qui salissent ses mains autant que les siennes. là, gravée sur sa chair, trône l'obscur, funèbre adage qu'est la marque des ténèbres, l’allégeance aux ombres gloutonnes qui se repaissent des moindres lumières. crocs et griffes se révèlent aux lueurs lunaires, éclats mirifiques et grandiloquents qui éclairent aux proies leur funeste destin. et pourtant il travaille, là, dans le renseignement, le contre-renseignement. pas assez de carnages, de fer sur la langue. mais les paroles résonnent, inscrites en lettres de feu dans son crâne. le savoir, c'est le pouvoir. il apprend les secrets, fouille et déniche les cadavres dans les placards, les confidences jalousées. il est le spectre fugace, qui passe et trépasse, écoute et retient. il sait, il sait et il utilise le savoir, le déforme de sa nature rédemptrice pour en faire l'usage de ses ravages. il est monstre, il est horreur. il n'a pas oublié sa promesse. 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Dernière édition par Tobias Selwyn le Dim 10 Jan 2016 - 19:18, édité 19 fois |
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WIZARD • always the first casuality Anna Grimaldi | | | | |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Reaghan Phillips | CHRIIIIIS et j'ai tellement ri à ta blague omg bon du coup j'approuve à 100% tous tes choix là, j'ai hâte de voir ce que tu vas faire de ton personnage bienvenuuuue sur exci si tu as des questions n'hésite pas à nous mp en tout cas, bon courage pour ta fiche et j'espère que tu vas bien t'amuser parmi nous |
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WIZARD • always the first casuality Anna Grimaldi | Elle est énorme ! J'arrête pas de rire depuis tout à l'heure en la relisant ! AAAAH un nouvel admirateur ! team #simanna On est beaaaau hein ? Je viens avec des cookies aussi si tu veux ! #jefloodepas |
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WIZARD • always the first casuality Anna Grimaldi | moi ? je soudoie personne moi ! bon après, c'est vrai, Tobias est plutôt mignon, il se peut qu'Emily (mon dc) ait été un peu attirée par ce jeune homme, mais vraiment rien qui ressemble à du chantage ou quoi que ce soit ! Promis Bon cette fois j'arrête ! Si tu veux continuer d'être soudoyé, c'est par mp /sbaf et sors #jefloodepas |
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HUNTED • running man Owen Avery | | | | |
PRISONERS • bloodstains on the carpet Simon Rosier | | | |
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