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sujet; « Misaki — Point du jour l'alouette chante du fond de la pluie.

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Misaki Tokugawa
feat Lucy Liu • crédit swan
❝ We're running in circles again ❞Wizards ; Inventé

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Misaki Tokugawa.
☇ naissance ; 14 Mars 1961, Tokyo
☇ ascendance; Probablement sang-mêlée. Son dossier anglais stipule, dans le doute, une pureté de sang acquise récemment. Tout ça à peu d'importance au Japon. Seul être né-moldu vous condamne aux expériences d'oblation.
☇ métier ; Chargée de communication et de renseignements au Ministère de la Magie et à la tête du clan Tokugawa, mafia japonaise influente.
☇ camp ; Gouvernement par son emploi, mais son gouvernement par la force des choses. Son service pour le Magister est un prêt diplomatique.
☇ réputation ; On la nomme l'Acromentule dans le milieu diplomatique mais c'est aussi son surnom au sein des réseaux criminel. Au Japon, le clan Tokugawa a pignon sur rue et ses agissements ne sont pas secret. Néanmoins, l'Occident n'a jamais trop fouiné de ce côté là du Monde Magique. C'est une femme avenante, subtile et élégante mais très dure en affaire.
☇ état civil ; Célibataire, elle a la volonté farouche de fonder une bonne fois pour toute une famille.
☇ rang social ; Élite sorcière.
☇ baguette ; 29,7 centimètres, bois de cerisier et ventricule de cœur de dragon..
☇ épouvantard ; Un boutefeu chinois, séquelle de sa brûlure au bras. L'épreuve finale de sa scolarité l'a traumatisée à vie.
☇ risèd ; Une famille, un clan et de l'influence sur la masse, main guidant une nation dans l'ombre.
☇ patronus ; Un grosse araignée de la taille d'un chien.


☇ Avis sur la situation actuelle ; Cela fait peu de temps que Misaki est installée sur le territoire d’Angleterre. Le Magister est un seigneur des ténèbres comme l’histoire du monde en a connu. Elle ne s’occupe pas des choix politiques relatifs à la société britannique. Elle a trouvé un emploi à la communication et aux renseignements grâce à son amitié avec Jerald Macmillan et aux contrats d’import-export qu’elle a apporté avec elle du Japon. Le Ministère a besoin d’alliés économiques et la pègre japonaise a besoin de nouveaux clients. C’est un échange de bon procédé dont la part d’ombre est dissimulée. Pour que l’économie vive bien, qu’elle vive cachée. Personne ne comprend encore la portée des liens économiques dans le monde magique. Trop occupés par leurs insurgés, le contexte est bon pour les affaires. Ainsi, soucieuse d’étendre son empire sous une couverture officielle, Misaki Tokugawa s’est rangée chez les britanniques pour quelques années. Le vent n’est pas prêt de tourner face aux Mangemorts de Voldemort et tant qu’on ne lui fait pas fréquenter des dragons, tout ira pour le mieux. Elle est plutôt ravie de répéter la propagande et de manipuler la vérité pour la presse. On ne lui demande rien de plus et ce n’est pas très difficile pour une négociatrice hors paire.

☇ Infos complémentaires ; Son bras gauche a été gravement brulé + Misaki prend son thé sans sucre, sucre qu’elle laisse fondre sur sa langue par gourmandise. + Elle rassemble une grande collection de poisons issus de terrifiantes créatures. + Suite à sa brûlure, sa haine des dragons est intense. + Elle dirige la pègre sorcière de Tokyo. Le crime organisé est la plus grande partie de son engagement + Ancienne négociatrice économique, elle connaît quelques officiels anglais dont Lucius Malfoy et Jerald Macmillan. + Très peu expressive, sa réserve est prise pour un trait hérité de la société japonaise. + Elle observe les rituels traditionnels shinto avec ferveur. + Les études sur les sources de la magie lui sont d’un grand intérêt. + Sa curiosité lui a valu de frôler à maintes reprises le scandale diplomatique. + Embauchée grâce au Sous-Secrétaire d’Etat, elle lui est d’une grande loyauté. + Misaki se fout pas mal du régime du Magister tant que le gouvernement signe avec elle des partenariats économiques avantageux pour ses affaires. + Son influence en Asie est plus grande que ce qu’elle ne vous avouera. + On la pense représentante d’une Nation irréprochable et indépendante mise à disposition du Ministère de la Magie par simple témoignage d’amitié. + Son plus grand désir est de former une famille pour faire perdurer son business. + Le sabre qu’elle a reçu au terme de sa scolarité est gardé en lieu sûr. + Les gobelins la dégoutent parce qu’ils lui font penser à son père adoptif. + La vue du sang ne la dérange pas. En revanche, l’eau de Cologne bon marché est un supplice. + On la voit rarement plus d’une heure dans les cocktails mondains. + Le mensonge est un de ses talents. + Elle conduit une moto dans le monde moldu préférant la sensation du vent à la nausée du transplanage. + La sorcière est fan de Quidditch mais elle ne comprend pas pourquoi les perdants ne brûlent pas leurs balais, conformément à la tradition japonaise. + Son accent est américain même si elle n’y a jamais mis les pieds. + Les poignées de mains sont incompréhensibles. Elle préfère s’incliner légèrement. + Comme tous les japonais, elle n'utilise pas les formules latines pour faire de la magie.  + Rejoindre les Mangemorts serait trahir ce en quoi elle croit. Elle donne des coups de main selon les besoins mais elle ne compte pas trahir son clan et son pays. Sa loyauté ne peut se diviser en deux. + Elle dort la fenêtre ouverte. + Misaki Tokugawa a été marquée par ses voyages. + Elle se fascine pour tout ce qui touche la mémoire et les souvenirs. Le passé fait appel à sa sensibilité profonde et à des plaies encore ouvertes. + Elle a abandonné le yoga après une expérience pour le moins traumatisante. + Sa seule revanche est d’avoir eu de la chance dans son malheur, ni plus ni moins. + Son amour pour la nature est intime et cette intimité voit une femme plus poétique se révéler. + Grâce à elle, la pègre est aujourd’hui un allié de l’Empire du Feu et non un maitre-chanteur. + Elle ne rate aucun concert des RA.  

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi Edgey/(c)Ipomea . J'ai 21, je viens de Carcassonne pour le moment et j'ai connu le forum via mon double-compte  erf . Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Un dernier mot ? Je vous Nem  iiih



Dernière édition par Misaki Tokugawa le Ven 15 Jan 2016 - 22:57, édité 6 fois
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De Taylor aux Tokugawa
Chronique d'une Amnésie.


❝ L'immeuble brûle sans toi ❞1968 & Tokyo City

« Your mummy deserve to die, my poor child. » Elle n’en croyait pas ses yeux alors que le sorcier du clan Tokugawa pointait sa baguette sur sa mère. Qu’avait-elle fait pour être si mal traitée ? Dans sa fierté de femme célibataire et combattante, ses yeux ne se plissèrent pas lorsqu’on prononça le sortilège qui lui valut de clore ses paupières à jamais. Les genoux entre ses mains, les cheveux décoiffés par l’effroi, la petite Misaki se demandait quel sort allait-elle recevoir des mains du bourreau. Le sang coulait désormais sur son costume trois pièces de lin blanc. Il l’avait fait exploser au niveau de l’estomac, tâchant un douloureux souvenir d’un liquide épais et nauséabond. On entendait des histoires depuis longtemps sur le rôle des Tokugawa dans la disparition de certains sorciers. Le Haut-Conseil du Japon s’embourbait dans ce dossier en voyant ses éléments clés s’évanouir dans l’oubli. Des rumeurs de couloirs faisaient les gros titres des médias magiques. C’était une guerre vécue de l’intérieur d’une Nation en crise. Les contrats économiques se raréfiaient et voilà que la sorcellerie subissait une chasse cruelle. Le but ? Trouver la divinité qui donnait son pouvoir aux sorciers, l’enlever et créer des sorciers ex nihilo. Selon la légende, le kami sommeillait au plus profond de leurs entrailles sans jamais se montrer. La jalousie et l’envie guidaient avec fourberie la main meurtrière de la pègre tokyoïte. Le pouvoir rendait les hommes fous et faisait souffrir les petites filles orphelines. Misaki Taylor tremblait de tout son corps. Le monstre sanguinaire s’approcha d’elle et s’agenouilla pour lui parler. Sa main dégoulinante de sang lui salit les cheveux alors qu’il remontait une mèche noyée de sueur. L’homme lui redressa le menton et lui posa un baiser sur le front. La fillette déglutit. Il sentait la mort et le musc, odeur cachée par une eau de Cologne médiocre. « You belong to me now, little witch. » murmura-t-il en la soulevant par l’aisselle. Misaki avait du mal à se tenir droite, petite feuille tremblotante d’émotions. « You’re a monster. » cracha-t-elle en défiant du regard l’exécutant d’un terrible contrat. Néanmoins, elle connaissait les raisons de cet assassinat. Sa mère travaillait pour le compte du Congrès américain. Coupable de fraterniser avec les Occidentaux, les traditionalistes dans leur quête de puissance et d’expériences inhumaines en profitaient pour exterminer les ennemis du régime en attendant que le Mage-Empereur reprennent ses esprits. Emmenée de force en dehors de l’appartement familial, elle tenta de se débattre rageusement jusqu’à ce qu’on mette le feu à l’appartement. Elle n’eut que le temps de voir les portes de l’ascenseur se refermer sur elle avant que ses yeux ne se remplissent de larmes. Misaki, six ans, n’était pas encore assez forte pour s’opposer à la puissance d’un clan. On l’embarqua dans une voiture aux vitres teintées. L’usage des technologies moldues se faisait très populaire pour les sorciers japonais, soucieux de se fondre dans la masse. La fillette scruta à peine au travers du voile de ses pleurs l’immeuble s’incendier, puis un bandeau vint lui cacher la vue. Ses sanglots s’estompèrent dans un sommeil artificiel. Puisse-t-elle à jamais oublier ces événements…

❝ La pègre détient ton destin ❞1969 & Tokugawa Council

Les huit ans de l’orpheline sonnèrent à la porte bien plus tôt que prévu. On l’avait revêtu d’un uniforme au tissu luxueux. Le faste d’un tel accoutrement ne reflétait qu’une fortune gagnée illégalement. Misaki demeurait une fillette pour le moins précieuse aux yeux de sa nouvelle famille. Deux ans s’étaient écoulés et l’avenir du Japon avait bien changé. L’ouverture de la « Nation du Feu » vers l’occident s’était interrompue sans que la masse n’y comprenne quoique ce soit. Le leader du gouvernement, héritier d’une dynastie divine, se protégeait derrière la volonté de la déesse nationale. Amaterasu, céleste Soleil, avait un dos solide pour se genre d’excuses politiques. Soyons sérieux, à huit ans, on croit à ce genre de choses… sauf peut-être lorsque l’on écoute aux portes. La curiosité est un très vilain défaut. Venait-il de son caractère ou du sortilège d’Amnésie subit un an et demi plus tôt ? Quoiqu’il en soi, Misaki était dans le secret du pouvoir parce que Misaki partageait désormais le nom des Tokugawa, le clan de la pègre sorcière, ceux qui n’avait de sympathie que pour leurs ancêtres. Celle qu’elle pensait être sa mère avait la quarantaine et sa soi-disant infécondité lui était reprochée avec acharnement. La place d’une femme devait être au dessous de celles des hommes surtout lorsqu’elle était incapable de produire quoique ce soit. Le vrai stérile de l’histoire était pourtant Matsumoto Tokugawa, patron des patrons, dirigeant impitoyable d’un réseau de criminalité. Son arrogance naturelle s’amplifiait d’un orgueil organique ; il était fier de faire désormais partie du Haut-Conseil et d’influence la ligne politique. Les traditionnalistes, dont il était le parrain, tiraient les ficelles. Le Mage-Empereur, trop jeune, se laissait faire par peur de ne pas être à la hauteur de ses prédécesseurs. La pègre avait tous les pouvoirs y compris ceux d’extraire une enfant de traitres de son foyer, de la soumettre à l’oubli et d’en faire son héritière proclamée. Voilà longtemps qu’il n’y avait plus l’ombre d’une médiocre eau de Cologne sur les étagères de la salle-de-bain. « Do you want to join us, deary ? ». Repérée derrière le panneau de bois, la discrétion ne coulait pas encore dans les veines de la chétive sorcière. Les chefs de file des clans subordonnés se soumettaient à la volonté de l’Alpha Matsumoto. C’était un Legilimens aguerri qui avait travaillé pour les anglais du temps où les expérimages planchaient en parallèle sur l’importance des souvenirs. Grossier et mal élevé, Matsumoto Tokugawa cultivait son talent sans se soucier d’améliorer les autres aspects de son image. Sa foi aveugle en la tradition le forçait à œuvrer aveuglé par la recherche des kamis, encore et toujours. Ainsi, les nés-moldus subissaient une répression du régime incompréhensible et des tortures désagréable. L’oblation de la magie et son étude rituelle devenait une obsession.  « How pretty you are, girl ! Look at her, she’s the future. She’s the sole heir to my empire. » Celle faisait toujours sourire Misaki de voir son père si fier d’elle. Cependant, au plus profond d’elle, quelque chose lui disait que tout ça sonnait faux. « Misaki is prepared to go to Mahoutokoro. »



Dernière édition par Misaki Tokugawa le Ven 15 Jan 2016 - 22:22, édité 10 fois
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Du Japon à l’Égypte.
Le voyage forme la jeunesse.


❝ Il faut en pâtir pour survivre. ❞1969 & Mahoutokoro Institute

Mahoutokoro était l’école des sorciers japonais. Située en plein cœur de la ville, l’endroit ressemblait davantage à un sanctuaire qu’à un établissement scolaire. Les maîtres n’étaient autre que des prêtres-sorciers dont la vie était vouée à Amaterasu. La découverte était pour le moins déconcertante. Misaki ne savait pas quoi en penser. Huit ans, c’était tôt pour se voir confier une baguette magique. C’était pourtant les nouvelles lois d’éducation. Elles renouaient avec des pratiques ancestrales que l’on connaissait par les contes anciens. Selon eux, il était hors de question que l’instrument de la magie divine soit un choix personnel. D’ailleurs, les rares artisans baguettistes qui eurent l’audace de s’opposer à la réforme avaient disparus. La baguette ne choisissait donc pas son sorcier. Le Mage-Empereur, suivi par sa délégation, apparaissait le premier jour de la rentrée fixée en Avril. Le calendrier demeurait quelques peu différent. Personne n’avait le droit de le regarder dans les yeux. C’était un affront punissable de la peine capitale : finir dans les prisons du programme d’oblation, des cavernes creusées à même la roche, loin dans les montagnes. Misaki Tokugawa en avait toujours des frissons surtout lorsque Matsumoto en parlait comme de sa plus grande réussite en matière de manipulation politique. Alors, le leader impérial se dissimulait derrière un miroir magique. Les rangs parfaits d’élèves se décomposaient, un corps par un corps, s’avançant docilement vers leur reflet dans le bronze poli. Une main en jaillissait pour leur confier le morceau de bois tant attendu. L’objet consommait la magie de son porteur ce qui en faisait une relique moyenâgeuse abandonnée il y avait plus de trois siècles. Le fanatisme cependant rendait les gens fous et les pratiques barbares revenaient avec force et fracas. Les Mages-Empereurs de l’époque ne régnaient pas longtemps, diminués par cet exercice annuel. Ensuite, ceux qui avaient l’honneur de recevoir une baguette de cerisier se rangeaient sur la dernière marche d’un long escalier, les autres se répartissaient les marches inférieures. La répartition se finissait sur un chant racontant comment le sang de l’Empereur aidait le Japon sorcier à trouver l’élite de demain. Les dojos des Sakari (le sommet) concentraient dans leur formation les privilèges du cerisier et une loyauté sans faille au pouvoir. Misaki Tokugawa prenait désormais part à cette formation sacrificielle. Les moins chanceux de la répartition se voyait confié une éducation moins rude et plus modeste. Mahoutokoro dont on louangeait les libertés à l’étranger était redevenue un camp d’entraînement d’une Nation pervertie par la pègre. Ici se créaient les strates sociales rigides de la Nation du Feu nouvellement rétablies. La fillette gagna très vite un dortoir dépourvu de toute frivolité. La première leçon de cette vaste pièce aux futons épais s’apprenait en regardant du côté des douches communes. Le corps, masculin ou féminin, ne devait connaître aucun tabou. Ils allaient grandir en apprenant à se regarder avec indifférence. Les moines Sakari éduquaient des guerriers même s’ils n’étaient encore que des enfants. On leur rasa la tête afin que rien ne les distingue. La douleur du sortilège ne correspondait qu’à l’inclémence des intendants. Douze années de la vie de Misaki allaient se jouer ici, jusqu'à des vingt ans, sa majorité. Sans doute pouvait-on mourir désormais dans cet institut. Sans doute pouvait-on s’y élever afin de rester en vie. Nous sommes Légion car nous sommes plusieurs.  

❝ Il faut négocier pour règner. ❞1987 & Egypt

Ce cauchemar la sortit une fois de plus du sommeil réparateur dont elle avait on ne peut plus besoin. La baie vitrée ouverte sur l’immensité du Nil la rassura alors que les voiles s’y engouffraient avec le courant d’air. Un frisson la parcouru. Misaki porta à son ventre un bras stigmatisé d’une brûlure importante. Elle reprenait sa respiration alors que la fatigue l’abandonne. Encore une nuit gâchée. La femme se recouvrit de sa couette légère. Les nuits se faisaient fraiches non loin du Caire. Toujours ce même rêve mauvais qui la rappelait à des heures sombres de sa jeunesse. Ses grands yeux reptiliens s’imposaient à son somme suivi par son souffle fétide. Les dragons n’avaient pas trouvé grâce à ses yeux surtout depuis l’épreuve finale des Sakari. Affronter un dragon avec pour seules armes un talisman, un sabre enchanté et son cerveau. L’inspiration était venue au gouvernement tout droit des Tournois des Trois Sorciers européens mis à la sauce de la tradition. Revenue vainqueur dans un temps respectable, l’héritière de la pègre en avait perdu la fraicheur de son bras, pense-bête de sa vulnérabilité profonde derrière une armure d’acier. Misaki se traina jusqu’au salon de sa suite et se fit couler un thé noir, assez corsé. Ses gardes, éveillés jour et nuit, lui avaient été imposés par son paternel. Une mesure de sécurité superficielle à son goût. C’était ainsi qu’elle se remémorait son passé, entouré de protecteurs peu formés et aux yeux indiscrets. Ses lèvres délicates se posèrent contre la porcelaine. La sorcière n’affectionnait pas du tout le thé égyptien. Il était préparé à partir de l’eau du fleuve et aromatisé par les graines d’anis ajouté dans la théière pour l’infusion. Qui boit l’eau du Nil revient en Egypte lui avait-on dit. Qu’à cela ne tienne. Loin de Tokyo, les mains baladeuses des associés de Matsumoto ne l’obligeaient pas à se faire violente. Les lois autorisaient désormais à une femme de l’élite malmenée de couper la main d’un importun insistant. C’était une solution plaisante à leur volonté farouche de tâter les cuisses de la fille du patron. La goujaterie de la hiérarchie n’avait rien à envier au respect du petit paysan. Quelques fois, cette répartition lui paraissait injuste. Sa position de négociatrice économique pour le Japon en mission en Occident lui faisait oublier, par la distance, ses griefs envers le régime qu’elle servait. Avant d’avoir pu goûter son breuvage, quelqu’un frappa à maintes reprises contre la porte de la suite. « Did you expect someone Misaki-dono ? ». Un simple mouvement de la tête leur fit dégainer des baguettes de cerisiers relativement courtes. Ce détail arracha un sourire à Misaki Tokugawa alors qu’elle dégustait désormais sa première gorgée de thé. Les gardes du corps sommèrent le visiteur de s’identifier. Il n’y eu pas de réponse. Une deuxième sommation suffit à le faire sortir du silence. « I’m Lucius Malfoy. I’m here to talk. It’s a kind of emergency your Highness ». Parler, c’était bien une habitude anglaise surtout chez un officiel de leur gouvernement. Un hochement de tête plus tard, le nommé Lucius s’inclinait devant Misaki et s’installait pour parler des contrats d’exportation d’encre. Sa volonté était forte pour doubler le gouvernement égyptien mais son ton mielleux n’allait pas attendrir les conditions des échanges avec le Japon.



Dernière édition par Misaki Tokugawa le Ven 15 Jan 2016 - 22:22, édité 4 fois
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Et puis l'Angleterre.
L'empire contre-attaque.


❝ Au revoir père une nuit profonde se couche.❞1991 & Tokyo

Le jardin du domaine Tokugawa surplombait Tokyo. Incartable, l’endroit comportait un charme certain. Misaki s’y trouvait pour se reposer de ses longs voyages qui l’avaient à terme mené à des négociations musclées en Russie. Rien ne se passait comme on le prévoyait. Elle pouvait désormais trouvé un peu de tranquillité sous les cerisiers en fleur. Ses trente-et-un-ans lui allaient comme un gant, vêtue de son kimono pâle. Elle avait découvert le yoga, une discipline très populaire au sein d’une Nation voisine. Les sorciers japonais trouvaient quant à eux leur expression dans des arts plus secs, plus rude, comme les flammes de leur drapeau. Cette douceur dans les mouvements lui inspirait des choses plus tendres que l’économie des pays. Non loin d’où les domestiques pendaient le linge du clan, surtout les affaires tâchées de ses cousins, elle vit arriver la voiture de Matsumoto. Ce vieux dégoutant ramenait souvent ce genre de poule de bas étage, débridée – et ce dans les deux sens du terme - par des filtres infâmes qui leur donnaient l’allure des êtres de l’eau les plus laids qu’on puisse observer dans la mer Egée. Elle entendit sa voix rauque s’adresser à la prostituée avec un reste de mollard coincé au fond de la gorge, projectile jalousement garder pour le lui balancer à la figure si la fille de petite vertu lui indiquait une fin de non recevoir. « You belong to me now, little bitch. » Misaki Tokugawa se rattrapa au tronc d’un arbre tout proche. La chute se passait dans son esprit plus que sur le moment. Little bitch ? Little witch… Ses pensées s’entrechoquaient, faux souvenirs, réminiscences d’un passé oublié, tout y passait. Une tempête s’était déclarée dans son crâne. Elle se souvenait désormais. Le meurtre, le sortilège d’Amnésie, sa vie de mensonges auprès des Tokugawa et surtout ce vieux radin de Matsumoto qui congédiait rageusement sa fille de joie. La fille d’une famille japonaise installée aux États-Unis ne savait plus vraiment s’il fallait croire ce dont elle se souvenait même si tout cela donnait une saveur nouvelle aux choses qu’elle n’avait jamais compris. Pourquoi affectionnait-elle un anglais qu’elle parlait avec un accent très West Coast ? C’est sûr, elle devait l’avoir entendu auparavant. Son pied n’avait jamais frôlé le territoire américain, ennemi des ennemis des traditionalistes japonais. Beaucoup d’énigmes restaient en suspens. Matsumoto approchait, il fallait faire preuve de prudence. « Deary, how are you ? I miss my daughter. » Misaki avait tout fait pour rester le plus loin possible de son père adoptif. Sa fausse mère quant à elle était morte dans l’indifférence générale alors qu’elle suivait ses études. Il était normal que Matsumoto ne puisse fréquenter trop souvent sa fille. C’était le but de cet emploi de VRP d’Etat qu’elle avait accepté avec plaisir. « The heir have to understand our business. » avait lancé la tête pensante du clan Tokugawa avec toute l’insolence dont il était capable. Il lui fit un baiser sur le front qui ne lui inspira que du dégout. Pourtant, elle ne montra aucun signe de rébellion. Son heure viendrait où elle tiendrait sa vengeance. Mais avant, il y avait quelques personnes qu’elle souhaitait interroger sur son passé, à commencer par ses oncles si prévenants…

❝ Bonjour mon ami un nouveau jour se lève.❞2002 & Londres

Elle l’attendait à une terrasse du Londres moldu. Depuis qu’elle s’était mise à la moto, rien ne la soulageait plus que d’évoluer dans un monde où les gaz d’échappement demeuraient chose commune. Les rues se vivifiaient d’autant de rires qu’approchaient les fêtes de Noël. La fin de l’automne n’était pas très agréable pour une fille du feu. C’était là les caprices du calendrier. Un mug de café posé devant elle, Misaki n’avait pas abandonné son nom de famille. Un grimoire lui avait appris l’importance historique du nom de son clan d’adoption. De plus, la méconnaissance de sa famille biologique l’obligeait à en ignorer le nom. Elle fit fondre un morceau de sucre dans l’étau de sa langue et de son palais en repensant au chemin qu’elle avait parcouru pour s’installer en Angleterre. Un de ses cousins se chargeait des affaires de la pègre tokyoïte avec une très grande ferveur. Il avait été difficile d’être si éloignée de la Nation du Feu mais cela lui faisait un immense bien. La femme se chargeait désormais d’étendre un empire trop petit et trop restreint. Imprégnée des croyances de Matsumoto et du peuple, son organisation se chargeait toujours des recherches sur l’oblation de magie mais elle en avait fait interdire la rechercher sanguinaire dans les entrailles des nés-moldus. Un peu d’humanité dans ce monde de brutes ne faisaient que créer ce qu’il fallait d’espoir pour lui assurer un assentiment des sorciers japonais. C’était rigolo de sentir l’écœurante saveur du sucre lorsqu’on savait que l’ancien parrain du crime de la Nation du Feu avait passé l’arme à gauche à cause de cette friandise. Celle que mangeait la sorcière n’était évidemment pas imbibée d’une goutte de venin d’Acromentule. De quoi vous faire rendre visite à vos ancêtres seulement. Le meurtre de son bourreau lui arracha un rare sourire alors qu’elle passait entre ses doigts une bague simpliste. Elle l’avait retrouvée dans un coffre minable, pillage d’un corps qui fut sa génitrice avant de prendre feu. C’était là les seuls détails qu’elle avait réussi à arracher à l’arrière-garde, désormais connue comme les dernières victimes de l’oblation sauvage. « Misaki-san ? » L’homme était vêtu avec la même élégance qu’autrefois. Jerald Macmillan avait répondu présent à son invitation. Pour lui, elle n’était que la représentante économique du Japon en Europe. Ils avaient tissés des liens à un brunch gouvernemental quelques mois auparavant. Fer de lance de la communication, elle s’en était fait un ami précieux, lui réservant l’annonce des récents contrats d’exportations et lui contant une fausse exemplarité de l’institut Mahoutokoro en matière d’éducation. L’éducation, celle qui avait fait d’elle une tueuse aux multiples poisons et surtout qui lui avait couté la finesse de son bras gauche. « I don’t want to lie to you, Jerald. Japan needs me close to the English government. The Emperor-Magus wants to show our alliance. It’s only a loan for several years to serve your Ministry.  » Il afficha une mine dubitative qui la poussa à prendre un air moins protocolaire. « Talk to your Magister. You cannot refuse a gift from a powerful ally. » La mention du Lord Noir ne le laissa pas indifférent. Misaki aussi senti naitre un frisson. Cette amitié scellait une part de la géopolitique du monde magique de la plus belle des façons : en faisant des choses grandioses sur le coin de table d’un troquet londonien.



Dernière édition par Haiko Tokugawa le Ven 15 Jan 2016 - 22:12, édité 1 fois
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HUNTED • running man
Owen Avery
Owen Avery
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‹ dialogues : #006666 (owen) #A0A0A0 (selma)
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‹ âge : 43
‹ occupation : dans l'ombre du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1971 et 1978
‹ baguette : est en bois d'acacia rigide, possède un cœur en ventricule de dragon et mesure vingt-neuf centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5709
‹ réputation : la magie noire a rongé mon âme, dilué toute conscience, accru ma folie.
‹ particularité : fou.
‹ faits : ma soeur jumelle vit dans mon esprit dérangé, secret dont seuls quelques chanceux ont connaissance, que je suis aussi dérangé que peut l'être un sbire de Voldemort, que je n'hésite jamais à user de violences quand bien même elles ne seraient pas nécessaires, car la souffrance et les hurlements me font vibrer comme aucune autre drogue au monde. Mais qu'elles me sont infligées souvent par la main du Magister elle-même, car dieu sait combien de fois je l'ai déçu au cours de mes années de bons et loyaux (haha) services.
‹ résidence : Herpo Creek, dans la maison de mes parents, vide et délabrée; ruines.
‹ patronus : irréalisable, autrefois une hyène bien qu'elle ne soit apparue qu'une seule et unique fois sous forme reconnaissable.
‹ épouvantard : le baiser du détraqueur.
‹ risèd : la fin de cette insurrection qui amène autant de satisfaction que de souffrance.
http://www.smoking-ruins.com/t2376-it-s-just-the-night-in-my-vei
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Le début de ta fiche m'a tellement plu yeux Ca change de d'habitude, c'est trop frais. yeah
Bienvenue chez toi, ce perso promet d'envoyer du pâté de chèvre, j'ai hâte de voir la suite kr
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Merci Owen-san ! trognon J'essaye de faire de mon mieux pour développer ce côté du globe...

*lui envoie la chèvre* Cadeau cache
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soyons honnêtes, godfrey est quand même salement sexy yeah et les gifs pour l'histoire sont tellement beaux, aussi I love you bienvenue sur excidium en tout cas et bon courage pour la suite de ta fiche trognon trognon
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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Reaghan Phillips
Reaghan Phillips
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‹ dialogues : #533d6a
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‹ liens utiles :
présentationjuneronalddaphnemoodlyannalorcànremus

‹ âge : trente ans.
‹ occupation : ancien prisonnier à Azkaban, devenu un fugitif à plein temps.
‹ maison : serdaigle.
‹ scolarité : 1983 et 1990.
‹ baguette : anciennemet, elle faisait trente centimètres, elle était en bois de saule et un cœur avec un cheveu de banshee. maintenant, c'est le ministère qui l'a, elle ne lui est pas utile en prison.
‹ gallions (ʛ) : 4256
‹ réputation : Il dégoûte. Il répugne. Il effraie. Il fascine. La malédiction des Phillips existe réellement et c'est presque devenu un jeu d'essayer de croiser Reaghan à la tombée de la nuit lorsque sa tête mal peignée laisse place à un cadavre déambulant dans les rues. Personne ne souhaite le côtoyer à la nuit tombée sauf les curieux et son ancienne équipe. Il est considéré comme un assassin par les médias et les sorciers. C'est vrai qu'il a rétamé la gueule de plusieurs insurgés, mais c'était pas contre eux, il a aussi tabassé des mangemorts parce qu'on l'avait grassement payé.
‹ particularité : Il est maudit. Une malédiction qu'il compte bien enlever une fois sorti d'Azkaban.
‹ résidence : il squatte chez ariane moriarty en évitant de sortir parce qu'il est toujours un peu recherché par le gouvernement.
‹ patronus : inconnu.
‹ épouvantard : On ne dirait pas quand on le voit plaisanter sur ça, mais son apparence nocturne lui fait peur. Il se voit sans cesse rejeté par sa mère, par les autres et il finit par se voir lui dans ce corps décharné et ça lui fait peur. Il n'aime pas cette autre partie de lui.
‹ risèd : Une vie normale. Une famille.
http://www.smoking-ruins.com/t6912-reaghan-the-walking-dead
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Rebienvenuuuuue minikr et courage pour cette nouvelle fiche ! Comme d'hab, si t'as des questions, tu sais où nous trouver yeah
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HERO • we saved the world
June Winchester
June Winchester
‹ inscription : 13/02/2014
‹ messages : 2868
‹ crédits : moi et ma signature à crackle bones.
‹ dialogues : lightblue
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‹ liens utiles : présentation - reaghan - ronald - daphne - mood - lyanna - lorcàn - remus
‹ âge : trente ans. (01/06/1974)
‹ occupation : à la renaissance du phénix, je n'ai pas de métier (la faute au gouvernement qui estime que les loups-garous sont trop dangereux pour avoir un métier).
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1984 et juin 1991.
‹ baguette : Elle est en bois d'ébène avec une plume de phénix à l'intérieur et mesurant vingt-quatre centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 7780
‹ réputation : À Poudlard et jusqu'à sa morsure, on la connaissait parce qu'elle ne ressentait pas la douleur et qu'elle passait plus de temps à l'infirmerie pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal qu'en cours. Elle a été joueuse de Quidditch aussi et pas une mauvaise. C'est un sport qu'elle a toujours adoré et qu'elle aurait bien continué par la suite. Puis après sa morsure, sa maladie s'est guérie grâce (ou à cause du) au gène loup-garou et on a fini par l'oublier. Puis après elle a été recherchée parce qu'elle a fait partie de l'Ordre du Phénix puis des insurgés. On l'a connu comme étant le rebut de Severus Snape. Puis de nouveau une insurgée. Puis héros de guerre, mais un héros qu'on remercie par un simple sourire et une petite somme d'argent, pas un héros qui mérite l'Ordre de Merlin. Vous comprenez, elle n'est pas normale. L'Ordre de Merlin, June s'en moque, mais elle ne supporte pas le snobisme de ce gouvernement qui se veut tolérant. Depuis la fin de la guerre, June se renfonce dans l'anonymat et ça lui va très bien.
‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
‹ faits : uc
‹ résidence : à storm's end.
‹ patronus : un renard roux
‹ épouvantard : le feu.
‹ risèd : Teddy avec Dora et Remus. Et puis elle avec Elijah et leurs enfants. Des enfants qui ne souffrent pas du gène du loup-garou.
http://www.smoking-ruins.com/t6908-june-shadow-of-the-colossus
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Hey yeux est-ce que tu as besoin d'un délai pour terminer ta fiche ? trognon
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Au final, le délai ne sera pas nécessaire puisque la fiche est terminée. chou
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