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sujet; Millie ♀ No need to fantasize |
| Millicent Violetta Bulstrode feat Molly Tarlov • crédit roar scream | ❝ We're running in circles again ❞Groupe ici ; PV☇ pseudo complet & surnom(s) ; Millicent Violetta Bulstrode, dite Millie. Millicent est un prénom d'origine médiévale signifiant énergique, travailleur, ce qui me correspond bien. Il est aussi associé à Mélusine, la fée pouvant se changer en demi-serpent. Un prénom prédestiné, en quelque sorte. Quant à Violetta, c'est le prénom de ma grand-mère. Enfin, la famille Bulstrode est connue pour être une véritable matriarchie, où les hommes ne servent principalement qu'à procréer (bon, et à nous apporter un peu de tendresse quand même, mais on se gardera bien de le dire). Les femmes Bulstrode conservent toujours leur nom de famille quand elles se marient, et, étrangement, engendre toujours des filles… À moins que les garçons ne disparaissent dans des circonstances inconnues… J'aime beaucoup entretenir ce mystère sur ma famille. ☇ naissance ; Le 24 juin 1980 à Londres. ☇ ascendance; Pure, évidemment. Il est inenvisageable qu'un moldu, ou même qu'un sang-mêlé, vienne entacher cet arbre généalogique si parfait, si particulier. ☇ métier ; Rafleuse. Oui, rafleuse, pas rafleur, c'est hors de question que j'aie un métier masculin. Je ne suis pas mangemort, je ne suis pas une fervente du Magister, mais il faut bien travailler. Je ne me vois pas en femme au foyer ni en femme du monde qui participe à tout un tas d'associations caritatives. J'essaie, certes, d'être une digne représentante de l'Élite, mais je n'en suis pas au point de faire des réunions autour d'un thé. Rafleuse donc, parce que je suis dans mon élément, le combat, la délation, c'est un véritable défouloir pour moi. J'aurais aimé être une joueuse de Quidditch professionnelle, mais hélas, je n'avais pas le niveau. Enfin, officiellement, je ne suis juste pas faite pour ça. ☇ camp ; Neutre. Je suis pure, je fais partie de l'élite, je ne vois pas pourquoi je choisirais d'aller vivre dans une grotte. En revanche, je n'adhère pas vraiment à l'idée qu'un homme nous gouverne. Je ne vois pas pourquoi je me soumettrais à sa bonne volonté, surtout pour avoir en prime un tatouage disgracieux qui me relie à lui. Quelle horreur… Ce n'est pas demain la veille que l'on me mettra à genoux contre mon gré. Je tiens à mon indépendance. ☇ réputation ; On dit de moi que je suis implacable. C'est faux voyons, je peux me montrer extrêmement gentille et courtoise quand ça en vaut la peine. D'accord, ça en vaut rarement la peine. Mais ce n'est tout de même pas de ma faute si je suis entourée de têtes à claques. On dit aussi de moi que je n'ai pas de petit ami parce que je les mange tous. Sérieusement ? On est encore à Poudlard là où je rêve ? Je suis juste plus musclée et j'ai les os un peu plus forts que les autres, et alors ? Je me moque totalement de plaire aux gens, et si je n'ai pas de petit ami, c'est parce que mieux vaut être seule que mal accompagnée, et l'on sait très bien que les hommes sont une compagnie pitoyable. Enfin ça, c'est ce que je crie à qui veut l'entendre. Bien sûr que je suis complexée par mon apparence et que je fais énormément d'efforts pour avoir l'air potable. Les gens sont tellement intolérants… Oui, moi aussi je le suis. Mais moi, je ne juge pas sur le physique, je juge sur les compétences. D'aucuns disent aussi de moi que je suis lesbienne et que c'est pour ça que je suis bâtie comme un homme… Quel ramassis de clichés ! Et qu'est-ce que ça changerait que je sois lesbienne ? J'aurais préféré, tiens, je n'aurais jamais eu besoin de m'encombrer d'un homme si c'était le cas. Quant à être bâtie comme un homme… Je veux bien mettre mon 95C sous le nez des gens qui osent m'insulter de la sorte ! ☇ état civil ; Célibataire. Je n'ai pas encore trouvé l'homme qui me conviendrait. Ma marier ? Si mon mari est riche, ça peut se négocier, tant qu'il me laisse libre de mes mouvements. Enfanter ? Je ne vois pas pourquoi j'y serais obligée, c'est tellement sexiste de penser ça… Bon, d'accord, il y a bien un homme qui me plaît en réalité, et je me vois bien partager ma vie avec lui, mais je me garderai bien de m'en vanter. ☇ rang social ; Élite sorcière. C'est un minimum pour une femme de mon rang. Et celui qui ose me dire que je manque d'élégance comparée aux autres femmes de la haute, je lui fais avaler sa baguette par un endroit légèrement plus douloureux. ☇ baguette ; Ma baguette est assez large et mesure 30 centimètres. Les plaisantins disent qu'elle est imposante parce que je le suis aussi, mais en réalité, c'est parce que j'ai une très forte personnalité. Plutôt rigide, elle est en bois d'épicéa, un bois qui demande de la poigne et de la conviction, et renferme un ventricule de cœur de dragon. ☇ épouvantard ; Pansy et Greg, ensemble, en train de se moquer de moi, de me dire que je ne suis qu'une grosse vache, que je suis ridicule et qu'ils n'ont jamais voulu être amis avec moi. Ne serait-ce pas la pire des configurations ? Non, ce serait pire encore s'ils étaient vraiment ensemble en prime. ☇ risèd ; J'aimerais… Que Vince soit encore avec nous, et qu'avec Pansy, Greg, Draco et tous les autres nous soyons attablés aux Trois Balais comme au bon vieux temps, sans cette guerre ridicule. ☇ patronus ; Un ours. Je sais, ce n'est pas vraiment flatteur. C'est un animal qui fait peur quand on le voit, mais qui au final, a plutôt peur des humains. Sauf si on menace sa progéniture. C'est un peu comme moi, au fond, j'ai beau sembler sûre de moi, je manque de confiance en moi et je peux devenir mauvaise si l'on s'en prend à mes proches. ☇ particularités ; Aucune. ☇ animaux ; Aucun.
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☇ Avis sur la situation actuelle ; Honnêtement ? Cette guerre, je m'en tamponne. En tant que sang-pur, ce gouvernement est évidemment un avantage pour moi. Néanmoins, ma famille n'a jamais été inquiétée auparavant, autrement dit je me cogne totalement de qui est au pouvoir à partir du moment où l'on ne cherche pas à exterminer tous les sangs-purs. Mais ce n'est pas ce que les insurgés veulent, n'est-ce pas ? Sinon, ils seraient un peu mal placés pour critiquer le pouvoir en place. De toute façon, on ne peut pas dire qu'ils soient un modèle d'intégrité non plus, il faut voir les dégâts que causent leurs différentes rébellions… Tout le monde n'en sort pas indemne. Je trouve un avantage dans cette situation vis-à-vis de mon travail. Dans le sens inverse, je suis persuadée que j'aurais également trouvé un emploi du même acabit, mais j'aurais certainement eu beaucoup moins de libertés. Je tire une certaine jouissance dans le fait de capturer des sangs-de-bourbe, des traîtres à leur sang et autres raclures. Au fond, leur sort m'est égal, qu'ils vivent ou qu'ils crèvent, ça n'a aucune importance pour moi, que les rebuts se soient échappés et qu'ils soient dans la nature, tant mieux pour eux, moi je fais juste mon travail et je suis payée pour ça. Si je me mets en danger ? Sans doute, les insurgés sont coriaces et il est certain que c'est un risque à prendre que de s'attaquer à eux, mais la montée d'adrénaline qui en découle en vaut la peine. Ça me permet d'évacuer ma frustration de ne pas pouvoir faire de Quidditch.
☇ Infos complémentaires ; Je suis plutôt douée en duel. Il faut au moins ça pour faire mon métier. En fait, d'une manière générale, j'ai d'excellents réflexes. Oui, on pourrait croire l'inverse en me voyant. Et il est vrai que je ne suis pas forcément très agile, mais je sais me battre. C'est d'ailleurs ce manque d'agilité qui m'a perdue au Quidditch. Je sais aussi me battre à mains nues, comme les moldus. C'est un avantage quand on est au corps-à-corps face à un sorcier qui ne jure que par sa baguette. Je connais quelques techniques pour neutraliser l'adversaire. Ce n'est pas très classe pour une dame du monde n'est-ce pas ? • J'ai un rictus sur le visage qui ne me quitte que rarement. Il semblerait que je sois dégoûtée par tout ce qui m'entoure. C'est sans doute un peu le cas. Rares sont les personnes qui trouvent réellement grâce à mes yeux, et j'ai sans arrêt la désagréable impression d'être entourée d'incapables. Je ne suis évidemment pas connue pour ma bonne humeur. Je suis même particulièrement détestable. Mais si les gens me détestent, c'est tout simplement parce qu'ils ne cherchent pas à me connaître. Dommage pour eux. Certains savent que je peux me montrer loyale et serviable, encore faut-il le mériter. • Quand je donne mon amitié, c'est pour la vie. Je suis capable du pire comme du meilleur pour aider et défendre mes proches. Vous pouvez être certains que si vous êtes sous ma protection, vos serez véritablement en sécurité. En tout cas, je ferai tout pour, quitte à me sacrifier personnellement. • En revanche, si vous êtes dans mon collimateur, vous risquez de souffrir le martyr. Beaucoup pensent être dans ma ligne de mire parce que je me montre désagréable avec eux, qu'ils se détrompent, peut-être même les apprécié-je au fond. Quand je déteste quelqu'un, croyez bien qu'à côté de ce qu'il peut subir avec moi, mes attaques envers les autres sont de douces caresses. • Je suis en surpoids. Rien de catastrophique, je ne suis pas obèse, juste plus enrobée que les autres. Mais ça suffit pour que je subisse des moqueries. Il ne faut pas s'étonner que je sois devenue misanthrope à force d'écouter parler les gens. Et puisque que je suis plus costaude que les autres, je préfère en faire un avantage. Néanmoins, ça ne m'empêche pas de rêver d'être aussi mince que mes amies, ne serait-ce que pour attirer d'autres regards. • Je ne suis pas lesbienne, non. Je ne suis pas amoureuse de Pansy. J'aurais pu, elle a certainement les qualités nécessaires pour ça, si j'avais été attirée par les femmes, mais ce n'est pas le cas. Je ne sais pas si j'aurais eu plus de chance avec les femmes qu'avec les hommes. D'un côté, j'aurais aimé être lesbienne pour ne pas avoir besoin d'un homme dans ma vie. D'un autre côté, cela ne m'aurait causé qu'une discrimination de plus. Remarque, c'est déjà le cas, puisque le commun des mortels est persuadé que je préfère les femmes. Désolée de ne pas pouvoir prouver le contraire, c'est difficile de trouver un petit ami quand on est dans mon cas. • Je m'efforce néanmoins d'avoir l'air féminine. Vraiment, j'ai fait beaucoup d'efforts depuis que j'ai quitté Poudlard. J'arbore des toilettes élégantes, je me maquille, j'essaie de ne pas jurer comme un charretier. Mais parfois, le naturel revient au galop. Je sais bien que j'ai plus de chances de plaire en tentant d'être plus mignonne, mais c'est plus facile à dire qu'à faire. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi Eva. J'ai , je viens du Languedoc et j'ai connu le forum via le bouche à oreille, et ceci est mon TC. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Un dernier mot ? Oui Jean-Pierre.
Dernière édition par Millicent Bulstrode le Dim 31 Jan 2016 - 3:10, édité 7 fois |
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| My Mad Fat Story I'm not fat. I'm just easy to see. ❝ Am I born to bleed ? ❞Enfance, Londres Bullstrode. C'est ainsi que l'on me nommait quand j'étais petite. Que l'on me nomme parfois encore, d'ailleurs. Un jeu de mot tellement facile… Enfant, j'étais proportionnellement bien plus grosse qu'aujourd'hui, ce qui me valait de nombreuses moqueries de la part de mes camarades. Pourtant, tout le monde n'est pas comme ça dans ma famille. Ma cousine Rosalinde par exemple, est si fine et si mignonne que l'on dirait une petite souris. Rien à voir avec le taureau que je suis. Les Bulstrode ne sont pas en cause. Ma mère a simplement eu la mauvaise idée d'épouser un homme à la carrure plus qu'imposante. Il faut croire qu'elle les aimait ainsi. Dommage pour lui d'avoir épousé une Bulstrode. S'il avait pu choisir une femme issue d'une autre famille et avait engendré un fils, ce dernier aurait hérité d'un corps bien viril. Hélas, c'est moi qui en fais les frais. Non seulement je suis plus en chair que mes consœurs, mais je suis également plus grande. Autant dire que sur les photos de familles ou lors des anniversaires, je faisais tache. Fort heureusement pour moi, je n'ai pas eu à aller à l'école avant Poudlard. Ma mère avait engagé un précepteur pour me donner des cours particuliers, et je l'en remercie. J'ai ainsi évité quelques années de harcèlement et de mise à l'écart. Cela ne m'a pas empêché néanmoins de subir une éducation très stricte, de par mon statut de sang, évidemment, mais également parce que j'avais un physique atypique – un terme bien mal choisi en l'occurrence, car quand on y réfléchit, c'est plutôt la beauté qui est atypique. Ma mère s'arrachait les cheveux. Elle avait beau avoir l'ascendant sur son mari – comme toutes les Bulstrode, je persistais à vouloir ressembler à mon père, que j'admirais. Je n'avais pas envie d'être comme toutes les autres petites filles. D'ailleurs, je n'étais pas comme toutes les autres petites filles. Si j'avais la corpulence de mon père, ce n'était pas anodin à mon sens. J'étais heureuse d'être née fille dans une famille comme la mienne, mais les activités des garçons me plaisaient davantage. Puisque je ne pouvais pas utiliser la magie, je me battais à mains nues. Bien des enfants moqueurs en ont fait les frais. C'était à la fois un outil de vengeance, un entraînement et un défouloir. Mais ma mère, elle, s'obstinait à vouloir me faire porter des vêtements de fille, à me coiffer comme une fille, à m'offrir des poupées. Je jouais avec ces poupées cependant. Je leur coupais les cheveux et je les faisais partir à la guerre. Mais ça ne lui plaisait pas. La seule raison pour laquelle, néanmoins, elle était fière de moi, c'était que je ne me laissais pas faire par les garçons. Cela dit, non seulement ces derniers étaient bien moins cruels que les filles, mais ils me considéraient parfois comme leur égale. Sans aller jusqu'à vouloir de moi comme amie, ils me respectaient, parce que j'agissais comme eux. En revanche, aucun ne se risquait à m'approcher de trop près, pas seulement par peur de prendre un coup de poing, mais aussi pour ne pas avoir l'air de s'intéresser à moi. Parce que même s'ils m'avaient en estime, je restais une fille, et c'était hélas suffisamment rédhibitoire. À cette époque, je ne me posais pas encore trop de questions. J'avais conscience d'être plutôt hors-normes, de ne pas entrer dans un moule, mais j'en étais plutôt fière. J'étais plus forte que les autres, et c'était l'essentiel. Personne ne venait plus me chercher des noises. Ma seule véritable souffrance était de ne pas avoir beaucoup d'amis, pour ainsi dire pas du tout. Mais je me savais sorcière, je me savais de sang-pur et j'étais persuadée que cet avantage m'ouvrirait des portes plus tard, que je serai forcément reconnue à ma juste valeur. On m'avait éduquée ainsi, à devenir une femme forte, supérieure aux autres. Je pensais encore l'être avant d'entrer à Poudlard. ❝ You pulled my heart out ❞Années Poudlard Je suis légèrement tombée de haut. Alors certes, comme tous les Serpentard, j'ai été félicitée par ma maison. Je faisais partie de l'élite. D'ailleurs, cela faisait plusieurs années que Serpentard remportait la Coupe des Quatre Maisons, autant dire que je n'étais pas peu fière d'y entrer. Mais les ennuis sont rapidement arrivés. Évidemment, j'avais une tête en plus que toutes les filles, et je ne partageais pas vraiment leurs passions qui consistaient à parler vêtements ou garçons, ou encore, dans le meilleur des cas, à médire sur les autres. Quant aux garçons, c'était fini pour eux de jouer aux petits soldats, et ils n'avaient certainement pas envie de la compagnie d'une fille dans leurs activités. Je n'étais donc intégrée ni dans un groupe, ni dans l'autre, et je me contentais donc, au départ, d'observer les uns et les autres, puisqu'il n'y avait que ça que je pouvais faire. Je ne me battais pas, non. J'avais peur de la retenue, et puis, je voyais bien que les moqueries s'estompaient plutôt vite quand je ne réagissais pas. Je me souviens de la première fois que j'ai vu Pansy. En fait, ce n'était pas la première fois que je la rencontrais. Entre familles de sang-pur, on se connaît bien. Mais je n'avais pas eu l'occasion de la fréquenter auparavant. Oh, ma mère avait bien tenté de m'encourager à me faire des amies de mon âge, mais c'était sans succès. Ni elles, ni moi n'en avions envie. Et voilà que je les retrouvais à Poudlard. Dont Pansy. Pansy qui n'était pas la plus jolie des filles, loin de là. Moi, j'avais toujours droit au Bullstrode et à de sympathiques autres noms d'oiseaux concernant mon poids, et elle, on la comparait à un bouledogue à cause de son visage un peu disgracieux. Elle n'était pas la plus jolie, mais elle n'était pas la plus laide non plus. Elle était bien loin de mon niveau. En fait, si l'on faisait abstraction de sa mâchoire, elle était plutôt mignonne. Au départ, j'ai cru que j'allais pouvoir être amie avec elle, parce qu'avec un physique comme ça, elle me comprendrait sans doute. Un tout petit peu. Hélas, c'était bien trop présomptueux de ma part. La petite Pansy était bien loin de manquer de confiance en elle, ou du moins, elle ne le montrait pas. Au contraire, elle semblait toujours digne et hautaine, comme si elle avait valu bien plus que chacun d'entre nous. Mieux que cela, elle était amie avec le garçon le plus populaire de notre maison, ce Malfoy dont la famille était si riche. C'était peut-être une manœuvre de leurs parents, comme ma mère avait voulu faire avec moi, mais il n'empêche que cela m'impressionnait. Je n'avais pas envie d'être la plus jolie fille de Poudlard, j'avais juste envie d'être comme Pansy. Au départ, elle ne faisait pas vraiment à moi. Néanmoins, contrairement à d'autres, elle ne me rabrouait pas. Peut-être comprenait-elle un peu ce que je ressentais, je n'en sais rien. Elle aussi subissait des moqueries, Elle ne semblait pas s'en focaliser, mais je pense qu'au fond, Pansy n'était pas si sûre d'elle, elle essayait simplement de convaincre les autres qu'elle l'était. Et ça marchait, puisqu'elle était respectée au sein de sa maison et ne se laissait pas facilement attaquer par les autres. Ce qui n'était pas le cas de tout le monde. Un jour, des Gryffondor plus âgés s'en sont pris violemment à l'une de nos camarades. Elle avait certainement dû les provoquer un peu trop, et mal lui en avait pris. Au départ, l'espace d'un instant, j'ai pensé la laisser se débrouiller. Après tout, elle n'en aurait jamais fait de même pour moi. Puis j'ai réalisé qu'en la laissant à la merci de ces idiots, je ne valais pas mieux qu'eux. Je les ai tous assommés à coups de poings. Je n'ai pas utilisé ma baguette pour les neutraliser, non, c'était trop facile. Je voulais qu'ils souffrent, qu'ils comprennent que j'avais un avantage sur eux, et surtout, qu'il sachent qu'ils n'avaient pas le monopole du courage. D'ailleurs, il fallait être bien lâche pour s'en prendre à plus faible que soi. Pansy a assisté à la scène. Le lendemain, elle poussait une autre fille pour me faire une place près d'elle en cours. Dès lors, elle ne m'a plus lâchée. J'avais gagné ma première véritable amie. J'ai fais deux autres belles rencontres cette année-là. Vincent, c'était celui qui me comprenait. Lui aussi était en surpoids, lui aussi subissait des moqueries, et lui aussi utilisait ses poings pour s'affirmer. Gregory aussi était costaud, mais moins que son meilleur ami. Il passait un peu plus inaperçu que nous deux. Notre amitié n'est pas arrivée d'un coup. Vince et Greg étaient en réalité les gardes du corps de Draco Malfoy, ce qui était assez clair entre eux comme avec les autres. J'avais du mal à comprendre le fait de plier le genou face à quelqu'un, mais d'un autre côté, je me mettais suffisamment à la place des deux garçons pour savoir que c'était une bonne planque histoire d'éviter les moqueries en tout genre. Ça et les poings. En somme, nous étions un peu pareil, tous les trois. C'est sans doute pour ça que nous nous sommes rapprochés. Avec Vince, c'était une amitié presque fusionnelle. J'ai longtemps pensé que si j'étais obligée, à ma majorité, de me fiancer avec quelqu'un – ce qui était plutôt courant dans les grandes familles de sang-pur – ce serait avec lui. Il avait le tempérament pour épouser une Bulstrode. Je ne veux pas dire qu'il s'affirmait peu, mais c'était un garçon serviable et plutôt prudent. Avec Greg… C'était différent. Nous avions moins de points communs, et pourtant, j'avais des sentiments pour lui. Peut-être parce qu'il me semblait moins accessible tout en étant plutôt agréable avec moi. Il me plaisait, mais je me gardais bien d'en parler à qui que ce soit, même à Pansy. Elle avait le don de vouloir caser les gens entre eux, je me serais certainement sentie très mal à l'aise si elle avait essayé de faire de même avec nous. Très mal à l'aise pour lui. Quand je me suis élevée sur un balai pour la première fois de ma vie, c'est également la première fois que je me suis sentie légère. C'était incroyable. Comment une personne comme moi, si trapue, pouvait tenir ainsi dans les air sans tomber, sans que le balai chute ou rompe sous mon poids ? C'était un miracle, et la raison pour laquelle j'ai toujours adoré voler depuis. J'utilise bien plus mon balai que le transplanage, c'est moins douloureux et beaucoup plus agréable. Je me suis toujours intéressée au Quidditch, j'ai même lu plusieurs fois Le Quidditch à Travers les Âges. Je rêvais d'entrer dans l'équipe de ma maison, mais les postes étaient déjà pris. En cinquième année toutefois, les postes de batteurs se libéraient et j'ai donc tenté les sélections. Batteur, non, batteuse, c'était un poste pour moi. Je me voyais déjà joueuse professionnelle plus tard. Mais mes espoirs ont vite été étouffés dans l’œuf. Je volais bien, je tapais bien, mais je manquais cruellement d'habileté. Mes gestes étaient beaucoup trop brusques, ce qui était utile pour frapper dans un cognard, mais pas pour le reste. Anéantie par cette désillusion, j'ai toutefois eu la consolation de voir Vince et Greg aux places que je briguais. J'aimais autant que ce soit eux. En deuxième année, j'ai testé, comme tous les élèves de ma promo, le club de duel. Il est vrai que jusqu'alors j'employais plus souvent mes poings que ma baguette. C'était plus simple, parce que je n'avais pas besoin de réfléchir à quel sort lancer, que je fonçais dans le tas. Quand je me suis retrouvée face à Granger, je me suis dit que c'était une occasion de prendre ma revanche. Cette sang-de-bourbe connaissait peut-être tous les manuels scolaires par cœur, mais il n'était pas dit qu'elle vaille quelque chose en pratique. Malheureusement pour moi, c'était le cas. Après quelques provocations mutuelles, je n'ai pas pu m'en empêcher. Il a fallu que je me jette sur elle. Parce que sur ce terrain là, elle ne pouvait pas me battre. Mais mon soulagement fut de courte durée. Nous avons vite été séparées par Snape, le professeur en charge du club. Ce jour-là, j'ai changé d'opinion sur l'utilisation de la baguette. En vérité, quand j'utilise mes poings, je ne le fais pas sans réflexion. J'anticipe simplement le meilleur coup, la meilleure technique à utiliser. En duel, c'est la même chose, et c'est ce que j'ai fini par comprendre. Aujourd'hui, je suis une excellente duelliste, tout comme je sais me battre au corps-à-corps. Combiner les deux est le meilleur moyen d'être invaincue. Je pensais qu'en franchissant les années à Poudlard, les choses iraient mieux pour moi, qu'on me reconnaîtrait enfin à ma juste valeur. Mais il n'en fut rien. Si les enfants sont cruels, les adolescents le sont encore plus. On n'a pas manqué de me rappeler à de multiples reprises que je n'avais pas de petit ami et à supposer que jamais je n'en aurais. Même au bal de Noël lors de ma quatrième année, j'étais seule, parce que Draco tenait à ce que ses gardes du corps gardent un œil sur lui. Mais Draco lui, était avec Pansy, en tout cas pour cette soirée. Injustice. Je continuais donc à subir les moqueries des autres élèves, sans relâche. D'aucuns disaient même que j'étais homosexuelle et que c'était pour ça que je ne sortais même pas avec Crabbe et Goyle. Je me battais souvent, avec de plus en plus de subtilité pour ne pas avoir de punition. Et plus le temps passait, plus je devenais haineuse. Haineuse vis-à-vis de l'être humain en général. Alors je me cherchais des boucs émissaires. Les nés-moldus prenaient en priorité, parce qu'ils avaient la chance d'avoir des amis, des petits amis, alors qu'ils ne méritaient même pas d'être dans une école de magie. En vérité, j'avais beau sembler forte en apparence, je pleurais beaucoup quand je me retrouvais à l'abri des regards. Je souffrais énormément d'être différente, et je souffre encore aujourd'hui. Si mon échec au Quidditch a mis fin à ma carrière dans ce sport avant qu'elle ne commence, entrer dans la Brigade Inquisitoriale en cinquième année m'a conféré d'autres ambitions. Ce passage a été une sorte de déclencheur pour mon métier d'aujourd'hui. J'aurais adoré être préfète pour pouvoir surveiller les autres et les dénoncer. C'est finalement Pansy qui l'a été, mais j'étais ravie pour elle et je pense qu'elle le méritait plus que moi. Ce serait-ce que parce qu'elle était bien plus discrète. En revanche, j'ai pu me rattraper grâce à la Brigade Inquisitoriale. Avoir autant de pouvoirs, c'était divin. Cette année-là, grâce à Ombrage, les Serpentard ont vraiment été avantagés, ce qui n'était que justice, étant donné que les Gryffondor nous volaient la coupe chaque année. Enfin, nous tenions notre vengeance. À partir de cette année-là, les choses allaient pour le mieux. Pansy et moi semions la terreur parmi les élèves qui ne filaient pas droit. Je ne me suis pas réjouie de la mort de Dumbledore, mais il faut bien reconnaître qu'il n'était pas vraiment impartial. Snape ne l'était pas forcément non plus, mais chacun son tour n'est-ce pas ? J'en avais assez de ces histoires de Survivant. Potter était juste un gamin gâté. Un peu comme Draco en fait, sauf que Draco ne passait pas son temps à se prendre pour le sauveur du monde. La septième année sans lui a donc été une sinécure, si l'on excepte l'attaque du moi de mai. La bataille a vraiment été terrible. Comme tout le monde ou presque, je me suis battue. Du côté des mangemorts, par défaut. J'ai aimé me battre, j'ai aimé livrer des gens, mais ça n'a jamais fait de moi une partisane du Lord. Je protégeais simplement mes proches et aidais à rétablir l'ordre. Je n'étais pas pour autant ravie que mon école soit attaquée et détruite. Mon entraînement et ma chance m'ont permis de rester en vie. J'ai fini à Sainte-Mangouste, sans blessure grave. Une fin de scolarité vraiment particulière. ❝ I don't mind bleeding ❞Post Poudlard, Londres Suite à ma sortie de Poudlard, sans avoir de fait passé mes ASPIC, je suis restée quelques temps chez mes parents en attendant que les choses se tassent, et surtout, que je puisse mettre mes talents au service de la communauté. Je ne me suis pas rapprochée des mangemorts pour ne pas aller à l'encontre des idéaux de ma famille. Aucun asservissement, pas même par un pro-sang-pur – qui soit dit en passant est un sang-mêlé. En revanche, j'ai apporté mes témoignages pour la propagande. J'ai perdu tout le monde de vue pendant ces quelques mois. Vince et Greg s'étaient mis au service du Lord avec Draco, quant à Pansy, elle était distante depuis notre sixième année. Depuis son opération de chirurgie esthétique. Au départ, je ne voyais pas ça d'un très bon œil. Pourquoi choisir la facilité alors qu'elle était populaire et très bien comme elle était ? Mais d'un autre côté, cette facilité, j'aurais aimé pouvoir l'avoir aussi, et je ne pouvais que la comprendre. Et surtout, elle subissait tant de pression de sa famille pour être parfaite qu'elle n'avait pas vraiment eu le choix, finalement. C'était injuste, mais c'était ainsi. Hélas, dès lors, elle a changé de comportement et s'est quelque peu éloignée de moi. Je ne lui en voulais pas, je la comprenais, c'était comme une renaissance pour elle, elle ne voulait sans doute pas s'encombrer d'une fille comme moi. Alors, j'ai pris mon mal en patience. L'éloignement de Pansy ne fut toutefois pas le pire cette année-là. Potter repéré à Poudlard, Draco avait été envoyé là-bas, toujours flanqué de Vince et Greg. Hélas, si la bataille de mai n'avait pas fait de victime dans notre groupe, ce ne fut pas le cas de cette traque. Je n'ai jamais eu autant raison de ne pas avoir rejoint les rangs mangemorts, et jamais autant regretté de ne pas avoir tenté d'empêcher Vince et Greg de le faire. Bien sûr, mes efforts auraient été vains, car contrairement à moi, leurs familles les destinaient à être partisans. Mais j'aurais essayé. J'aurais été tout aussi malheureuse, mais j'aurais eu la conscience un peu plus tranquille après la mort de mon meilleur ami. Par son propre sort, mais par la faute de Draco. Greg m'a tout raconté par la suite, sa colère, sa tentative de tuer son pseudo-ami en sortant de ce cauchemar. J'en étais malade. Lui aussi. Et nous semblions être les seuls. Les seuls à nous comprendre, les seuls à trouver cette perte tragique. Ça nous a rapproché. Était-ce un mal ? Était-ce un bien ? Je ne sais pas. J'étais… perdue. Sans Pansy, sans Vince. Seul Greg restait encore à mes côtés, et il ressentait visiblement la même chose que moi, le même abandon. C'était ma première fois. Mon premier baiser, même. Je n'avais encore jamais touché un homme auparavant, autrement qu'avec mes poings. C'était ma première fois, et c'était triste et magique et à la fois. J'en suis tombée folle amoureuse. Je l'étais peut-être déjà, mais ce penchant s'est vu décuplé suite à cette nuit. Cette nuit qui n'a jamais connu de suite. C'était une erreur pour lui. Bien sûr, que c'était une erreur. Qui voudrait coucher avec une fille comme moi sinon dans un moment d'égarement où l'on cherche la chaleur de quelqu'un ? Je n'ai pas insisté, et je ne suis jamais revenue sur cette nuit, parce que je ne voulais pas m'imposer, je ne voulais pas lui rappeler que j'avais été une bévue pour lui. Dès lors, je me suis concentrée sur mes activités professionnelles. Il fallait que je fasse quelque chose de ma vie, autre chose que me tourner les pouces chez mes parents en pleurant la mort de Vince, l'éloignement de Pansy et mon amour impossible pour Greg. Je suis donc entrée en apprentissage au Ministère dans le but d'intégrer la Brigade de Police Magique. Je me voyais parfaitement arrêter ces maudits insurgés qui semaient la pagaille. Quelques mois plus tard, j'ai eu le bonheur de saisir une opportunité parfaite : celle de devenir rafleuse. Je savais que derrière ce service obligatoire se cachait un recrutement de mangemorts, et je ne voulais pas en être, mais je ne pouvais refuser un tel moyen de prouver ma valeur dans ce rôle. Une fois un véritable emploi en proche, je décidai de quitter mes parents et de m'installer seule à la Bran Tower. J'avais besoin de liberté, de m'épanouir par moi-même. Je faisais partie de l'Élite sorcière, et c'est par ailleurs au sein de soirées mondaines que j'ai enfin pu renouer avec Pansy. Lors de l'une de ces soirées pour une œuvre caritative quelconque, nous nous sommes retrouvées par hasard et n'avons pu nous empêcher de médire sur les tenues et le comportement de certaines personnes… De quoi être nostalgique de nos bonnes vieilles habitudes de Poudlard. À la fin de la soirée et après quelques verres, nous sommes tombées dans les bras l'une de l'autre et confondu en excuses. Ces retrouvailles me donnèrent envie de changer moi-même ; je ne devais pas m'apitoyer sur mon sort, je devais me montrer digne de mon rang, de mon sang, de ma famille. Je voulais être plus forte, mais également, pour la première fois de ma vie, plus féminine. J'ai acquis un rebut, pour faire comme tout le monde, pour m'acharner dessus chez moi tandis que je tentais de paraître noble et élégante à l'extérieur. Celle qui me l'a vendu était par ailleurs une ancienne camarade de dortoir. Le jour de l'exécution décidée pour tous les rebuts, je n'avais cure du devenir du mien. Qu'il se soit échappé ne me cause pas de problème. S'il cherche à se venger, je l'attends néanmoins au tournant. En attendant, c'est moi qui le traque, pas parce que c'était mon rebut, mais parce que c'était un rebut parmi tant d'autres que je traque tout autant.
Dernière édition par Millicent Bulstrode le Dim 31 Jan 2016 - 2:30, édité 9 fois |
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| Re-bienvenue chez toi, toute mignonne |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | BIENVENUUUUUE parmi nous avec ce perso qui promet d'envoyer du lourd très bon choix d'avatar, Molly colle à merveille à Millie amuse-toi bien avec ta brune et faudra qu'on se trouve un lien |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9020
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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| Merci à tous les trois Dante> Moh t'es chou toi J'essaierai de pas trop te faire mal pour la peine Draco> Merciiiii Et oui on est évidemment obligés d'avoir un lien ! Panpan> OH OUI TOI Le duo terrible est dans la place #raisinghell #setpoudlardonfireEt merci pour l'avatar |
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HERO • we saved the world June Winchester | Ah ce super choix de tc quand même rebienvenue chez toi ma belle et bon courage avec cette nouvelle fiche. |
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10433
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
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