• nom complet ; Clyde Barjow. Ce nom de famille nous renvoie, sans grande surprise, à la boutique Barjow & Burke, familière aux sorciers qui traînent dans l'Allée des Embrumes. • surnom ; il n'en a aucun. C'est soit Clyde, soit Barjow. • naissance ; 23 juin 1973, à Sainte-Mangouste (Londres, UK). • ascendance ; de sang-mêlé. Les Barjow n'ont jamais été un exemple de pureté et, s'il leur est arrivé de fauter, ils n'ont jamais perdu cette atmosphère mystérieuse qui s'accroche désespérément à leur nom. • camp ; dans cette guerre, Clyde est neutre. Son esprit fourmille d'interrogations - mais pas à propos des nés-moldus ou des véritables ambitions du Lord. Non, il se contente de vivre sa vie, détournant le regard lorsque la scène devient insoutenable. • métier ; pilleur de tombeaux, chercheur de reliques. Passionné par son métier, Clyde fait pourtant une pause dans son activité, se dévouant corps et âme à la découverte de la cause de la mort de son meilleur ami. • réputation ; depuis qu'il est en âge de procréer, Clyde se traîne la réputation de dragueur bien lourd qui, malgré son physique attrayant, détruit toutes ses chances de choper en ouvrant la bouche. On raconte parfois qu'il en dit trop, que ses sourires sont un peu trop charmeurs pour être vrais ; de lui, on ne sait rien de plus que ce qu'il souhaite bien montrer. • état civil ; célibataire, père d'un gosse qui ne le verra jamais autrement que comme un oncle. • rang social ; prolo. • particularité(s) ; loup-garou depuis quelques mois. Au cours d'une quête, Clyde a été mordu par un loup et, encore groggy, il a été sauvé par un sinistre inconnu. Il a toutefois perdu son meilleur ami, en la personne de Maddox Burke, cette nuit-là. Une perte à laquelle il est incapable de faire face pour le moment. • patronus ; un singe. • épouvantard ; lui, face à plusieurs parchemins, incapable de trouver la réponse à ses questions. Incapable de reprendre son métier d'antan et de découvrir la vérité sur la disparition de Burke. • risèd ; inévitablement, il se verrait parfois avec son fils dans les bras, parfois plus jeune mais entouré par ses plus proches amis. Le fléau de la guerre l'a dévasté bien plus qu'il ne voudrait bien l'admettre. • animaux ; pas le moindre. • baguette ; en bois de cèdre, contenant un crin de licorne et mesurant 24 centimètres, la baguette de Clyde représente avec brio sa fougue et sa capacité de discernement - rares sont les fois où il a perdu un duel.
• WIZARDS • Perso Inventé
The stars have faded away
► Avis sur la situation actuelle : Presque indifférent à tout ce qui se déroule autour de lui, Clyde est essentiellement focalisé sur la disparition de son ami d'enfance et avec qui il orchestrait ses quêtes : Maddox Burke. Il ne s'embarrasse pas de pitié, préférant se concentrer sur la mission dont il se sent investi plutôt que sur l'hypothétique sauvetage de l'humanité. Certes, ces insurgés que l'on dénonce et qui puent la sueur et la crasse lui font pitié. Certes, ces rebuts vendus aux enchères (et pour qui on ne donne parfois pas plus de dix gallions) lui apportent un pincement au cœur. Mais, du haut sa tour d'ivoire, il ne s'agit pas de son combat mais celui de ceux qui se sentent l'âme charitable. La guerre n'en est que trop longue. Tous ces combats sont insensés, mais celui de Clyde l'est sans doute davantage. On peut le penser sans cœur mais il n'en a cure – les Barjow ont toujours été connus pour leur penchant pour la magie noire et pour les reliques douteuses. Clyde n'échappe pas à la règle et, même s'il n'apprécie guère cette forme de magie, il tourne allègrement le dos à tout ce qui peut nuire à son quotidien trop monotone à présent. Mais qu'en serait-il s'il croisait un insurgé à moitié mort ? Que ferait-il s'il devait choisir entre lui tourner le dos et lui porter secours ? Clyde n'a jamais été lâché et s'il devait affronter la vérité en face, sans doute ferait-il de son mieux pour sauver une vie humaine.
► Infos en vrac : Chercheur de reliques, digne représentant de la famille Barjow, Clyde a une sœur de deux ans son aînée. S'il a pris la voie la plus onéreuse à ses yeux, Alice a préféré se cloîtrer entre quatre murs, étudiant des parchemins nuit et jour. Leurs différences sont nombreuses, à l'instar de cette complicité dont ils n'ont jamais vraiment réussi à se débarrasser. Clyde a également trouvé chaussure à son pied chez les Burke (inévitable, n'est-ce pas ?), notamment en compagnie de Maddox et de sa cadette Ivory. En ce qui concerne l'amitié, Clyde n'a jamais été lésé : autrefois, lorsque la guerre n'avait pas encore ravagé le monde, ils se retrouvaient tous dans le pub du coin. Aujourd'hui, des chaises sont laissées vides, le signe que certains de ses amis ont rejoint les insurgés ou sont, plus simplement, morts. • A Poudlard, Clyde se prêtait avec grand plaisir au jeu des duels. Connaissant parfaitement les propriétés du bois de cèdre, l'adolescent qu'il était en profitait pour se faire craindre, prétextant que sa baguette était sûrement aussi puissante que la fameuse (et mythique) baguette de sureau. Un mythe évidemment - surtout lorsqu'une gamine de onze ans parvint un jour à le désarmer. • Loyal mais constamment enjoué, Clyde peine souvent à se faire comprendre ; on ne sait jamais s'il plaisante ou s'il est véritablement sérieux. Le fantôme d'un sourire étirant ses lèvres, Barjow ressent parfois un peu de frustration face à toutes ces paires d'yeux qui, silencieusement, lui demandent le plus souvent davantage d'explications. Mais il ne serait pas capable de les blâmer mais qu'il use et abuse de ce charme féroce qui lui colle à la peau. • Dragueur invétéré, Clyde n'a jamais remporté un franc succès à l'égard de la gent féminine. Il fait partie de ceux qui brisent leurs chances de remporter une nuit de chaleur rien qu'en ouvrant la bouche. Force est de constater que le jeune homme a toujours eu conscience de sa maladresse et, plus sa gêne se fait grande, plus ses blagues se font lourdes. Une femme, du nom de Maedge Fawley, a réussi à tenir plus de trois ans avec lui. Elle tomba enceinte et Clyde, qui préférait ses voyages et ses découvertes à une banale vie de sorcier lambda, préféra émettre l'hypothèse d'une rupture. Dorénavant, il a un fils qui s'appelle Arthur – il ne le voit que très rarement et ce dernier le considère sûrement plus comme un oncle que comme un père, puisque personne ne lui a jamais dit qu'il était son véritable géniteur. • Il possède une cicatrice au niveau de son épaule gauche, souvenir d'une nuit où il a été mordu par un loup-garou en janvier 2001, alors qu'il recherchait une relique en compagnie de Maddox Burke. A propos de son statut de loup-garou, presque personne n'est au courant (par mesure de sécurité, essentiellement). • On dit de lui qu'il a plusieurs enfants cachés ; foutaises, il n'en a qu'un.
Nothing compares to you
• pseudo & âge ; ta daphmoule préférée, ta daphy duck qui fait coin-coin - 21 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? dans le slip de Draco (encore une fois, on trouve vraiment des merveilles dedans). • ton avis, tes suggestions ; ALLEZ TOUS POSTER UN FUCKING MESSAGE SUR BAZZART SINON J'VOUS BOUFFE. • connexion ; vous le savez déjà que je suis tout le temps là - même quand je suis pas connectée, yé souis là (et j'ai même l'accent mexicain). • quelque chose à ajouter ? vous connaissez le garde-champêtre ?
• coup de main pour le bottin ;
2. Si ton personnage est un inventé ; ▋ ▋JENSEN ACKLES ; clyde barjow
Alice fit glisser l'une de ses mèches blondes derrière son oreille et réajusta ses lunettes. Arquant un sourcil, elle toisa quelques secondes son frère cadet qui s'amusait à faire tourner une amulette entre ses doigts maladroits. Leur chambre était petite, coquette. Leurs lits étaient jumeaux et chacun se partageait une partie de la pièce ; Alice était la perfection incarnée, présentant le désordre comme une barbarie à laquelle elle ne voulait pas être assimilée. Les livres s'empilaient toutefois sur sa table de chevet et, jusqu'au moment où ceux-ci atteignaient la taille indécente d'une tour branlante, la jeune fille les rangeait dans la petite étagère que leur père lui avait offert. Clyde, de deux ans son cadet, était assurément l'être qui se distinguait le plus d'elle – ou du moins qui s'assimilait plus aux idéaux familiaux qui, inlassablement, les ramenaient au trafic d'objets volés ou aux reliques introuvables. « Je ne comprends pas ce que tu trouves d'intéressant à ce truc, c'est même pas beau » fit remarquer Alice avant de glisser un marque-page dans son ouvrage, le déposant délicatement sur la table de chevet. Elle quitta rapidement son lit, se dirigeant d'un pas actif jusqu'à celui de son frère où elle s'échoua avec grâce. Un éternel sourire taquin étirait les lèvres de son cadet. « Ca n'a pas besoin d'être beau pour être passionnant. » Alice haussa les épaules avec dédain. Elle n'avait jamais été d'accord avec cette théorie – à croire qu'elle n'avait de Barjow que le nom. Clyde fit glisser le rebord de l'amulette contre le gras de son pouce. Son aînée se pencha davantage en avant, les sourcils froncés et les pupilles rétractées à l'extrême. Ses paupières ne formaient plus que de très fines fentes, à l'instar du chat qui gambadait parfois près de leur maison. « Je me demande pour quelles sombres raisons Père s'évertue à t'offrir des trucs pareils » soupira Alice en se redressant, incapable de trouver le moindre attrait à cet étrange objet dont elle n'avait cure. « Tu sais, il serait heureux de voir que tu t'intéresses à ce qu'il fait. Je pense que ça vous rapprocherait de partager une passion commune. » signifia Clyde qui, du haut de ses dix ans, était loin d'être un expert en ce qui concernait les relations humaines. Ses amis, il les avait à portée de main : depuis toujours, les Barjow et les Burke semblaient liés. Et, en souhaitant reprendre le flambeau familial, il s'octroyait aussi le droit d'adopter cette amitié ancestrale qui le dépassait plus qu'il ne voulait bien l'admettre. Aussitôt, le regard d'Alice se fit plus froid. « De quoi tu te mêles, p'tit troll ? » Clyde esquissa un sourire candide « Et dire que tu te plains de ne pas avoir le moindre ami à Poudlard, j'me demande bien pourquoi. » La mâchoire inférieure d'Alice s'affaissa. Les lèvres pincées, la jeune fille se leva et retourna se terrer sur son lit. Clyde ne s'en soucia guère, trop occupé qu'il était par la contemplation de cette amulette - il s'imaginait l'avoir découverte. Il lui prêtait d'incroyables pouvoirs et des événements effrayants. Cette imagination. Une véritable histoire de famille. Les Barjow n'étaient rien de plus qu'une fratrie dénuée du moindre prestige. Contrairement aux Burke, ils étaient de sang-mêlé et rien, pas même cette petite boutique installée au sein de l'Allée des Embrumes, n'était susceptible de les racheter aux yeux de la populace. Clyde prenait le même chemin que ses parents – heureux d'être prochainement intégré à ce mécanisme de recherche. Sa sœur aînée, rat de bibliothèque de son état, aurait pu apprécier ce que l'affaire de son père avait à lui apporter. Mais elle détournait les yeux, honteuse de porter un nom qui ne lui apportait que quelques regards profondément interrogatifs et des sourires en coin. Barjow. Finalement, Clyde et Alice avaient deux manières d'appréhender cette situation, cette vie, cette existence dans son intégralité – et si l'un supportait plutôt bien les exigences continuelles de leur paternel, l'autre privilégiait visiblement les études afin de fuir cette maison qui la rendait malade. Comment, par Merlin, pouvaient-ils partager le même sang mais pas les mêmes aspirations ? Finalement, peut-être gagnait-il au change en privilégiant son amitié avec les Burke plutôt que sa relation tendue avec sa propre soeur.
« Mads, regarde, juste ici » Le fils Burke fit volte-face et se précipita auprès de Clyde, posant un genou à terre. Ses doigts tâtèrent presque timidement l'herbe luisante de rosée matinale. Les deux garçons échangèrent un regard. Instantanément, un sourire naquit sur leurs visages adolescents. Ici, on parlait en terme de chasse au trésor – une histoire bien large, un jeu réaliste auquel ils se prêtaient. Un avant-goût de cet avenir funeste qui se préparait dans l'ombre mais qui, à cet instant, n'était qu'un embryon dans leurs estomacs douloureusement vides. Clyde jeta un coup d'oeil par-dessus sa propre épaule, constatant que Ivory se ruait vers eux. Il reporta son regard sur la terre granuleuse qu'il touchait de sa paume. « Je ne pensais pas que ta sœur s'intéressait aux reliques » Maddox lâcha un ricanement puis se reprit bien vite, conscient que sa cadette les avait bientôt rejoints – mais le rire tonitruant qui secouait son torse menaçait de briser le silence environnant « Et à ton avis, Mr. Barjow, pour quelle raison s'intéresse-t-elle à ça ? » La raison était évidente. Réprimant un sourire, Clyde fit mine de se concentrer sur la terre qu'il s'acharnait à grattouiller. Plus tard, il en rirait. Mais à cet instant, du haut de son jeune âge, il n'avait qu'une envie : se pavaner sous les yeux de la gamine qui en pinçait pour lui, à l'image du paon qu'il n'était pas encore. Les lèvres pincées, il exécutait chacun des conseils donnés par son père, vaguement conscient que ses actes étaient tous disséqués. Sa sœur avait peut-être raison ; peut-être que tout cela n'en valait pas la peine. A chaque fois, lorsqu'un doute étreignait son cœur, Clyde se redressait et secouait farouchement la tête. Il se souvenait de ces heures passées avec une relique dans les mains, lorsqu'il se hissait sur la pointe des pieds pour observer ce que son père et Burke fabriquaient. Alice considérait cela comme une vaste plaisanterie, rouspétant allègrement dès que des informations étaient échangées lors des repas. Elle s'enfermait dans sa chambre, claquait les portes. Elle avait honte d'être une Barjow. Et dans les yeux de leur père se lisait un chagrin quasiment incommensurable, mêlé à une pointe de déception qu'il était bien incapable de refouler. Clyde le savait mais feignait de l'ignorer, préférant passer son temps en compagnie des Burke avec qui il partageait assurément plus de points communs qu'avec sa propre soeur.
――――――-―• This one's for the lonely, The ones that seek and find •――――-―――
« Je suis enceinte. » Clyde s'immobilisa. Il n'osait pas regarder Maedge, préférant largement la vue que lui offrait leur chambre sur la large ville qu'il ne connaissait pas encore. Barjow était un aventurier – pas un père. Maedge Fawley portait son enfant, un être qu'il n'avait jamais désiré, embryon chimérique resté dans un coin de sa tête. Fille ou garçon, peu lui importait. Il adorait Maedge mais n'était pas prêt – pas encore. Et la réalité le heurta de plein fouet, le faisant vaciller. Il posa ses mains sur le rebord de la fenêtre, épousant l'obscurité de son regard clair. Aventurier, il l'était, pourtant la perspective de vivre une épopée dans laquelle il était le patriarche ne le tentait guère. Dans sa tête, les mots étaient tranchants. Il se détestait mais ne voulait pas en démordre. Il était certainement trop tard pour faire demi-tour, comme il était persuadé que sa douce amie ne souhaiterait sûrement pas abandonner l'enfant à naître dans un orphelinat moldu. Cette simple idée la fit frémir et il se rendit compte que de père, il n'en aurait que le nom. Minable géniteur. Sans se retourner, préférant s'adresser à cette éternité étoilée , un soupir las – presque gêné – passa ses lèvres entrouvertes « Je ne peux pas supporter la charge d'un enfant. Tu le sais parfaitement. » A ses oreilles, son timbre lui paraissait dur. Son cœur battait la chamade et il ne faisait rien pour atténuer cette dérangeante impression de ne pas être à sa place. Auprès de cette femme qui portait son héritier. Il fit volte-face, s'adossant au rebord de la fenêtre ouverte. Leurs regards se croisèrent et ne se lâchèrent plus. « Tu sais qui je suis, Maedge. Je ferais un père exécrable. » Il n'en était toutefois pas persuadé. Une petite voix, tout près de son oreille, lui soufflait qu'il était préférable d'essayer avant de jeter les armes. D'un mouvement d'épaules, il chassa ce soupir fantomatique. « Alors quoi ? » Le ton de Maedge s'était fait froid. Elle savait ce qui se profilait à l'horizon – elle connaissait certainement cette sensation qui s'infiltrait dans le ventre lorsqu'une rupture était la seule possibilité à envisager. Du côté de Clyde en tout cas – et il ne pouvait pas s'empêcher de mépriser cette femme qui vivait dans un monde peuplé de licornes et d'enfants légitimes. Il l'aimait aussi. Férocement. « Ecoute, bien franchement, je peux être là pour le bébé. Mais ne me demande pas d'être son père. » En quelques pas, la jeune femme se rapprocha de lui. Sa main s'élança dans les airs et heurta la joue de Clyde. Il n'avait pas cherché à la retenir, parce qu'il avait la sensation de le mériter. Deux choix s'offraient à lui ; mais entre l'aventure, l'adrénaline, et une vie infiniment plus simple, la décision était rapidement prise. Il était jeune, il avait de la personnalité – il avait besoin de parcourir le monde à la recherche d'objets dangereux et non pas de courir après les biberons ou gazouiller au-dessus d'un berceau. Les joues ruisselantes de larmes, elle pointa son index tendu dans le torse de l'homme qui lui faisait face et, qui feignait une profonde indifférence. Son coeur était lourd. « T'es un sale con. » A chaque mot prononcé, elle accentuait davantage sa pression sur le marbre de sa peau. Elel crachait sa haine, son dégoût. Clyde la comprenait - autant qu'il l'adorait. L'abandonner lui brisait le coeur mais tourner le dos à tout ce qui le faisait rêver, après avoir passé des années à fantasmer sur des aventures improbables, le tuerait. Il était esclave de ses sentiments, de ses pulsions aventureuses qui ne tarderaient pas aux limites de ses propres ressources. A vrai dire, il ne le savait pas encore, mais il venait de signer sa perte. En compagnie de Maedge, tout aurait pu être différent.
Dernière édition par Clyde Barjow le Lun 27 Oct 2014 - 20:20, édité 9 fois
Désorienté, il lâcha un grognement lorsqu'on le força à se redresser. Manquant de s'effondrer, il se raccrocha à l'homme qui l'avait aidé mais dont il ne parvenait toutefois pas à discerner le visage. La clarté de la lune, ronde et pleine, balayait le sol. « Maddox » fut le seul prénom qu'il parvint à prononcer alors que, grimaçant de douleur, il porta sa main à son épaule – il y trouva une plaie saignante. Une morsure qui fissurait sa peau. Par Merlin, non - Sans lui laisser le temps de la réflexion, son sauveur le poussa en avant, le forçant à avancer, à accélérer la cadence alors qu'un hululement animal se faisait entendre et brisait ce silence mortuaire. Il trébucha sur un corps déchiqueté et, nauséeux et encore perdu, Clyde porta sa paume contre ses lèvres. Ravalant l'acidité qui lui avait envahi la bouche, le jeune homme fut forcé de tracer son chemin à travers les bois, entendant vaguement le son clopinant des pas de l'inconnu derrière lui. La frayeur se mêlait avidement à cette pointe d'anxiété qui mordait férocement son cœur palpitant ; Maddox, où était Maddox. Cette question était entêtante, redondante et n'arrangeait en rien son chagrin, ce spectre effleurant suavement son épiderme. Finalement, à bout de souffle, il s'abattit contre un tronc d'arbre, posant son bras dessus et tenta de reprendre un minimum de contenance. L'inconnu ne lui en laissa pas le temps, le saisissant pas le col de sa veste pour l'entraîner plus loin, à la lisière de cette forêt maudite. Qu'étaient-ils venus chercher là déjà ? La réponse lui échappait. Il était fatigué, il voulait dormir. Fermer les paupières quelques secondes. S'échapper et ne plus jamais revenir. Et cette putain de foutue question. Où est Maddox ? Il se souvenait d'avoir plaisanté sur les loups-garous qu'ils ne manqueraient pas de rencontrer ; et jamais une plaisanterie ne lui avait paru aussi sinistre. Ils avaient vu deux groupes de sorciers s'opposer et l'un des hommes s'était transformé. Maddox avait – Clyde ferma les yeux, guidé par les mouvements de son silencieux interlocuteur – fait quelque chose, oui. Le loup l'avait mordu et Maddox s'était interposé entre son ami et la bête. Faisait-il partie de ces cadavres qui jonchaient le sol ? Où l'attendait-il quelque part, à la lisière de la forêt ? L'espoir le fit accélérer sa marche alors qu'il le savait douloureusement vain. Lorsque les arbres se firent moindres, l'inconnu le poussa. Clyde trébucha et, face contre terre, souffla dans la poussière. La respiration sifflante, exténué, les chairs meurtries, le prétendu aventurier fixa les semelles des chaussures de l'énergumène qui l'avait sauvé. « M-Maddox » usant d'un dernier effort, il tendit le bras en direct de ces chaussures qui s'éloignaient. Lâchant un énième râle, Clyde roula sur le flanc. Son dos retrouva le sol terreux. Son regard clair était rivé vers la boule ronde et claire qui se jouait de lui. Qu'allait-il bien pouvoir dire à sa famille ? Sans s'en rendre compte, une larme roula le long de sa joue. « Salope » souffla-t-il avant de fermer les yeux sur tous les événements qui venaient d'arriver, s'enveloppant dans un sommeil agité qu'il ne pouvait pas repousser. Il ne savait pas qu'il ne retrouverait jamais le corps de son ami, contrairement aux autres cadavres contre lesquels sa colère était tournée. Seul Maddox manquait. Ironiquement, seul Maddox lui importait.
――――――-―• looking for something •――――-―――
« Pourquoi tu restes ici ? » l'interpellation d'Alice le fit arquer un sourcil mais rien n'était capable de le détourner de l'article de la Gazette qu'il dévorait avec une certaine avidité. Derrière le comptoir du magasin, Clyde avait tout d'un honnête employé – à ceci près qu'il n'avait jamais été forgé dans l'idée d'agir de la sorte. Sa sœur aînée se racla la gorge. Il n'esquissa pas le moindre mouvement, se murant derrière un silence miteux. En quelques pas, elle le rejoignit et lui arracha le journal des mains, jetant toutefois un coup d'oeil à l'article qu'il lisait « Depuis quand tu t'intéresses à la vie sexuelle de Draco Malfoy ? » « Depuis que je me suis rendu compte qu'elle devait être plus intéressante que la mienne. » rétorqua-t-il avec aigreur. Alice esquissa un sourire amusé. Repliant le journal avec une certaine dextérité, l’inquiétude rongeait toutefois ses traits. Le voir confiné entre quatre murs était chose grandement inhabituelle, surtout que cette situation perdurait depuis quelques mois. Réajustant ses boucles blondes en un chignon parfaitement orchestré, l'aînée des Barjow se rapprocha du comptoir sur lequel elle s'accouda. Elle haïssait cette atmosphère pesant, à l'instar de l'Allée des Embrumes qu'elle ne visitait que très peu. Ce n'était pas assez classe, pas assez chic. Elle aimait la volupté des soirées mondaines et les tissus français ou italiens. Et elle devait être l'une des rares personnes à savoir que son frère cadet avait été brisé cette nuit-là. Ce soir où il avait perdu son meilleur ami d'enfance, ce soir où il avait été mordu par un loup. Ce soir où il avait été finalement infesté par une maladie propre aux animaux. « Tu devrais en profiter pour t'occuper de ton fils » Clyde claqua rudement sa langue contre son palais, toisant son aînée de son regard le plus haineux « Et toi, tu devrais en profiter pour te chercher un mari. » Alice encaissa bravement le coup, ses sourcils frémissant seulement d'indignation face à un tel fait – qui était toutefois plus que véridique. Elle le savait, il le savait. Les enfants Barjow avaient chacun leurs torts ou des problèmes à régler. Sa sœur était l'une des rares à savoir que l'enfant de Maedge Fawley était le sien – que ce petit être du nom d'Arthur aurait dû porter son patronyme. La jeune femme se pinça l'arête de son nez entre son index recourbé et son pouce, cherchant à ne pas répondre trop violemment à la réplique singée de son cadet. Une fois détendue, elle retrouva sa position initiale, accoudée sur le comptoir. « Je croyais que ton travail chez l'apothicaire te prenait tout ton temps alors pourquoi est-ce que tu traînes ici ? » Clyde se pencha et rafla au passage son précieux journal, qu'il ouvrit à la page qu'il venait d'abandonner. Il n'y reporta toutefois pas son regard, curieux de savoir ce que sa sœur avait à lui révéler – oh, évidemment, il savait pertinemment qu'elle s’inquiétait pour lui. Tout le monde se rongeait les sangs pour lui. Mais il n'en avait cure – qu'ils aillent tous se faire foutre, n'avait-il de cesse de penser. « Je suis » « inquiète pour moi ? Regarde » il pointa ses deux pouces en direction de son torse, feignant un sourire charmant « ne suis-je pas charmant ? » Alice grinça des dents et secoua la tête. « Ne me prends pas pour une idiote, Clyde. » L'interpellé haussa les épaules, devenant brusquement affable. Ses prunelles essayaient de capter les mots qui noircissaient le papier mais ne parvenait pas à se changer les idées. « Je vais au pub ce soir, voir Ivy et...les autres. » « Les autres ? Parce qu'il en reste ? » Clyde releva brutalement la tête, le cœur battant. En restait-il suffisamment ? Bon nombre de ses amis étaient devenus des insurgés, ou étaient – plus simplement – morts. En guise de réponse, il se contenta de grogna, marmonnant un vague petit « mêle-toi de tes affaires. » même s'il lui donnait mentalement raison.
Depuis qu'il avait été mordu, le goût de l'aventure s'était amoindri. Clyde recherchait avidement le lieu où avait été traîné le corps de Maddox Burke – et si celui-ci était réellement mort (le terme porté disparu ne lui plaisait guère car cela supposait une incertitude). Le prix de la survie était mince, affublé d'une malédiction qui l’écœurait mais dont il essayait de se faire. Rares étaient les personnes de son entourage qui avaient entendu parler de sa nature lupine. C'était pour le mieux, Clyde en était intimement persuadé. Après tout, sa propre existence passait au second plan tant il était obsédé par la disparition de Maddox. Par cette nuit-là. Par cet homme mystérieux qui l'avait sauvé d'une mort proche. Par ces cadavres qui jonchaient le sol.
Dernière édition par Clyde Barjow le Lun 27 Oct 2014 - 19:42, édité 3 fois
JENSEN L'HOMME DE MA VIIIE tu m'as même pas prévenue que tu allais le jouer ? je suis déçue à donf là gros choux, à halloween, tu vas rester dans le hall de mon immeuble, là où il fait froid et qu'il y a plein de fantôme et tu mangeras des croquettes pour chat, à condition que mon chat accepte de partager avec toi, mais comme tu as profondément déçu sa maman, ce n'est pas gagné Trop de déception en moi gros caca chou d'amour REBIENVENUE ET BONNE CHANCE POUR TA FICHE VILAINE QUI PUE DU BEC
theo ; t'as vu ça, quelle classe ! merci mon Theo.
gros chou d'amour ; JE VOULAIS TE FAIRE LA SURPRISE (enfin à la base, je voulais prendre Matt Bomer puiiis j'ai réfléchi et j'ai oublié de te prévenir, SHAME ON ME PARDON MON GROS CHOU M'ABANDONNE PAS DANS LE HALL DE TON IMMEUBLE ) (et on avait prévu un bon gros burger, m'entube pas avec des croquettes sinon je prends ton chat en otage) JE T'AIME AUSSI MON GROS CHOU
j'espère au moins que tu as prévu de me laisser te violer, sinon tu pourras être certaine de rester dans le hall avec des croquettes et tu pourras pas toucher à mon chat parce qu'il sort pas dans le hall, lui il reste à la chaleur de l'appart, là où y a des lits, des couettes, la lumière, et des bons burgers
Hâte d'en lire plus sur ce beau gosse et hâte de pouvoir rp avec notre lien (genre j'suis trop VIP quoi j'ai un lien en avant-première ! ) Rebievenue avec ce nouveau perso Daphnounette !
J'avais même pas capté que c'est toi, de retour pour nous jouer un mauvais tour (et là y'as la chanson de la team rocket qui embarque ouais, il est encore tôt chez-moi ) Rebienvenue et amuses-toi bien à écrire ta fiche, hâte d'en savoir plus sur ce petit Clyde.
#EVENTS & #MISSIONS. NE MANQUEZ PAS LA WIZPRIDE (rp et hrp) !#SCRYNEWS. refonte du ministère (plus d'infos) & nouveaux procès de guerre (plus d'infos)#FORUMATHON.