B&B – Beauty & the Beast ou simplement Blair et BillMission : Bill Weasley & Blair Hughes
» Sujet de missionCette fois-ci, vous êtes de mission de ravitaillement. La nuit est tombée lorsque vous transplanez dans un petit village de moldus, Bibury dans les Cotswolds. Après avoir fait des achats de boîtes de conserve dans le petit supermarché du coin, alors que vous vous apprêtez à retourner dans votre planque, vous entendez des hurlements déchirants provenir d'une vieille baraque. Sans demander votre reste, vous vous précipitez vers la bâtisse d'où proviennent les cris et vous pouvez constater la mort d'une femme et de son enfant qui ne sont apparemment pas morts de cause naturelle. Vous constatez également que la femme tient une baguette dans sa main. A l'étage, vous entendez des sanglots étouffés. Des bruits de pas. Votre mission est de protéger le second fils de cette sorcière et de le sauver d'une mort certaine. Faites vite, il n'est pas dit que d'autres rafleurs ne rappliqueront pas durant votre intervention.
» Rappel des règlesPrivilégiez l'action avec des RP qui ne doivent pas dépasser les 300 mots. De plus, la mission, une fois terminée, doit être signalée ici.
Approuvé par le Ministère de la Magie
Je devais être complétement fou. Une idée avait germée dans ma tête, et j’aurai du me méfier du sourire de Fleur quand je lui en avais parlé. Une mission ravitaillement avec une adolescente, je devais me préparer au pire, mais elle n’était plus en âge de faire des caprices n’est-ce pas ? Emmener Blair en mission n’était pas une mince affaire. Du moins c’est ce que j’avais pensé en préparant mon discours à l’attention du frère aînée de la jeune fille. Je ne voulais pas m’en faire un ennemi, je ne voulais pas imposer mes décisions. Je comprenais parfaitement qu’il s’angoisse pour sa plus jeune sœur quand on connaissait l’histoire de la puinée. Mais Blair devait sortir d’ici, elle devait bouger. Les adolescents ont besoin de changer d’air, de voir autre chose que cette planque, d’autres visages, d’autres sons. Ils ont besoin de se dépenser, de rire, de vivre tout simplement. C’est ce que je pensais, sincèrement. Malgré la guerre, un enfant restait un enfant et un ado un ado. J’avais tout prévu. J’avais même retenu des passages d’un livre sur les enfants et les adolescents que j’avais feuilleté, lu, dévoré récemment. Ahhh les joies de l’adolescence, ce livre m’avait presque plus effrayé que l’arrivée prochaine de mon enfant. Oui, j’imaginais l’avenir parce que j’avais toujours été un grand optimiste et que mon enfant grandirait. Un jour il ou elle aurait 16 ans et m’en ferait voir de toutes les couleurs, c’était un passage obligé. L’adolescence était une période de transition entre le monde de l'enfance et le monde des adultes, un véritable raz-de-marée. Alors imaginez ces changements durant une guerre... et vous obtenez un mélange quasi explosif ! On ne pouvait pas mettre tous les enfants sous cloche c’était impossible. Pourtant la conversation avec le jeune homme n’avait pas, du tout, prit la tournure que j’avais pu imaginer. Après des salutations habituelles je lui avais demandé assez directement l’autorisation d’emmener Blair pour une mission ravitaillement dans le monde moldu. Et alors que j’étais prêt à déballer mon argumentaire il m’avait simplement dit “envoie là où tu veux je m’en fiche”. Quelqu’un d’autre se serait sans doute contenter de cela, après tout j’avais obtenu ce que je voulais, mais pas moi. J’avais assez observé le jeune homme pour savoir qu’une telle réaction n’était pas “normale”. Alors j’avais gratté et découvert ce qui se cachait sous le vernis. Elle avait reçu une baguette de la part de Davius dans des circonstances plus que douteuse. L’idée même qu’elle ait entre ses doigts un tel objet inquiétait le jeune homme, je lui promettais alors d’y faire attention lors des entrainements qui ne manqueraient pas d’avoir lieu et j’attendrais ainsi qu’elle sache s’en servir un minimum avant de l’emmener. Nous avions passé un pacte que je comptais bien respecter. Et Davius ne fut pas très long à me demander d’entrainer la petite. Ce que je fis avec patience et bienveillance. La baguette était capricieuse mais pas dangereuse, c’est ce que j’indiquais à Finley en même temps que la date à laquelle j’emmènerai sa sœur pour la mission. J’annoncerai la “bonne” nouvelle à la demoiselle au dernier moment, inutile qu’elle ne propage l’information à tout le monde, à ses amis. Je ne peux en emmener qu’un, parce qu’il y a toujours un risque et que l’idée n’est pas de tous les mettre en danger. J’avais fait un rapide tour du village moldu ou je comptais l’emmener. Le supermarché n’était pas bien grand mais il contenait de tout et fermait assez tard, nous irions donc en début de soirée. Je m’approchais de la jeune rousse à 21h ce soir-là. Bonsoir Blair, serais tu partante pour une mission ravitaillement avec moi ? Une petite question comme ça, pour la forme, je connaissais déjà la réponse. Et puis au moins l’annonce était une vraie surprise. On va chez les moldus, prend quelque chose d’adéquate. Comme si mon blouson, mon jean étrangement délavé et mes bottes en peau de dragon allaient passer inaperçu… de toute façon le soir tous les chats sont noirs… ou quelque chose du genre ! Pendant qu’elle se préparait je discutais avec Finley et récupérais les sacs à dos enchantés pour ce genre de mission afin qu’on puisse y mettre un nombre impressionnant de victuailles et qu’ils restent très léger. Tiens ma belle, prends celui-ci. Tu peux remercier ton frère, j’ai préparé cette mission avec lui. Ce n’étais pas tout à fait exact mais ce n’était pas tout à fait faux non plus. Je savais que le jeune homme prenait beaucoup sur lui pour me laisser partir avec sa sœur mais je lui avais fait comprendre que c’était mieux ainsi. Tout le monde devait participer et je serai là pour veiller sur elle. J’espérais que cela rendrais les tensions entre eux plus supportables. Je conduisais la demoiselle vers une ruelle déserte et je camouflais nos cheveux roux, nos tâches de rousseurs et pour ma part ma cicatrices. Deux bruns, on ne peut plus ordinaire… Prête pour le transplanage ? Lui demandais-je alors que je lui tendais le bras afin qu’elle s’y accroche.
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06 JUIN 2002 ; Bill & Blair (mission)
Pour une fois, Blair est silencieuse. Concentrée. Appliquée. Un Audacieux qui passait par la tente, a même demandé ce qu'on avait fait de la petite rouquine des Hughes parce qu'elle ne pipait pas un mot (et comme il était très fier de sa blague pourrie, la petite rouquine lui a tiré la langue). Ce n'est pas qu'on a fait quoi que ce soit. C'est juste que, ce soir, elle doit stériliser des flacons à potions, et elle est ravie d'utiliser le sort que Fleur lui a appris il y a une semaine pour les nettoyer. Bien sûr, il y a des ratés (plus souvent qu'à son goût) mais l'important, c'est qu'elle se dégourdisse la magie. (Fleur a dit que c'est important parce que ça fait longtemps qu'elle n'en a pas fait, de la Magie) Alors elle doit rester concentrée.
(Et ça lui permet d'ignorer le silence dans lequel Finley s'est emmuré) (Elle s'est réconciliée avec Lancelot, mais elle ne sait toujours pas comment faire avec son frère)
De l'autre côté, elle se sent un peu plus sorcière. Et ça, c'est chouette comme sensation.
Quand elle voit Bill arriver, c'est une main enthousiaste qu'elle agite vers lui (et sa baguette, au bout des doigts, proteste avec des étincelles dorées) avant de réaliser que c'est dans sa direction qu'il se dirige. Alors la gamine se redresse, elle a l'impression d'être importante (d'abord Monsieur Davius, puis Bill - pour l'entraînement déjà et encore ce soir ! imaginez un peu comme les autres vont être verts de jalousie). « Bonsoir Blair, serais-tu partante pour une mission ravitaillement avec moi ? » Le sourire décoché court d'une oreille à l'autre et déborde jusqu'aux yeux qui en brillent de joie. (et c'est sûr, Murphy va être jalouse comme un pou, ha !) « Bien sûr ! Quand ? Tout de suite ? » Elle en crève déjà d'impatience. Vivement, elle se lève. « On va chez les moldus, prend quelque chose d’adéquate. » Hochement de la tête, et elle court hors de la tête, se cogne contre un pacifiste avant de filer chercher ses affaires.
Rapidement, Blair enfile un sweat rouge, un peu avachi mais propre, par dessus son débardeur et échange sa paire de tongues fatiguées contre la paire de baskets (celles de Cameron, mais elles font la même pointure - et Cameron lui doit bien ça vu comme elle a été sur son dos depuis qu'elle a sa baguette) (elle sait qu'elle a mal agi avec Finn, et qu'elle doit s'excuser - mais ça n'est pas comme si elle tuait un bébé chat à chaque jour perdu non plus !). Sur un morceau de parchemin volé, elle laisse un mot à l'attention de Lancelot (Partie en mission avec Bill. Je reviens vite. Et te rejoins dans ta chambre à mon retour - avec des cookies si je peux ! o(≧∇≦o)) et le glisse sur le couchage du garçon avant de retourner dans la tente où elle a abandonné Bill.
Quand elle revient, le grand roux est en train de parler avec son frère et elle s'approche sans dire un mot, pas vraiment sûre de la façon dont elle doit gérer le comportement de Finley. Mais à nouveau, c'est Bill qui lui sauve la mise en lui tendant un sac : « Tiens ma belle, prends celui-ci. » A la voir attraper l'objet enchanté, on pourrait croire qu'elle tient la pierre philosophale. (mais vous ne vous en rendez pas compte. une mission, une vraie ! pour elle !) « Tu peux remercier ton frère, j’ai préparé cette mission avec lui. » Elle jette un oeil vers les fioles abandonnées. Il en reste encore quelques-unes qu'elle n'a pas eu le temps de laver. « Euh ..., elle hésite et se mord la lèvre en tournant un regard vers Finley qui lui fait dos : Je reviendrai m'occuper des fioles restantes quand on reviendra ... d'accord ? » Elle veut juste dire à son frère qu'elle va être sage (promis), qu'elle va revenir (juré) et qu'elle s'occupera de ses corvées restantes sans ronchonner (bon, elle ne va pas cracher quand même, ce n'est pas joli). Mais Finn, encore fâché, la chasse d'un geste. Alors elle lève les yeux vers Bill et se force à sourire : elle est contente pour la mission (et elle s'occupera du reste plus tard, pas vrai ?)
Ce qu'il lui fait, elle en a une petite idée quand elle repère une mèche brune la narguer sur son front. (en revanche, elle ne se doute pas qu'il a effacé les taches de rousseur et c'est bienheureux pour lui) « Prête pour le transplanage ? » D'un air décidé, elle glisse sa baguette entre son jean défraichi et le débardeur, puis sa main dans celle de Bill pour le transplanage.
Crac. Et elle vomit son dîner à leurs pieds. Encore. (oui, c'est aussi arrivé la fois où Werner l'a ramenée des enchères) (et la fois où Bill l'a amenée à Shell Cottage)
« Buh, elle déteste vraiment le transplanage d'escorte et si elle avait su que Bill viendrait la chercher, elle se serait abstenue de dîner ce soir : Pardon, j'suis désolée. » Dans la poche kangourou du sweat, ses doigts dénichent le paquet de mouchoirs qu'elle y garde tout le temps (parce qu'une fille, c'est prévoyant - pas comme les garçon). Elle s'en prend un pour elle avant de tendre le paquet au sorcier sans oser regarder si elle a touché les bottes de Bill ou pas : « Tes chaussures, pardon ... Tu veux un mouchoir ? »
Dernière édition par Blair Hughes le Lun 12 Sep 2016 - 22:18, édité 4 fois
Les Hughes étaient une famille adorable. Oui malgré les ronchonnements de l’aîné je m’entendais bien avec les trois. Comme beaucoup, ils n’avaient pas eu la vie facile et Finley se retrouvais tuteur d’une gamine qui ne rêvait que d’une chose, être loin de tout cela. C’était légitime, elle avait déjà trop vu et trop vécu pour son âge. Ajoutez à cela la culpabilité d’avoir laissé sa sœur devenir Rebut, je ne pouvais que le comprendre… La mienne était toujours aux mains de Parkinson malgré de vaines tentatives de sauvetages! Et puis, j’aimais les gamins, sans doute à cause de mon enfance entouré de tous mes frères et de ma sœur. Du bruit permanent, des rires, je n’aimais pas les maisons vides, la solitude m’effrayait sans doute un peu. Voilà pourquoi je donnais des cours aux ados insurgés, ça et le fait que certains en avaient VRAIMENT besoin et Blair faisait partie de ceux-là. Elle n’avait pas passé assez de temps à Poudlard pour apprendre les rudiments, les sorts basiques mais très utiles à la vie de tous les jours. Au moins, elle avait un large sourire à l’annonce de la mission, j’avais décidé d’emmener un gamin à la fois, question de praticité et de sécurité. Après ma demande elle revint rapidement vêtue de ce qu’il fallait pour qu’elle ne prenne pas froid, le petit village de Bibury était charmant mais les soirées y étaient froides. A plus tard Finn. J’esquissais un sourire à sa réaction envers sa sœur… deux têtes de cochon ses deux-là, ils n’étaient pas frère et sœur pour rien. Après le transplanage la demoiselle vint décorer mes précieuses bottes de son dîner à peine digérer… ça va devenir une habitude, un petit truc entre nous ! Annonçais-je amusé avant d’ajouter. T’en fais pas, tu vas finir par t’y habituer. Le transplanage d’escorte était plus désagréable que le transplanage en lui-même mais après une petite dizaine de fois on s’habituait à avoir l’estomac secoué dans tous les sens. Je la laisse s’essuyer la bouche. Non c’est gentil. Récurvite ! d’un geste de la main mon sort nettoie mes chaussures, les siennes et les souillures sur le sol. Je ne laisse aucune trace de notre passage. Tu me rappelleras de te l’enseigner celui-là, il est très pratique. Et aussi « simple » que celui pour stériliser les fioles qu’elle maitrisait déjà pas mal. Aguamenti. Bois un peu et crache ça te fera passer le mauvais gout dans la bouche. Je la laissais « boire à la baguette » tant qu’elle le désirait, mieux valait qu’elle soit en forme avant que nous ne débutions cette mission. On a transplané près de l’église sainte Mary, nous allons faire nos courses plus dans le cœur de ville, il y a un peu de marche avant mais à cette heure-ci les moldus sont devant leurs télévisons… soit la bienvenue à Bibury... J’allais dire Blair… mais j’esquissais un sourire amusé en lui demandant. Au fait, tu as déjà un surnom chez les insurgés ? Les nom de code faisait tout de suite beaucoup plus mission. Nous n’en avions pas vraiment besoin ici mais on n’était jamais trop prudent, après tout un sorcier pouvait se cacher n’ importe où même dans ce charmant village pittoresque. Tu n’as pas oublié le mien ? A partir de maintenant je suis Teddy, ton grand frère. Parce que malgré tout je n’avais pas l’âge d’être son père… un frère, un cousin pourquoi pas. Je rangeais ma baguette tout en prenant soin de pouvoir la sortir en l’espace d’une seconde, je conservais donc ma main dans ma poche. ça va aller ? On peut avancer ? J’aimerai qu’on fasse un plein assez conséquent. Aussi ne fallait-il pas perdre trop de temps, le supermarché fermait ses portes à minuit aujourd’hui.
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06 JUIN 2002 ; Bill & Blair (mission)
« Ca va devenir une habitude, un petit truc entre nous ! » ... Au moins, Bill le prend bien cette fois encore (elle le devine à la teinte jaune et chaleureuse de sa voix), alors Blair n'ose pas vraiment lui raconter que son ancien maître, lui, l'a obligée à nettoyer la bile régurgitée avec ses cheveux. Merlin, l'adolescente se souvient encore parfaitement de la première fois qu'elle a vomi sur les bottes du roux, sa crainte qu'il s'énerve et annule la leçon de magie était si grande qu'elle a failli proposer de les nettoyer de la même façon. Heureusement que Bill l'a coupée en lançant un sort de nettoyage et en lui assurant que ça n'était pas grave. Elle n'avait pas vraiment envie d'expliquer d'où venait cette idée. « T’en fais pas, tu vas finir par t’y habituer. » « Hmm. » Acquiesce-t-elle vaguement, pas trop convaincue que c'est la vérité mais décidant qu'elle peut quand même faire confiance à Bill. « C'est difficile de transplaner ? » La benjamine des Hughes a entendu dire, une fois, que c'était moins désagréable de transplaner, alors bien sûr, elle se demande siquand elle pourra le faire.
« Non c’est gentil. Récurvite ! » Même l'odeur bileuse s'enfuit sous le sort de Bill. De nouveau, chaussures et sol sont aussi propres qu'avant son ... atterrissage peu glorieux. « Tu me rappelleras de te l’enseigner celui-là, il est très pratique. » C'est vrai que c'est pratique ce sort, Cameron aurait hurlé comme une Mandragore pour ses chaussures sinon. « Compte sur moi ! » C'est une promesse, pour Bill comme pour Blair. Bien sûr, elle aimerait faire comme Lancelot et apprendre le duel (parfois, elle est un peu jalouse de son meilleur ami, il sait lancer des Incendio et des Protego) - mais, pour l'instant, l'adolescente est contente de juste se dégourdir la magie et se satisfera de tout ce qu'on veut bien lui enseigner. Blair est nulle de chez nul alors elle ne peut pas se permettre de faire la fine bouche.
Tandis qu'elle boit au filet d'eau qui sort de la baguette, prenant soin à ne mouiller ni vêtements, ni cheveux, sa cervelle enregistre attentivement les informations que Bill lui donne - pour les raconter à Lancelot plus tard. Et ça fait très mission spéciale, décide-t-elle avec fierté. « Au fait, tu as déjà un surnom chez les insurgés ? » L'adolescente secoue la tête à la négative. Enfin, il y a bien quelques audacieux qui l'appellent Rouquine, mais ce n'est pas un surnom d'insurgé. Ca sonne moins bien que Doc', Rook ou le Limier. « Tu n’as pas oublié le mien ? » A nouveau, elle secoue la tête. Elle n'a pas oublié non plus. Celui de Bill est assez cool d'ailleurs. Il sonne bien sur la langue. « A partir de maintenant je suis Teddy, ton grand frère. » « Comment ça se choisit ? Le surnom ... » Chuchote-t-elle à Bill sur le ton de la confidence. C'est que, comprenez-vous, on aborde les grands secrets des Insurgés, là. Oui oui oui. Puis, soudain, elle ne sait pas vraiment pourquoi, mais c'est le seul nom qui lui vient. « Mélisande, ça ira par exemple ? » (c'est qu'avec son frère, ça lui arrivait d'aller voler de la nourriture pour manger à leur faim - alors la mission de ravitaillement avec Bill, ça fait remonter des souvenirs qui ne sont pas du tout du tout du tout les siens) « Enfin. Euh. Hmm, c'est juste pour la mission, hein ? Ce n'est pas obligé de devenir mon vrai surnom. » Et qu'elle se taise à la fin, cette idiote de Mélisande, milles pixies !
Soucieuse de bien faire et d'avoir les bons gestes en mission, elle imite Bill en glissant son paquet de mouchoirs dans la poche kangourou car au lieu de ressortir, la main reste à l'intérieur, les doigts sagement enroulés autour de sa propre baguette. « Ca va aller ? On peut avancer ? J’aimerai qu’on fasse un plein assez conséquent. » « On peut y aller. » Annonce-t-elle, et ils se mettent en route.
Sur le chemin, elle tente de se repérer. Ses yeux grands ouverts dévorent le décor, sa mémoire enregistre les détails pour les raconter à Lancelot, plus tard. Et puis, ça lui servira si jamais ça se passe mal et qu'ils doivent vite faire demi-tour (elle ne sait pas différencier la droite de la gauche mais elle retient très bien les choses, ça peut servir, non ?). « Hum. B-Teddy ? demande-t-elle quand ils passent devant la place du village : Je peux te poser une question ? » Autant en profiter puisqu'ils ne font que marcher côte à côte en portant leurs sacs vides, non ? Les frères et soeurs, ça parle bien ensemble, pas vrai ? (Même si Finley lui fait la gueule et qu'elle ne sait pas comment s'excuser pour qu'il arrête de l'ignorer) « C-comment tu fais si jamais tu as des rêves où tu fais des trucs avec quelqu'un mais que ce quelqu'un est juste un ami ? Euh, une amie ! » Et le vent qui vient leur souffler au visage est une excellente raison pour rabattre la capuche du sweat sur sa tête, une cascade de boucles dévalant d'une de ses épaules. Bien sûr qu'elle n'est pas en train de rougir en regardant le sol (et tout est de la faute de cette stupide Mélisande avec ses stupides envies qui ne riment à rien !)
Dernière édition par Blair Hughes le Lun 12 Sep 2016 - 22:18, édité 4 fois
Oui, ce n’est pas le plus évident, il faut suivre la règle des 3 « D » Destination, Détermination et Décision mais on a bien le temps de voir ça. Chaque chose en son temps, elle venait à peine de prendre possession d’une nouvelle baguette alors elle avait déjà fort à faire avec les sortilèges pour penser au transplanage. Bien sûr c’était un moyen de transport très pratique, rapide et assez sûr quand on en avait l’habitude mais malheureusement ce n’était pas pour tout de suite pour Blair, si elle se désartibulait nous serions bien ennuyés! Une fois les bottes parfaitement propres je tentais de la rassurer comme je pouvais. Tout le monde réagissait de façon différente au transplanage. Charlie par exemple avait vomi à chaque fois pendant plus d’un mois alors qu’il venait d’avoir son permis. Il fallait un certain temps d’adaptation et plus elle transplanerait mieux elle se porterait à chaque fois. En ce qui me concernait je ne ressentais plus que de simple gazouillis dans mon estomac à chaque atterrissage. Je lui offrais un sourire chaleureux lorsqu’elle m’annonça de compter sur elle pour lui rappeler que je devais lui enseigner le récurvite. Il y avait une myriade de sort basique du genre qui lui permettrait de se dérouiller un petit peu. Je savais qu’elle avait l’impression de n’être pas très douée avec sa baguette mais j’avais la certitude qu’elle pourrait obtenir de très bon résultats avec de l’entrainement. Hum… et bien parfois tu ne le choisis même pas. Ça vient de ton métier comme pour ton frère ou d’un détail physique, d’un trait de caractère… Peu importe du moment que c’est assez court et qu’on peut te reconnaitre facilement. Comme le mien, Teddy qui venait pour beaucoup de mon patronus en forme d’ours… ce n’était ni tout à fait vrai, ni tout à fait faux. Oui, ça me convient parfaitement. Même si je me demandais d’où sortait ce prénom. Non, bien sûr, Méli et Teddy c’est parfait pour ce soir, petite sœur. Nous prenons une petite rue juste éclairée par quelques réverbères, c’est bien suffisant pour avancer tranquillement. Je reste sur mes gardes tout en l’écoutant d’une oreille attentive. Qu’entends-tu par des trucs ? Par Merlin qu’elle ne parle pas de ce que je pensais, elle était trop jeune pour ça et puis un ami ? Une amie ? Elle parlait de qui ? Murphy ? Lancelot ? Arthur ? Ils étaient inséparable ceux-là, indissociables même alors il s’agissait forcement de l’un d’eux. Ce ou cette amie peut tout à fait comprendre qu’il ne s’agit que d’un accident… Mais de quoi je parlais moi là ? L’important c’est de parler avec lui ou elle, enfin il faut être deux pour… hrm.. faire des trucs. Qu’on m’achève, qu’on m’assomme par pitié, je n’aurai jamais pensé discuter de cela avec Blair... J’imaginais déjà assez mal cette conversation avec un de mes frères ou Ginny mais alors avec la demoiselle près de moi, encore moins ! Nous descendions la route et tournions à droite, je tentais malgré tout de garder le cap sur la mission même si… elle m’avait clairement aiguillonné sur un terrain dangereux. Tente de te souvenir du chemin, regarde en face il y a un salon de thé. Pour m’en rappeler je m’invente une histoire, ici William et Morris prennent un thé. Puisque la boutique se nommait « William Morris tea house ». Je retenais les choses plus facilement de cette façon ce qui n’était pas forcément le cas de la demoiselle. J’étais clairement plus à l’aise de parler mission et moyen mnémotechnique qu’amourette d’adolescente…. Même si je tentais de répondre aux deux avec plus ou moins de succès.
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06 JUIN 2002 ; Bill & Blair (mission)
« Hum… et bien parfois tu ne le choisis même pas. Ça vient de ton métier comme pour ton frère ou d’un détail physique, d’un trait de caractère… Peu importe du moment que c’est assez court et qu’on peut te reconnaître facilement. » ... Elle espère quand même que Melisande n'est pas un surnom qui va rester. D'accord, on fait difficilement moins caractéristique qu'une vie antérieure ... (encore que, d'après la rouquine, Melisande est tellement stupide qu'on pourrait douter que ce soit vraiment elle plusieurs siècles en arrière ... et peut-être que l'idiote n'est en fait qu'un fantôme ou un esprit qui la possédait et se fait passer pour une vie antérieure, histoire de ne pas se faire méchamment exorciser ?) « Oui, ça me convient parfaitement. » Mais Melisande est tout de même parfaitement chiante avec ses Philip par ci et Philip par là ! (et que Melisande se taise tout de suite, Philip n'est pas une bonne façon d'appeler Lancelot ! que Melisande aille se trouver un autre Philip et qu'elle laisse son meilleur ami tranquille, mille pixies !). Il est parfaitement hors de question que Lancelot et elle se retrouvent affublés de ces surnoms to-ta-le-ment inadaptés ! D'ailleurs, c'est pour cette raison qu'elle se dépêche de le préciser à Bill. C'est rien que pour ce soir. « Non, bien sûr, Méli et Teddy c’est parfait pour ce soir, petite sœur. » « Oui, hein. Juste pour ce soir parce que Melisande, c'est trop moche. » Ajoute-t-elle, ponctuant sa phrase de la plus puérile des provocations.
Un regard à droite, un autre à gauche ... Blair surveille que personne ne les écoute (parce que c'est une discussion privée, tout de même !) avant de poser LA question qui la tracasse. Bill est un adulte, il a épousé une jolie fille parfaite comme Fleur alors il a sûrement les réponses à ses questions. « Qu’entends-tu par des trucs ? » « Toutes sortes de truuuucs ? » Simple mesure de précaution : mieux vaut rester évasif, hein. Il ne manquerait plus que Bill aille raconter à Finley qu'elle a embrassé Lancelot (son frère reproche déjà bien assez de choses injustes et insensées à Lancelot) et que ses rêves sont peuplés de ... rapprochements plus physiques entre eux. (Et ses joues se mettent à chauffer plus fort sous la capuche du sweat) Là, c'est certain, Finley tuerait Lancelot, non ? Blair se souvient encore de la réaction de son frère quand ils avaient appris qu'un garçon avait brisé le coeur de Cameron ... bien sûr, elle avait beaucoup ri à l'époque mais tout de même, ça ne lui plairait pas que Finley fasse pareil à son meilleur ami. Contre qui pourra-t-elle s'endormir après ? Enfin, avant, il faut qu'elle renoue le contact, bien sûr ... donc qu'elle récolte plus de conseils (c'est ce que dit Miss Eris : il faut touuuuuujours rassembler le plus d'informations nécessaires, c'est fon-da-men-tal !). « Ce ou cette amie peut tout à fait comprendre qu’il ne s’agit que d’un accident… L’important c’est de parler avec lui ou elle, enfin il faut être deux pour… hrm.. faire des trucs. » Pensive, elle enfonce les mains dans les poches arrière de son jean avant d'acquiescer. « ... C'est que ... on n'est pas vraiment deux. » Ils sont même plutôt quatre si on compte Philip l'idiot et Melisande la pas-belle ... « Je ne sais pas pour Lan-... mon amie - mais moi, je ne veux pas tellement. Ce sont les deux autres qui veulent et ils n'écoutent rien en plus. »
Quelle bande d'enquiquineurs, vraiment. Si elle pouvait, elle les taperait. Tous les deux. (Mais sans taper Lancelot ou elle-même quoi)
« Tente de te souvenir du chemin, regarde en face il y a un salon de thé. Pour m’en rappeler je m’invente une histoire, ici William et Morris prennent un thé. » « Oh, j'ai bien retenu le chemin depuis qu'on a tr- qu'on est arrivés ! » Assure-t-elle. Le sourire qu'elle lui décoche est fier, elle a toujours eu une excellente mémoire, retenant facilement les choses (pour les mettre en pratique, en revanche ...). Puis les yeux bruns reviennent sur le chemin, caressent l'enceinte aux tons pastels quand ils passent devant pour tourner à gauche (ou peut-être à droite ? Blair ne sait jamais les différencier) et avant qu'elle n'ait le temps de réfléchir, les mots s'échappent, sortis directement de sa cervelle : « J'aimerai bien aller dans un salon de thé. Avec un amoureux. » Elle soupire, un peu déçue, un peu envieuse. Normalement, à son âge, elle aurait déjà dû avoir eu son premier petit ami et son premier rendez-vous. Si ça continue (si la guerre continue), elle sera vieille et elle n'aura jamais connu l'amour. Ce serait triste de mourir comme ça quand même. « Finley disait qu'une de ses petites amies voulait toujours aller à celui de Pré-au-Lard. Ca devait être joli, non ? Tu y es déjà allé ? Avec Fleur ? » Parce que, oui, Blair n'imagine pas Bill avec une autre femme que la belle française.
Dernière édition par Blair Hughes le Lun 12 Sep 2016 - 22:19, édité 1 fois
J’aurai du mieux écouter Fleur qui se moquait gentiment de moi et de mes divers actions envers les adolescents insurgés. Elle m’avait soufflé qu’un jour je me retrouverais face à des problèmes, des discussions qui me dépasseraient et elle m’avait alors dit que je devrais me montrer patient et ne pas trop penser, que les problèmes des adolescents étaient à la fois complexe et d’une simplicité enfantine mais que je n’étais pas forcément armé pour y répondre du moins pas seul -ce qui me rassurait de la savoir près de moi pour notre enfant-. Cette remarque m’avait fait sourire autant qu’elle m’avait surpris et je me rendais compte aujourd’hui combien elle avait eut raison et combien j’aurai aimé qu’elle soit avec Blair et moi pour cette mission qui s’annonçait plus compliquée que prévue. Je regrettais également de ne pas avoir étudier la légilimancie ce qui m’aurait permis de comprendre un peu mieux et surtout un peu plus facilement la demoiselle qui me faisait face et qui semblait hésité sur une question, de mon point de vue, très simple. Non parce qu’en lui demandant de choisir son surnom je ne m’attendais pas à ce qu’elle réagisse ainsi... oui, non , peut être? Oui mais non? Non mais pourquoi pas? Oui elle avait, enfin, choisi mais c’était moche. J’esquissais un sourire même si au fond j’étais un peu perdu par tant de perplexité. Je me grattais l’arrière de la tête, dans l’espoir, peut être de comprendre pourquoi ce jolie prénom était moche à ses yeux. Je me contentais donc d’un Ok, juste pour ce soir. afin de clore ce sujet, enfin je le croyais naïvement. Comment aurais-je pu penser une seule seconde avoir ce genre de conversation avec la petite soeur d’un ami. Je ne l’avais déjà pas eu avec ma propre soeur -ce qui, soit dit en passant, me convenait parfaitement- alors l’avoir avec Blair me paraissait surréaliste. Mais je ne pouvais pas m’échapper et je n’allais pas le faire quoi qu’il m’en coûte -là je parlais bien sûr de ma santé mentale puisque je ne pouvais pas m’empêcher d’imaginer la petite fille qu’elle était dans des situations.... bizarres- Par Merlin dans quelques mois elle serait majeure et moi... complètement hors du coup! Tous ces gamins allaient me rendre vieux avant l’heure. Toutes sortes de truc... Ok, ne pas tomber dans les pommes, pas tout de suite en tout cas et avoir l’air presque.... décontracté quand tu réponds. D’accord... toutes sortes de trucs... je m’en contenterais, au fond je n’avais pas besoin d’avoir les détails, non je ne VOULAIS pas avoir les détails. Bien sur elle m’en donna. Trop pour mes sourcils ne se froncent pas, trop pour que je tente de camoufler la surprise... Elle faisait donc toutes sortes de trucs avec au moins deux autres ados, dont Lancelot, ça ne je l’avais pas loupé... Je me stoppais et attrapais Blair doucement par les épaules me mettant bien face à elle. Je posais ma main sous son menton pour qu’elle me regarde. Tu ne veux pas? Tu veux dire que quelqu’un t’a “forcer” à faire ... des trucs? Blair il faut que tu m’en dise plus je... je ne peux qu’imaginer le pire avec ce que tu me dis. Voilà autant être franc non? Elle n’allait pas prendre la mouche? Fuir en courant? Si? Je pourrais peut-être leurs parler moi... tu sais que tu peux tout me dire. Non il ne pouvait s’agir que de jeux d’enfants... de la découverte... pitié. Nous ne devions pas rester statique, ce n’était pas prudent. Je conservais ma main sur son épaule tout en attendant qu’elle me réponde. Je tentais de respirer calmement même si toute cette histoire me rendait vraiment, mais alors vraiment nerveux. Je devais me souvenir d’une chose, nous étions en mission et... oui, en mission. Nous devions ramener des vivres et nous en ramènerions d’ailleurs elle semblait fier de retenir comme il fallait le chemin. Parfait, comme ça, s’il y a le moindre soucis et que nous sommes séparés c’est labas que tu devras m’attendre, caché dans les fourrés, d’accord? Mais nous ne serions pas séparés, non jamais, mais je souhaitais qu’elle ait les bons réflexes pour les missions ou elle ne serait pas avec moi. Avoir un point de ralliement était essentiel. Je lui souriais alors que nous nous approchions tranquillement du petit hypermarché moldu ou nous allions faire nos “achats”. Mais comme le chemin ne se ferait de toute façon pas en silence elle laissa échapper un souhait qui m’amusait autant qu’il m’attristait. Oui, cette maudite guerre lui avait beaucoup volé... beaucoup trop. N’étant pas une fille je ne comprenais pas vraiment les besoins romantiques de ce genre de sortie, à l’époque de Poudlard pré au lard me servait essentiellement à gouter aux sucreries dans la boutique, tester les farces et attrapes et plus âgés, embrassés les filles dans un endroit prévue pour... ce dont elle parlait justement. Oui, j’y suis allé une fois avec Fleur... mais c’était plus beau encore lorsque j’étais à l’école à Poudlard. Parce que la guerre assombrissait tout et que la rue commerçante avait bien changé depuis ma tendre enfance. On fait tout pour que tu puisses un jour t’y ballader main dans la main avec ton amoureux Blair... Tu iras. Je resserrais un peu ma main sur son épaule, la rapprochant de moi. Je ne faisais pas de promesse tout comme je ne lui donnais aucun délai, je ne voulais pas la décevoir. Nous y sommes presque, regarde on voit les lumière... Des néons d’un jaune criard que personne ne pouvait manquer!
Look at the world - so close, and I'm halfway to it! Look at it all - so big - do I even dare? Look at me - there at last! - I just have to do it
06 JUIN 2002 ; Bill & Blair (mission)
Quand il se place face à elle pour forcer le contact visuel, Blair le laisse relever son visage, plus docile qu'à l'ordinaire et trop habituée sans doute à ce qu'on l'attrape par le menton pour la détailler. Son regard, en revanche, évite soigneusement celui de Bill qu'elle sait trop clairvoyant et aussi beaucoup trop ami avec Finley (et Merlin l'en préserve, elle ne veut surtout pas que son frère l'apprenne). « Tu ne veux pas? Tu veux dire que quelqu’un t’a “forcer” à faire ... des trucs? » Bah ... oui. C'est ce qu'elle vient de dire, non ? La rouquine ne voit pas vraiment comment elle pourrait être moins plus explicite. « Blair il faut que tu m’en dise plus je... je ne peux qu’imaginer le pire avec ce que tu me dis. » Ses grands yeux bien ronds croisent enfin celui, plus nerveux, de Bill. Imaginer le pire ? « Mais bien sûr que c'est le pire ! s'indigne-t-elle, joues gonflées et toute la panoplie Blair est fâchée : C'était ma première fois, on n'en a qu'une seule dans toute une vie et ils ont tout gâché ! » D'un geste de la tête et la main, elle dégage son menton et son épaule avant de continuer à descendre la rue où ils se trouvent à grandes enjambées outrées. Les adultes, ça ne comprend vraiment rien à rien, il faut tout leur expliquer. « C'était mon premier baiser et maintenant, c'est Lancelot qui l'a, et pas mon amoureux. Tout ça parce que ces gros nazes de Philip et Melisande pensent à des cochonneries sexuelles ! Maintenant, mon amoureux aura juste le second, c'est trop nul, ma vie est fichue. » Le fait qu'elle n'a pas encore d'amoureux est si trivial que vous ne devriez même pas vous attarder sur ça. Peuh. (Vous aussi, vous êtes adultes, c'est ça ?)
Quand il lui donne des instructions, elle acquiesce fermement : elle se cachera dans les fourrés. Promis, juré, craché. Bill est un peu idiot (comme tous les adultes, en fait ... encore que lui, ça va) mais il a toujours été gentil et compréhensif avec elle (et il l'amène en mission). Donc elle l'aime bien et obéir à ses ordres ne la dérange pas ... ne la dérange pas tout le temps. Et, de toute façon, Monsieur Llewellyn a dit qu'il fallait qu'elle s'entraîne d'abord (même qu'elle le fera avec lui, un jour). Avant de pouvoir se battre (comme Bill et les autres).
Plus bas dans la rue, un salon de thé attire leur attention, remue quelque chose entre l'envie et la tristesse chez Blair. Elle aussi, elle veut un amoureux (et elle ne veut pas Philip, screugneugneu) et faire des trucs d'amoureux comme se faire des bisous, se tenir par la main, partager des gâteaux, se voir dans des cachettes secrètes, dormir ensemble. (oui, bien sûr qu'elle fait déjà presque tout ça avec Lancelot mais c'est différent : un meilleur ami, c'est pas un amoureux !) « Oui, j’y suis allé une fois avec Fleur... mais c’était plus beau encore lorsque j’étais à l’école à Poudlard. » Blair fronce un peu les sourcils, surprise par la réponse de Bill. « Tu as eu d'autres amoureuses que Fleur ? Elle n'est pas jalouse ? » Bill ? Sortir avec d'autres filles ? L'idée est si ... absurde ! ... un peu comme l'idée qu'elle finisse par avoir un amoureux un jour, non ? « On fait tout pour que tu puisses un jour t’y balader main dans la main avec ton amoureux Blair... Tu iras. » Ses bras se croisent alors qu'elle marmonne, un peu boudeuse : « J'espère qu'il restera des garçons bien à la fin de la guerre ... » Parce que, bon, en toute honnêteté, elle ne voit pas beaucoup de candidats potentiels parmi les insurgés. Sauf Samwell peut-être ? Mais il est un peu vieux pour elle et Blair l'a vu tripoter Parkinson le pékinois à Beltane ... (elle n'a pas vraiment envie d'attraper sa main du coup, beark). « Et puis, sans premier baiser, c'est difficile, non ? Ils risquent de croire que j'embrasse le premier venu. » Alors qu'elle est tout sauf une fille facile, tout de même !
« Nous y sommes presque, regarde on voit les lumières... » Sous ses yeux s'étalent le petit supermarché, perdu au milieu d'un parking presque vide. Il faut dire qu'il est tard, tout de même. « Oh ! L'exclamation naïve se teinte d'un doré joyeux alors que l'adolescente accroche le bras de Bill pour l'entraîner vers le parc à caddie : On allait faire les courses dans un supermarché comme ça aussi, avec Papa. Il était moldu, tu sais ? » Subtile façon de dire qu'elle est experte ès comportements moldus alors qu'elle tend la main vers le grand roux pour réclamer le jeton pour le caddie. « On pourra prendre des cookies, Teddy ? J'en ai promis à Lancelot. »
Dernière édition par Blair Hughes le Lun 12 Sep 2016 - 22:19, édité 1 fois
Etait il encore tant de prier le grand dieu de la génétique pour qu’au coeur du ventre de mon épouse, grandisse un garçon? Un garçon c’est tout de même beaucoup moins de soucis, du moins me semble t’il. Les garçons je connaissais bien, j’en suis un! Et puis j’avais l’habitude avec mes frères. Avec Ginny c’était beaucoup plus compliqué, je n’avais pas été présent comme j’avais pu l’être pour Charlie ou Percy... et puis Ginny ne me racontait pas vraiment ses peines de coeur, non j’avais des écho de la part de Ron surtout qui était assez protecteur pour nous six. Alors oui une fille c’était l’inconnu, une fille c’était imaginer le pire pour elle, trop petite trop fragile... Et le pire de tout, si c’était une fille elle finirait par GRANDIR !!! Sans oublier que sa mère avait du sang de vélane... donc nous avions peut-être conçu une petite merveille pour qui les hommes se battrait et je ne connais les ruses des hommes... c’est sans doute l’une d’elle qui perturbait ainsi Blair... Merlin dans quoi m’étais-je engagé?? Et là je parlais à la fois de Blair et de mon futur enfant... mais ne pouvant actuellement rien faire concernant ma progéniture je tentais de me concentrer sur les soucis de ma petite protégée. Je l’écoute et mes poings se serrent, l’émail de mes dents crisse. Le pire, sa première fois, ok j’allais tout simplement tuer, déchiqueter celui qui avait abusé d’elle. Il allait souffrir, pleurer, hurler, prié pour que sa fin soit rapide, j’allais le mettre en pièce, lui faire regretter sa naissance. Qu’ils soient un deux ou dis je les tuerait jusqu’au dernier, déploierai des trésors d’imagination pour les faire souffrir parce qu’ils avaient... QUOI son premier baiser???? Je ne pu retenir un soupir, plutôt lourd et plutôt rassuré et ma main trouvait mon front pour passer sur mon visage... Elle me parlait de son premier baiser, Merlin en soit loué. Même le reste de ses paroles ne me semblent pas étrange pourtant je ne connaissais ni Melisande ni Philip, je savoure simplement le moment présent il ne s’agit QUE d’un baiser, rien de grave, du moins pour moi parce que ça a vraiment l’air de la perturbé... Ne dis pas ça voyons, tu es si jeune... Qui sont Philip et Melisande? Je connaissais tous les insurgés ou presque et s’ils ne faisaient partie Blair les avait croisé ailleurs... Et puis Lancelot est quelqu’un d’important pour toi, ton souvenir n’en sera que plus beau. Je me rappelais sans aucune nostalgie mon premier baiser... il m’avait été volé, comme le sien elle s’appelait Harriet, une élève de Pousfouffle, elle n’était pas méchante mais je ne la connaissais pas plus que cela et il ne s’était rien passé entre nous par la suite. Juste un premier baiser, un peu bâteau, un peu perdu. J’aurai préféré le faire avec Nyssandra, au moins elle était restée une amie même si cela faisait bien des lunes que nous ne nous étions pas croisé, elle et moi. Bien sur que j’ai eu d’autres amoureuses. Euh... dis comme ça elle a l’impression que je les collectionne n’est ce pas? Je me sentais alors obligé de préciser. Deux ou trois.... Hrm ou peut être plus mais elle n’irait pas vérifier de toute façon. Non, elle n’est pas jalouse puisque c’est elle qui m’a épousé. Mon coeur n’appartient qu’à elle mais avant de nous rencontrer nous avions tous les deux eu d’autres .... petits amis? Tu sais le premier baiser qui compte réellement c’est celui avec le garçon qui deviendra ton époux. Les autres sont des... essais? oui, voilà des entrainements, cela ne va rien gâcher de ta vie future. Oui alors comment lui expliquer que ça ne marchait QUE pour les baisers??? Enfin tu sais les baisers à ton âge c’est bien... c’est euh... suffisant, tu vois...? Tu comprends? Si elle dit non je n’ai plus qu’à transplaner avec elle à Shell Cottage pour qu’elle en discute avec Fleur. Il en restera et il t’aimera même si ton premier baiser est allé à un autre. Rassuré je l’étreignais et déposais un baiser au dessus de sa tête. Que Morgane me protège j’avais l’impression que le plus dur de cette mission venait de passer. Surtout qu’elle a l’air de s’y connaître en supermarché moldu. Elle m’entraine et le ton de sa voix à légèrement changé lorsqu’elle parle de son papa et des courses qu’elle faisait avec lui. Je l’ignorais, mais j’étais certain d’avoir choisi la bonne partenaire pour cette mission. Je n’ignorais pas que son père était moldu mais qu’il faisait les courses avec sa fille... chez nous ma mère ne m’emmenait aux courses que pour porter les paquets, c’était davantage un devoir, presque une punition qu’un réel plaisir. elle tend sa main et je ne comprend qu’en voyant les cages à roulettes près de nous. Heureusement que ce n’est pas ma première mission ravitaillement. Je fouille dans ma poche et en sort une pièce que je lui donne.Bien sûr, de mon côté j’ai promis du chocolat à Fleur. Une fois la cage en notre possessions nous entrions dans le supermarché. Bonsoir. Dis-je poliment au seul être humain encore présent à cette heure, il ne m’offrit qu’un vague signe de tête. Je retournais mon attention sur ma petite soeur d’un soir. On va faire les allées dans l’ordre, je compte sur toi pour prendre ce qui est essentiel, aliments et vêtements, d’accord. J’esquissais un sourire avant d’ajouter. Pour le superflu, si ça ne rentre pas dans tes poches on ne prend pas. Je lui offrais donc l’occasion de prendre quelques petites choses pour elle, des trucs de fille m’avait dit Fleur. Néanmoins la première allée était surtout rempli de boite de conserve, et je remplissais la cage largement.
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06 JUIN 2002 ; Bill & Blair (mission)
« Ne dis pas ça voyons, tu es si jeune... Qui sont Philip et Melisande? » Elle éloigne la question de la main, secouant assez la tête pour faire retomber la capuche sur ses épaules. « Philip et Melisande, c'est personne d'important. » Rien que deux gros idiots qui les squattent sans vergogne. (On est vous, se moque Melisande avec un rire) (Gna gna gna, tais-toi la moche) « Je ne suis pas si jeune que ça ! J'ai déjà seize ans. Et toujours pas d'amoureux ! » C'est tout son planning qui fout le camp là. A cet âge, elle aurait déjà dû avoir un petit ami, un premier baiser, et un premier rendez-vous à Pré-au-Lard. Comme Cameron et comme toutes les filles adultes qui parlaient du bon vieux temps au campement. (Encore quelques années de plus, elle-même n'aurait aucun bon vieux temps pour compenser le faire d'être vieille et pas belle frippée) (Mais si, souviens-toi de nos moments avec Philip) (De tes moments, l'idiote. Et tais-toi, j'ai dit) D'accord, avec la guerre, elle veut bien faire l'impasse sur le rendez-vous amoureux à Pré-au-Lard, mais pas sur l'amoureux ! Ce n'est pas parce que c'est la guerre qu'il faut perdre de vue les choses importantes. Peuh. « Et puis Lancelot est quelqu’un d’important pour toi, ton souvenir n’en sera que plus beau. » Mouais mouais mouais. La moue de Blair traduit trait pour trait son manque de conviction. C'est qu'elle a quand même eu l'impression que le baiser l'a horrifié. Peut-être parce qu'elle n'embrasse pas assez bien ? Est-ce qu'elle doit demander des leçons de bisous à Bill aussi ? Ou est-ce que c'est pousser un peu trop loin ? Dans sa tête, elle note qu'elle doit poser la question à Miss Eris d'abord. Lui demander conseil. Après tout, c'est elle, l'autorité suprême en matière de relations (amoureuses) (tais-toi, la moche !)
« Bien sur que j’ai eu d’autres amoureuses. Deux ou trois... » Tant que ça ?! Mais ! Et Fleur alors ? « Non, elle n’est pas jalouse puisque c’est elle qui m’a épousé. Mon cœur n’appartient qu’à elle mais avant de nous rencontrer nous avions tous les deux eu d’autres .... petits amis? Tu sais le premier baiser qui compte réellement c’est celui avec le garçon qui deviendra ton époux. Les autres sont des... essais? oui, voilà des entraînements, cela ne va rien gâcher de ta vie future. » Un sourcil s'arque par-dessus un regard dubitatif fixé sur Bill. « Tu es sûr ? » L'idée est bien tentante ... mais est-ce que ce n'est pas un peu facile ? « Enfin tu sais les baisers à ton âge c’est bien... c’est euh... suffisant, tu vois...? Tu comprends ? » « Bah, pas seulement ! les deux poings viennent se serrer contre les hanches de l'adolescente : Il faut aussi des rendez-vous en amoureux et des câlins. » Elle a toujours un peu rêvé de passer du temps sur une balançoire, dans les bras de son amoureux. Si possible, au bord de la plage. Ou d'un lac pendant le crépuscule ? Ca irait aussi, honnêtement. La rouquine n'est pas très difficile. ... elle a même peur de passer pour une fille trop ... facile. « Il en restera et il t’aimera même si ton premier baiser est allé à un autre. » Haussement d'épaules alors qu'elle se laisse étreindre, et embrasser le front. « ... si tu le dis, et après une seconde d'hésitation, elle tend le cou et plante une bise sur la joue du Weasley (qui n'est pas beaucoup plus grand qu'elle, au final) avant d'ajouter : Mais les garçons sont de plus en plus exigeants de nos jours, tu sais ! C'est Miss Eris qui le dit ! » Et force est de constater qu'elle n'est pas du tout armée pour survivre sur le marché fortement concurrentiel des garçons célibataires.
C'est tout de même plus difficile que d'aller au supermarché, même si Bill ne s'en rend pas compte (forcément, c'est un garçon et il est déjà marié donc hors course depuis trop longtemps pour savoir encore comment ça se passe en vrai). « Je l’ignorais, mais j’étais certain d’avoir choisi la bonne partenaire pour cette mission. » Un grand sourire satisfait lui dévore le visage quand il lui offre le compliment. Enfin un adulte qui lui fait confiance pour autre chose que des trucs de bébé. Quand elle disait que Bill n'était pas aussi bête que les autres adultes ! « Ca veut dire que tu vas m'amener avec toi à partir de maintenant ? » Glisse-t-elle en même temps qu'elle introduit la pièce dans l'insert et s'empare d'autorité du caddie qu'elle pousse avec entrain. L'idéal serait qu'en plus, Bill la laisse prendre les cookies promis à Lancelot (elle prendra les préférés de son ami, ça lui fera sûrement plaisir). « Bien sûr, de mon côté j’ai promis du chocolat à Fleur. » « C'est parce qu'elle a dit qu'elle voulait faire un gâteau au chocolat, quand j'étais chez vous. » Blair est presque certaine que c'est parce que Ron a réclamé (encore) (pas qu'elle l'accuse - au contraire, elle approuve to-ta-le-ment ! les gâteaux de Fleur sont un délice). « Bonsoir. » Devant la politesse de Bill, la grande rousse pouffe un peu, la main devant sa bouche pour étouffer ses gloussements. On voit qu'il n'a pas forcément l'habitude de fréquenter des moldus, quand même. Ca ne se fait pas de dire bonsoir aux équipes de nuit des supermarchés ! Tout le monde sait qu'ils ne savent pas répondre à bonsoir, voyons ! « On va faire les allées dans l’ordre, je compte sur toi pour prendre ce qui est essentiel, aliments et vêtements, d’accord. Pour le superflu, si ça ne rentre pas dans tes poches on ne prend pas. » Explique Bill pendant qu'il remplit le caddie avec une montagne de conserves arrachées aux étalages sans logique apparente. (Le sorcier ne s'arrête même pas pour regarder les prix ou comparer les boîtes) Poussant le chariot à sa suite alors qu'ils traversent le rayon des conserves, Blair affiche une expression déconcertée, un peu perdue, et ose finalement poser sa question quand ils passent les conserves cèdent la place aux pots de sauce et autres produits en flacon : « Mais ... on prend au hasard ? Tu n'as pas fait de liste ? » C'est que Papa prenait toujours la liste que Maman lui donnait. Et là, elle est un peu perdue du coup. Comment savoir ce qu'il faut prendre du coup ?
Dernière édition par Blair Hughes le Lun 12 Sep 2016 - 22:20, édité 1 fois
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