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sujet; Trust me, I am a doctor [Basel] |
| Basel Gélanor Travers feat Tom Cavanagh • crédit tumblr | ❝ We're running in circles again ❞Mangemort ; Inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; Basel Gélanor Travers. Non, Gélanor n'est pas un nom de femme, c'était le premier roi d'Argos, apprenez votre Histoire, s'il vous plait. Son petit frère l'appelait « Baz » quand ils étaient enfants et en privé depuis l'âge adulte. Mais depuis sa mort plus personne ne l'appelle de la sorte. On se réfère plus souvent à lui par son nom de famille. Après tout, quand le sang est pur, autant utiliser son nom. ☇ naissance ; 20 décembre 1951, Ste-Mangouste, Londres ☇ ascendance; Sang-Pur, évidemment. Pas besoin de s'étendre sur la question, la pureté du sang remonte bien assez haut dans l'arbre généalogique pour qu'aucun doute ne soit possible et qu'aucune discussion sur le sujet n'en vaille la peine. ☇ métier ; Médi-expérimage en chef dans le département des blessures par créatures magiques. Prédestiné par ses aïeuls, Travers est de toute manière fasciné par l'effet de certaines créatures sur les humains... et de l'effet des humains sur les créatures. Oui, il était de ceux qui torturaient de petits animaux dans leur enfance, tout en adorant l'animal de compagnie familial. S'il mène des expériences, celles-ci aident toujours à améliorer la médecine, n'est-ce pas ? ☇ camp ; Gouvernement. Aucun autre choix ne ferait sens à ses yeux. ☇ réputation ; Evidemment, les rumeurs collées à son nom de famille collent à sa peau. En revanche, cet état de fait ne le dérange pas le moins du monde. Extrêmement intelligent, il a aussi l'esprit curieux de tout bon savant. Il est cependant d'un charme certain et d'une courtoisie distinguée qui lui vaut les meilleures places dans les soirées mondaines. Des soirées où il arrive presque systématiquement en retard malgré tout, non pas pour se faire attendre, mais parce que sa femme doit le rappeler à l'ordre de nombreuses fois avant qu'il ne se décide à quitter ses expériences et son travail. S'il se fend parfois d'un sens de l'humour, les gens préfèrent sûrement rire plutôt que de craindre de se retrouver une de ses expérimentations. Même si personne n'a de preuves. ☇ état civil ; Marié et père de deux enfants, un garçon et une fille. De quoi ravir n'importe qui. Il est pourtant relativement solitaire lorsqu'il travaille. ☇ rang social ; Mangemort et élite sorcière. ☇ baguette ; En bois de tremble : « Le bois de tremble de qualité est blanc, d’un grain très fin, et hautement estimé par tous les fabricants de baguettes pour son élégant aspect d’ivoire et sa capacité d’ensorcellement généralement exceptionnelle. D’après mon expérience, les propriétaires de telles baguettes sont des esprits forts, déterminés, plus susceptibles que d’autres de se lancer dans des quêtes ou d’aspirer à un ordre nouveau. C’est une baguette de révolutionnaire », contient une plume de Phénix : « C'est le cœur le plus rare. Les plumes de phénix offrent le plus large éventail de pouvoirs magiques, bien qu'elles puissent mettre davantage de temps à en faire la preuve que le crin de licorne ou le ventricule de dragon. Elles manifestent la plus grande capacité d'initiative, agissant parfois de leur propre chef, une qualité qui déplaît à nombre de sorcières et de sorciers. Les baguettes à plume de phénix sont toujours les plus exigeantes lorsqu'il s'agit de choisir un propriétaire potentiel, car les créatures dont ces plumes sont issues comptent parmi les plus indépendantes et les plus réservées du monde. Ces baguettes sont très difficiles à apprivoiser et à personnaliser et, en règle générale, leur allégeance se gagne difficilement », et mesure 31,25 cm. ☇ épouvantard ; Quoi que la torture en soi ne lui fasse pas peur outre mesure (mais devrait sûrement), ce n'est pas vraiment le déshonneur qui lui ferait le plus peur. Non, sa phobie serait qu'un jour il devienne complètement demeuré, à cause d'un sort ou autre chose, mais aussi à cause de la sénilité. Il se voit donc lui-même, plié et vieux, errant en déclamant des choses dénuées de sens. ☇ risèd ; Pour l'instant, de voir sa fille enfin rentrer dignement dans la famille, après cette infamie de sa répartition à Poufsouffle lors de sa scolarité. ☇ patronus ; N'a jamais eu à s'en servir, ni ressenti le besoin d'apprendre à le faire, donc n'en a pas. ☇ particularités ; // ☇ animaux ; Deux chats : Bast et Argos, ils ne sont pas toujours d'une grande aide mais arrivent parfois à des fins plutôt appérciables (en faisant tomber des fioles, bien souvent) ☇ miroir ; Aucun, il ne faut pas se moquer du monde.
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☇ Avis sur la situation actuelle ; Toutes les expérimentations ne sont pas bonnes sur des corps morts... mais personne n'a dit qu'il n'avait réussi à en récupérer certains à bas prix avant leur mise à mort. Après tout, nombreux sont les rebuts si mal en point que leurs acheteurs préfèrent en récupérer des nouveaux. Et puis si les expériences et autres combats mènent à la mort d'un rebut, ça n'est qu'une ligne en plus à ajouter à son journal de bord. Evidemment, maintenant, cela n'est plus d'actualité... Travers regarde d'un œil curieux les interventions des insurgés, tout en bas de la pyramide sociale, ces fourmis semblent ben s'agiter pour pas grand-chose. Ils l'intéressent moins, de part le fait qu'il apporte peu d'attention aux informations lorsqu'il travaille. Il se tient juste assez au courant pour participer aux conversations dans les soirées, et, bien souvent, c'est son épouse qui lui fait un bilan avant leur départ. Cependant, la mort de son frère l'année passée, pendant l'émeute du 21 janvier, a allumé une certaine haine en lui envers les Belliqueux et tous les opposants au système ; il n'a qu'une envie : mettre la main sur l'un d'eux pour ses expériences. Personne ne lui en voudra.
☇ Infos complémentaires ; Il a un esprit fortement logique, qui le détache complètement des aptitudes sentimentales lorsqu'il travaille. Il n'est pas non plus mauvais en sport. • jouer avec ses lunettes. • Intelligent. • Maniaque. • la Marque des Ténèbres sur son avant-bras. • On raconte qu'il a eu une aventure avec une vampire dans sa jeunesse. • Impatient. • Méticuleux. • Planificateur • Malgré tout son charme, attaché à sa femme • ... ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi Kalgan. J'ai 25, je viens d' Alsace et j'ai connu le forum via Azra. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Pour les membres désirant être parrainés uniquement : rendez-vous dans cette catégorie et postez dans le sujet "être parrainé" . Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? Ca fait méga longtemps que j'ai pas fait du RP...
Dernière édition par Basel G. Travers le Dim 14 Fév 2016 - 16:11, édité 4 fois |
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| Trust me I am a doctor well, kind of ❝ That day I won a duck in a Slytherin game ❞1969 & Poudlard « Wow, OK, si on m'avait dit que c'était ce genre de lot, je ne me serais même pas donné la peine... » C'était faux, en réalité, il l'aurait probablement fait pour se comparer aux autres et montrer son imagination et son intellect. Travers, dont la pluie commençait sérieusement à détremper ses cheveux, avait les yeux baissés sur un gros canard artificiel jaune qu'on venait de lui mettre entre les mains. Ce n'était même pas drôle. Apparemment, c'était une sorte de jeu qui consistait, au cours de la dernière année, à prouver que l'on était toujours bien un Serpentard digne de son sang. Tout le monde n'y participait pas, mais autour de lui Travers voyait pas mal de visages de jeunes sangs-purs de son âge. Il s'agissait simplement, en fait, de traumatiser de septembre à juin, de la manière la plus inventive possible un ou une né(e)-moldu(e) que chacun tirait au sort au début de l'année. Eh, un instant il avait cru que ce serait amusant. Mais franchement, ils auraient dû revoir les lots. Travers avait réussi l'exploit de garder la pauvre Magalie à l'école tout en même temps que son rêve le plus fou était rapidement devenu de quitter l'école avant d'avoir son diplôme : il avait réussi à ajuster correctement ses tourments pour qu'elle eut l'idée d'abandonner tôt (vers novembre) sans jamais s'y résigner sous la pression de ses amis et de sa famille. En simplifiant les choses, les proches de la fille avaient autant joué à la torturer que lui, sans même le savoir. Elle avait fini par fondre en larmes au milieu de ses ASPIC, qu'elle n'avait pas eus, évidemment. Et il se retrouvait avec une saleté de canard moldu comme récompense. Il faudrait qu'il assommât quelqu'un avec ou qu'il le donnât à manger à une bestiole pour voir comment la digestion se passait. Il avait assommé le premier à lui avoir fait une réflexion à son retour à la salle commune et avait admiré pendant un long moment le grand poulpe remuer dans le lac derrière les baies de la salle de travail / repos / canapés. Le canard sous le bras, il avait finalement conclu que c'était une créature trop intelligente pour avaler cette immondice et que, même si elle le faisait, cela ne changerait pas grand-chose à son état physique. Il y avait encore la possibilité d'en réduire la taille (ou non) et de l'enfoncer dans un orifice de quelque animal ou de quelqu'un... Bah, songea-t-il avec un dernier coup d'oeil vers la chose, ça fera un cadeau pour Rabastan.Le petit cousin n'avait sûrement aucune envie d'avoir un énorme canard en plastique moldu comme présent mais au moins il pourrait s'entrainer à viser après avoir appris des sorts. Et peut-être qu'il le lâcherait enfin pendant les réunions de famille. C'était les derniers jours qu'il passait à Poudlard. L'école allait sûrement lui manquer dans un premier temps, même si la plupart des choses étaient devenues vite trop faciles pour lui. Il s'avait déjà par ailleurs qu'une place de stagiaire à Sainte-Mangouste l'attendait, là où il apprendrait encore quelques menues choses sur l'hôpital, son fonctionnement, et celui du Département des Blessures par Créatures Magiques où il était affilié, et il pourrait ensuite entreprendre de devenir expérimage. Posant le canard sur sa couverture verte, il se pencha sous son lit non pas pour en retirer sa malle, mais pour tirer à lui une cage où s'ébattaient des ratés de cours de Métamorphoses de premier cycle. Un sourire étira ses lèvres. Les pauvres choses étaient coincées entre une espèce et une autre, entre un objet et un animal. Il lui avait été aisé de les récupérer en douce après avoir détourné l'attention du professeur de la matière. S'il avait songé les étudier un peu plus profondément, il devait se résigner à s'en débarrasser à présent. Dans les toilettes privilégiées par les filles nées-moldues, bien évidemment. ❝ You must be the future Mrs. Travers ❞1970 & Londres « Arrête ça, Roman, tu m'énerves. » La voix du jeune Travers était neutre, mais son calme en était presque menaçant. Les deux frères étaient assis l'un à côté de l'autre, Roman à une des extrémités du petit groupe que formait leur famille. Leur père à son opposée. Ils s'alignaient donc dans une salle de spectacle remplie de sorciers dans leurs plus beaux atours. Eux, plus particulièrement, partageaient un balcon avec d'autres grandes familles de Sangs-Purs et Roman était probablement le plus jeune présent, du bas de ses huit ans. Basel poussa un soupir en appuyant sa main sur la face de son frère pour le repousser dans son fauteuil rembourré. Roman émit un bruit étouffé, il avait de la chance de ne rentrer à Poudlard que dans quelques années : il avait encore le temps de faire l'imbécile. Mais il valait mieux éviter en public. « Calme-toi, ça va bientôt commencer, de toute façon. » Le plus grand des fils Travers l'avait deviné au retour de leurs parents dans les sièges à sa gauche. Il serra les dents. Si seulement Roman n'avait pas été là, il aurait pu aller se présenter aux autres représentants des grandes familles du monde sorcier. Mais il était obligé de faire la babysitter. La salle était décorée de discrètes mais belles décorations de Noël, pendant subtilement des plafonds et des balcons, renvoyant ici ou là un éclat argenté ou doré vers les pupilles des spectateurs. Il était de mise d'assister à un spectacle tous les ans, aux alentours de Noël, avant de rejoindre la grande réception-buffet qui se tenait à l'étage. Le fait qu'il s'agît, cette année, d'un spectacle de ballet ne l'enchantait que moyennement, même si c'était une troupe reconnue venant de Russie. Il ne s'intéressait que peut à cette pratique. Il savait cependant que les danseurs pouvaient être de très bon sujets d'étude dans leur maitrise du corps, ce moment ne serait donc peut-être pas une perte de temps complète... Basel se pencha finalement vers son père, au-dessus des jambes de sa mère, tandis que le lourd rideau de velours retombait sur la scène. « Père, les membres de la troupe vont-ils participer à la réception ? demanda-t-il au chef de famille, une étrange lueur dans le regard. Le paternel observa son fils un instant, essayant de déceler les raisons de cette soudaine attention pour les danseurs. – Je suppose, il serait désolant qu'ils ne puissent pas recevoir les éloges que mérite leur performance. » Le jeune Travers hocha simplement la tête et se redressa, posant un instant son regard sur son frère avant de le reporter sur sa mère. Quelques instants plus tard, elle acceptait de s'occuper de Roman le temps qu'il allât aux toilettes... et chercher la porte des loges. La patience n'était pas la plus grande de ses vertus, et – même si l'idée de la découvrir en robe de soirée l'excitait tout autant, s'il pouvait l'aborder avant cela, il ne se gênerait pas pour essayer – il n'avait pas l'intention d'attendre plus longtemps. Là, elle était là. Enfin, sa porte. Le petit écriteau annonçait Oksana Moltchaline. Un nom de Sang-Pur, comme en avait été soulagé Travers en cherchant son patronyme dans le programme du spectacle, à côté d'une photo d'elle qui lui souriait indéfiniment. La porte s'ouvrit à la volée pour laisser sortir une jeune femme plus grande que lui, les cheveux d'un or-blanc brillant et une peau rayonnante. Basel devina sans peine la possibilité de sang vélane dans ses veines mais tenta avant tout de voir dans son dos, s'il pouvait apercevoir la jeune russe qui l'avait fasciné pendant toute la représentation. « Qui êtes-vous et que faites-vous là ? résonna cependant la voix au fort accent de celle qui lui bloquait le passage. – Je viens féliciter Miss Moltchaline pour sa performance, répondit cordialement Basel en se redressant aussi fièrement qu'il le pouvait face à cette femme qui le dépassait de presque une tête. – Elle n'a pas fini de se changer, vous la verrez à la réception. » Sur ce, la supposée vélane ferma la porte prestement et s'éloigna, le message étant cependant on ne pouvait plus clair. Pourtant, Basel avait attendu là. S'il n'était pas du genre patient, sa persévérance pouvait cependant ce défaut. Finalement, la Russe sortit de sa loge et sursauta à demi en le voyant appuyé contre le mur, jouant avec quelques sorts lumineux pour se distraire. Ils échangèrent un long regard en silence pendant un instant puis Travers esquissa un simple sourire avant de tendre son bras à la danseuse qui finit par y poser sa main après une courte hésitation. ❝ Il n'y a rien de plus silencieux que la mort ; et de plus bruyant que la vie ❞Années 70 & Royaume-Uni Voldemort. Le Seigneur des Ténèbres. Des bouches, des oreilles, des Marques. Il n'a pas fallu longtemps pour que les rumeurs autour de la famille Travers arrivent aux ouïes de certaines personnes. Fier de son sang et ne voyant aucun soucis à expérimenter sur les personnes – ou les créatures – qu'on lui rapportait, Basel ne fut pas très long à devenir un contact régulier des premiers Mangemorts qui utilisaient d'abord ses prédispositions comme une forme de torture imaginative (après tout, c'était plus original qu'un Doliris ou un Emporium, peut-être plus psychologique aussi) avant que l'un d'entre eux ne se rendît compte que les résultats auxquels parvenait parfois l'expérimage étaient aussi intéressants que la manière d'y arriver. Rétrospectivement, il ne fallut pas bien longtemps avant que Travers ne portât la Marque... Rien n'avait réellement changé pour lui, hormis qu'on lui apportait sur un plateau des cobayes pour ses activités hors de Sainte-Mangouste. Il y avait aussi cette possibilité de ne plus avoir à le faire en cachette, s'Il réussissait son coup. Et, aux yeux de Travers, le Seigneur des Ténèbres avait toutes les chances d'arriver à ses fins. Vraiment, il n'y voyait que des avantages. Pour lui, pour sa famille qui se formait et pour son travail. Sans parler du monde sorcier lui-même, évidemment. Avoir des morceaux de créatures, de moldus et de sorciers résistant à son maitre dans un des sous-sols du manoir ne le dérangeait pas le moins du monde. Les avoir vivants était bien sûr un bonus, songea-t-il pensivement en nettoyant un scalpel taché... Mais travailler sur les tissus et les sécrétions humaines ou bestiales avait quelque chose de fascinant à ses yeux. Travers s'essuya ensuite les mains avec une étoffe enduite d'onguent magique, après avoir soigneusement rangé son outil. Se retournant, il s'appuya contre la table et retira ses lunettes. Une minuscule gouttelette pourpre était venu sauter sur l'un des verres. D'habitude, les corps morts ne déversaient que relativement peu de sang, sauf peut-être celui d'un vampire qui venait de se nourrir et donc qui en était bien gorgé. De l'autre côté de la longue pièce, son reflet lui renvoya son regard tandis qu'il remettait la monture sur son nez. Son tablier était immaculé, grâce au tissu magique, mais, par endroits, il parvenait à déceler des changements de couleurs là où le sortilège commençait à s'essouffler. Travers esquissa un léger sourire puis se décolla du meuble et alla déposer chiffon et tablier à leur place avant de remonter vers le niveau de vie du manoir. Habilement dissimulé par un passage secret, peu de gens connaissaient l'existence de cette partie des sous-sols. Les Mangemorts et sa femme, pas d'avantage. Mais la magnifique Russe qui l'avait épousé il y avait de cela quelques années s'abstenait à présent de venir lui rendre visite dans ces catacombes : son état l'indisposait devant le spectacle silencieux des travaux secrets de son mari ; leur premier enfant grandissait déjà en elle. 4ans plus tard, 24 octobre 1978 • « Tu vas arrêter de t'occuper de moi. » Le gamin boudait. Travers s'assit à côté de lui dans le couloir presque obscur. Des cris et pleurs venaient de la pièce voisine. « Bien sûr que non.– Mais elle va attirer toute l'attention !– Bien sûr que non, Jason... » Le père n'était pas des plus habiles avec les enfants, y compris le sien. Il ne comprenait pas comment le petit, qui avait été tellement excité d'avoir une petite sœur, réagissait de la sorte. Mais sa voix était calme et posée. « Tu ne vas plus me remarquer...Il plissa ces petites lèvres en croisant les bras, les sourcils froncés. Ses cheveux châtain clair en bataille sur le sommet de son crâne. Travers laissa échapper un léger soupir et suivit du regard une silhouette remuer dans un des tableaux qui décoraient le couloir. – Tu ne vas plus remarquer ce que je fais ! Tu ne me montreras plus ... des choses !– Hey » fit-il calmement. Jason boudait toujours. « Jason, hey, regarde-moi. » « Jason » répéta-t-il pas plus fort que précédemment ; il avait pourtant l'habitude que sa voix basse calmât les choses tout en le faisant retenir l'attention de tout un chacun. Le paternel pinça les lèvres et se déplaça légèrement pour s'assoir plus confortablement. « Je vais le remarquer. Je vais tout remarquer. Je ne vais pas choisir entre ma femme et mon travail et un seul de mes enfants. » Il attrapa le bras de son fils pour le faire se tourner vers lui. « Toi tu ne le remarqueras même pas, mais moi si. Tu vas grandir, ta voix va changer. Ce sera si subtil que tu ne t'en rendras pas compte, mais moi si. Bientôt, tu commenceras à utiliser la magie et tu ne te souviendras même pas de comment c'était avant. Moi si, crois-moi. » Après tout, s'occuper d'un enfant qui pouvait faire des choses magiques en plus des choses d'enfant classiques, c'était le niveau supérieur. « Ton visage, ton corps vont changer. Beaucoup. Tu ressembleras encore plus à ta mère, ou à moi, Merlin seul le sait. Ce serait complètement différent, superbement mieux, tu as vu comment le bébé hippogriffe devient adulte, comment il devient une créature magnifique. Il ne fait pas plus attention aux changements que tu ne le feras. Mais moi je le remarquerai. Je te remarquerai tous les jours. » Entre ses larmes silencieuses, le petit leva finalement les yeux vers son père et sourit légèrement ; sourire auquel Travers répondit avant de le prendre dans ses bras et de se lever pour retourner dans la chambre où son épouse venait de mettre au monde leur fille, Crystal. « Devenir un grand frère est l'un des premiers changements, Jason. Mais plus qu'un changement, c'est une mission. Une mission, tu m'entends ? » Jason hocha la tête en silence et son père le posa sur le lit à côté de sa mère. Basel Travers observa un instant l'ensemble de sa famille. La marque sur son poignet le picotant n'étant peut-être qu'une illusion. Ils allaient changer le monde, pour le meilleur, leur meilleur, le meilleur du sang et des possibilités que l'humain avait. Il y comptait bien, et faisait tout en œuvre pour que cela arrivât. ❝ She got placed in fucking Hufflepuff for Merlin's sake ! ❞1989 & Londres Le hibou de Jason arriva seulement quelques jours – un samedi – après la rentrée de cette année-là. Comme toujours, c'était son épouse qui avait récupéré le courrier puisqu'elle était celle qui se chargeait le plus souvent de tout ce qui pouvait arriver par lettre. Si on avait besoin de Basel pour une raison ou pour une autre, on le contactait plus facilement à l'hôpital ; et, en ce qui concernait les invitations et autres mondanités, Oksana savait bien mieux gérer tout cela et choisir à qui répondre positivement. Evidemment, les courriers en provenance de l'école de magie étaient très attendus au manoir Travers et lorsque Mrs Travers avait reconnu l'écriture de son fils sur l'enveloppe, elle avait envoyé l'elfe de maison chercher son époux dans les sous-sols. Il n'était pas étonnant de voir le hibou de Jason arriver avant celui de l'école, vu tous les envois auxquels ils devaient procéder. Basel s'installa donc en face de sa femme dans le salon tandis qu'elle ouvrait avec sa délicatesse habituelle le papier épais de l'enveloppe. D'un coup sec de baguette sur la missive, cette dernière s'éleva dans les airs entre eux et fut lue par la voix de leur fils, les mots écrits à l'encre d'un vert sombre s'illuminant au fur et à mesure dans un léger chatoiement. « Chère mère et cher père, J'espère que ma missive vous parvient avant celle de l'école car j'estime qu'il est pour vous préférable d'apprendre la nouvelle autrement que part l'intermédiaire un courrier standardisé (je ne sais même pas pourquoi ils continuent à les envoyer). La rentrée s'est bien déroulée, et même si Athéna s'est perdue dans les déchargements des bagages à l'arrivée à la gare de Pré-au-Lard, elle a vite retrouvé la volière de l'école ; comme elle en a l'habitude après les quatre années où cet incident s'est répété. À croire qu'elle – ou quelqu'un – le fait exprès, et que c'est devenu une sorte de rituel pour mon retour sur les bancs. Par chance, Crystal n'a pas eu à faire à ce genre de petits désagréments et tout s'est déroulé pour le mieux même s'il a plu lors de sa traversée en barque. Pauvres enfants. J'en viens à présent à la partie de ma missive qui vous intéresse probablement d'avantage : la répartition. À ma grande déception, à la vôtre sûrement et très certainement à la sienne également (vu son air), ma sœur a été répartie à Poufsouffle par le Choixpeau. Je ne sais que penser d'une telle chose, mais je vous en prie, ne soyez pas trop durs avec elle. Le potentiel de Crystal est énorme et je sais qu'elle le mettra à l'oeuvre pour écraser cet accroc à son parcours.
Bien à vous chers parents, Dans l'attente de vous revoir.
Votre fils qui vous aime, Jason.
PS : il semblerait que Mr. Quirell aie pris un congé cette année, j'espère que le nouveau professeur sera assez bon. » Basel tourna lentement son regard vers son épouse qui s'était fermée de ce qui semblait être une puissante rage contenue. Evidemment, il était déçu. Que faisait sa fille dans cette maison ? C'était ridicule. Il soupira et se passa une main sur le visage avant d'attraper la lettre et de la fourrer dans une de ses poches. Il était clair qu'il allait être dans une position délicate lorsque ses collègues allaient lui demander comment s'était passé la première rentrée de sa fille. Si l'idée de les ignorer venait de lui passer par la tête, elle n'était évidemment pas applicable. Il observa Oksana se lever brusquement et faire les cents pas. « Comment est-ce seulement possible qu'elle eût été répartie dans cette... ce rebut de sorciers ? Puis, se tournant vers son mari : Je ne comprends même pas pourquoi votre école a ce genre de « maison » en son sein !– Tout simplement pour les réunir tous au même endroit pour qu'il soit plus facile de les cibler pour les autres maisons, commenta-t-il de sa voix suave en se levant pour s'approcher. Il se souvenait très bien de ses propres fracas envers la maison des blaireaux pendant ses années à Poudlard. – C'est pathétique. Et c'est notre fille qui va subir ces choses ! Comment peut-elle être seulement notre fille ?!– Ce qui est certain, c'est que c'est la tienne, remarqua-t-il, presque taquin. Vois cela comme une opportunité pour elle de les attaquer depuis le cœur. » Il serra les dents cependant. S'il avait à cœur son rôle d'époux et essayait de calmer sa femme, il n'en ressentait pas moins de la colère – pas vraiment contre sa fille, mais contre … il ne savait pas bien quoi ou qui – et de la déception qu'elle, mais il était moins enclin à les partager avec elle sur l'instant. De retour dans ses sous-sols, Basel ressortit la lettre de sa poche et la froissa avec énervement avant d'y mettre feu. Il regarda un instant la Marque sur son avant-bras et serra le poing. Il avait beau retourner le problème dans tous les sens, il ne parvenait pas à trouver une explication. D'un geste brusque, il renversa une boute de fioles qui était posé à ses côtés. Vides, heureusement. Relevant ses lunettes sur son crâne, il se massa les paupières du bout des doigts. Il se souvenait de ses années à Poudlard comme si c'était la veille, et de tout ce dont avait été la cible les Poufsouffle au cours de ces sept années. Même les Sangs-Purs des blaireaux n'étaient pas à l'abri, évidemment, car beaucoup d'entre eux les pensaient de toute façon comme inférieurs. Un peu comme les Weasley, qui, comme leurs tenues, étaient en quelque sorte des sorciers de seconde main, même si étrangement ils avaient assez de culot pour être répartis dans la maison adverse, presque sur un pied d'égalité. Il shoota dans une corbeille qui s'avérait être à proximité. Un de ses chats miaula avec outrage et il entendit le bruit de sa course dans les marches qui menaient au rez-de-chaussée. Crystal allait devoir subir tout ça... L'idée que finalement ce n'était pas une si mauvaise chose commença à faire son chemin dans l'esprit de Travers. Sa fille, après sept années de la sorte serait sûrement à l'épreuve de toutes les choses que la vie pourrait lui présenter. Si elle s'en sortait la tête haute. ❝ I am sorry, Mr. Travers... It's your brother ❞2002 & Sainte-Mangouste & Manoir Travers Une sonnerie stridente commença à résonner dans l'hôpital. Travers leva la tête de la paperasse qu'il remplissait sur une attaque de strangulot sur un petit garçon puis se leva pour aller dans le couloir. Au bout de celui-ci, les membres de son département se rassemblaient, s'ils n'avaient pas à traiter des patients urgents. Quelque chose se passait, ou s'était passé. Une annonce fut faite : en cette fin de soirée, en ce moment même, une émeute avait lieu à Londres. Si ça ne concernait pas directement leur département, il était clair que tous les médicomages disponibles étaient nécessaires pour faire face au flux de sorciers blessés qui allait exploser d'ici peu à mesure que les gens allaient transplaner à l'abri, et ici pour soigner leurs blessures. Evidemment, les révolutionnaires et le peuple qui étaient la cause de l'émeute ne viendraient pas ici, par peur de se faire sélectionner pour quelques heures de torture par le gouvernement. Des lettres d'or se dessinaient par moment pour donner des informations, aucune chaine de radio ne supervisant vraiment ce chaos. Ces mots devaient sûrement être envoyés par des médicomages ou des sorciers depuis les rues de l'émeute. Et quelques mots retinrent l'attention de Travers juste avant qu'il ne reparte à son bureau : s'il n'y avait pas de créatures magiques là-bas, il y avait peu de chances qu'on eût besoin de lui. Les Rafleurs viennent d'arriver, un Mangemort à leur tête Basel frémit. Il y avait de fortes possibilités pour que ce Mangemort fût son frère. Son petit frère. Travers pinça les lèvres et serra les dents. Que faire ? Son frère avait toujours été une tête brûlée, il était sûr que jamais il n'utiliserait son portoloin pour se mettre à l'abri, au contraire : il irait la baguette en avant face au danger, sans y réfléchir plus avant. Basel avait eu bien du mal à retirer cette influence de son fils, qui avait déjà tendance à se mettre dans des situations pas toujours évidentes. Heureusement, Jason n'était pas dans le Sud du pays depuis quelque temps maintenant. Travers serra les poings dans les grandes poches de sa blouse et recula de quelques pas avant de quitter la pièce en se retournant. Il avait des choses à faire, son frère n'était plus un petit garçon et savait se débrouiller. Et surtout assumer ses actes. Finalement, l'émeute avait pris fin. Les Belliqueux s'étaient évaporés dans les ruelles pleines de corps et de sang, de flammes et d'autres débris. Travers était penché au-dessus du corps d'une jeune femme lacéré par un sort ou un autre, dont les blessures n'étaient pas si différentes de violentes griffures par n'importe quelle créature pourvue de griffes assez larges et aiguisées. Une ombre se dessina au-dessus de sa patiente inconsciente et il leva la tête pour voir à qui elle appartenait. Un visage inconnu, mais portant le bandeau des Rafleurs au bras, le jeune homme triturait ce qui devait être une casquette entre ses doigts. « Mr. Travers … ? Basel hocha à peine la tête, en silence. … C'est votre frère... » Le Sang-Pur resta un instant silencieux et immobile, le visage complètement neutre. « On l'a attaqué, mais pas pour se défendre. Il... Je suis désolé, il n'a pas survécu.– Merci », fit simplement Basel avant de rabaisser ses yeux vers la femme tailladée allongée entre eux. Maladroitement, le jeune Rafleur s'en alla et l'expérimage termina de s'occuper des soins de sa patiente et se leva avec lenteur, chaque geste beaucoup trop contrôlé pour que ce fût naturel. Il s'éloigna, passa par son bureau où il accrocha sa blouse puis se rendit au rez-de-chaussée pour transplaner chez lui. Toujours dans un silence de mort, il descendit aux sous-sols pour rejoindre son laboratoire, passant devant la porte de celui qu'il avait aménagé pour sa fille et s'enferma. Il attrapa le porte-manteau qui soutenait son tablier et le jeta à travers la pièce avec un cri de rage puis attrapa étagères et boîtes en tout genre qu'il envoya voler contre tables et tonneaux. Pour finir, ses lunettes étaient cassées, ses mains pleines de coupures et ses bras endoloris – comme le reste de son corps et de son esprit – et il était allongé au milieu d'éclat de verre et de liquides mélangés. Ses cheveux en bataille collaient par endroits et ses vêtements étaient foutus. Travers fixait le plafond de pierre avec un regard étrangement vide et plein de rage et de d'entêtement. Ils allaient payer pour ça.
Dernière édition par Basel G. Travers le Sam 13 Fév 2016 - 13:58, édité 13 fois |
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| Ouh, je sens un nouveau personnage archi intéressant, bien construit... Canon quoi. Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche (et si jamais tu as besoin de plus de place, fais-le moi savoir, je supprimerai) |
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| Doux Jésus. Basel tu me vends du rêve aujourd'hui Je te dirais bien "trop bien un autre psychopathe d'apparence cordiale et posée mais qui aime torturer les animaux dans le cercle privé soyons meilleurs amis !". Mais en fait je crois plutôt qu'on va s'entre-déchirer. Et que je vais gagner Welcooooome |
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HERO • we saved the world June Winchester | Ah vu le docteur que c'est, j'suis pas sûre de lui accorder ma confiance en tout cas bienvenuuuue sur exci, le choix de famille est parfait (la concurrence aux Avery ) ! Si tu as des questions, n'hésite pas à nous mp bon courage pour la ta fiche et j'espère que tu vas bien t'amuser parmi nous |
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| Pour les questions je harcèle Crystal/Dante sur skype au pire :siffle: Baaaaah il est professionnel quand il est au boulot ! mais faut pas lui demander d'où viennent ses méthodes révolutionnaires hein :siffle: Et merci beaucoup !! |
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HUNTED • running man Adele Bones | June vient juste de me donner une raison de plus de te détester ( #proAVERY). OMG cette phrase qui me fait frissonner TOM cette famille et surtout : - Citation :
- Médi-expérimage en chef dans le département des blessures par créatures magiques.
Ça, mon vieux, c'est une invitation à la haine ( #servicedesempoisonnementsrulestheworld comment ça, c'est pas vrai ). BREEEEEF TEY DEJA TROP PARFAIT BIENVENUUUUUUUE CHEZ NOUUUUUUUUUUUS je veux un lien je sais que quelqu'un arrive pour te bisouter en PV ( #seer) et bon courage pour la suite de ta fichette |
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