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sujet; WILHEMLILA ⊹ only fools fall for you

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Wilhemlila Shaé² (Castle-)Bones
feat kaya scodelario • crédit swan
❝ We're running in circles again ❞Hunted ; Inventé

☇ pseudo complet & surnom(s) ; WILHEMLILA  ⊹  Trop long, marmonnes-tu, brutalement, rageusement. Il s'agite comme une mer infernale, brutale, fendant sur ton âme. La  rage est soigneusement, douloureusement dissimulée, balayée. Et pourtant, il y a des guerres, des enfers dans ce prénom. Tu l'entends encore t'appeler, perdre ses doigts dans les boucles brunes & épaisses. Elle t'a aimé. Pas assez, penses-tu. Jamais assez alors que dans le bleu sommeille, s'émerveille de la gamine rieuse, heureuse. Dérivée de Wilhelmina ou encore de William, le sang semble mélangé, imprégné de racines germaniques. Par will, on caresse, agresse la volonté grandissante, fuyante &  helm, la protection. Il s'est effacé peu après la première guerre mondiale, dans une peur farouche du kaser. Ta mère a peut-être eu un peu tord. Tu n'as pas de réelle volonté de te protéger, de te sauvegarder. Tu ne fais que prendre la vie à bras le corps. Tu la mords de tes dents assassines, divines. Tu cours après elle. Tu veux te venger, tout récupérer de ta  gloire passée, de ce prénom aimé, scandé par la foule. Tu veux encore sentir, ressentir. Tu veux vivre à en crever, à t'en damner.  Tu ne veux plus jamais d'une vie bien rangée. Lila vient se glisser, s'immiscer, tendrement féminin, purement assassin. Il y a là le premier émoi de l'amour, les premiers déboires, les douloureux désespoirs. Il est bien connu, bien su que les vélanes n'ont pas de cœur, pas d'âmes-soeurs.  Elles ne chassent que le désir, que le plaisir & d'un rire, tu te crevasses, tu te terrasses. Tu ne crois pas en ses conneries, en ses facilités pour sorciers. Et dans un sarcasme, tu presses tout contre tes lèvres, tes rêves ; Jamais, on ne te prendra à ses jeux là. SHAE ⊹ Il y a une belle histoire, une tendre mémoire sur ce prénom. Peut-être n'en as-tu que plus aimé ses sonorités dans la bouche précise,  incisive d'Amelia Bones. Tu n'en as connu, su l'origine que des années plus tard. Tu fus celle sur qui s'appuie le monde. Secret bien gardé, Amelia t'a arraché à la forêt pour te montrer toute la beauté & la laideur des sorciers, ses êtres à moitié ratés, toujours imparfaits. Et dans le silence, dans la méfiance, tu l'as sans doute aimé cette femme inébranlable, imbuvable. Tu as sans doute échoué à lui ressembler. Avec un peu d'amertume, tu traînes tes regrets, sans te douter que tu es peut-être une de ses plus grandes fiertés.  CASTLE ⊹  Il fut source d'interrogations, de questions, d'hésitations. Répandus, les Castle sont nombreux, dangereux. Autant moldus que sorciers, tu claques la langue. Toi, tu n'es pas eux. Tu ne seras jamais eux. De ta vélane de mère, tu tires ce nom vieux d'années volées, échouées. Elle fut un peu humaine, un peu à leur image. Mais tout ça n'est plus qu'un mirage, une vieille rage. Et de Castle, tu ne gardes que les danses de tes souvenirs perdus, vaincus. Tu ne gardes que sa beauté heureuse, chaleureuse. Tu l'as longtemps porté, bouillonnante de fierté, certaine d'être sa préférée. Et puis, tu l'as rejeté, tu t'es un peu plus éloignée. BONES ⊹  Il est le bout d'un père fantasmé, souvent rêvé. Du bout de tes doigts d'enfant, tu esquissais des  yeux très bleus, grands ouverts, aimants, attendrissants. Tu te disais un peu  naïvement, un peu tendrement ; Peut-être qu'il attend. Pauvre, pauvre petite fille déçue, tu n'es que l'histoire mainte fois perdue de deux imbéciles ivres de vengeance, de malveillances. Et tu as promis, bien appris. Tu n'avais le droit de l'aimer qu'en silence, que sous une couche crasseuse d'enfance. Tu n'avais pas le droit de le porter, accolé au Castle saisissant, puissant de ta mère. Tu n'es pas sa fille à lui, t'a-t-elle répété, enseigné. Et tu as bien bouffé, bien ingurgité, tu es sa fille à elle. Et puis tu as grandi, tu as vieilli. Il t'a trahi sans te connaître, sans te reconnaître. Très bien. Impulsive & trop sensible, tu as craché sur l'estrade de vente, en Mars 2001 : « C'est Bones, sombres imbéciles. Comme dans Angus Bones». Et tu ne l'as jamais plus quitté, plus jamais laissé s'échapper. Un point partout. Soufflage au centre. LIL, LILA, WIL, WILHEM ⊹   Une flopée de surnoms hérités de ton prénom trop long. Tu leur as souvent permis, demandé, quémandé. Tout sauf  Wilhemlila, as-tu souvent exigé, précisé en roulant de  tes yeux bleus. Un à une fois essayé Belle ou Chérie, tu t'es contenté de l'envoyer à l'infirmerie au match suivant. Tu n'es pas juste une belle gueule, bordel. FLASHLIGHT ⊹  Ou la torche. en construction.
☇ naissance ; FORET DE DEAN, 14 AVRIL 1974⊹ en construction
☇ ascendance; LE BEAU SANG, LE SANG-MELEE ⊹ en construction.
☇ métier ; EX BATTEUSE PRO POUR L'EQUIPE D'ANGLETERRE DE QUIDDITCH ⊹ en construction. EX-REBUT DE GREGORY GOYLE ⊹  en construction.
☇ camp ; LA VENGEANCE ⊹  en construction.
☇ réputation ; MORTE ET ENTERRÉE ⊹ en construction.
☇ état civil ; CELIBATARDE ⊹ en construction.
☇ rang social ; HORS-LA-LOI ⊹ en construction.
☇ baguette ; BAGUETTE DETRUITE ⊹ en construction.
☇ épouvantard ; UN LABYRINTHE ⊹ en construction.
☇ risèd ; TENIR SON FILS DANS SES BRAS ⊹ en construction.
☇ patronus ; EN POURPARLERS AVEC MOI-MEME ⊹ en construction.
☇ particularités ; DEMI-VELANE ⊹ en construction.
☇ animaux ;HARPIE, LE RAT ⊹ en construction.


☇ Avis sur la situation actuelle ; LE MEPRIS DES SORCIERS ET LES VIEILLES CROYANCES  D'UN MONDE OUBLIE ⊹ en construction.

☇ Infos complémentaires ;
CARACTÈRE ⊹ obstinée  téméraire  brave volontaire odieuse osée impatiente  égoïste    susceptible    jalouse possessive violente  impulsive suit d'avantage son coeur que sa tête méprisante fière égocentrique bouillonnante de rage & de colère  brisée & torturée  blessée  atrocement rancunière injuste  protectrice hypersensible, émotive courageuse orgueilleuse   dangereuse crâneuse    mauvaise perdante & vengeresse persuadée de n'avoir aucun coeur


Ex-Superstar du quidditch, Wilhemlila Castle est un nom gravé à jamais dans les annales du sport anglais. Génie de la batte à la beauté lascive, incisive, on a vénéré sa force  titanesque, ses cognards puissants qui ont brisés bien des joueurs. Appelée Flashlight par ses fans de toujours & d'un jour, on dit qu'elle embrassait autant les cœurs de sa beauté que de sa batte. Pourtant Lila n'est pas  toujours passé que pour une princesse du quidditch. Longtemps dévalorisée, on a pensé pendant quelques années que la nouvelle & toute jeune batteuse des Harpies de  Holyhead n'était que l'atout charme de l'équipe exclusivement féminine. Mal leur en pris. En 1994, elle est prise dans l'équipe d'Angleterre. Refusant la défaite, il y a des rumeurs comme quoi Castle, cette garce enragée, aurait elle-même fini à la batte l'attrapeur transylvain après l'avoir envoûté de sa beauté  surnaturelle & cruelle. Info ou intox ? Lila n'a jamais démenti, ni confirmé. Ce qui se  passe  dans les vestiaires restent dans les vestiaires, n'est-ce pas ? Globe-trotteuse, elle a fait plusieurs fois le tour du monde avec l'équipe nationale d'Angleterre pour les coupes du Royaume-Unis, d'Europe ou encore du monde. Lila en garde des souvenirs puissants & captivants. Curieuse du genre humain, elle a aimé chaque ville qu'elle a foulé, chaque pavé sur lequel elle a posé le pied. Elle en a même rapporté des souvenirs à certains de ses amis. Ainsi, Jessie s'est retrouvé avec un cognard qui lance des insultes en guise de célébration de sa première victoire. L'annonce de son départ pour sa grossesse fut un véritable crève-cœur. On compte encore les larmes coulés, échoués. Et pourtant la promesse reste ancrée dans les cœurs : Elle reviendra. Et les fans pleurent encore pour une promesse brisée.  Après tout, ne l'a-t-on pas tué avant qu'elle puisse remonter sur un balais ? Connerie. Lila ne compte pas crever, ni s'agenouiller. Elle  veut se venger de ce qu'on lui a arraché, de ce dont on l'a privé. Rage titanesque, elle est prête à écraser tout ceux qui se dressent sur son passage, dans son sillage. Elle aime la nourriture. Vraiment. Sincèrement. C'est une chose qu'elle ne regrette pas de son monde d'origine ; la frugalité. Lila aime bien manger & beaucoup. A Poudlard, on disait qu'elle mangeait comme quinze. Elle fut la terreur des elfes de maison qui ne savait plus quoi lui cuisiner pour la caler. Du temps où elle était la rebut de Goyle, elle se battait avec lui pour manger plus que lui. Le peu de nourriture chez les pacifistes l'a considérablement gênée, choquée. Elle s'est sentie mourir sans bouffe à volonté. Peut-être que c'est pour cette raison que son corps s'est sensiblement affaiblie, que sa musculature n'est plus ce qu'elle était. Elle a tendance à dire qu'elle est plus vélane qu'humaine. Et il y a un peu de vérité dans ses mots. Éduquée pour penser, exister, respirer comme une vélane, Lila en tire une sensibilité excessive à la Nature & à la Vie. Elle porte en elle des croyances oubliées, délaissées qu'autrefois, les Hommes vénéraient. Lila croit en des Dieux dont on ne prononce jamais le nom. Lila croit en une Déesse, mère de toutes choses & de tous êtres. Lila croit qu'elle est d'une race infiniment supérieure à celle des Hommes & des Sorciers. Et elle méprise ceux qui ont oubliés, ceux qui saccagent & détruisent ce qui va dans l'ordre des choses.   Là où certains aiment appeler Merlin, elle appelle la  Déesse. Là où les femmes, les sorcières se soumettent, Lila cherche l'insoumission, les tensions & les tentations. Le genre masculin n'a été que dans ses yeux un viviers de proies potentielles dans ses jeux cruels pendant de  nombreuses années. Les femmes ont toujours attirés sa sympathie surtout les insoumises, les fortes, celles qui décident & séduisent. Pourtant force est de constater que Lila n'a jamais accomplis les rites pour devenir entièrement vélane. Pourquoi ? Parce qu'un peu fatalement, un peu curieusement, elle aime ses Hommes vains, pantins sans fils qui ont oubliés. Parce qu'elle aime leur contact & leur fascination, leur passion pour des choses futiles & inutiles. Elle les aime. Et c'est sans doute là, une de ses plus grandes faiblesses.   Sa  boisson préféré est le chocolat chaud. Il y a une certaine odeur d'enfance quand elle replonge ses lèvres avec délice dans le sucre & la mousse & les sensations explosent dans sa  bouche. Belle, c'est le premier mot qui s'égare sur toutes les lèvres, frôlant tous les rêves. Lila est de cette beauté ravageuse, monstrueuse. Elle enlace ses phalanges, sa bouche, sa taille fine. Irréelle, surnaturelle, Lila attire, attise.  Loin d'être une faiblesse, sa beauté lui permet d'user & d'outrepasser tous les privilèges, tous les pièges. Qui n'est jamais tombé pour ses grands yeux clairs, pour cette moue indocile & fragile ? Populaire, elle a fait de son hybridité un atout, un charme puissant, enivrant, un jeu aussi. Pourtant, on ne la voit plus. Elle n'est que beauté, que sensualité. Et la personne qu'elle est disparait pour n'être qu'un masque imparfait. Les blessures & les brisures s'emparent de son corps. Il y a des  traces des entrainements, les doigts un peu calleux, un genoux un peu défectueux. Elle en a toujours tiré une certaine fierté. Il y avait là la preuve qu'on ne pouvait la soumettre, la mettre à genoux. Et puis il y a eu le labyrinthe. Et l'infecte  morsure du Feudeymon. Elle glisse, s'immisce à même la peau, sous les maux, contre son dos, glissant à l'arrière de ses jambes. Et Lila se sent sali, trahi. Lila se sent laide. Il paraît que les cicatrices ne s'effaceront jamais. Il paraît qu'elle peine encore un peu à les montrer. Peut-être ne les montre-t-elle jamais d'ailleurs. La douleur s'est effacée, l'a délaissée mais pas le souvenir qui revient la hanter, la percuter, la briser.   Bisexuelle, Lila a  autant d'attirance pour les femmes  que les hommes. Elle aime autant les courbes féminines que masculines, se plaisant à  toucher, attiser, capturer ses partenaires. Lila a fait tout un art de l'amour physique, des désirs à foison, en passion. Sensuelle, merveilleuse, aventureuse, elle est l'amante rêvée que personne n'est jamais parvenu à emprisonner.   Lila prend mais ne donne jamais. Lila séduit mais ne se pose pas, ne s'expose pas. Elle se pense incapable d'aimer, d'être fidèle. Ce n'est après tout pas dans la nature de son peuple. Il n'existe nulle âme soeur pour elle, dit-elle. Et si elle se  trompait ? etc.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi lionheart. J'ai 20 ans, je viens de France, alsace maggle style et j'ai connu le forum via pansy, lucrezia, désiré & zahari qui ne sont plus là suaf panpan qui est une irréductible gauloise mdr. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 8 mg jours sur 7. Pour les membres désirant être parrainés uniquement : Je peux m'auto-parrainer? mdr Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? promis, c'est le dernier, j'en fais plus aprèèèèès mdr



Dernière édition par Wilhemlila Bones le Jeu 28 Jan 2016 - 18:41, édité 8 fois
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coeur àcoeur
miettes à miettes


❝ Sing me a song of a lass that is gone,❞Say, could that lass be I?

 DECEMBRE  1973. FORET DE DEAN. Les feuilles frissonnent sous ses doigts, se rétractent sous ses traces. Elle s'enfonce dans la forêt, elle est la forêt. Les arbres bruissent, s'épuisant sous ses pas, ses doigts. D'anciennes légendes ont fait d'elles des nymphes des forêts, des fées des lacs, des reines aussi charmeuses que dangereuses. La brune glisse, s'immisce un peu partout. Elle savoure sa victoire du creux de ses lèvres, la fourrure chaudement autour d'elle. Elle s'est promis de ne pas abandonner, de se venger. Il l'a trahi, arrachant sa fille, sa toute petite fille de ses bras, de ses draps. Et elle sait qu'elle ne peut plus la sauver. Elle sait qu'elle doit renoncer. La forêt a beau l'appeler, s'écraser contre les oreilles de sa fillette. Jamais elle ne viendra. Jamais elle ne lui reviendra.

D'une main, elle cueille les marrons à  terre, poursuivant sa route lentement, doucement. Bientôt, elle sera au rendez-vous. Bientôt, elle reverra sa sœur.  Elle est belle de ses beautés irréelles, presque cruelles. Elle esquisse la fin d'un monde & le début d'un autre. Elle est le renouveau d'une tradition qui court sous ses doigts, sous ses charmes, sous ses drames. « Tu es en retard », entend-t-elle murmurer, s'égarer. « Je suis à l'heure. Jamais en avance, jamais en retard. », rit la brune en douceur alors que la rousse s'extirpe des feuillages, laissant dans son sillage la séduction à l'état pur, dur. Et les yeux clairs tombent sur le ventre rond, fécond. « Tu l'as fait ? ». Un sourire féroce, véloce s'imprime sur les lèvres de l'autre. Elle aussi, elle peut tromper, duper. « Oui, je l'ai retrouvé. Angus n'a donc pas résisté ? Comment  le pourrait-il ? », laisse imprimer la brune de ses yeux de forêt, d'une étrange susceptibilité. Elle n'a pas appris à céder. Elle n'a appris qu'à résister.

« Et si c'est un homme ? », frissonne d'horreur, les picotements de douleurs s'impriment entre les côtes des créatures. « Alors j'y retournerai & je l'abandonnerai au loup-garou. ». Il y avait cette étrange froideur, cette étrange rancœur au fond de ses yeux. « Je ne vais pas rentrer au clan. Ah ? Il me cherche. ». Il ne faut pas qu'il la vole cette fois, n'est-ce pas ? « Quel est son nom, ma sœur ? Les mains paressent en douceur sur le ventre rond. Le bébé est silencieux & la magie court, l'entoure. Wilhemlila. Elle piétinera les cœurs.  ». Et la vélane à la chevelure brune sourit ; elle est persuadée d'avoir réussi. Elle est persuadée d'avoir une fille à elle, pour elle. Juste à elle.




MAI  1977. FORET DE DEAN, CHAUMIERE CASTLE. «  Les sorciers pensent que nous connaissons  l'âme-soeur, que nous nous  attachons  à  eux  pour  quitter  nos forets, nos sœurs, nos  clans. », au bord de  ses lèvres, le  temps suspend ses  ailes. Dans la voix de  ta  mère, il  y a d'anciennes  légendes, d'anciennes prétentions, de  très  vieilles passions.  Elles  dorment sous la terre, dansant sur ton cœur en enfers, en guerres. « Ils  pensent que nous sommes  domesticables, que nous les aimons. Le  sourire  heureux se fend d'un rictus méprisant, méchant.  Nous les  haïssons. ». Tu as  bien appris, bien compris. Et sous la couette, tu te caches doucement, tendrement. Tu les crains aussi. Tu les crains tellement, évidemment.  « Nous naissons libres & nous mourrons libres. ». Libre ; Martèlement dans tes pensées, dans tes  éternités. Celles qui se sont fait enfermées sont damnées. Celles qui mourront en esclaves ne retourneront  jamais à la forêt, aux  Dieux sacrés. Elles sont perdues, vaincues. « Tu ne dois jamais oublié, Lil'. ». Et tu promets toujours. Jamais, tu ne trahiras. Jamais, on ne te séduira.

« Les  dieux nous ont façonnés ainsi. ».  Reine de beauté, elle est gardienne d'un ancien monde  qui vénère les saisons, la passion animale, bestiale. Les  traditions se mêlent & s'entremêlent. Et tour  à  tour, le monde vous a fait prêtresses  trop belles, trop cruelles, envoûtant les  hommes  d'une simple danse, de  mots précis, exquis,  puis déesses aux  courbes tentatrices, salvatrices et enfin nymphes des  forêts  attirant les  hommes dans leur filets.  « Nous ne devons  jamais quitter les clans. »  Tu sais bien  qu'il ne faut pas s'aventurer près  des villages, de ses êtres qui ont oubliés d'où  ils sont nés.  « Nous ne sommes pas faite pour les aimer mais pour les  soumettre, les  mettre  à genoux.  Nous, nous n'avons pas  oubliés. Vous n'oublierez  jamais.  La  forêt court dans vos veines, respirent dans vos cœurs, sous les erreurs  & les horreurs. Ici est votre civilisation. Ici est la raison. Et nous leur sommes supérieurs. ». Le  visage se redresse, tu es  certaine, sereine, petite princesse  de ta mère, de son univers.  « Nous leur sommes tellement supérieurs. »,  rajoute-t-elle doucement, tendrement les  yeux couleur de la  forêt se mêlant au bleu assassin, divin.

« Il  est temps de  dormir. »  Une moue boudeuse, orageuse éclaire ton visage. Tu es déjà d'une beauté magnétique, électrique, attirant les attentions, les intentions. Elle sourit doucement, tendrement, plus belle encore. « Qu'y  a-t-il ? Tu souffles calmement, lentement.  Je veux une autre histoire. Laquelle, Lila ? Parle-moi encore d'Adèle. » ;  Il y a comme  des  tremblotements, des instants volés en soufflant le prénom de l'enfant disparu de  ta mère vaincue, abattue. Et son beau visage se  fend d'une rage à peine contenue, à peine perdue.  Elle les  hait tellement ceux qui lui ont pris son enfant. La peur  agite le petit cœur en vague lentes, puissantes. Tu as peur qu'elle devienne hideuse, malheureuse. Il ne faut pas  rendre maman malheureuse, n'est-ce pas ? « J-Je veux la connaître puisque les Dieux l'ont pris. Les sorciers, Lila, ce  sont les sorciers  qui l'ont volés. ».  Un silence, une violence qui s'égraine, qui te draine ; Ils t'ont pris ta sœur,  ces  êtres inférieurs. Et Maman caresse les boucles noirs, les démêlant lentement, tendrement. « Elle me manque, Lil. ».  Oui tu sais.  Et tu ne peux pas la remplacer. Alors tu esquisses la jalousie, tu esquisses la frénésie  de  tes peurs d'enfant, de  tes horreurs  en  lenteur, en douceur, dans le noir de  ta chambre, dans les  fantasmes d'une sœur parfaite, irréelle.




JUILLET  1978. PROPRIETE DES BONES, JARDINS. Elle a les  yeux  de Maman. C'est la  première & la  dernière pensée. Les cheveux bruns coulent sur ses épaules & dans son regard court des milliers de forêts, de sentiers cachés, de passé perdu, vaincu.  Elle a dans des milliers d'orages une beauté réelle, un peu plus terrienne. C'est donc elle, Adèle ? Et une main douce te pousse en avant & tu dévales la colline de tes petits pieds pour arriver dans la propriété froide & pesante. La nature semble ici comme endormi, comme pétri  de douleurs & d'horreurs. Un peu gelée, un peu abandonnée, la vie ne s'épanouit plus vraiment, plus tellement. De tes jambes fines & fragiles, tu fais glisser de tes doigts la pluie d'une feuille épaisse &  grasse. Tu te retournes pour contempler la forêt, pour sentir son regard sur toi. Maman n'est jamais loin. Toi, on te laissera pas chez les méchants humains. Du bout de tes doigts, tu embrasses l'eau fraîche & pure. Tu remercies en silence la nature. Tu la vénères.

Et la robe caresse tes mollets alors que tes pieds nus paressent le long de l'herbe. « Bonjour », les grands  yeux clairs se posent sur elle. Elle semble figé, étonné. Et d'un doux sourire, tu murmures, susurres ; « Tu veux bien jouer avec moi ? Tu sors de la poche du manteau usé, rapiécé une petite balle faite dans différentes peaux d'animaux. Vous usez de tout ce que la terre veut bien donner, vous laisser. Le  gâchis n'est pas tolérable, inenvisageable. J'ai apporté ma balle. ».  Irréelle, tu n'as pas conscience de l'évidence. Tu tisses dans tes doigts une beauté merveilleuse, scandaleuse. Tu tisses déjà haute comme  trois pommes un avenir faites de séduction & de passion. Et ta première victime, peut-être, est-ce ta propre sœur ?

Tu penches la tête & les mèches de cheveux dévalent ton épaule, un noir de jais saupoudrés de brun un peu plus pure, un peu plus claire. Une moue boudeuse éclate sur ton visage, montant dans tes yeux clairs en enfers, en guerres : « Tu ne veux pas  jouer ? ». Et tes yeux tombent sur un livre de plantes. « Oh tu aimes les fleurs ? ». Un sourire vient caresser les  lèvres d'Adèle, caressant tous ses rêves. « Moi aussi. Ça sent bon, c'est tout doux & on en prend soin avec Maman. Et toi ? ».  Un autre sourire triste & en douceur, tu viens caresser ses mains. « J'aime les faire pousser &  les utiliser. Un froncement de sourcil. Les utiliser ? Dans des potions. Po-quoi ? ». Un rire brise le silence & tu fais la moue encore. Susceptible, on ne se moque jamais de toi. « Les potions. Certaines forcent les gens à dire la vérité, d'autres te permettent de te métamorphoser en d'autres gens, de  changer tes yeux de coule-Pourquoi faire ? J'aime bien mes   yeux moi. Mais j'aime encore  plus  les tiens. », murmures-tu un peu jalouse, un peu gênée, choquée. Il y a comme une tendresse, une  étrange promesse entre vous.  Il y a comme toutes les horreurs & les rancœurs qui s'envolent & s'étiolent. « Même si tu es moins belle », et tu tires la  langue alors que des pas se font entendre &  des marmonnements brutaux. « Mademoiselle Adèle ne devrait pas partir sans son Elfe. Fizzy pas content. Fizzy punir, sévir. Qu'est-ce que... ? Et le tout petit être difforme s'approche & te fixe.  Les  yeux globuleux s'agrandissent, horrifiés, scandalisés. Intruse. Monsieur pas content. Monsieur taper  Fizzy. L'être  attrape ses deux oreilles & les baisse, avant de  brutalement attraper Adèle. Fizzy déclencher l'alerte. Fizzy ne pas permettre qu'on prenne Mademoiselle Adèle. Fizzy pas aimer. Et aussitôt des bras t'attrapent & ta mère se  métamorphose, devenant un être laid, difforme, fait de plumes &  de  haines. Elle lâche un cri abominable, faisant couiner & détaler l'elfe. Mais Adèle. Tu te dresses & te redresses. Lila, je suis Lila. », hurles-tu à plein poumons comme si à toi aussi, on t'avait volés, arrachés une part de toi.  

Et dans une volée de plumes, la balle roule dans le  jardin au côté du livre. Tu es  déjà loin,si loin. Comme si à toi aussi, on te piétinait le cœur.




DECEMBRE  1980. FORET DE  DEAN. « Nous donnons aux Dieux. », et lentement, le  sang glissa à même tes lèvres, chaud &  ferreux. Le doigt remonte sur l'arrête de ton nez,  traçant les pattes d'une toile mouvante, pressante, fuyante.  « Nous  retournons à la  Déesse, mère de toutes choses & de tous  êtres. », tes  yeux bleus croisent le  visage ridé de ton aînée. Le sourire fend son visage marqué mais pourtant tu restes cassée, aseptisée par sa  beauté. Elle fait le tour de tes  yeux, traçant un masque élégant &  fuyant. Le  sang se  fait chaud à même ta peau, sous le manque de mots. Il arrive parfois que les vélanes sortent de leur bois pour venir fêter la  Vie, jouer dans les ruisseaux, danser jusqu'à ce  que la  terre se fonde en elles. Ils arrivent parfois que tu les vois vraiment.  « La  Vie & la Nature  t'en sont reconnaissantes, enfant. », un souffle & tu souris doucement, lentement. Et d'une  caresse, elle t'éclabousse d'eau bénie, d'eau de vie dans un hoquet de surprise. « Te  voilà un peu des nôtres. », caresse-t-elle de sa  voix douce qui cache pourtant les piques d'un étrange récif, des  reproches  cruels, sempiternels. Tu l'as  entendu demandé à Maman pourquoi vous ne viviez pas dans le clan, pourquoi elle te gardait si éloigné d'elles, de leur protection, de  leur décision. Parce qu'il la  cherche.

Il. C'est Papa sur les lèvres paranoïaques de ta mère. Et dans les  silences, dans sa violence, tu esquisses le  portrait d'un père aimé, désiré, fantasmé.  Tu l'imagines les  yeux clairs tissés de tendresses &  de  maladresses. en construction.



JUIN  1982. CHAUMIERE CASTLE, ANGLETERRE. en construction



NOEL  1984. MAISON D'AMELIA BONES, ANGLETERRE.
en construction.



❝ Titre de partie au choix ❞Année & Lieu

 SEPTEMBRE  1985. POUDLARD EXPRESS, ANGLETERRE. Les pas  résonnent, sonnent le long des pavés moldus. Les yeux clairs observent, s'émerveillent de cette architecture typiquement moldu, typiquement humaine. Tu t'éloignes un peu du taxi londonien, inspirant, expirant l'odeur de la pollution, d'une civilisation mourante, agonisante. « Lila, souffle une voix douce mais ferme. Tu brilles, mon enfant. ». Le sourire fend ton visage, écrasant les ravages d'une beauté douce, vaguant entre tendresse & innocence enfantine. « Et qu'avons-nous dit sur ceci ? Une moue se  trace boudeuse, frondeuse. Que si tu veux rester, elle insiste, pénible & futile. Je dois maîtriser. », claque ta langue, revêche, susceptible, sensible. Expression la plus pure de  ta magie, les arabesques du charme se creusent en toi, sous  tes doigts. Et il arrive encore qu'elles se dérobent à ton contrôle, à ta volonté pour t'enlacer, te  protéger. Et  il  y a  encore le goût des cendres sur ta langue de la  forêt qui se referme, des plumes qui s'envolent. Elle t'a rejeté, non ? Elle ne t'aime plus, n'est-ce pas ?

Les  doigts d'Amelia évoluent dans ta lourde chevelure d'ébène. « Il ne faut pas y penser. Elle te pardonnera. Les vélanes ne pardonnent pas, n'oublient pas. C'est une mère. Une des plus belles mais aussi des plus cruelles. Il ne fait pas bon de diverger, de n'avoir que de la curiosité dans ton monde, dans les légendes. Les mère aiment toujours leurs enfants. Elle n'aime qu'Adèle. », renifles-tu dans l'écume de ton amertume.  Elle n'a toujours aimé que les vieux fantômes incapable de la décevoir, incapable de la voir. Tu bouges lentement, ne cueillant qu'un soupir atterré, attristé d'Amelia. Elle a encore un peu de mal à te comprendre, à t'apprendre. Et sous ses envies de t'offrir un choix, il y a  là des  fractures, des usures, des blessures. Justice, t'a-t-elle martelé, pressé. Elle ne croit qu'en la justice, qu'en l'éducation, qu'en ton éducation. Et là où les civilisation se choquent & s'entrechoquent, elle est persuadée que ton hybridité fera  ta force. Et le chariot grince, s'ébranlant sous le poids de la valise. Les regards sont habituels, éternels. Tu te sais surnaturelle, inhabituelle, belle à en perdre haleine. Un gloussement ; « Ils sont si fragiles, si faciles à atteindre ses moldus. ». Amelia soupire, sourit doucement, lentement ; « C'est peut-être parce que tu as encore du persil entre les dents. ».  Touché, coulé, l’orgueil est blessé. « Tu me l'aurais dit, non ? Peut-être. Peut-être pas.  Tu es un peu trop arrogante pour que je te facilite la tâche. Peuh ! », craches-tu la devançant, certaine de tes droits, de tes lois. Au loin, tu sais que tu lui arraches un sourire fière, un peu comme à une mère.

« Lila, tu as dépassé le quai 9  ¾. Tu aurais pas pu me le dire avant ?, râles-tu, boudeuse, allumeuse.  C'était bien plus amusant de te voir en colère. », et le portail vous happe, te laissant admirer le poudlard express entouré de sa fumée, de vos années. L'admiration est palpable, agréable. « Tu vois donc que les sorciers ne sont pas que des imbéciles. Mouai. », souffles-tu, refusant de remettre en cause les antiques croyances, te sentant trahir ta mère, vos guerres & vos enfers. « Ça  reste un gros bout de métal qui fait du bruit. Rien de glorieux. ». Un sourire, tu te fais une joie de démonter & de démontrer que ton peuple vaut mieux, que tu n'as pas oublié. « Lil, j'ai un cadeau pour toi. ». Un regard, tu penches la tête en douceur, en lenteur. «  Je peux utiliser mon charme sans le cacher ? Non. On a  déjà parlés de  ça- Et ce serait très malvenu de ma part de séduire tous mes petits camarades.  Ce n'est absolument pas comme ça qu'on se comporte, assènes-tu en l'imitant de ta voix fluette, imparfaite, agitant un doigt plein de reproches. Amelia soupire. Tu dois arrêter de te moquer des autres, ma fille. (Je ne suis pas ta fille, lui as-tu craché une des premières fois, lui lançant au visage vos différences & ton silence. Tu lui es infiniment supérieur, tu le sais. Mais tu as aussi appris à l'aimer. Un peu. Pas beaucoup. Pour ne pas la trahir.)  Et la grande sorcière aux yeux clairs vêtu de noir sort de sa poche un petit rat. Je sais que tu le regardais dans la vitrine et – Il était malheureux. Et il appelait sa maman. ». Doucement les doigts caressent, paressent le long du pelage du petit animal. « Je crois qu'elle l'a abandonné. ( Un peu comme toi.) Merci tatie, je le traiterai toujours comme un ami. Tu poses un baiser sur sa joue, touchée, sincèrement touchée. Et déjà le petit animal vient se cacher dans ton cou sous ton épaisse chevelure. Tu lui donneras un nom ? Je ne donne pas des noms aux animaux, je ne suis pas humaine. ». Ni même sorcière. Tu veux juste les essayer, les observer.

Et pourtant dans  tes yeux courent la reconnaissance, ta préférence. « J'y vais, tatie. Je t'écrirai, je promets. Un sourire se creuse. Punis les méchants & fais tes trucs habituels de sorcière », la  taquines-tu doucement, tendrement. Et tu portes la lourde valise jusqu'à un compartiment vide, jetant la valise à tes côtés. Dans un soupire, tu t’assois alors qu'une petite brune entre. « Bonjour. », souffles-tu, détaillant la valise qu'elle mène dans son sillage. « Bonjour. », elle semble hésiter, trébucher sur les mots, malgré la malice de ses yeux. « Moi être Vincianne de Lancastre, elle te  tend la main & aussitôt, tu fronces les sourcils. Le sourire est ravageur, tapageur, un brin provocateur. Elle ne semble pas perturber par l'absence de ses parents. Et en douceur tu viens attraper sa main. Vous avez vraiment d'étranges coutumes, vous, les sorciers.  Et maintenant d'étranges prénoms. Comment ça se prononce encore ? Je suis Wilhemlila Castle. ». Le rictus s'étire, t'attire. «  … C'est très facile à prononcer contrairement à Vinquiane de Lapâte. »  en construction.



OCTOBRE  1985. PREMIER COURS DE VOL SUR BALAIS, POUDLARD, ECOSSE.



OCTOBRE  1986. CUISINE, POUDLARD, ECOSSE.



AVRIL  1988. POUDLARD, ECOSSE. « Il est courant de métamorphoser une tasse en verre pour tous sorciers », claque la voix lente, puissante de  McGonagall. Un sourire traîne sur tes lèvres, lascif, incisif. Tu as l'habitude d'écouter à  moitié ou de t'endormir sur Vincianne au fond de la classe.  Pourtant, tu ne comptes pas t'ennuyer cette fois-ci. Absolument pas. D'un œil bleu, tu observes la tignasse décoiffée & ébrouée de Jessie. Et de ta plume tu gratte le parchemin, déjà fière de ta plaisanterie. L'humour est toujours déplorable, coupable avec toi. Et lentement, les deux visages se dessinent, s'embrassant doucement, lentement. L'un est ridé, ravagé par les années, une histoire déjà cent fois contés. L'autre se fait chevelure folle & regard timide & sensible. De la pointe de ta plume, tu écris « Jessie&Minerva, amour pour toujours. ». Un sourire taquin, assassin fend ton visage, signe tes prochains ravages. «  Faut prévenir Princesse Couette Couette qu'elle a une rivale. JJ bave presque sur McGo. », lâche la voix délicieuse & aventureuse de Vince à tes côtés, l’œil malicieux. «  Tu as parfaitement raison. », joues-tu de la pointe de ta langue, dans un rire dissimulé. Vous êtes de bonnes amies, vous, n'est-ce pas?

Un sourire complice, & du bout de ta baguette, tu fais s'envoler le morceau de papier, droit dans les mains d'Hazel. Elle n'a pas qu'à sortir avec lui, non ? Et par la Déesse, tu as encore les ecchymoses qui fleurissent sur ta cuisse. « Maintenant, ce cours va devenir très marrant. ». D'un sourire, tu la vois ouvrir le petit papier et blêmir, rougir, réagir. « Dans trois, deux, un … Et la claque  part, sèche &  directe. Brutale  & animale, tellement Hazel. Tu vois JJ gémir, se tordre de douleur, étonné, blasé. Le  sourire se creuse, tu es amusée.  Et l'encrier part droit sur toi. Vous & vos blagues à la con ! », crache la furie colérique, toxique. Alors que tu craches le liquide noire sur ton parchemin. Et pourtant tu ris, tu fourmilles d'humour & de plaisir de taquiner, t'amuser, tout braver, tout ravager. Un murmure & l'encre se renverse sur les cheveux noir d'Hazel, tu observes Vincianne & son sourire goguenard. « Bien joué ! », cales-tu, toujours admirative de la magie naturelle de Vince alors que tout t'échappe.  « Vous quatre !, claque la voix de McGo, rêche & revêche. De Lancastre, Castle, Fitzalan-Howard, Jenner, cinquante point de moins pour Gryffondor & de-hors. ».

La porte se ferme derrière vous. Et tu souris, terriblement fière, reine de ton univers. « Oh quoi ? C'était drôle, nan ? Chérie, dis-leur que c'est drôle ! », tu appuies sur le mot, venant te coller à Vince, toujours pour les provoquer, les agresser dans leur histoire. «  Et puis, maintenant, vous pouvez vous engueuler sur les infidélités de JJ. Ne vous gênez pas pour nous, on vous jure de ne pas prendre parti. Tu hoches vigoureusement la tête aux mots de la française, avec un sourire  foutrement innocent, charmant. C'est important d'en parler, vous savez. Et on peut tout à fait regarder. ». Les yeux chocolat de Jessie se posent sur vous, il vient enfoncer ses mains dans ses poches. « Le dessin je veux bien, mais l'encrier, pas cool les filles, pas cool. », souffle-t-il, faisant sûrement semblant d'être fâché mais laissant son attitude blasé reprendre le dessus. « Peuh. », claques-tu dans l'air, observant le visage noyé de colère d'Hazie alors que l'encre dévale ses joues & son cou. « Fallait pas lancer l'encrier sur nous. Je l'ai dit, non ? Si on m'attaque, il faut être prêt à être attaqué, cales ta chérie. Et au fond elle a raison. Oeil pour œil, dent pour dent, vous ne faites pas  de cadeaux. Oh tu ne vas pas bouder, si ? ». Si. Et brutalement, la petite princesse vous bouscule, l'air contrarié, effarouché. Touché. Coulé. « Jessie ! Ne fais donc pas attendre son altesse royale princesse couette-couette », glousses-tu doucement, lentement.  Au pire, elle boudera pour une semaine.



ETE  1991. FORET DE DEAN, ANGLETERRE.



MAI  1992. TERRAIN DE QUIDDITCH, POUDLARD, ECOSSE.



JUIN 1992. SALLE COMMUNE DES  GRYFFONDOR, POUDLARD, ECOSSE.




Dernière édition par Wilhemlila Bones le Sam 6 Fév 2016 - 1:05, édité 16 fois
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miettes à miettes


❝A mes  cris répond ton silencealors  je pleure  & je prie

 SEPTEMBRE  1992. BAR ANGLAIS, ANGLETERRE. L'alcool te brûle la gorge. Le  pur feu échauffe, échafaude tes sens, dénoue ton innocence. « Eh piote, vas-y mollo. », crache le tavernier qui te voit enfiler verre sur verre en alignant les gallions sans même broncher, t'intéresser aux remarques, à ta beauté pressé, délacé, agrippant ton ventre & tes sens. « Tant que j'vous paye, c'est bon, non ? », alors que tu relèves l’anthracite de tes yeux vers le barman. « Bhac'estpourvousmamzelle. On pourrait profiter de vous. Qui vous dit que ce n'est pas moi qui vais profiter de vous ? », lâches-tu d'un sourire volage, de passage. Tu le vois bafouiller, s'emmêler sans parvenir à échapper à tes yeux. Amusée, tu te mordilles la lèvres, rattrapant ses fantasmes, enlaçant son imagination de brûlants, enivrants sarcasmes. « Est-ce que je vous trouble ? », lâches-tu en douceur, en lenteur, les  yeux battants, saisissants de  cette lueur divine, assassine. Et d'un regard, tu le vois fuir, rougir à l'autre bout du comptoir. « Tu viens de renouveler ses fantasmes pour les vingt prochaines années », caresse la voix familière & amusée de l'homme à tes côtés. Tu clignes des yeux, un sourire ravissant s'accrochant à ton visage, remontant tes pommettes. « Alan ! Ça fait longtemps !, souffles-tu, encore échauffé de vos soirées d'enfance à grignoter ce que les elfes de maison voulaient bien vous préparer. Tu m'as manqué, cales-tu, en te glissant dans ses bras. Et tu as drôlement bien grandi, caresses-tu d'un rire, en tâtant ses bras. Tu dois en faire des ravages. ».  Jamais  autant que toi.

Il rougit, il se  trahit. Et le sourire s'agrandit &  tes mains viennent courir sur son visage, gigoter contre ses joues. « C'est joli ça», murmures-tu. Les  humains si faciles à séduire, à enivrer, à charmer. « Tu es vraiment pas croyable. », un sourire taquin, coquin. « Ça te déplaît ? Je peux te montrer comment je suis devenue incroyable. », et la main se  fait aventureuse, dangereuse contre sa cuisse.  Indocile, tu sais exactement ce que tu veux. Ravissante & enivrante, tu en deviens troublante dans ses yeux clairs. Il vacille, scille. Ses doigts stoppent la course dangereuse, orageuse de tes phalanges. « Non, c'est beaucoup trop plaisant … Tu as bu. Ce serait mal. ». Mal ? Vraiment ? L'ivresse des plaisirs n'est jamais que le penchant le plus palpable de tes désirs. Tu veux, tu peux. «  Pourquoi ? Je sais encore ce que je désire. », et tu te dresses, te redresses contre le tabouret, en venant frôler la commissure de ses lèvres. « Tu sais que tu me plais, non ? », souffles-tu, décomplexée, créature sensuelle & cruelle.

Le  cœur battant, tu te fais amoureuse des corps, des lèvres  se rencontrant, se combattant, des guerres finissant fatalement dans les draps, dans tes bras. Et la tête se tourne doucement, tendrement & il t'emprisonne d'un baiser, d'une caresse timide & sensible. Vous vous attrapez, vous vous touchez. Vous échouez. Et tu le tires, l'attires entre tes cuisses, venant le réchauffer de tes plaisirs, de tes désirs. Gourmande, tu glisses, t'immisces entre ses lèvres, venant découvrir & offrir ta langue contre la sienne. Vous vous embrassez à en perdre le cœur, le temps & le moment.  Tu l'embrasses à en perdre haleine, à en perdre la douceur. Tu l'entends gémir, tu le sens, le ressens contre toi, tout contre toi. « Je te veux. », caresses-tu doucement, tendrement à son oreille, reine des merveilles & des mensonges &  des songes. « Maintenant. ». Évidement, tu es enfant pressée, passionnée auquel on ne dit jamais non. De caprices en délices, tu te fais reine de son univers, de ses enfers. Dans le feu de tes reins, tu le dessines & le redessines dans tes courbes, dans vos souffles perdus, vaincus dans la petite chambre sombre. Dans vos corps étendus, fendus entre les draps, tu tires les derniers plaisirs & les premiers désirs. Mais tu ne restes qu'un fantasme dans les spasmes du réveil. Tu ne restes qu'un rêve éphémère.



 JUIN  1994. DEMEURE BONES, ANGLETERRE. Tu n'es pas la bienvenue.

Le  vent se  lève, s'emmêle à tes cheveux, caresse la  courbe de  tes yeux. Et la nature  te susurre, te murmure que tu devrais partir, déguerpir. Elle glisse encore contre ton oreille que tu n'es pas Sa fille. Les  doigts s'égarent contre le bois délicat, les ongles raclent contre le cœur, les centaines d'erreurs, d'horreurs.  Et contre ton crâne, ton sang t'ébouillante, te vante les affres & les  désastres d'un père aimé, adoré dans le secret de ton enfance, de tes innocences. Et la folie d'une  témérité s'égare sur ta langue ; « Bonjour, je suis venu voir Monsieur Bones. Angus Bones. ». Les mots fourchent contre ta langue, tu es un peu moins assurée, rassurée, n'est-ce pas ? Tu n'es pas Sa fille, tu n'es  pas Sa sœur. Tu es juste une briseuse de  cœur, un enfant de  douleur.

« C'est que … L'elfe hésite, s'agite. Monsieur le maitre n'est pas là. Je l'attendrai. ». Tu as  tellement fait de  chemin. Tu t'es tellement, tellement, tellement brisée, cassée. Tu ne peux plus reculer. « Il ne reviendra pas avant … Je m'en fiche, je veux le voir. Salsa n'est pas  autorisé à faire entrer des inconnues. C'est ce que tu es donc ? Une inconnue. Contrairement à elle. Il me connait. », cales-tu, effrontée & pressée. « Sal- Dites lui que l'année 1973 a été porteuse de bien des fruits défendus. ». L’œil bleu se fait assassin, divin. Tu te dresses, te  redresses. « Il voudra me voir, j'en suis sûre. », sourire taquin, de  sale gosse crâneuse & un peu malheureuse. en construction



 DECEMBRE 1997. LETTRE A  GUENIEVRE LESTRANGE. « Serpentarde de mon cœur,

Sois prudente par les temps qui courent. Je ne veux pas qu'il t'arrive malheur. Tu me manques beaucoup. J'espère que tu vas bien. Je suis enceinte, j'espère qu'on pourra se voir une fois que le bébé sera né. Tes baisers me manquent beaucoup.

Ta lionne adorée.

PS : Je t'ai vu rougir. »




 MAI  2000. AZKABAN, ANGLETERRE. Folle.
Les lettres s'impriment alors que tes ongles noircis et vieillis grattent la pierre. Tu vas devenir folle. Le mot ricoche, te décoche un geignement, un gémissement. Le mur est travaillé de traces blanches, pesantes et omniprésentes. Tu ne veux pas devenir folle. Non, tu ne veux pas et tu ne peux pas. Les traits se tissent encore, obscurcissent tes pensées. Et tu sais que tu dois survivre, sortir. La crasse infeste tes mains, ta poitrine mince, quasi famélique. Le cœur s'affaisse à chaque coups incisifs, agressifs de tes doigts. Tu saignes, et tu t'en fous. Tu as besoin de sortir. Tu dois sortir. Vite.

Folle. Folle. Folle.
Tu entends encore une fillette hurler, s'époumoner, pleurer. Personne ne l'a entendu. Tout le monde l'a entendu dans le silence, dans l'indifférence humide de la prison putride. Folle. Putain, tu ne peux pas l'être déjà si ? Non. Tu n'es pas eux. Tu ne seras jamais eux, ses pantins sans fils trop imbéciles et fragiles.

Les cheveux dégringolent en cascades imperméables, désagréables. Même ainsi tu restes désirable, animal sensuel et cruel. La saleté ne t'a pas amoché. Et tu grattes encore. Tu ne veux plus penser a ce visage livide et sensible. Tu ne veux plus voir ses yeux bleus vitreux, précieux. Elle n'est plus rien pour eux. Son corps avalé par la mer n'est qu'un vague souvenir, un rire lointain, assassin. Et pourtant, il t'a semblé qu'elle avait ton visage.

Folle. Folle. Folle.
Tu entends encore ses cris. Ou bien tes cris?



❝ Running with the wolvesmy heart still beats

 MARS  2001. MINISTERE DE LA MAGIE, ANGLETERRE. L'insolence  te mord le cœur. Droite, la fierté t’abîme, te sublime. Ils ne te briseront pas. Ils ne te détruiront pas.  Jamais. Et la beauté s'étend, ébranlant tout ton être, s'éprenant de tes veines. Le charme dévastateur s'inscrit, s'imprime à même ta peau, en overdose de mots, de maux. « Rebut numéro 775446. », la voix de  Gwen est un peu fluette, il te semble qu'elle se brise comme une allumette. Tout va bien, ils ne te tueront pas. Et tu t'avances sous les mains sèches & fermes des mangemorts. Tu es  trop pâle, alors que les cernes se  creusent sous tes yeux. Le bleu les couvre, les  recouvre du haut de l'estrade. La  foule est là. La foule attend,  et les regards se font brûlants, éreintants. Elle se déverse sous tes pieds nus. « Ex-joueuse de  quidditch de renommé international. », les regards se font suspicieux, mer agitée, perpétuellement essoufflée. Les  cheveux châtains se  déversent sur tes épaules & tu lances un regard noir à Gwen ; Tu vas bien. « Le  rebut a joué pour les plus grands. Elle a disputé plusieurs fois la coupe mondiale de  quidditch au nom de l'Angleterre. Génie de la batte, elle fut autant appréciée pour ses qualités que sa beauté. »  Un sourire fière, alors que la sauvagerie s'imprime dans tes veines, que les murmures creusent l'océan de gens patients, désireux d'obtenir un nouveau jouet. Les sorciers, ces êtres tellement, tellement limités & désordonnés.

Un rictus s'étire sur ton visage, mirage d'une volonté de fer. « Elle a accouché en 1998 d'un fils nommé Artur. »,  tu sens une perle d'intérêt dans les  yeux de  certains, d'autres se font plus assassins. Les  ongles s'enfoncent dans la peau. Ils  t'ont arrachés, enlevés ton tout petit bébé. Ils  te l'ont volés, ces enfoirés. Et tu vas  tous les étriper. « Ce qui explique qu'elle ne soit pas de toute jeunesse », s'envole  la voix d'une dinde jalouse &  tu es piqué au vif.  La  colère afflue, reflue alors que les rires typiquement féminins explosent. « Mesdames, taisez-vous. Je voudrai travailler. »,  claque la langue de  Gwen, douce &  pourtant tellement blessante, empoisonnante. La  tête se  redresse, tu renvois tes cheveux en arrière. Et le poison de ta séduction enlace les cœur, dévore les peurs. Il piétine, monstre effrayant de beauté, de  pulsions, de passions.  Tu redeviens, reviens cette princesse sauvage aux milles ravages. Ils vont en avoir pour leur gallions. « Mh, reprenons,   27 ans, son sang est mêlé & elle est à demi-vélane, comme vous l'auriez sûrement remarqué. ». Un souffle & la salle vacille, s'électrise, s'immobilise. Le désir se dilue, s'allumant brutalement, monstrueusement. Il est l'incendie. Il est la fin d'un monde. « Arrêté en 1998, elle fut complice de la  trahison d'un de ses proches. » Conneries. Il voulait juste t'enfermer, t'enterrer, te torturer. Et la voix cède dans un dernier éclat ; « Mesdames  & messieurs, je vous présente Wilhemlila Castle. C'est Bones, sombres imbéciles. Tu vas vraiment oser, n'est-ce pas ? Comme dans Angus Bones. » La voix se  fait caverneuse, orage alors que tu t'inclines dans un grondement de douleur sous  le sort du mangemort. Oeil pour œil, dent pour dent, Papa.

« Bones, donc. Les enchères commencent à 15 gallions. », un murmure agite la foule &  d'un œil blessé, blasé, tu vois une main se lever. « 50 pour Monsieur. ». Ils ne peuvent pas te laisser passer. Ils ne peuvent pas résister au frisson du jeu, à l'envie de posséder l'exotisme.  « Qui dit mieux ? 150 pour Madame. ». Sûrement une qui veut te dominer, te rabaisser. « 250. », claque la voix. Et les chiffres filent, défilent avant d'exploser dans un frisson d'horreur pour « 2500 gallions. Adjugé, vendu ! Pour Madame Esterházy . ». Et sur un visage, tu lis la rage. Et le sourire se fait goguenard, fin renard. Et du bout des doigts, tu frôles ceux d'Hazel. Tout ira bien, n'est-ce pas ?  Et la même fureur vous brûle les lèvres. Le même cœur s'emballe, vous tuant, vous brutalisant.

(…) « C'est un cadeau », souffle la brune sous le  regard impatient du rafleur. « Je veux qu'elle soit au nom de  Gregory Goyle. Un silence et ton souffle se suspend. Et l'autre ? Il fixe Hazel d'un regard assassin. Elle est pour moi. Mh, très bien. ». La bourse pleine roule sur le  bureau. « Quel tatouage ? Elle semble réfléchir, s'obscurcir un peu plus, toujours plus. Elle va vous séparer ? Non, putain. Un papillon. Puisqu'on lui a arraché les ailes. Sur la  nuque. Bon choix, c'est le plus douloureux », commente le rafleur alors que le papillon te brûle la peau, dévastant tes dernières miettes de liberté.  « Sale garce, craches-tu entre tes dents. Je vais t'étriper. ». Un sourire navrant, désolant, comme si tu pouvais la toucher, te venger. Et pourtant tu promets ; Oeil pour œil, dent pour dent.




 MAI  2001. APPARTEMENT DE GREGORY GOYLE, ANGLETERRE. Le  ronflement s'échappe de la gorge de Goyle sec & douloureux. La blonde à ses côtés, reste pétrifiée sous tes  yeux clairs. Tu vois les questions se bousculer dans ses prunelles, se  précipiter sans atteindre le but recherché. Tu aimes toujours l'effet que tu leur fais à ses pétasses décolorées. Tu aimes les effrayer, les rabaisser de  ta beauté puissante, enivrante. « Dégage, salope, c'est un murmure sous la cacophonie du sommeil singulier de  Gargcon. Il en baise une chaque soir des comme  toi. Oh, elles sont peut-être moins moches. ».  Perchée sur dix centimètres de talons, tu l'observes déglutir, se  raidir. Tu ne partages pas, tu ne le partages pas. Il a beau les sauter, il n'a pas le droit de les aimer. Il mérite mieux, beaucoup mieux. « Allez lève ton cul plat & déguerpis. », elle froisse les draps, s'échappant de ses bras, dénudée, intimidée. « Et tu es gentille, mocheté, tu le recontactes pas, sinon je te fais bouffer sa batte. ». La  jalousie brûle, s'allume dans ton cœur, en mer d'erreurs & d'horreurs. Et tu la suis, la poursuis, la poussant en petite culotte dans le couloir sans un adieu. Tu sais déjà qu'il ne la reverra jamais. Tu vas, bien entendu, t'en assurer, te rassurer. Tu ne le cèdes pas à  la première profiteuse, ni à la première allumeuse du coin.

D'un geste, tu défais les  talons assassins, te reglissant dans la chambre lentement, doucement. Tu attrapes la première plume venue & de l'encre. Et d'un mouvement habile, tu remontes la robe, l'enjambant en tendresse, en délicatesse. Un grognement s'échappe de la forme informe qui se dessine à travers la couette. Il s'agite, crépite. « Chuuut, amour, ce n'est que ta blondasse pétasse. Elle va sûrement te sucer pour te souhaiter bonne journée. ». Un sourire fend le visage de Gargcon, dévoilant ses dents irrégulières. Et  lentement, tu fais glisser tes lèvres dans son cou, délicieusement amusée. Il gronde bassement, sensuellement selon un critère proche du néant. Il se  rendort paisiblement, doucement. Et de ta  plume, tu traces les courbes délicates d'un pénis sur sa joue, n'hésitant pas à  rajouter des poils sur les parties génitales. Dans un gloussement, tu inscris sur son front ; « Gargcon. ». Tu reposes la plume, fière de ton œuvre, désactivant le réveil d'un simple geste. Et lentement, tu te laisses retomber dans les draps pour doucement t'échapper de la chambre, pour voir Gwen entrer.

« Bonjour Gwenichou. ». Un souffle doux, alors que tu poses un baiser sur sa joue. « Comment vas-tu ? J'ai croisé une blonde en petite culotte dans le couloir de  l'immeuble. Ah bon ? Menteuse & voleuse, tu as  toujours un peu épargné Gwen de  tes frasques. Il y a vraiment des gens sans pudeur.  Tu me fais le petit-déjeuner ? Oui mais déjà, je dois réveiller Gr-Mais non, il a besoin de dormir, Gwenichou. ». Un sourire enfantin se dessine, s'esquisse. « Et moi j'ai faim. ».  Toi, d'abord, n'est-ce pas ?

Et sous tes suppliques, elle cède. « Je peux avoir des œufs ?  Avec du bacon.  Et du café.  Et ton jus de  fruit pressé. Celui de l'autre jour là. ». Tu bouffes pour deux & tu ne vas pas laisser une seule miette à Gregory. Il l'a bien cherché. La dernière fois, il t'a enfoncé son coude dans les cotes pour te chiper deux morceaux de bacon, cet enfoiré. Il va te le payer. Et alors que tu engloutis ton déjeuner,  tu l'entends courir & rugir d'un « merde ». Il se  précipite dans la salle de bain, volant sûrement dans sa tenue de quidditch sans regarder où il met les pieds. « P'taindemerde. », l'entend-tu cracher, avec toute son élégance & il se précipite vers la porte. «  J'dois y 'ller. Pas l'temps. ».  Et Gwen le fixe s'évader, interloqué. « Lila, qu'est-ce que tu as encore fait ? Moi ? Juste un petit relooking. ». Et ce  soir, tu vas avoir droit à ta raclée.




JUILLET  2001. APPARTEMENT DE GREGORY GOYLE, ANGLETERRE. « B'ge pas d'là. », souffle-t-il alors qu'un cadavre de bouteille s'accroche encore à ses doigts. Passif-agressif, l'odeur d'alcool embaume le salon. Et il a la gueule ravagé, abîmé. « 'arle pas. », gronde-t-il, péniblement, douloureusement. Tu commences à le connaître. Tu commences sans doute à le considérer comme un ami.  Il n'est pas l'ennemi. Il n'a jamais été l'ennemi. Et il lui arrive d'être dans cet état là, brutalisé, esquinté. Silencieuse, tu l'observes, gardant ta réserve. Les mots son inutiles dans cet état là. « J'en ma cl'que. Pays de m'rde, gouvernement de m'rde. ».  Et tu penches la tête doucement, tendrement, laissant tes boucles noirs dévaler tes épaules dénudées. en construction.



OCTOBRE  2001. LABYRINTHE, ANGLETERRE. Courir ou crever, le  choix est vite fait. Le  sang bat les  trempes, te fait trembler, durement respirer. Ils te chassent, ils te pourchassent. Et tu cours à en perdre haleine, à en perdre la tête. Les muscles puissants se bandent, s'étranglent sous ta peau de porcelaine. Et tu oublies de te dissimuler, de ne rien montrer. Le  charme explose, s'impose. Il gicle de tes doigts, te cernant, t'enlaçant lascivement, puissamment. Courir ou crever. Les pas frappent le sol, dérapent à certains endroit. Putain, tu vas crever.  Et l'angoisse monte, te démonte. Les cheveux bruns giclent sur tes épaules, recouvrant le papillon envolé, exténué. « Avis », frappe-tu de la baguette désobligeante & récalcitrante, alors qu'un simple oiseau de papier s'échappe. Et tu rages, tu enrages.

Brutalement tu sprintes, ne t'accordant aucun répit, aucun dénis. Et tu avances, tu les devances. Droite, gauche. Plus vite, plus fort. « Arrête-toi, sale chienne. », les yeux se rétrécissent, s’obscurcissent, tombant sur la haute silhouette d'un de ses enfoirés. « Tu es déjà morte. ».  Rictus mauvais. Les sorciers sont toujours imbus d'eux-même & de leur faux privilèges. En quelques pas, vous vous retrouvez nez à nez, lèvres à lèvres. Les doigts serrent plus fort la baguette.  Tu veux l’exposer, le pulvériser, cet enfoiré. « Si j'avais voulu un hybride me faisant battre la campagne j'aurais acheté une chienne batarde. », le bois s'incruste fermement, durement contre ta peau. La  gorge se fait sèche, & ton ventre vrombit, vomit sa rage, sa crasse. « Maintenant, tu vas retenir ta jolie langue sinon je te l'arr-Et ton poing s'abat brutal, fatal sur le nez. Tu parles trop connard. ». Les os craquent, se brisant sous ta force. Un gémissement, et le crachat vole dans son visage. Il recule brusquement, fatalement, enveloppant son nez de ses doigts. Tu vois le sang goutté, dévalé son visage. Et l'odeur ferreuse te fait ronronner, susurrer ; « Tu savais que les monstres aimaient le sang, chéri ? Je suis sûre qu'ils sont dingue de toi. Peut-être que soudainement, c'est toi le chassé. ». Un sourire crâneur, voleur s'esquisse, s'immobilise à même ta bouche trompeuse, charmeuse. « Mais viens essaie de m'attraper, enfoiré. ». Et tu tournes les talons. Marcher ou crever, hein ? Tu choisis de résister, de  rester.

Et la peur se fait plus tenace, plus vivace. Téméraire jusqu'à en être suicidaire, tu ne vas jamais t'effondrer, tu ne vas jamais permettre qu'on te soumette. Alors tu cours sous les sorts. Alors tu cours sans aucun remords. Tu ne vas pas crever. Tu ne veux pas crever. Et la vieille litanie revient, t'appartient ; Celles qui n'ont pas oubliés ne meurent jamais, Lila. Des doigts tu refoules les haies hirsutes du labyrinthe à t'en couper l'épiderme. La  Vie & la Nature n'y sont plus & n'y seront plus jamais, tu le sais. Dévitalisé, ils l'ont tués. Ils ont crus que ses jeux leur appartenaient, que tu leur appartenais. Et lentement, doucement, tu te caches dans un passage, dans un sillage, les doigts s'emparant d'une lourde branche. Un. Il souffle, s'essouffle. Deux. Il est tout proche. Les doigts se referment sur la lourde branche, s'entaillant sur les épines. Trois. Là. Il hésite, vacille. Quel chemin prendre, reprendre ? Il ne peut avoir perdu ta trace, n'est-ce pas ? Quatre. Un pas de plus. Il choisit, il se  punit. Cinq. Il a perdu, il a joué. Le lourd morceau de bois s'abat en plein visage.

« Traînée ! Je vais – Me tuer, je sais. Répétitif & inutile. ». Tu cognes, regrettant les forces perdues, regrettant le manque de pratique, d'esthétique de tes coups. Tu veux juste le buter, te libérer. Tu veux juste vivre, survivre. Encore & encore. « Crève. Crève ! Crève ! » Le souffle qui se réduit, les cris, la main broyé sous tes pieds ne te suffisent pas, ne te suffisent plus. La poitrine en vrac, le cœur au bord des lèvres, tu envoies valser la branche pour le frapper de tes poings, à cheval sur son torse. « Sombre enfoiré. Tu vas crever. Tu le cognes encore & encore. Et le sang qui s'étale sous tes doigts n'est pas assez. Lui, il t'a tout pris. Lui, il croit avoir compris. Alors lui, il va se casser, se  briser. Et tu vas le tuer. La puissance déferle, s'enferme entre tes doigts. Bones ! L'insurgé derrière toi hurle. Il faut y aller. Le feudeymon arr - Laisse-moi ! Je veux le finir cet enfoiré ! Lil' on a plus le temps. » Et les bras t'attrapent durement, sèchement. Charles se redresse déjà, la gueule en sang, les yeux haineux. Et d'un coup de pied, tu le pousses en arrière. Et le feudeymon le happe alors que tu te réfugies le nez dans le cou de l'insurgé. Un cri & tout vacille. Le portoloin vous a sauvé.



D'OCTOBRE  2001 A OCTOBRE 2002. CAMP DES PACIFISTES, ANGLETERRE. La souffrance te tue. Elle fleurit à même ta peau en overdose de maux, en cacophonie de cris. Et les larmes dégringolent, s'étiolent à même tes joues. Tu noies les couvertures déchirées. « Par Merlin, c'est au moins soignable ce truc ? Ta peau cloque, brûle, dévoré par le Feudeymon. Et les yeux sont étonnés, dégoûtés. Elle s'est pris un putain de Feudeymon, tu crois que ça fait du bien ? Et le guérisseur de fortune éventre le tissu du haut, court sur le bas, montrant l'ampleur des dégâts. Partout. Il est partout sur toi, contre toi, s'incrustant dans ta chaire, dans tes plaies. J'sais pas m'occuper de ça, moi. Et tu comptes la laisser crever ? Ça fera un lit de libre pour un patient soignable. Tu sens le regard dégoûté. Tu ne veux pas crever. Et pas irrécupérable. Et aussitôt le bras se tend & tu attrapes le guérisseur de fortune ; Par la déesse, si tu me laisses crever, je te jure que je reviendrai te hanter, sombre con. ». Bleu contre chocolat, tu trembles, tu vomis ta douleur,  tes horreurs. « Et je te buterai comme je l'ai fait avec Selwyn. Je te le promets sur la magie des Vélanes. ». Agonisante, tu gémis en le relâchant, en perdant. « On peut lui donner du sommeil sans rêve. Au moins pour lui épargner la douleur. ». Ils hochent la tête. Et lentement, brutalement, tu sombres dans le noir.



Doucement tu remontes à la surface. Tu les entends, ils s'activent autour de toi. Et la douleur revient, vivace, t'encrassant, te tuant. « … Doit pas se réveiller. ». Engourdissement. Tremblement. Ton corps gémit, se brise, tu es au bord de la crise. « Pas le moment. Mais Susan ne peut pas travailler si sa magie est court-circuité par la potion. ». Susan ? C'est qui elle ? « Elle va hurler. Laissez la dormir encore, messieurs. ». La voix est douce, lente, tendre. Oui, qu'ils te laissent dormir. C'est bien dormir.



« Ariel, où es-tu ? », un souffle & la voix te vrille la tête. Elle explose en milliers d'éclats indélicats. « William, attends-moi, s'il te plaît. ». en construction.



Dernière édition par Wilhemlila Bones le Lun 22 Fév 2016 - 1:32, édité 16 fois
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HUNTED • running man
Adele Bones
Adele Bones
‹ inscription : 03/08/2015
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‹ dialogues : #336699
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‹ âge : 38
‹ occupation : en fuite, déchue de tout type de privilèges.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1976 et 1983.
‹ baguette : est en bois d'if, mesure 23,7 centimètres et possède un ventricule de dragon en son cœur.
‹ gallions (ʛ) : 5983
‹ réputation : je suis sans aucun scrupule.
‹ particularité : semi-Vélane.
‹ résidence : ici et là, clamant comme miens les différents cottages investis durant notre cavale.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : une vie silencieuse, ponctuée par des râles de douleur, et non plus par les rires des rares personnes auxquelles je tiens.
‹ risèd : une journée d'été, Artur m'aidant au jardin ; Owen Avery se moquant de l'activité sans chercher à dérober son regard attendri.
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(je pose mes fesses ici :russe: )

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edit : i'm back, back to black yeah Arrow

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RETOURNES DANS TA FORÊT :russe: (ta mère t'appelle mg )

déso, j'étais obligée Arrow Arrow DON'T FORGET IT, YOU'LL REGRET IT perv

ON CHOISIT QUOI ? LA PESTE OU LE CHOLÉRA ? (maman ou papa, hein, HEIN ? facepalm on tue qui en premier ? gaah ) une véritable famille de timbrés, c'est pas possible èé BRÛLONS LES BÊTES gaah gaah

Spoiler:

T'ES BELLE, T'ES MAGNIFIQUE, POURQUOI TU AS EU LES YEUX DES BONES HEIN èé la génétique, c'est vraiment n'importe quoi bde bref. TU SAIS CE QUE JE PENSE DE TOI fck facepalm bde gaah  fck ( potte kr inlove potte kr inlove potte kr inlove ) je t'aime mais ça, tu le sauras jamais (je le dirais à ton fils, quand j'aurais passé toutes les phases du drama avec Daddy Bones style (je vais le faire flamber lui aussi, tu es d'accord ? yeah Arrow Arrow Arrow )  ah, et on va détruire Avery aussi  Arrow C'EST UNE ÉPREUVE OLYMPIQUE  èé . huuuuuuum.

Ouai, je suis... trop mumutionnée pour écrire un truc cohérent  facepalm je fais la stalkeuse mad en t'attendant

Spoiler:


Dernière édition par Adele Bones le Mer 6 Jan 2016 - 13:01, édité 2 fois
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Ton prénom est imprononçable, je crois que je vais t'appeler Willy yeah

En vrai, re-re-re-re-bienvenue et bon courage pour ta fiche youpi
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HUNTED • running man
Owen Avery
Owen Avery
‹ inscription : 21/07/2015
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‹ âge : 43
‹ occupation : dans l'ombre du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1971 et 1978
‹ baguette : est en bois d'acacia rigide, possède un cœur en ventricule de dragon et mesure vingt-neuf centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5727
‹ réputation : la magie noire a rongé mon âme, dilué toute conscience, accru ma folie.
‹ particularité : fou.
‹ faits : ma soeur jumelle vit dans mon esprit dérangé, secret dont seuls quelques chanceux ont connaissance, que je suis aussi dérangé que peut l'être un sbire de Voldemort, que je n'hésite jamais à user de violences quand bien même elles ne seraient pas nécessaires, car la souffrance et les hurlements me font vibrer comme aucune autre drogue au monde. Mais qu'elles me sont infligées souvent par la main du Magister elle-même, car dieu sait combien de fois je l'ai déçu au cours de mes années de bons et loyaux (haha) services.
‹ résidence : Herpo Creek, dans la maison de mes parents, vide et délabrée; ruines.
‹ patronus : irréalisable, autrefois une hyène bien qu'elle ne soit apparue qu'une seule et unique fois sous forme reconnaissable.
‹ épouvantard : le baiser du détraqueur.
‹ risèd : la fin de cette insurrection qui amène autant de satisfaction que de souffrance.
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yeah yeah yeah (je reviens)
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Lilaaaaaaaaaaaaa I love you palpite aaw hug :dance: kiss calin placard huug miam patpat ouh
Tu sais que je t'aime toi hein bounce leche
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tu m'as mis troye dans la tête yeah rebienvenue, j'avais hâte que tu postes ta fiche, j'ai kiffé ce que j'ai lu de ton perso quand t'as fait ta demande pour un nouveau compte jule bref, j'vais te stalker quoi trognon
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aaw wi kr
Toi et moi ... moi et toi ^^
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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Draco Malfoy
Draco Malfoy
‹ inscription : 13/09/2013
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‹ crédits : faust.
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‹ âge : 23 yo (05.06.80).
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14296
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
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Spoiler:

‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
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