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OUTCAST • all hail the underdogs
Indiana Alderton
Indiana Alderton
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02 OCT 03. Numéro 3 ? L'exclamation surprise entraîne un bref silence. Encore toi, semblent-ils se lancer du regard, mais elle finit par abaisser la barre de fer qu'elle avait ramassée en pensant avoir été surprise par un quelconque ennemi. Y'a rien à voler ici, qu'est-ce que tu- Indiana s'interrompt au Zatknis' âpre qu'il éructe (la ferme). Elle cille, mais serre la mâchoire et ne fait aucun commentaire tandis qu'il se détourne précipitamment pour regarder par la fenêtre — qui n'est en fait qu'une ouverture grossière découpée dans un mur de briques nues. Les lumières qui défilent, les chiens qui aboient, les woo qui gueulent leur mécontentement ; c'est familier. Le silence est tendu, anxieux. ça la renvoie à leur face à face d'il y a quelques jours, mais la différence est qu'ils se réfugient cette fois dans une construction abandonnée, glaciale, plutôt que dans la chaleur d'un foyer, et qu'Aspen Dunstan arbore des ecchymoses remarquables qu'elle a tout juste le temps d'apercevoir avant que les faisceaux menaçants ne s'éloigne. Il se détend un peu une fois éloignés ceux qui, visiblement, le coursaient. Qu'est-ce qui s'est passé ? Elle lance, curieuse, ne le lâchant pas des yeux tandis qu'il s'affale contre le mur. Tombé sur un gang rival. Elle n'ose pas insister, demander si c'étaient des gars des "Stitches" — elle a surpris Crow à prononcer ce nom mais il s'est tu dès qu'il l'a aperçue, alors elle suppose que quoi qu'il se trame, seuls les Numéro sont au courant pour l'instant. Ses yeux accoutumés à la pénombre décèlent une jambe salement amochée, à en croire son jean souillé d'un sang qui, ainsi, semble d'encre. Sans ajouter un mot, Indiana passe par l'arrière pour s'extirper de la bâtisse sans risquer d'attirer les regards.

Elle ne revient qu'une bonne heure plus tard, armée d'un sac de secours. Y'avait rien à proximité. Juste un vèt' moldu, elle avoue, lui laissant le loisir de l'envoyer paître s'il décide qu'il préfère se passer d'un coup de main. Mais contre toute attente il se transforme juste sous son nez — et à la place où il se trouvait à l'instant, une silhouette canine s'affale entre le mur et le sol, dardant sur elle une œillade suspicieuse malgré tout. Vse bude dobre (tout ira bien), elle souffle en ukrainien d'une voix qui se veut rassurante, mais surtout pour se convaincre elle-même. Elle n'a jamais vraiment soigné personne — d'hab le pseudo doc des SM se charge des blessures les plus graves dont elle écope en mission tandis que Crow la retape un minimum (en râlant de mécontentement) quand elle s'abime et néglige de se remettre en état (faute de vraiment savoir quoi appliquer). Pendant les laborieuses minutes qui suivent, elle présente des bouteilles à Dunstan, qui déchiffre les étiquettes (J'peux pas tout faire en même temps, qu'elle a argué en guise d'explication douteuse, en continuant de fourrager dans la grande trousse pour se tenir occupée) et pointe une bouteille du bout du museau pour désigner un désinfectant. Ok. Elle lâche le reste et pose son fardeau au sol, tapotant sa cuisse pour qu'il se pose sur son giron. Elle est rarement maladroite, mais l'inexpérience se sent à la façon dont elle prend son temps, le bout de la langue coincé entre les dents et les sourcils froncés par la concentration. Le bandage dont elle affuble sa patte arrière au terme des soins de fortune est assez hideux, mais il tient et devrait suffire pour ce soir — le doc prendra le relais quand Dunstan parviendra à traîner sa carcasse à WHC.

Il y a un moment de flottement avant qu'elle ne se glisse plus loin, sans le lâcher des yeux. De sa baguette elle trace au sol un cercle au milieu duquel elle se couche, l'esprit tourné vers le souvenir de son père qui lui soufflait qu'ainsi elle serait à l'abri de tout. Tu restes de ton côté de la ligne, elle prévient d'un ton autoritaire avant de tourner le dos. Mais elle ne dort pas beaucoup durant les deux, trois heures qu'elle passe sur place, écoutant le souffle qui s'élève péniblement derrière elle. Damn, il doit avoir une ou quelques côtes cassées ou quelque chose. Mais elle sait pas quoi faire pour ça.

15 OCT 03. ((Hey la môme, Mood exige que t'ailles au mausolée. Tout de suite.))

Les Shadow Moses se sont réunis ce soir parce que la récolte a été étonnamment intense ces dernières semaines, en particulier pour les Breaches : et pour cause, la bataille de PàL a vidé quantité de baraques. Ils ont gagné leur soirée et si le groupe à l'honneur ne manque pas une occasion de railler et de profiter de ses bragging rights, poussant les gosses du Path à rétorquer vertement, les tensions ne les empêchent pas d'être tous soulagés de se voir accorder un break. Mood est plutôt... insatiable dans son genre et Indie ne sait pas trop qui a su le convaincre ; Crow et Sand, il paraît. Boire, gueuler, se détendre, c'est le plan apparemment. Ils sont tous trop cassés pour se battre, même Indie est moins sur la défensive... pour plusieurs raisons.
Elle a tiré sur la corde de son don ces derniers temps, plongeant les ruelles dans la brume, tirant des troublemakers novices ou des pickpockets d'affaire lorsqu'ils se faisaient choper. C'étaient les ordres, elle fait pas grand-chose par altruisme, alors forcément elle n'est que plus blasée d'encaisser le contrecoup de leurs conneries. Elle est crevée, parce que chaperonner les gosses dont personne ne veut s'occuper ne l'a pas épargnée de devoir ramener sa part de gallions aussi. Et puis-  

((Me d'mande pas pourquoi, j'en sais rien. T'es pas en position de questionner, t'obéis et c'est tout.))

-ça la tracasse. Tourne en rond dans ses pensées depuis des heures. La rencontre avec Mood. Clairement, elle s'y attendait pas.

Aspen Dunstan est à l'écart des autres — pour une fois leur dynamique bascule, c'est elle qui lui tombe dessus plutôt que le contraire. Elle tangue un peu, ses pieds nus dansant maladroitement sur la pierre. L'alcool qui coule dans son sang rend l'air moins oppressant. Oh- Numéro 3. Il n'a pas besoin de regarder par-dessus son épaule pour la reconnaitre. Tu vas l'dire à chaque fois ? Elle hausse les épaules. Pt'être qu'elle devrait faire demi-tour et lui laisser son espace. Pt'être qu'elle peut se prétendre suffisamment imbibée pour ne pas y penser. T'es vivant alors. J'croyais qu'tes côtes éclatées la dernière fois t'avaient, genre, crevé un poumon et que t'étais mort dans l'immeuble désaffecté après mon départ, elle hasarde, pensive. C'est qu'ils ne se sont pas revus depuis lors, et qu'Indie avait dû partir très peu après l'avoir """soigné""", incompatibilité d'horaires oblige. Depuis, aucune idée de ce qu'il était advenu de lui. You wish, il réplique en arquant un sourcil, en la fixant cette fois. Elle sait pas trop s'il fait référence au fait qu'ils ne soient pas particulièrement friendly ou à la rivalité de leurs groupes, et laisse tomber tomber le sujet. Elle a pas la tête à réfléchir, Indie. Pas vraiment. Pas ce soir. Elle se laisse tomber au sol, dos contre le muret sur lequel il est assis à revers, et déchire du bout des doigts l'étiquette de la bouteille de firewhisky qu'elle a amenée avec elle. Qu'est-ce que tu fais là au lieu de profiter de la fête ? Elle ferme les yeux. Douloureusement. Deuil. Pas le courage d'inventer une histoire, d'affronter des questions. Tes parents ? Ceux qu'les vamp ont vidé de leur sang ? il se moque. ça a le mérite de lui arracher un demi-sourire las. Ouais. C'est le mensonge qu'elle lui a servi la dernière fois. Mais il y a un an jour pour jour on lui a arraché sa jumelle, et Indie ne pleure pas souvent mais ses cils battent furieusement, quelques instants, pour étouffer une hémorragie lacrymale inconvenante. Elle a la même impression que ce soir-là. C'est d'avoir une main anonyme, inconnue, enfoncée dans son poitrail pour lui arracher une part d'elle-même — le cœur. Toi ? Elle retourne l'interrogation. Avant de se relever et de tourner sur elle-même avec un leste inattendu, pour lui mettre un index sur la bouche. Rien de perso. Mood. Elle parle à demi-mots, cryptée, mais il a pas l'air d'avoir besoin de plus pour comprendre.

((Il semblerait qu't'aies une sœur perdue dans la nature, Mist. Tu serais prête à quoi pour que je t'aide à la retrouver ?) C'était inattendu. Mood et ses contacts, Mood et sa cruauté, Mood et sa capacité à creuser tous les secrets, à déterrer tous les cadavres, au propre comme au figuré. C'était inespéré. Alors forcément, elle a répondu à tout, et elle sait pas pourquoi elle se sent obligée de faire savoir à Aspen Dunstan qu'elle est une taupe maintenant. Pas comme si elle avait des raisons de lui être loyale ou quoi.)
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Aspen Dunstan
Aspen Dunstan
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‹ âge : 20 (né le 10/10/83)
‹ occupation : n3 du gang shadow moses, il est le lieutenant du groupe des Breaches.
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : 1996-1997
‹ gallions (ʛ) : 3651
‹ particularité : méta animal et maître de la terre.
‹ résidence : au Wuthering Heights Cemetery (QG des SM).
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Up in the attic down in the cellar lost in the static coming back for more. It’s who we are, doesn’t matter if we’ve gone too far, doesn’t matter if it’s all okay, doesn’t matter if it’s not our day.


28 octobre 2003. L’unique patate qu’il a cuisinée lui apporte plus de vieux souvenirs que du plaisir ; c’est stupide, pourtant, c’est qu’une foutue patate, sans saveur, mal-cuite, pas assaisonnée mais il la fixe tout de même comme si c’était la chose la plus précieuse au monde. Il a soudainement l’impression d’avoir six ans et d’aider maman à éplucher les pommes de terre pour qu’elle lui prépare du Stolichniy salat, même si le goût ne sera pas le même que la salade de babouchka parce que sa maman a tendance à oublier beaucoup de choses ; c’est encore pire quand elle s’était entêtée à préparer du mos, un plat nivkhe qui avait plus une consistance terreuse qu’autre chose. Et puis ça rend le goût de sa patate encore plus triste maintenant qu’il se rappelle de ses grands-parents paternels qui avaient l’habitude de quitter leur Khabarovsky kray pour voir leurs petits-enfants mais ça fait quinze ans qu’Aspen n’a plus de nouvelles d’eux. Ça fait quinze ans qu’il n’a plus sa famille, dix ans qu’il porte un autre nom, sept ans qu’il vit dans la rue. Il balance le reste de sa patate, la regarde s’envoler loin jusqu’à atterrir dans un tombeau, sur la tête d’un petit jeune qui s’offusque en se grattant le crâne. Aspen le regarde chercher un responsable des yeux mais ricane en s’enfonçant dans son écharpe, couvrant la moitié de son visage. Il se force à fermer les yeux quelques secondes, perché sur une rambarde rouillée encerclant le Wuthering Heights Cemetery, tentant de charger ses batteries au maximum avant sa mission de ce soir. Mais là encore, son répit ne dure pas longtemps, les membres du Path viennent de terminer leur journée de boulot et rentrent au QG.

Les yeux semi-ouverts, Aspen les observe de son perchoir scannant les visages familiers jusqu’à tomber sur Mist. Elle aussi, le regarde, même s’ils sont séparés par une multitude de mètres ; pourtant elle ne fait pas de mouvements vers lui, remet la sangle de son sac en place et continue sa route vers la place centrale en détournant son regard du sien. Il continue pourtant à la fixer jusqu’à ce qu’elle disparaisse de son champ de vision, mettant sur le compte de sa patate moisie cette fixation momentanée qu’il porte sur Indiana.

Quand seulement il prépare les affaires dont il aura besoin auprès des Hitters, quelques heures plus tard, c’est Mist qui lui tombe dessus. Il referme le sac et le place sur son dos avant de se tourner vers Mist et l’interroger des yeux, elle-même le fixant les bras croisés et les sourcils froncés. Il sort du périmètre des Hitters pour contourner le Mausolée et longeant diverses tombes, Mist le suivant jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent dans un coin plus tranquille. « I’m having problems with a guy. » À son tour, il fronce les sourcils maintenant que les mots se forment dans son esprit : whatever, elle est libre de faire ce qu’elle veut avec les mecs de leur gang. « Like his dead body won’t fit in this bag kind of problems or you like him problems ? » Et puis il ne l’a jamais vue flirter avec un autre membre mais peut-être qu’elle est juste discrète sur sa vie privée. Il y a quelques semaines, elle avait quand même tourné le dos aux festivités du gang pour venir s’ouvrir à lui, à cause du deuil. S’il n’a jamais gobé le mensonge de ses parents bouffés par des vampires, il a bien vu que la mention du deuil n’avait rien de mensonger – c’était même… personnel. Et il s’était senti… honoré qu’elle lui confie quelque chose d’aussi lourd, sans même besoin de détails. Dans le gang, ils n’ont jamais besoin de longues explications pour comprendre entre les lignes ; même quand Mist l’a prévenu de ne pas lui révéler de trucs personnels, il a suffi qu’elle mentionne Mood pour qu’il sache qu’elle est devenue une taupe. « It’s okay. I’d help you bury the body. »

Mais elle lui lance un regard noir, accompagné d’un sourire sinistre, décroisant ses bras pour avancer de quelques pas vers lui. « Ça va être marrant. » Et sans qu’il ne s’y attende, Indiana le bouscule en arrière et il tombe à l’intérieur de la tombe comme si ça avait été creusé pour lui (heureusement que le gang a vidé les squelettes – il n’empêche qu’une odeur de décomposition s’insinue entre ses narines maintenant qu’il est entièrement dans la tombe). Il s’offusque avec un « hey ! » en se mettant sur ses jambes, Indie le regardant de haut de l’extérieur de la tombe. « Ah, je vois. Tu t’entraînes sur moi. » Un dernier regard noir pour Aspen, Indiana lui tourne le dos et il s’extirpe de la tombe pour partir en mission. Complètement tarée, cette Indie.



18 novembre 2003. C’était une bonne idée – sur papier. Mise en pratique, ça s’avère un peu compliqué. Pour une fois que le travail des deux groupes a été raccourci, Aspen a pu tomber sur Indiana en ville et lui a proposé d’apprendre quelques mouvements de parkour, spécialité des Breaches. Il s’était dit que ça serait probablement utile qu’elle l’apprenne aussi, pour avoir plus d’avantages sous la manche en cas de fuite. C’était vraiment une bonne idée mais… Indiana a deux pieds gauches. « Putain, tu te rétames même en tentant une figure toute simple » qu’il la charrie après qu’elle se soit écroulée au sol une nouvelle fois. Elle lui envoie son regard noir trademarké en se relevant pour essuyer ses mains sur son jean. Il repose sa boisson au sol et se met en position pour lui remontrer la figure qu’il tente de lui apprendre depuis une bonne dizaine de minutes. D’abord, il fait craquer les vertèbres de sa nuque, puis lui lance un clin d’œil avant de s’élancer en avant, ses pieds se posant sur des briques précises jusqu’à ce qu’il en grimpe plusieurs en quelques secondes et que ses bras s’accrochent sur le rebord d’une fenêtre. En quelques mouvements fluides, il a les deux pieds sur le rebord et y fléchie les genoux pour lancer un nouveau sourire en coin à Indiana, toujours coincée en bas de l’immeuble.

Sauf qu’elle ne lui lance pas de regard noir cette fois-ci mais il voit ses lèvres s’étirer très lentement en un sourire angoissant (aussi trademarké) et ses bras viennent se croiser sous sa poitrine ; non, Indie n’est pas agacée qu’il vante ses prouesses acrobatiques mais plutôt… arrogante, elle a une idée derrière la tête. « Quoi ? » Son propre sourire se fane à mesure qu’il fixe son expression particulièrement creepy. « J’avais pas remarqué les deux-trois fois que tu m’as montrée cette figure mais… Jolie culotte, Fangs. » Et , il subit une décomposition faciale instantanée : sa main se glisse dans son dos et il remonte instinctivement son pantalon. Shit shit shit. Son pantalon avait légèrement glissé de ses hanches. « Ta gueule. » Il jette un coup d’œil par-dessus son épaule pour vérifier s’il y a quelqu’un dans l’appartement et lorsqu’il s’aperçoit que c’est vide, il se permet de s’asseoir pour toiser Indie. « Honnêtement, si j’avais su que tu porterais une culotte rose avec des cœurs, j’aurai pris un appareil photo pour immortaliser ce moment. » Même en grognant, le sourire vainqueur d’Indie ne flétrit pas, au contraire, plus il fume et plus elle jubile. « J’étais pressé, okay, j’ai pas vérifié ce que je volais – et puis c’est confortable. Juste tais-toi. »

« Confortable, huh ? » Et ouais, c’est confortable, pas comme s’il avait un choix énorme de sous-vêtements, surtout en pleine mission. Il ignore si toute la situation est tordante pour Indie ou si c’est juste le mot ‘’confortable’’ qui l’a fait tiquer le plus mais elle se met à rire. Elle se fout littéralement de sa gueule, en se prenant même le ventre, secouée par les rires, s’interrompant pour lâcher quelques mots comme ‘’culotte rose’’, ‘’j’hallucine’’, ‘’avec des cœurs’’ et ‘’confortable’’. Il ignore aussi, depuis combien de temps elle rit, il a l’impression que ça dure des heures ; peut-être que ça tourne en boucle dans sa tête, peut-être que l’image d’Indie complètement lâchée, sans ses barrières qui le repoussent, joue sans arrêt dans son esprit. Il ignore même pourquoi sa propre expression passe de l’exaspération qu’elle ait aperçu son sous-vêtement à la surprise complète de la voir rire. Juste rire. De lui mais ce n’est même pas ce qu’il retient, Aspen, lui ce qu’il mémorise c’est le rire insouciant qu’elle lui offre. Et finalement, quand elle parvient à se calmer enfin et qu’elle l’aperçoit pratiquement la bouche ouverte, l’expression naturelle d’Indie revient aussitôt, accompagnée de son bouclier. « Quoi ? » qu’elle l’attaque après s’être complètement calmée, lui faisant fermer sa bouche. Il continue à la regarder comme s’il la voyait pour la première fois et les mots lui échappent, « ton rire… avant qu’il ne se reprenne, non, rien. » Et il glisse en bas de la même façon qu’il avait grimpé, attrape sa cannette et s’en va, tentant d’oublier la Indie insouciante et spontanée de sa mémoire.
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02 DEC 03. Ok let's face it, j'suis pas faite pour grimper sur des surfaces verticales. Alors quand c'est dur t'abandonnes c'est ça ? Quoi ? Pas du tout- Elle est sur la défensive et il est agacé après des heures grappillées sur les deux dernières semaines pour un entraitement infructueux et ils sont en sueur avec les nerfs à fleur de peau pour des raisons qui leur sont propres. Ils ont été à deux doigts de l'engueulade depuis qu'ils se sont retrouvés aujourd'hui et plus ça va, plus elle a l'impression qu'ils cherchent juste la moindre excuse pour s'envoyer sur la gueule.

Avec un claquement de langue frustré elle roule sur elle-même pour arracher son corps en miettes au sol et s'en aller, mais Aspen stoppe sa progression en l'attrapant par la cheville, manquant de la faire se rétamer. Fuck you, elle éructe en retrouvant son équilibre de justesse, le fusillant de ses prunelles furieuses. C'est quoi ton problème ? Tu te fous de moi ? T'es agressive et putain de chiante, v'là mon problème, c'est quoi le tien ? Son souffle se bloque dans sa gorge avec tous les non dits qui l'étranglent littéralement. Quelques secondes de silence et de débat intérieur, et elle décide de battre en retraite pour échapper à la conversation. Indie balance un coup de genou droit vers le nez de Fangs pour libérer sa jambe, mais elle a à peine le temps d'avaler quelques mètres pour se tirer qu'il la bloque. La panique coule dans ses veines, brûlante comme de la lave en fusion, aveuglante. ME TOUCHE PAS ! Mais il refuse de la laisser filer, et ça vire en bagarre, de lui qui insiste à elle qui résiste. Lorsqu'elle finit par lui flanquer un coup vicieux entre les jambes, la prise d'Aspen se défait autour de sa taille et elle le bouscule pour s'éloigner de lui. Elle sait pas ce qu'elle fait. L'instinct de survie a pris le dessus et il a les yeux écarquillés et furieux et (Indie nom d'une bouse de dragon qu'est-ce que tu fous ?? - elle pense sans parvenir à se calmer) ça la rend encore plus hysterique. Elle se détourne pour se précipiter vers une sortie de secours improvisée, l'estomac au bord des lèvres, mais une prise lui verrouille brusquement les genoux et l'instant d'après son menton claque le sol avec un bruit flippant. Elle est à moitié sonnée, mais bascule sur le dos pour tenter de repousser son assaillant. Aspen grogne, lèvre supérieure retroussée sur ses dents en un rictus canin, furieux. Il la ramène jusqu'à lui par les chevilles, la coince sous lui pour stopper les coups de pieds qu'elle balance et parvient ensuite à lier ses poignés au-dessus de sa tête, de ses paumes larges, annihilant efficacement toute tentative de mouvement. Mist, il claque d'une voix rauque qui dit peu mais signifie beaucoup. M'oblige pas à te faire mal. Elle consent enfin à s'immobiliser. Bouge. Son regard la cloue au sol aussi bien que son corps, refus muet, et sa bouche est crispée en un pli amer qui exige une explication.

Ça sort de nulle part. Ils sont échevelés et amochés comme s'ils étaient projetés des semaines en arrière, à l'époque de leur première rencontre, alors qu'ils ont parcouru du chemin depuis. Et elle sait qu'elle est irrationnelle, Indie. Elle sait, mais les émotions qui enflent au creux de son ventre sont une rafale qui fait vaciller sa raison et elle n'arrive pas à réfléchir et à cesser de trembler, elle veut juste qu'il- qu'il dégage de sur elle, bordel de merde. S'il te plaît Fangs- Et c'est une supplique cette fois, qui lui écorche les lèvres, mais elle donnerait n'importe quoi pour échapper au contact (et puis elle a supplié plus que ça aujourd'hui, les yeux brouillés de larmes et la gorge en feu, tellement faible et minable qu'elle ne peut pas tomber plus bas anyway). Il est perplexe mais se détache lentement, et Indie se roule en boule sur un côté, incapable de soutenir son regard, ou de le voir au-dessus d'elle. Elle ne pleure pas, elle est juste- juste tétanisée et ridicule et elle ferme fort les paupières, sursaute quand une main caleuse épouse la forme de son épaule avec hésitation. Il y a des questions muettes qui pèsent entre eux mais auxquelles elle ne sait répondre, sa bouche s'ouvre et se referme sans émettre un son. What the fuck Indie, il expire, sans colère cette fois. Y'a de la frustration et de l'incompréhension et elle déglutit péniblement, refusant toujours de le regarder. Apprends-moi à me battre plutôt, elle finit par lâcher d'une voix placide. Le silence est pesant, mais rien ne pourrait la pousser à mettre des mots sur ce qui qui défile dans son esprit, réminiscences infectes. Elle n'arrive même pas à le formuler en pensée - c'est juste un enchevêtrement d'images et de sons étouffés, ruelle moldue, odeur entêtante de sueur et de déjections, mains lourdes et insistantes, panique, panique, pression insistante contre ses lèvres, sur sa langue, phalanges rudes enroulées dans ses mèches blondes et injures menaçantes pour l'obliger à coopérer, panique, mâchoire douloureuses, souffle bloqué, goût de sang sous ses dents. Elle entend encore l'écho d'un hurlement de douleur et se revoit en profiter pour prendre ses jambes à son cou, et peut-être que sur l'instant elle a réussi à grimper à un mur comme Aspen s'est entêté à lui apprendre pendant des jours, ouais peut-être. C'était l'adrénaline, mais depuis ses muscles sont en coton et elle arrive à peine à marcher droit. Peut-être aussi qu'elle a utilisé ses pouvoirs sur un moldu, larmes faites pics de glaces et plantées dans son cou. Peut-être. Sans la guerre elle aurait eu les woo et des oubliators au cul dans la seconde, mais les autorités sorcières ont heureusement d'autres priorités.

Elle est pas certaine de ce que Fangs comprend, mais il a l'air de comprendre. Et comme à chaque fois qu'il y a une barrière entre eux, l'humain disparaît et c'est une fourrure sale mais familière qui se presse contre son visage. Il sait pas reconforter avec ses bras d'humain et ça tombe bien, parce qu'elle veut tout sauf s'effondrer dans l'étreinte d'un homme à ce stade. Et elle a pas envie de mots creux. C'est ce qui est bien avec lui : y'a jamais de mots superflus.

Ça prend un moment, mais sa respiration  finit par s'apaiser, son palpitant avec, et ses doigts fourragent les poils entremêlés, défaisant lentement des noeuds, gestes précautionneux soufflant les excuses qu'elle ne peut pas se résoudre à dire. Je déconne parfois mais j'ai jamais-, elle entame sans savoir pourquoi elle veut lui confier ça. Peut-être pour se délester des slut et autres whore qui restent enroulés autour d'elle comme des chaînes, accusations erronées et pourtant constantes. Son statut de demi-vélane a toujours été sa croix et sa bannière, mais c'est toujours pire chez les moldus, surtout auprès des soulards : la particularité frappe leurs sens de plein fouet, étouffe leur conscience émoussée, même quand elle fait son possible pour étouffer les charmes empoisonnés hérités de ses mères. C'est pour ça qu'elle peut pas se permettre de chercher sa soeur seule.  Qu'elle a besoin de Mood. J'ai jamais laissé personne me toucher, elle s'oblige à dire, et c'est comme une délivrance, de finalement laisser tomber les prétentions. Un museau tape doucement dans le creux entre son cou et son menton, rassurant et joueur à la fois, et elle est trop crevée pour tenter de décrypter mais ça lui arrache un léger rire, quoique encore étouffé. Aspen est partout, avec son odeur de chien mouillé, sa chaleur, les grondements sourds qui font vibrer son ventre lorsqu'elle évoque à demi-mots des faits qu'il ne cautionne pas, et elle se sent étrangement en sécurité contre lui. Elle sent s'étioler la rancoeur injuste qu'elle éprouvait à son égard depuis la t dernière, depuis qu'elle a espéré de toutes ses forces qu'il apparaisse de nulle part et la sauve, mais s'est retrouvée confrontée comme depuis toujours à la réalité : on se bat toujours seul dans ce monde. Mais ce n'est pas grave après tout, puisqu'elle a réussi à se sauver elle-même. Pas sans dommage, mais presque, et c'est déjà beaucoup. Il ne pouvait pas savoir, elle doit juste accepter et passer à autre chose. Se délester - comme pour chaque épreuve franchie. Ses phalanges trouvent le pli d'une oreille, s'y logent pour gratter en un geste câlin qu'elle ne se serait sans doute pas autorisé auparavant. Le regard qu'il pose sur elle est perçant mais elle ne le fuit pas cette fois, pose même brièvement ses lèvres sur son museau avant de caler sa tête dans l'enchevêtrement de pattes et de bras qu'ils ont formé d'une manière ou d'une autre. Et elle arrive enfin à fermer les yeux sans que l'angoisse ne menace de la broyer, sombrant sans même s'en apercevoir.
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