☇ Infos complémentaires ; Famille. Duncan avait une grande sœur, Norah (décédée en 1992) et a également une petite sœur adoptive, Ophelia qui a rejoint la famille en 19XX. • Après le décès de Norah, il a été désigné comme tuteur légal de son fils, Samaël, est s’est occupé de lui du mieux qu’il pouvait.
Poudlard. Il a été répartit à Gryffondor et a toujours obtenu de bons résultats en dépit de son franc parler. • Il était doué au Quidditch mais n’a jamais voulu faire partie de l’équipe.
Carrière d’auror. Il a rejoint le ministère après avoir passé un an à voyager. • Il a obtenu son diplôme d’auror sans mal et s’est tout de suite fait remarquer pour ses qualités et sa grande gueule. • Il a quitté son poste dès la prise de pouvoir du Lord pour rejoindre l’Ordre du Phénix.
Les pitites infos sympa. Du fait de son statut d’auror, Duncan est un excellent duelliste. C’est également un bon tacticien, capable de garder son sang froid en toute circonstance. • Il est très (trop ?) porté sur l’alcool depuis la fin de la guerre, espérant que ça puisse l’aider à oublier les horreurs qu’il a pu vivre ou voir. • Il fume depuis ses 18 ans et n’est pas prêt de s’arrêter. • Il a de nombreuses cicatrices sur l’ensemble du corps du fait de sa vie mouvementée. • C’est une grande gueule qui n’hésite pas à dire tout haut ce qu’il pense. • Sa petite sœur est mangemorte, il n’a jamais pu se résoudre à l’affronter ni à essayer de l’arrêter.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi Captain Indécis/Antoine. J'ai 26 ans, je viens de France/Alsace et j'ai connu le forum via J'ai joué Marverick Cromwell pendant un (très) piti moment mais je compte bien rester cette fois !. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? C'est pas faux.

❝ Dear Sister ❞19XX & Liverpool
« Duncan ?! Tu veux bien descendre mon grand ? » Le garçon s’immobilisa et arrêta la lecture de son livre pour le poser sur son lit sur lequel il était assit et sortit lentement de sa chambre pour descendre les escaliers qui menaient dans l’entrée de la maison.
Il s’immobilisa à quelques marches du sol en voyant son père, les yeux embués avec une petite fille dans les bras. « Il se passe quoi papa ? » Rosebury senior se tourna vers le garçon avec un sourire un peu triste et lui fit signe de se rapprocher tout en s’accroupissant pour être à sa hauteur. Duncan s’exécuta et s’approcha de son père pour se planter devant lui, ne lâchant pas la fille des yeux.

« Tu te souviens d’Ophelia ? » Le garçon acquiesça et releva les yeux vers son père. Bien sûr qu’il se souvenait d’elle, ses parents étaient venus à la maison à sa naissance. Il se souvenait encore très bien de la fête qu’ils avaient fait pour célébrer ça. « Et bien. Elle va rester avec nous maintenant, d’accord ? » Duncan nota que le regard de son père s’était encore plus attristé et que son sourire était forcé, comme s’il voulait le rassurer.
Il n’avait jamais vu son père aussi triste. Il ne l’avait jamais vu pleurer non plus et il ne comprenait pas pourquoi il était dans cet état. C’était une bonne nouvelle qu’Ophelia vienne vivre avec eux non ? Il ne comprenait pas non plus pourquoi Howland n’était pas là avec sa fille. Si elle devait venir vivre chez eux, il aurait dû être là avec elle non ?
Il ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait.

Le regard du garçon s’illumina soudainement, comme s’il avait réalisé quelque chose et il reprit rapidement la parole sur un ton enthousiaste. « Ça veut dire que j’aurai une petite sœur alors ? Parce que Norah elle dit toujours qu’on aura pas de petit frère ou de petite sœur. » Son père eu un petit rire nerveux et soutint la petite fille d’une bras avant de passer sa main libre dans les cheveux de Duncan pour les ébouriffer. « C’est exactement ça. Ophelia va devenir ta petite sœur. Mais ça veut dire qu’il faudra que tu veilles sur elle d’accord ? » Un grand sourire, fier, étira les lèvres de Duncan et il acquiesça vivement avant de reprendre sur un ton assuré. « Norah va être super jalouse que je sois plus le plus petit ! » Un rire plus franc franchit les lèvres du paternel et il hocha faiblement la tête. Il se releva et indiqua les escaliers d’un signe de tête à Duncan tout en reprenant. « C’est bien mon grand. Tu peux retourner dans ta chambre, il faut que je parle avec ta maman. »

❝ After you've Gone ❞1992 & London
Le cimetière s’était vidé depuis plusieurs minutes. Il ne restait plus que Duncan et son neveu, Samaël, qui se tenaient encore devant la tombe de Norah. L’auror qui se tenait derrière le garçon posa une de ses mains sur son épaule et la serra doucement, pour essayer de le réconforter un peu. « Il va falloir qu’on y aille mon grand. » Il sentit le garçon trembler et poussa un soupir avant de libérer son épaule et de se placer face à lui. Il s’accroupit pour être à sa hauteur et essayer d’accrocher son regard. Sam renifla bruyamment et l’auror sentit son cœur se serrer en voyant des larmes recouler le long de ses joues. Il baissa la tête, cherchant ses mots pour essayer de réconforter ne serait-ce qu’un peu son neveu.

Qu’est ce qu’il pouvait bien lui dire ? Il venait de perdre sa mère, son père s’était tiré comme un lâche et il se retrouvait seul à à peine 14 ans. Comment est ce qu’il pouvait espérer le réconforter alors qu’il avait tellement subi ?

Duncan releva finalement les yeux vers le garçon et lui offrit un léger sourire. « Je… J’imagine même pas ce que tu dois endurer Sam. Mais je suis là ok ? » Samaël renifla une nouvelle fois et hocha faiblement la tête. Il ouvrit la bouche pour lui répondre mais seul un sanglot franchit ses lèvres ce qui poussa l’auror à passer ses bras dans son dos pour le serrer contre lui. « Je sais mon grand, je sais. Moi aussi je suis tout seul maintenant. Mais on va être là l’un pour l’autre d’accord ? » Il sentit Sam hocher la tête contre son épaule et le serra un peu plus contre lui. « On va s’en sortir ensemble. »

Il ne savait pas s’il était prêt à prendre cette responsabilité, s’il avait les épaules pour le faire, mais il en avait fait la promesse à sa sœur. Il s’était engagé auprès de Norah à prendre soin de son neveu et il le ferait. Il était sûr que Samaël l’aiderait aussi de son côté.

❝ Long Live the Devil ❞02/05/1998 & Hogwarts
Un sort explosa à quelques centimètres de la tête de Duncan qui lâcha un juron et lança plusieurs sorts à l’aveugle avant de se remettre à couvert.
Ils étaient submergés. Si ça continuait à ce rythme là, ils ne pourraient bientôt plus tenir. Il ne savait pas depuis combien de temps il se battait, combien d’ennemis il avait abattu mais il avait l’impression que pour chaque adversaire qui tombait un autre prenait sa place.

Une explosion souffla l’abri de fortune derrière lequel il se trouvait et l’auror se retrouva projeté au sol, sonné. Face contre terre, le nez dans la poussière et l’ensemble de son corps paralysé par la douleur, il ferma les yeux, essayant de la contrôler.

Il sentit une main se poser sur son épaule pour le retourner et il poussa un grognement de rage tout en levant sa baguette, prêt à abattre son adversaire mais s’immobilisa dans son geste en reconnaissant le visage de Hargreaves au dessus de lui. Il vit les lèvres de son collègue bouger mais n’entendit rien d’autre qu’un bourdonnement sourd et cligna plusieurs fois des yeux en essayant de se reconcentrer pour comprendre ce qu’il lui disait. « ...Oute le camp ! » Duncan fronça les sourcils en cherchant un sens à ce qu’il venait d’entendre et secoua la tête avant d’attraper la main que lui tendait son vis à vis. Il se redressa péniblement et se traîna à couvert jusqu’à un muret avec l’aide de Hargreaves.

« T’entends ce que j’te dis ?! Faut qu’on foute le camp ! » Duncan secoua la tête, lui signifiant bien qu’il ne comptait pas bouger mais son collègue l’attrapa par les épaules pour le secouer. « On peut plus rien faire ! » Le brun poussa un grognement quand une douleur se réveilla au niveau de ses côtes et releva la tête par dessus son couvert pour observer les alentours. Il sentit son cœur manquer un battement en voyant le château en feu au loin et les abris les plus proches, où se trouvaient d’autres résistants quelques secondes plus tôt complètement dévastés.
Hargreaves avait raison. Il n’y avait plus rien à faire.
Mais il ne parvenait pas à se résoudre à l’idée de devoir abandonner. Sa conscience lui hurlait de foutre le camp mais il ne pouvait pas s’enfuir.

Une nouvelle explosion à quelques mètres d’eux les força à baisser la tête et l’une des mains d’Hargreaves se resserra sur son épaule juste avant qu’il ne le force à transplaner.

Ils atterrirent dans une planque moldu dans la banlieue de Londres et s’écrasèrent tous les deux au sol en poussant un grognement. Duncan se redressa péniblement pour s’asseoir contre le mur le plus proche, le regard perdu dans le vide alors qu’Hargreaves s’installait face à lui l’air aussi désemparé.
L’auror sortit une clope de son paquet l’alluma, les mains tremblantes et tira silencieusement dessus, le regard toujours aussi vide.

« Et maintenant ? » Il releva les yeux vers son vis à vis mais garda le silence.
C’était une bonne question ouais.

❝ You Got it All Wrong ❞22/05/2003 & Lieu
Duncan envoya l’exemplaire du journal sur lequel trônait la photo de l’attentat de Ste Mangouste au visage d’Edouard tout en se levant d’un bond pour se planter face à lui. « T’as participé à cette horreur ?! » Il désigna le journal tombé au sol. « Putain mais comment t’as pu faire ça ?! Tu réalises ce que ça implique ?! » Edouard baissa les yeux et l’auror poussa un soupir dépité en réponse.  
« On est déjà dépassé dans tous les domaines et toi et tes amis Belliqueux vous faites ça ?! » Il se recula d’un pas et se passa une main sur le visage dans l’espoir de se calmer.

Il comprenait qu’Edouard ait participé à ça, il comprenait qu’il veuille en faire plus, frapper plus fort mais ça… C’était du meurtre.

« Ça devait pas se passer comme ça. » Le brun reposa un regard perdu au jeune homme. « Ça devait pas se passer comme ça ? Et comment ça devait se passer alors ?! Vous avez attaqué un hôpital Edouard ! Comment est ce que tu espérais que ça se passe ?! » Sa voix continuait de monter malgré ses efforts pour garder son calme. Il ne pouvait tout simplement pas se calmer face à un événement pareil. « Vous avez tué des innocents, des civils. En plus du gouvernement, on va se retrouver avec la population contre nous maintenant. » Il sentit qu’Edouard était prêt à répliquer mais le coupa dans son élan en reprenant dans la foulée. « N’essaie même pas de me contredire. Tu le sais aussi bien que moi. Ils vont utiliser ça à leur avantage et monter les gens contre nous. » il s’éloigna un peu plus pour s’asseoir sur la table et se massa les paupières en soupirant bruyamment.
Déjà qu’ils étaient dans une merde noire, ils allaient passer pour des terroristes prêts à tout pour se faire entendre à présent. Tout ça parce qu’une bande de psychopathes avait décidé que c’était la meilleure chose à faire…
C’était bien la dernière chose dont ils avaient besoin.

« Tu vaux mieux que ça Edouard. Je sais pas ce que tu comptes faire maintenant mais… J’espère que tu réalises qu’on ne pourra pas gagner en utilisant ce genre de méthodes. » Il espérait vraiment qu’il avait compris les conséquences de cet acte et qu’il arrêterait ses conneries.
Ce n’était pas la solution.

❝ Aftermath ❞08/12/2003 & Hogsmeade
C’était terminé. La guerre était finie…

Ça faisait plusieurs heures que le Lord avait été déclaré mort et que la plupart de ses hommes s’était enfuis mais Duncan avait encore du mal à y croire. Il ne parvenait pas à se réjouir. Tout ce qu’il ressentait, c’était une forme de soulagement.

Il avait passé les deux dernières heures à parcourir les ruines de Pré-u-Lard à la recherche de survivants ou de corps à rapatrier à l’arrière et s’était finalement posé sur une pile de gravats pour s’allumer une cigarette et laisser son regard se perdre sur le champ de bataille.

Des bruits dans une masure à moitié en ruine non loin attirèrent son attention et il laissa immédiatement retomber sa cigarette au sol pour dégainer sa baguette et s’avancer lentement vers le bâtiment, les sens aux aguets. Cette partie du village était complètement vide, il s’était assuré que personne n’y reste. Ce bruit n’était pas le fruit de son imagination, il en était certain. Ce ne devait être qu’un pan de mur qui s’était effondré, ou quelque chose du même genre mais son instinct lui disait que c’était autre chose.

Il enjamba un pan de mur tenant encore debout pour entrer dans la bâtisse et commença à la fouiller, lentement, la baguette levée, sans croiser âme qui vive mais s’immobilisa dans l’entrée de ce qu’il restait du salon quand une silhouette de dos apparu dans son champ de vision.
Il raffermit la prise sur sa baguette, prêt à s’en servir et la silhouette se retourna rapidement pour lui faire face en lâchant un « Salut Big Bro’ ! » Sur un ton enjoué.

Duncan serra la mâchoire, sa main tenant la baguette légèrement tremblante mais garda le silence pendant un moment. « Qu’est ce que tu fous là Ophelia ? » Il balaya rapidement les alentours du regard pour s’assurer qu’ils étaient seuls et reporta son attention sur sa sœur, gardant sa baguette pointée dans sa direction. « T’es pas au courant ? Vous avez perdu. » Ophelia lâcha un petit rire et balaya l’air de la main, comme s’il venait de raconter une blague. « Tu crois que je suis pas au courant ? Je suis blessée, c’est pour ça que je suis encore là. Je me suis mise à l’abri le temps de me rafistoler un peu. » Elle lui lança un sourire forcé et reprit. « Crois moi, je serai plus là si ça tenait qu’à moi. » L’ancien auror roula des yeux et poussa un soupir blasé face à la répartie de sa sœur. « Euh par contre, tu veux pas ranger ta baguette ? Non parce qu’on sait tous les deux que tu t’en serviras pas. » Il hésita pendant un moment, le regard perdu mais se ravisa et baissa sa baguette pour la rengainer. « Tu sais que je vais devoir t’arrêter pas vrai ? » Elle lâcha un nouvel éclat de rire. « Dunc’… S’il te plaît. » Il poussa un nouveau soupir et hocha faiblement la tête, comme pour se persuader de ce qu’il s’apprêtait à dire. « Y a plus personne dans le coin. Tu devrais être tranquille pour quelques heures encore. » Il commença à s’éloigner et s’arrêta au niveau de la sortie du salon avant de reprendre, tournant toujours le dos à sa petite sœur. « Tu sais que la prochaine fois qu’on se croisera je serai obligé de t’arrêter pas vrai ? » Il serra les dents face au nouveau rire de la jeune femme. « A la prochaine Big Bro’ ! » Il ne répondit pas à sa réplique et continua de s’éloigner lentement pour rejoindre les autres.

Non vraiment, il avait du mal à se réjouir de la situation.

❝ One Bourbon, One Scotch... ❞18/12/2003 & London
Duncan vida son verre d’une traite et reposa bruyamment son verre sur le bar tout en faisant signe de la main au barman de le resservir. Il vint se placer face à lui en lui lançant un regard désapprobateur et l’auror ne poussa qu’un soupir fatigué en réponse. Il sortit plusieurs billets moldus de sa poche et les fit glisser jusqu’au barman qui les prit en main en haussant les sourcils avant de laisser une bouteille devant Duncan qui le remercia d’un bref signe de tête. Il se resservit et vida son verre dans la foulée avant de le reposer et de pousser un nouveau soupir.

Il était pathétique. Il se sentait pathétique. La guerre était terminée, le Lord était mort, il avait pu reprendre son ancien poste au ministère et pourtant il ne parvenait pas à se réjouir de tout ça.
Il savait que c’était normal, qu’il n’effacerait pas ces six dernières de sa vie comme ça et qu’il lui faudrait du temps pour remonter la pente mais il ne voyait pas comment il le pourrait.

Un moldu s’installa sur le tabouret à côté de lui en lui lançant un regard intrigué auquel l’auror ne répondit pas, se contentant de se resservir silencieusement.
« Ça va mon vieux ? » Duncan ne répondit pas et leva son verre jusqu’à ses lèvres mais s’immobilisa dans son geste quand l’inconnu reprit. « A quoi tu bois ? J’peux t’accompagner ? » Un petit rire nerveux échappa au brun qui leva légèrement son verre tout en lançant un regard torve à son voisin. « Je bois à la chute du Lord. » Le moldu sembla perdu par sa réplique et cligna plusieurs fois, cherchant un sens à ces paroles. « Tu pourrais pas comprendre, mais crois moi… » Il vida son verre. « Ça en vaut la peine. » Le moldu hocha faiblement la tête, l’air presque apeuré parce qu’il venait de dire et interpella le barman pour commander un verre alors que Duncan lâchait un nouveau rire.
Il avait vu juste, effectivement il ne comprenait pas. Ils avaient frôlés la mort un nombres incalculable de fois et pourtant ils ne s’en étaient pas doutés un seul instant. A voir dans quel état il se trouvait à présent, il en arrivait à souhaiter être né moldu. Ç’aurait sans doute été bien plus simple.