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sujet; The enemy is inside of me
MessageSujet: The enemy is inside of me   The enemy is inside of me EmptyLun 27 Oct 2014 - 22:12

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rodrigue & evan




∞ the enemy is inside of me
Le réveil se mit à sonner. D'un seul coup j'ouvris les yeux et éteignis ce dernier après plusieurs reprises vaines. Il faisait frais, trop frais même même mais ayant une température du corps assez chaude je ne craignais pas vraiment le froid, au contraire j'en avais même besoin. Après quelque minutes à frotter mes yeux, j'ai finalement sauter pour me diriger vers la fenêtre de ma chambre qui donnait sur un balcon. C'était l'aube, il ne faisait pas encore jour mais le noir de la nuit avait laissé place à un bleu sombre. Bientôt les premiers rayons de soleil commenceront à illuminer cette partie de la planète. La première chose que j'ai faite, c'est d'attraper dans mon dressing une chemise noire, un gilet sans manche et un jean également noir ainsi que mon habituelle. Après quoi je me suis dirigé dans ma salle de bain personnelle pour faire couler l'eau chaude sur mon visage afin de finir de me réveiller. Une demi-heure plus tard je ressortais de la douche, le corps encore brûlant et presque fumant. Je me suis rapidement séché, laissant mes cheveux humide pour m'habiller sereinement, hormis les chaussures. Elles faisaient un bruit monstre et je n'avais pas envie de réveiller les autres habitants du manoir. C'est donc pieds nuit que je me suis dirigé vers la salle à manger et bien sûre notre elfe de maison avait déjà préparé ce que j'aimais prendre le matin étant donné que j'étais en général le premier réveillé. C'est à dire du jus de mangue, un café bien noir sans sucre, une pomme verte ainsi qu'une gaufre chaude nature. Notre elfe de maison m'avait toujours fais pitié : j'avais honte pour lui, il obéissait aux ordre de ma famille sans broncher. Si ça ne tenait qu'à moi je l'aurais déjà libéré et je l'ai souvent sermonné sur le fait que je pouvais très bien me charger de mon petit-déjeuner pendant qu'il pouvait prendre du repos plus longtemps. Mais paradoxalement j'étais celui envers qui il était le plus dévoué étant donné que je le traitais comme une personne et non pas comme un esclave. Prenant place sur une chaise, j'ai cherché mon paquet de cigarette avant que mon fidèle serviteur n’apparaisse en me tendant le paquet de poison. Je lui ai souris gentiment en le remerciant avant de m'allumer la première cigarette de la journée. Après quoi j'ai attrapé mon café pour sortir dehors, sur la terrasse afin de voir le soleil illuminer les jardins. Depuis tout petit j'avais aimé les jardins du manoir. Ma mère aussi semblait les apprécier : j'avais un cliché d'elle sur lequel elle s'occupait des plants de rosier contre la murette. Des roses blanches à l'époque qui mesurait un mètre et pas plus. Aujourd'hui c'était un rosier noir qui envahissait toute la murette, un véritable mur d'épines. C'était assez glauque mais c'était aussi mon spécimen favoris parmi tous les végétaux. Tranquillement j'ai laissé mes pupilles s'habituer au soleil avant de terminer mon café et de reposer la tasse sur la table en ébène. Maintenant que les oiseaux chantaient, ma grand-mère n'allait pas tarder à sortir de son sommeil et je préférais ne pas être là, Cordélia étant une femme de mauvaise humeur le matin. Je me suis précipité dans ma chambre pour attraper un bouquin, et j'ai foncé après ça dans le jardin pour pouvoir lire tranquillement sans avoir à entendre la sorcière hurler sur notre elfe de maison.

J'ai dû rester combien de temps ? Une demi-heure voir trois quart d'heure à lire. C'était un classique, je me devais de le lire et tenant une librairie au Chemin de Traverse je me devais d'avoir un minimum de connaissances en littérature... Heureusement pour moi, ma grand-mère ne m'a pas surprit sinon elle aurait carbonisé le livre d'un incendio : Lolita de Nabokov. A savoir, de la littérature moldu. C'était tellement intéressant de lire quelque chose sans domestiques surnaturelles, sans sortilèges, sans vols sur balais. J'adorais la littérature moldu, de Shakespeare à Baudelaire, des romans romantiques aux recueils de poésies. J'aurais pu continuer à lire si un cri ne m'avait pas sortit de ma concentration. J'étais assis en tailleur sur un banc au milieu du labyrinthe végétal, près de la fontaine à ce moment là et je me suis directement dirigé vers le manoir, intrigué et les sourcils froncés. Je ne m'étais toujours pas chaussé et ma grand-mère allait sans doute hurler de me voir salit le sol en damier noir et blanc. En entrant dans le manoir je me suis dirigé vers le grand salon d'où j'entendais des voix, ou plutôt des plaintes. En arrivant sur les lieux, j'ai vus un homme dont les mains étaient liées et le visage balafré. Un autre homme se tenait près de la cheminée en marbre noir, il ne semblait pas encore avoir fais attention à moi mais je comptais bien me renseigner sur lui, ne l'ayant jamais vus auparavant.
-Vous attendez quelqu'un ?

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MessageSujet: Re: The enemy is inside of me   The enemy is inside of me EmptyMer 29 Oct 2014 - 10:05

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The enemy is inside of me

Evan & Rodrigue



" Viens par ici, ordure ! "

Sur ces mots, la course poursuite s'arrête et j'attrape l'homme que je traque depuis quelques jours déjà par une épaule, avant de lui lancer un crochet du droit bien placé dans la mâchoire. Ma victime lâche un cri étouffé avant de tomber en arrière, s'écrasant sur le sol semi-boueux de la forêt. Il gémit. Il tremble. Mais je ne compte pas m'arrêter là. M'approchant un peu plus près de lui, je lui décoche un coup de pied dans le ventre. Puis un autre. Un troisième. Encore un. De plus en plus vite. De plus en plus fort. L'adrénaline agit comme une drogue sur moi. Je crève d'envie de tuer ce type. Mais je dois le rapporter vivant à la famille Kendric. C'est bien dommage... Quoi que... Ils n'ont jamais précisé l'état dans lequel il devait être. Juste vivant et en mesure de répondre à quelques questions. Enfin, j'extrapole le second point, mais il me semble légitime. Sinon à quoi bon demander un homme vivant ? Je souris donc à ma proie, comme pour la rassurer, avant de l'assommer définitivement d'un coup de botte dans la tête.

J'arrive au manoir en soupirant. Bien évidemment, comme je me dois de le faire avec les familles dans le genre de celle des Kendric, j'entre dans la propriété elle-même par le portail principal, et non une porte dérobée, traversant à pied les jardins richement décorés pour finalement monter les marches qui me séparent de l'imposante demeure. Je traîne mon contrat derrière moi, le bruit de son frottement contre le sol accompagnant mon avancée. Solidement attaché, il gémit doucement au fur et à mesure qu'il se réveille. Le tenant d'une main, ma marche est lente. Autant à cause du poids de cet homme que de ma jambe qui, aujourd'hui, a décidé de me faire boiter. Je m'arrête un instant devant la grande porte, reprenant mon souffle. Je n'ai même pas le temps de frapper que l'on m'ouvre. Apparemment, ma visite est attendue... D'un autre côté, je viens de me promener dans le terrain de la famille Kendric sans en être inquiété. Il aurait été étonnant que personne n'ait rien su...

Un feu crépite doucement dans la cheminée. Les reflets sur les murs créent des ombres dans lesquelles je me plait à me cacher. Fermant les yeux un instant, je profite de la chaleur des flammes. Jusqu'à ce que mon colis essaye d'en profiter, lui, pour s'échapper. Sortant donc ma baguette, d'un geste lent et calme, je laisse l'homme ramper à moitié jusqu'à la porte en gémissant. Je glousse légèrement au moment de pointer mon arme sur lui. Un mot. Un sort. Un hurlement. Quel merveilleux sortilège que celui de la souffrance. À tel point que je ne parviens même pas à m'empêcher de presque laisser ma victime s'évanouir sous mes assauts. Je l'abandonne donc à son triste sort, gémissant au sol tel la larve qu'il est. Retournant auprès de la cheminée, je retire mes gants que je pose sur le rebord en marbre finement sculpté. À la lueur des flammes orangées, je m'aperçois de la saleté sur mes vêtements. Cependant, je n'ai pas le temps d'en enlever ne serait-ce qu'un peu que déjà une voix d'homme m'apostrophe.

Me retournant doucement, je récupère mes gants de cuir noir afin de les ranger dans l'une de mes poches. Puis croisant mes mains dans mon dos, je détaille l'inconnu. Environ mon âge. Grand. Séduisant. Marchant pieds nus sur les dalles froides du manoir. Je luis souris doucement en posant mes yeux sur les siens. Faisant quelques pas un tantinet boiteux dans sa direction, afin de ne pas parler trop fort, je m'arrête à deux mètres de lui. Pointant ma victime du menton, je prends une grande inspiration avant de dire quoi que ce soit. Bien que cela fasse à présent plus d'une minute que la question du jeune homme a finit de résonner dans la pièce.

" J'attends quelqu'un pour réceptionner ce paquet, en effet. J'apprécierais d'être payé en conséquence afin de pouvoir quitter les lieux dans les plus brefs délais. Je ne voudrais pas obliger d'aussi charmants domestiques tels que vous à récurer le sol toute la journée à cause de mes chaussures qui, et d'ailleurs je m'en excuse, sont on ne peut plus sales. "

Je souris amicalement à mon comité d'accueil. Et ce bien que je me sente mal à l'aise d'être aussi peu présentable. De la crasse et des égratignures sur le visage. Sur tout le corps, en réalité. De la boue séchée un peu partout sur mes vêtements. Si un jour mes souliers ont été noirs, il ne s'agit plus à présent que d'un lointain souvenir. Cependant, tout ce qui m'importe pour le moment c'est d'être payé. De rentrer chez moi. De me changer. De prendre une longue douche. De dormir. Même si Je dois bien avouer que j'ai du mal à détourner mon regard de ce charmant domestique... L'idée saugrenue de l'inviter à... disons m'aider à me détendre, me traverse alors l'esprit. Malgré tout, je préfère ne rien dire et régler ce genre d'affaire avec l'un des Kendric, une fois que je le jeune homme aura prévenu ses employeurs que je les attends, maintenant avec impatience...



Dernière édition par Rodrigue P. Holmes le Sam 15 Nov 2014 - 16:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The enemy is inside of me   The enemy is inside of me EmptyMer 29 Oct 2014 - 12:09

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rodrigue & evan




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Première réaction : qu'est ce que c'est que cette créature dégoulinante de boue au beau milieu de mon salon ? Ce gars avait massacré le tapis venu de Perse et l'autre type, dans un très mauvais point, laissait des tâches de sang sur le sol noir et blanc. Et en plus de cela il semblait sourd, muet et infirme. Dommage, peut être que sa disgrâce m'empêche de voir la possible beauté qui se cache sous ce tas de muscles. Pris d'impatience, j'ai bien finis par rouvrir ma bouche lorsqu'il se décida enfin à parler, rangeant sa paire de gants en cuir.
C'était un rafleur, je m'en étais douté. Ma famille avait, comme la plupart des sorciers pro-magister, la fâcheuse manie de collaborer avec ces rats. Je m'y étais habitué à la force, mais ce n'est jamais trop agréable de commencer une journée avec l'odeur de la crasse et un homme à moitié mourant à deux mètres de vous. En plus de cela, me comparer à un domestique termina d'allumer en moi la mèche d'impatience. J'ai commencé par retenir mon souffle avant d'afficher un sourire narquois.
-Je penses que votre carnage à l'intérieur de ce salon vous coûtera plus cher que ce que vous n'allez gagner aujourd'hui.
Une légère pause, je continuai de soutenir le regard du rafleur. Avec défi mais aussi pour essayer de l'imaginer un minimum convenable. Quoi qu'il en soit, au bout de plusieurs longues secondes je finis par crier le nom de l'elfe de maison, lui demandant de bien vouloir faire couler un bain chaud et fournir ce qu'il pouvait trouver comme habits envers l'autre sorcier. Et avant de disparaître, l'elfe de maison finit par nous avertir que ma grand-mère avait dû s'absenter d'urgence et qu'elle ne rentrerait qu'en début d'après-midi. J'avais bien fais d'envoyer le rafleur se lavet: je n'allais pas supporter cette horrible odeur jusqu'au retour de son employeur. A moins qu'il ne parte, et revienne en temps voulu. Quoi qu'il en soit, j'ai finis par le laisser se faire guider par l'elfe de maison et une fois les deux homes hors de mon champ de vision, je m’agenouillai vers le sorcier abattu au sol. Il était vraiment dans un sale état...

Avec un maximum de douceur possible, j'ai finis par le descendre dans les sous-sols du manoir, là où le reste de ma famille avait l'habitude de séquestrer leurs proies, leur faisant perdre la valeur du temps et le rythme du jour et de la nuit. Après ça les pauvres sorciers passaient à l'interrogatoire qui en principe, était fatal pour eux dans le sens où ma famille les envoyaient ailleurs : en effet, les Kendric ne se salissaient jamais les mains. J'ignorais où ils partaient, mais après avoir les informations requises, ils n'étaient plus utiles pour ma grand-mère.
Soupirant, j'ai finis par attraper entre mes doigts le visage du sorcier, l'étudiant avant d'entonner un sortilège de guérison. Je répétais en boucle et en boucle Vulnera Sanentur jusqu'à ce la plupart de ces égratignures et ses bosses se soient dissipés. Un regard triste, j'ai essuyé le sang sur son visage. Dans ces moments là, j'étais toujours désireux de les aider à s'enfuir, et j'aurais pu. Mais je devais attendre le bon moment. J'allais sauver une vie mais ça ne servirait sans doutes pas à de nombreuses autres. J'ai finis par quitter les sous-sol pour retourner dans le sous salon, saccagé. Soupirant, j'ai remonter mon jean jusqu'à mes genoux et enlevé mon veston pour me mettre à genoux au sol et commencer à faire disparaître les tâches de sang sur les dalles du manoir. Ce n'était pas à moi de le faire, je sais. Mais je voulais limiter les travaux de notre elfe de maison. Même quand je m'adressais à lui, je lui demandais des choses. Je ne les lui ordonnaient pas. Ce n'est que quelques secondes après que je me suis rendu compte combien j'étais con sur le coup. Pointant ma baguette sur le sang et la boue du tapis, j'ai lancé un sort et dans la minute qui suivit, tout été intact. Mains sur les hanches, je me demandais maintenant si j'allais devoir supporter la présence d'un sorcier à la solde de Voldemort, ou s'il reviendrait plus tard quand la maîtresse des lieux sera de retour. En attendant, j'ai pris place sur un fauteuil du salon en m'allumant une cigarette. La cheville droite sur mon genoux gauche, je faisais des ronds dans l'air en attendant le retour du rafleur.

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MessageSujet: Re: The enemy is inside of me   The enemy is inside of me EmptyMer 29 Oct 2014 - 15:11

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Evan & Rodrigue



Nia nia nia nia nia nia nia nia nia... Ok. Je me suis trompé. Ce n'est pas un domestique, mais l'un des Kendric. Grosse erreur de ma part. Mais il n'a pas besoin de me le dire pour que je m'en rende compte, étant donné que sa remarque de petit gosse de riche en fait déjà bien assez. Une menace à peine camouflée de ne pas me payer, et tout ça pour quoi ? Pour un tapi. Il est magnifique, certes. Moi qui apprécie beaucoup les objets anciens, je le reconnais. Seulement, là, c'est une toute autre histoire. Enfin bref. Je n'ai même pas le temps de m'excuser auprès de la Princesse Kendric que déjà je me fais guider par un Elfe de maison jusqu'à une salle de bains tout aussi somptueuse que le reste du manoir. Peut-être que je ne vais pas être payé, mais au moins j'aurais vécu la vie de château durant quelques temps. Surtout sachant que je ne compte pas m'en aller avant d'avoir parler à ma cliente. Quitte à devoir supporter le caractère du jeune Sorcier.

Une fois la baignoire remplie presque à rebord d'eau fumante, l'Elfe de maison pose un paquet de vêtements propres sur un tabouret avant de s'en aller après une rapide courbette. Verrouillant la porte, il me laisse seul dans la grande pièce immaculée et silencieuse. Durant un instant, je me regarde dans le miroir. Passant une main sur ma joue, je me dis qu'en effet, j'ai une tête à faire peur. Dans la lumière des flammes, je devais paraitre bien disgracieux... Soupirant longuement, je vide mes poches, posant mon briquet à côté de ma baguette, sur la pile d'habits propres. Puis, observant toujours mon reflet dans la glace, je laisse littéralement mes vêtements tomber un à un, jusqu'à me retrouver nu comme un ver. M'étirant un peu, j'examine mes différentes égratignures. J'en ai un peu partout sur le corps. Mais jamais rien de grave. Juste de minuscules écorchures, plus ou moins recouvertes par la crasse. Quoi qu'il en soit, une fois prêt, je me glisse doucement dans mon bain, non sans lâcher un long gémissement de bien-être en fermant les yeux.

Je ne sais pas combien de temps je passe dans l'eau. Elle se refroidit progressivement mais, malgré cela et le fait que je sois à présent propre comme un sou neuf, de la tête aux pieds, je ne peux pas m'empêcher de rester toujours plus longtemps allongé là, dans la baignoire. Après tout, ça fait des jours que je n'ai pas pris de douche. Alors un bain ? Un bain, c'est juste royal... Cependant, toutes les bonnes choses ont une fin. Soupirant, presque de désespoir, je sors lentement de l'eau pour m'enrouler dans une serviette propre aussi chaude que moelleuse. Je n'en ai jamais eu, des comme ça. Je m'y sens incroyablement bien, à tel point que j'en ferais bien ma nouvelle tenue quotidienne ! Enfin bon, je ne vais pas pouvoir, j'imagine. À mon plus grand damne. Je m'attaque alors à la tenue apportée par l'Elfe de maison. Avant de me rendre compte qu'elle a un léger problème...

Des vêtements de femme ? Vraiment ? Je jette le morceau de tissu par terre, me demandant comment l'Elfe de maison, à moins d'être complètement aveugle, a bien pu m'apporter une tenue pareille ! Je serre les dents et les poings, me retenant de faire un carnage dans cette pièce. Après tout, peut-être que le petit serviteur, focalisé sur le message qu'il devait nous transmettre, s'est un peu emmêlé les pinceaux ? Oui, c'est sans doute ça. Je tache donc de respirer lentement, desserrant doucement les poings. Il se fera taper sur les doigts par ses Maîtres, et tout rentrera dans l'ordre. Enfin... presque tout. En effet, il est tout simplement hors de question pour moi de remettre mes anciens vêtements souillés par mes jours et mes nuits passés dedans. Et encore d'enfiler des habits de femme. Il va falloir que je fasse un effort pour aller demander une nouvelle tenue à mon hôte. D'un autre côté, avec un beau sourire, ça pourrait très bien être pour le plus grand plaisir de ses yeux... Alors rapidement je vérifie mon nœud, glisse ma baguette contre le côté gauche de mon bassin, attrape mon briquet, et déverrouille la porte.

Ma progression sur le carrelage glacé du manoir est lente. Je respire doucement sous les frissons pour ne pas grelotter, ainsi vêtu uniquement de ma serviette, aussi douce soit-elle. Mes cheveux sont encore un peu humides, cependant pour le moment, il s'agit là du cadet de mes soucis. Malgré tout, quand je retourne dans le salon dans lequel je me trouvais un peu plus tôt, en suivant l'odeur de cigarette qui s'en dégage, la chaleur du feu me réconforte déjà. Je fais en sorte de garder le dos droit, remontant un peu ma serviette pour en enlever le moindre pli. Puis je marche lentement en direction du jeune Kendric, qui fume sereinement dans son fauteuil. M'éclaircissant la voix pour attirer son attention, je tire une légère révérence devant lui afin de lui présenter mes plus plates excuses. Lécher le cul des grandes familles est un art qu'il est nécessaire de maîtriser. Et à vrai dire, lécher celui de l'homme que j'ai devant moi ne me dérange absolument pas. Bien au contraire, pour être tout à fait honnête...

" Veuillez accepter mes excuses, Monsieur Kendric. Je ne pensais pas avoir l'honneur de rencontrer directement la famille de mes clients sans passer par au moins un de leurs employés. Qui plus est, n'aillant eu que peu d'heures de sommeil ces derniers temps, mon esprit était un peu... embrumé. "

Me redressant, je m'approche un peu plus de lui en boitillant toujours, mais moins qu'avant mon bain, essayant de cacher au mieux mon intimité par respect pour le rang de cet homme. J'apprécierais fortement d'éviter un nouveau malentendu. Tout particulièrement si je dois attendre le début de l'après-midi avant de devoir m'en aller. Je tends donc ma main droite en direction de Kendric, affichant un sourire aussi charmeur qu'amical.

" Je crois que des présentations s'imposent. Rodrigue Holmes. Pour vous servir. Et... avant que je n'oublie... j'aurais aimé porter enfin une tenue adéquate en vote compagnie, mais il semblerait que votre Elfe de maison m'ait apporté des vêtements trop... féminins à mon goût. "



Dernière édition par Rodrigue P. Holmes le Sam 15 Nov 2014 - 16:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The enemy is inside of me   The enemy is inside of me EmptyMar 11 Nov 2014 - 18:31

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Je continuai de fumer sereinement en n'écoutant seulement le crépitement des flammes dans l'âtre de la cheminée. Je me demandais combien de rafleurs et de mangemorts allaient continuer de souiller le sol du domaine. J'étais le dernier héritier et surtout : j'étais en âge de faire ce que bon me semble du domaine Kendric... Oh, le problème était que le gouvernement était maintenant anarchique, une république pro-mangemorts. J'aurais voulu pouvoir faire du manoir un lieu de regroupement pour les rebelles, un lieu de refuges pour certains là où nous pourrions prendre des décisions importantes contre le Magister. Quoi qu'il en soit j'avais la certitude qu'un jour je pourrais faire ce que bon me semble de ma demeure, à commencer par enlever ces horribles portraits de familles qui reflètent des idéologies beaucoup trop snob et bourgeoises à mon goût. Je me rend compte que je suis quelque peu maniéré mais pas au même niveau que le reste des membres de ma famille. En parlant de manières, je finis par entendre la voix du ralfeur résonné dans la pièce et la façon dont il s'excusa me permit de comprendre que ce brun était habitué à fricoter avec les familles pleines aux as. J'abaissais la tête pour croiser son regard au même moment où il évoquait l’honneur qu'étais de me rencontrer. Et pour être franc ce n'est pas son regard qui me bloqua mais bien... Le reste de son corps : des bras saillants, un torse légèrement poilus et musclé, des traits de visages carrés que j'avais eu du mal à remarqué plus tôt, et des jambes musclées du peu que je pouvais voir. Je me suis d'ailleurs demandé pourquoi diable il portait une serviette après m'en avoir tant montré ! Et d'ailleurs je mis à me rendre à une autre évidence : pourquoi ne portait il pas de vêtements ? J'avais pourtant réclamé à l'elfe de maison de lui fournir des habits propres. Quoi qu'il en soit je me suis vite ressaisi en faisant comme si son corps me laissait indifférent. J'ai pris garde de serrer mes doigts autour de sa poigne virile en répondant à son sourire chaleureux. Puis, lorsqu'il m'expliqua son excuse je n'ai pas pus m'empêcher de pouffer en le détaillant de haut en bas.
-Je ne vois pas ce que Naya a trouvé de féminin chez vous...
La légère bosse au niveau de son entrejambe suffisait de prouver qu'il s'agissait bien d'un homme, un vrai... A quoi devait elle bien ressembler quand monsieur se sentit d'humeur lubrique ! J'ai vite fais le ménage dans mon esprit en passant une main sur ma nuque et réfléchir un instant.
-A tout cassé je dois avoir un boxer à vous prêter. Un t-shirt mais vous risquez de vous sentir etouffé tant qu'il ne sera pas agrandit... Je peux toujours demander à ce qu'on lave vos habits et essayer d'en trouver à votre convenu mais ça risque d'être assez compliqué quand on sait qu'il n'y a que ma grand-mère et moi qui vivons ici... Et on a pas l'air de faire la même musculation...
C'est fous de ce dire que seulement deux personnes vivent dans un aussi grand domaine. Jadis, il y avait bien deux voir trois générations qui se côtoyaient entre ces murs. Avec le temps les rangs des Kendric a diminué entre les renégats, les morts et ceux ayant pris leur envols.
-Vous voulez, je sais pas, un peignoir peut être ? Ou... Enfin j'en sais rien, si vous vous sentez à l'aise à moitié nu devant moi y'a aucun problèmes, ça me dérange pas vraiment... Juste, ma grand-mère risque de froncer ses sourcils...

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MessageSujet: Re: The enemy is inside of me   The enemy is inside of me EmptySam 15 Nov 2014 - 16:36

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Evan & Rodrigue



Je serre la main de Kendric avec une certaine vigueur. Sa peau douce reflète bien le milieu dans lequel il a grandit. Ce n'est pas le genre d'homme à avoir connu la misère. À mon humble avis, il ne doit même pas savoir ce que c'est qu'un vêtement troué. Lui qui a passé toute sa vie dans ce château, se lavant à l'eau claire, dormant dans des draps de soie, se séchant le corps avec des serviettes de velours. Je suis à la fois ravi et dégoûté de rencontrer cet homme. Dégoûté parce que ce luxe n'est destiné qu'à seulement deux personnes, et ravi parce que j'ai l'impression que les regards intéressés lancés par le jeune Kendric me sont largement adressés. Oui. Depuis tout à l'heure, je ne fixe rien d'autre que ses yeux. J'ai déjà fait le tour de son corps quand je me suis platement incliné devant lui. J'aimerais bien continuer, mais je suis fasciné par son regard...

Le sourire du bel inconnu en fait apparaître un identique sur mon visage. Alors comme ça il ne trouve rien de féminin chez moi ? Non pas que je m'en plaigne, bien au contraire. Je comprends cette phrase de diverses manières, en fait. Et j'espère sincèrement que l'une d'entre elles sera confirmée. Dans la mesure où, par exemple, cette petite remarque signifierait un certain intérêt à mon égard... Car en effet, plus le temps passe, et plus j'apprécie cet homme. Au départ, il m'a semblé plutôt... disons infréquentable. Mais maintenant que notre échange se fait sur un fond plus stable, je commence à le trouver sympathique. Je ris même légèrement à ses paroles. Et hausse un sourcil en suivant son regard. Quand je vois ce qui attire son attention, je croise mes mains devant mon entre-jambe. Moi, pudique ? Pas quand on a envie de moi, non. Cependant, j'ai déjà fait une erreur avec Kendric, alors je préfère éviter d'en commettre une nouvelle. Ne serait-ce que pour rester en vie.

Il me drague. Je refuse de croire qu'il puisse en être autrement. Nous n'avons pas la même musculature. Mes maillots risquent de craquer si vous les mettez. Je peux vous prêter un boxer, parce qu'on doit faire le même calibre, je pense. Je soupire intérieurement. L'idée de me faire l'un des domestiques de la famille est encore vive dans ma tête. Après ma dernière traque, j'ai bien besoin qu'on me change les idées. Et quoi de mieux que ce genre de choses pour ça ? Cependant, je me rends compte que ce n'est pas d'un domestique quelconque dont j'ai besoin. Mais plutôt de lui. De cet homme qui fume tranquillement dans son fauteuil en faisant semblant de ne pas me draguer. D'ailleurs, en parlant de la cigarette... C'est un symbole très sexuel, quant on y réfléchit bien. Ou quant on a l'esprit mal tourné. Je secoue donc un peu la tête pour retrouver l'usage correct de mes neurones.

D'une main je joue avec mon briquet, l'ouvrant et le fermant, tandis que de l'autre, je retire ma baguette de ma serviette. L'espace libéré est faible et aussitôt comblé par la bosse qui n'a de cesse de grandir, doucement mais sûrement, sous l'unique gardienne de ma pudeur. Je recule jusqu'à m'effondrer dans un fauteuil, à côté duquel se trouve une table basse. J'y dépose mes effets personnels, et m'installe confortablement. Ma position m'évite un nouvel incident. Surtout sachant que le jeune homme maintenant à ma gauche semble s'empêcher de me détailler de haut en bas. Ou tout du moins c'est ce que je m'imagine. Je soupire donc longuement. Je dois essayer d'agir normalement. Mais comment, alors que déjà ma stratégie de m'assoir perd de son efficacité ? Mon subconscient semble vraiment déterminé à obtenir quelque chose de la part du jeune Kendric. Quelque chose qu'il n'aura sans doute jamais. Mais peut-être est-ce précisément pour cette raison que l'idée de voir ce jeune homme à mes pieds est si alléchante ?

Je croise une jambe sur l'autre. Bien assez vite, cependant, je me rends compte que je libère un petit accès à l'attention du riche héritier, si jamais il était tenté de venir jeter un coup d’œil sous ma serviette. Et plus si affinités... Alors afin de reprendre mon air faussement dévoué, que je réserve à l'aristocratie, je me relève en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, avant de me tourner vers la porte. Marchant d'un pas assuré, non sans inconsciemment rouler légèrement des fesses, je sors de la pièce en me faisant violence pour ne pas accélérer, mon entre-jambe étant maintenant dressée avec fierté sous mon unique vêtement. Tant que Kendric ne verrait pas ça, tout irait bien. Je bifurque donc dans le couloir, une fois le seuil de la porte franchit, sans savoir où je vais. M'arrêtant alors, je passe la tête dans la pièce que je viens de quitter, fixant le jeune homme avec un large sourire presque charmeur, puis mes objets personnels, toujours sur la table basse. Hors de portée.

" Je pense qu'on pourra me trouver quelques vêtements. Après tout vous êtes loin d'être frêle, et je dirais même plutôt bien bâtit, monsieur Kendric. De plus, je ne voudrais pas vous offenser en me montrant nu devant vous. Ce serait là un nouveau manque de respect de ma part. Et je pense que j'en ai déjà assez fait, en vous traitant de domestique tout comme en venant me présenter à vous dans cette tenue... "

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