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sujet; [EVENT#1] faiseurs de carnage 3.
MessageSujet: [EVENT#1] faiseurs de carnage 3.   [EVENT#1] faiseurs de carnage 3. EmptyVen 3 Oct 2014 - 21:42

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Event #1
They think we're helpless. They're wrong. They started a war, but we're not here to finish it. We're here to make them regret to show them and everyone else what happens when you go too far. No more running, no more waiting. Let's hit them where they live.


(black cauldron) Toujours sous son apparence d'homme au visage parcheminé par le soleil et au regard prédateur, Vincent arriva dernière sur les lieux et devant les regards interrogateurs de ses comparses, elle se contenta de secouer la main. Plus tard les réponses. Les réponses prenaient toujours trop de temps parce que quelqu'un se sentait toujours obligé de lui faire des reproches stériles (et injustifiés). Nouveau haussement d'épaules, une baguette qui pointe la porte. Les protections se défirent avec une facilité insultante pour une archéomage de son calibre.

Comme un seul homme, ils entrèrent dans l'appartement, cherchant sa propriétaire. Le plancher craquant sous leurs pas. Et lorsqu'elle croisa l'habitante, elle lui saisit le poignet qui tenait la baguette et lui tordit le bras dans le dos. Impitoyables, ses doigts appuyèrent sur les ligaments de l'articulation et sous la pression, la baguette d'Aliss tomba au sol avant que la botte de Vincianne ne vient la briser impitoyablement sous son poids. ●●● Calme ● La voix rauque de fumeur vibrait sous l'ordre et la menace implicite. Contre le poignet blanc de la sorcière, sa main rêche allait sûrement laisser un hématome et avec l'adrénaline qui courrait dans ses veines, Vincianne avait dû faire preuve de tout son sang-froid pour ne pas simplement lui briser le bras. ● Bien, ma petite dame. ● Son dernier mot sonnait comme une insulte sous l'accent ghetto que Vincianne avait choisi pour cette identité. ● Et si on allait s'installer confortablement ? ● Brutalement, elle jeta la captive dans la salle la plus proche et sa baguette cracha un sort de ligotage. La française observa les lieux. Les murs étaient vierges, loin de ceux surchargés de toiles du couloir, et le chevalet désormais renservé indiquait qu'il s'agissait sûrement de l'atelier de la peintre. Le lieu idéal, donc, pour le petit message qu'elle prit le temps de graver dans les murs, avec l'aide de sa baguette.

Yes, I am a criminal. My crime is that of liberty. My crime is that of judging people by what they say, do and think, not by their birth or their origins. My crime is that of outsmarting you, something that you will never forgive me for.

I am an insurgent, and this is my manifesto.  You may stop this individual, but you can't stop us all... after all, we're all alike.

Puis son regard se posa sur leur victime. ●●● Dis-nous où sont tes objets de valeur ou je peins cette toile avec ton sang. ● Morgana avait dit qu'ils manquaient de fonds, après tout. Son dévouement à la cause mériterait récompense (qu'elle ne manquerait pas de réclamer à l'écossaise). Et puis, après la dépouiller, l'effrayer et la malmener un peu, Vincianne ne voyait pas ce qu'elle pourrait faire de cette blondinette si elle n'avait pas le droit de la tuer. A cette pensée, un sourire carnassier vint ourler ses lèvres.


Dernière édition par Vincianne de Lancastre le Lun 19 Jan 2015 - 17:11, édité 1 fois
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L'homme traîna Aliss sans ménagement jusqu'à une chaise où il l'assit de force. "Incarcerem". Des liens solides sortirent de sa baguette et l'y attacherent, entravant suffisamment ses membres pour que  en devenir inconfortable sinon douloureux. Elle tourna un instant autour de sa victime, prédatrice, avant de lâcher : "la baguette de la fille aurait pu servir. Ce qui n est pas ton cas, ma douce." Elle ronronne presque joyeusement avant de se détourner pour saisir la boule de poil qui venait de paraître. "Bonjour mon mignon... Ta maitresse à été une très vilaine fille." Le chat miaula en réponse. "Chut. Ne la défend pas. Nous devons lui faire apprendre sa leçon ? N'est ce pas ? Promis ca ne fera pas mal." D'un informulé, l'animal, marionnette dans ses mains se figea dans l'air. Un cri déchirant sortit de sa carcasse avant qu'elle ne se fiche dans la porte de l'atelier. Clouée au bois comme un cadavre en cours de dissection, sa tête pendait misérablement de côté. Morgana se tourna lentement vers la jeune femme et déclara d'une voix aussi douce que calme : "Tu vas faire passer un message sinon je reviendrais coller ton doux visage de collabo à la place de ton chat. Dis-leur que les Insurgés les observent et connaissent leur trahison. Raconte-leur que nous viendront les chercher. Tous. Un par un. Au plus clair et au plus sombre. Au moment où le Soleil  noircissant leur peau, cariant leur dent et teintant leurs mains de l'écarlate du génocide, ils déambuleront dans la Lumière.  Lorsque minuit sonnera et que l'araignée tisse sa toile, passant du moment où elle porte bonheur à l'heure où elle porte malheur, nous seront là, sous les lits, dans leurs armoires, dans les recoins sombres de leur âme et nous réclameront la justice." Les doigts de la sorcière vinrent délicatement retracer la pommette de la jeune femme ligotée. "Retiens bel ange : Oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, plaie pour plaie, sang versé pour sang versé, mort pour mort." Ses lèvres finirent par effleurer sa joue avant qu'elle ne se retire avec une moue ennuyée.
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Moi qui n’avais rien demandé, rien dit, rien réclamée, voilà que l’on venait s’introduire chez-moi sous des motivations que me dépassaient complètement. Qui était ses gens ? Un homme s’introduit par ma porte et à peine quelques secondes plus tard, il me tennait fermement par le bras, me débarrassant de ma baguette alors que je n’eus pas le temps de dire la moindre phrase. Je les regardais envahir mon appartement sans rien dire, sans rien comprendre de ce qui se passait. Sans ménagement, l’homme écrasa ma baguette sous son pied. Je regardais les débris qui jonchaient mon sol, incapable de détourner les yeux. Mais bordel qu’est-ce qui se passait ici ? Qui était ses gens ? Ses barbares qui envahissaient les lieux. L’homme qui me tenait le pognait ouvrit la bouche et dit quelque mot   «Calme » Pardons ? Comment voulait-il que je reste calme alors qu’il venait de briser ma baguette ?! Inconscient. Je gardais la bouche fermé, muette comme une tombe. Ils ouvrient la porte de mon atelier, la seule pièce où jamais personne n’avait le droit d’entrer pour venir m’y installer sur une chaise et m’y ligoter. Je me laissais faire, je n’avais aucune chance face à ses brutes probablement shooté à l’orviétant.  Que des brutes. Que des idiots, des pauvres sans esprit, si désespérés qu’ils devaient venir chez la populace, venir intimider les gens qui n’avait rien fait pour les dépouillé et venir violer leur intimité. Si vous n’est pas avec nous, vous êtes contre nous. Deal, I get it ! Oubliez ma compréhension pour votre cause. Oubliez le sentiment de pitié en vous voyant sans logement, errant dans les forêts. Vous n’aurez que mon méprit et mon dégout pour tous les gens de votre « espèce ». Pour tous ses insurgés. Je fermais les yeux quelques instant, tentant de trouver un moyen de m’en sortir. Comment échapper à ses deux cinglés que me retenais prisonnière. J’en avais pas la moindre idée. Un bruit me ramena à la réalité et j’entrevis des mots gravé sur mon mur. Gravé ! Pourquoi diable avait-il inscrit ces stupidités sur un mur caché de tous, dans une pièce condamnée ? idiot.

« La baguette de la fille aurait pu servir. Ce qui n’est pas ton cas, ma douce. » Dis alors la jeune femme à l’homme qui m’avait broyé le poignet et ligoté sur la chaise. Ma douce à cet homme ? Comment pouvait-elle l’appeler ma douce ? Puis Gustav fit interruption à notre si charmante interaction. La jeune femme tourna les yeux vers lui et lui dit quelques mots « Bonjour mon mignon... Ta maitresse à été une très vilaine fille. » « mais je n’ai jamais… » Les mots mourut d’eux seule alors que Gustav miaula et que l’autre folle continua sa tirade. « Chut. Ne la défend pas. Nous devons lui faire apprendre sa leçon ? N'est-ce pas ? Promis ca ne fera pas mal. » puis en illustrant ses paroles, elle fit je ne sais quoi à mon chat pour qu’il se retrouve probablement mort ou inconscient, mais visiblement cloué sur le mur devant nous. J’eu un pincement au cœur en voyant mon pauvre chat dans un état si lamentable. Pourquoi me faisait-il subir cela ? Je n’avais jamais rien fait à qui que ce soit ! « Ne faites pas de mal à Gustav » dis-je la voix tremblantes sous l’anxiété du futur incertain que j’avais si je passais un peu plus de temps avec ces deux cinglés.

« Dis-nous où sont tes objets de valeur ou je peins cette toile avec ton sang. » Me dit l’homme d’une voix roque. Je sentis la colère me brûler l’intérieur, m’enflammant littéralement. Ils venaient me brutaliser pour des galions ? Ridicule, RIDICULE ! J’étais fauchée !   « Vas y fait couler ce que tu veux, cher, mais tu ne réussiras pas grand exploit. » Lui cachais-je au visage. Méprit pour ce cadavre, pour cet homme, femme, transgenre, abomination qui se tenait devant moi. «  Mon corps refuse de peindre, tout ce que tu risques de faire est du dégât. Idiot. Tu t’es prise à la mauvaise cible. Je n’ai rien qui vaut quoi que ce soit ici. Tout n’est qu’illusion, que mensonge dans cette vie. Va voir tes amis et j’espère que tu les retrouveras tous mort. Vous ne valez pas mieux aux yeux de la population que des déchets. Que des cadavres en décomposition. Ignoré et méprisé. » J’allais trop loin, je le savais mais les mots sortais seuls de ma bouche. Moi qui n’avais jamais appuyé le gouvernement, me voilà accuser à tort et cela me rendais hystérique. Ils ne comprenaient pas que de violenter la population les rendaient défavorable à leur cause ? La jeune femme se pencha alors vers moi, ses cheveux effleurant mon visage.

«  Tu vas faire passer un message sinon je reviendrais coller ton doux visage de collabo à la place de ton chat. Dis-leur que les Insurgés les observent et connaissent leur trahison. Raconte-leur que nous viendrons les chercher. Tous. Un par un. Au plus clair et au plus sombre. Au moment où le Soleil  noircissant leur peau, cariant leur dent et teintant leurs mains de l'écarlate du génocide, ils déambuleront dans la Lumière.  Lorsque minuit sonnera et que l'araignée tisse sa toile, passant du moment où elle porte bonheur à l'heure où elle porte malheur, nous serons là, sous les lits, dans leurs armoires, dans les recoins sombres de leur âme et nous réclameront la justice . » Dit-elle d’une voix qui se voulait douce, mais je n’étendais que son mépris pour les gens qui soutenant le gouvernement. Que la haine pour le système mit en place. Que le massacre qui risquait bientôt d’éclater. Et tout ça, j’en avais absolument rien à foutre.

« Ce n’est pas mon pays, tu iras leur dire toi-même! » hurlais-je sous la frustration d’être pris entre deux feu. Je ne voulais pas choisir de camps, mais leur visite me rendait la chose beaucoup plus facile. Je haïssais ces insurgés maintenant, s’en était plus d’aucun doute.

« Retiens bel ange : Oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, plaie pour plaie, sang versé pour sang versé, mort pour mort. » murmura-t-elle à mon oreille si près que sa bouche effleurait ma joue. Je me dégageais, dégoutté de son contact. « Je pourrais dire ce que je voulais, cela ne fera aucune différence pour eux. Les paroles d’une artiste junkie ne convaincront personne, idiot. Partez, vous me faite pitié de devoir attaquer la population pour qu’ils fassent votre boulot à votre place. » lui répondis-je sans même réaliser du qualificatif que je venais d’utiliser pour me décrire. Junkie. Malheureusement c’était bien ce que j’allais devenir si je n’arrêtais pas maintenant. Je fermais les yeux, découragée, fatiguée, mais surtout hâte que tout soit fini. Que cette guerre qui venait à peine de commencer prenne fin.

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"Si cela te soulage de penser que nous sommes des brutes idiotes, fais-le. Quant à la vérité, elle est malheureusement bien moins manichéenne. En tant qu'artiste, tu devrais comprendre. Nous offrons au Magister une oeuvre d'art à la hauteur de ce qu'il a produit en horreur. Sang de mon sang, chair de ma chair, os de mes os." Le "douce" n'avait aucunement été destinée à l'homme qui l'accompagnait. Même si elle se doutait de l'identité de la personne qui se cachait sous se corps sec, elle n'en avait pas l'entière certitude. Et quand bien même, lorsqu'elle était en mission, Vince était loin d'être tendre. Non, cet adjectif  qualifiait Aliss. Morgana demeura un moment silencieuse, les lèvres étirées par un sourire énigmatique. Ils savaient qui elle était. Ce qu'elle détenait potentiellement. Dolohov. Oui. Faire tomber l'une de ses revendeurs pour l'attirer dans leur filet et pouvoir planter leurs dents dans sa gorge délicieuse de traître. "Ne te surestime pas. Tu ne nous aies d'aucune utilité. Tu es là pour l'exemple. Les Mangemorts ne tarderont pas, chaton et ils te traiteront avec tant de douceur que ce mauvais épisode de vie sera oublié." La sorcière avait penché la tête de côté avec un léger rictus suffisant. " Ils te traîneront comme un animal de foire, d'émission de radio en journaux, tu seras leur nouvelle coqueluche et tes tableaux se vendront des milliers de gallions. Pas forcémement pour ton talent mais pour ce que tu représentes. Tu es l'agneau sacrifié sur l'autel de la guerre. Et nous venons d'ouvrir la valse. Tu devrais nous en remercier. Nous relançons ta carrière médiocre. Tu vas devenir une célébrité, darling" Elle s'interrompit, l'air songeuse. " Toutefois, tu vas nous rendre un dernier petit service." Elle sortit de sa poche une fiole d'un liquide translucide et huileux. "C'est du veritaserum." Ses longs doigts tapotèrent un instant contre le verre. "Mon ami que tu vois est un spécialiste. Alors, donne nous ton stock d'Orviétan et nous partirons. Les secours ne devraient pas tarder." Son compagnon partit à la recherche des précieuses substances non sans avoir bousculé la jeune française. Morgana, quant à elle, étudiait avec minutie sa proie. "Tu n'aurais jamais du quitter ton pays chaton. La France est un endroit bien plus sûr." La sorcière avisa son collègue qui revenait et qui lui adressa un hochement de tête. " Ce fut un plaisir de te rencontrer. A la prochaine fois." Et avec un craquement, les deux insurgés transplanèrent en lieu sûr.
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MessageSujet: Re: [EVENT#1] faiseurs de carnage 3.   [EVENT#1] faiseurs de carnage 3. EmptyVen 10 Oct 2014 - 18:56

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Je levais les yeux vers la femme, anxieuse de mon sort, figée par les événements qui m’arrivaient. Elle me parlait d’une voix neutre, répliquant à mes phrases. Une phrase retint mon attention, une œuvre d'art à la hauteur de ce qu'il a produit en horreur. Résumant les horreurs à venir. Tout cela était probablement le commencement de longues et pénibles séries d’acte terrorisme fait par des activismes aussi tyranniques que ceux qu’ils combattaient. Je ne quittais pas des yeux les deux terrorismes qui me surplombaient, me disant que je me surestimais et que je n’étais là que pour l’exemple. Je me mis à trembler, imaginant le pire. Ma vie pitoyable allait finir sur cette chaise dans cette pièce que je m’étais mis à détester aux fils des années. Non, ils ne pouvaient pas me tuer, pourvus qu’ils ne me fassent pas comme il avait fait avec Gustav. Pauvre chat, pauvre de moi. Sans s’arrêter, la femme continua sa tirade, parlant de ma peinture, puis je réalisais alors que oui, ils avaient bien l’intention de me laisser inerte sur cette saleté de chaise. « Tu es l'agneau sacrifié sur l'autel de la guerre. » N’entendant que cette phrase, résonnant en boucle dans mon esprit. Je ne voulais pas être l’exemple, je ne voulais pas devenir une célébrité pour une mort aussi lamentable. Je ne voulais pas qu’on me retrouve baignant dans mon sang. Ils avaient signé mon arrête de mort. C’est à cet instant que je perdis contact de la réalité. Tout n’était que rêve, cauchemar, illusion. Puis ils me parlèrent du mon stock d’orviétan, me demandant où il était, me menaçant d’utiliser du veritaserum. Oui prenez tous ce que vous voulez mais ne me faite pas de mal. « Il est… Il est au salon » dis-je d’une voix étouffé. Retenant difficilement un sanglot. « Tous est dans l’armoire à côté du sofa », murmurais-je piteuse, honteuse de me faire voler, mais surtout terrifiée de la réaction de Maksim lorsque j’aurais à lui annoncer. Je préférais passer ma nuit avec ses deux barbares cinglés que de devoir l’annoncer à Maksim, réalisant que ses deux insurgés avaient réduit ma vie à néant. Dolohov allait me dénoncer à mes parents et plus jamais je ne serais libre. Ces deux terroristes venaient de me vendre sans même s’en rendre compte. Merci. Merci de me détruire encore plus. Ils allèrent récupérer la marchandise où je leur avais indiqué et ils transplantèrent en me laissant attacher sur ma chaise. C’est à cet instant que j’éclatais en sanglot.
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