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sujet; Staying in my play pretend - j.h.s. |
| Julian Haven Summerfield feat Will Higginson • Sugar Slaughter
| ◄ | • nom complet ; Julian Haven Summerfield, parce que ses parents tenaient absolument à ce que son nom lui demande toujours cinq minutes à rédiger, comblant le manque de longueur dans son premier prénom en lui rajoutant simplement un deuxième. Haven d'ailleurs qui signifie 'havre de paix' quoiqu'il n'a jamais eu la sensation d'apporter ce sentiment à quiconque réellement. Quant à Summerfield, ce nom traîne maintenant dans la boue. • surnom(s) ; Il n'a jamais été très doué pour se trouver lui-même des surnoms et franchement, Julian, à part Ju' qu'il trouve affreusement féminin, il n'y a pas grand-chose pour satisfaire les amateurs dans le domaine. Alors certains l'appellent simplement J ou JJ. • naissance ; Âgé de 22 ans, né un 14 avril au beau milieu de Londres et on ne saurait retrouvé plus franc stéréotype du bélier, vivant à 300 à l'heure, tête baissée pour ensuite se rendre compte qu'il vient de frapper un mur. • ascendance ; Sang-mêlée, ce qui aurait pu lui offrir une vie facile, certe loin du luxe que jouissent les sang-purs, mais plus paisible que celles des né-moldus. Seulement, l'injustice n'est pas chose facilement ignorée dans sa famille et maintenant ils en paient le prix. • camp ; Il aimerait bien crier encore haut et fort que le bien triomphera, mais ça lui vaudrait sans doute une gifle. Alors il se tait et le pense tout bas et répond ce qu'on lui dit de répondre. • métier ; Avant, il aidait sa famille avec leur petit café. Rien de très mondain, l'ambiance prêtait clairement aux familles plus modestes, offrant des goûters son le nom de 'Pumpkin & Cinnamon' à ceux se voulant trop presser en chemin, mais depuis le commerce à fermé et les raisons sont évidentes. • réputation ; Si à Poudlard on le connaissait pour traîner avec des élèves de sa maison plutôt turbulents, en vrais gryffondor ainsi qu'un membre de l'équipe de Quidditch, maintenant on parle surtout de sa famille comme des traîtres, des moins que rien qui ne comprennent pas la nouvelle justice en ce monde. • état civil ; Célibataire et il n'a pas vraiment le choix, puisqu'il vit maintenant pour une autre, pour la servir jusqu'à ce qu'on juge autrement. • rang social ; Rebut pour cause d'avoir été déclaré coupable de complicité, cachant des Insurgés et les aider d'une quelconque façon possible. Son père s'était donné corps et âme à la cause, apportant informations utiles et rumeurs au besoin. Et si maintenant ses parents payent le prix à Azkaban, lui s'est fait convaincre de se vendre comme un bout de viande. • particularité(s) ; Un humour merdique et sur-utilisé, parce que c'est toujours mieux de rire que de pleurer. • patronus ; Un raton laveur, vous savez cette bestiole qu'on pense toute aussi mignonne qu'innocente et qu'ensuite elle vous saute dessus comme un déchaîné. Le petit voleur masqué en pleine action. • épouvantard ; La douleur. S'il s'est facilement prit quelques plongeons grâce au Quiddictch et qu'il a eut sa dose d'entorse et de cassures en tout genre, la douleur qu'il a subit lors de la marque refuse de quitter son esprit depuis, malgré son entêtement et la souffrance qu'il s'est lui-même procurer en frottant sa chaire à vif dans un vain espoir de l'effacer. • risèd ; Ses parents qui se tiennent devant leur commerce, un grand sourire aux lèvres. Son père a un bras autour des épaules de sa femme et le café resplendit tout simplement, l'enseigne brille de milles feux et derrière, il y a quelques clients qui dégustent sur la terrasse. • animaux ; Avant il avait un hibou, ce bon vieux Arthur qui lui picorait les doigts dès qu'il lui tendait le moindre bout de papier, mais depuis sa capture, il ignore où ce dernier peut se trouver, malheureusement. • baguette ; Il trouve ça débile, mais il a l'impression qu'il arrive à peine à s'en souvenir depuis qu'on lui a retiré. Elle était ferme, de son bois de noyer avec sa plume de phénix en son centre, mesurant dans les 24cm, mais pour le reste, le sentiment entre ses mains et ses réactions, tout est disparu bien trop vite à son goût.
• REBUT • Perso Inventé |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Ce sont des mots répétés avec soin qui se forment dans son esprit lorsque le sujet est évoqué. Des mots qu'il mâche, roule sur sa langue pour finalement les ravaler. Parce que ces mots, dans cette société actuelle, sont un danger pour sa vie. Au départ il suivait fièrement l'exemple de son père, lui avec ses beaux discours et ses conseils de se tenir droit, n'hésitant pas à prendre la moindre remarque concernant son sang comme une attaque pour rugir avec indignation. Maintenant il mesure la moindre réaction et bien souvent, celle-ci se résume simplement à baisser la tête et pense tout bas ce qu'il criait autrefois si fort et sans crainte. Aussi bien dire que rien, mais absolument rien de la situation actuelle ne lui plait, mais dans sa position, il ne peut pas y faire grand-chose à présent. Les regrets de son manque d'initiative, de ces gestes qu'il ne trouve plus assez important. Il ne peut que ruminer et culpabiliser en silence avec l'injustice contre son cœur face à la cruauté infligée aux nés-moldus et impurs dans son genre. La vente des rebuts n'est qu'un affront parmi tant d'autres, une insulte impossible à ignorer et il était si naïf de croire qu'il ne subirait jamais cette humiliation. Que sa famille ne se ferait jamais prendre, trop petite, trop insignifiante pour capter le regard de quiconque dans leur aide subtile pour les insurgés. Parce que, bon sang, ils faisaient quelque chose de juste. Et pourtant, voilà où il se retrouve, à servir ceux même dont il était si certain que la résistance réussirait à triompher. Alors il avale ses paroles un peu plus à chaque jour, fatigué de cette bataille. Fatigué des préjugés. Et se sentant beaucoup plus vieux qu'il ne l'est réellement. ► Infos en vrac : Julian est de ceux qui n'aiment pas s’apitoyer sur leur sort -du moins en publique- et préfère utiliser l'humour pour se sortir ou du moins assimiler des situations difficiles à gérer mentalement. • D'un air fougueux, il n'est pas étonnant de savoir qu'il appartenait à la maison des lions lors de ses études à Poudlard, sans compter qu'il a également fait partie de l'équipe de Quidditch. • Malgré ses fréquentations plutôt bruyantes à l'école, il n'était pas un élève des plus turbulents. Disons qu'il suivait le mouvement et était rarement celui qui arrivait avec des idées bien connes, mais plutôt celui qui approuvait après un court instant. • Il croit dur comme fer maîtriser l'art de la « poker face », mais franchement, quiconque le connaissant vous dira que tout se lit rien qu'avec son regard. • Du coup, non, l'art du jeu n'est pas fait pour lui, même s'il s'entête l'idiot, ne comprenant toujours pas pourquoi il perd encore et encore aux cartes. • Il ne croyait pas ressentir une frayeur aussi grande que celle lors de la grande bataille, mais celle lors de sa vente aux enchères s'y approchait étrangement. • D'ailleurs, sa marque est représentée par une plume de corbeau, située sur son flanc. La douleur fut atroce, mais au moins, la marque n'est pas visible aux yeux de tous et il considère ce petit détail comme une grande faveur. • Il possède également une cicatrice près de son œil droit, vers la tempe. Assez petite et visible seulement de près, il se l'est mérité suite à une mauvaise chute en balais sur un terrain rocailleux. • Lorsqu'il est nerveux ou irrité, il se venge sur sa chevelure, la tripotant de toutes les façons possibles. Sinon, lorsqu'il se sent mal à l'aise, c'est sa nuque qui passe un mauvais quart d'heure. • Il a souvent les mains froides, peu importe où il se trouve, ce qu'il lui a souvent valu les critiques de plusieurs prétendantes, si bien qu'il n'est plus vraiment du genre tactile. Nothing compares to you • pseudo & âge ; AmusableSky et 23 ans . • comment as-tu trouvé le forum ? Grâce à Sue, ma muse, le M à mon S, les lacets à mon soulier, le nutella à mon pain. • ton avis, tes suggestions ; Franchement le forum a l'air super, j'avoue que j'ai la crainte de me perdre et d'écrire une grosse connerie à quelque part, mais vous êtes si choux et accueillants que je n'hésiterai pas à venir vous harcelez au besoin comme vous l'avez proposé • connexion ; Je dirais 2 à 3 fois semaines environ ! • quelque chose à ajouter ? Draco montre-moi tes fesses moulantes dans ton shorts et tes froufrous. • coup de main pour le bottin ;▋ ▋ WILL HIGGINSON ; julian h. summerfield - Code:
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▋ <a href="http://excidium.bbactif.com/u97">▋</a> <pris>WILL HIGGINSON ;</pris> julian h. summerfield
Dernière édition par Julian H. Summerfield le Mar 30 Sep 2014 - 19:55, édité 7 fois |
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| Here comes the hurricane ――――――-―• Too young to feel too blind to see •――――-――― On avait beau lui dire qu'il débordait naturellement d'imagination, dans la petite tête de Julian, il n'arrivait tout simplement pas à comprendre comment cet endroit deviendrait aussi resplendissant et magique que dans les histoires de ses parents. Même en regardant sa mère, un grand sourire aux lèvres alors qu'elle dressait déjà la liste des choses à faire tout en parcourant l'espace vide pour s'extasier ici et là entre deux projets, il n'y parvenait pas. D'habitude, quand elle voyait un plancher aussi sale à la maison, elle était beaucoup moins joyeuse. Les adultes c'est bizarre. Et comme si cette dernière avait entendu ses dernières pensées, sa mère se retourne vers lui, tout sourire. « Alors, qu'est-ce que tu en penses ? » La question le prend de court et il cherche à savoir si une mauvaise réponse est possible dans une telle situation. Il finit par hausser les épaules et remarque « C'est sale.. » tel le parfait garçon sage qui se doit d'être propre. Et malgré le commentaire, l'humeur de la femme ne s'assombrit pas. Ni même celle de son père, qui entra en scène avec un éclat de rire, sa large main passant dans les mèches folles de son fils avant qu'il ne pose un genou à terre, à ses côtés. « Pour l'instant, mais tu verras, un petit nettoyage, quelques coups de pinceaux et tout sera comme neuf. » Et le regard du garçon esquissa de nouveau la pièce avant d'hocher la tête, bien confiant. « Ouais t'as raison ! » ce qui lui valut une petite tape sur l'épaule comme il se doutait, souhaitait même, toujours à la recherche de l'approbation de son paternel. « Les tables seront par là et le présentoir, de ce côté. Il y aura des tableaux et des jolis lumières. De belles couleurs vives ! » s'exclama sa mère, pointant le tout alors qu'elle décrivait une scène qui se faisait de plus en plus claire aux yeux du petit brun qui rejoignit l'excitation de ses parents. « Et moi, je vais pouvoir aider ? » Il se fit rapidement rassurer sur le sujet. Bien sûr qu'il pourra aider lui dit sa mère. Il fera le travail d'homme, comme un grand garçon que renchérit son père, ce qui fit sourire d'avantage le garçon. Maintenant que l'envie de participer à tout ça s'encrait à lui, ça lui plaisait bien cet endroit, au final. Et puis, il pourra manger autant de petites pâtisseries que sa mère préparerait dans le petit café. Ah ouais, ça l'enchantait bien maintenant. « Tu vas prendre des tableaux de tante Sally maman ? » qu'il demandait alors qu'il traînait ses pieds sur le parquet pour faire voler la poussière. « Tu crois qu'elle aura encore des friandises moldues ? » renchérit-il, redressant la tête avec l'espoir bien vivant dans les yeux, ce qui lui mérita un rire de sa mère, puis une confirmation. ――――――-―• Shivers on my skin •――――-――― Il n'arrive tout simplement plus à détacher son regard depuis quelques jours déjà. La nourriture entre, tel un automatisme pratiqué et huilé avec soin, mais il mentirait s'il disait être capable de savoir exactement ce qu'il met dans sa bouche en ce moment. Parce que toute son attention est concentrée sur une jolie tête brune assise parmi ses confrères serpents. Il pince les lèvres, le geste imperceptible, alors que ses yeux coulent sur les mèches brunes et le peu de son visage qu'il réussit à observer au travers de la foule. Il n'est pas subtile et alors ? Il est certain qu'elle ne le remarque pas, malgré le temps passé ensemble ces derniers temps. Franchement, jamais il n'aurait cru remercier Merlin de lui avoir fichu une serpentarde pour l'aider avec ses cours. Et pourtant. Le voilà maintenant, prêt à s'enfoncer dans un enfer d'envie, de regards trop insistants et de soubresauts dès que son regard croise le sien. Ce qui n'arrive pratiquement jamais en dehors de ses leçons. Quelque chose doit clocher avec lui à quelque part, il en est certain, pour s'être accroché autant à une fille qui le traite carrément d'idiot toutes les deux minutes. Peut-être qu'il est masochiste. Ça, ça lui vaut un soupire de son cru, picorant son assiette pour finalement prêter attention à cette dernière. Un bras s'enroule autour de ses épaules quelques instants plus tard, le faisant sursauter hors de ses rêveries « Woah du calme champion, t'es stressé ou quoi ? Qu'est-ce qui se passe hein, depuis tout à l'heure on t'entend soupirer à répétition. » Il sourit, prêt à tenter une réponse, sauf que tout le petit groupe est maintenant sur son cas, lui coupant l'herbe sous le pied avec des suggestions telles « c'est les études qui te préoccupent comme ça ? » alors qu'un autre suggère d'un ton moqueur « moi j'crois que ce qui le chiffonne est loin de s'approcher des cours » avec un sourire voulant tout dire, ce qui vaut quelques bruits immatures du reste des garçons. Et il essaie, vraiment fort, de revenir avec l'excuse des études, sauf que malgré son expression soigneusement neutre, son regard ose retourner vers la table des verts, action qui n'est raté par aucun d'entre eux. « Oooh, une vipère, vraiment Summerfield ? » « Me dit pas que c'est la Travers qui te démange hahaha ! » « À voir comment il détourne le regard, ça peut seulement être ça » « C'est bon, laisser-moi tranquille avec Travers, bordel, vous avez quel âge ? » qu'il marmonne, boudeur, avant de retourner à son observation, ignorant les semblants d'excuses, les quelques rires et les petites tapes sur l'épaule. Tout ce qu'il se rend compte, c'est qu'elle redresse la tête pour croiser son regard. Et c'est suffisant pour qu'il pense que malgré tout le bruit présent en salle et la distance des tables, elle vient d'entendre tout ce qu'ils ont dit à leur sujet. Et alors que ses amis, n'ayant rien raté de l'échange, reprennent leurs taquineries de plus belle, plus forts si possible, lui se cache tout simplement le visage au creux de ses bras, bien décidé à mourir de honte sur ce bois, son assiette encore une fois oubliée. ――――――-―• no need to try to be a hero •――――-――― Son cœur palpite, ses mains tremblent. Il ne sait pas quoi faire d'autre que de les serrer l'une contre l'autre dans l'espoir de cacher ce dernier, refusant de redresser la tête pour prendre en compte son entourage. La peur lui pend au ventre, une peur qu'il ne réussit malheureusement pas à contrôler. Plus depuis que tout a changé. C'est une peur qui le suivait telle une ombre et maintenant, elle est prête à l'engloutir. Parfois il se dit qu'il doit être encore sous le choc, parce que franchement il n'arrive pas à croire malgré tout ce temps ce qui s'est produit. Comment il s'est retrouvé là. Il n'était qu'un simple étudiant, pas si longtemps que ça, un adolescent avec des problèmes quotidiens et le voilà, prêt à être vendu comme une pièce de viande. Et pourtant, la faute n'est pas si difficile à trouver. Un nom qu'il n'a jamais osé prononcer à voix haute, ni lui ni ses parents, se forme dans son esprit et il y redirige une haine immense. Ce n'était pas juste, mais la justice n'avait plus sa place dans ce monde. Pas quand sa famille se faisait prendre comme des bêtes désobéissantes pour être envoyée avec le reste du gibier indompté. Comme son père lui avait répété, mainte et mainte fois alors que des groupes envahissaient le grenier de leur commerce pour une nuit ou plus et disparaître plus tard, lorsque la cause est juste, il faut être prêt à se sacrifier. Et même si ces lourdes paroles lui avait laisser un goût amers en bouche, il s'était entêté, persuadé qu'ils n'auraient jamais à le payer. Puis ils étaient arrivés et au lieu de suivre ses parents à Azkaban, il avait décidé de prendre ce qu'ils présentaient comme la situation 'facile'. Il avait de la difficulté à y croire maintenant, alors que ses genoux tremblent un peu plus, qu'une autre vente est conclue et que le prochain est prêt à être envoyé aux chiens. Pas avec les deux mois qu'il venait de subir, ni même les rires cruels qui pouvaient parfois résonner au travers des insultes dirigé vers des gens comme lui, des impurs aux yeux de tous. Il serre les dents, alors qu'un « Suivant ! » se fait entendre, seul ou mélanger à d'autres paroles, il ne saurait pas dire. Il sent seulement son cœur se débattre comme un sauvage alors que son tour vient et il tente fort, mais vraiment fort, de cacher sa frayeur face à ce qu'il l'attend.
Dernière édition par Julian H. Summerfield le Mar 30 Sep 2014 - 20:10, édité 10 fois |
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