☇ Infos complémentaires ; Animagus renard. J’avais décidé de devenir animagus avant même de devoir fuir à travers le pays. Mon petit fils pouvait naitre lycan aussi c’est tout naturellement que j’ai pensé à lui et à pouvoir partager tous ses moments (bons comme mauvais) quand il serait sous sa forme animale. Rien n’est apparu à sa naissance et j’ai terminé mon apprentissage quand nous avons du fuir. J’ai passé des nuits entières à apprendre pour pouvoir me consacrer entièrement à Teddy ensuite. J’ai jamais appris quelque chose aussi vite et intensément • Je caresse toujours la montre à gousset de mon mari quand j’ai mes mains dans les poches • Je suis têtue et extrêmement tenace quand je veux quelque chose. • Je suis plutôt posée, calme, discrète mais maligne comme un singe et cela m’a bien aidé pour fuir. • Je porte toujours mon alliance même si je n’ai pas vu mon mari depuis presque 5 ans • J’aurais 50 ans cette année et je dois avouer que ça passe très loin de mes préoccupations du moment • Je garde espoir de reparler à ma petite sœur Narcissa mais n’ai aucun espoir pour renouer avec Bellatrix et je n’aurais aucun problème à la tuer si elle s’attaque à mon petit fils • La solitude me pèse. J'aimerais pouvoir me confier à un/une ami(e) et me réchauffer contre la peau de mon mari. Si seulement il revenait aujourd’hui • Je guette une faille pour partir du territoire et mettre Teddy à l’abri. • J’ai peur a chaque instant de le perdre • Je me mords la lèvre inférieure tout le temps.  • Je ne peux m'empêcher d'aider les gens qui sont malades.  • J'ai une belle tache de vin sur l'arrière de la cuisse gauche. Je garde cette tâche sous ma forme animagus.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi Em. J'ai 33 ans, je viens de Paris et j'ai connu le forum via Elo'. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 4 jours sur 7. Un dernier mot ? Je me remets au RP après pas mal d'années d'arrêt donc j'espère me décrasser vite pour pouvoir jouer avec vous  <3

❝ Une vie à deux loin de tout ❞Quelque part au Royaume Uni
« Tu penses réellement que je vais te laisser partir comme ça ? » Le petit renard roux s’arrêta net sur le pas de la porte, n’osant regarder dans la direction de la voix. Peut être que s’il faisait semblant de ne pas entendre il pourrait continuer son chemin tranquillement. « Teddy… » Le petit renard soupira, lâchant le saucisson qu’il avait dans la gueule pour se redresser et reprendre forme humaine « Mais Mamidaaaaa…. J’avais juste envie de manger un bout… » « Et il n’est pas l’heure ! Tu me redonnes ce saucisson et tu vas jouer ! » « Je peux aller jouer avec mes copains ? … Allezzzzz Mamidaaaaaaa » « Oui mais tu me promets de faire attention et… » « Pas de transformation, j’dis pas que je suis sorcier et je raconte pas notre histoire. Oui je sais ! » Je soupirais et le laissais partir après un bisou en sortant à mon tour pour me poser sur la balancelle et le garder à l’œil. Je savais  que ça le dérangeait mais je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter tout le temps.

Mon petit fils… La prunelle de mes yeux… Le seul et l’unique être qui me restait… Celui qui avait grandit trop vite et que je protégeais autant que je le pouvais mais qui n’aurait pas du connaitre tout ça si jeune. Tant de choses s’étaient passées en 5 ans… Comment aurais je pu deviner que le jour où ma fille m’avait confié Teddy pour aller combattre elle n’allait jamais me revenir. Cette fille à qui j’avais donné vie et que j’aimais de tout mon cœur mais dont je ne supportais son engagement auprès de l’ordre. Son père l’avait toujours poussé à faire ce qu’elle désirait et à se battre pour ses convictions et moi je ne voyais que le danger qu’elle courait. De disputes en disputes je n’avais jamais réussi à avoir le dernier mot et hélas je l’avais enfin eu… Mais ce fut en apprenant sa mort par June et Harry. Si je m’effondrais, ne pouvant admettre que ma fille soit morte, le cœur de mon mari se brisa en millions de morceaux. Jamais des parents ne devraient avoir à enterrer leur enfant. Jamais… Et si je ne pouvais combattre cette douleur horrible qui me transperçait le cœur, les pleurs de mon petit fils me ramenèrent à la réalité. Voldemort et ses mangemorts allaient chercher à nous tuer et à tuer Teddy comme nous étions pour lui des alliés et il fallait fuir.

En une demi journée je retirais tout ce que je pouvais sur mes comptes et abandonnais tout : ma maison, mes souvenirs, mon passé, ma vie... Je pensais que rien de pire ne pouvait arriver mais, après quelques jours de fuite à travers l’Angleterre pour aller vers le pays de galles, je perdis la deuxième moitié de mon cœur. « Je ne peux pas continuer Meda » Ses paroles… Je les redoutais depuis plusieurs heures et je savais qu’il avait raison. Mon petit fils dormait contre moi dans son écharpe de portage et je me retournais vers mon mari qui s’était écroulé par terre, en larmes. On ne pouvait pas continuer, il était incapable de surmonter son chagrin même s’il était conscient qu’il fallait cacher son petit fils et je ne pouvais lui en vouloir. Je l’embrassais avec douceur en le berçant dans mes bras « Ce n’est pas grave mon Amour on va trouver une autre solution ». Une solution pour le protéger lui. Je ne mis pas longtemps à prendre contact avec sa famille moldue qui était sous surveillance mais il avait aussi de la famille beaucoup plus éloignée que personne ne connaissait et je l’emmenais jusqu'à eux, leur demandant de prendre soin de lui « Tu ne restes pas Meda ? » Un doux sourire sur les lèvres j’embrassais ma belle famille sans rien dire et glissais un « Je t’aime » à mon mari avant de disparaitre. Moins ils en sauraient et mieux se serait. Mon mari comprit à mon regard que c’était la dernière fois qu’on se voyait et me glissa dans la main la montre à gousset que je lui avais offert à nos 1 ans de mariage. C’était la dernière fois que je le voyais… Peut être un jour… Ou peut être pas… Je ne pouvais me permettre de penser à tout ça de toute façon.

A partir de ce moment Teddy et moi devinrent inséparables et on voyagea à travers tout le Royaume-Uni en essayant, grâce aux journaux, de nous tenir loin des événements importants. Cette guerre elle m’avait déjà tout pris, je ne voulais pas la faire. Il y avait des gens qui se battaient pour ça et je les aurais aidé si j’avais pu mais j’avais plus important. Certains pouvaient trouver ça lâche mais c’était ainsi. Je n’ai jamais cherché à cacher la vérité à mon petit fils, je ne voulais pas prendre la place de ma fille aussi je l’élevais aussi bien que je le pus et je pense n’avoir pas fait un trop mauvais travail mais j’aurais aimé pouvoir lui faire garder cette innocence enfantine que je ne voyais déjà plus dans son regard alors qu’il avait a peine 5 ans… Mais comment le rester quand on connaissait la vérité et qu’on devait changer de ville tous les 4, 5 ou 6 mois ? Et encore c’était dans les bons moments. Mais il était fort comme ses parents et il comprenait. Il était intelligent, volontaire, aimant et je n’aurais pu rêver à un meilleur petit fils.

Aujourd’hui on était dans un village perdu où j’aidais les gens à se soigner contre quelques petits services. C’était mieux que rien et je préparais la prochaine destination.

❝ Pourtant nous étions une famille ❞Le bon temps
Et pourtant tout n’avait pas toujours été comme ça. Certes je n’avais pas eu une famille aimante et avec qui je m’entendais mais j’avais appris à faire avec. Ma sœur aînée n’avait rien en commun avec moi mais bon c’était ma sœur. Quant à la cadette elle était juste influençable. Je ne partageais pas leur idée sur les sangs purs et les issus de moldu car je trouvais que tout le monde avait le droit de vivre. Et puis ça permettait de renouveler aussi un peu le sang des sorciers. Comme s’ils ne savaient pas que la consanguinité finirait par appauvrir la magie. Ouais !! Tous cousins !!! Tous zinzins ! Ce que je trouvais ça idiot et quand je connaissais à m’intéresser à la médicomagie et a la génétique, autant dire que je trouvais ça encore plus bête. Mais bon… Impossible de faire changer toute ma famille aussi j’évitais les conversations sur ce sujet et espérais qu’on m’oublie un peu….

C’était être un peu trop optimiste voir totalement naïf. Rapidement ils voulurent me marier avec un vieux cousin de la cousine de je-ne-sais-plus-qui. Mais moi j’aimais quelqu’un d’autre. Un jeune homme qui n’était pas de ma maison car a Poufsouffle (et j’étais à Serdaigle) et que j’avais essayé d’éviter  pendant une bonne année mais bon… Ted Tonks était le mec le plus têtu de la Terre et je l’en remerciais car jamais son amour pour moi ne faillit et pourtant je faisais tout pour. Et puis, un jour, j’ai juste décidé de faire ce que j’avais envie et je me sentie… vivante ! Amoureuse et vivante ! Bien sur cela ne plut pas à ma famille qui me renia en exactement 3,21 secondes. Je ne pus prendre aucune de mes affaires qu’on me jeta dehors. Heureusement la famille de Ted était adorable et on me recueillit.

Sans nouvelle de la part des miens pendant des mois je décidais de passer à autre chose et je fondais ma propre famille. Mes études de médicomagie en même temps qu’une grossesse surprise ne furent pas sans difficulté mais rien ne m’arrêterait ! Je passais mes premiers examens la veille de mon accouchement et révisais les suivants en donnant la première tétée à ma fille : Nymphadora. L’amour de ma vie ! Ce fut les plus belles années de ma vie : La réussite de ma vie professionnelle en tant que médicomage de famille et ma fille qui était une belle et magnifique petite fille. Son don de métamorphomage m’étonna même si j’avais toujours eu un don pour la métamorphose (que je n’avais pas travaillé). Ce fut pour moi l’occasion d’apprendre encore plus et d’aider ma fille dans son apprentissage. Jamais je ne la laisserais toute seule. Elle devint une belle jeune fille qui voulait se battre pour tout ce qu’elle avait idéalisé et qui était tombée amoureuse du plus nulle des gendres mais c’était ainsi. Je n’avais rien contre Remus mais qu’est ce qu’il était ch*ant avec ses histoires de lycans. Oui il était une créature. ET ALORS ? Personne n’avait un souci avec cela à part lui et je lui aurais bien foutu des coups de pieds aux fesses quand je voyais ma fille rentrer pour pleurer dans mes bras. D’ailleurs je le fis une fois… Il ne faut pas énervée une Tonks !

De cet amour naquit mon petit fils et c’était de nouveau un magnifique cadeau. Je ne pus juste accepter sa volonté de combattre et qu’elle se mette en danger. Cela nous éloigna, la rapprocha de son père qui la poussait à faire ce qu’elle désirait et on me l’enleva. En vouloir à mon mari ? Cela n’aurait servi à rien et il se punissait déjà largement tout seul…. Et puis j’en voulais juste à ceux qui me l’avaient enlevée. Ma petite fille. Mon ange… Les meilleures années de ma vie… « Tu pleures Mamida ? » Je séchais rapidement mes larmes « Ce n’est rien mon ange, je pensais à notre famille » « Mais on est une famille » « Oui et ça, personne ne nous l’enlèvera » J’embrassais fort mon petit fils que je n’avais pas entendu revenir.

La fuite n’était pas une vie mais j’aimais élever mon petit fils et lui apprendre tout ce que je savais. Il fallait essayer de voir le bon côté des choses après tout. J’avais tout fait pour être proche de lui (jusqu’à apprendre l’animagie au cas où il soit un lycan) et aujourd’hui nous étions une famille à deux. C’était bien déjà non ? Une famille humaine, une famille sorcière, une famille de renard. Que demander de plus ? Certainement beaucoup mais déjà vivre était parfait.