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sujet; Leto, back to black |
| Leto Dawn Caldwell feat Margaret Qualley • crédit swan | ❝ Hot summer nights mid july ❞Death Eaters ; Inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; Leto Dawn Caldwell. Généralement appelée par son nom de famille, laissant le second prénoms couler doucement aux oubliettes.☇ naissance ; 26 février 1979 à Carlisle dans la demeure familiale, proche de la frontière écossaise.☇ ascendance; sang-mêlé☇ métier ; Leto n'a aucun fantôme d'idée de ce que signifie travailler, sa famille subvient à ses besoins colossaux, elle ne s'intéresse absolument pas aux codes sociaux professionnels que la société contemporaine fait peser sur les épaules des jeunes de son âge, elle n'y est ni sujette ni intéressée.☇ camp ; Gouvernement, c'est l'idéal qu'on lui a greffé sous les rétines à l'hélium gonflé de rêves, le seul régime possible à ses yeux, celui qui lui confère son équilibre précaire, la câle de son existence, le ciment du but à atteindre qu'elle n'a pas, les braises des convictions perdues et les promesses de désillusions qu'elle seule sait entretenir.☇ réputation ; Mitigée tendance mauvaise. Leto elle vient de cette famille anciennement pure, celle qui s'est perdue, qui n'a pas su tenir son rang, qui s'est oubliée. Elle vient d'une famille oubliée, et recluse, souvent obligée de faire ce qu'il faut pour survivre sans se soucier des conséquences ni des retombées. Elle a l'argent, mais ni le nom ni la réputation. Ce n'est même plus qu'on la regarde de travers, c'est qu'on ne la regarde pas du tout, et c'est ça qui lui reste en travers.☇ état civil ; Seule avec elle même, et c'est déjà trop à supporter, même pour son ego inexistant.☇ rang social ; Rachetée, comme tous les Caldwell depuis quatre générations. elle suit les pas de ceux qui l'ont précédée, se rendre utile. On la pousse à faire tout ce qu'elle peut pour monter en grade, prendre du gallon et elle s'éfforce de se mettre des coups de pieds aux fesses pour se donner les moyens de ses ambitions inexistantes, et même ça, c'est déjà beaucoup.☇ baguette ; Du frêne, comme celle d'avant, la première, de la fidélité pour une entêtée. Et plume de queue d'oiseau-tonerre, de l'explosif pour du passif. 28,9 centimètres, un millimètre ratée pour une pas douée. La souplesse de sa baguette est comme le sens de l'humour de sa grand-mère, inexistant.☇ épouvantard ; Son reflet qui perd toutes ses dents, inexplicable et ridicule mais à la hauteur de ses prises de risques.☇ risèd ; Une maison dans une bulle sous-marine. Un calme olympien et une sérénité inconnue. Un reflet de soleil dans les eaux troubles, un havre de paix connu de personne.☇ patronus ; Elle n'en a pas. Pas sûr qu'elle ait perdu au change, le premier qu'elle ait jamais réussi à former ressemblait de près ou de loin à un oursin.☇ particularités ; Aucune, Leto est atrocement banale malgré toutes ses tentatives pour être au delà de l'exception, au dessus de tout, mais tout échoue, elle n'a rien eu à la naissance, rien acquis depuis et elle cherche encore moins à en obtenir aujourd'hui.☇ animaux ; Elle a tendance à recueillir un peu tout ce qu'elle trouve, surtout si c'est moche.☇ miroir ; voir l'onglet "miroirs". |
☇ Avis sur la situation actuelle ;Leto a un avis sut tout et tout le monde, elle se garde juste bien de le dire. Du coup on ose dire que Leto n'a d'avis sur rien, qu'elle fait ce qu'on lui demande de faire sans y penser une seconde fois. Ce n'est qu'en partie vrai, elle y pense, elle ne s'y arrête juste pas. Parce que penser est son ennemi, le fantôme de ce que seraient ses regrets si elle le faisait. Leto n'est douée que pour une chose et une seule : éluder, détourner les yeux, exécuter. Tout ça n'est qu'une seule chose pour elle, vivre plus ou moins confortablement, se faire passer la première, ne pas côtoyer les remords, se frotter aux conséquences. Alors oui, peut être que l'injustice de l'ensemble la frôle, lorsque les frissons glacés de la peur, de l'insécurité lui tiennent compagnie la nuit mais le matin et la lucidité chasse tout. Après tout tout le monde fait ce qu'il peut et elle n'est ni différente ni ne souhaite l'être et même si dans les ramages de son subconscient des résidus d'humanité et de chaleur subsistent, pour Leto la situation actuelle est la seule viable, et c'est suffisant. Et puis, c'est pas comme si on lui avait réellement demandé son avis.
Il ne faut plus s'étonner de l'air de strangulot atteint de paralysie faciale qu'elle porte la plupart du temps, c'est sa manière à elle pour qu'on ne lui demande pas trop son avis, avoir l'air de s'en foutre les trois quarts du temps, ce qui n'est pas si évident compte tenu de son caractère plutôt entier et sa nature emportée. Autant dire que son air constipé vient plus du fait qu'elle se retient de faire tout commentaire plutôt que d'un réel désintérêt. Bien entendu, elle est prête à tout accepter si c'est pour garder son petit confort personnel et maintenir sa sécurité précaire mais elle ne le fait pas pour autant avec facilité. Elle se gonfle de courage factice et de valeurs éventées pour atténuer un peu la réalité, tout en admirant ceux qui arrivent à suivre aveuglément un idéal qu'elle ne perçoit qu'à travers ce que les générations précédentes lui ont posé sous le nez. Ce n'est pas que Leto manque de conviction, c'est qu'elle manque de cœur à l'ouvrage, peut-être de cœur tout court. C'est ça le truc avec Leto, elle est plus vide que pleine, mais trop gavée de certitudes pour qu'on puisse même tenter de combler le vide, un équilibriste sur une corde raide sans point de chute et affublé d'un vertige chronique. Elle s'efforce de se trouver exactement là où on l'attend sans pour autant savoir avec exactitude où c'est précisément.
☇ Infos complémentaires ; Leto excelle dans l'art de la normalité, ne pas dépasser du lot, avoir l'air banale, se faire oublier, se fondre dans le paysage. Ce n'est pas forcément quelque chose de naturel pour elle qui est d'un naturel décalé et plutôt provocateur. Elle a appris à être ce qu'on voulait qu'elle soit. Malgré tout elle a une prédilection pour les sortilèges et enchantements mais est radicalement mauvaise en potions qui ont une fâcheuse tendance à lui exploser au visage. Leto a une passion pour la musique qui lui fait tout oublier, elle apprécie notamment les instruments assez anciens, ainsi elle joue du clavecin depuis ses douze ans et ne se défoule jamais mieux que sur une bonne batterie. Elle est proprement nulle en langues étrangères, rien qu'un accent un peu trop prononcé la perd totalement, vous pourrez la voir descendre une bouteille de whisky pur-feu sans trop de dommages collatéraux mais faire cuire des pâtes relève du miracle. • La jeune femme se ronge les ongles qu'importe qu'elle soit nerveuse ou apaisée, elle a la bougeotte, même assise elle a toujours un de ses pieds en mouvement et surtout, elle a horreur des chiffres et nombres impairs. Elle compte ses pas, combien de patates elle épluche et le nombre de marches d'un escalier. Lorsque ses lèvres sont gercées Leto arrache les peux mortes à l'aide de ses dents et elle aime particulièrement l'odeur du dissolvant. • Elle est généreuse et aime sans conditions.• Mais elle est aussi lâche et ne sait pas bien s'exprimer, engendrant pas mal de quiproquos. • Elle a une cicatrice sur la cuisse droite partant de son genou et allant jusqu'à mi cuisse et quelques égratignures mal cicatrisées au niveau des lombaires ainsi qu'un losange tatoué juste sous la fesse gauche. Symbole de quelque chose qu'on veut protéger du monde extérieur mais aussi de féminité, elle a volontairement laissé les coins pointus, rappelant une certaine violence et autodestruction.• Il paraît qu'elle est un peu paranoïaque sur les bords, qu'elle vérifierait à deux fois si la porte est fermée, qu'elle se relèverait dans la nuit pour être sûre qu'aucune fuite magique aurait allumé la cheminée, qu'elle ne passerait pas sous les échelles et que lorsque du sel est renversé elle en jetterait par dessus son épaule. • Elle marche pied nus et mange la salade avec les doigts directement dans le plat, elle chante et danse en se faisant des films quand elle est toute seule ou pense l'être. Elle adore l'orage et la pluie, elle modifie souvent la longueur de ses cheveux par magie, elle porte très peu de chaussures plates et elle ne se démaquille pas quand elle rentre tard le soir. ❝ The way you'd play with me like a child ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi Kalä. J'ai 25 ans, je viens de Paris et j'ai connu le forum via bouche à oreille. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) entre 6 et 7 jours sur 7. Pour les membres désirant être parrainés uniquement : rendez-vous dans cette catégorie et postez dans le sujet "être parrainé" . Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? J'ai un affreux doute. Pour vous ce smiley porte bien une moustache hein ? Genre c'est pas qu'il a une bouche en forme de gouffre sombre bien trop proche de son nez ? Non parce que d'un coup ça me ronge cette affaire
Dernière édition par Leto Caldwell le Jeu 17 Mar 2016 - 16:27, édité 5 fois |
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| I'll go back to black We only said goodbye with words ❝ Me and my head high ❞1997 & Carlisle Après Poudlard, quoi ? La même interrogation qui tourne en boucle, les mêmes doutes qui la hantent, le même statut qui fait courber l'échine où qu'elle aille, la honte dont elle ne veut pas qui courbe les épaules et qui pèse de tout son poids colossal sur sa nuque pour forcer cette tête qui se tient bien trop haut à toucher terre. Il y a ces regards, qui dévorent et qui noient, qui ajoutent encore de la masse aux conventions et qui brisent les promesses avortées. Il n'y a pas de désillusions pour Leto, rien qui reste, pas d'espoir brisé en kaléidoscope d'amers et d'acides. Juste cette tête trop haute, cette fierté mal placée, celle qui mord sa chair et dilue la bienséance dans les mots qu'elle ravale. Elle ne sait pas ce qu'elle va faire, ce qu'elle veut faire, mais elle sait ce qu'on veut qu'elle fasse. Servir. Et comme toujours Leto va obéir, échapper aux glaces de reproches qu'on pourrait lui adresser, suivre ce que les Caldwell font depuis quatre générations, obéir. Elle prend ce chemin tout tracé, qui n'a pas de raccourcis et dont on ne revient pas, la forêt des interdits, les risques inconsidérés et le peu de reconnaissance qu'on en obtient. Mais c'est toujours de la reconnaissance, et chez les Caldwell toute forme de connaissance est bonne à prendre. Son père est dans l'encadrement de la porte, il est grand. Elle a toujours trouvé son père grand, la faute au spectre d'ego qui trône derrière lui, la même que celle de son frère Éos. Elle la connaît bien cette ombre, elle l'écrase depuis si longtemps, elle la muselle comme un fléreur atteint de rage et c'est elle qui lui donne tant de fil à retordre mais qui la pousse aussi à suivre docilement et faire ce qu'on attend d'elle. Elle s'engage, et même si elle y croit elle les sent, ces fantômes qui viennent se frotter à sa peau nue. Elle a souvent l'impression qu'elle est la seule à les côtoyer, résidus d'humanité trop rapidement jetée en pâture aux souvenirs et à la dure réalité. Elle fera ce qu'on lui demandera de faire, ça ne changera pas beaucoup de l'ordinaire, il faudra juste être cent fois plus prudente et attentive mais elle sait qu'elle peut le faire. Relever la tête, la planter bien haut en son intérieur, la baisser ailleurs. Il est tard, il fait nuit et il fait froid, ce soir elle a décidé de rejoindre officiellement les rangs du Magister, elle voudrait regarder en arrière qu'elle ne le pourrait pas, elle a déjà de la chance, après l'école normalement les femmes Caldwell ne quittent pas la cuisine sinon on leur cogne dessus. En réalité elle était mieux à Poudlard, loin de chez elle, elle n'aime pas ces regards et ce grand manoir plein de courants d'air propices à l'invocation des remords et des regrets, elle voudrait fuir mais le regard lapis-lazuli du si fier Hyperion Caldwell la cloue sur place, crucifiée sur l'autel des espérances paternelles. Elle a grandi là, dans ces pièces qui n'ont jamais été chaleureuse, où on a l'impression que le soleil n'entre jamais, ironie pour une Leto Dawn et un Éos Dusk Caldwell. Cette maison porte peu de ses souvenirs, les hauteurs de la tour de Serdaigle lui manquent et lui collent à la peau. Le vertige, les nuits noires et la communauté hétéroclite qui ignore joyeusement ou fait fi de, un bais de société atrocement lointaine. Un plafond est tombé sur sa mère. Leto aurait souhaité que ce soit sur son aïeule, la très aigrie et sèche Thémis Caldwell, au moins un plafond ne l'aurait pas loupée. Mais le plafond est tombé sur sa mère, sa mère absente, la femme idéalisée, l'écrin de féminité. Il n'y a plus qu'elle, son père, la bique Thémis et de loin Éos, si tant est qu'on considère plus Thémis comme un dragon qu'un être humain, Leto est faite seule femme, encore plus de pression, moins de chances de passer inaperçue, une obligation de résultats accrue. Alors non, Leto ne travaille pas, mais elle s'implique à sa manière, oublier le cœur, valoriser la foi. Juste rentrée déjà repartie et elle laisse derrière elle les courants d'air juges et bourreaux et embrasse la grande capitale métropolite plus pratique non pas forcément plus chaleureuse ni accueillante pour autant, un grand appartement impersonnel pour une jeune femme mal à l'aise partout qui troque la compagnie non désirée contre une solitude surestimée. ❝ And I tread a troubled track ❞2001 & Londres Mentalité de petite fille dans corps de femme, tout s'écoule et tout se passe sans qu'elle ait même l'impression d'avoir ne serait-ce qu'une ombre d'emprise sur sa vie. Spectatrice névrosée de sa propre existence reléguée à un rôle secondaire dépourvu de choix, elle a d'abord fait six mois auprès des rafleurs, pour enquiller sur six nouveaux mois en soutien à la brigade de la police magique, faire du zèle, imposer doucement sa présence, avoir peur, détourner le regard faire ce qu'on attend d'elle. Il lui faut passer le rite initiatique, traverser les flammes et en revenir indemne, qu'importe qu'elle se casse à l'intérieur tant l'extérieur est camisolé de responsabilités. Pourtant elle est bavarde la petite fille, elle en aurait des choses à dire, de venin à cracher en retour de ces remarques appuyées à propos de son infériorité. Elle sort beaucoup pour oublier que dans sa tête elle est claquemurée, elle rentre tard et se couche tôt, elle fait de son mieux pour se dévouer puisqu'elle a du mal à s'abandonner. Il faut rempiler, rester du bon côté, glisser comme une anguille sur les vagues de ciguë que suinte sa réalité. Elle fait ce qui est nécessaire, ce qui est vital et qui se transformera un jour en létal. Elle tape fort sur son clavecin et sa batterie, elle tape fort dans sa vie de nouvelle adhérente, elle guette la chute en la pressant, en allant toujours plus loin pour grimper. Monter les marches de vide, bâties sur du rien toujours plus présent, elle s'impose un sevrage violent à base d'inhibition de sa personnalité, ne même plus se regarder pour avancer et faire oublier son statut précaire, la faute portée par la faute de branches de son arbre qu'elle n'a même pas côtoyées. Leto se maquille d'indifférence sur fond de violence flirtant doucement avec la dépravation qui la guette dans l'ombre des matins, elle rentre à la maison faire le plein de convictions avant de retourner au quotidien de riche petite impure qui fait des choses pas gentilles. Porter le fardeau de compter à son confort est la motivation qui la fait avancer, au passage du millénaire Leto s'enfonce encore plus profond dans les eaux troubles et scélérates des cercles qui se resserrent autour de sa gorge. Mangemort c'est ce qu'elle doit devenir, c'est ce qu'elle tend à obtenir, ce qui la maintiendra la tête hors du sable des fonds abyssaux, c'est là qu'elle a décidé d'aller, ou ce qu'on a décidé pour elle, au fond qu'importe. Réunion au sommet, la grand-mère rappelle les graines de sa descendance, ordres jetés, points clarifiés aucune fierté dans le regard, un certain contentement, tout juste assez pour la pousser à continuer. Éos crâne à l'école, Leto coule sous les codes, réglée comme du papier à musique quand le monde se tire une balle dans le pied, réminiscences du passé qui surgissent de trop loin pour l'atteindre, personne qui ait compté assez pour venir la hanter. Les émeutes grondent, Leto est bousculée et poussée dans ses derniers retranchements pour éviter la collision fatale, elle enfile son masque de guerrière qui lui sied si peu, carton pâte pas étanche qui lui permet de tenir debout sur la brèche, regarder sa peau blanche qui sera bientôt marquée. Des chaussures trop hautes pour une princesse déchue plongée dans l'acide des bains mondains, de l'écume aux lèvres qui rosit à force de se ronger les lèvres au sang, anxiété mal formulée qui découle sur un choix, peut-être le premier de toute sa vie. Cette fois Leto ma grande c'est toi qui conduis et qui ne te retourne plus. S'il faut aller jusqu'à abandonner son humanité, si ça peut la faire se sentir en vie, si ça rend ses couleurs aux buts avortés, si c'est tout ce que ça prend pour que tout fasse sens alors qu'à cela ne tienne, elle embrassera le fait accompli. Promesse à soit même écrite sur le sable, émoussée mais tenant bon bon gré mal gré, ses fissures s'ouvrent à vif et s'exacerbent mais elle en a terminé avec les doutes, se mutiler pour garder sa liberté est un début d'idée. La magie noire prend le pas plus que tout auparavant, pratique régulière d'une enfant perdue dont la vie n'a jamais été visitée par les fées. ❝ I died a hundred times ❞2003 & Londres Ne pas être l'ennemie du monde lorsque le monde est son ennemi, ne pas pleurer, ne pas hurler sans avoir même la chance de recommencer. Et au milieu du chaos laissé, une Leto le cul entre deux chaises, une volonté marquée par le désir de réussir à acquérir ce pour quoi elle a tant travaillé, tant sacrifié sans rien avoir eu à donner. Deux ans de sa vie passées aux côtés, au sein du gouvernement, la consécration peut-être bientôt, peut-être jamais, et la morsure douloureuse de ce que ça aurait pu être, de ce que ça aurait été si seulement le fardeau était moins lourd et sa tête moins haute. Les sabots de l'apocalypse s'embrasent sur son chemin, femme enfant aveugle aux conséquences de la machine qu'elle participe à faire marcher mais qui pressent les grains du sablier s'égrener pour venir la chercher, duel intérieur infini qu'elle fait taire par de la fausse assurance, la course qui prend fin et qui laissera très prochainement Leto entrer dans la cour des grands. Elle aimerait dire que rien ne l'impressionne mais ses jambes tremblent plus elle entrevoit l'échéance, se persuader que c'est ce qu' elle veut, et non pas ce qu'on l'a conditionnée à rechercher. Pour pousser la grande porte et entrer la tête haute et les mains salies elle a fait tout ce qu'il fallait, elle voudrait se dire qu'il n'y a rien à regretter et son cœur mort bat pourtant à cent à l'heure. Elle sale ses plaies, se prépare pour un couronnement qui n'en est pas un. Elle ne se sent ni prête ni confortée, c'est un aboutissement, ce qu'elle a voulu, même si c'est si peu, après tout plus haute est l’ascension et plus dure est la chute. Seulement, pour Leto la chute n'aurait pas été dure dans tous les cas ? Elle se réchauffe l'épaule en frottant énergiquement sa main contre l'épiderme, vieux réflexe de vivant. Elle se remémore les paroles de ses professeurs « trouver sa voie » comme on ramasse un caillou au bord du chemin, la voie qu'elle n'a jamais réellement perçue, celle qu'elle s’apprête à emprunter, avec laquelle elle flirt depuis sa majorité et la fin de l'école. Maintenant il ne reste qu'à pousser les portes si lourdes qu'elles semblent lui résister, accepter son statut de spectre qui a renoncé à son humanité il y a déjà une année, concrétiser. Sa main se serre dans le vide, là où elle peine à s'avouer qu'elle aurait aimé pouvoir en trouver une autre, n'importe laquelle, juste une main à laquelle s'accrocher le temps d'un battement de cils avant qu'elle soit prête à la laisser partir. Mais il n'y a rien qui reste pour Leto, à peine des souvenirs qu'on emballe à la va-vite avant de partir et de les oublier dans un carton vide de sens. C'est la vie de Leto, une réminiscence qui ne veut pas s'effacer et continue de s'imposer là où elle est plus ou moins tolérée, retenir ses pensées, se laisser étouffer pour mieux marquer sa présence et s'affirmer dans un monde qui n'est pas le sien mais qu'elle s'approprie coûte que coûte.
Dernière édition par Leto Caldwell le Ven 18 Mar 2016 - 22:08, édité 12 fois |
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| ooooh, ce personnage m'a l'air fort intéressant j'ai hâte d'en savoir plus sur elle ** bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche ! n'hésite pas à nous poker si jamais tu as un souci ou une question |
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| Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche |
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| Soit la bienvenue sur Excidium avec cette demoiselle fort prometteuse loin d'être si "banale" que ça justement Bon courage pour la rédaction de ta fiche
Dernière édition par C. Guenièvre Lestrange le Mer 16 Mar 2016 - 11:46, édité 1 fois |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | j'aime, j'aime, j'aime ce début j'ai juste survolé pour l'instant mais j'ai hâte d'en lire plus, tes idées sont prometteuses BIENVENUE parmi nous & bon courage pour ta fiche ! si besoin, n'hésite pas à mp le staff, on est là pour ça |
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HERO • we saved the world Ronald Weasley ‹ inscription : 22/02/2016
‹ messages : 615
‹ crédits : cristalline et crackle bones pour la signature.
‹ dialogues : salmon
‹ âge : vingt-quatre ans.
‹ occupation : C'est la grosse question que se pose Ronald en ce moment. Il n'aspire plus à devenir Auror, être autant de temps en guerre lui a passé l'envie de partir à la chasse aux mages noirs et il ne veut pas non plus avoir de contact avec les autres êtres humains alors il ne sait pas. Il aide Charlie avec ses dragons de temps en temps et ça ne lui déplaît pas. Peut-être qu'il va finir par se lancer dans des études de magizoologie ?
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1991 et juin 1998.
‹ baguette : Bois de saule, trente-cinq centimètres et contient un crin de licorne. Cette baguette le suit depuis qu'il a détruit celle de son frère Charlie en deuxième année.
‹ gallions (ʛ) : 4019
‹ réputation : Difficile de passer à côté de la famille Weasley tout de même. Connue pour l'immense fratrie qui la compose, il est difficile de passer à côté d'eux. Famille emblématique des insurgés, ils ont tous presque reçu l'Ordre de Merlin et une jolie somme pour les services rendus à la société sorcière. On sourit beaucoup plus à Ron depuis la fin de la guerre et étrangement, il déteste cette célébrité. Lui qui convoitait tant celle de Harry quand ils étaient à Poudlard, il a fini par comprendre pourquoi son meilleur ami la fuit.
‹ particularité : aucune.
‹ résidence : il a retapé le Terrier alors en attendant c'est là-bas qu'il est.
‹ patronus : un jack russel terrier
‹ épouvantard : Celle-ci ne changera pas, pour rien au monde. Ronald peut faire face à n'importe quelle horreur, mais si vous le mettez devant une araignée... vous pouvez dire adieu au Gryffondor qui sommeille en lui.
‹ risèd : Il se revoit à Poudlard, quand tout allait bien, avec Harry, avec Hermione. Quand il pouvait encore entendre son père pester contre le fonctionnement d'un objet moldu et que Fred et George étaient en train d'inventer des confiseries piégées pour leur boutique tandis que leur mère s'affairait à la cuisine avec ce sourire si caractéristique. Ronald souhaiterait pouvoir revenir à cette période où tout le monde était encore là.
| J'aime beaucoup tes idées à propos de ton personnage, elle promet d'être très intéressante la petite bienvenuuuue sur exci demoiselle, comme l'a dit Blondie, n'hésite pas si tu as un souci bon courage pour ta fiche et j'espère que tu te plairas parmi nous |
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HUNTED • running man Adele Bones | L'OURSIN MAGIQUE (j'adore ce patro, tellement que tu devrais être autorisée à le conjurer ) okay ! le vava, le nom et ton début = une moi et BIENVENUUUUUUE CHEZ NOUS tout plein de courage pour la suite, ça manque de verts par ici (ouai non mais plus il y en a, plus Dedele est heureuse ) |
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HERO • we saved the world Matteo Grimaldi ‹ inscription : 04/10/2015
‹ messages : 953
‹ crédits : odistole.
‹ dialogues : #749585
‹ âge : trente
‹ occupation : tisseur de mots, journaliste, coureur de monde. à la dérive.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1984 et 1991.
‹ baguette : était en bois d'érable, relativement flexible, mesurait 26,8 cm et contenait un coeur de phoenix.Désormais brisée, j'ai hérité d'une baguette récupérée sur le cadavre d'un mangemort: bois de noyer noir, 32 cm, coeur inconnu, et absolument pas faite pour moi.
‹ gallions (ʛ) : 4223
‹ réputation : j'ai l'air de regretter la fin de cette guerre, que ce qui secoue ce monde nouveau paraît me révolter bien plus que les atrocités commises par le précédent gouvernement, que je suis un piètre journaliste et écrivain qui tente de percer dans un milieu qui n'a jamais voulu de lui.
‹ particularité : en plein flou.
‹ faits : j'ai soutenu la rébellion, bien que je n'ai quitté ma vie que sur le tard pour aller les retrouver, au détour de la création de la Renaissance du Phoenix ; que beaucoup n'ont pas cru à mon implication, du fait de ma naissance surtout ; que j'ai une tendance fâcheuse à commencer des choses et à ne pas les terminer ; que ma plus grande ambition est d'enfin publier un livre ; que ma fiancée est en fuite et que je n'ai aucune idée de si je la reverrai morte ou vive, offerte aux bons soins des Détraqueurs ; que la nouvelle société me répugne presque autant que la précédente, voir plus ; que je ferai sûrement tout pour ma soeur.
‹ résidence : dans le loft de la Bran Tower ou Eirene et moi vivions avant que tout ne vole en éclat. J'ai réussi à garder l'appartement par je ne sais pas quel miracle, il sert aujourd'hui à ma soeur et à mon beau-frère, Elias, parfois. En vérité je n'y suis pas souvent, je fuis l'endroit.
‹ patronus : une méduse géante
‹ épouvantard : un grand feu, l'anéantissement total de ma famille, rester seul au milieu des cendres
‹ risèd : Eirene se tenant à mes côtés, aussi heureuse qu'elle l'était à nos débuts, lorsque nous étions encore pleins de promesses et de projets fabuleux avant que tout ne soit jeté aux flammes.
| Oh mama cet avatar et ce prénom c'est beau purée ce que c'est beau. Et le début de ta fiche donne envie d'en savoir plus. Bienvenue chez toi |
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| Aw merci à vous tous ♥ (le patronus oursin aurait effectivement pu être très drôle, ou comment décrédibiliser son personnage encore plus). |
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