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sujet; Amitié de cour, foi de renards et société de loups... |
| BriceAli BrainLa faim chasse le loup du bois...❝ We're running in circles again ❞REBIRTH OF THE PHOENIX ; Inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; Brice oui, ça n’est pas très féminin, dans certains pays ça ne l’est même pas du tout et mon père a été surpris en lisant ça sur les papiers. Mais c’est ma mère qui a choisi ce prénom et comme elle était Bretonne, pour elle, ça devait avoir une signification particulière. Après tout, en vieux breton, ça veut dire « magie » alors allez savoir. Ali, c’est court ça à du punch … en bref, mon père est un ancien boxeur qui estime que le meilleur restera l’irremplaçable Mohamed Ali … vous comprenez maintenant ? Brain, un nom qui vous ne dira rien du tout si vous êtes complétement extérieur au monde de la boxe anglaise. Côté surnoms, j’en ai jamais eus beaucoup, Brice reste tout de même très court. Certains se sont hasardés sur BB, d’autres sur Ali. Dans les camps, j’étais l’outsider et, chez les insurgés, on m’appelle Raksha. Rare sont ceux qui savent que c’est le nom de la louve en moi, ni ne connaisse sa signification : « démone ». Les plus lettrés se souviennent qu’il s’agit de la louve qui a recueilli Mowgli, c’est bien suffisant, ça fait une jolie histoire pour les enfants, ils n’ont pas besoin de savoir la vérité. ☇ naissance ; 2 février 1973 dans une petite maternité d’Oxford chambre 22 au deuxième étage … vous y croyez, vous, aux signes ? Non parce que là le 2 et moi … y a un truc, non ? ☇ ascendance; née-moldu ou sang-mêlé, je ne connais pas ma mère mais, dans un cas comme dans l’autre, je m’en fous complètement. ☇ métier ; Quand j’ai quitté Poudlard, je rêvais de travailler au ministère pour devenir langue de plomb aux expérimentations magiques avec une spécialisation en technomagie mais, voyez-vous, je suis loup-garou donc bannie à jamais de toute stabilité. Alors j’ai voyagé un peu, travaillé à droite à gauche, fait beaucoup de recherches et puis … je suis devenue prisonnière, punching-ball, gladiateur et maintenant je suis juste une insurgée de plus, un boulot à temps plein très mal payé. ☇ camp ; Rébellion, ça se passe de commentaires, non ? ☇ réputation ; Avant, j’étais considérée comme une demoiselle charmante bien qu’un peu brut de décoffrage. Un langage fleuri, une droite d’acier, un cerveau bien fait, une amie fiable et fidèle. Et puis il y a eu Azkaban et les camps d’entraînements. Et je suis devenue le jouet, le rebut à battre, celui qu’on envoie pour achever l’adversaire alors, forcément, beaucoup sont passés sous mes coups et n’en gardent par conséquent pas de très bons souvenirs. D’autres ont vu un ami passé sous mes crocs, inutile alors de prétendre que je suis sans défense, fragile. Chez les insurgés, certains m’évitent comme la peste, d’autres font semblant de comprendre, mais tous ignorent la vérité et le combat intérieur qui rugit en moi à chaque instant. Avec le temps, je suis devenue une alliée prête au combat , une amie et même un soutient pour les lycans et un monstre à abattre chez les mangemorts. ☇ état civil ; Célibataire à tendance castratrice si on me touche. Messieurs ? Des volontaires ? Oui? Vous au fond, folie ou courage.... je l’ignore encore mais ils s’appellent Octave & Fenris... ☇ rang social ; Insurgée, prolo à quoi bon avoir du fric quand on n'a pas l’occasion de le dépenser ? Pourtant j’ai quelques bifton sur un compte moldu et d’autres aux USA...sait on jamais, un jour ils serviront peut-être. ☇ baguette ; D’une longueur de 27 cm, elle est en bois d’orme et contient un crin de sombral. Je l’ai arrachée aux mains de mon « maître » et elle semble être plutôt satisfaite du changement de propriétaire. ☇ épouvantard ; Il prend l’apparence de mon parfait reflet mais mes mains sont couvertes de sang et ma bouche aussi … Visiblement, je ne fais plus qu’un avec ma louve et je suis parfaitement incontrôlable. N’est-ce pas le corps d’un enfant à mes pieds ? Possible, probable, charmant tableau, vous ne trouvez pas ? ☇ risèd ; Je vois un établi sur lequel repose une montagne d’objets divers et variés et j’ai une blouse de travail, le sourire aux lèvres, je m’y attèle. Derrière, sur un second bureau, il y a une photo de famille, mon père, mes amis … tout le monde est très souriant et sans doute à moitié saoul mais la soirée a l’air d’avoir été sympa. ☇ patronus ; Un chien, plus précisément un berger australien, une race vive, sportive qui ne supporte pas la solitude et qui peut se montrer … envahissant. ☇ particularités ; Loup-garou, bête cruelle qui bouffe les gosses et hurle à la lune ☇ animaux ; J’ai bien assez de soucis avec ma louve et puis … les piafs ne m’aiment pas, ils ne m’ont jamais aimée et les poissons, c’est con ! ☇ miroir ; Un cercle un peu bancal aux reflets rose vif … une couleur hyper girly qui me ressemble moyennement mais il n’y a que moi que ça choque. | ☇ Avis sur la situation actuelle : J’aurais pu fuir, ne pas revenir, j’aurais pu choisir le chemin de la facilité. Oui, j’aurais pu, mais voilà j’ai une conscience et, ce jour-là, je n’ai pas pu laisser ces hommes arrêter ces gamins sans agir, sans réagir. Alors, oui, un sort et un coup de poing plus tard, je me suis retrouvée sur le banc des accusés. Mais si mon action semblait noble, mon sang ne m’a pas permis d’avoir un quelconque procès. Née-moldu, autant dire née coupable dans ce monde en guerre. Alors forcement je n’en pense pas du bien, ni des arrestations abusives, ni du camp d’entraînement géré par des malades sans scrupules, ni de la vente des rebuts ... Je ne SUIS pas de la chaire fraîche qu’on peut vendre, acheter comme si de rien n’était. Aucun être humain ne l’est, pas même mon pire ennemi. Aujourd’hui, plus aucun sorcier ne devrait se permettre de rester “neutre”, de choisir le chemin de la facilité. Qui n’a pas vu un ami, un membre de la famille, une connaissance se faire abattre sans aucune raison cohérente, si tant est qu’il en existe. Et que veut dire cette vague de nouveaux adhérents prêts à tout pour épater un homme qui se fiche complètement de savoir qui ils sont ? Il a ordonné l’exécution de ceux traités plus bas que terre qui n’avaient plus aucun moyen de lui nuire alors, oui, j’ai participé à leur libération, parce que c’était la seule chose à faire et j’aurais préféré pouvoir tous les sauver et éviter encore une fois que le feu ne dévore des âmes. Je ne comprends plus le monde dans lequel je vis et pourtant je ne cesserai jamais de me battre. Je sais que les insurgés sont désorganisés, qu’ils ... non, que nous avons des points faibles, mais il reste des idées et des actions auxquelles je crois. Le gouvernement est prêt à nous abattre, de n’importe quelle manière, il use et abuse des coups les plus bas tentant de nous atteindre mais je suis profondément certaine que les gens ouvriront les yeux, avec le bon guide, je crois encore ça possible. Traitez-moi d’utopiste, de pauvre folle, peu importe, il m’est impossible de vivre sans espoir. Nous avons repris Poudlard et les Français, les Américains et les Egyptiens vont nous aider à nous rassembler et à mettre un terme aux folies de face de raie! |
☇ Infos complémentaires ; A Poudlard, j’ai collectionné les heures de colles sans jamais m’attirer les foudres de mes professeurs. On a la class ou on l’a pas ! • Je ne vole pas sur un balai, au mieux je plane avant de m’écraser lamentablement au sol ... La gravité est implacable, si j’avais du voler j’aurai des plumes. • Je fredonne « god save the queen » quand je suis angoissée ou que je sais que je vais devoir mettre mon poing dans le nez de quelqu’un (j'ai une très bonne droite). • Je pense à haute voix, parle seule et n’aime pas le silence. • Je mange seule, tant par peur de blesser quelqu’un que par honte d’avoir conservé une telle animosité. • J’ai beaucoup de mal avec les contacts physiques, surtout avec l’autre sexe. • je dors très peu, très mal et ne parviens à m’endormir qu’après avoir fait la liste de tous ceux mort à Azkaban et dans le camp d’entraînement (parfois de mon fait lors des combats), proches, amis, simples connaissances, peu importe, personne n’est oublié.• Toujours en mouvement je suis incapable de rester statique, même assise mon pied, ma jambe sont en mouvements, une peur aussi stupide qu’incompréhensible de paraître morte. • J’ai développé une ouïe excellente, le grand jeu des gardes à Azkaban était de torturer mes voisins de cellules dont je reconnaissais les cris et que je soutenais tout en me faisant la plus petite possible au fond de ma cellule.• Mon père m’a toujours dit qu’il ne fallait pas que j’oublie que j’avais une tête bien faite et, au cas où, deux poings parfaitement fonctionnels. • Mon tatouage de rebut est une chaîne épaisse sur la cheville gauche. • Je suis recouverte de traces de cicatrices en forme de crocs et une brûlure sur son mollet gauche du au feudeymon du labyrinthe. Cette dernière se voit également sur le pelage sombre de la louve. • J’ai toujours une longue chaine en or et un tout petit pendentif en forme de gant de boxe sur lequel est gravé “jamais à terre”. • Je ne quitte jamais ma ceinture de cuir noir, la boucle est en réalité un couteau parfaitement aiguisé. • J’ai un nokia 3210 bleu canard et suis imbattable au snake. Le portable est magiquement modifié par mes soins. • Mes goûts musicaux sont très éclectiques, tout comme mon goût prononcé pour la littérature aussi bien des BD, des journaux que des pièces de théâtre ou des écrits coquins, je dévore tout. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi Miline. J'ai l’âge de mes artères (ouhhh comment ça fait vieille peau comme commentaire XD), je viens de Suisse, le pays du chocolat et des Ricola et j'ai connu le forum via Elo, encore elle, toujours elle. . Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 9 jours sur 7. Un dernier mot ? YATAHHHH Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Brice Brain le Sam 3 Sep 2016 - 21:12, édité 6 fois |
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| L’ouverture d'esprit n’est pas une fracture du crâne...❝Ma fille, ma bataille ❞1973 & Oxford L’image aurait pu paraître risible, amusante pour un œil extérieur mais l’homme dont la main est posée sur le ventre du nouveau-né ne rit pas. La femme qu’il aime a disparu en un claquement de doigt en ne lui laissant qu’un mot et un bébé. Oh non, elle n’est pas morte, elle les a juste laissés tous les deux, le père et la fille. Fille qu’elle a nommée Brice avant de s’envoler, ce qui a surpris toute la maternité. Et pourtant, une fois le choc passé, l’homme a observé cette petite fille dont le gazouillement lui arrachait un sourire. Il a décidé de devenir, d’être père, mère, coach, pilier, bouée tout ce dont sa fille aurait besoin à partir de cet instant. Alors il écouta attentivement les professionnels, il s’exerce à faire ses gestes qu’ils auraient dû faire à deux. Dans quel sens? Pardon? Pour les trucs là? Ooh dans ... l’autre sens. La fixation adhésive se trouve toujours sur le ventre. Voilà. Non, il faut la laisser respirer, voilà juste un peu moins serré. C’est noté. Ouvrir. Nettoyer. Talc si rouge. Changer. Serrer mais pas trop. Vous avez tout compris c’est parfait. Stérilisation, eau, poudre, Brice, rot et au dodo. Tout à fait. Faire attention à la tête, ne pas faire tomber le bébé ... Oui, vous êtes prêt, vous pouvez rentrer avec elle, tout va bien se passer. Oui, tout va bien se passer. Merci.Il avait attendu qu’on soit seul lui et moi, dans son cabriolet trois portes rouge dont il était si fier, pour me faire la promesse de toute une vie. On va s’en sortir, tous les deux, on va travailler ensemble, juste toi et moi. Et c’est ce qu’il a fait. La parole de mon père est précieuse, jamais il ne se dément. Jamais. Il m’a élevée, m’a vue grandir, m’a entraînée. Il m’a appris a être forte, indépendante, ne pas me laisser marcher sur les pieds, m’exprimer en toute circonstances, à être tout simplement moi-même. Il y a eu des hauts et des bas, des bleus, des larmes et surtout des rires en pagaille. J’ai fait des siestes dans un sac de sport, on m’a porté en triomphe sur les rings, été félicitée et applaudie pour des rots mémorables par des poids lourds de renom, j’ai porté des gants avant de savoir marcher, fait mes dents sur des ceintures de championnats, mes premiers pas dans des suites luxueuses. Bref, une enfance de rêve pour un petit mec ou ... pour moi. ❝ Heu ... oups?❞1979 & Oxford's school Elle se moque complètement de l’autorité. Ses bons résultats scolaires ne suffisent pas, son comportement frondeur, son vocabulaire. Non, vous ne ... Regardez-la.Je faisais semblant de faire parler mes mains l’une avec l’autre imitant la directrice et mon père “blablabla” et me stoppai net en voyant le regard réprobateur de mon papa et décochant alors mon plus beau sourire. Brice ! Monsieur Brain, c’est la troisième fois cette semaine que vous venez dans mon bureau et nous sommes jeudi ! Cette fois, elle a emmené deux de ses camarades avec elle dans la tour de l’horloge , avait-elle dit en désignant deux pleurnichards assis sur le banc à l’extérieur du bureau. Ces deux-là n’avaient fait que me suivre mais à peine nous avait-on piqué qu’ils s’étaient mis à pleurer, deux fontaines ! Brice, dis-nous pourquoi tu es montée, là-haut ? Tu sais pourtant que c’est très dangereux. Ben ... c’était ouvert. Et le sourire s’esquisse, s’immisce sur les lèvres de le directrice et de mon père. C’est gagné. Au fond, que peuvent-ils réellement me reprocher? Cette porte n’aurait jamais dû rester ouverte, je n’avais fait qu’emprunter une faille dans leur surveillance. Pourquoi as-tu emmené Tom et Eddy ? Ils m’ont suivie, ces deux dégonflés. Brice, ton vocabulaire ! Pourfeudeur de nano dangers ? Voyons, madame, si j’avais dû emmener quelqu’un, j’aurais pris Reaghan. Lui, au moins, il aurait pas pleuré.Mon père passait sa main sur son visage, je savais qu’il se retenait de rire. Après tout, le dictionnaire des gros mots était son cadeau pour mon sixième anniversaire. Je sais bien que malgré tous mes gros mots, les déclenchements de bataille de nourriture et autres bêtises de mon âge, il était fier de moi. J’ai dû balayer la cour, longtemps. Je ne me souviens même plus quand cette punition a cessé mais ça arrangeait bien mon père. Il est sorti un temps avec la directrice. Faut dire, à force de passer toutes ses fins d’après-midi dans son bureau, j’arrangeais bien leurs rendez-vous ! C’est à cette époque, la grande école, que mon père a arrêté la boxe professionnelle pour devenir commentateur sportif. Un métier plus “sûr”, plus stable aussi. Nous étions à la maison tous les soirs, tous les deux. ❝ Serdaigle! ❞1984 & Poudlard Han. P*tain Reggy ...Reagh ...an. Reaghan ... Le pauvre, il venait de passer par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel avant que je ne prononce son prénom en entier, sans parler des regards surpris des autres élèves, regards dont je me fous complètement. J’suis trop contente qu’on se retrouve ici ! Enfin un visage connu ! T’as vu ça, tout s’explique, toi un sorcier, moi une sorcière, si t’avais vu la tête de mon père quand on a reçu le hibou, il en est tombé sur le cul ! Et le chemin de traverse, tu as été sur le chemin de traverse ? Oui, forcément. C’est dingue quand même tout ça et puis le quai, c’est flippant et le château, les barques, tout !!! C’est super chouette ! J’ai hâte de commencer les cours et puis, avoue, Serdaigle, la class quoi! T’as avalé ta cravate ? T’es pas content de me revoir ? Ou bien c’était moi qui ne lui avais pas laissé une seule occasion d’en placer une ? D’accord, c’est vrai ce pauvre Reggy n'était pas vraiment familier du terme amitié mais on se connaissait depuis tellement longtemps ! Pour moi, y avait pas d’autre mot c’était un pote et un pote sorcier en plus, la chance quoi! Il y avait eut des signes durant mon enfance, des trucs étranges qu’on avait préféré éloigner d’un mouvement de poignet, mon père et moi, mais, maintenant, il fallait nous rendre à l’évidence, j’étais bel et bien une sorcière. Brice, arrête ça! Pourquoi? On est dans une bibliothèque tu vas nous faire repé .... Miss Brain, où vous croyez-vous ? Dans la bibliothèque, madame, au rayon potions. Elle fronce le nez, remonte ses petites lunettes sur son nez, se donne un air plus pincé que jamais. Vous vous amusiez avec un ouvrage ancien qui n’est même pas de votre année. Je ne m’amusais pas, vous savez le professeur Rogue m’a dit que j’avais la tête dure et que rien n’y entrerait si je n’y mettais pas du mien, alors, bah ... j’y mets du mien. Vous moqueriez vous de moi, miss ? Non, bien sûr que non ! Cela vous amuse, Phillips ? Il se défendait que non, bien sûr, mais cela n’empêcha pas la bibliothécaire de nous punir et nous faire passer toutes les soirées de cette semaine-là pour ranger les livres sans savoir qu’au fond, moi, ça ne me dérangeait pas. Un ami et des livres ? J’étais avec la meilleure compagnie qui soit et ça nous permettait d’avoir des accès privilégiés. Tiens Reggy, j’ai trouvé ça, je me suis dit que ça pouvait t’intéresser. Un grimoire sur les malédictions familiales. Tu ... tu nous as fait punir exprès ? Ben ouais, j’suis une bonne élève, tu crois quoi ! T’es toujours collée ! Et qui rend les devoirs les plus complets qui soit ? Je vois pas le rapport. Moi, la magie, j’y connaissais rien en arrivant alors, plus j’ai de devoirs, plus j’ai d’occasion d’apprendre ... CQFD. T’es folle. Mais nan, juste particulièrement douée. Tu viens, sinon y vont nous laisser que les légumes à table ! ❝ Et merde ...❞ 1987 & Angleterre Mais si, je suis sûre de moi. Il y a 98% de chance qu’on croise des veaudelunes dans ce champ. Je te l’ai déjà dit, p‘pa, ils se planquent dans leurs terriers et attendent la pleine lune pour sortir et danser sur leurs pattes arrière, mais faut rester vachement silencieux, c’est hyper timide comme bestiole. Tu vas y arriver ? Hm ? Te taire ! Ah-ah-ah, je me marre, là, c’est pas flagrant parce que j’cache mes émotions, tu vois, mais je suis morte de rire. T’es une si bonne actrice, ma fille. Ouais, arrête de te foutre de moi. Les terres ici sont super fertiles et ça vient des crottes des veaudelunes. Des crottes? Mais ouais elles sont argentées, en plus, la grande class ... Autant le coup de la tente magique, ok, c’est chouette, mais alors les crottes argentées ... Allez, papa, on attend, on est venu là pour ça. Oui, on attend.On n’aurait pas dû attendre.Monsieur, combien de temps depuis sa perte de connaissance ? Vous croyez que j’ai eu le temps de regarder ma montre ? Elle m’a assommé … Quoi ? Brice, ma fille, elle m’a envoyé valser avec sa baguette dans l’arbre duquel vous m’avez redescendu. C’est sans doute ce qui vous a sauvé la vie, à tous les deux. Elle a déclenché la trace et comme vous étiez en plein champs, on a trouvé ça … Vous avez vraiment l’impression que vos histoires m’intéressent ? Mais merde, quoi, ma fille !! On s’en occupe mais … MAIS ? Elle vous a parlé des loups-garous ? On était là-bas pour voir les veaux de la lune … Veaudelunes, p’pa … BRICE ? Comment tu te sens, ma belle ??? Ça brûle … mais … j’suis un bonhomme, on va pas pleurer pour un bout d’chair, hein papa. Non on va pas pleurer. Et pourtant, il a pleuré … plusieurs fois. Le pire dans tout ça, c’est qu’on n'a même pas vu la queue d’un veaudelune ! Par contre, j’ai bien senti les crocs du loup se refermer sur mon flanc et cette douleur qui irradie dans tout mon corps, je m’en souviens bien de cette nuit-là. C’était sans doute le début de la fin. ❝ N'est stupide que la stupidité ... et les directives. ❞ 1991 & Poudlard & Ministère REAGHANNNNN OUVREEEEE !!! Allez, mon vieux, sors-toi du lit, on a les résultats ! Tin, comment on a assuré ! Une ptite danse de la victoire Reggy … ? Allez, bouge-toi le popotin, remue … Non ? T’es désespérant, t’es aussi gracieux qu’un botruc. Je vais l’avoir, ma voiture, je vais l’avoir !!! J’te la prêterai, parce que … crois-moi, t’as besoin de soleil, mon pote ! Pourtant, après ma morsure, rien n’avait été facile, les nuits de pleine lunes, les blessures, le regard de ceux qui savent, de ceux qui doutent et cette lutte interminable entre elle et moi. La louve et l’humaine. Mais, enfin, la septième année touchait à sa fin et j’obtenais ma récompense pour tout ce travail fourni, j’avais obtenu des "Optimal" dans toutes les matières qui importaient pour intégrer les langues de plombs. Plus rien ni personne ne se mettrait en travers de mon chemin. J’avais dégoté un stage d’un mois chez un sorcier passionné lui aussi de technomagie et j’avais passé des heures à le regarder faire à apprendre de ses innovations magique adaptées aux objets moldus. Tout n’était pas incompatible, loin de là, et c’est bien ce que j’avais toujours pensé en bidouillant quelques objets à la maison, le grille-pain, le radio-réveil, l’aspirateur. Bref, j’étais fin prête pour l’entretien mais je n’ai jamais dépassé le bureau de la secrétaire… jamais. Bonjour, je suis Brice Brain je viens pour … Je sais. Je m’assois ? Je suis un peu en avance. Inutile, le directeur ne va pas vous recevoir. Ah bon ? On peut trouver une autre date. Non, vous ne pouvez travailler dans ce service. Pardon ? Pourquoi ? Vous êtes une créature. Et alors ? Ça va j’suis pas un troll non plus ! Le ministère n’engage pas de loup-garou. Mais c’est dégueulasse, je suis aussi capable qu’un autre. Ce sont les directives du ministère… Les directives … C’est facile, hein, comme excuse, en tout cas je n’ai plus jamais remis les pieds là-bas. Je ne m’attendais pas à être accueillie à bras ouverts mais la claque a été rude à encaisser. ❝ Voyage initiatique ❞ 1992 & France Après la gifle, l’envie, le besoin d’air frais, de découverte, de rencontre. Alors j’ai rejoint la France où j’avais une correspondante sorcière depuis mes 12 ans C’était un bon moyen de découvrir la terre de ma mère et j’y avais trouvé quelques stages possibles, toujours dans le domaine qui me passionnait. Je te préviens, Pénélope, je suis pas venue en France pour aller à des bals … franchement, je pensais même pas que ça existait encore ! Je sais, tu es venue là pour les crêpes. Ah-Ah. Accompagne-moi à celui-ci et on va en boîte après. C’est organisé par ma mère, ici dans la salle de réception, et ma mère exige ta présence, j’ignore pourquoi elle te trouve délicieuse. Je SUIS délicieuse. Alors ? Bien sûr que je viens … Ce qu’on ferait pas pour une amie ! Quand elle parlait de bal, c’était vraiment ça, en mode Cendrillon avec les belles robes et tout et tout. Et des hommes en costumes qui vous font le baisemain. J’y retrouvais avec surprise un loup-garou croisé lors d’une pleine lune, lui aussi était tout aussi class que les autres. Comment va votre dos depuis cette charmante nuit de pleine lune ? A mon âge, on se remet vite. Sortez-vous tout droit d'un bouquin ? Non, attendez ... une famille royale? Non sérieusement, une vraie question. Pas le moins du monde, c'est ce qu'on appelle, la classe à la française, ma chère. C'est marrant .... total rétro, mais marrant. Marrant ? Etrange conception que voilà. Oui, vous savez quand même que ... la plupart des jeunes ne font pas ça. Jamais. C'est parce qu'on ne vous a pas élevée à la française. Oula non, à la moldue et plutôt ... sportif, masculin, comme mode d'éducation. Et vous n'êtes pas si vieux, aucun poil blanc, j'ai bien remarqué. La vieillesse est quelque chose de tout à fait relatif mais, en effet, je pourrai être votre père. Savez-vous danser? Danser ... ? Vous voulez dire, main dans la main ? Un deux trois, un deux trois ? La valse. Je peux vous apprendre. C'est, comment vous dites, déjà ... Marrant ? J'apprends et vous m'accompagnez en boîte de nuit moldue. Deal ? Boîte de nuit moldue ? Je ne suis pas un peu vieux ? La vieillesse n'est-elle pas quelque chose de tout à fait relatif ? Bon point, bien joué, Mademoiselle. Vous m'avez eu. Je vais donc accéder à votre requête. Alors dansons. Il s’appelait Octave et nous nous étions croisés à plusieurs reprises pour mon plus grand plaisir ... et amusement je dois bien l'avouer. Je suis restée en France durant plus d’un an et, si je n’ai rien appris concernant ma mère, je suis devenue la reine des crêpes ! Une vraie bouffée d’oxygène. Pourtant, je ne suis pas restée … Pour apprendre toujours plus sur la technomagie, je devais me rendre aux Etats-Unis.
Dernière édition par Brice Brain le Mer 7 Sep 2016 - 16:03, édité 4 fois |
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| Si la violence ne résout pas ton problème c'est que tu ne frappes pas assez fort. ❝ Le rêve américain ❞...1997 & Etats-Unis Les premiers mois aux Etats-Unis n’ont été que sea, sexe & sun ! Pars comme une vraie touriste, voilà ce que mon père m’a dit en m’offrant un pass transport pour voyager dans tout le pays ! J’ai traversé le Golden Gate Bridge en vélo, dormi dans Central Park, joué sur le strip de Las Vegas, visité une dizaine de parcs nationaux, rencontré des têtes réduites à la Nouvelle Orléans, descendu la plus longue côte de San Francisco en skate, fait des photos avec Mickey, Elvis, Marilyn Monroe, embrassé Michael Jackson, le tout en marchant dans les pas d’artistes sur Hollywood boulevard. Fait une partie de la route 66 à moto, me suis perdue dans la monument Valley, posé près de la statue de la liberté, du Mont Rushmore, dansé près de Times Square, visité nombre de monuments, musées ... Bref, j’ai traversé les Etats-Unis en long, en large et en travers durant plusieurs mois, juste pour faire un point, me poser et profiter de la vie. Mon père conserve de cette période d’imposants albums photos. J’ai fini par les plages de Floride pour peaufiner mon bronzage et ... trouver deux trois petits boulots complètement par hasard. Du service, barmaid, des shootings photos, même un microscopique rôle dans un navet américain avant de me mettre en quête de spécialistes prêts à enseigner à une demoiselle motivée. J’ai eu la chance de tomber sur l’un d’eux à Portland dans l’Oregon où j’ai passé un an. Pourquoi te contentes-tu de stages ? Tu restreins ton champ de compétences, c’est fort dommage. J’ai ... enfin, je suis ... Je le sais bien, je suis âgé, pas idiot. En Angleterre, le ministère refuse d’engager un loup-garou. Pourquoi donc ? Ce sont les directives, voilà ce qu’on m’a répondu. Tu vas aller à Boston, il y a les plus grands spécialistes là-bas, tu auras une lettre de recommandation de ma part. Si tu travailles aussi dur que tu as fait avec moi, tu verras qu’il n’y aura pas de limite à tes créations. Je vous remercie. Ne me remercie pas, tu le mérites. C’est sans doute de cet homme dont j’ai le plus envie de me souvenir en repensant à ces années passées aux Etats-Unis, et ce malgré tout ce que j’ai pu apprendre à Boston. Tout ce que cette nation m’a permis de faire, de créer. Jusqu’à ce que les relations entre l’Angleterre et les Etats-Unis ne se dégradent, que mes amis ne me donnent plus de nouvelles. Je dois partir. Il n’est même pas 18h tu abuses ! Non, partir, quitter Boston. Quoi ? Je dois rentrer chez moi. Je croyais que tu n’avais aucun avenir là-bas. Mais j’ai ma famille, mes amis. Je ne peux pas rester planquée ici. Ca t'a pris comme ça ? Comme une envie de pisser ? Bien sûr que non, j'y réfléchis depuis des jours ... des semaines, même. Je ne peux rien dire qui te fasse changer d’avis, n’est-ce pas ? Non, rien. Je m’en doutais ... ce que t’es têtue. C’est comme ça qu’on m’aime. Hey ... prends soin de toi. Promis, merci, pour tout, je te donnerai des nouvelles. J’espère bien, sinon je t'envoie le FBMI ou la CWIA s'il faut ! ❝ Welcome Home... ❞1998 & Angleterre Bonjouuuur. Brice ? Non, c’est le facteur … Toujours aussi nul, ton humour. Toujours, on ne change pas une équipe qui gagne ! C’est chouette, tu as déjà fait une bonne partie des cartons, je vais te rétrécir tout ça pour que tu n’aies que deux bagages. Oui mais … Pas de mais, papa, je t’ai déjà expliqué que tu ne peux pas rester ici. Si JE ne peux pas rester ici pourquoi TOI tu es revenue ? S’il te plaît, ne recommence pas. Je t’ai promis de te donner des nouvelles aussi souvent que possible. Ethan va t’accueillir là-bas, tu verras, la maison est très sympa, tu as une vue sur la mer comme tu en rêvais. Tu vas être bien, promis. Mais sans toi. Papa … Il m’a prise dans ses bras et m’a serrée si fort … comme si cette simple étreinte allait me protéger. Au fond, c’était plutôt rassurant même si je tentais de me montrer forte. Il a pris l’avion à peine une semaine plus tard et je suis restée une demi-journée dans cet aéroport à observer le panneau des départs et des arrivées, attendant je ne sais quel miracle … C’était mieux pour lui et, égoïstement, pour moi aussi, il est en sécurité. Protego ! C’est des gamins ! Expulso ! Bande d’enfoirés !! Expelliarmus !! Putain … Elle est coriace la jolie brune, alors, qu’est-ce qu’elle dit maintenant qu’elle est désarmée ? Elle n’est jamais désarmée. Et mon poing arrive avec force et détermination sur son nez. L’os craque, le sang coule. Il est surpris et j’en profite pour tenter de partir. Endoloris ! La douleur … intense, indescriptible me plaque au sol alors que mon ami, Reaghan, revient en maintenant fermement un gamin. Le dernier à filer. Le sort cesse et le pied du raffleur s’abat dans mon estomac, une fois, deux fois, me coupant le souffle alors qu’il crache. C’est à cause de cette pétasse. C’est bon, suffit de ramener ces trois-là, ils seront jugés. Est-ce qu’il tente de me protéger ? De faire cesser les coups ? Ou fait-il tout simplement son « travail » ? Je n’ai qu’une question … pourquoi ? L’homme me relève et m’attache les poignets dans le dos, je me débats. Tu veux que je la prenne ? La question me surprend alors que je croise le regard de Reggy. Non, elle est à moi. Dit-il avant de m’empoigner par les cheveux et de m’embrasser. Je lui crache au visage avant de prononcer, la voix brisée. Ça fait quoi de se retrouver de l’autre côté de la barrière ? D’être celui qui trahi qui aband … et le poing du raffleur tombe sur mon visage, écourtant mes paroles qui ne visaient que Reaghan, que mon ami. Ta gueule. On y va avant qu’elle ne sorte d’autres conneries du genre. Je sais qu’il a entendu, je sais qu’il a compris que je m’adressais à lui. J’aurai pu ne pas le protéger en citant son nom, en lui demandant directement de m’aider, mais je ne suis pas cette amie qui le mettra dans la merde. Non, aujourd’hui, cette personne-là, c’est lui. ❝ Azkaban ❞1999 & Cellule 1255 Vous êtes accusée d’avoir aidé des défenseurs de Poudlard à s’enfuir. Des enfants. Ces fuyards sont coupables de trahison. Ce sont des enfants. Silencio ! Il n’y a jamais eu de vrai procès, il n’a jamais été question de me laisser la moindre chance de m’expliquer. Mes actes et mon sang ont parlé pour moi. Vous êtes accusée de trahison et des preuves ont été ajoutées à votre dossier concernant le meurtre de 5 sorciers de noble ascendance à des dates coïncidant aux nuit précédant les pleines lunes et où vous exprimez une animosité sans précédent. Faux, entièrement faux, je me débats, hurle mais le sortilège de mutisme agit toujours et même mes larmes n’y changeront rien. Vous avez été jugée coupable et condamnée à perpétuité. Vous purgerez votre peine à Azkaban sous les regards attentifs des détraqueurs. La sentence est tombée … Tiens, le nouveau, viens voir, ça va t’amuser ! M’amuser ? Ici, t’es sérieux ? Ouais, regarde, celle-là ça fait plus de 8 mois qu’elle est là et elle a toujours la hargne quand on l’approche. Ah ouais ? Ouais, malgré le passage régulier des détraqueurs et toutes nos petites attentions. Mais elle se parle toute seule, elle est déjà à moitié folle. Regarde, on a l’impression qu’elle va me mordre. Il le pousse un peu contre ma cellule, je recule, il recule également comme si les barreaux étaient électrifiés. Fais gaffe, c’est un loup-garou. T’es con. Reste là, tu vas voir. Le gardien s’éloigne alors que le second reste là à me fixer bêtement. Endoloris ! Les cris, les larmes, les murmures, je les entends. Je ressens la souffrance. Mon rythme cardiaque s’accélère, recroquevillée sur moi-même dans le coin le plus sombre et le plus éloigné de ma cellule<; mon dos tape contre le mur alors que je soutiens celui qui se fait agresser, malmener. Tiens bon, Marvin, tiens bon. Les cris s’arrêtent, le garde revient. Elle a dit quoi ? Elle soutenait Marvin … C’est celui qui gueulait, elle est capable de reconnaître n’importe quel prisonnier par ses cris. C’est dingue, hein, une vraie bête de foire. Mais personne ne te soutiendra toi, pauv' tarée !!!! Mes mains se plaquent sur mes oreilles, ils ont tort, j’ai des amis, de la famille, de l’espoir. Un petit dernier pour la route ? Nan, j’ai faim. Un peu de paix … quelques minutes pour pouvoir fermer les yeux, disparaître un peu plus. ❝ N'être plus qu'un objet ❞2001 & Camp d'entraînement Celle-là est à moi. Pourquoi ? Elle est comme je les aime, hargneuse, féroce, elle fera une parfaite combattante. J’ai hâte de la goûter. Tu vas … Elle va m’appartenir, entièrement. J’avais fait partie de la toute première vente aux enchères et j’étais visiblement « réservée ». Ma vente n’avait pas créé beaucoup d’émules et mon maître n’eut aucun mal à m’obtenir. Le jour même était apposé ma chaîne à la cheville et je retrouvais la moiteur du camp d’entraînement où travaillait, vivait mon maître. Qu’est-ce que je t’ai déjà enseigné … Réponds, sale garce, réponds ! Les sorts, les coups, presque une habitude. Il m’attrape les cheveux et pointe la gamelle de sa baguette. QU’EST-CE QUE JE T’AI DEJA DIT ?! On ne mord pas la main qui vous nourrit. Répète. On ne mord pas la main qui vous nourrit. Bien … brave bête, mais tu m’as énervé. D’un coup de pied, il shoote dans la gamelle que je n’avais pas encore eu l’occasion de toucher aujourd’hui et il retire sa cape, il déboutonne sa chemise, enlève sa ceinture et Raksha prend le relai. Je suis incapable de supporter seule ce qu’il me fait, c’est elle qui hurle, qui se débat, qui tente de s’enfuir. C’est grâce à elle que je survis. Aguamenti !T’as intérêt à être aussi bonne ce soir, on a du gratin qui vient voir le spectacle. Je suis de tous les entraînements des nouveaux, je me bats contre ceux qui, comme moi, ne peuvent pas tomber plus bas. Il aime m’utiliser le plus possible, surtout avant la pleine lune quand mon agressivité est à son apogée. C’est eux ou moi. Ça a pris quelques semaines, mais il a gagné, je me bats. Je me bats parce que ses punitions dans le cas contraires sont plus terribles encore. Je me bats parce que Raksha m’épaule, elle a raison, je ne peux pas baisser les bras. Tu te demandes pourquoi tu bouffes pas depuis trois jours, n’est-ce pas ? Je secoue la tête, il y a bien longtemps que je ne me pose plus ce genre de questions. Pourtant, je ne peux retenir un grognement, je ne peux plus retenir ma louve. Il esquisse un sourire, ma réaction le satisfait. Cette nuit, l’arène est à toi. NON. Oh que si et ça sera du grand spectacle et demain je te récompenserai. Non, pitié … pas sous cette forme, pas contre des humains … De simples sorciers sans aucune chance de me battre, pas sous ma forme lupine, mais j’eus beau hurler, tempêter, pleurer, avant que la lune ne soit pleine, j’étais accrochée à une chaîne au cœur de l’arène. LES PARIS SONT OUVERTS !!! BRICE !! BRICE !! BRICE !! Ils scandent mon nom, excitent la bête, mais il n’y a aucune gloire, aucune victoire possible. La bête agit d’instinct. ❝ Proie ou chasseur? ❞2001 & Chasse d'Halloween Tu vas gagner, n’est-ce pas, ma belle ? Tu sais ce qui se passera dans le cas contraire. Tu es mon rebut, tu es ma championne, on se retrouve à l’intérieur. Il me laisse aux soins du préparateur et bien vite je me retrouve entourée des autres devant les portes de l’arène de la chasse d’Halloween. On me tend une baguette et me pousse vers l’entrée Nord. Et la chasse commence … Ne rien voir, ne rien entendre, ni les cris, ni les pleurs. Juste survivre. La baguette roule entre mes doigts, je sais que c’est un piège, que l’utiliser ne sera pas aisé mais je ne peux pas l’abandonner comme ça, simplement la lâcher. Elle peut servir. Je ne dois laisser aucun chasseur m’avoir, ne laisser aucun homme me traîner fièrement vers la plaine. L’un d’eux approche, j’entends son souffle, je dois partir, filer vite et loin. Tiens tiens tiens … viens là, ma belle. Je ne connais pas son nom mais n’hésite pas une seconde. EXPULSO !!! Et le sort se retourne contre moi et m’envoie valser. J’atterris, sans une égratignure sur un tapis moelleux … Me rendant bien vite compte qu’il s’agit d’un filet du diable. J’esquisse à peine un mouvement qu’il se meut, qu’il tente de m’étouffer. J’entends le rire du chasseur. Tant pis pour toi. Et il part à la recherche d’une autre proie. La louve s’énerve, gigote, alors que la plante se referme sur moi, que l’air vient à manquer. Je dois me calmer, respirer. J’y parviens et elle me recrache, me laissant pantelante à la recherche d’un oxygène vital. Mais je n’ai pas le loisir de me reposer. Déjà des bruits de pas se font entendre, on court dans ma direction mais ça s’éloigne ... j’ai de la chance, l’espace d’une seconde, j’y croirais presque. Mais une douleur inconnue me parvient, les voix dans ma tête sont assourdissantes, mon maître a été touché par le brouillard parleur et la lutte commence. Je me débats contre des voix, mes ongles creusent ma peau, tentant d’arracher mes oreilles, je me blesse moi-même sans m’en rendre compte juste pour arrêter cette intolérable douleur. Il doit se battre lui aussi … nous nous retrouvons face à face et il cède le premier. Me libère. Nos corps tombent lourdement au sol non loin l’un de l’autre. Le silence me paraît presque douloureux mais Raksha ne perd pas pied, elle sait que la brèche est ouverte, que je dois sauter sur l’occasion. Sans me souvenirs, ni comment ni pourquoi mes mains entourent la gorge de mon maître. Et je serre … malgré les coups de poing, les coups de pied, je serre encore … il se débat, me frappe jusqu’à faiblir. Je ne perdrai pas. Je serre jusqu’à voir le blanc de ses yeux se tinter de rouge. Je serre sans m’apercevoir que non loin de nous un feudeymon brûle tout sur son passage. Je serre jusqu’à ce qu’il n’y ait plus une seule once de résistance. Je serre jusqu’à ce qu’il soit bien mort. Et je m’écroule, le regard fixé sur le sien inerte. Ma respiration est douloureuse, trop courte. Je dois trouver une toute dernière force pour partir, fuir. J’attrape sa baguette et cours le plus vite possible. Le feu lèche ma jambe mais je ne m’en préoccupe pas, pas tout de suite. Je suis libre. ❝ Et maintenant? ❞2002 & camp des Loups Nuit de merde. Pourquoi t’as des nuits de pleine lune agréables, toi ? Non mais j’ai au moins deux côtes de pétées et t’as vu ma gueule ? Bah ... j’ai pas vu beaucoup de changements ... Tin’ Brice me fait pas rire je t’ai dis que j’avais mal aux côtes. Allez, ça va, avale ta potion et arrête de gémir. Megan, John, Lucy, pas trop de bobos ? Ca peut aller. Je me suis cassé une dent. Une dent ? T’as tenté d’avaler un sapin ? Aucune idée mais ça fait mal. Fais voir. Pourquoi, t’es dentiste ? Ouais, dans une autre vie. Fais comme tu veux, c’est pas mon problème après tout. J’arrive. C’était devenu un rituel, après chaque pleine lune, après avoir émergé, une partie des lycans se retrouvait dans une pièce du camp, pour parler, débriefer, se soigner et, aussi, c’était important, tenter d’en plaisanter. Je l’avais mis en place malgré moi, par habitude, comme je pouvais le faire lorsque je faisais partie d’une horde, bien avant la création des groupes d’insurgés. Beaucoup de lycans s’étaient fait mordre “récemment”, n’avaient par conséquent aucune expérience de horde et s’étaient rapprochés de moi assez naturellement. Sans doute parce que ma louve était crainte, ou que je tentais de me montrais “accessible”, disponible pour parler. C’était nécessaire. Personne d’autre ne pouvait réellement comprendre. Quelqu’un a vu les autres ? Ils arrivent, Pierce a eu un souci avec ses fringues. Comment ça ? J’sais pas, je crois qu’il les a mal camouflées, une bestiole quelconque a tout déchiqueté. Ca lui apprendra, c’est pas faute de le répéter qu’il faut être prêt à tout au réveil. HEY, ça bouge sous la couverture !! Il avance, baguette en main, et je me place rapidement entre lui et la couverture. On se calme Joe, c’est Sam, je l’ai ramenée, c’est sa troisième pleine lune, 'faut lui laisser encore un peu de temps pour ... digérer. Pardon. Des nouvelles des autres loups ? J’entendais par là les membres non loups-garous. Tss, tu parles, ils doivent se battre pour savoir qui remplacera Franck. Ah ouais ? J’étais intéressée d’avoir leurs avis ... la horde, c’était un peu comme une famille et j’écoutais toujours l’avis de ma famille, même si je ne le suivais pas toujours. Et tu penses à qui toi, John ? Franchement, je sais pas, quelqu’un qui nous comprenne. Ouais un loup-garou chef des loups, ça serait cohérent. Donc un mâle ? Un potentiel Ulfric, Joe ? Moi ? Nan ... je sais pas. Pourquoi un homme, toi, Brice, t’as l’expérience et ... ta louve est une des plus ... Violentes ? Non ... enfin ... charismatiques ? C’est sympa mais non. Vous pensez quoi de Rook ? Rook ? Ce vieux grincheux ? Oui. C’est avoir un Franck Bis ... Rien à voir, Franck n’avait rien d’un chef, il ne respectait rien ni personne. T’es vache, il a été sympa avec moi. C’est marrant, je l’ai pas trouvé super actif devant le ministère, moi, contrairement à Rook. Rook est un ancien auror. Il a l’expérience. Il est taré mais ... qui ne l’est pas ? Il est respectueux. Tin, mais tu nous proposes un GALLOIS comme chef ? Mais oui, tu le trouves pas sexy son accent, toi ? Tu te fous de moi ? Complètement ! La discussion a duré longtemps, ça nous a permis à tous d’oublier notre nuit et, en fin de comptes, j’étais sûre de moi ; Davius ferait un bon chef pour les loups. Il aurait mon soutien.
Dernière édition par Brice Brain le Sam 2 Avr 2016 - 1:13, édité 1 fois |
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| - vient mordiller les oreilles - |
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10416
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
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HERO • we saved the world Harry Potter | | | | |
PRISONERS • bloodstains on the carpet Reaghan Phillips | Je sors le monstre juste pour toi t'as vu ? rebienvenuuuuue avec la petite Brice (qui me fait toujours autant rire hein ) tu connais la maison alors installe-toi bien avec ce nouveau personnage |
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| Gnihihi Rebienvenue, choupette ! |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | REEE depuis le temps qu'elle te trottait dans la tête, ça fait plaisir de te voir la lancer courage pour ta fiche, amuse-toi bien avec ce nouveau perso |
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