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sujet; Haydn + Umbrella in a stormy day. |
| Haydn Keaton Hooch feat Jon Kortajarena • crédit swan | ❝ I believe until I can fly. ❞Hunted ; Inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; Haydn Keaton Hooch. C’est ainsi que les registres officiels du MACUSA l’ont inscrit. Si les Etats-Unis n’ont aucune idée de l’importance des Hooch, c’est parce que la seule « célébrité » est Madam Hooch, professeure de vol sur balai à Poudlard et ancienne joueuse de Quidditch du championnat anglais. Oubliée par l’histoire et certainement moins marquante que ses collègues, elle n’en reste pas moins gravée dans les mémoires des joueurs du sport sorcier et des élèves traumatisés par son regard jaune. Aujourd’hui, il ne subsiste d’elle en Angleterre que Haydn, son petit-fils, qui n’a conservé que quelques reflets de cette particularité. Ses amis le surnomment « L’oiseau-tonnerre » à cause de son hyperactivité et de son amour pour toute créatures à plumes - qui de préférence peuvent voler. ☇ naissance ; Il a 26 ans et il est né le 21 mars 1977. C’est dans le lit parental qu’il a vu le jour, en présence de son père et de sa grand-mère paternelle. Leur maison s’appelle « Le Nichoir » en référence à sa position surélevée et à la vue qu’elle donne sur le ciel de Colombey-The-Bluest, village interdit aux No-Maj’ du Connecticut (Nouvelle-Angleterre). ☇ ascendance; Ses parents sont des Cracmols. Il serait donc considéré comme un né-moldu en Angleterre bien que cela ne ce soit jamais vraiment confirmé. Les autorités de son pays natal n’ont jamais vraiment tranché la question puisqu’à leurs yeux, cela ne compte en rien sur le destin des petits sorciers américains. ☇ métier ; Passionné par le ciel, il est Magicornithologue rattaché aux services gouvernementaux de contrôle des créatures à plumes. Son travail en pleine autonomie lui a autorisé quelques voyages et une certaine liberté de pratique qui n’est pas négligeable. Vivre de sa passion sans trop de contraintes convient parfaitement à cet esprit libre. ☇ camp ; Haydn appartient au camp de la Liberté. Enfant, il a été une vraie éponge à l’idéal du monde magique américain et au patriotisme vibrant. Il est révolté contre la privation et l’intolérance dont est l’objet la terre de ses ancêtres. Et puis, le Magister est responsable de la mort de son modèle, sa grand-mère, Rolanda Hooch. Il ne pouvait quand même pas rester là sans aider les insurgés. ☇ réputation ; Les Raffleurs ont surveillé les alentours du Nid d’Aigle après la mort de Rolanda Hooch. On savait que son petit-fils s’y était rendu par Portoloin. Infructueux, ils ont très vite pensé qu’il était reparti par des moyens discrets vers les Etats-Unis. Haydn Hooch a vécu comme un fantôme sur les terres anglaises, préférant s’isoler dans son chagrin puis se fondre un peu dans le quotidien des No-Maj’. Pour ceux qui ont croisé sa route, on le dit chaleureux et rêveur, presque plus proche du ciel que de la dure réalité. En fait, il intériorise beaucoup pour ne pas sombrer dans la folie d’un perroquet en cage. ☇ état civil ; Il est célibataire. Sa seule expérience de l’amour a été frustrante et même s’il préfère toujours ses comparses mâles, il s’est résigné à vivre seul pour le moment. L’amour est une chose des plus complexes et les ténèbres ne favorise pas l’apparition des flammes de la passion. Le seul coup de foudre qu’il risque c’est celui qui pourrait s’abattre par une nuit d’orages violents. ☇ rang social ; On le dit Hors-la-Loi. C’est une dénomination qu’il ne reconnaît en rien. Il est étranger à ce pays quoiqu’on puisse en penser. Alors, hors-la-loi peut-être mais pas hors de celle qui conserve sa loyauté. ☇ baguette ; Il s’agit d’une baguette en bois d’Érable finement taillé. Elle contient une plume de queue d’oiseau-tonnerre et mesure un peu plus de 26 centimètres. Cet objet a été conçu par la célèbre baguettiste américaine Shikoba Wolfe. La difficulté d’utilisation de ces baguettes n’épargne pas celle-ci qui est plus capricieuse encore qu’un Esprit Frappeur. Haydn s’en est assez bien trouvé. ☇ épouvantard ; Les êtres de l’eau sont à l’opposer de tout ce qui le réjouis. L’espace pesant des profondeurs et les cris terribles des sirènes lui ont toujours glacé le sang. Il ne faut pas lui parler de cette partie de la magizoologie et encore moins vouloir l’initier au charme des lacs sans fonds. C’est une vraie phobie au point qu’il en fait des cauchemars la nuit. ☇ risèd ; Il se voit entouré de multiples espèces d’oiseaux magiques inconnus et il voit aussi sa grand-mère lui sourire, emplie de fierté. ☇ patronus ; Le patriotisme des sorciers américains les amène souvent à l’associer à leurs plus beaux souvenirs. Emoi du discours officiel, élections victorieuses ou bataille gagnée leur procurent le sentiment de liesse nécessaire à la création du Patronus. C’est ainsi que la forme scintillante du sortilège est celle d’un pygargue à tête blanche, symbole No-Maj’ de l'Amérique. ☇ animaux ; Son animal de compagnie est un Duc à Aigrettes nommé Washington. Ce hibou souffre de troubles du sommeil si bien qu’on le retrouve souvent tombé de son perchoir. Étrangement, son mal ne le touche pas lors des missions postales et il peut être très agréable lorsqu’on l’a laissé dormir. ☇ miroir ; Il n’a de miroir que la glace de la chambre de sa grand-mère. Quelques fois, il lui semble qu’elle scintille étrangement mais c’est sans doute à cause du jeu de lumière des multiples fenêtres de la maison.
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☇ Avis sur la situation actuelle ; Je n’avais connu que la peur des histoires effrayantes que l’on raconte aux enfants des Amériques. La chasse aux sorcières des livres de contes me donnait des cauchemars futiles sur les vies brisés par les Ratisseurs. Je n’avais pas fréquenté la mort et la morosité jusque là, dans mon monde préservé du Connecticut. La guerre qui secoue les anglais ne devait pas être la mienne. Jamais. Pourtant, les appels aux soutiens de ma grand-mère ne pouvaient me condamner qu’à être un épouvantail harcelé par les vents de la terreur. Aujourd’hui, elle a disparu depuis longtemps et je joue le rôle d’une vigie échappant à son devoir grâce au monde des No-Maj’. Je ressens l’envie d’agir au plus profond de moi et l’isolement me rend patraque. Je suis un hors-la-loi fantôme, ni traqué ni libre. J’ai pu être un témoin inattentif de l’actualité mais désormais le monde semble se mettre en branle. Il est peut être temps de prendre des risques, de rencontrer d’autres membres de la communauté magique qui ont soifs de vivre. Ma nation de naissance ne sait-elle pas insurgée contre l’esclavage et la tyrannie ? Le modèle de nos grands bâtisseurs reste pour moi un phare étincelant. Je vais y prendre toute ma part et aider, comme l’aurait fait Rolanda, ceux qui sont assez fous pour envoyer des signaux de détresse. Il faut rompre le cercle vicieux d’un refuge sans action. Trouverais-je quelque chose de nouveau en chemin ? La perspective d’apporter ma pierre à l’édifice ne devrait pas me réjouir. Suis-je sans doute aveugler par l’innocence, par la naïveté de croire que le Bien finira par l’emporter quoiqu’il en soit.
☇ Infos complémentaires ; Il a hérité des talents de Quidditch attachés à son nom. • Il adore manger du chocolat blanc quand il est stressé. • Il est bienveillant. • Sa curiosité le pousse à se mêler des histoires des autres ce qui agace. • Il adore dessiner les créatures magiques à plumes. • Sa tête est plus souvent en l'air que ses pieds sur terre. • Il se ronge les ongles. • Nager lui fait peur. • Son hyperactivité le conduit à ne jamais être vraiment attentif. • Au réveil, il vérifie toujours si ses oreilles sont en place. • Il est un peu claustrophobe. • Avoir chaud est pour lui une sinécure. Les courants d'air sont ses amis. • Ses parents restés au Connecticut lui manquent beaucoup. • Il a découvert récemment les joies de la Bierreaubeurre. • Il fume des cigarettes moldues depuis qu'il est adolescent. • Le mal du Portoloin le rend malade. • Il est profondément patriote. • Il met de la cannelle dans son café au lait. • Il ne comprends pas l'intérêt du thé. • Son objet le plus précieux est son Balétoile XIX. • Il a ce petit air puritain qui fait son charme. • Il adore faire des siestes dans les blés. • Il est le Gardien du Secret du "Nid d'Aigle", maison de sa grand-mère. • Haydn ne fait pas facilement confiance à n'importe qui. Son instinct incertain lui a joué de mauvais tours. • Ses années à Salem sont les plus belles de sa vie mais les plus frustrantes aussi. • La pizza au fromage est son plat favori. • Il déteste qu'on lui touche les cheveux. • Il boit toujours un verre de lait avant d'aller se coucher. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi Edgey / Ipomea. J'ai 21, je viens du Sud de France et j'ai connu le forum via mon personnage de Bellatrix que j'ai décidé d'abandonner.. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 6 jours sur 7. Un dernier mot ? Je vous aime plus que le train et le lapin de Pâques.
Dernière édition par Haydn K. Hooch le Ven 25 Mar 2016 - 19:59, édité 15 fois |
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| Le vent nous portera et tout disparaitra. Le vent l'emportera. ❝Au-dessus du balai et dites Debout❞Genèse Anglaise La table était comme toujours inondée par les multiples courriers Vitmagic. Le timbre postal indiquait une provenance britannique sans autre détail. Madame Hooch continuait de payer ces cours à son seul fils, dépourvu de toute capacité magique notoire. Qu’à cela ne tienne, son énergie se dépensait dans l’étude acharnée des leçons de la dernière chance. Harvey – c’était son nom – avait hérité de la ténacité et de la franchise de sa mère. Ses yeux, à défaut d’être jaune, restaient vifs et curieux alors qu’il parcourait les parchemins pâlichons, cultivant un espoir presque naïf. Quelques fois, il glissait l’œil à travers la fenêtre pour contempler les champs dorés de la campagne de Loutry Ste Chaspoule. La demeure Hooch ressemblait à un conglomérat de nichoir à oiseaux suspendus à la limite d’un bosquet isolé. Elle offrait une étrange sensation de vertige et de hauteur tout en conservant le charme des maisons de sorciers. Le désordre n’y était pas étranger. Un fauteuil en patchwork bleu laissait entrevoir sous son usure la paille de son rembourrage qu’il distribuait volontiers aux tapis alentours. Dans un coin, un balai professionnel s’exposait dans une vitrine, seule relique d’un passé glorieux. Rolanda Hooch était presque toujours absente de ce décor. Sa vie se partageait surtout entre l’école de Sorcellerie de Poudlard et sa passion pour le Quidditch. Harvey avait déjà assisté à un match opposant l’Irlande à la Bulgarie. Néanmoins, à bientôt vingt-et-un an, il refusait de se résinier à demeurer un simple spectateur. Un jour, alors que Vitmagic lui proposait la leçon troisième « Comprendre la différence entre un chaudron et une marmite à poisson », une envie inédite parcourut les tripes du jeune homme. Il existait sans doute, au-delà de sa campagne et du village, d’autres horizons qui le rendrait talentueux. Ne pouvoir voler sur un balais restait pour lui une blessure indicible et il était persuadé de la déception de sa mère. Ainsi, il écrivit quelques mots sur le dos d’une enveloppe : « Mère, je souhaite que vous soyez fière de moi. Vitmagic ne donne rien et je perds peu à peu patience. J’ai décidé de quitter ma vie de serveur moldu, de prendre mes économies et de m’envoler vers d’autres horizons. Ne m’en voulez pas, je ne peux plus attendre désormais. Je sens que mon moment est venu. » Rolanda ne trouva le mot que deux mois plus tard, accompagné de quelques cartes postales montrant les buildings new-yorkais. Son soupir était celui du soulagement mais aussi du regret. Le sentiment d’avoir échouer à rendre son fils heureux lui parcouru l’échine. Elle pensa que c’était certainement mieux ainsi. L’Amérique lui offrirait autre chose que de la frustration. On retrouva Harvey quelques années plus tard après des années d’errance. Multipliant les petits boulots entre le Canada et la côte est, il fut finalement remarqué par le Congrès Magique des Etats-Unis d’Amérique et identifier comme issu des sorciers. Depuis la loi Rappaport, la discrétion absolue de la communauté magique devait être respectée. Il devint balayeur de hall d’entrée. Il s’employait à sa tâche avec plaisir, rencontrant les sorciers impressionnants du Senat et de la Présidence. S’il y restait trasnparent, il brillait par son sourire et sa joie d’avoir trouvé une place respectable dans le monde magique. On lui trouva un logement modeste, face à une enseigne connue des américains, et il éprouva le plaisir doux du café à emporter du monde moldu. Sa voisine, Emily Quaffle, l’aidait avec bienveillance pour s’adapter à la société magique, chose qu’il n’avait jamais connu du haut de ses nichoirs anglais. Le temps fit son œuvre. L’amour naquit comme une fleur de feu entre Emily et Harvey, deux cracmols venus chercher du réconfort dans le rêve américain. Elle était canadienne, il était britannique et ils oublièrent rapidement leur frustration de ne pouvoir user de magie. Leurs deux familles, dont le sang baignait dans la passion commune du balai volant, se réunirent pour célébrer une union inattendue. On leur offrit un Vivet Doré, oiseau vif et inoffensif, qui leur rappelait que même la plus inutile et frêle des créatures magiques possédait des talents inattendus. Rolanda Hooch n’avait plus vu son fils depuis dix ans et l’annonce du mariage lui fit enfourcher sa Flèche d’Argent pour traverser l’Atlantique. L’air de la mer et les gouttes fouettant ses lunettes de course guérit son cœur de la perte de sa progéniture et elle en éprouva une très grande joie. Le couple bienheureux s’était installé dans le village de Colombey-The-Bluest, un village protégé de la société No-Maj’, dans une maison étrangement semblable à l’architecture Hooch. Harvey n’avait jamais perdu sa tendresse pour le patchwork bleu, la paille et des matinées surélevées aux sons des chants du ciel. La flamme mystérieuse de l’amour brûla longtemps dans « Le Nichoir » jusqu’à la venue d’un heureux événement. Ce foyer malchanceux de naissance – même si je ne crois pas qu’ils le verraient désormais comme cela – trouva un bel équilibre et un environnement propice à leurs humbles ambitions. D’Angleterre à la Nouvelle-Angleterre, la magie des Hooch n’avait pourtant pas dit son dernier mot. Haydn Keaton Hooch possédait le profil aérien de son père et la malice de sa mère. Ses yeux larmoyants s’étaient tus en se posant délicatement sur le Vivet Doré qui piaillait de joie dans sa cage spacieuse. Il renifla de son petit nez droit comme pour balayer la peine de la naissance en s’abandonnant à un sourire. On l’enveloppa dans un drap crème et il ressenti la première sensation de chaleur dans les bras d’Emily. Cela le désarçonna d’abord mais il se réfugia très vite dans cette planque maternelle, à l’abri du courant d’air tiède de printemps. Ses doigts potelés jouaient déjà avec de longs cheveux auburn sur lesquels il était incapable de mettre des mots. Ce n’est qu’après qu’il remarqua l’assistance. L’homme courbé mais long qu’était Harvey ne cachait pas ses émotions devant ce petit bout de lui-même. Une grande femme aux allures de rapace et aux cheveux en pétard le fit rire puis tousser, là encore sans comprendre d’où venait l’énergie qui secouait son ventre lisse et tiède. Il ne pouvait comprendre l’utilité du berceau trônant au pied du lit ni l’amour que représentait les lèvres qui l’embrassèrent sur le front. Tout ce qu’il comprenait peut-être, c’était sa respiration harmonieuse qui lui donnait le goût ravageur de vivre. Son regard d’un vert fragile possédait quelques reflets jaunes et ne détaillait plus que les traits d’Emily Hooch avec attention. Elle lui tenait la main. Elle lui parlait aussi dans un langage inconnu. Cela le rassura et il ferma les yeux, fatigués par son entrée dans le monde, constellée par les cris et ouverte vers des perspectives nouvelles. ❝École de la vie n'a pas de vacances❞Les Premiers Pas Les enfants jouaient toujours dans les rues de Colombey-The-Bluest, dans la banlieue d’Hartford. C’était un village de sorciers pionniers. La tour de l’Eglise méthodiste s’élevait sans prétention au dessus de la place centrale. Un kiosque à musique participait au charme rural des alentours et ses habitants l’investissaient souvent lorsque la pluie mettait à mal leurs courses quotidiennes. Harvey et Emily Hooch n’étaient plus au service du MACUSA depuis la naissance de leur fils unique. Ils avaient fait l’acquisition d’un petit café des plus américains. On y voyait passé du matin au soir les plus farfelus des magiciens, de passage ou des habitués, qui partageaient leurs expériences dans la bonne humeur. Haydn trépignait souvent sur son tabouret de bar et sa mère le rappelait à l’ordre. Il était difficile de le faire rester en place, trop occupé à épier les conversations des voyageurs que de se concentrer sur l’apprentissage de ses runes basiques. On lui pardonnait facilement sa malice enfantine depuis qu’il avait fait voler un avion en bois. La magie coulait dans les veines de la progéniture des Hooch et ils en étaient heureux. Depuis lors, le couple avait investi dans des cours particuliers qu’ils étaient incapables de donner par eux-mêmes. Ils avaient fait appel à Mister Puffin, un professeur qui consumait sa retraite dans de larges cigares cubains. Haydn détestait cette odeur lourde du tabac et le parfum de naphtaline qui s’échappait de sa redingote pivoine. Il fallait pourtant souligner l’efficacité qu’avait ce mélange de fragrance pour forcer le petit à se concentrer sur ses leçons privilégiées. Plus vite il ingurgitait la substantifique moelle de l’enseignement, plus vite Mister Puffin s’en allait de son environnement. Il adorait cependant les histoires terrifiantes sur les Ratisseurs et la chasse aux sorcières rythmée par des toussotements rauques et un rire on ne pouvait plus gras. « Maman, je peux arrêter les runes ? C’est nul les runes. Ca veut rien dire, lâcha-t-il en balançant ses jambes frêles par dessous son tabouret, j’ai envie de faire du skate-board ». Quelques minutes plus tard, avec l’assentiment d’Emily Quaffle-Hooch qui ne voyait pas non plus l’utilité de ces signes ésotériques, il s’élançait sur sa planche à roulettes sur les rues pavées en priant pour ne pas croiser Thomas MacSavage. C’était un garçon de deux ans son ainé, roux comme ses ancêtres irlandais, plus large que grand, qui s’amusait à l’enfermer dans les poubelles du quartier. « Tu vas aller à Ilvermorny ? Hein ? Tu ne réponds pas ? Hein ? Hein ? Aller Zaydn réponds-moi ! » La petite fille lui collait aux baskets comme un vieux chewing-gum remâché. S’il était venu en Angleterre, c’était pour passer un été avec sa grand-mère qui avait promis de lui apprendre les règles de Quidditch et le vol sur balais. Haydn Hooch ne trouvait pas les champs humides plus exotiques que ceux que l’on trouvait autour de son village outre Atlantique. « Haydn, c’est Haydn. T’es stupide ou quoi ? Arrête de me suivre maintenant. » Elle s’était accrochée à son pantalon d’une manière fort originale. Le tissu bloqué entre ses dents baguées de fer, elle laissait sa robe délicate trainé dans le boue du chemin. Seuls des gémissements sortait de la bouche redoutable d’une gamine haute comme trois pommes. Tout ce qu’elle gagna à la fin, c’est de faire trébucher le pauvre bougre dans une mare où vivait un vieux strangulot. La seule réponse connue par ces animaux se révélait très efficace. Haydn Hooch se sentit tiré vers le bas devant les yeux ahuris de sa camarade pot-de-colle aux tresses roses. Il fallait avouer que déranger un strangulot affamé n’était pas l’idée la plus lumineuse de la part d’un apprenti sorcier. « Au secours ! Au secours ! » Oui, c’est ça, crie petite. Madam Hooch, toujours à l’affut des incidents mettant en scène la malchance de son petit-fils, arriva de justesse pour l’extirper de la mare de tous les dangers. Les yeux gonflés par la peur et traumatisé par les profondeurs, l’ancienne joueuse de Quidditch ne connaissait qu’un seul remède à son mal. On lui fourra un bout de chocolat blanc dans la bouche et on le propulsa sur un balai d’entraînement, un vieux Brossdur en fin de course. Haydn n’avait rien compris à ce qui lui arrivait si ce n’est le souffle agréable de l’air et cette impression de liberté. Il était sans doute guéri du traumatisme mais pas de la phobie des eaux profondes qu’il garderait toute sa vie durant. C’est peut être aussi à ce moment là qu’il devint le plus grand fan de Rolanda Hooch et de ses friandises réconfortantes. Mallette en cuir, baguette magique en poche, il s’y trouvait désormais. Son cœur avait balancé entre les deux écoles de magie américaines notables. L’enseignement à domicile avait bel et bien ses limites et Mister Puffin avait succombé depuis quelques mois à une chute de tapis volant. Les mauvaises expériences étaient souvent l’œuvre des vendeurs insolites venus des Indes. Haydn Hooch ressenti un peu de culpabilité à quitter « Le Nichoir » depuis qu’il s’était rendu compte à quel point ses parents restaient ignorants de la magie. Pourtant, il fallait aller de l’avant. On avait envisagé de demander son inscription à Poudlard mais il avait refusé net. L’air nord-américain lui réussissait plutôt bien et la perspective d’être « le petit-fils du prof » ne lui disait vraiment rien. Etre la tête de turc de Thomas MacSavage l’avait dégouté d’être un fils de. Et puis, depuis que la grand-mère Rolanda lui avait appris quelques trucs pour sortir vainqueur d’une bagarre façon « moldu », il avait fait mordre la poussière au gros Thom en se promettant de ne plus jamais utiliser ses poings. La violence et la victoire à tout prix résonnaient trop prétentieusement à ses oreilles. Il préférait de loin disputer des matches aux règles bien établies. Haydn avait l’esprit des poursuiveurs, loin de l’indépendance des attrapeurs ou de la revanche des batteurs. Le travail en équipe entre le respect et l’exigence de soi lui inspirait bien plus qu’un simple poste de Quidditch : c’était là l’essence de la liberté à laquelle il aspirait naturellement. C’est avec cette soif de s’affirmer comme sorcier libre qu’il mit un pied dans l’Institut des Sorciers et Sorcières de Salem, sans manquer de trébucher sur la première marche.
Dernière édition par Haydn K. Hooch le Sam 26 Mar 2016 - 9:41, édité 13 fois |
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| Le vent nous portera et tout disparaitra. Le vent l'emportera. ❝Seulement qu'on m'foute la paix❞1992 à 1998 Il remit son uniforme en place en ne négligeant rien. Le tissu, parsemé de plis, n’avait plus rien de l’élégance de la matinée. C’est ce qui arrivait lorsque la passion l’emportait sur la raison. Et Haydn avait tout d’un jeune homme passionné. Il soupira en regardant ses traits adolescents durcis par l’effort. La jeunesse n’ordonnait au corps que de cultiver les plaisirs hormonaux. Il se racla plusieurs fois la gorge sèche. On lui tendit un verre d’eau tout à fait bienvenu. Ses lèvres s’étirèrent en une grimace amourachée. Les élans envieux qui papillonnaient au creux de ses reins lui murmuraient la plus terrible des tentations. Il n’aurait suffit que d’un mot pour qu’il abandonne ses deux heures de cours de potions pour rejoindre de nouveau le lit d’un dortoir plutôt vide à ce moment de la journée. L’Institut des Sorciers et Sorcières de Salem se faisait une joie de marteler l’excellence et le travail comme valeurs essentielles de ses murs. La compétition entre collèges de sorcellerie portait ses fruits dans la réputation qu’ils en retiraient. Cela expliquait l’étroitesse de l’uniforme guindé que le jeune Hooch tentait de retendre de façon convenable. Etre propre sur soi vous assurait une image conforme à l’idée de son institut. Une rencontre exceptionnelle de Quidditch avait été organisée et Salem ne jouerait que demain. En attendant, après le cours de potions, chacun se devait d’assister aux performances des deux équipes concurrentes. On rigola dans un compliment juste à son oreille. Ô la voix douce d’un être aimé balayait toute trace d’anxiété quant à un éventuel retard sur les bancs d’école. Il sentit le contact chaud des lèvres posées contre son cou et la pression délicate d’un bras qui l’étreignait. Peut-être tenta-t-il de se débattre, peut-être glissa-t-il immédiatement vers l’inconscience. Les filtres complexes allaient devoir attendre. De toute façon, il n’avait jamais été doué pour accommoder correctement des concoctions qui en devenaient douteuses. Son expérience intime valait bien quelques heures de retenues. Il astiquerait encore le sol pierreux du couloir de transfiguration. Haydn laissa faire la main habile qui déboutonna un par un les boutons de sa chemise. Il ne résista qu’avec peu de sérieux à la cravate qu’on utilisait pour le faire pénétrer dans les draps froissés. S’il s’abandonna à l’étreinte amicale, il en prit bientôt les rênes avec fermeté. C’était à son tour de déshabiller un peu naïvement l’objet de son désir le plus animal. Même les rapaces conservaient la salace convoitise des corps changeants. Il se résigna à une dernière parole avant de repasser aux actes. « Franchement, on devrait pas faire ça… Adam ». Il observait son sourire avec une immense répugnance. La remise des diplômes se manifestait en festivités estudiantines du plus bel effet. Famille, amis, auxquels on avait greffé les joies de la fierté, montraient leur bonheur partagé. Pourtant, Haydn Hooch serait entre ses mains le rouleau de parchemins diplômant à en faire blanchir ses jointures. La trahison engendrait dans ses tripes ardentes la plus folle des colères. A cet instant, il aurait pu penser à la foule des meurtriers agissant sous la pulsion maudite de l’abandon. Oui, on l’avait abandonné de la pire des façons. On lui avait volé ses plus belles années en massacrant à coup de mots ses espoirs innocents. Adam l’avait lâchement délaissé. "T’es taré, c’était juste pour m’amuser, j’suis pas gay". Des paroles gravées après trois années de relation jalousement cachée des regards. Et pour cause ! Aujourd’hui, Adam paradait au bras de la confidente d’Haydn. Elle avait tout suivi du début pour en marquer la fin avec malfaisance. Le petit garçon victime de MacSavage criait sa haine du monde des méandres du passé. Il s’était fait dupé, avait tout donné, s’était abandonné lui-même dans quelque chose de confortable, une illusion de stabilité et de secrets. Lui qui lisait Shakespeare avec acharnement n’avait pour envie que de boire le poison de l’apothicaire et de rejoindre le sombre sépulcre. Il se forçait à sourire pour ses parents, pour ne pas gâcher la photo et leur fierté malgré des notes en somme décevantes. Il n’y aurait aucun poison salvateur au vu des résultats de potions. Seule pouvait le sauver la Magizoologie et le sport. Haydn avait également brillé en classe de métamorphose sans pourtant en avoir la volonté. La jambe se parcourait de tremblements, habitée par l’envie de s’élancer directement dans un visage bien particulier. « Encore ton hyperactivité » lui murmura gentiment Harvey Hooch en prenant son fils par l’épaule. Il ne comprendrait jamais contrairement à sa mère. Elle interceptait avec indulgence les regards assassins que son fils unique lançait. Il lui avait tout raconté parce qu’elle était devenue la seule confidente à laquelle faire confiance. Ce qui le mettait hors de lui, c’était la façon dont son instinct l’avait trompé. « Monsieur Hooch, c’est votre fils ? » « Oui monsieur le sénateur. » « Fort bien, fort bien. J’ai cru comprendre que vous étiez doué avec les créatures à plumes Haydn ? » « Haydn répond au sénateur. » Quoi ? Comment en était-il venu au sénateur ? Il l’ignorait et répondit distraitement. « Oui, oui les… les oiseaux... » L’impression première n’était pas vraiment la bonne. Son attitude distraite avait pourtant quelque chose de touchant. Plusieurs jours plus tard, le sénateur Granvill lui proposa une place dans le nouveau programme de recrutement du contrôle des créatures qu’il accepta pour sortir d’une dépression inconfortable. Le siège du MACUSA était grandiose et transpirait de l’orgueil participatif de la démocratie. Un costume, un dossier sous le bras, et Haydn Hooch s’élançait vers une des salles des réunions sénatoriales. Un projet de loi sur la réglementation des Jobarbilles comme animaux de compagnie. Un scandale concernant le Jobarbille d’un Représentant avait fait les gros titres. La créature s’était échappée à la mort de son propriétaire, répétant sans cesse des secrets magiques au milieu des communautés No-Maj’. Abattus puis utilisé pour les potions d’oubli – jugées plus efficaces que le simple sortilège d’Amnésie – les américains n’en demeuraient pas moins frileux en matière d’affaires menaçant la discrétion de la communauté. C’était là la première action sérieuse du nouveau Magicornithologue. Il s’en était sans nul doute bien sorti pour exposer les mécanismes brumeux des Joberbabilles. Néanmoins, l’angoisse des discussions à huis clos et des dossiers gouvernementaux lui avait donné la conviction de ne pas rester cloîtré dans un bureau. Il souhaitait voir du pays et on répondit favorablement à sa demande avec ces mots : « Le gouvernement n’enfermera pas ses oiseaux assidus dans des cages stériles. » ❝Je rêvais d'un autre monde❞1999 à 2002 Septembre avait ce curieux effet d’offrir aux arbres des couleurs tangerines. Le ciel de marmelade se jouait du sommeil d’un soleil couchant pour se travestir de rose. Après quelques mois de voyage d’étude, les bras chargés de croquis en tout genre, Haydn ne se remettait pas du choc. Les volatiles avaient porté trop longtemps sa conscience en dehors des affaires du monde. Il avait survolé l’actualité d’un regard fort distrait. Une lettre cachetée des services postaux du Connecticut lui avait procuré l’angoisse nécessaire pour remettre le pied sur terre. La guerre en Angleterre s’était déclarée depuis 1997 et l’échec du Ministère britannique l’entrainait dans sa chute avec obstination. L’angoisse rongeait depuis lors les rêves d’un monde de paix. Le Magicornithologue avait hésité entre un retour sur la terre de sa naissance ou une aide secourable à destination de sa grand-mère. L’option numéro deux s’était peu à peu imposée à lui, ses parents n’étant pas en mesure d’être des soutiens efficaces. Rolanda Hooch se retrouvait dans les méandres pervers d’une ambiance de ténèbres. Elle avait protégé le Nid d’Aigle, sa demeure de Loutry-Ste-Chaspoule, pour échapper aux Raffleurs et aux Mangemorts qui souhaitaient sa disparition. Elle continua cependant son office à Poudlard, la peur au ventre. Ses yeux fendus constituaient pour le régime la trace d’un sang hybride et impur. De plus, les dossiers officiels n’ignoraient en rien qu’elle eût un fils Cracmol. Chose impensable, le danger planait sur l’ancienne championne de Quidditch. Deux années s’étaient écoulées depuis la nomination de Pius Thicknesse à la charge suprême et la bataille de Poudlard s’était éteinte comme un âtre étouffé depuis un mois. Si ces terribles nouvelles ébranlaient l’optimiste américain, c’est la lettre qu’il tenait désormais dans la main qui l’avait parcouru d’un éclair d’effroi. Rolanda, l’impressionnante et dynamique Rolanda Hooch, venait d’être exécutée. Haydn se demandait désormais si tout cela était vraiment son combat, sa guerre, ou s’il devait simplement attendre que la tempête passe. Rester, aider et soutenir la liberté lui ôteraient sans doute la vie. Néanmoins, se réfugier en haut de son arbre lui couteraient de sombrer dans la folie, lui qui ne supportait pas l’enfermement. Il se traina entre les meubles renversés par ses élans successifs de rage. La Providence ne faisait donc de cadeau à personne. Les sanglots mouillaient ses joues et ses manches gorgées de larmes ne parvenaient plus à soulager ce visage humide du deuil. Epuisé par l’épreuve, lui qui était devenu le Gardien du Secret de son abri, il ignorait pour le moment les gangs de Raffleurs qui défilaient sous ses fenêtres. Le bosquet semblait être une cachette pour des fuyards, parfois malchanceux, dont la capture éclairait les feuillages d’éclats magiques. Les effets de la perte gâchaient la vue naguère aiguisée de l’américain. Il ne voyait guère plus loin que sa propre douleur. Haydn Hooch se hissa sur le canapé et rejoignit, éreinté, des cauchemars inconnus. Les années s’écoulaient lentement du haut de son perchoir mais l’oiseau-tonnerre au plumage de l’angoisse ne cessait de regarder l’horizon. Il avait suspendu à sa fenêtre le drapeau du MACUSA pour se donner l’illusion d’être chez lui. Le patriotisme vibrait de plus en plus dans ses veines épaisses. Les sorties étaient rares tant la peur se nourrissait de sa bravoure. Il n’aurait jamais pu porter l’étendard de la chevalerie. Il se réfugiait las dans son propre monde. Seuls les rêves de sa jeunesse éloignaient les mauvaises expériences de ses insomnies. Haydn trouva de l’occupation dans le sport et le dessin, se penchant pour la première fois sur la simplicité des volatiles moldus qui lui rendaient visite. Les contacts avec Colombey-The-Bluest éclataient par leur absence mortifère. Il se pensait orphelin désormais, coincé dans une tour bancale. Seule une ancienne radio usée rompait le silence de l’isolement. Se résignant à l’idée que sa captivité volontaire n’était pas bonne pour sa soif de découverte, il se mit à s’approprier son lieu de vie. Il commença d’abord par raccommoder le fauteuil en patchwork bleu de sa grand-mère. Rolanda s’y asseyait pour commenter avec ferveur les matchs décrit par les ondes radiophoniques sorcières. Elle avait ce don pour prédire les habitudes techniques des joueurs. Sans qu’elle s’en vante, sa famille savait qu’elle avait appris à la plupart d’entre eux à monter sur un balai. Les anecdotes sur leur médiocrité à l’heure des premiers cours de vol mettaient toujours leur succès sous la perspective de leur acharnement au travail. Tour à tour, les meubles se parèrent du charme bancal, œuvres d’un bricoleur débutant. Les doigts adultes du sorcier furent les victimes privilégiées de ses coups de marteau. Travailler comme un No-Maj’ se substituait à la magie, trop rapide pour occuper l’ennui des longues journées. Une délicieuse odeur de pizza au fromage et anchois se rependit dans la cuisine exiguë chaque midi. Tous les matins, revêtant un sweat à capuche, le skate-board sous le bras, Haydn se rendait au village moldu pour glaner quelques affaires nécessaires à son confort. L’ambiance y était maussade, tant les forces du mal empoisonnaient l’air de la Grande-Bretagne, mais elle était bien plus innocente que celle qui résignait peu à peu la communauté sorcière. Le café du vieux pub avait un goût affreux et les conversations sur la mort de la reine consort ne concernaient que très peu un expatrié des Amériques qui plus est membre de la communauté magique. Néanmoins, il y trouva un rituel plaisant pour se tenir au courant d’un monde qui continuait à avancer. Haydn Hooch se fit même une amie qui possédait un reste d’accent de la côte ouest. Les anglais n’y auraient vu cependant que du feu. Peu à peu, il compris qu’elle n’avait rien à voir avec les barbus roux du vieux pub. C’était une sorcière américaine, venue officieusement pour observer la tyrannie du Magister. Mildred Furore avait fait sa réputation sur les potins touchant les chefs de gouvernement étranger. On la disait également couguar, du haut de sa cinquantaine d’années. En véritable anguille de la presse internationale, elle avait échappé à l’arrestation des journalistes étrangers par le régime du Magister. Sa piètre disparition se déjouait désormais des traques par son infiltration du monde No-Maj’. Une dernière entrevue récente entre les deux américains apprit à Haydn que cela bougeait du côté du Congrès. Il eu aussi des nouvelles indirectes du sénateur Granvill qui projetait d’épouser miss Furore après un divorce sulfureux quelque semaines avant le départ de la journaliste pour l’Angleterre. Cette discussion ralluma en lui la flamme de l’espoir. Mildred fut néanmoins arrêtée peu de temps après. Haydn Hooch ne pouvait plus tenter de vivre comme si de rien était.
Dernière édition par Haydn K. Hooch le Sam 26 Mar 2016 - 9:43, édité 9 fois |
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| Re-bienvenue à toi ex-Bella Bon courage avec ce nouveau personnage ! Mathias étant prit, tu veux de l'aide pour une autre célébrité ? |
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| Rebienvenue à toi et bon courage avec ce nouveau perso |
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HUNTED • running man Adele Bones | (on se fait envahir par le big brother là ou je rêve ) awwwwh Après Umbridge, Hooch ce que j'aime quand on exploite TOUT ce qui n'a pas été peaufiné par Lady Rowling, ce que j'aime le début est sublime et ta plume toujours aussi captivante CE QUE J'AIME CE RISED, cette volière, ce... très bon choix d'avatar, au final REBIENVENUUUUUE CHEZ NOUS EN TOUT CAS bon courage pour cette nouvelle fichette, j'ai hâte d'en savoir plus sur ton américain |
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| Adele + Merci beaucoup Je suis vraiment content que le petit Hooch te plaise |
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WIZARD • always the first casuality Anna Grimaldi | bon retour parmi nous avec de nouveau corps de rêve ! Hâte de le découvrir ! trop de bôtéeeee |
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HERO • we saved the world Harry Potter | okay du peu que j'ai vu il me plaît bien ton perso, genre beaucoup beaucoup faut que je continue à lire ta fiche du coup, genre priorité number one de la soirée tavu RE A LA MAISON POTO bien ou bien ? bon courage pour terminer ta fiche |
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| | | | | Haydn + Umbrella in a stormy day. | |
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