☇ Avis sur la situation actuelle ; Que voulez-vous que je vous dise? Que je veux tous les voir enfermés; que je déteste les voir se pavaner comme si tout était normal? Regardez simplement l'intérieur de mes yeux et vous verrez la rage que j'éprouve pour ces personnes, ces mangemorts. Mes parents m'ont élevé avec des valeurs, ils m'ont inculqué que la vie est précieuse, que personne ne devrait mourir. Et pourtant, c'est maintenant mon quotidien avec cette guerre sans fin. Mon métier fait que je les vois tous les jours, ces gars qui se battent pour nous. Tout ce que j'aimerais c'est que la situation change, que nous pouvons encore nous battre par la force des mots et non celle des morts, par la force de conviction. Si nous montrons au Royaume-Uni que nous ne sommes pas ces traîtres, que nous sommes là pour la paix et pour avoir un simple monde meilleur. Voldemort n'est qu'un assassin et mériterait de passer ses jours dans le noir pour ces crimes. Connaissant bien les moeurs des belliqueux, je sais qu'ils ne veulent pas simplement mettre Voldemort sous les verrous, je me doute... Mais je ne suis pas de ce monde-là, plutôt pacifiste, je ne supporte pas qu'on puisse décider de prendre la vie d'une personne, c'est bien plus fort que moi...

Les rebuts... Je suis bien heureux que Bill m'ait aidé à retrouver ma petite soeur. Les jours passent et je ne doute pas de sa loyauté, mon ami. Il m'a aidé, pour Blair, pour Cameron, pour un tas de choses. Il connait mon point de vue. J'aimerai faire quelque chose pour faire payer à ses pourritures, le mal qu'ils ont fait à mes soeurs. Mais la roue tourne, par merlin, j'espère que la roue tourne. Et s'il faut toujours se battre pour aller chercher les autres rebuts, alors, oui, je pense que je serais des leurs. Ou en tout cas, je resterai Doc et je soignerai nos premiers blessés, parce que je ne suis pas le plus doué en bagarre... loin de là. Je resterai insurgé, parce que nous nous devons de faire bouger les choses, nous devons résister à cette barbarie.

☇ Infos complémentaires ; Je ne suis pas du genre à prendre les personnes dans mes bras, c'est trop. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai jamais réellement apprécié les contacts physiques et c'est de plus en plus dur avec les temps qui court. • Il parait que je suis protecteur, parfois un peu trop. Je ne sais me modérer lorsqu'il s'agit de mes soeurs. Il est clair que mes parents n'attendent que ça de moi, je leur ai toujours promis de garder un oeil sur l'une comme sur l'autre. Alors, certes, je sais que je peux être agaçant, envahissant, mais je ne m'en excuserait jamais. • j'ai cette facheuse manie de ne jamais m'excuser. Je trouve cela ridicule, oui, c'est assez étrange, mais tous mes mots sont toujours bien pesés, tous les gestes sont calculés... Mes actes sont le reflets de ce que je suis alors, pourquoi aurais-je à m'excuser d'être uniquement moi?• J'ai une cicatrice sur le flanc gauche, que j'ai depuis Poudlard, intrépide comme pas deux, je n'aime pas perdre. Imaginez la combinaison sur un balai. Vous voyez bien la chose? Et bien j'ai fini mon premier match de quidditch à l'infirmerie. Lors d'une attaque, je suis tombé de mon balai et ce dernier s'est éclaté sur mon flanc, rien de grave, mais je n'ai pas pu jouer les autres matchs de cette saison là. • Mes mains. Oui, c'est étrange et un peu une déformation professionnelle, mais elle doivent toujours être propre. Je déteste me sentir sale.  • Il se dit qu'une fille me tourne autour depuis quelque temps.  Vous connaissez sans doute mon tact avec les jeunes femmes, je ne sais toujours pas qui elle est. Je sais simplement qu'elle existe. Ai-je envie d'entrer dans une relation sérieuse? La question est dure à répondre, mes pensées sur ce point sont assez flou... • Lorsqu'on parle de moi en tant que médecin, on dit de moi que je peux être dur et sévère. Je comprends pourquoi on peut me voir comme ça. L'ordre et la discipline sont deux choses qui forment ma vie. Rien ne va sans l'autre, et parfois je suis sec dans mes paroles, je ne suis pas doux, je ne l'ai jamais été... Mais c'est aussi une façon de me faire respecter. Avec toutes les têtes de mules que je vois passées avec la guerre, je sais très bien que si je ne leur fais pas impression, ils repartent tête baissée vers le danger. C'est uniquement pour bien faire.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi Thanou ou Margot. J'ai la vingtaine, je viens de Hauts de France (perso, je préférais terre du nord, mais bon, on choisit pas tout dans la vie.) et j'ai connu le forum via oh my rpg. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 6 jours sur 7. Pour les membres désirant être parrainés uniquement : rendez-vous dans cette catégorie et postez dans le sujet "être parrainé". Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? BAZINGA! (sheldon keurkeur)

❝ Beginnings of odd times. ❞Ecosse & 1985-86
 Finley, Cameron!  Notre mère qui sans cesse a besoin de nous avoir près d'elle. Avec Cameron, on arrête direct nos quatre cents coups et on relève la tête. On vient à peine de rentrer de Poudlard pour les vacances, qu'a-t-elle à nous dire ? «On arrive!» criais-je, j'ai une voix qui porte plus que celle de Cam. On hoche la tête et décidons de descendre. Pour une fois que nous ne faisions rien de mal, le temps nous rend plus sage je pense.. Notre père est là, lui aussi. Mais il n'est pas là par obligation, ça se voit dans son regard, il a envie d'être parmi nous, avec sa famille. C'est étrange mais c'est l'une des fois qui me reste en mémoire, ce sourire à s'en décrocher la mâchoire, heureux comme jamais. « Asseillez-vous, votre père et moi voudrions vous annoncer quelque chose d'important. » je tilte, mais pas Cameron, normal, elle n'est pas l'aîné. C'est drôle de voir qu'à ce moment-là je me souviens des voix, des expressions, de tout, encore maintenant. Ils se tiennent la main et leurs sourires réunis sont indéniablement la plus belle chose au monde. Ma cadette relève les yeux vers nos parents, songeuse. C'est elle qui sera certainement la plus surprise. On attend, ils vont la lâcher cette bombe? « Alors voilà... Vous allez avoir un petit frère ou une petite soeur d'ici quelques mois. »  J'ai seize ans, ma sœur n'est guerre plus jeune. C'est un grand écart, mais je ne peux m'empêcher de sourire. « Je vous promets que si c'est un ptit gars, c'est moi qui choisis son prénom ! » dis-je avec excitation. C'était ce qu'il nous fallait dans la famille, c'est une nouvelle étape un renouveau. Et je me sens comme lorsque j'avais quelques années derrière mois et que l'on m'annonçait que Cameron arrivait. Je pense avoir ce même sourire, ce même stresse face à nouveau Hughes, mais tout ira bien pour elle, je n'en doute pas.

❝ for if the dark returns then my brothers will die.❞1993 & Ecosse
J'ai enfin mon premier job, je suis sous les feux des projecteurs et cela ne me déplaît pas. Non, je plaisante, je suis dans le métier le plus reculé de la presse, le plus reculer de tout et pourtant, tout le monde a besoin de moi. Je peux enfin faire la différence entre la mort et la vie. Je n'aurais jamais pensé avoir un rôle aussi important aux côtés des aurors et des tireurs d'élites. Ma vie défile maintenant sans que je ne puisse rien voir, allant à toute allure. Avec les collègues, nous parcourons le Royaume-Unis, je suis leur médecin, j'interviens en cas de force majeur. Jamais on ne m'avait donné tant d'importance et pourtant j'y prends goût, même dans l'ombre de ces grandes personnes. Mes parents ne peuvent être plus fiers de moi qu'à ce moment-ci… C'est lorsque je me rends compte de mon évolution que je reçois un hibou. « Finley, rentre immédiatement, ton père a eu un accident. Maman. » Je ne peux pas interpréter cette lettre sans évoquer l'angoisse en moi. Ma mère ne m'aurait jamais envoyé ce genre de lettre pour un rien. J'en informe aussitôt mon supérieur et je repars le plus rapidement possible. Malheureusement, le temps écoulé entre le hibou, ma permission et mon arrivée, je sais que mon père n'a plus beaucoup de temps devant lui. Lorsque j'accours à l'hôpital moldu où il se situe, je me précipite pour le voir. Enlaçant ma mère, je comprends sa peine et ses pleurs, c'est bientôt la fin. Comme une furie, j'entre dans cette petite chambre d'hôpital et vois mon héros se rapetissait dans une chambre bien trop grande, bien trop blanche. « Papa... » ma voix se casse et le premier réflexe que j'ai est de vouloir le prendre dans mes bras, mais il y a tous ces fils, toutes ces machines. « J'suis désolé, j'ai pas pu arriver plus tôt... » les sanglots dans la voix, je chauffe mes mains, je ne peux pas le laisser partir. Mais quelque chose m'en empêche, je vois les yeux de cet homme à moitié défiguré et je sais qu'il veut me parler. « Ne les laisse jamais seules... »  Je sais où il a mal, je veux le réparer, je veux le fixer. Les larmes coulent sur mon visage et j'entends ma mère entrer dans cette chambre. Mais ma mère arrive derrière moi et tire mes bras vers l'arrière. « Il n'y a plus rien à faire Finley, tu ne peux rien faire... » Comme un enfant, je tombe dans les bras de la première femme de ma vie, impuissant. Comment est-ce possible de voir son père mourir sous ses yeux sans même pouvoir l'aider. « J'serai capable de donner dix années de ma vie, pour qu'il se rétablisse ! » Je ne sens dans la voix de ma mère que je ne devrais pas dire ça. « Finley... » Cependant, elle ne dira rien, car elle sait la peine immense qui m'occupe lorsque j'entends le bruit continu, synonyme de l'extinction de mon père. Je n'ai plus jamais regardé mon père… J'me suis juste rapidement barré de cette pièce qui me faisait mal aux yeux, mal au coeur, j'pouvais pas. Alors, comme un réflexe, je suis sortis et j'ai pris mes sœurs dans mes bras. J'ai pris la vie dans mes bras.

❝ i'll build an empire for you ❞1998-99 & FUITE
31 désembre 1999; c'est Blair, ils ont réussi à avoir Blair. Notre famille a été amputée d'un membre. La rage que j'ai à ce moment-là est quasi indescriptible. Comme un feux ardent brûlant le fond de mes entrailles. J'ai attendu, il fait nuit, le noir a recouvert la maison. Mon sac est prêt depuis que j'ai eu la nouvelle, mais là, c'est décidé, je pars la chercher. A pas de loup, je tente d'accéder à la porte donnant sur le jardin. Mais la lumière se rallume dans le salon. « Où vas-tu comme ça mon fils? »  je me retourne et elle est là, tapie dans l'ombre, les yeux vides, creux d'avoir trop pleuré. « J'peux pas rester ici sans rien faire alors qu'elle est enfermée ! » Ma mère acquiesce, cette femme connait ses enfants sur le bout de ses doigts.  « Et tu crois que nous, nous n'avons pas besoin de toi? » Son regard se fait insistant. « Tu n'as pas les informations suffisantes pour aller la chercher, et je ne supporterais pas qu'un autre de mes enfants soit enfermé. »Je maintiens son regard, impossible de la contrarié. Je sais que si je le fais, elle tombera. Elle n'osera plus se battre. « Cameron a besoin de toi. Nous récupérons Blair, lorsque nous aurons assez d'informations, Finley, pas avant. Ne nous mets pas tous en danger. »

 La guerre fait rage, on en entends parler partout, nous sommes les premiers touchés. Les gens s'enferment dans des silences de glace et le monde que je connaissais a disparu. Ma mère est toujours là, elle garde la tête droite, elle ne veut pas courber l'échine et je saisi l'importance de son rôle. Elle tient tête, parce que nous sommes là, Cameron et moi, mais toutes ses pensées vont pour notre benjamine. Elle m'a suivi... Dans l'ordre, nous y avons été accueillis chaleureusement, mais ce ne fut que pour un petit bout de temps. Maintenant, il est vacillant... Lorsque l'ordre a éclaté, ils m'ont suivi. Je sais que Bill ne me ment pas. Il fait au mieux pour nous. Je ne perdrais pas ma confiance en lui d'aussitôt. Comme quoi serpent et lion peuvent finalement s'entendre.

Lors de notre fuite, on ne sait qui a prévenu ces tarés... Mais le destin n'en sera pas moins changé. Ils nous ont à la bonne, ils nous traquent et c'est ce soir qu'ils ont décidé de nous éliminer. Nous sommes la race à abattre, alors on court jusqu'à en avoir mal aux pieds, on vole pour aller toujours plus haut... C'était un soir où nous devions encore une fois changer de planque qu'ils ont réussi leur coups. La panique et le calme font rage entre nous trois. Comme par instinct, ma mère et moi privilégions Cameron et je fuis derrière elle. « Te retourne pas, cours! » criais-je à ma soeur. Nos pas se suivant, nos peaux sont menacées, on a l'air de petits lapins. Ce n'est que lorsqu'au loin, je vois une lumière verte et entends le cri étouffé de celle qui fut ma mère que je m'arrête. Le visage clos, je regarde son corps recroquevillé. Elle aussi est partie. « Dépêche toi, Finley ! » Ma soeur n'a certainement pas vu l'éclair vif, mais je l'ai vu, je mets un certain temps avant de reprendre mon chemin. La fuite sera encore plus longue...

Le campement est celui des audacieux. Ils m'ont décrit leurs idées, leurs volontés. Certes, je ne les embrasse pas toutes, je suis moins radical, je pense que l'on peut s'en sortir sans trop de dégâts... Mais c'est tout de même grâce à Susan que Cameron est encore en vie aujourd'hui, mais inlassablement, nous attendons que notre Blair rentre.  

❝ I see fire bruning the trees❞2001-02 & Campement des audacieux/Place publique.
 
Cela fait maintenant deux ans que Blair est retenue à Azkabhan et je ne veux même pas y penser. L'angoisse me ronge, et à ce que me dise les autres, la guerre a mal détint sur moi. J'ai bientôt pris dix sans sur la tête. Mon esprit est la plupart du temps en ébullition, car il y a toujours des groupes qui reviennent d'intervention et qui ont besoin de mes soins. Mon rôle devient de plus en plus important, je suis leur Doc. C'est moi qui les sauve et parfois, c'est moi qui les vois avoir leur dernier soupir.

On m'apprends que Blair est vendue comme rebut et cela me donne la nausée. J'ai envie de tout casser, d'aller la chercher et de me barrer loin d'ici, mais la vie n'est plus si facile. Mes parents sont morts, je ne m'en suis toujours pas remis et j'envie ceux qui ont toujours les leurs. Ma mère est morte de ma faute, j'aurais dû mourir à sa place, si je n'avais pas courus... Elle aurait dû passer après Cameron... Mais sur le moment, j'ai juste suivi Cameron, parce que c'était elle mon point de repère.

2001: La famille est de nouveau réunie... Enfin, un soulagement, je suis fière de retrouver la petite dernière, mais bien moins lorsque je dois lui avouer que notre mère n'est plus de ce monde. C'est une lourde tâche qui me revient de droit. Courage. Elle a changé, tout dans son physique comme pour son comportement a changé. Un événement pareil laisse des traces. Et je m'en veux, alors tous les jours, quand je le peux, je tente de me racheter, par des petits riens, certes, mais j'essaye.

2002: On me demande sur le terrain. C'est pire qu'un carnage et je n'ai jamais vu ça. Les mangemorts sont plus vils que dans mes pensées. Nous attaquons rapidement, mais rien y fait. On ne reconnaît pas les mangemorts (j'apprendrais plus tard le coup du polynectar). Que des fourbes. Et dire que j'étais dans la même classe que certains, comment ont-ils pu dégénérés à ce point? Le résultat est le même, il me revient souvent cette odeur de brûlés, il m'arrive encore de voir les jeunes rebuts brûlés à cause de ces immondes créatures. Je tente d'en sauver, mais ça ne sert à rien, c'est plus de mal que de bien. Si bien que mon don ne sait même pas où localiser les plaies tant il y en a. La défaite se lit sur mon visage, je déteste voir des gens mourir. Ils le payeront... Et c'est en pensant ça qu'un sort s'abat sur moi. Heureusement il ne m'a touché qu'à la jambe et encore, je pense qu'il n'a fait que m'érafler, mais plus rien ne compte. Je me retourne vers celui qui a lancé le sort et ne peux m'empêcher de répliquer, le pauvre est couvert de sang, mais chacun son camp. C'est en ressortant de cette attaque en claudiquant que j'apprends qu'on a réussi à sauver June, c'est déjà ça. Je suis content qu'elle est enfin revenue parmi nous.

❝ you'll be a man, boy. ❞2003 & Poudlard.
Encore une offensive dont je fais partie. Nous devons reprendre nostre école aux mains des mangemorts. Un sentiment de rébellion rugit en moi et je ne sais toujours pas comment cela se fait. Petit à petit, je prends ma place dans cette société, dans notre camp.

Mais ces longues heures à attendre, enfermé dans cet endroit me rendrait même légèrement claustrophobe. Je sais que nous avons bien fait. Le Magister n'en sera qu'un peu plus ébranlé, avec joie. Mais les heures coulent et je tourne dans cet endroit comme un lion dans une cage. Quand va-t-on sortir?