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sujet; june 2003 # catch me if you can (emileo)

HERO • we saved the world
Emily Callaghan
Emily Callaghan
‹ inscription : 10/08/2015
‹ messages : 907
‹ crédits : mathy, et tumblr pour les gifs
‹ dialogues : #ff9966.
june 2003 # catch me if you can (emileo) Tumblr_o9g97xmJgH1s3ulybo5_250

‹ âge : vingt-trois ans
‹ occupation : perdue sans but dans la vie.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : septembre 1992 et mai 1998.
‹ baguette : est celle de ma mère. Elle est en bois de bouleau, contient un crin de licorne et mesure 26,5 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 4144
‹ réputation : je suis une petite poupée abîmée, malmenée et détruite.
‹ faits : je suis d'origine irlandaise et de sang-mêlé. J'ai un tempérament de feu, suis énergique, loyale et parfois possessive.
J'ai fait partie de l'AD, ai combattu pendant la bataille de Poudlard, ai été rebut, ai participé à la reprise de Poudlard et à la bataille finale et suis maintenant un héros de guerre.
Je manie également parfaitement une dizaine d'armes blanches et maîtrise le combat rapproché.
‹ résidence : dans ma maison d'enfance mais y passe très peu de temps. Le plus souvent vous me trouverez dans des bars ou des boîtes de nuit à tenter d'oublier ce qu'est ma vie.
‹ patronus : un panda mais il m'est encore très difficile d'en produire un
‹ épouvantard : l'oubli. Visuellement cela se traduit par un voile noir qui l'enveloppe.
‹ risèd : ma famille réunie autour de moi pour fêter mon diplôme d'auror.
http://www.smoking-ruins.com/t2937-emily-chaos-and-the-calm
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Son regard perdu sur le Lac noir depuis près de vingt minutes, elle eut beaucoup de mal à s’expliquer la situation lorsqu’elle se retrouva accroupie par terre, au-dessus de la carrure imposante et agitée d’une personne. Sa baguette pointée en direction de son cou, elle la maintenait au sol, une main sur son cou et le genou pesant sur ses côtes. « Par Merlin, qu’est-ce que tu essaies de faire ? » Emily fixa le visage de sa victime durant quelques secondes avant de réussir à remettre un nom dessus. Reculant doucement afin de retirer son poids plume du corps de l’agressé, elle se redressa et baissa sa baguette vers le sol. Ses réflexes aiguisés par ces derniers mois de pratique solitaire avaient au moins eu le mérite d’être testé. « Je suis vraiment désolée, je ne sais pas ce qui m’a pris. Quand tu as … » Qu’avait-il fait pour déclencher cet acte agressif ? Ses paupières se baissèrent et son visage se crispa. Elle avait un blanc. Si elle l’avouait, il la prendrait pour une folle. Elle recula de quelques pas. « Désolé. » Sèchement. Elle n’ajouta rien, mais le regard furieux de son camarade insurgé traduisait parfaitement son mécontentement. Elle ne se laissa cependant pas affectée par cela. Elle rangea sa baguette dans sa poche et vérifia que le fourreau de son poignard était correctement fermé. « La relève ? » La question était rhétorique, elle savait qu’il était temps pour elle de rentrer au château. Elle ne rechignait plus à quitter son poste, mais quoi qu’elle fasse, elle n’arrivait toujours pas à se fondre dans le moule, être comme les autres, vivre avec les autres …

Sa démarche ferme et rapide dans les escaliers mouvants de Poudlard lui permit de ne pas trop penser à ce qu’il venait de se passer. Comment avait-elle pu attaquer aussi facilement, aussi machinalement sans vraiment s’en rendre compte ? D’accord, ces derniers temps, elle avait eu quelques absences, prise aux griffes de la monotonie de ses journées, mais pas de telles absences … Elle avançait sans grand but, ne sachant même pas où la portaient ses jambes. « Callie ! » Ses pas s’accélérèrent sans qu’elle ne sache véritablement pourquoi. « CALLIE ! » Elle fit volte-face, comprenant enfin que l’on s’adressait à elle. Ses yeux cernés se posèrent sur la silhouette longiligne qui avançait dans sa direction. Lorsque son esprit réussit à discerner les traits de ce visage, sa face se figea et ses poings se serrèrent. Elle avait beau se le répéter tous les soirs avant de dormir, elle n’arrivait pas à digérer la résurrection si soudaine de Luna. Sa petite Serdaigle, sa petite boule d’énergie, sa meilleure amie … Comment se faire à cette nouvelle alors que durant des mois et des années entières, elle s’était sentie coupable de ne pas avoir pu sauver celle qui lui avait tout donné et celle sans qui elle n’aurait jamais survécu aux sévices des Carrow ? Elle se frotta les yeux comme si cette illusion allait s’effacer ; mais lorsqu’elle souleva ses paupières, le regard insistant de Luna la fixait toujours. « Qu’est-ce que tu veux ? » Elle avait parlé avec fermeté. Elle ne voulait pas être froide mais inconsciemment elle le fut. Quelque chose en elle était brisé. Malgré tout l’amour qu’elle lui portait, elle avait l’impression qu’elle n’arriverait jamais à lui pardonner de l’avoir laissée aussi longtemps dans l’ignorance. Sa confiance s’était étiolée et elle avait la sensation d’avoir été trahie par sa propre famille. Parce que oui, à ses yeux, tout ce qu’il restait de sa famille à présent, c’étaient ses amis, Ginny, Luna, Sansa et tous les autres … Ils étaient sa famille. Il ne restait qu’eux. Pourtant, cela ne les avait pas freinés lorsqu’ils avaient tous senti qu’ils feraient mieux d’être ailleurs après le dernier hommage rendu au professeur McGonagall. Tous avaient fui, tous étaient partis, tous avaient eu mieux à faire. Sûrement pour oublier la douleur, sûrement pour retrouver un sens à leur vie, sûrement pour se rendre utile à leur camp … Emily, elle, n’avait pas eu cette chance, personne ne lui avait proposé de venir, personne … Elle aussi aurait aimé trouver une échappatoire, au lieu de ça, elle s’était retrouvée en prison et qu’avait-elle découvert lorsqu’elle était revenue, un jour, de l’une de ses rondes ? Qu’on lui avait menti et que Luna était vivante. Une part d’elle comprenait que son amie ait dû se protéger, qu’elle le faisait pour le bien de tous, mais l’autre n’acceptait pas et elle ne voulait pas entendre ce que la jeune blondinette avait à lui dire à cet instant même. Néanmoins, cela ne parut pas la freiner. « Callie, j’ai un service à te demander. » Emily poussa un long soupir, l’air ronchon. Qu’est-ce qu’elle n’aurait pas donné pour rendre service à quelqu’un il y a quelques semaines lorsque ses journées n’étaient rythmées que par ses tours de garde, mais là, à présent, elle n’avait qu’une seule envie, aller s’enfermer quelque part, seule. « Et quel est-il ? » Elle tenta de ravaler sa rancune. « Casca, tu te souviens ? » Ses épaules se soulevèrent comme subitement désintéressée de l’affaire. « Il faudrait que tu ailles le récupérer. Sa place est avec nous et tu le sais aussi bien que moi … » Passant une main dans ses cheveux défaits, elle leva les yeux au plafond. « Si tu veux. Dis-moi ce que je dois faire, ce qu’il faut préparer, où je dois le retrouver et j’y vais ! » Elle pinça les lèvres, regarda fixement Luna durant quelques minutes, hésitant entre lui sourire et la prendre dans ses bras, ou simplement se retourner et partir. Elle recula un peu et conclut. « On peut en discuter demain ? Je dois y aller. » Qu’avait-elle à faire de plus intéressant ? Elle se retourna et poursuivit sa route. Elle n’avait même pas demandé pourquoi, elle s’était juste contenté de dire oui. Dans quoi s’était-elle encore fourrée ?

Le lendemain et les jours suivants, Emily vit régulièrement Luna pour organiser son excursion à l’extérieur. Elle devait obtenir des permissions pour sortir de Poudlard, préparer ses affaires, s’entraîner encore un peu … Ce ne fut qu’au terme de plusieurs jours de discussion qu’elle put finalement dire. « Je vais sortir d’ici et je vais ramener cet homme de la Haute ! » On sentait le dégoût dans sa voix. La mission qu’elle avait menée il y a quelques mois avec Marie, Sansa et ce Casca n’avait pas créé les meilleures relations qui puissent exister entre Emily et le jeune homme. Elle avait la sensation que cet homme aux allures trop strictes et normées n’avait rien à faire parmi eux. Elle l’avait sûrement jugé un peu vite, mais elle ne faisait pas facilement confiance, et encore moins aux hommes … « Tu as toutes tes affaires ? » Elle acquiesça en resserrant les anses de son sac à dos. « Tes cartes et les instructions ?Oui.Les provisions ?Yep.Ton équipement, tes couteaux et ta baguette.Oui, maman. » Elle roula des yeux et offrit un léger rictus à Luna. « Fais attention à toi Callie. » Emily donna une petite tape sur l’épaule de son amie. « T’inquiète pas ! Je saluerai les ronflaks pour toi et je leur dirai qu’ils te manquent ! » Passer ces derniers jours à préparer tout ça avec Luna avait rendu leur relation plus supportable, mais le pardon n’était pas encore d’actualité. Elle remonta ses cheveux pour se dégager le visage et souffla. « Bon on y va ? » Un petit elfe s’avança vers elle et lui tendit la main. « Nous pouvons y aller quand vous le désirerez madame, nous sommes prêts. » Emily glissa ses doigts dans celle de la créature et le crac sonore typique des transplanages retentit, la faisant disparaître du hall de Poudlard pour réapparaître en dehors de l’enceinte de protection.
Ses yeux parcoururent les lieux où elle avait été déposée d’un air craintif. « Merci Tinky ! » L’elfe lui fit une courbette et lui rappela. « N’oubliez pas, quand vous devrez revenir, demandez l’autorisation aux Quatre protecteurs et appelez Tinky ! » Emily hocha vigoureusement de la tête. « Merci. Rejoins les autres maintenant, c’est dangereux ici. » D’un claquement de doigt, la créature magique disparut laissant la jeune Callaghan désespérément seule au milieu d’un champ qui s’étendait à perte de vue. Se sentant horriblement exposée, elle pointa sa baguette sur elle et appliqua sur elle un sortilège de Désillusion. Le résultat n’était pas parfait, mais devrait être suffisant, le temps qu’elle n’atteigne son objectif. Fixant la colline qui s’élevait devant elle, elle savait que sa première tâche consisterait à la gravir, puis à rejoindre les montagnes rocheuses qui surplombaient Pré-au-Lard et Poudlard. Une fois qu’elle serait là-bas, il ne lui resterait plus qu’à trouver le bon endroit pour retrouver Casca. Alors qu’elle s’apprêtait à commencer son ascension, des éclats de voix derrière elle attirèrent son attention. Se retournant, elle remarqua un groupe de sorciers dont les traits et la discrétion faisaient penser à des rafleurs. Inquiète, elle se faufila derrière un buisson et se recroquevilla le temps qu’ils disparaissent. Une contre cinq, elle n’aurait pas pu gagner, même avec le meilleur des entraînements.

Les jours qui suivirent, elle dut faire des détours inconsidérés pour éviter de se retrouver sur la route des rafleurs et mangemorts qui sillonnaient dans les environs afin de débusquer des insurgés imprudents. Arrivée au troisième jour, elle réussit finalement à atteindre la zone qu’elle était censée rejoindre. S’arrêtant aux abords d’un amassement de rocher qui semblait former un petit abri, elle parcourut les alentours pour trouver l’indice qui lui permettrait de déterminer le centre de la zone de recherche qui devait abriter Casca. Elle commençait réellement à se décourager lorsqu’elle remarqua une lueur briller non loin d’elle. S’approchant, son instinct lui souffla que l’indice était là. Partant de cet endroit, elle analysa ses possibilités : devant elle, le vide, derrière elle, la paroi instable de la montagne, elle venait de gauche et n’avait rien vu en grimpant, il ne lui restait que la droite. Méfiante, ses doigts se refermèrent sur sa baguette et elle glissa soigneusement son poignard dans sa manche gauche. A chaque pas qu’elle faisait, elle regrettait un peu plus d’avoir accepté de rendre ce service à Luna. Elle ne le connaissait même pas ce Casca. La mission qu’ils avaient fait ensemble n’avait forgé en Emily qu’un sentiment trouble d’inimitié. Son avancée était lente et elle était à l’affût du moindre bruit suspect. Passant devant plusieurs failles et croyant apercevoir l’entrée de caverne, elle redoublait de vigilance. Jusqu’à ce bruissement quelques mètres derrière elle. Elle fit volte-face et se protégea grâce à un sortilège informulé, lui laissant tout juste le temps de se dissimuler derrière un gros rocher. « Casca ? » Ce ne pouvait être que lui, voilà des heures qu’elle n’avait pas croisé de rafleurs, et ils ne s’aventuraient pas trop en ces lieux escarpés lorsqu’aucun indice leur faisait entendre qu’une personne importante s’y cachait. « Panda m’envoie ! » Priant pour ne pas se tromper, elle jeta une œillade vers l’endroit où elle avait cru apercevoir du mouvement.
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HERO • we saved the world
Matteo Grimaldi
Matteo Grimaldi
‹ inscription : 04/10/2015
‹ messages : 953
‹ crédits : odistole.
‹ dialogues : #749585
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‹ liens utiles :
‹ âge : trente
‹ occupation : tisseur de mots, journaliste, coureur de monde. à la dérive.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1984 et 1991.
‹ baguette : était en bois d'érable, relativement flexible, mesurait 26,8 cm et contenait un coeur de phoenix.Désormais brisée, j'ai hérité d'une baguette récupérée sur le cadavre d'un mangemort: bois de noyer noir, 32 cm, coeur inconnu, et absolument pas faite pour moi.
‹ gallions (ʛ) : 4040
‹ réputation : j'ai l'air de regretter la fin de cette guerre, que ce qui secoue ce monde nouveau paraît me révolter bien plus que les atrocités commises par le précédent gouvernement, que je suis un piètre journaliste et écrivain qui tente de percer dans un milieu qui n'a jamais voulu de lui.
‹ particularité : en plein flou.
‹ faits : j'ai soutenu la rébellion, bien que je n'ai quitté ma vie que sur le tard pour aller les retrouver, au détour de la création de la Renaissance du Phoenix ; que beaucoup n'ont pas cru à mon implication, du fait de ma naissance surtout ; que j'ai une tendance fâcheuse à commencer des choses et à ne pas les terminer ; que ma plus grande ambition est d'enfin publier un livre ; que ma fiancée est en fuite et que je n'ai aucune idée de si je la reverrai morte ou vive, offerte aux bons soins des Détraqueurs ; que la nouvelle société me répugne presque autant que la précédente, voir plus ; que je ferai sûrement tout pour ma soeur.
‹ résidence : dans le loft de la Bran Tower ou Eirene et moi vivions avant que tout ne vole en éclat. J'ai réussi à garder l'appartement par je ne sais pas quel miracle, il sert aujourd'hui à ma soeur et à mon beau-frère, Elias, parfois. En vérité je n'y suis pas souvent, je fuis l'endroit.
‹ patronus : une méduse géante
‹ épouvantard : un grand feu, l'anéantissement total de ma famille, rester seul au milieu des cendres
‹ risèd : Eirene se tenant à mes côtés, aussi heureuse qu'elle l'était à nos débuts, lorsque nous étions encore pleins de promesses et de projets fabuleux avant que tout ne soit jeté aux flammes.
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Il y a une carcasse de cerf qui gise sur le sol de la caverne, à ses pieds. Il y a un putain de cadavre qui empeste déjà la chair putréfiée, dont les yeux morts fixent le vide vers un univers inaccessible, et il n'arrive pas à s'en préoccuper. Tuer pour survivre. Le voilà bien loin de son mode de vie habituel. Il se pensait capable de bien des choses pour parvenir à son but. Il se pensait assez dur pour survivre à la traque permanente, au froid et à la nuit, à la solitude mordante qui a fini par le rendre malade. Tu ne te connaissais pas, lui murmure son esprit dans les ténèbres les plus profondes, quand il n'a plus que ses souvenirs pour lui faire la conversation. Matteo l'aventurier ; quelle farce, quelle ironie. Ses voyages et expériences en tout genre n'ont été qu'une récréation face à la dure réalité de la survie, la vraie. Isolé et forcé de bouger en permanence, c'est là que Grimaldi a ouvert les yeux sur sa personne. Il pensait le contraire, mais il n'était pas moins bien loti que le reste de la haute. Pour la première fois depuis deux ans, il est enfin devenu un rebelle, un homme recherché. Quelque part, ça le rassure, ça enfle son estime pour lui : il a enfin pris la tangente, il est enfin devenu ce qu'il voulait devenir. Pas un ersatz d'Insurgé, qui parlait plus qu'il n'agissait.

L'odeur vient lui chatouiller les narines. Il n'a même plus envie de manger, la faim a disparu lorsqu'il a déposé la dépouille sur le sol de sa caverne. Abri temporaire, le temps que son contact vienne le chercher. Parce qu'on va venir le chercher. Il s'accroche à l'idée comme un noyé. Il fait confiance à Marie. Il espère seulement que son Patronus est arrivé à bon port, qu'il n'a pas été intercepté. Quatre jours. Quatre longs jours qu'il attend dans ce trou creusé à flanc de montagne, qu'il espère, qu'il en vient à prier tous les dieux du monde capables de mettre un terme à ce voyage en solitaire. Matteo est un animal grégaire, comme la plupart des gens de son espèce. L'avoir lui pour seule compagnie est loin de lui convenir. Si ça continue, il va devenir fou. Il va se détester, comme il en est arrivé à la haïr elle.

Il ne veut plus y penser. Qu'elle lui sorte de la tête, c'est devenu insupportable.

Il se relève lentement – la plaie à sa jambe droite lance douloureusement –, contourne le feu de camp qui fait danser les flammes sur les murs de la grotte et jette un œil torve au pauvre cerf, mort pour presque rien. Une patte arrière manque, mais sans rien pour conserver le reste, la viande a pourri. Sa chair est devenue toxique, en témoignent les marbrures verdâtres qui sillonnent les muscles à vif de la créature. Des mains, il tire l'animal par les pattes jusqu'au bord de la caverne, d'où il compte le jeter à bas. L'odeur commence à lui filer la nausée. « Casca ? » Il se fige ; le sang se met à tourner si vite dans ses veines, afflue dans ses jambes comme pour le préparer à fuir. La voix féminine vient d'en bas. Cela fait plusieurs jours qu'il n'a pas vu l'ombre d'un rafleur, et ces gens là ne l'auraient pas cherché en le nommant par son nom de code. Une vague de soulagement menace de soulever son cœur, avant qu'il ne mesure l'enthousiasme qui ne pas tarder à le gagner. « Panda m’envoie ! »

Marie ne l'a pas oublié. Mieux encore, ce à quoi il croyait bien moins, c'est que son Patronus a fait l'affaire. Sortant de l'ombre, il s'engage sur le terrain en pente, avise une petite silhouette planquée derrière un accroc rocheux. Matteo se souvient d'elle : c'est Dora, la gamine brune collée à Sansa du temps où ils vivaient encore dans des camps Insurgés, du temps où tout n'avait pas encore volé en éclat. La cartographe qui n'a pas la langue dans sa poche et qui n'a pas cherché à lui cacher son animosité envers lui. Peu lui importe. « Merlin merci », laisse-t-il échapper avant de descendre à sa rencontre. Là, il l'attire à lui dans une étreinte sûrement très malvenue pour la jeune femme. Vraiment, peu lui importe. « Marie a donc reçu mon appel. Je n'ai pas pu m'approcher de l'enceinte du château, même de loin. Merci d'être venue. » Il la laisse s'échapper, la regarde avec toute la reconnaissance du monde, euphorique de ne plus se savoir seul. « Merci. »
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‹ âge : vingt-trois ans
‹ occupation : perdue sans but dans la vie.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : septembre 1992 et mai 1998.
‹ baguette : est celle de ma mère. Elle est en bois de bouleau, contient un crin de licorne et mesure 26,5 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 4144
‹ réputation : je suis une petite poupée abîmée, malmenée et détruite.
‹ faits : je suis d'origine irlandaise et de sang-mêlé. J'ai un tempérament de feu, suis énergique, loyale et parfois possessive.
J'ai fait partie de l'AD, ai combattu pendant la bataille de Poudlard, ai été rebut, ai participé à la reprise de Poudlard et à la bataille finale et suis maintenant un héros de guerre.
Je manie également parfaitement une dizaine d'armes blanches et maîtrise le combat rapproché.
‹ résidence : dans ma maison d'enfance mais y passe très peu de temps. Le plus souvent vous me trouverez dans des bars ou des boîtes de nuit à tenter d'oublier ce qu'est ma vie.
‹ patronus : un panda mais il m'est encore très difficile d'en produire un
‹ épouvantard : l'oubli. Visuellement cela se traduit par un voile noir qui l'enveloppe.
‹ risèd : ma famille réunie autour de moi pour fêter mon diplôme d'auror.
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Ses yeux cherchaient mais ne voyaient pas encore. Elle n’était pas très bien placée derrière ce rocher ; il y avait beaucoup trop d’angles morts. L’idée même de devoir maîtriser un potentiel ennemi à l’aveugle la rendait fébrile. Ses doigts serraient fermement le bout de bois qui lui servait de baguette et la lame de son poignard se trouvait déjà dans le creux de sa main. Dans sa tête, des stratégies saugrenues et des estimations de survie se battaient pour tenter de la maintenir en vie. Le sang battait tellement fort sur ses tempes qu’elle avait l’impression d’être une bombe à retardement. Inspiration. Expiration. Contrôle. Maîtrise. Elle devait faire quelque chose, l’inertie ne lui réussissait pas. Elle devait attaquer, elle devait agir. Serrant ses doigts autour des deux objets qui lui garantiraient la vie, elle inspira profondément au moment où une voix résonna derrière le rocher. Beaucoup trop proche d’elle … « Merlin merci. » Elle reconnaissait sa voix, elle y sentait une pointe de désespoir à l’idée qu’on ait pu l’abandonner là. Elle aurait bien aimé, elle, mais Luna ne l’aurait pas laissée faire et elle lui en aurait voulu. Parfois, elle avait du mal à se rappeler que dans cette guerre, tous étaient humains et qu’elle devait apprendre à laisser une chance aux autres de prouver leur valeur.

Toujours méfiante à l’idée qu’il ne soit pas seul et qu’il puisse travailler en collaboration avec des rafleurs ou des hors-la-loi, son seul réconfort fut de se dire que c’était elle qui risquait sa vie et pas Luna qu’elle avait déjà perdue une fois et qu’elle n’était pas prête à perdre à nouveau. Elle fit un pas de côté, extrêmement concentrée et prête à contrer n’importe quel sortilège avec un charme du bouclier. Ce qui se passa ensuite dépassa tout entendement. Il arriva sur elle tellement vite qu’elle n’eut même pas le temps de comprendre ce qu’il se passait. Les bras du fuyard se refermèrent autour d’elle et elle ne put plus bouger. Etait-ce une ruse pour l’attraper et la vendre aux autorités compétentes ? Dans ce cas-là, il avait largement gagné. L’étreinte était tellement forte, qu’elle avait du mal à respirer et ce contact même était trop désagréable à son goût. Elle avait envie de lui planter son poignard dans la cuisse, mais la raideur de son corps et l’étonnement l’empêchait toujours de réagir. « Marie a donc reçu mon appel. Je n'ai pas pu m'approcher de l'enceinte du château, même de loin. Merci d'être venue. » Elle commençait à réaliser ce qu’il venait de se passer et ses bras s’agitèrent. Elle souffla assez sèchement. « Tu veux bien me lâcher ? » Ce Casca ne lui avait vraiment pas manqué. Il était bizarre, il faisait des choses bizarres. Elle recula lorsqu’il la laissa enfin s’échapper et créa le plus de distance entre eux. Son regard fit le tour des environs pour s’assurer que personne n’arrivait ou ne se cachait puis se reposa sur cet homme qui semblait avoir perdu bien des couleurs et de la prestance depuis la dernière fois. « Merci. » Elle agita la main qui tenait sa baguette avec désinvolture devant lui. « Oui oui. C’est bon, on se calme. On ne va pas ouvrir une bouteille de Whisky Pur Feu rien que pour ça. » Elle était froide, impassible. Le voir dans cet état la rendait un peu moins virulente, mais elle n’y arrivait pas, sa tête ne lui revenait pas.

Elle vérifia une dernière fois les environs et pressa le pas vers lui. Posant sa main dans son dos elle le poussa doucement. « Faut qu’on aille se mettre en sécurité. Bon j’imagine que ton campement est par là !? Allez, allez, montre-moi. » Elle regarda le mur rocheux en face d’elle, les pierres derrière elle et se demandait où il avait bien pu être dissimulé son foyer de fortune. Son ouïe l’attira doucement vers la grande paroi rocheuse devant elle. Le crépitement d’un feu et une odeur aussi. Elle hésita et se tourna vers le jeune homme avec des airs de miss-je-sais-tout. « Hum. Tu n’as quand même pas oublié d’insonoriser ton campement dis-moi ? » Elle passa sa main au-dessus de la pierre et souffla. « Il va falloir qu’on revoie tes sortilèges de protection. » Les deux mains sur les hanches, elle hocha vigoureusement de la tête comme une maman réprimanderait son enfant et se reprit. « Bon, tu me fais entrer ? » Elle força un sourire qui se transforma en grimace. « J’ai beaucoup de choses à dire. » Elle fit tourner son poignard entre ses doigts, simplement pour jouer et attendit qu’on daigne lui montrer le chemin.
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