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sujet; MISSION ► Wizard horror story |
FONDA • tomorrow's a mystery Oblivion | Wizard horror story Mission : Augustus Rockwood & Kirill Moltchaline» Sujet de mission
Une équipe de rafleurs expérimentés ont trouvé un atelier d'expérimentations insurgé, perdu sur une île déserte des Orcades ; et à la surprise générale, seul un corbeau mal en point est revenu de l'expédition, rapportant avec lui un message faisant état de monstres et de danger mortel. Devant ce rapport aussi flou que troublant, le Cercle a décidé d'utiliser les créatures confectionnées dans les sous-sols du Ministère, sous la supervision de leur créateur et d'un membre du Cercle. C'est dans ces conditions que vous arrivez par bâteau, au crépuscule, sur l'île, dans une forêt et non loin de la grotte servant de laboratoire. Les créatures, elles, sont gardées dans des cages magiques. Une brêve inspection de la grotte vous apprend que l'endroit servait à la création de virus magiques mais abandonné depuis longtemps, les archives sont inexploitables. Pas de trace, en revanche, des rafleurs. Vous décidez donc de camper sur l'île et de poursuivre votre exploration le lendemain matin pour démêler ce mystère. Et à la nuit tombée, la forêt, loin d’être rassurante, semble se refermer tel un étau – et d'étranges bruits commencent à filer entre les feuillages jusqu'à ce vous vous fassiez attaquer par la faune magique locale, rendue sanguinaire, mutée et renforcée par les virus et bactéries qui se sont échappés du laboratoire et ont contaminé les sols de l'île. Traqueurs traqués, chasseurs pistés, vous devrez vous adapter à ce revirement de situation, survivre jusqu'au lever du jour, moment où les humeurs sanglantes de l'île s'apaisent, et profiter des heures de la journée pour retrouver les cadavres des rafleurs ou de possibles survivants traumatisés. Transplaner, cependant, n’est pas une option ; les vieilles protections placées par les insurgés sur l'île l’interdisent et vous le saviez en arrivant. » Rappel des règles
Privilégiez l'action avec des RP qui ne doivent pas dépasser les 300 mots. De plus, la mission, une fois terminée, doit être signalée ici. Approuvé par le Ministère de la Magie |
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| Aurill#2 • Mission then with my double barrel shotgun and a whole box of shells we'll celebrate the 4 of july we'll do 100 mph spendin' someone elses dough and we'll drive all the way to reno on the wrong side of the roadIl n'y avait pas à dire, la vie pouvait facilement devenir terriblement monotone une fois qu'on en avait fini avec les attentats et autres énormités scénaristiques. Même les frasques de Bacchus et d'Adelaïde, bien que souvent bruyantes et impressionnantes, ne parvenaient pas à tirer le mangemort de l'étrange léthargie de l'habitude. Il était, certes, extrêmement occupé, comme tout Directeur de Département se devait de l'être (bien que celui du N7 devait sûrement se chercher parfois des tâches fictives pour pouvoir oser essayer de paraître débordé). Il avait, certes, toujours autant de lobotomies à superviser, et il avait très certainement un des départements les plus imprévisibles du Ministère. Il fallait remercier pour cela les caprices et les coups de génies des nombreux scientifiques et chercheurs travaillant sous son regard sévère et impitoyable. Depuis les trois ans qu'il dirigeait les lieux, le mangemort avait largement développé la recherche de l'excellence et la tension de la compétitivité. Nombreux étaient les Langue-de-Plomb à rechercher l'attention, l'approbation et les faveurs de leur directeur, et il n'y avait pas meilleur moyen de rendre foisonnantes les recherches de ces jeunes génies qu'en leur promettant de flatter une énième fois leur égo endommagé, et d'humilier ceux qui étaient bien inférieurs à eux.
Un être, cependant, résistait encore et toujours aux charmes du Rookwood, tout en y cédant d'autant plus. Kirill Motchaline, charmant serpent pourtant si éloigné des divines douceurs des anneaux reptiliens du directeur. Le russe était délicieux dans ses sourires polis, ses décisions brusques, ses caprices autonomes et l'insensibilité qu'il offrait systématiquement à l'opinion que pouvaient avoir les autres de lui. Augustus se félicitait souvent de se savoir respecté d'un tel homme, et il appréciait d'être simplement charmant avec lui. Kirill n'était pas le genre d'homme à se laisser séduire, et il exerçait avec lui le simple plaisir d'être poli et agréable dans ce monde de brutes sans tact. Et c'était cet homme, parmi tous les autres, qui détenait aujourd'hui la clef qui permettrait à Augustus de se défaire de la terrible mélancolie de sa vie. Il avait presque le pas léger en parcourant les quelques couloirs qui séparaient son bureau à leur humble ménagerie, où Kirill conservait ses charmantes petites créatures. Il l'y trouva, bien entendu, comme prévu, en habits de voyage et finissant de nourrir les bestioles qui suivraient les deux mangemorts lors de leur périple. Un sourire enchanté aux lèvres, Augustus se dirigea vers son collègue pour lui tendre une main ferme et chaleureuse : « Bien le bonjour, M. Motchaline, j'espère que vous vous doutez quel honneur et quel plaisir c'est pour moi de pouvoir une nouvelle fois travailler à vos côtés. J'espère que nous éluciderons rapidement ce terrible petit contretemps. »
Devant quiconque lui aurait posé la question, Augustus considérait cette mission comme une simple balade de routine. Il ne fallait effrayer personne. La vérité était toute autre, puisqu'il avait senti l'excitation et la curiosité le titiller en lisant ce rapport macabre décrivant la boucherie qui avait eu lieue dans cette petite île des Orcades. Il sentait l'occasion de découvrir des choses très intéressantes sur les actions étranges des insurgés dernièrement, et sur ce qu'ils pouvaient bien préparer comme nouvelle monstruosité. Il sentait, aussi, l'occasion de voir à l’œuvre les produits des recherches de Kirill. Il aimait admirer de près les nouvelles façon d'imposer leur ordre sur le monde, et il avait déjà hâte de pouvoir les utiliser dans un cadre moins officieux que cette opportunité de camping en campagne. « Je crains que nous n'ayons trop de passagers pour un simple portoloin... Si je me souviens bien, nous avons une cheminée conséquente ici, n'est-ce pas ? Cela devrait suffire. » Il sourit en imaginant le visage de leur contact en les voyant arriver. C'était pour ce genre de délice qu'il appréciait autant ce genre de mission surprise. « Sommes-nous prêts ? » |
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-Calme.
Il ordonne cela à sa créature d'une voix à peine plus haute qu'un murmure mais la chose se replie sur elle même face au regard sévère de son créature. Elle claque des mâchoires comme un chiot affamé et laisse sa langue longue et pointue balayer l'air pour en sentir les nuances. N'ayant pas d'yeux, ces choses se basent sur leur odorat pour se repérer, ainsi que sur leurs gémissements très particuliers, qu'elles poussent à intervalle réguliers et évoquent des vagissements d'enfants. Le bruit se répercutant sur les surfaces leur offre une vision par écholocalisation, infiniment plus étendue et précise que celle que pourraient attendre même les meilleurs yeux du monde.
Le corps lui, tourne et tourne encore sur lui même, comme une toupie désaxée. C'est d'ailleurs comme ça que Kirill les appelle : les toupies. La tête tourne, les hanches tournent, les côtes tournent dans une grâce psychédélique qu'il apprécie.
Kirill attend qu'elles se calment, ses protégées, et que leurs pleurs s'atténuent, avant de leur offrir des bouts de viande crue. Aussitôt, c'est la curée, et elles se tordent comme des poupées de chiffon pour s'en saisir, langue sortie pour capter des particules de sang dans l'air.
Lorsque la porte s'ouvre, il les regarde toujours en silence, patient. Il réfléchit à ce qu'elles étaient. De pitoyables blessés trouvés dans les décombres des champs de bataille, totalement déshumanisés par leurs plaies, abrutis par leurs crânes défoncés, par leurs comas ayant noyé leurs cerveaux dans une mélasse épaisse. Ils n'étaient plus rien. Et maintenant ils sont...
Autre chose.
Il y a de la beauté dans la monstruosité. Quand une des toupies tourne sa tête aveugle aux lèvres cyanosées vers lui, son corps encore vaguement humain et sa langue hypersensibilisée lui paraissent incroyable. Ils vivent. Parce que la nature n'a pas su les faire, mais lui oui.
Il se retourne. Voilà Augustus Rookwood, le seul l'unique, la seule personne de ce niveau que Kirill considère comme à peu près digne d'une conversation. Il n'aime pas discuter, parce que l'extrême majorité de l'humanité lui apparaît comme dépourvue d'intérêt, de jugement, de sens critique, et trop prompte à la caricature. Ils ne voient tous que comme des hypogriffes incapables de distinguer les couleurs, de comprendre les tenants et les aboutissants du raisonnement humain dans sa complexité. Tous s'accrochent à des principes auxquels ils ne réfléchissent pas mais dont il aiment se servir à profusion pour humilier ou critiquer leur prochain.
Il déteste les gens.
Mais Augustus Rookwood n'est pas seulement un collègue, pas seulement un homme. Quand il enroule ses anneaux de serpent autour de Kirill, Kirill ne se débat pas. Il le laisse faire, profite des couleurs de l'animal et de sa fascinante capacité de constriction, avant de se dégager avec la souplesse d'une anguille et la dignité d'une murène. ils sont capables de se frôler et de se cotoyer sans jamais faire de noeuds dans leurs corps dénués d'aspérités. C'est la beauté de la chose. La manipulation glisse sur Kirill comme la froideur sur Rookwood. Tous deux nagent en eaux profondes, prédateurs n'empiétant jamais sur le territoire de m'eau et partageant parfois un morceau d'océan quand vient la nuit, et que les proies se multiplient dans les profondeurs.
Dangereuses et magnifiques créatures.
"Bien le bonjour, M. Motchaline, j'espère que vous vous doutez quel honneur et quel plaisir c'est pour moi de pouvoir une nouvelle fois travailler à vos côtés. J'espère que nous éluciderons rapidement ce terrible petit contretemps."
Il prend la main qui lui est tendue et la serre avec juste ce qu'il faut de fermeté, de politesse mais aussi d'affection. Cette poignée de main dit "je suis satisfait de travailler avec vous" mais aussi "je suis heureux de vous voir" et "vous étiez celui que j'attendais". Ils ont tous les deux cette capacité à momentanément focaliser toute leur attention sur l'être auquel ils destinent leurs faveurs.
-Je me félicite d'avoirrr été affecté à cette mission en votrrre compagnie. Je crrrains que celle de toute autrrre perrrssonne m'eut été insupporrrtable.
Il lui fait signe de regarder l'enclos ou les toupies se retiennent de geindre, apeurées par la venue d'une autre personne qu'elles reniflent comme dangereuse pour elles, mais sympathiques à leur seigneur et maître.
-Nous en prendrrrrons trrrois, cela devrrrait suffirrre amplement. Les autrrres crrréaturrres que je me suis perrrmis d'amener avec moi ne se distinguent pas parrr leurrr taille et tiennent en conséquence dans mon sac sans fond.
Il a en effet un sac qui se marie, qui repose près d'une espèce de parka de cuir et de fourrure qui doit venir tout droit de Russie tant elle semble cousue et conçue pour affronter le froid, le vent, l'humidité. L'enfilant tranquillement, il enfile un bonnet sous lequel il glisse ses cheveux blancs, puis frappe dans ses mains trois fois.
Trois toupies lèvent aussitôt la tête, se poussant les unes les autres pour grimper par dessus l'enclos, et viennent ramper près de leur concepteur, réclamant des caresses et gémissant à voix basse. Kirill siffle pour les faire taire, les choses s'éxécutant piteusement.
-Elles sont enthousiastes, c'est leurrr prremièrre sorrrtie horrrs de leurr rrruche. Il faut les parrrdonner. Emprruntons la cheminée puisque vous le suggérrez si bien. Je vous laisse ouvrrrirr la rrroute, je ne voudrrrais pas vous ôter le plaisirrr de me guider verrrs un autrrre endrrroit de votrrre beau pays. Si cela vous convient alorrrs oui : nous sommes prrrêts.
Il lui sourit, de ce sourire ténu, discret, qui dit pourtant tout le bien qu'il pense de lui. C'est un signe d'égalité de sourire. C'est un signal physique, d'enclencher cette flatterie. C'est une manière de dire que l'autre a mérité qu'on lui accorde de l'attention, qu'il nous séduit, qu'il nous charme, qu'il nous flatte, mais que nous sommes celui ou celle à le faire savoir, à le signaler. Et donc toujours maîtres de notre propre navire.
Kirill est toujours capitaine du sien. Mais voguer près de Rookwood est un délice dont il ne se passe jamais.
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