❝ My lemon meringue pie, sugary sweet, with a trace of playfull sour. Let's catch our summer butterflies, blue skies, radiant above. Two foolish fools falling - in love, with love. ❞
Se réveiller chaque matin aux côtés d'un démon qui vous noyait dans la folie, un peu plus, chaque jour. Voilà ce à quoi on t'avais destiné avec ce mariage. Toi, gros con, t'y avais cru, t'avais voulu y croire, que ça s'arrangerait, ça s'améliorerait, que t'arriverais à l'apprivoiser, à ne pas avoir que la sauvagerie qui t'avais tant attiré pendant votre adolescence. Non. Tu n'arrivais à rien. Même après tout ce temps passer loin d'elle, tu ne lui avais pas manqué, elle n'appréciait pas davantage tes caresses, ne t'aimais pas davantage, toi. Pourtant, elle t'appartenait. Était tienne de toute son âme, mais elle agissait encore en fille célibataire et inaccessible. Ça ne te charmait plus, pas après 20 ans. Ça te rendait violent et tu savais que tu devais t'éloigner d'elle, tu refusais d'y refaire le portait, refusant de donner le mauvais exemple à ton fils, de ne le rendre plus triste encore qu'il ne semblait déjà l'être. T'y avais cru. Que t'étais bon pour faire les bordels le reste de ta vie. Que c'était terminé, que tu n'avais plus de chance, que t'étais trop vieux de toutes façons et que tout était mort.
Et pourtant, ton retour au travail avait réussit à te faire changer d'avis, te faire revivre. Se rendait-elle simplement compte de ce qu'elle faisait, cette enfant du diable ? Comment ses simples sourire faisaient fondre ton coeur, te redonnant des allures d'adolescent ? Depuis combien de temps n'avais-tu pas vu un sourire du genre se poser sur toi ? Au moins vingt ans. Désormais, tu semblais te lever chaque matin avec un but : la faire sourire encore et encore, jusqu'à avoir l'envie incontrôlable d'attraper son visage par dessus le comptoir et l'embrasser. Lorsque tu te levais dans ta chambre vide, où ta femme ne dormais plus avec toi depuis des années, tu te disais que tout n'était pas terminé. Qu'un jour, ce serait son visage à elle qui se lèverait sur toi, plus épatant qu'un levé de soleil. Elle rageait même, ta femme, de te voir partir au boulot, toujours bien mis, une cravate et des chaussures impeccables. Même si elle arrivait à te trouver beau, elle ne te le dirait certainement jamais. Bientôt, elle serait du passé, tu en étais convaincu, même si tu gardais secrètement et égoïstement ses rêves de bonheur de gamin. Les derniers remparts qu'il te restaient pour être un mangemort complètement dépourvu de coeur.
Tu arrivais pourtant au travail avec les mains vides et l'air rageur. Te dirigeant directement vers le bureau de la secrétaire avec tes sourcils froncés, ton air grave. Un surprise comparativement à tous les autres matins. « Mademoiselle Carrow. Vous n'avez pas honte ? C'est la troisième plainte que j'ai cette semaine vous concernant. Les gens se plaignent de votre beauté aveuglante... » Tu t'arrêtes, décrochant de ton rôle de gros méchant et mordant doucement ta lèvre inférieur, réfléchissant alors que tu passais une main sur ton menton barbu. « Nan, c'était pas terrible hein ? J'ai le droit à une autre chance ? » Demandes-tu en lui adressant un sourire magnifique. Ouais, non, t'es rouillé, t'es pas loin du troisième âge et elle te fait doucement perdre tes moyens à force de rester derrière son bureau. Tu sors alors un petit paquet avec une délicieuse pâtisserie que tu es allé acheter pour elle, la lui tendant avec ce sourire toujours aussi adorable. « J'ai également pensé à vous en voyant cela et je n'ai pas pu résister... » Avoues-tu, souriant encore davantage, relevant simplement les yeux pour t'assurer que vous étiez toujours seuls. Mieux valait éviter d'autres scènes à la maison, tu n'étais pas encore délivré de ta méchante sorcière. Tu lui tendais un écrin de taille moyenne. Pas une bague, pas maintenant, mais un collier. Un collier de saphirs pourpres sertis d'or. Un collier assez imposant, qui lui irait pourtant comme un gant. Tu attendais impatiemment sa réaction, avec les yeux d'un gamin surexcité. Elle venait de t'arracher les poids de dix ans passés rudement sur tes épaules. Ça te faisait un bien fou.
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Gamin. Ça te fait du bien. Laisser aller ses années trop lourdes, en oublier que tu as un fils qui broie du noir. Défroncer enfin tes sourcils pour sourire enfin un peu pour autre chose que la souffrance humaine. Mademoiselle Carrow à l'air paniqué, adorable, même si elle manque d'air. Tu te ferais un plaisir de l'aider à respirer, mais ce n'est pas convenable et tu ne veux surtout pas lui faire peur, même si ce que tu cache dans ta poche est assez gros pour la faire fuir. « Qu-quoi ? » Tu te permets de rigoler, de mordre ta lèvre, parce que tu commences à trop sourire, à ne plus tout contrôler, ton coeur tambourinant doucement, te faisant angoisser. En oubliant ton imposante carrure, redevenu un petit garçon faisant une blague à une petite fille pour l'entendre rire. « Tsk, Mr.Avery, vous ne devriez pas vous moquer ainsi de moi. J’ai sincèrement eu peur» Elle arrive presque à te faire regretter ta plaisanterie. Presque. Elle reste délicieuse quand ses pieds ne touchent plus le sol, qu'elle se sent tomber, le ciel s'écroulant sur elle, mais elle n'a pas à s'en faire, tant que tu sera là, son poste est sauf. Ta blague était pourtant médiocre, limite vieux jeu, ne cachant pas le certain âge que tu avais. Elle te fais oublier que tu en arrives à en être ringard. Elle n'a aucunement conscience de l'astre qu'elle est devenue pour toi. Et ce même si tu n'as jamais encore oser lui demander une rencontre à l'extérieur du travail. Tu n'es pas un jeune loup affamé, pas avec elle du moins. Tu veux faire les choses comme il le faut, comme tu aurais dû faire avec ta femme pour l'apprivoiser et éviter d'avoir une harpie dans ta maison en permanence. Ta femme était bien loin en cette heure, tes yeux plongés dans ceux d'une autre brune. « oh non, surtout pas ! Je croyais avoir perdu mon emploi, tsk tsk. Vous êtes incorrigibles Mr.Avery. » Tu rigoles doucement, calmement. Pauvre chérie, elle n'est pas au bout de ses peines alors qu'elle replonge son nez dans sa paperasse. Tu déposes le paquet sur son bureau, joliment emballé avec un ruban et tout et tout. À la vanille, comme elle aimait, comme elle allait aimer encore. Elle sourit encore, tu récupères celui-ci d'une œillade tendre, qu'est-ce que tu ne ferais pas pour l'un de ses sourires ? Léchant doucement sa lèvre inférieur, oh comme tu l'envies cette lèvre. Tu n'as pas le droit à la douceur de ce petit bout de chaire affamé contre toi. « Mmn, à la vanille… vous n’auriez pas dû. Je vais prendre trois kilos à ce rythme» Toutes ses choses viles que tu pourrais dire pour qu'elle ne s'en fasse pas. Tu n'avais pas l'habitude d'être vulgaire avec les dames, mais tu lui aurais fait perdre ses kilos qu'elle n'avait pas encore en trop sur n'importe quel bureau du département, même si tu affectionnais particulièrement le tiens. Un haussement d'épaule en simple réponse, alors qu'elle jongle avec ses documents, trop loin de toi pour que tu l'aides, vile demoiselle. Tu n'es pas de ses avortons qui ne savent pas se tenir. Tu ouvres la porte aux demoiselles, tu les raccompagnent chez-elles, tout ça. Elle accepte le présent, le déposant près de son café. « mais merci, je vais me régaler. » « Tout le plaisir est pour moi. » Répondais-tu. Sérieusement ? Oh si. Tu faisais toujours exprès de repasser près de l'heure du repas, à l'heure où le petite creux lui venait. Elle ne pouvait savoir comme tu aimais regarder sa bouche rosée croquer tes cadeaux. Sa langue venant lécher le surplus de crème restée collée à sa bouche. Elle s'apprêtait à parler, te donner ta paperasse matinale, mais non, tu n'as pas terminé. Posant l'écrin sur son bureau devant la jeune femme qui s'est levée, de plus resplendissante. En voyant l'écrin, la demoiselle semble pourtant décontenancé. D'accord, ce n'est pas rien, mais tout de même... Tu ne crois pas que c'est trop. Elle bat des cils, ne tuant pas pour autant ton excitation. « Mr.Avery ? … » Tu lui souris, impatient qu'elle ouvre la petit coffre. Tu ne peux t'empêcher de mordiller tes lèvres alors qu'elle approche sa main pour ouvrir l'écrin. Tu observes son visage, elle semble surprise, à la fois émerveillée et effrayer. Merde. Merde. Imbécile. Tu avais oublier que vous n'étiez plus à l'époque médiévale, que tu n'étais pas un jeune célibataire la courtisant, mais bien un vieux mangemort lui faisait des présents hors de prix. « Par Morgana, Mr.Avery, c’est beaucoup trop ! » Te chuchote-t-elle dans une nervosité qui t'es contagieuse, passant ta main dans ta chevelure pour l'attirer vers l'arrière dans un bordel semblable à ta vie présente. Elle rougit, ton ventre se tord, t'es con, t'es con comme c'est pas possible d'être con. T'aurais juste envie de l'embrasser pour passer le malaise, mais c'était pas vraiment une solution au problème. Elle refermes la boîte, la repoussant vers toi devant ta petit moue de gamin déçu. Décidément mon vieux, t'as perdu la poigne avec les dames. « Si je suis très flattée et reconnaissante pour votre générosité » Elle te tortures, s'approche de toi pour te parler à voix basse. Tes yeux se logeant tout au fond des siens, là où tu a l'impression que vos âmes se rencontrent. « je ne peux assurément pas l’accepter. C’est un magnifique présent qui conviendrait mieux à votre épouse, pas à une simple amie, Mr.Avery. » Tu hoches doucement de le tête. Acceptant humblement sa décision. Tu ne l'obligeais en rien, mais tu n'avais pourtant pas terminé ton argumentation pour la convaincre d'accepter ton présent.
« Mon épouse, mademoiselle Carrow, ne portes pas de bijoux et refuses mes cadeaux comme mes baisers. » Avoues-tu tout simplement, sans la moindre honte. Tel était les faits, et tes baisers, à ce qu'on t'avais dit, étaient loin d'être désagréables. Presque nonchalant, surtout parce qu'elle n'était pas présente. Parce qu'en réalité elle te rendait dingue et beaucoup moins calme qu'en cet instant. « La joie des mariages arrangés depuis la naissance. » Avoues-tu avec un sourire un peu triste, mais pas pour autant dépourvu d'espoir. Tu jettes un regard circulaire pour constater l'endroit encore désert à cette heure. T'approchant un peu plus d'elle, glissant l'écrin dans ses mains pour y poser doucement les tiennes, par dessus les siennes. Les tenant simplement, sans presser. « Je vous pris de l'accepter, mademoiselle Carrow. Je n'ai ni fille ni soeur à qui l'offrir devant votre refus. Ne serait-ce pas un crime que de laisser un aussi beau bijou pourrir dans le fond d'un tiroir ? Prenez-le comme un cadeau d'anniversaire, de la part d'un vieux fou pour une magnifique demoiselle. Vos amies en pâlirons et vos prétendants en finirons par se battre à l'épée pour compenser... » Rigolais-tu doucement, ne te reculant pas pour autant, attendant qu'elle accepte ou rejette l'offre. De plus, il n'irait pas aussi bien à qui que ce soit d'autre qu'elle. Tes maîtresses à l'étranger auraient l'air de potiches avec ça au coup. La nature élégante de Sue y serrait comme une deuxième peau.
Tu ne pensais pas faire tant de ravages avec ce collier. Tu aurais peut-être même dû arriver plus tôt, lui laisser avec une petite carte signifiant que c'était de ta part. Elle n'aurait pas pu refuser. Ta femme vient évidemment te gâcher la vie jusqu'ici, dans ce département où tu t'enfermes pour éviter de penser à elle. Ta femme n'as jamais aimé tes cadeaux, te trouvant ridicule, tu t'étais vite lassé de lui en faire. Par contre, lorsqu'il était question de ton fils, c'était devenu une compétition : qui donnerait le meilleur cadeau ? Qui aurait le plus beau sourire de sa part ? Un seul sourire sinon ? Madmoiselle Carrow se dit même désolée pour toi. Tu hoches de la tête, elle n'as pas à l'être, tu ne veux pas être plaint. Tu hausses tes épaules avant ta réplique pleine d'ironie. Vaut-mieux en rire qu'en pleurer ? Tout cela sera bientôt terminé. Il faut simplement que tu trouves le courage de l'annoncer à ton fils, à tout le monde. Tu l'oublies, tu ne veux plus y penser, pas te rendre malade. Tu veux simple t'emplir du bonheur que te fais ressentir la jolie Carrow alors que tu t'approches doucement d'elle, plongeant tes yeux bleus dans le brun des siens, un dernière tentative pour la convaincre avant de jeter l'éponge. Susanna bat des cils, adorable en enfant perdue, c'est mal, tu y prendra goût à son innocence. Tu n'es pas né de la dernière pluie, tu ne t'es pas hissé à ton rang en te tournant les pouces, croyait-elle vraiment que tu n'arriverais pas à la convaincre ? Ce n'est encore que le début. Lorsqu'elle baisse de nouveau ses yeux vers la boîte, tu sais ta bataille à moitié gagnée. Tu l'assène d'une argumentation finale, ses joues s'empourprant, elle va te rendre dément. Elle est une grande distraction pour ton travail, tu n'as pas encore mis le nez dans tes lettres ni ta paperasse, elle est le mal en personne. Le mal en talons haut et en délicieuse jupe rouge. Elle n'as pas non plus le droit de te sourire ainsi, mais comme elle n'en est pas consciente, elle le fait tout de même. Te retournant une nouvelle fois, ne sachant même plus si tu es désormais à l'endroit ou à l'envers, ou s'il y a encore une différence. « vous n’êtes pas fou Mr.Avery, seulement un peu aveugle. » Tu rigoles doucement de ta voix profonde. L'âge te gruge peut-être doucement, mais avec elle, tes yeux sont plus clairs que jamais, plus bleus, plus brillant, brûlant. Le voit-elle seulement ? Non. Elle ne comprend rien des efforts phénoménaux que tu déploie depuis ton retour. Tu aimes la façon dont elle te regarde, alors que tu ne croyais plus à cette tendresse depuis longtemps. Elle te rendait faible, trop faible pour ton bien. « J’oserais même ajouter, trop flatteur, parce que je ne suis assurément pas aussi jolie que vous le dites. » Ta langue claque doucement contre ton palais. Voit-elle réellement la même chose que toi lorsqu'elle se regarde dans la glace ? Tu ne la connaît certainement pas encore très bien, mais sa beauté n'es pas moins notable, enviable.
« Assurément, vous l'êtes encore davantage que je ne puisse le prétendre. »
Souffles-tu, souriant, charmeur, infidèle lié à une femme qu'il a aimé quelques jours, que tu détestes depuis. Elle soupire, son regard passant de l'écrin à toi. Tu sens ses barrières céder et ce n'est pas sans te réjouir, élargissant ton sourire alors que son regard s'encre dans le tien. Elle acquiesce, tu fermes tes lèvres devant tes dents, par peur que ton sourire soit trop puissant, trop gamin joyeux, tuable, tu mord doucement ta lèvre, jubilant. Elle prend l'écrin, le glissant dans son sac à main pour éviter les ragots, même s'ils te feraient sincèrement plaisir. « Bon d’accord, vous gagnez cette manche Mr.Avery, mais en échange, j’ose espérer que vous accepterez de m’accompagner pour l’heure du lunch. » Tes yeux s'écarquillent de surprise, tu comptais toi-même l'inviter, mais te retenant de peur de refus après la difficulté à lui offrir le collier. Tu ne peux plus le retenir. Cet immense sourire qui ne demande qu'à sortir.
« Comment pourrais-je refuser une telle requête ? »
Te réjouis-tu, cette journée merdique ayant assurément prit une toute autre tournée. Tu as pourtant peur que, comme à chaque fois, tes espoirs meurent comme tes filles, celles que les Avery n'ont jamais eues, n'auront jamais. « Vous n’avez que deux rendez-vous de cédulé avec Mr.Rookwood, le troisième qui ne requiert que votre attention pourrait aisément être déplacé après l’heure du lunch, si vous êtes d’accord. » Est-ce que ton sourire pourrait être plus grand ? Tu ne crois pas. Avait-elle prévu d'avance la chose ou savait-elle simplement ton horaire par coeur. Elle est incroyable et tu ne fais que tomber un peu plus pour elle. Devant ton immense sourire, comment ta réponse pourrait-elle être négative ? «je m’assure donc d’envoyer un message aux niveaux supérieurs ? »
«Je m'étonnes que vous ne l'ayez pas déjà fait, mademoiselle Carrow. »
La taquines-tu, comme si tu étais piégé, mais tu y va de bon coeur, de tout ton coeur. Peu importe où elle voudra, même si elle veut te faire manger de la licorne. Tu ouvrirais ta bouche, avalerait goulûment tout en détaillant les mouvements des lèvres de ta compagne. Elle a même déjà une idée d'endroit. Peut-être même une réservation, dans un cas si avancé, tu ne te retiendrais certainement pas de lui voler un baiser. « avez-vous visité le restaurant des D’Anjou depuis votre retour ? Ils y font de délicieux repas. » Tu fronces doucement tes sourcils, tente de réfléchir à ce nom. Tu es allé dans beaucoup de restaurant pour éviter la maison depuis ton retour, le poison également, mais tu ne crois pas y avoir mis les pieds.
«Ma femme sera hors d'elle si elle l'apprend, ce sera donc avec plaisir. »
T'amuses-tu en lui adressant un clin d'oeil. Si seulement, elle ne montres aucun signe de jalousie, aucun signe de rien. Ton espoir est mort avec ton retour, avec ta mère. Pourtant tu as découvert un nouveau soleil, une nouvelle planète, peut-être habitable et ton excitation est à son comble. Sale môme.
Ta femme ne serait certainement pas contente de savoir que tu étais aller dîner avec une autre, même si avec son attitude, c'était bien exactement ce qu'elle cherchait. De quoi te crier davantage dessus, pourrir ta vie comme seule elle en avait le secret. Susanna semblait s'inquiéter pour toi et ton ménage, mais elle ne savait pourtant pas que rien en pouvait être pire que ce ne l'était déjà. « je ne voudrais pas vous causer des soucis, Mr.Avery… nous ne sommes pas forcé d’aller manger là-bas vous savez. » Avait-elle souffler dans sa panique. Non. Tu attendais ce moment depuis trop longtemps pour que ton épouse vienne encore gâcher ton bonheur. Tu avais dit à Mademoiselle Carrow de ne pas s'en faire. Après tout, ce serait encore mieux si c'était elle qui demandait le divorce. Tu y travaillais avec force et hargne. Tu prenais finalement ton courrier et sa main avec, la baisant avant de disparaître vers ton bureau pour y déposer tes affaires, avant d'aller rejoindre ton directeur et commencer les réunions en sa compagnie. Pourtant tu attendais avec impatience l'heure de ta pause.
**********
Quelques heures plus tard, elle te semblait encore plus magnifique, plus radieuse que ce matin alors que tu lui ouvrais la porte du restaurant pour la laisser passer avant toi, la laisser suivre le serveur jusqu'à cette table parfaite qu'elle vous avait dénichée. Tu restais derrière elle, marchant calmement. Les femmes pensaient que ses trucs, c'était par galanterie, mais en fait, c'était toujours très agréable à mater, plus simple aussi de derrière. Oh et ce n'était pas véritablement descend cette façon que tu avais de dessiner ses courbes. « Merci » Te souffle-t-elle alors que tu lui renvoie un sourire magnifique pour tenter de chasser son inquiétude quant au mystère qui cours toujours sur ta relation avec ta femme. Tu croyais que lui dire que vous étiez unis d'un mariage forcé serait suffisant. Cependant, certaines familles lavaient si bien les cerveaux de leurs enfants qu'ils se croyaient presque amoureux de ceux avec qui ils étaient forcés de s'unir. Vous vous rendez malgré tout à votre table, faisant voler son manteau avant que tu n'ai le temps de ne l'en départir, te laissant la chance de dessiner ses formes avec tes mains, pour le bien de la cause. Tu ne rate pourtant pas de lui tirer sa chaise pour qu'elle s'assied promptement, ses joues éternellement empourprée alors qu'elle se tourne doucement vers toi pour te souffler un : « merci… c’est charmant de votre part. » C'était agréable d'avoir une femme bien élevée en sa compagnie, qui n'était pas qu'une boule d'énergie négative et de sauvagerie. Rafraîchissant, revigorant. Tu faisait voler ton manteau avant de ne prendre place devant la belle dame qui t'accompagnait, tout sourire à son adresse.
Les menus ne tardèrent pas à apparaître aussi vous les deux convives eurent prit place. Susanna y glissait son nez et tu en faisait de même. Tes yeux coulaient quelques instant sur le menu avant de retourner sur elle, passant de ses yeux à ses lèvres qui se dévoilaient lentement. Elle allait te rendre fiévreux avant même le plat de résistance, ce n'était pas possible. Son regard finissait par croiser le tien par dessus son menu, cachant son sourire alors que le tien se tenait fier qu'elle te regarde en retour. Elle rigoles alors que tu fait mine de te concentrer de nouveau, ton regard se plaquant de nouveau contre elle, cette que tu n'osais même en plus en rêver. Elle se mord la lèvre, vous condamnant à mort, toi et ta dignité. « C’est le menu qu’il faut regarder Mr.Avery, pas moi. » S'amuse-t-elle alors qu'un sourire complice naît sur tes lèvres. Elle le fait exprès, elle t'ouvre des portes grandes comme celles de l'enfer et toi tu ne peux pas résister à t'y jeter. Ce sourire de dragueur prenant le relève, celui qui n'était pas venue te visiter depuis longtemps.
« Mais vous êtes tellement plus alléchante, mademoiselle Carrow... »
Tu rigoles doucement, tournant cette réalité en plaisanterie pour éviter de la froisser avec des avances qu'elle trouverait déplacées. Le serveur vient prenne vos commandes, ne vous laissant pas le temps d'élaborer davantage sur le sujet. Tu prend le steak pour ta part, qui ne sera certainement pas empoisonné, celui-là, à moins que ta femme n'ai payé Susanna pour le faire. Commandant également une bouteille du vin, du blanc et du rouge. Les coupes apparaissent devant vous avant que le serveur ne disparaisse. Elle te regardes, devenant le centre de ton attention, de nouveau. Tu te penches également vers elle, ne pouvant pas résister à être un peu plus près d'elle. « et si nous faisions plus ample connaissance, en attendant nos plats ? » Tu en savais déjà probablement plus sur elle qu'elle ne s'en doutait, mais ça ne t'importait peu. Tu ferais semblant de ne pas t'en souvenir des milliards de fois pour qu'elle te les répètes, de sa voix si mélodieuse à tes oreilles. Hochant de la tête, la laissant pourtant commencer avec ses questions. « parlez-moi un peu de vous. Je sais que vous étiez à l’étranger au cours des deux dernières années, comment se passe votre retour ? Votre femme n’a pas été heureuse de vous retrouver ? » Encore une fois, elle t'ouvre une portail que tu ne peux éviter, elle vas finir par le savoir, à force.
« Le retour fût brutal, j'ai cru bien cru y rester en découvrant que personne ne m'avait avertis du fait qu'on avait engagé une véritable vélane en tant que secrétaire de notre département. »
Tu lui souris plus tendrement, tentant d'alléger la tension alors que tu te racle doucement la gorge, devant plus sérieux alors que tu sais que tu abordera le sujet de ta femme, une bonne fois pour toute. Tu prend doucement ton verre de vin rouge, le portant à tes lèvres et en avalant une grande gorgée avant de reprendre.
« Ma femme espérait que je ne revienne jamais, pour être franc. S'aurait bien pu être le cas si ce n'était pas de mon fils. Pourtant, avec l'âge de mon enfant et la mort de mes deux parents, je crois que notre mariage est sur le point de s'achever. Disons que notre devoir est fait quant à la perpétuité de notre sang noble. »
Tu lui adressais un doux sourire, espérant désormais changer de sujet. Encore heureux que tu n'avais pas dû lui dépeindre un portrait plus tangible de ta femme. Un portait certainement bien sombre de l'affreuse Flint, qui ne trouverait sans doutes jamais chaussure à son pied où que ce soit.
« Et vous, mademoiselle Carrow, combien de mains avez-vous refuser pour être encore une demoiselle en ce jour ? J'aurais aimé pouvoir en faire de même, mais comme je n'étais pas encore né, c'était assez difficile... »
Tu rigoles doucement, sans tristesse, arrive à en rire sincèrement. Tu arrives à surmonter cette relation qui t'attriste encore, simplement parce que tu es convaincu que tu t'en sortira bientôt.
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