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sujet; amelia // the best part of me was always you. |
HERO • we saved the world Amelia Cartwright | Amelia Katie Cartwrightthe best part of me was always you ❝ We're running in circles again ❞PHOENIX ; INVENTÉ☇ pseudo complet & surnom(s) ; Amelia. C'est sa mère qui l'a choisi, et elle n'a jamais vraiment su pourquoi. Katie, parce que c'était le nom de sa grand-mère maternelle. Cartwright, un nom qu'elle évite de mettre en avant dans le monde moldu, mais qui sonne relativement inconnu dans le monde sorcier. Tant mieux pour elle, elle a évité préjugés et moqueries pendant sa scolarité. ☇ naissance ; 10 août 1976. Amelia est née en plein été, en Irlande, le pays de ses deux parents. ☇ ascendance; Son père est un moldu, et sa mère une sorcière. Cela fait d'elle une sang-mêlée. Elle n'a pas hérité d'un nom illustre de la communauté sorcière, et ça lui va tout aussi bien. ☇ métier ; Pendant plusieurs années, Amelia a été considérée comme l'un des aurors les plus prometteurs de sa génération. Elle a officié, après sa formation, auprès du ministère pendant presque quatre ans avant de faire défection, en janvier 2001. Elle est restée fugitive pendant plus de deux ans avant de rejoindre les insurgés, maintenant rebaptisés Phénix. Elle commence à croire qu'un jour, ils auront la victoire, et qu'elle pourra redevenir auror.. ☇ camp ; Phoenix. Même si elle a mis quelques mois avant de rentrer en contact avec eux pour les rejoindre, aujourd'hui c'est fait, et elle leur a juré allégeance. Tout pour faire tomber le Magister. ☇ réputation ; Les avis sont mitigés quand il s'agit d'Amelia. Certains la connaissent pour ses talents et sa réputation d'ancienne auror, et ces personnes-là ont en général un comportement positif en sa présence. Chez les Phoenix, certains se méfient d'elle, parce qu'elle est restée près d'un an et demi auprès du Lord avant de faire défection. Ils voient en elle une potentielle menace, une espionne. Pour la majorité de la communauté sorcière, elle est une traître, qui a disparu dans la nature. En règle générale, on retient d'elle qu'elle est quelqu'un de loyal, indépendant, et difficilement corruptible, presque même inflexible. Rares sont ceux qui connaissent la véritable Amelia, bien plus humaine, bien plus sensible, bien plus sociable. ☇ état civil ; Célibataire. Avant de devenir Hunted, Amelia a vécu une relation de six ans avec une femme. Celle-ci l'a quittée peut avant l'arrivée de Voldemort au pouvoir, lui reprochant son implication trop grande dans son travail. Depuis, elle n'a eu personne dans sa vie, femme ou homme. Seulement de petites aventures sans lendemain. ☇ rang social ; Amelia est recherchée pour des crimes contre le gouvernement. Depuis qu'elle a déserté, quittant ses devoirs de rafleuse au moment des ventes aux enchères de rebuts, elle est recherchée et a erré, véritable vagabonde, dans le Royaume-Uni. Elle est considérée comme une menace par le gouvernement, qui s'inquiète de voir ses talents et ses connaissances chez les Phoenix. ☇ baguette ; Trente centimètres, bois de noisetier, et crin de sombral. ☇ épouvantard ; Amelia a peur d'une attaque de loups-garous. C'est ce qui a décimé une partie de son équipe d'aurors lors d'une mission il y a quelques années. Elle n'était pas présente, mais a observé les conséquences, et on peut dire que ça a pas mal changé sa vie. ☇ risèd ; Une soirée entre amis, au coin d'un feu, sur une plage, et entourée de ceux qui partageaient sa vie avant que les choses tournent mal. Quelque chose de sympathique, de calme. Cela fait bien longtemps qu'Amelia n'a pas vécu ça. La solitude est devenue sa meilleure amie depuis plus de deux ans, et on ne peut pas dire qu'elle soit le genre à se faire des amis très facilement. Sa condition d'Hunted n'aide pas, bien entendu. Mais elle aimerait revivre une soirée telle que celle-là, avec de la musique et des rires. ☇ patronus ;Un renard. Rusé, discret, audacieux. Comme elle. On dit bien que le patronus est le reflet de l'âme. ☇ particularités ; Aucune. Si on ne compte pas son talent inné pour passer inaperçue. | ☇ Avis sur la situation actuelle :Amelia a longtemps pensé que ça ne durerait pas. D'abord quand les mangemorts ont pris le contrôle du ministère. Puis quand le Lord est devenu Magister. Ne la pensez pas naïve. Elle était juste persuadée qu'ils se casseraient tous la figure, que les choses reviendraient à la normale. Amelia n'a jamais eu l'âme d'une résistante, du moins jusqu'à aujourd'hui. Elle était persuadée que l'ordre, puis les insurgés, trouveraient un moyen de changer la situation. Jusqu'au jour où elle a compris qu'elle était piégée, quelques jours après l'arrivée du Lord au pouvoir. Qu'elle ne pouvait plus faire marche arrière sans devenir un ennemi de ce nouvel état mis en place. Elle n'a pas osé fuir, au début. Elle est passée d'auror à rafleuse, contre sa volonté, en prétendant que tout allait bien, pourtant. Elle a commis des actes qui la débectaient sous les ordres du Magister, n'a plus réussi à se supporter pendant des mois, tout en affichant une fausse détermination, une joie à tout accomplir, une fois entourée de ses collègues. Elle était coincée dans une spirale sur laquelle elle n'avait plus de contrôle, véritable pantin. Elle a mis du temps avant de reprendre le contrôle. De comprendre qu'elle pouvait se sortir de tout ça. C'est l'assassinat des représentants étrangers, début 2001, qui l'a réveillée, sans qu'elle sache vraiment pourquoi. Ce qui a finit de la décider, c'est les enchères des rebuts. Elle fui en plein milieu de la vente, a réussi à attraper quelques affaires chez elle avant de courir, courir. Traquée pendant des mois par les sbires de Voldemort, elle a pris du recul par rapport à l'actualité. Mais elle sait plus ou moins tout ce qui se passe, a lu un journal ici et là, au cours de sa fuite. Elle a écouté des radios clandestines, plus d'une fois. En tous cas, une chose est sûre : Amelia hait le gouvernement. Ils lui ont fait faire des choses qui ont changé sa vie à jamais, l'ont fait devenir un monstre. Oh, elle sait qu'elle aurait du fuir plus tôt. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Elle ne sait pas si elle se remettra un jour de visages, des mots qu'elle a entendus. Aujourd'hui, elle est en quête d'une certaine rédemption. Pour se laver de toutes les horreurs qu'elle a perpétré, enchaînée dans la vie de rafleuse, elle veut faire des choses qui ont un sens, aujourd'hui. Des choses qui comptent, même si elle doit y perdre la vie. Elle n'a plus rien à perdre, Amelia. Alors elle a rejoint les Phoenix et les soutiendra jusqu'au bout. |
☇ Infos complémentaires ; // GRYFFONDOR C'est dans cette maison qu'elle a été envoyée lors de son arrivée à Poudlard, et elle s'y est illustrée comme une élève sérieuse et appliquée. Elle a porté les couleurs des lions avec fierté pendant ses sept années de scolarité, et même encore après, lors de sa formation d'auror. Cependant, depuis quelques années, elle estime qu'elle n'avait pas sa place là-bas. Elle a même la certitude qu'elle fait honte à la maison de Godric Gryffondor. Amelia se déteste, se trouve lâche, et si on lui permettait de prendre des décisions différentes, elle le ferait. Elle s'est laissée entraîner dans une spirale terrible, et a brisé plus de vies qu'elle en a sauvé. Quand elle a trouvé le courage de fuir, c'était trop tard, déjà. Elle ne se pardonnera jamais. // SOLITUDE Amelia n'a jamais été douée pour les amitiés. Elle n'est pas du genre à prendre des nouvelles, pas du genre à être toujours près des autres quand ils ne vont pas bien. Certains appellent ça de l'égoïsme. Mais c'est juste qu'elle est comme ça, Amelia. Elle se comporte comme une véritable amie qu'envers ceux qui comptent vraiment pour elle, ne s'embarrasse pas des autres. Et il y a peu de personnes sur cette terre qui peuvent prétendre connaître la blonde telle qu'elle est vraiment, et avoir vraiment compté dans sa vie. Elle ne tient pas sa réputation de fille froide et distante pour rien. De toute manière, elle a l'impression que tous les gens qui comptent pour elle finissent toujours par partir. // AUROR Elle a, dés son entrée à Poudlard, voulu devenir auror. Elle a travaillé dur pour avoir les meilleures notes possibles, et est sortie major de promo avec une année d'avance de la formation spécialisée. Jamais on a vu Amelia aussi épanouie que quand elle était auror, et qu'elle savait qu'elle faisait quelque chose de bien. Elle aimait ça plus que tout, peut-être même un peu trop. Son travail, c'était sa raison de vivre, la seule chose qui la faisait se sentir vivante. Aujourd'hui tout ça est tombé à l'eau. // AVENIR GÂCHÉ Amelia était promise à un grand avenir en tant qu'auror. Avant que le ministère tombe aux mains des mangemorts, son superviseur leur confiait, à elle et son binôme, des missions plus périlleuses que celles qu'on donne normalement aux jeunes aurors. On disait d'elle qu'elle laisserait sa trace dans l'histoire, et elle riait même avec son acolyte parfois, en imaginant des statues à leur effigie dans l'entrée du ministère. Mais encore une fois, tout ça n'a plus grande importance aujourd'hui. // VOYAGES Elle a beaucoup voyagé, entre 1993 et 1997, est allé sur chaque continent. Avec ses amis de l'époque, ils partaient à la recherche des sources de la magie, des reliques les plus incroyables. Ce sont des souvenirs qui sont à jamais gravés dans sa mémoire. Elle a appris beaucoup sur le monde, à ce moment-là. // MAGIE Amelia est bien entendu très douée, même si utiliser la magie n'a plus la même saveur qu'avant depuis qu'elle a travaillé pour le Magister. Elle est capable d'utiliser la magie non-verbale. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi fivedaysofjuly (margot). J'ai bientôt 22 ans, je viens de NANTES RPZ et j'ai connu le forum via mes coupines, parce que j'en ai quelques-unes par ici . Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7 (oui oui oui #geeklife) Un dernier mot ? JE SUIS ENFIN LA POUR DE VRAI Je me suis inscrite il y a quelques temps avec Susan (que j'ai toujours dans mon viseur ), mais n'avais pas réussi à faire ma fiche, pour plein de raisons.. Je reviens donc plutôt avec un personnage inventé (pour commencer) (comment ça je me vois déjà me fossiliser ici?) Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Amelia Cartwright le Mer 24 Aoû 2016 - 19:43, édité 13 fois |
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HERO • we saved the world Amelia Cartwright | you can only trust yourself with us it's always an almost❝ when everything changes ❞1986 & DUBLIN12 SEPTEMBRE 1986 Ce sont deux coups brusques donnés sur la porte d'entrée qui réveillent la petite Amelia. La lumière de l'aube inonde le salon de la maison de famille, et elle se rend compte qu'elle s'est endormie sur le canapé – encore. C'est loin d'être la première fois, bien sûr, mais en général, son père la réveille en rentrant du travail, aux alentours de minuit, et elle va se recoucher dans son lit au moment où elle est sûr qu'il est bel et bien rentré. Elle sent que quelque chose ne va pas, tout de suite. Ses petits sourcils se froncent tandis que sa mère descend les escaliers, un peignoir par-dessus son pyjama. Elle écarquille légèrement les yeux en trouvant son aînée sur le canapé, sans même une couverture sur les épaules. La mère et la fille se regardent, et chacune peut sentir l'inquiétude dans les yeux de l'autre. La gamine de dix ans se lève et fonce vers la porte avant que sa mère ait pu l'en empêcher, ou même esquisser un geste dans sa direction. Amelia ne voit pas sa mère, dans son dos, baisser les yeux. Liadan sait très bien ce que cette sonnerie matinale veut dire. Elle s'y attend depuis des semaines. Ce n'est pas pour rien qu'elle et son mari sont fâchés depuis plusieurs semaines, qu'ils ne font plus lit commun dans leur belle maison familiale. Elle sait ce qui va se passer. Et elle sait très bien qu'Amelia s'y attend. La petite blonde a toujours été très lucide par rapport à son père, malgré son jeune âge. Et malgré tout, elle n'a jamais cessé de l'attendre, tous les soirs. Elle n'a jamais cessé de vouloir lui souhaiter bonne nuit avant d'aller dans sa chambre. Les deux hommes qu'Amelia trouve derrière la porte sont habillés de noir, et abandonnent leurs regards durs au moment où ils voient la petite silhouette qui leur ouvre. Ils ne s'attendaient visiblement pas à tomber sur une petite fille, même s'ils ont l'habitude d'aller annoncer les mauvaises nouvelles directement chez les gens. L'un deux fait une moue un peu gênée. « Miss Cartwright? » Amelia hoche la tête. « Est-ce que... votre mère est là. » Une nouvelle fois, elle hoche la tête, avant d'ouvrir la porte un peu plus, et de laisser aux deux hommes voir sa mère, quelques pas derrière elle. « Que se passe-t-il? » fait Liadan, les sourcils froncés. Amelia l'observe avec un visage fermé. Sa mère sait très bien ce qui se passe. Et pourtant, elle fait comme si elle ne se doutait pas une seconde de la raison de la présence de ces hommes. Le plus jeune des deux visiteurs baisse les yeux sur la gamine, visiblement hésitant à l'idée de parler tant qu'elle est là. Mais ni la mère, ni la fille ne bougent, d'un accord tacite. Liadan n'a jamais essayé de préserver sa fille auparavant. Ça ne va pas changer aujourd'hui, bien qu'elles sachent toutes les deux que ce moment n'a rien à voir avec les autres. Le jeune homme en noir toussote, puis annonce, d'une voix blanche : « Madame Cartwright. Votre mari a été arrêté hier soir. » Liadan fronce un peu plus les sourcils. « Pour meurtre. » Les bras d'Amelia retombent contre son corps. Liadan est figée, derrière elle. Cette fois, ses yeux s'écarquillent. Un silence pesant tombe sur le hall d'entrée. « Pour... meurtre? » laisse échapper Liadan, devenue pâle comme un cachet d'aspirine. Elle avance, pose une main sur l'épaule d'Amelia. Elle s'attendaient à autre chose. Détournement de fond. Blanchiment d'argent. « Il est en garde à vue. Malheureusement... Toutes les preuves sont contre lui. » Liadan est devenue si blanche qu'on dirait qu'elle va tourner de l'oeil d'une seconde à l'autre. Amelia est toujours figée, incapable d'assimiler ce qu'elle vient d'apprendre. Le plus âgé des hommes sort un dossier de son attaché-case. « Nous avons quelques questions à vous poser. Et… Nous avons un droit de perquisition. » Amelia relève les yeux vers sa mère, qui n'arrive pas à prononcer un mot. « Entrez. » fait la petite fille. Les deux regards surpris des deux hommes se posent sur elle. « Laissez-moi juste monter dans la chambre de ma petite sœur avant de commencer. Il faut que je l'occupe. Vous pouvez aller dans le bureau de ma mère pour l'interroger. » Liadan lève des yeux embués vers son aînée, tandis qu'elle referme la porte derrière les deux hommes. Amelia file ensuite vers les escaliers, sans un regard aux enquêteurs. ❝ you need to live your own life ❞1987 & DUBLIN10 AOÛT 1987 Amelia referme la porte de la chambre de sa petite sœur avec délicatesse. Leur mère est déjà allée se coucher il y a près de deux heures, comme d'habitude. La petite blonde descend les quelques marches qui la mènent à la cuisine et soupire en rangeant les dernières affaires qui traînent sur la table du salon. Rien n'est pareil, depuis que son père est en prison. À tel point que parfois, elle se demande si elle n'a pas imaginé sa vie d'avant. Elle attrape la lettre sur le petit buffet, et sort de l'appartement en essayant de ne pas faire trop de bruit. Il n'est que vingt-et-une heure, et dans ce vieil immeuble de la périphérie de Dublin, on entend tout. La musique entêtante du voisin du dessous. Les disputes incessantes du couple du dessus. Amelia déteste cet endroit. Elle se rappelle du temps où elle n'était pas obligée de dormir sur le canapé. Elle se rappelle du temps où elle avait à faire plus de deux pas pour changer de pièce. Elle se rappelle du temps où sa mère n'était pas encore devenu un fantôme. Presque un an est passé depuis que son père a été reconnu coupable du meurtre de son patron. Et pourtant, quand on la voit, si adulte dans sa manière de se tenir, on dirait qu'elle a pris cinq ou six ans d'un coup. Mais voilà ce qui arrive quand on a une mère qui abandonne complètement. Amelia descend les trois étages et s'engage dans la rue. Il fait bon, c'est l'été. Les autres familles traînent encore dans le parc, ou regardent la télévision tous ensemble. Elle, elle presse le pas jusqu'à une maisonnette, au bout de la rue. L'une des ces vieilles maisons qui ont échappé à la destruction, qui n'ont pas encore été remplacées par des immeubles hideux. Elle monte les quelques marches du perron et sonne deux fois. La porte s'ouvre sur un vieil homme, à qui elle sourit. « Je t'attendais. Thé ? » dit-il, en s'appuyant sur sa canne jusqu'à la cuisine. « Laissez, je m'en occupe. » Il lui pose une main sur l'épaule et va rejoindre son habituel fauteuil. « Merci, gamine. » Elle a rencontré Mr. Olsen quand ils ont emménagé dans le quartier. Pendant plusieurs semaines, elle l'a pris pour un moldu comme les autres, avant de réaliser qu'il était un sorcier. Tout comme sa mère. Amelia n'a jamais ignoré l'existence du monde des sorciers, mais n'a jamais compris pourquoi sa mère avait choisi de s'en détacher complètement pour vivre comme une moldue. Jamais Liadan n'a pris le temps de lui expliquer. Jamais Liadan n'a pris le temps de lui parler, de toute manière, depuis le départ de son père. Il n'y a que Mr. Olsen pour écouter les peurs de la petite blonde. Que lui pour lui parler du monde des sorciers, ce monde qui lui est parfaitement inconnu. Une fois que le thé est prêt, Amelia vient servir deux tasses, et finit par déposer la lettre devant les yeux du vieux sorcier. Il relève immédiatement le regard, avec une joie non dissimulée. « Elle est arrivée aujourd'hui. » explique la blonde. Elle fronce les sourcils. « Tu n'as pas l'air aussi heureuse que tu devrais l'être, gamine. » Amelia laisse quelques secondes passer, et hausse les épaules. Elle jette un regard un peu méfiant à la lettre qui lui annonce qu'elle est une sorcière, et qu'une place l'attend à l'école Poudlard, dans moins d'un mois. « Vous savez très bien pourquoi j'ai mes réserves. » Olsen laisse passer un silence à son tour. Il finit par prendre la lettre dans sa main, et par la tendre à Amelia, qui relève des yeux interrogateurs. « Tu ne peux pas penser ainsi, kid. » La blonde secoue la tête, mais avant qu'elle puisse rétorquer quoi que ce soit, il ajoute, se penchant un peu plus dans sa direction. « C'est ta vie. Tu ne peux pas gâcher ta vie. » Elle pince les lèvres. « Je ne peux pas les laisser seules. » Le vieux fait non de la tête. « Bien sûr que si, tu peux. C'est d'ailleurs la meilleure chose qui puisse leur arriver. » C'est presque des yeux offensés que la blonde relève. « Ta mère se repose trop sur toi, gamine. C'est pas sain, t'es trop jeune pour être une adulte. Regarde toi, tu parles comme si t'avais trente ans alors que tu viens tout juste d'en avoir onze. » Il soupire. « Il faut que ta mère reprenne sa place. Et ta sœur est bien plus forte que tu ne le crois. Et je suis là, moi. Je veillerai sur elles. Tu as ma parole. Tu dois y aller, Amelia. ». ❝ does your family tree define you? ❞1988 & POUDLARD15 JANVIER 1988 Amelia a toujours tendance à regarder derrière elle. Elle a encore l'impression qu'on va la juger par rapport à ce que son père à fait. Par rapport à la situation de sa mère. C'est absurde, parce que personne ne connaît sa famille, ici. Personne ne sait quel est le nom de sa mère, personne ne connaît son moldu de père. Le meurtre a été médiatisé en Irlande, mais n'a pas beaucoup dépassé les frontières, ce qui fait que même les nés-moldus peuvent difficilement faire le rapprochement. C'est un soulagement, d'une certaine manière, mais la jeune sorcière est si peu habituée à ne pas avoir à mentir qu'elle a l'impression que ça va lui retomber dessus d'une minute à l'autre. C'est peut-être pour ça qu'elle a du mal à se faire des amis, Amelia. Elle a peut-être peur de se dévoiler, qu'on lui pose trop de questions. Qu'on découvre que le sang d'un monstre coule dans ses veines. C'est vrai qu'elle a aussi du mal à se mêler à ceux qui balancent des boulettes de papier ou qui font des blagues débiles dans les couloirs. Ça ne la fait pas beaucoup rire, ça l'énerve, même, parfois. Les professeurs ont remarqué sa tendance à se mettre en retrait. Ils ont remarqué son assiduité, aussi. C'est comme si elle cherchait à être la meilleure, pour prouver quelque chose. Elle passe des journées entières à la bibliothèque, à se gaver de savoir jusqu'à ce que ses yeux piquent, à tel point que certains se demandent pourquoi elle n'a pas été envoyée à Serdaigle. Amelia ne fait pas ça pour être la meilleure, contrairement à ce qu'on pourrait croire. Non, elle fait ça pour ne pas être trop nulle, en fait. C'est sa plus grande peur. Se rendre compte qu'elle ne vaut rien. Elle ne fait jamais un pas de travers, comme si on allait lui tomber dessus au moindre faux pas. Elle a constamment peur de prendre le mauvais chemin, de se laisser influencer, de se tromper. Comme s'il n'y avait pas de seconde chance. ❝ time to be a child again ❞1993 & ÉGYPTE25 JUILLET 1993 « Allez, donne ta main! » Amelia tend son bras, et Seth la hisse en haut de la dune de sable. D'ici, ils ont une vue imprenable sur toute la ville. Elle pose ses mains sur ses hanches, et sourit. On dirait des super-héros, tous les quatre au sommet du monde, dans leurs vêtements de touristes, avec leurs sacs à dos. Tout a changé, quand elle a rencontré Cara, Garrett et Seth. Ils n'ont véritablement sympathisé qu'à la fin de la seconde année, alors qu'ils étaient pourtant tous les quatre dans la même maison depuis le tout début. Mais à partir du moment où ils ont commencé à travailler ensemble et à apprendre à se connaître, on n'a plus pu les séparer. Ils sont devenus un vrai packaging. Sans eux, Amelia serait sûrement restée la gamine discrète au fond de la classe. Sans eux, elle ne se trouverait pas en Égypte, avec l'impression qu'elle ne sera jamais autant heureuse qu'aujourd'hui. « On l'a fait, putain! » Amelia lâche un rire et se tourne vers Cara, à sa droite. Elle est si belle, avec son teint bronzé, ses yeux clairs et ses cheveux légèrement ondulés, qui blondissent légèrement à cause du soleil. Elle lui dépose un baiser sur la joue et serre sa main dans la sienne. Parfois, ça lui donne envie de pleurer, à Amelia. Ce chemin qu'elle a parcouru en cinq ans. Elle trouve ça beau, elle trouve ça incroyable. Elle se rappelle de ses premiers mois à Poudlard, de l'impression qu'elle devrait s'habituer à la solitude. Elle se rappelle de la quantité de lettres qu'elle envoyait à la maison, la peur au ventre, espérant que sa mère ne faisait pas n'importe quoi. Elle a du mal à croire qu'elle ait pu vivre ça un jour. Elle a le cœur si léger, sous le soleil de l'été, avec les meilleurs amis qu'elle ait jamais eu. Ils sont les premiers à qui elle a confié d'où elle venait. L'héritage qu'elle avait sur les épaules. Ils sont les premiers à lui avoir dit que ça ne faisait pas de différence. Qu'ils l'aimaient pour ce qu'elle était. C'est à leur côtés qu'elle a appris à lâcher prise, à faire confiance, à aimer, même. Ils sont devenus comme une seconde famille. Amelia a mis du temps à trouver sa place. Beaucoup de temps. Mais aujourd'hui, elle est persuadée qu'elle est à leurs côtés. Ils restent des heures, assis en haut de cette dune, à boire de la bièreaubeurre, à regarder le soleil se coucher. Tout est si simple, avec eux. « I love you. » Elle a entendu des dizaines de fois ces mots de la bouche de Cara. Mais pourtant, chaque fois fait frissonner sa nuque comme si c'était la première fois. ❝ a potential that can't be wasted ❞1996 & LONDRES12 JANVIER 1996 « Plus vite. » Amelia slalome, court, et son sortilège touche sa cible. La lumière finit par être rétablie au-dessus de la salle d'entraînement, et le formateur a l'air plutôt satisfait de sa prestation. Les autres futurs aurors, au fond de la salle, ne disent pas grand-chose. Elle vient juste d'être transférée de la première à la deuxième année. Certains sont assez méfiants. C'est assez rare, de sauter une année, à ce niveau d'études. Surtout quand il s'agit de devenir auror. Ils savent que les places sont peu nombreuses à la fin de la formation, et que malgré les besoins du ministère, ils n’accéderont pas tous au métier de leurs rêves. Amelia Cartwright est une rivale plutôt sérieuse. Et pourtant, quand elle se remet dans le rang d'observation, ils sont plusieurs à lui sourire, ou à lui montrer leurs pouces en l'air. Ça la fait un peu sourire. « Très bien. Comme je vous l'ai expliqué ce matin, nous allons passer à votre première mission d'équipe. Être un bon auror, c'est bien. Être un bon auror capable de travailler en équipe, c'est mieux. » Amelia a toujours sa baguette à la main, et observe les autres autour d'elle. « Choisissez votre partenaire intelligemment. » lance le formateur, et il n'est pas difficile de comprendre qu'il ne jette pas ces mots en l'air. Il ne dit jamais rien par hasard. Un bon partenaire, c'est quelqu'un sur qui vous pouvez compter en toute circonstance. Quelqu'un qui est capable d'appréhender la manière dont vous allez réfléchir, et d'agir en conséquence. Autant dire qu'il va lui être difficile de trouver ça dans un groupe qu'elle connaît à peine. Naturellement, elle se dirige vers son voisin de droite, qui ne semble pas avoir de partenaire. Il semble ravi qu'elle le fasse, et lui adresse un grand sourire. Qui la mettrait presque mal à l'aise. Mais ils sont interrompus immédiatement par le formateur, qui s'est approché d'elle. « Cartwright, vous allez avec Douglas. » Elle plisse légèrement les yeux, comprenant que le fameux Douglas n'est pas son voisin. Elle a presque envie de rétorquer un peu, trouvant injuste qu'il choisisse lui-même son partenaire, alors que tous les autres ont le choix. Devant son scepticisme, le formateur a un sourire en coin. « Faites moi confiance. Je fais ça depuis des années. » Elle abandonne, lançant une moue un peu contrite à celui qui aurait du être son partenaire, et se dirige vers le garçon aux cheveux bruns que l'homme lui a montré. « Amelia Cartwright » se présente-t-elle au moment où leurs yeux se rencontrent. Elle tend la main. « Édouard Douglas. » répond-t-il avant de serrer sa main. ❝ no one else like you ❞1997 & LONDRES12 AVRIL 1997 « Vous pouvez disposer. » Leur supérieur a un petit sourire satisfait sur les lèvres quand ils quittent le bureau. Amelia referme la porte derrière eux et ils échangent un petit regard avant de se mettre en route pour le vestiaire où ils vont récupérer leurs affaires avant de rentrer. Ils ont réussi, mais la mission a été éprouvante. Ils sont partis pendant près de trois jours, n'ont pas beaucoup dormi. Amelia a comme l'impression qu'il y a un voile entre elle et le monde, tant la fatigue se fait sentir. Il n'y a que la main d’Édouard qui s'abat son épaule qui l'empêche de trébucher sur le banc qui trône au milieu de la pièce. « Merci. » lâche-t-elle à demi-voix, sous le sourire amusé de son binôme. Ils n'échangent pas un seul mot tandis qu'elle se débarrasse de sa veste et la remplace par une tenue de civil. Il est tard dans la nuit, et le département des aurors est bien vide. Il n'y a qu'eux, et le silence. Mais ça ne les dérange pas. Ils ont l'habitude. Il n'y a jamais de silences gênants entre Amelia et Édouard. Après plus d'un an à travailler ensemble, à être envoyé ensemble dans les mission les plus périlleuses qui soient, ils se connaissent plus même qu'ils ne l'imaginent. Ils rejoignent les ascenseurs, toujours muets, dans cette atmosphère confortable qu'ils connaissent bien. Amelia ne sait pas vraiment comment leur supérieur, qui était autrefois leur formateur, a su. Mais il a su. Dés les premiers jours, ils ont montré une facilité à travailler ensemble, et très vite, c'est devenu une évidence. Au bout de deux semaines seulement, ils n'avaient même plus besoin de mots pour communiquer. Plus besoin de faire de plans ensemble pour savoir où ils devaient aller, comment ils devaient agir. Cette symbiose quasi-immédiate a surpris bon nombre de leurs camarades, et tous ceux qui les entouraient à l'époque, à vrai dire. À tel point que certains ont commencé à se demander s'ils n'avaient pas sollicité la magie, pour atteindre un tel résultat. « Tiens. » Il lui tend une barre de céréales. Elle l'attrape nonchalamment et commence à la dévorer tandis que les étages défilent. Bientôt, ils arrivent dans l'atrium, lui aussi quasi-vide à cette heure de la nuit. Elle bâille en arrivant devant les cheminées. Édouard lui donne un coup d'épaule et elle sourit avant de se frotter les yeux. « Je vais essayer de ne pas m'endormir avant de poser un pied dans la cheminée. » Il lève les yeux au ciel. « File, je te surveille. » C'est elle qui lève les yeux au ciel cette fois. Elle avance, et prend une poignée de poudre de cheminette. « à demain? » lance-t-elle. « à demain. » Il répond, et elle annonce sa destination avant de jeter la poudre. Quelques secondes plus tard, elle est chez elle, dans le salon de son appartement. Elle jette son sac par terre. Du coin de l’œil, elle remarque Cara qui dort dans le canapé. Elle a du l'attendre. Amelia lui dit toujours de ne pas le faire, mais sa fiancée ne peut pas s'en empêcher. Doucement, la blonde se rapproche du canapé et vient caresser les cheveux de la brune. Elle s'endort peu après, blottie contre elle, alors que la lumière de l'aube commence déjà à entrer par les volets. ❝ almost is never enough ❞1997 & LONDRES15 JUILLET 1997 « Qu'est-ce que tu fais ? » Amelia se fige dans l'encadrement de la porte. Cara est dans leur chambre, véritable capharnaüm. Sur le lit, il y a une valise, remplie de ses affaires, et sur le sol, plusieurs sacs, pleins eux aussi. La brune se retourne en sursautant, mais se détourne immédiatement de sa copine et continue à fourrer ses affaires dans le peu de place qu'il reste dans ses sacs. « Tu étais censée rentrer plus tard. » Le ton est sec, distant, indifférent. Amelia avance, suit Cara du regard tandis que celle-ci attrape ses robes et les met en boule pour les faire rentrer dans un sac à dos. « Je peux savoir ce que tu fais ? » réitère l'auror, en essayant de garder une voix aussi calme que possible. Ça ne peut pas être ce à quoi elle pense. C'est impossible. Parce qu'elle ne ferait pas ça. « Tu n'as pas encore compris ? » fait la brune en s'arrêtant, avec un petit rire jaune. « Je m'en vais, Amelia. Je m'en vais. » Amelia reste plantée là, sous le choc. Elle tente de se repasser les semaines précédentes, les mois précédents. Rien ne laisser présager une chose pareille, rien du tout. « Ne dis pas de bêtises, tu parles sous la colère. Dis-moi, on peut en parler. » Elle essaie d'attraper le poignet de celle qui partage sa vie depuis près de depuis près de sept ans maintenant. « Je n'en peux plus, tu comprends ça ? » Amelia est tellement sous le choc qu'elle n'arrive même pas à dire quoi que ce soit. « Tu es toujours en mission, toujours partie, tandis que moi, je suis là à t'attendre. » L'auror recule d'un pas et fronde les sourcils. « Cara, c'est mon job. Je ne choisis pas les missions et encore moins mes horaires, tu le savais depuis le début, c'est même toi qui m'a poussée à devenir auror. » Cara lance de nouveau un rire jaune. « Et c'était une grosse, énorme erreur. » Elle ne pleure même pas, c'est juste de la colère qu'Amelia trouve dans ses yeux. Comme si elle avait longuement réfléchi à la situation, comme s'il n'y avait pas de débat possible. « Mais… » commence la blonde, tandis que sa copine recommence à mettre le nez dans ses valises. « Amelia, tu es complètement amoureuse de ton travail. Je passe toujours en second. Tu n'es jamais là, et j'ai l'impression que tu t'épanouis plus quand tu es là-bas avec tes soi-disant collègues que quand tu es avec moi. » Ames hausse les sourcils, un peu piquée au vif. Ça, elles en ont parlé. Plus d'une fois même. « Qu'est-ce que ça veut dire, ça? » lance l'auror, incapable de ne pas se sentir un peu en colère elle aussi. « Tu sais très bien ce que je veux dire. » Amelia plonge sa tête dans ses mains. « Il faut vraiment que tu arrêtes avec ça, Cara. » Elle soupire et avance vers le lit pour défaire la valise de la brune. « Tu sais très bien que les choses vont changer, ok ? C'est juste un mauvais moment à passer, l'année prochaine je vais pouvoir mieux organiser mes jours de travail, tu le sais très bien. On sera bien mieux et.. » Du coin de l'oeil, elle voit Cara lever les yeux au ciel. « Laisse tomber, Amelia. Pas la peine d'essayer de me retenir. » C'est là qu'Amelia comprend. Elle lit dans les yeux de Cara comme dans un livre ouvert, elles se connaissent par cœur. Et là, la colère l'incendie. « Je peux savoir ce qui se passe vraiment ? » Sa copine reste silencieuse, continue à jeter ses fringues dans les valises. « Cara ? » fait Amelia, insistante. « Je ne peux pas rester ici, je ne peux plus. » Elle attrape son bras et force Cara à la regarder dans les yeux. Elles se défient du regard, pendant de longues secondes, jusqu'à ce que la brune explose, des larmes naissant au coin de ses yeux. « Il y a quelqu'un d'autre. Tous ces soirs où tu travailles, toutes ces nuits où tu dors au ministère en rentrant de mission... J'ai construit une nouvelle vie, Amelia. Une nouvelle vie sans toi. » Amelia a envie de croire à une énorme blague. Cara la fait marcher, obligatoirement. Si c'était vraiment le cas, elle l'aurait vu. Elle l'aurait vu, elle, l'auror perspicace. Elle l'aurait vu. Mais le regard de la brune ne laisse pas de doute. Il ne laisse aucun doute, aucun. « Combien de temps ? » fait Amelia, d'une voix sèche. « Huit mois. » ❝ the things we lost in the fire ❞1998 & LONDRES24 AVRIL 1998 I should have been there. I should have been there. La phrase se répète dans l'esprit d'Amelia, tandis qu'elle attend, la tête dans les mains, dans une des salles de Sainte Mangouste. I should have been there. Elle sait déjà que ce soir va changer sa vie autant qu'il va changer celle de ceux qui étaient là. Depuis qu'elle est devenue auror, elle n'a jamais échangé sa place contre quiconque, elle n'a jamais fait déplacer un jour de congé pour aller voir sa famille. Il n'y a pas une seule mission qu'elle n'ait pas fait avec Édouard. Pas une seule. Alors rien que pour cette fois, pour les quinze ans de sa petite sœur, elle s'est dit qu'elle pouvait le faire. Retourner à Dublin, emmener sa famille faire un tour, manger un bon gâteau, profiter du beau temps. Et l'après-midi a été parfaite, vraiment. Ça lui a fait du bien de les retrouver, ça lui a fait du bien de passer du temps loin du monde des sorciers, en proie à des moments difficiles. I should have been there. Elle sait déjà qu'elle s'en voudra toute sa vie. « Mademoiselle ? » La voix lui fait relever la tête. Une médicomage au regard chaleureux lui sourit doucement. « Vous pouvez aller le voir. » Amelia lui envoie un petit signe de la tête, reconnaissante. Mais elle n'arrive pas à débloquer la boule dans sa gorge pour la remercier de vive voix. Elle la suit dans un dédale de couloir, tandis que ses pensées s'entremêlent. Une attaque de loup-garou. Marverick est mort. Tous les autres sont blessés, la plupart gravement. C'est tout ce qu'elle sait pour l'instant. Elle a déboulé au ministère après avoir eu juste le temps d'enfiler un jean et un gros gilet, elle a gardé un t-shirt de pyjama ridicule. Tout le monde avait une mine affreuse, quand elle est arrivée là-bas. Il y en avait qui pleuraient. Même leur supérieur était sous le choc. Elle n'a pas mis longtemps à arriver à Sainte-Mangouste, ensuite.. Mais on lui a dit que c'était trop tôt, alors elle a pris place dans les fauteuils avec quelques-uns de ses collègues et des proches des blessés. Elle a retenu ses larmes, Amelia. C'est pas son genre de pleurer devant les autres, et c'est pas son genre de pleurer tout court, d'habitude. Elle ne sait pas combien d'heures elle a passé là, une main passée autour des épaules de parfaits étrangers, à murmurer des mots rassurants. Peu à peu, la salle s'est vidée, pour ne laisser qu'elle. Et maintenant elle est là, à traverser les couloirs en ne sachant pas trop ce qu'elle va trouver au bout. Il y a son cœur qui s'emballe un peu. La médicomage lui ouvre la porte avec un sourire encourageant. Elle a l'impression que son cœur s'arrête quand elle voit Édouard, allongé sur ces draps blancs. Il ne la regarde pas, tourne la tête de l'autre côté. Il n'esquisse même pas un mouvement quand il l'entend approcher. Elle pince les lèvres et dépose le petit sac qu'elle a dans les main sur sa table de nuit. « Salut. » Il ne répond pas, elle ne se formalise pas de son silence. Elle s'installe plutôt sur la chaise, juste à côté du lit, en tailleur. « Je t'ai ramené quelque chose. » Toujours pas de réponse. « Quelque chose que tu aimes vraiment, vraiment beaucoup. » Sa voix se veut relativement joyeuse, mais elle ne force rien. Elle ne force jamais rien Amelia, surtout avec Édouard. Elle regarde son torse se soulever, s'abaisser, au rythme de sa respiration. Elle finit par approcher sa main du bras du jeune homme. Mais il tourne enfin la tête avant même qu'elle ait pu le toucher. Et elle contemple l'étendue superficielle des dégâts avec un poids sur la poitrine. Une balafre lui traverse le visage, et a emporté son œil gauche avec elle. Il n'a plus qu'un œil dans lequel elle peut essayer de lire. Pendant de longues secondes, ils s'observent, silencieux. C'est toujours comme ça qu'ils ont fonctionné, de toute manière. Amelia a envie de tout casser, mais elle reste là, parce que c'est là qu'elle doit être. Au bout d'un moment, il lance : « Qu'est-ce que c'est? » Sa voix est faible, enrouée. Il a encore du mal à bouger les muscles de son visage. « Devine. » Elle suit son œil qui toise le sac d'un air curieux. Il esquisse un léger sourire, du coin des lèvres. « Je te donne le droit de rester uniquement si c'est des tacos. » Amelia lève les yeux au ciel, la poitrine serrée, mais un petit sourire aux lèvres. Elle enfonce son index dans son bras. « T'es vraiment impossible, Douglas. » ❝ the snake won't let you escape ❞1999 & LONDRES20 SEPTEMBRE 1999 Quand elle entre chez elle, Amelia balance ses clés avec une telle force qu'ils font tomber son vase et ses fleurs. Le verre s'éclate par terre et l'eau infiltre le parquet. Mais elle ne bouge pas. Elle reste dans l'entrée, quelques secondes, avant de se débarrasser de sa veste, de ses chaussures, et de foncer dans la cave, où trône son punching-ball. Elle ne supporte même pas son reflet dans le miroir, devant lequel elle passe dans le couloir avant de descendre les escaliers. Elle n'enfile même pas les gants, et commence à frapper, frapper, frapper. Elle essaie de ne pas trop penser, de ne pas trop réfléchir. Les images défilent pourtant, et elle n'arrive pas à les effacer. Elle a besoin de parler à quelqu'un, mais ses meilleurs amis ne comprendraient pas. Il n'y a qu'une seule personne avec laquelle elle a envie d'être, avec qui elle peut partager ça. Mais il n'est pas là. Il a disparu de sa vie en un éclair. Elle est seule face à tout ça, toute seule. Alors elle ne peut que frapper. Depuis que le ministère est passé du côté du Lord, deux ans auparavant, les choses n'ont jamais été faciles. Leurs devoirs d'aurors ont été modifiés, mais Amelia a toujours réussi à rester dans les cordes. Peut-être qu'elle espérait que les choses s'amélioreraient. Elle n'a jamais été du genre à prendre parti, à vrai dire. Elle n'est pas de ces résistants qui se battront jusqu'au bout pour faire gagner leur cause. Elle est restée passive, se disant que la situation allait bien finir par aller vers le positif. Ses nouvelles tâches n'ont pas été des plus agréables, et plusieurs fois, elle s'est posé beaucoup de questions en rentrant du travail. Mais maintenant, qu'est-ce qu'elle est censée faire? Depuis que le nouveau Magister est arrivé au pouvoir, il y a seulement cinq jours, ses missions n'ont rien à voir avec avant. Tout a changé. Elle ne compte même plus les arrestations auxquelles elle a du procéder seulement aujourd'hui. Les visages, les pleurs, les cris. Tout reste gravé. Une femme lui a craché dessus, ce matin. Amelia a obéi aux ordres, comme d'habitude. Un certain nombre de ses collègues ne voit pas le problème, se réjouissent même de l'arrivée du Lord au pouvoir. Elle, eh bien..., elle est perdue. Tout s'est accéléré sans qu'elle puisse vraiment bien réfléchir, sans qu'elle puisse peser le pour et le contre. ❝ the moment you lose yourself ❞2000 & LONDRES14 MARS 2000 « Tu ne peux pas te permettre de parlementer comme ça. » fait-elle, un peu sèche, à la nouvelle recrue qui la suit depuis quelques jours. Cela fait un peu plus d'un mois que le Lord a mis le recrutement en place, et Amelia commence vraiment à en avoir marre. Se trimballer les gamins à longueur de temps... C'est juste impossible. La jeune femme déteste travailler en équipe, à la base, alors être obligée de se coltiner ces nouveaux qui – pour la plupart – aimeraient être ailleurs, c'est littéralement une épreuve pour l'ancienne auror. « Tu ne dois pas les laisser parlementer, à part quand toi, tu l'as décidé. » La jeune fille qui la suit a dix-huit ans à peine, et a un peu de mal à suivre. Amelia voit la fragilité dans ses yeux, le doute. Elle l'a vu détourner légèrement le regard un peu plus tôt, pendant la mission. S'il n'y avait qu'elle, elle lui dirait de rentrer chez elle. C'est ce qu'elle a elle-même envie de faire, de toute manière. Mais elle ne peut pas se permettre, alors elle préfère se montrer trop dure que trop suspecte. La petite brune baisse les yeux sur ses chaussures. « Relève la tête. Redresse-toi. Comment veux-tu qu'ils te prennent au sérieux si tu es recroquevillée sur toi-même? » Les bureaux des anciens aurors ont bien changé, drainés de cette ambiance chaleureuse qu'elle aimait tant autrefois. « Il faut que tu fasses le rapport, maintenant. » dit-elle en lui tendant le parchemin. Elle laisse la jeune femme sur une table, à se débrouiller pour rédiger leur rapport. Elle déteste faire ça, elle déteste faire ça. Mais mieux vaut ça que mourir. Amelia est coincée. Elle n'a pas le droit à l'erreur. Le Lord a été clair sur ce qui arrivait aux traîtres, et il était déjà trop tard quand elle a réalisé qu'elle ne pouvait plus faire marche arrière. Alors il ne lui reste qu'une chose à faire : obéir aux autres, aussi désagréables soient-ils. Essayer d'en tirer le meilleur, aussi difficile soit-il à trouver. Elle rentre épuisée, ne trouve même plus l'énergie de lire ou de voir les gens qu'elle aime. Amelia est un fantôme. Un monstre qui porte un masque satisfait. Elle n'arrive pas à vivre avec les choses qu'elle fait tous les jours, alors elle a arrêté de chercher à trop penser, quand elle rentre chez elle. On dirait un pantin, Amelia. Que diraient ceux qui ont cru en elle? Que diraient ceux qui la connaissent vraiment? Elle préfère ne pas savoir. Elle joue son rôle si bien, Amelia. Elle perd peu à peu son âme, Amelia. ❝ run for your life my love ❞2001 & WILTSHIRE12 MARS 2001 Elle court. Elle court, parce que sa vie en dépend. Elle a réussi à semer ceux qui la traquent depuis deux heures, mais Amelia n'est pas devenue auror pour rien. Elle sait que la traque ne finit jamais. Sa gorge brûle. Ils ne sont que deux, à sa poursuite. Les autres n'ont pas pu suivre, trop occupés avec les événements du jour. Sous une cape qu'elle a volée dans une maison près d'ici, elle se faufile dans la campagne anglaise. Sa vision est presque floue. Elle a du mal à réaliser qu'elle vient de faire ce qu'elle vient de faire. Cela fait déjà plusieurs semaines qu'elle a repris le contrôle. La disparition des représentants étrangers l'a réveillée de cette léthargie dans laquelle elle a vécu pendant trop longtemps. Pourquoi cet événement, plus que les autres, alors que ce qu'elle a eu a faire est tout aussi horrible, que tout ce qu'elle a vu avant est tout aussi terrible? Elle ne sait pas. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle a commencé à penser à fuir à ce moment-là. Mais encore là, elle ne pensait pas avoir le courage de le faire. Pourtant elle est là maintenant. Elle sait que ce n'est pas du courage. Elle fait honte à la maison qui l'a vue grandir à Poudlard. C'est du désespoir qui l'a menée là. Voir ces hommes et ces femmes vendus comme des esclaves, voir les regards de réjouissance dans les yeux des familles de sang-pur... C'était trop. Elle s'est éclipsée discrètement, et a eu à peine le temps d'attraper quelques affaires dans son appartement avant qu'ils s'aperçoivent de sa défection. Ils ont vite compris ce qui se tramait, bien sûr. Ils ne sont pas idiots. Elle ne sait pas où elle va, elle ne sait pas combien de temps elle va tenir. Mais elle ne pouvait plus. Cette décision va changer sa vie, elle le sait. Peut-être même la précipiter vers la fin. Mais après un an et demi à agir comme un monstre sous les ordres du Magister et des ses camarades, elle préfère mourir en étant elle-même que vivre en étant incapable de se reconnaître. ❝ your life has to mean something ❞2003 & ÉCOSSE14 FÉVRIER 2003 Elle sait qu'elle ne peut pas rester là. Elle est restée déjà bien trop longtemps. Ce manoir écossais est devenu son refuge depuis six mois. Elle ne sait pas trop comment elle a réussi à échapper au radar du Magister et de ses suiveurs. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle a pu passer du temps avec le vieux Olsen, et l'accompagner jusqu'à son dernier souffle. Il savait les risques qu'il prenait en l'hébergeant. Mais il n'a jamais eu peur, il n'a jamais cillé, même quand elle lui demandait de la laisser partir. Finalement, c'est lui qui est parti. La laissant dans le silence assourdissant de la solitude. Elle aime cet endroit. Elle s'est sentie plus chez elle ici que tous les endroits où elle a vécu réunis. Mais ça ne durera pas. Un jour ou l'autre, ils la trouveront, et elle refuse de voir cet endroit détruit. Elle refuse de voir ce havre de paix, la dernière demeure de cet homme qui a tant compté pour elle, devenir de simples ruines. Tout les jours, elle se dit qu'elle partira le lendemain. Mais tous les jours, elle repousse, incapable de dire adieu à la quiétude de ces lieux. Elle aimerait vivre là pour toujours. Planter des légumes et des fruits. Des fleurs, aussi. Se noyer dans des livres. En écrire, même, si le cœur lui en dit. Dormir toutes les nuits dans le confort d'une vraie maison. Vieillir seule ne lui fait pas peur, elle est habituée. La solitude est devenue une douce amante, une amie agréable, au fil des mois. Et même après qu'Olsen soit mort, elle a repris ses droits à une vitesse hallucinante. Ce n'est pas qu'Amelia a peur de repartir sur les routes. D'une certaine manière, ça lui manque, l'action. Elle a grandi avec ça. Et elle est devenue excellente pour se camoufler, se débrouiller et survivre, avant de se réfugier chez Olsen. C'est juste que... Une part égoïste d'elle a envie de se tenir loin de tout ce qui se trame dans le monde des sorciers. Elle n'est pas assez stupide pour penser que ça ne la rattrapera pas... Mais une part d'elle aimerait essayer. Elle a honte de penser ça, elle a honte de ressentir ça. Et c'est bien pour ça qu'elle a décidé de partir. Elle ne peut pas rester les bras croisé, elle n'a pas le droit. Elle n'a plus le droit.
Dernière édition par Amelia Cartwright le Mer 24 Aoû 2016 - 19:42, édité 23 fois |
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HERO • we saved the world June Winchester | POUSSEZ-VOUS JE M'INSTALLE. (je reviens) |
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HERO • we saved the world Amelia Cartwright | TOOOOOOOOOOOOOOOOOOI si tu m'offres pas un lien je viens foutre la merde dans ton mémoire. (t'as vu cette menace? j'en suis fière) |
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| Bienvenue parmi nous !!! Bon je vois que tu es bien entourée donc tu devrais vite t'amuser Bon courage pour l'écriture pour ta fiche en tout cas et a bientôt en liens |
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HERO • we saved the world Ginevra Weasley | BB MARGOT OMG re- BIENVENUUUUUE parmi nous love, bon courage pour ta fiche tellement hâte d'en lire plus, j'espère que tu te sentiras bien avec ce perso et je t'envoie plein de dose d'amouuuuur je veux un lien btw |
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4365
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| JE SUIS MÊME PAS REMIÈRE????? jtm plu |
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HERO • we saved the world Amelia Cartwright | C'EST TA FAUTE T'AVAIS QU'A ARRIVER PLUS TÔT. j'ai compris le message, tu m'aimes pas assez |
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
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‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4365
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| l'autre quoi. bon je la refais, mais juste parce que c'est toi. BIENVENUE PARMI NOUUUUUUUUUUUS. enfin, j'ai failli attendre. amelia c'est le luv de ma laïfe, tmtc, t'es le luv de ma laïfe rpgique, toi+moi+plustousceuxquileveulent, you are the music in me et tout le toutim, BREF TMTC MAGGLE, je suis tellement, tellement contente de te revoir ici, j'ai hâte de lire cette fiche, bon courage pour l'écrire et.... #CARGLASS :3: :3: :3: :3: :3: :3: :3: (jvais crever. ça va être trop bien. ) ALLEZ LA BISE ET BON COURAGE CARA MIA. |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Maksim Dolohov ‹ inscription : 12/03/2016
‹ messages : 832
‹ crédits : odistole
‹ dialogues : #2F4F4F
‹ âge : 35 yo
‹ occupation : l'ancien directeur adjoint au département de la justice magique, aujourd'hui incarcéré pour crimes de guerre. Je suis également derrière un réseau d'orviétan impliqué en Angleterre et je gère mon business comme je le peux depuis ma cellule.
‹ maison : (Koldovstoretz)
‹ scolarité : //
‹ baguette : a été fabriquée par Gregorovitch, elle mesurait 29 centimètres, elle était en bois de genévrier et contenait un cheveux de vélane mais elle a été brisée sous mes yeux.
‹ gallions (ʛ) : 4385
‹ réputation : je suis le remplaçant, le prince gâté qui n'aurait pas dû régner et qui s'est cassé la gueule, celui qui s'est fait berner par sa protégée, celui qui doit être maudit tant le sort s'acharne à lui prendre tout ce qu'il veut si désespérément.
‹ particularité : du genre à me dire que si j'avais été legilimens ou voyant, j'aurais pu voir venir les emmerdes et coups dans le dos et les éviter, malheureusement il n'en est rien.
‹ faits : je fais parfois semblant de ne pas parler Anglais correctement pour voir jusqu'où certains tireront sur la corde. Mon calme sardonique laisse place à des colères monstrueuses et violentes. J'ai deux petites sœurs et mon frère Antonin était le véritable mangemort, je ne suis qu'un pion qui occupe une place, celle du fils d'un chef de clan, celle d'un héritier qui devait assurer des accords et des alliances et doit aujourd'hui en payer les conséquences.
‹ résidence : à Azkaban, loin du faste du manoir Dolohov érigé à Herpo Creek et aujourd'hui en ruine.
‹ patronus : un cygne, impossible à conjurer depuis que la Marque des Ténèbres est sur mon avant bras.
‹ épouvantard : le visage de Ulyana greffé sur le souvenir du corps végétatif de ma mère.
‹ risèd : un gosse blond courant dans les longs couloirs de la résidence de St Petersbourg. Un enfant se jetant dans mes jambes en suppliant d'aller faire flotter une maquette de bateau dans le grand bassin des jardins.
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| | | | | amelia // the best part of me was always you. | |
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