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sujet; [MISSION] greed bows to us. (chodore) |
HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4364
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| (Edit Staff. Ne pas effacer.)Greed bows to us Mission : Cho Chang & Theodore Nott» Sujet de mission
La guerre nécessite des finances mais pas que. Egalement des objets rares et ensorcelés, des secrets de potions, des ouvrages ancestraux — trésors à exploiter pour raffermir votre camp ou à revendre pour l’enrichir. Vous avez donc été missionnés pour dépouiller d’honnêtes sorciers, qu’ils soient riches, collectionneurs ou marchands. Votre mission se basera sur la négociation et la manipulation : sous une fausse identité et les poches pleines d’ or de farfadet, il vous faudra vous montrer redoutablement convaincants et persuader vos cibles de votre inexistante fiabilité, puis vous éclipser avant que votre prétendu or ne disparaisse. » Rappel des règles
Privilégiez l'action avec des RP qui ne doivent pas dépasser les 300 mots. De plus, la mission, une fois terminée, doit être signalée ici. Approuvé par le Ministère de la Magie
cho chang Greed may do your bidding, but death serves no man.PHASE 1: THE INTEL. Ça arrive souvent, quand on ment toute sa vie: une fois le moment de dire la vérité, les mots s'échappent et se dérobent à la conscience. Alors quand Cho lui demande si ça va, si il est prêt, Theodore ne sait pas quoi dire: il la regarde d'un air un peu stupide, le temps d'un instant, et dans sa poitrine se loge déjà une nervosité terrible. Ce n'est pas que, particulièrement, il est stressé d'effectuer une énième mission pour la Cause; ou qu'il a peur d'échouer comme Cho qui n'a de cesse de passer ses mains sur les cuisses de sa robe comme si elle n'était pas déjà impeccable; ou qu'il n'est pas dans son élément, là tout de suite, parmi les imposants manoirs d'Herpo Creek, tous plus désuets et clinquants les uns que les autres. C'est juste que voilà, Theodore n'est pas un animal social et la première étape de leur plan est la suivante: il doit faire distraction auprès de M. et Ms. Chang tandis que Cho se glisse dans le bureau de son père pour récupérer quelque précieux carnet d'adresses. Theodore est presque quelqu'un de séduisant. He cleans up nicely, plaisante souvent Nephtys quand il se présente à son bras à quelque soirée mondaine vêtu de son costume le plus élégant, cheveux bien gominés et regard vif. Presque séduisant parce que derrière ses sourires éclatants, la crispation et la nervosité se font sentir, transpirent par tous ses pores: et il est simple de le retrouver ridicule, Theodore Nott, enfoncé dans ses vêtements trop sévères et ses moues trop sérieuses. “ Oui, ça va, ” lâche-t-il dans un petit filet de voix presque pathétique, et Cho lui adresse une moue compatissante. C'est seulement l'affaire de quelques heures tout au plus. Il faut qu'ils trouvent les adresses et noms et références de receleurs d'artefacts pour ensuite les magouiller afin de renflouer les caisses de l'état. Et si la mission semblerait presque simple, elle le serait d'autant plus si ils n'avaient pas choisi un angoissé social comme Theodore et une stressée déterminée à ne pas perdre la face comme Cho. Ou peut-être que c'est pour ça, justement, qu'on les a choisis: pour leur mettre des bâtons dans les roues. Il s'avance pour frapper à la porte et annoncer sa présence aux Chang; trois coups frappés sur le battant; il recule d'un pas vers Cho, épaule contre épaule. “ Je t'offrirai des chocolats si tu me prends par la main pour dire qu'on est en couple. ” Et sans même attendre son avis sur la question (les traits de Theodore sont déjà froncés, ses paumes moites, son coeur loupant un, deux, dix battements dans sa poitrine), elle glisse ses doigts dans les siens et la porte s'ouvre sur le visage de Ms. Chang. Theodore ne sait pas quoi dire. Il est bon menteur, mauvais comédien, bien piètre membre de la société. Les yeux de Ms. Chang naviguent du visage de Theodore à celui de sa fille, à leurs mains liées. Theodore force un sourire sur ses lèvres. “ Madame Chang, c'est un plaisir de vous voir, comme toujours, ” lâche-t-il finalement avec une voix mécanique, la main qui ne tient pas celle de Cho fermement serrée sur la canne qui l'aide douloureusement à marcher. L'Orviétan qu'il a avalé en petite dose avant de venir lui permet de ne pas trop souffrir mais son coeur bat trop vite, il fait trop chaud sous sa chemise épaisse qui n'est pas de saison et si le regard de Ms. Chang n'est pas hostile, il n'est pas non plus des plus accueillants. Le sourire maladroit sur ses lèvres ne tombe pas, pourtant. “ Vous êtes ravissante, rajoute-t-il, les lèvres sèches (il n'est que bon à faire des compliments, quand il est stressé). Euh- Cho? ” tente-t-il misérablement en tournant la tête vers la jeune femme, épaule contre épaule, main dans la main pour l'amour de Merlin, ses yeux envoyant des messages de détresse plutôt attendrissants.
Dernière édition par Theodore Nott le Jeu 25 Aoû 2016 - 2:03, édité 3 fois |
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BUT DEATH SERVES NO MAN. JUNE 2003 & CHODORE « Théo ? Il lève la tête un peu hébété, tellement embêté. Tu grimaces en douceur, en lenteur, ta bouche se tordant en une ligne sévère. Tu vas bien ? » Du claquement de tes talons, tu t'approches légèrement. Le nez se fronce, se froisse, tu as limite envie de le ramener sur le divan de Mulciber, de le recoucher et de ne plus en parler. Tu sais pourtant qu'il ne se laisserait pas faire, pour rien au monde. Et toi aussi, tu veux toujours servir, toujours t'offrir au Lord. Ne t'a-t-il pas sauvé ? Lui ne t'a jamais abandonné. “ Oui, ça va, ” , cale-t-il dans une moue d'enfant mal à l'aise, plongé en pleine détresse. Et tu ne le crois pas, comme tu ne crois pas à ses « Fichue Chang ». Tu penches la tête, observant sa bouche crispée, ses vêtements trop sévères. « Mes parents vont croire que tu veux m'enterrer, pas m'épouser. », un filet d'humour s'extirpe de ta bouche, en claquant sur ta langue. Maladroite, l'humour t'échappe & s'écrase à tes pieds, pitoyablement, inutilement. « Ou que je te force. », rajoutes-tu, t'insultant intérieurement alors que tu te sens t'enfoncer. Tu tisses une moue compatissante ( gênante ) sur le bord de tes lèvres. Théo frappe à la porte, annonçant votre présence. Aussitôt, pour un peu plus de réalisme & d'esthétisme, tu chuchotes à son oreille ; “ Je t'offrirai des chocolats si tu me prends par la main pour dire qu'on est en couple. ” . La main s'écrase contre la sienne, les doigts sont noués & du pouce, tu caresses le dos de sa main autant pour le rassurer que t'assurer que tout ira bien. Stressée, tu ne veux pas foirer, ni te louper. La porte s'ouvre, dévoilant une femme pâle aux cheveux noirs. Ses sourcils se froncent, ses yeux passent de ton visage radieux aux mains liées, jusqu'au visage crispé de Nott. “ Madame Chang, c'est un plaisir de vous voir, comme toujours,” , il en fait peut-être trop de sa voix rocailleuse, grave & un peu gauche. Il a l'air de ses amants un peu gênés de se présenter ainsi devant un aîné. Et ta mère t'observe, essayant de cerner tes intentions. Elle n'a jamais pris soin de toi tout occupé aux funestes symptômes de sa maladie sorcière. C'est pour ça qu'il n'a jamais été question de te faire un petit frère, de se contenter de l'enfant ratée que tu es. “ Vous êtes ravissante, il couine un peu. Et tu tiens plus fort sa main refusant de la lâcher, de l'abandonner. Euh- Cho? ” En chien de faïence, toi & ta mère, vous vous jaugez, vous vous jugez. « Mère, vous connaissez déjà Théodore. Un gloussement d'adolescente par là comme avec Cedric. ( Il est là, à quelques centimètres de toi, tu sens presque la chaleur de son souffle dans ta nuque. Il est un peu triste, un peu trop immobile. Tu as l'impression de le tromper.) Pouvons-nous entrer ? Nous avons une heureuse nouvelle à vous annoncer. ». Elle hoche la tête, silencieuse, sûrement un peu choquée. Elle s'efface & tu entraînes Théo. « Silky ? Un elfe de maison vous observe. Prépare-nous du thé. Silky obéit. ». Par toutes les flammes de la Nation du feu, tu détestes cette maison. Elle sent le vieux, le trop précieux. Les pas claquent contre le parquet. « Des chocolats pour Théo, Silky, veux-tu. », tu honores toujours tes promesses, même forcées. Vous vous engouffrez dans un petit salon dans les teintes chocolat & crème. Du coin de l'oeil, tu observes les tableaux de tes ancêtres, critique. Là la gloire d'antan, le faste de maintenant ne sont que des vestiges d'un autre temps. Un enfant est bercé dans les bras de sa mère, elle porte les parures caractéristiques des vieux empires, là où la soie se fait plus flamboyante, chatoyante. Vous vous enfoncez dans le fauteuil. « Alors, Cho ? Nous allons nous fiancer. ». De but en blanc, ta franchise fait tousser ta mère. « Cho, ce n'est pas raisonnable. Tu portes toujours le deuil de … L'amour n'attend pas, Mère. ». Un sourire plus crispée que niais s'échappe. Tu détestes mentir, tu détestes ce que tu lui fais subir. A Théo. Pas à ta mère. Elle, qu'elle crève sur la gloire du Lord. |
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
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rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
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‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
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‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4364
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| PHASE 1: THE INTEL. « Mes parents vont croire que tu veux m'enterrer, pas m'épouser. Ou que je te force. » Il grimace. Mais tu me forces, a-t-il envie de rétorquer, peu enclin à en rire. Le plan, proposé par Cho, lui donne des sueurs froides et le rend encore plus nerveux que d'habitude: il est promis à Nephtys depuis plus d'un an, maintenant, et c'est comme un conflit... d'éthique que de laisser entendre à quiconque que c'est finalement mademoiselle Chang qui a ouvert la porte de son coeur. Il ne manquerait plus que Ms. Chang en discute avec Ms. Shafiq et alors là, il allait finir en nourriture pour Thestral... Mais Cho n'avait pas tort: c'était là leur meilleure chance pour mener leur mission rondement. Alors Theodore avait accepté. Et il regrettait un peu maintenant, surtout quand le regard perçant de Ms. Chang s'attarda un rien sur leurs mains liées avant de se planter dans le regard jumeau de sa fille. On la dit fragile et chétive, à la santé instable et dangereusement mauvaise; pourtant, Theodore ne peut pas s'empêcher d'être impressionné par le personnage. Il est impressionné par toutes les mères qu'il croise. Cho vient à la rescousse, à son grand soulagement « Mère, vous connaissez déjà Théodore. Elle glousse et Theodore pourrait presque se moquer d'elle à demi-mot si il n'était pas gelé à l'intérieur. Pouvons-nous entrer ? Nous avons une heureuse nouvelle à vous annoncer. » Ms. Chang reste silencieuse, s'efface toutefois pour les laisser entrer. Theodore tend le cou machinalement, curieux, pour explorer le début du manoir qui se présente à eux des yeux. C'est respectable, beau, bien rangé, méticuleusement étudié on dirait: une vraie ode à la tradition et à l'histoire, devine Theodore. Il cherche le maître des lieux des yeux; nulle part. C'est lui absolument qu'il faut harponner et distraire. « Des chocolats pour Théo, Silky, veux-tu, » ordonne Cho pour lui, et il doit réprimer à grand mal un léger sourire; son pouce se contente d'appuyer contre le dos de sa main en réponse, comme remerciement discret.
Petit salon, tableaux austères, mobilier onéreux. Leurs mains ne se quittent pas, ils s'asseyent dans un même mouvement dans le moelleux d'un canapé trop confortable pour être honnête. Theodore pousse un soupir léger en laissant sa jambe blessée se reposer, posant sa canne à côté de lui. « Alors, Cho ? Les premiers mots qu'elle prononce. Theodore l'observe comme on observe son adversaire de l'autre côté d'un jeu d'échecs. — Nous allons nous fiancer. » Il a du mal à avaler. Heureusement que le thé n'est pas encore servi. « Cho, ce n'est pas raisonnable. Tu portes toujours le deuil de- - — L'amour n'attend pas, Mère. » L'amour n'attend pas, effectivement. Theodore est crispé, ses doigts se resserrent légèrement autour de la main de Cho. Pour l'amour de Merlin, ce que lui fait faire le Lord... Peu lui chaut de paraître impoli ou trop empressé: ils crieront à la dispute et à la fin de la passion quand il le faudra et personne n'en entendra plus jamais parler, de ce couple mal assorti; ce qui compte, pour l'instant, c'est la mission et seulement la mission. L'idéal serait que les rumeurs de ce désir aussi soudain qu'inespéré ne sorte jamais des murs lourdement tapissés de la maison Chang... mais Theodore préfère être pessimiste et rassuré qu'optimiste et déçu. C'est avec le ton austère d'un comptable qu'il interrompt l'échange mère-fille. “ Madame Chang, fait-il pour attirer son attention et la noyer sur un rien trop d'informations, croyez-moi quand je vous dis qu'aucun de nous deux ne s'y attendait. Mais parfois, les plus belles histoires sont cachées à la vue de tous. Je sais que nous sommes tous les deux tenus d'épouser d'autres et de lier nos vies pour toujours à de sombres inconnus mais... maintenant que je sais ce qu'est l'amour, l'amour véritable digne des contes et des légendes... je ne peux m'y résoudre, même si l'honneur de mon nom me freine. Contre cette passion évidente, je me suis battu mais j'ai été vaincu, terrassé par la puissance de mes sentiments. Cho est une jeune femme formidable. ” Et de tourner la tête vers Cho, son pouce caressant ostensiblement le dos de sa main, de lui adresse un sourire tant complice que satisfait — pendant un instant, Theodore se sent à deux doigts d'explorer de rire quand Cho lui rend un regard mièvre (plus de nervosité hystérique que d'un véritable amusement, vraiment) alors il détourne le regard pour le replonger dans celui de Ms. Chang. Le discours est maladroit, appris sur le bout des doigts, mais il voit aussi que Ms. Chang semble presque... subjuguée par les puissants sentiments du dernier des Nott. C'est vrai qu'on n'a pas idée de faire telle déclaration au vingt-et-unième siècle devant la mère de sa dulcinée... mais enfin, comme ils l'ont établi, plus c'est gros, plus les Chang auront des chances de mordre à l'hameçon. Le père maintenant, et les autres éventuels habitants de la maisonnée. “ C'est pourquoi je suis venu ici aujourd'hui vous demander, à vous et à votre mari, la main de votre fille. (Il ne reprend même pas sa respiration pour continuer:) Maintenant, serait-il possible pour moi de m'entretenir avec vous? Ma famille étant malheureusement décédée, il me tarde de parler cérémonies et organisation avec vous. ” Et de se tourner vers Cho, de glisser ses lèvres vers son oreille — indécent, lui hurle une voix dans sa tête — dans un murmure destiné qu'à elle mais audible par tous: “ des détails ennuyeux à mourir pour toi, cela. ” Et l'elfe qui rompt le charme en ramenant thé, et chocolats, au grand bonheur de Theodore.
Dernière édition par Theodore Nott le Sam 30 Juil 2016 - 1:18, édité 2 fois |
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BUT DEATH SERVES NO MAN. JUNE 2003 & CHODORE Les yeux fauves se posent sur ta mère. Figure un peu fragile, elle a toujours menacé de se briser en versant le thé. Elle a toujours menacé de s'effondrer à tes pieds. De la caresse d'un doigt, tu perçois la chaleur de Théo, le remerciement silencieux. Il t'arrache un mince sourire, une ligne douce sur ton visage, un peu de l'ancienne toi. Quelque chose t'agace quand tu te souviens de la pleurnicheuse, de la peureuse. Quelque chose t'arrache le coeur, te crevasse d'une douleur. Il y a comme un manque au fin fond de toi, au fin fond de tes draps. Cedric se redresse derrière le canapé, pressant sa main sur ta nuque, dérapant vers ton épaule. « Tu te manques, Cho. », un sourcil fin se hausse. Absolument pas, tu n'as jamais été aussi bien. Les soucis ont disparus, la confiance est revenue. Maintenant, tu es tout à fait certaine, tellement sereine ; Le Lord t'a sauvé.Les doigts se resserrent autour des tiens, presque en te les broyant. La nervosité du brun est communicative, instinctive. Et sans vergogne, il lâche ; « Madame Chang, la tête brune se tourne vers le regard de Théo. Elle cherche la vérité, elle a tellement lutté pour t'offrir une position, te faire revenir à la raison. Il serait tellement dommage de tout gâcher, bousiller. croyez-moi quand je vous dis qu'aucun de nous deux ne s'y attendait. Mais parfois, les plus belles histoires sont cachées à la vue de tous. Je sais que nous sommes tous les deux tenus d'épouser d'autres et de lier nos vies pour toujours à de sombres inconnus mais... maintenant que je sais ce qu'est l'amour, l'amour véritable digne des contes et des légendes... je ne peux m'y résoudre, même si l'honneur de mon nom me freine. Contre cette passion évidente, je me suis battu mais j'ai été vaincu, terrassé par la puissance de mes sentiments. Cho est une jeune femme formidable. » Oh Merlin, est-ce que vous êtes vraiment en train de faire ça ? Le regard est échangé, plein de fausses tendresses & d'infini faux semblants. Tu as envie d'exploser de rire dans ce sourire mièvre, ce regard de gazelle amouraché. Tu as envie de lui dire qu'il te chatouille de ses mains délicates. Au fond, vous êtes un peu le couple le plus inhabituel de tout l'univers. Peut-être, est-ce pour ça qu'elle vous observe, troublée, et un peu charmée. Peut-être que c'est pour ça qu'elle offre un sourire discret au brun. “ C'est pourquoi je suis venu ici aujourd'hui vous demander, à vous et à votre mari, la main de votre fille. Maintenant, serait-il possible pour moi de m'entretenir avec vous? Ma famille étant malheureusement décédée, il me tarde de parler cérémonies et organisation avec vous. ” Dans un sourire, il glisse à ton oreille ; “ des détails ennuyeux à mourir pour toi, cela. ”, t'arrachant un rougissement, un gloussement. Tu as l'impression de retrouver tes 16 ans. Le coeur greffé d'amour, tu aurais tout fait pour lui. Le plateau plein de douceurs est posé face à vous. « Silky, caresse la maitresse de maison de sa voix chancelante, tremblotante. Vas chercher monsieur mon époux. Elle passe un doigt doux dans la hanse du thé, soulevant la coupe pleine de liquide fumant, elle sirote le précieux nectar. Vous êtes un bon parti, Théodore. Êtes-vous bien certain que ça vous suffise ? A une époque, tu étais outrée par les mots de ta génitrice. A une époque, ça aurait pulvériser le reste de ta confiance. A une époque, tu n'étais pas vraiment toi-même, n'est-ce pas ? Bonjour monsieur Nott. », caresse la voix chaude & masculine d'un homme d'une cinquantaine d'année, les cheveux noirs parsemé de gris, dans un costume bleu sombre. « Que nous vaut l'honneur de votre visite ? », les yeux se plissent légèrement, s'interrogeant sur les mains liées. D'une voix chantante, sonnante, tu souffles comme la gamine que tu n'es plus ; « Nous allons nous marier, Père. Un silence, il s'interroge sur cette nouvelle folie sortie de la cervelle de sa propre fille. C'est merveilleux, n'est-ce pas ? Croasses-tu d'une voix mélodieuse & chaleureuse, grimpant dans les aiguës. Merlin, si tu continues, tu vas crever de rire. Oh, pardonnez une urgence, tu poses un baiser amouraché à la commissure des lèvres de Nott, battant des cils comme une ado débile. Je laisse Théodore vous expliquer comme on s'aime. », tes deux parents se fixent, sourcils froncés, froissés. Ils s'interrogent sur quel licorne t'a piqué, cette fois. Tu en profites pour bouger silencieusement tes lèvres dans un « occupe-les » avec des gros yeux pour lui faire comprendre que si il échoue, tu le tues. Dans un soupir amouraché, tu te redresses. « Vous verrez comme Théo est parfait. Un gloussement. Dans tous les domaines. » Toi ? Le taquiner ? Nan. Tu n'y penserais même pas. Le bruit des talons t'éloigne du petit salon. Tu les retires dans un sourire, t'exposant pieds nus sur le parquet froid. Un enchantement & les chaussures s'activent seules vers les toilettes. Tu entres dans un souffle dans le bureau de ton père. Tu connais l'endroit par coeur, tu y as tant joué, tu t'es fait tant punir en jouant trop près des vitrines, des grimoires précieux, en brisant les vases. Dans un souffle, tu tires sur le petit carnet noir, le travail de générations & de générations de Chang, d'une dynastie châtiée, chassée. Sous l'épais jupon de ta jupe noire, tu glisses l'objet rétréci, le coinçant dans ce qui ressemble à une jarretière. Le vêtement retombe, cachant ton méfait. Les talons sont renfilés & d'une démarche lente, tu t'avances dans le salon, retrouvant ta place. « Qu'est-ce que j'ai manqué, souffles-tu dans un sourire, enfouissant la main de Nott, dans le creux de ta jupe, lui laissant deviner le contour du petit carnet, par delà la dentelle de la jarretière, dans un sourire chaleureux, presque amoureux. Tu as tant joué à ces jeux là, aux guerres d'amour & de velours. Et tu sais, tu sais tellement comment embraser le désir -Malefoy t'a bien appris, n'est-ce pas? Tu sais aussi comment t'amuser, embêter Théo. Une démonstration de charme de l'amour de ma vie ? ». Sourire forcé, rire doux, tes parents ont l'air d'y croire. |
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
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‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
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‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4364
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| PHASE 1: THE INTEL. Theodore a son coeur qui bat très fort dans sa poitrine. Il se demande si Ms. Chang l'entend et il se demande comment il va parvenir à laisser partir Cho tant ses doigts sont crispés autour des siens. « Vous êtes un bon parti, Théodore. Êtes-vous bien certain que ça vous suffise ? » Et pendant un instant, le doute flotte dans le regard de Theodore, alors qu'il cherche à quoi Ms. Chang fait référence, avant de comprendre que c'est bel et bien à sa fille et même si lui-même n'a jamais été traité avec déférence ni par son père cruel, ni par son spectre de mère, il n'a jamais été traité de ça. Toutefois, la seule crispation, la seule rébellion, qui agite son être broie la paume de Cho contre la sienne. Il n'a pas le luxe de répondre avant que M. Chang rentre à son tour dans la pièce, lui épargnant une remarque acide qu'il sent déjà se précipiter sur le bout de sa langue. « Bonjour monsieur Nott. — Monsieur Chang. Bonjour. ” Theodore ne prend pas la peine de se lever et se mord la langue. Ça. Ça ne devrait pas le choquer à ce point, et pourtant. « Que nous vaut l'honneur de votre visite ? — Nous allons nous marier, Père. » Définitivement, ces mots donnent de l'urticaire à Theodore, qui frissonne discrètement. Se marier. Avec Cho. Il ne savait pas trop laquelle de ces deux données était la plus affolante. « C'est merveilleux, n'est-ce pas ? Oh, pardonnez une urgence. Je laisse Théodore vous expliquer comme on s'aime. » Elle dépose un baiser à la commissure de ses lèvres (il doit faire appel à tout son self-control et son bon sens pour ne pas se crisper et se reculer brusquement) avant de lui adresser un regard plein de menace et une mise en garde sibylline tout aussi affolante. « Vous verrez comme Théo est parfait. Un gloussement. Dans tous les domaines. » Le sourire de Theodore se crispe. Cho est incorrigible. Elle lâche sa main, les doigts de Theodore sont raides et il l'observe quitter la pièce avec... serait-ce de l'angoisse? non, pas vraiment. Theodore a été assigné à des missions plus dangereuses. C'est juste qu'il est... mal à l'aise, à l'idée de mentir et à l'idée de mentir à propos de ça, du mariage et de l'amour. Mais si il ne le fait pas, Cho va le tuer.
Theodore reporte son regard vers M. et Ms. Chang, qui sont restés silencieux devant leur fille et déposent maintenant sur Nott un regard pour le moins... lui-même ne saurait pas le dire. On dirait autant de la suspicion que de l'incompréhension. “ Comme je le disais à votre épouse, recommence lentement Theodore, je suis venu vous demander la main de votre unique fille. Nous avons été... foudroyés par des sentiments réciproques d'une teneur passionnelle invincible. — Je croyais, l'interrompt brusquement M. Chang alors qu'il s'apprête à faire l'éloge de Cho sans leur laisser en placer une pour éviter les questions dérangeante, pourtant que vous étiez fiancé à une autre? La fille d'Isla et Asward. Nephtys. Nephtys Shafiq? ” Le sourire de Theodore se crispe un peu plus. Les nouvelles vont trop vite dans le monde sorcier — quoique ses fiançailles avec Nephtys sont vieilles depuis plus d'un an, maintenant, et sont d'un fait avéré — et surtout, ce genre de nouvelles reste scrupuleusement épié et souvenu. “ Nous avons déjà discuté avec Nephtys. Comme vous le savez, nos fiançailles tiraient en longueur et je pense que nous n'aurions pas été heureux dans cette union, tous les deux. Tandis qu'avec votre fille- - — Je n'aimerais pas être en conflit avec monsieur et madame Shafiq. Et que me proposez-vous là? Que j'accepte l'union de ma fille unique avec le fiancé de leur fille unique? ” Très exactement. Avec un peu moins de questions. “ Je vous parle d'amour véritable, monsieur Chang. D'un amour vertigineux qui surpasse toutes les ententes et les mésententes qui prennent place dans le microcosme de notre élite sorcière. Mes sentiments pour Cho sont purs, monsieur Chang, et je me battrai jusqu'à mon dernier souffle pour l'épouser si je le dois. ” Il ne sait même pas d'où lui viennent ces inspirations romanesques et essaie vainement de repousser l'idée que Cho ou Nephtys puissent l'entendre à ce moment précis. Elles seraient bien capables de rire de concert de cette passion que Theodore n'a jamais montré pour personne. Et on le dit coeur glacé... “ Et vous vous contenteriez de ça. ” Cette fois, cela ne sonne pas comme une question dans la bouche de Ms. Chang. Le regard de Theodore se tourne vers elle. “ Je ne mérite rien de moins ni rien de plus, madame Chang. Cho est une femme formidable et elle fait de moi quelqu'un de meilleur. Que demander de plus dans une épouse? ” Un sourire alors qu'il tend la main pour s'emparer d'un chocolat qui n'a pas l'air d'être fourré à quoique ce soit d'allergène.
Cho ne tarde pas une seconde de plus à son grand soulagement « Qu'est-ce que j'ai manqué? » Elle se rapproche, s'assied de nouveau à côté de lui et Theodore ouvre la bouche pour lui parler quand elle prend sa main dans la sienne. Non pas pour la serrer: il sent son amusement, aussi brûlant qu'une marque au fer blanc, quand elle fait glisser la main de Nott entre deux pans de sa jupe jusqu'à ce qu'il effleure du bout des doigts la peau douce de Chang, le matériau soyeux d'un morceau de tissu (une jarretière, comprit-il, cette pensée envoyant un essor d'abeilles dans son estomac) et la matière rugueuse qu'il reconnut facilement comme étant la couverture d'un livre. Il était rassuré. Mais tout aussi qu'il était rassuré, il sentit sa gorge se nouer et son coeur faire chute libre dans sa poitrine tandis que toute couleur disparaissait de son visage, avant de revenir brusquement comme un coup de fouet, ses traits se teintant d'un pourpre flamboyant alors que le chocolat qu'il avait encore dans la gorge avait du mal à passer. « Une démonstration de charme de l'amour de ma vie ? » rit-elle et il s'étouffe un peu, déglutissant difficilement en glissant vers elle un regard en coin tant menaçant qu'incompréhensif que foudroyant. “ Ouioui, c'est bien cela, ” laisse-t-il échapper d'une voix particulièrement aiguë, enfonçant un morceau d'ongle dans la chair tendre de la cuisse de Cho comme simple revanche — pour le moment.
PHASE 1.5: THE COMPLAINING. “ Tu es. Complètement. Malade. Qu'auraient-ils pensé s'ils t'avaient vue! J'ai une réputation à tenir, Chang. ” Une réputation. Certainement pas celle d'un amant passionnel. Cho semble s'amuser de son exaspération scandalisée murmurée le plus discrètement possible alors qu'elle se laisse aller contre lui, qui a passé un bras autour de ses épaules quand ils sont sortis de la résidence des Chang, arguant auprès de ses parents qu'ils allaient au restaurant pour fêter la bénédiction du patriarche. Il sent les regards de M. et Ms. Chang vissés sur leurs nuques et enfouit son nez dans les cheveux de Cho comme pour y déposer un baiser. “ Je te déteste, Chang. ” Et, habilement, comme pour calmer ses ardeurs, elle fait glisser le carnet taille réduite et le lui montre, le cachant derrière leur silhouette pour que les Chang ne comprennent pas leur complot. Theodore observe ce livre à l'air tout à fait banal, qui fera pourtant la réussite écrasante de leur mission. “ Si jamais ce livre est piégé, je te préviens, tu seras la seule à blâmer. ”
PHASE 2: THE FAKE IDENTITIES. Mais le carnet n'était pas piégé. Ils avaient étudié les noms, les adresses et la liste de possessions non exhaustives de chacun, avant de décider de quelques personnages à visiter et arnaquer. Theodore s'était attelé à leur forger à tous les deux des identités et biographies rapides de béton (un exercice de créativité qui lui avait étonnamment plu) parce qu'il faisait les choses bien alors que Cho s'était prise un malin plaisir à leur trouver des costumes qui perfectionneraient l'escroquerie et les rendraient impossibles à retrouver. Ne manquaient plus que les menues modifications physionomiques des sortilèges qu'ils avaient dégoté au Ministère quelques jours plus tôt (Theodore avait l'impression qu'une éternité s'était déroulée depuis la mise en branle de cette mission, pourtant à peine moins d'une semaine auparavant) et qu'ils s'étaient entraînés à lancer l'un sur l'autre avant de décider qu'ils les maîtrisaient suffisamment, au moment où Cho avait fait pousser sur le visage de Theodore un groin de cochon tout à fait réaliste à la place de son nez. Ils partiraient dans quelques heures rencontrer leur premier client, avec qui ils avaient pris rendez-vous dans la demeure de ce dernier dans le sud-ouest de l'Angleterre, et il fallait maintenant s'occuper de l'un de l'autre avec attention pour peaufiner leurs identités créées de toutes pièces. “ Redis-moi ta biographie fictive, ” lâcha Theodore en continuant de maintenir le visage de Cho d'une emprise de fer, ses doigts ayant encerclé son menton pour l'empêcher de bouger alors que de l'autre main, il laisse sa baguette aller et venir à la surface de la peau de son visage, afin d'affiner les traits de sa mâchoire avec grande délicatesse.
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BUT DEATH SERVES NO MAN. JUNE 2003 & CHODORE Il blêmit puis rougit & tu souris. Pas du tout repentante, tu savoures le petit tour que tu lui as joué sous tes jupes. Tu t'es toujours fait plus taquine, plus divine dans tes amitiés ou tes amours physiques. Il y a une pure satisfaction dans tes iris de jais quand tu lâches ; « Une démonstration de charme de l'amour de ma vie ? » . Un rire se glisse & s'immisce. Tu ne fais pas attention à sa toux ainsi qu'à son regard. Tu sais que quoiqu'il arrive, tu le regretteras. “ Ouioui, c'est bien cela, ” , couine-t-il, grimpant dans les aiguës. Tu grimaces quand il enfonce un ongle dans ta chaire, rougissante déjà, alors que tu resserres les jambes dans un étau brutale autour de sa main. Un regard en biais ; es-tu bien certain de vouloir jouer à ça ?
“ Tu es. Complètement. Malade. Qu'auraient-ils pensé s'ils t'avaient vue! J'ai une réputation à tenir, Chang. ” , tu lèves les yeux au ciel, finalement ravie de ses traits tirés, exaspérés. Tu te blottis au plus près de lui, le laissant entourer tes épaules fines. « Du calme, Nott. Tu aurais juste partager la réputation de Malfoy. » , un sourire se dévoile dans le murmure sous l'humour soigneusement dilué. Malfoy Jr a une réputation qui n'est plus à faire après tout ; coureur de jupon, semeur de bâtards dans tous les draps. Il s'entiche de tous les bras qui ont le malheur de le serrer. Et tu sais bien comme Théo en est éloigné. Tu sais bien comme son coeur saigne depuis sa trahison, si ce n'est tout autant que le tien. La seule différence c'est que lui avait la lumière et toi, l'ombre. Tu t'en es toujours contentée, amusée. Tu n'as jamais eu besoin d'être l'officielle, l'éternelle. Plus depuis Cédric. Pourtant ça fait mal de ne pas comprendre, de ne pas savoir. Ça fait mal de le détester parce qu'il a trahi, parce qu'il t'a menti. Théo pose un baiser dans tes cheveux & tu souffles, encore pour le taquiner, t'amuser ; « Tu feras comme ça avec Shafiq ? Je ne te connaissais pas si passionné. ». “ Je te déteste, Chang. ” et comme pour calmer sa colère, tu lui glisses le petit carnet, refermant tous les secrets d'antiquaires des Chang. Tu n'as pas de honte, pas de coeur à trahir ta famille. Tu as déjà choisi le Lord. Lui t'a sauvé. Lui t'a pardonné tes folies d'enfant. “ Si jamais ce livre est piégé, je te préviens, tu seras la seule à blâmer. ” « Ne t'inquiète pas, Nott. Les Chang sont trop vaniteux pour se croire voler sous leur propre nez. » Et il n'y a plus d'amour pour eux, il n'y a plus de honte à décevoir, à croire en un autre idéal ébréché, déformé. « Il suffit de croire le contraire de ce que tu penses. », a soufflé ton père quand tu es revenue, torturée, blessée. « Il suffit de garder la distance. », et tu as hoché la tête, tu as capitulé. De toute manière, Harry n'est pas venu te sauver.
“ Redis-moi ta biographie fictive, ” Tu roules encore des yeux alors que ses doigts se pressent autour de ton visage. « Je suis au point, Nott. Souffles-tu, alors qu'il t'invente une cascade de cheveux roux bouclés pour remplacer la couleur de nuit de tes mèches fillasses. Le perfectionnisme pourrait cependant être le deuxième prénom de Théodore. Tu devrais cesser de t'inquiéter. » Et alors que tu soutiens les pupilles sauves, tu sais qu'il ne te lâchera pas avec ça. « Camelia Rosenthal, 29 ans, allemande. Connue pour sa très grande beauté, elle a épousé un riche milliardaire sorcier. Il est mort, elle a tout empoché avec la bénédiction des héritiers. Histoire classique, au final. Dans son pays, on la soupçonne d'avoir tué son mari & mis les enfants sous imperium, ce qui n'a pas pu être prouvé. Elle s'est déplacée en Angleterre pour acheter des nouvelles pièces pour sa collection. Plusieurs collectionneurs sont impatients de la voir pour se débarrasser de leur bien. » Un silence, tu reprends ton souffle. La version officielle s'arrête ici. « Tristement à son arrivée, elle a été retrouvée complètement changée. On l'a fait soigner à résidence mais il y a peu d'espoirs. » Tu hausses les épaules, taisant ce qu'il sait déjà. Ce sont des mangemorts qui l'ont changés, torturés pour s'emparer de son identité & elle ne sera jamais soigné, juste laissé au fond d'une chambre, les yeux vides. « Laisse-moi m'occuper de toi, lâches-tu, les yeux devenus clairs comme un ciel sans nuage. Et répète-moi ce que je sais déjà. ». Un peu plus loin, sur deux cintres, il y a les costumes. La baguette est sortie & tu offres dans des gestes lents, élégants la nouvelle apparence de Théo, l'écoutant parler. « Tu es prêt »
Mais toi, es-tu vraiment prête ? Depuis l’hôpital, tu as l'impression de perdre ta mémoire, tes certitudes & un peu Cédric aussi. Les talons claquent dans le grand hall du manoir du collectionneur. Tu enlèves la cape sorcière bordé de fourrure d'hermine. L'accent allemand tranche dans l'air ; « Quel demeurrre pittorrresque, faussement hautaine. Tu as bien conscience du luxe & de l'opulence du décor. Et ça te dégoute alors que d'autres meurent de faim. N'êtes-vous pas d'accorrrd ? ». L’œillade offerte à Théodore est douce dans un sourire, faisant remonter les tâches de rousseur sur tes joues. « Je suis désolé que mon humble demeure ne vous convienne pas, Madame Rosenthal, souffle le vendeur à l'air débonnaire & à la bonne bedaine. Un rire se fait doux. Rrrien ne me convient dans ce pays si ce n'est vos œuvrrres. » Tu as l'air presque désolée devant le mépris clairement affiché. |
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
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‹ dialogues : sienna.
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‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4364
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| PHASE 3: THE HUSTLE. « Je suis au point, Nott. » On est jamais assez prêts, d'abord Nott. Il grogne comme toute réponse, continuant de changer la couleur et la texture de ses cheveux. « Tu devrais cesser de t'inquiéter. — Oui mais c'est ce que je fais. Je m'inquiète comme ça tu n'as pas à le faire, ” grommelle-t-il en continuant ses modifications corporelles temporaires. Il hoche la tête en même temps qu'elle parle, satisfait même si elle s'agace légèrement apparemment — il s'en fiche, ce qui compte, c'est que leurs couvertures soient crédibles. La baguette affine les traits, éclaire la complexion et les yeux, il procède lentement mais sûrement. Et finalement il admire son oeuvre, sa main libre s'emparant de son menton pour l'observer sous toutes les coutures. « Laisse-moi m'occuper de toi. Et répète-moi ce que je sais déjà. » Il s'éclaircit la gorge, se laisse manipuler. “ Je m'appelle Eoin McLannagh, un sorcier originaire d'Inverness, commence-t-il en exerçant son accent écossais, le seul qu'il soit à peu près capable d'imiter. Je suis collectionneur de reliques anciennes, sorcières et moldues, parce que j'ai apparemment le talent d'explorer l'histoire des objets du bout des doigts, une forme de voyance appartenant à ma famille. Je suis marié et j'ai trois enfants, ma femme s'appelle Claire, mes enfants s'appellent Duncan et Steven et Ophelia. Ma couleur préférée est le vert et je suis passionné de navigation, je voyage beaucoup en bateau. Je suis très, très riche même si officiellement, je vis dans un petit cottage sans prétention. Mon fils aîné Duncan porte la Marque mais pas moi, même si j'ai été approché par des Mangemorts à de nombreuses reprises, sans suite. (Duncan s'est contenté de mettre son père sous Impero et il s'est jeté des falaises près desquelles ils vivaient). J'adore le haggis et je préfère le café au thé. Mon signe astrologique est-- Il croise le regard de Cho et grimace. Trop de détails? ” Il est vraiment trop nul pour inventer des trucs. Theodore aime le concret, pas les trucs fictifs et imaginaires. « Tu es prêt, » lui dit-elle finalement et il va se regarder dans le miroir de la pièce. Il a des cheveux blonds, très blonds, et très longs qu'il rassemble hâtivement dans un catogan élégant. Sa lippe est ourlée d'une élégante moustache aux reflets gris, sa mâchoire droite et dure, ses yeux noirs enfoncés profondément dans leurs orbites. Lui-même serait bien en peine de se reconnaître sous tous ces cheveux et cette barbe. Il se tourne vers Cho, pas habitué au poids de ses cheveux et de sa nouvelle silhouette osseuse et frêle, contrairement aux muscles nerveux et serrés comme des cordes du véritable Theodore. “ Fuck, ” lâche-t-il, bien malgré lui, la peur de faillir véritablement s'enfonçant enfin en lui.
« Quel demeurrre pittorrresque. N'êtes-vous pas d'accorrrd ? — Oui, en effet, ” répond Theodore, gardant un timbre de voix grave et sérieux, ses yeux noirs comme le charbon parcourant le décor opulent de l'endroit avec indifférence. « Je suis désolé que mon humble demeure ne vous convienne pas, Madame Rosenthal. — Rrrien ne me convient dans ce pays si ce n'est vos œuvrrres. — Qu'il serait grand temps de voir enfin, monsieur. L'heure tourne. ” Le problème, surtout, c'est que la monnaie des farfadets risque de disparaître trop vite. Theodore rajuste son sac sur ses épaules tandis que le vendeur s'incline, pris de court. “ Mes excuses, monsieur McLannagh. Si vous voulez bien me suivre, ” et ils pénètrent dans la demeure, clinquante et terriblement de mauvais goût d'après Theodore. Il les mène jusqu'à une pièce austère, un bureau, sur lequel trône les trois objets qu'ils sont sensés examiner et éventuellement acheter aujourd'hui. “ La boussole est vieille de deux siècles, elle a été utilisée sur le vaisseau Doomsday lors du fameux tour du monde d'Angelina... oh, monsieur McLannagh, aidez-moi. ” Theodore reste silencieux un instant. “ Angelina Hughes. — Elle-même! Pardonnez-moi. ” Un test. Theodore serre le poing malgré lui, il n'aime pas être testé. “ C'est une pièce de choix pour n'importe quelle collection, comme vous vous en doutez. On raconte qu'elle pointe seulement vers le plus cher désir du coeur de celui qui la tient. Dommage que mademoiselle Hughes ait voulu à tout pris retrouver la côte avec telle ardeur, vous n'ignorez pas que son bateau s'est explosé contre les falaises irlandaises quelques jours seulement après son départ... Ensuite nous avons... ah! Une carte de Chocogrenouille, première édition, de Merlin lui-même. Il vient rarement nous rendre visite mais peut-être serez vous plus chanceuse que moi, madame Rosenthal? ” Munis de gants blancs, il lui tend la carte et Theodore se tend malgré lui; mais il ne se passe rien quand Cho s'en empare. Merlin apparait pourtant, furtivement, un oeil bleu moqueur surmonté d'un sourcil gris; avant d'aussi vite disparaître. Le vendeur n'a rien vu. “ Et enfin, l'une des pièces maîtresses de ma collection... monsieur McLannagh, est-ce que tout va bien? Vous êtes bien pâle. ” Theodore se sent un peu nauséeux, à vrai dire. L'angoisse, sûrement. “ Je vais bien, ” grince-t-il, jetant un regard en coin à Cho quand le vendeur baisse les yeux sur son dernier objet.
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| | | | | [MISSION] greed bows to us. (chodore) | |
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