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| Basilius Fido Bagshotvale of shadows❝ We're running in circles again ❞SC☇ pseudo complet & surnom(s) ; Le pompeux Basilius, héritage d’un ancêtre Bagshot qui, selon la légende, aurait été adopté par une colonie de Botrucs pacifistes, est vite devenu un Basil aux intonations parfumées, lui-même remplacé par Baby ; régulièrement esquissé jusqu’à l’adolescence par des lèvres tantôt moqueuses, tantôt affectueuses, au regard de ses manières pataudes et de deux joues obstinément arrondies, indécrottable vestige de l’enfance. Depuis qu’il est officiellement un héros, on évite, ce même (et c’est là toute la tragédie) parmi ses proches. Casper quant à lui n’existe plus que dans les lettres nocturnes adressées à d’autres fantômes qui transforment ses nuits en cauchemars. ☇ naissance ; février 1980 ; petit coin de verdure près de Lough Leane, en Irlande. ☇ ascendance; sang pur, et le Ministère a officiellement chassé tous les doutes en le purifiant à nouveau il y a peu. ☇ métier ; Rafleur en formation, en première ligne pour cracher des informations sur ses anciens camarades insurgés. ☇ camp ; gouvernement, rangé du côté des siens, et suite à ses exploits remarquables, il a également reçu la marque. ☇ réputation ; le traître, siffle d’abord le système lorsqu’il prend le parti de ce qui lui semble le plus juste ; le traître, grondent les loups lorsqu’il se tire de leur gueule in extremis, un paquet de Greengrass sur le dos. Il reste une ordure pour les Rouges, mais chez les Forts, on chante les louanges du génie de l’espionnage ayant retenu son souffle si longtemps pour le bien du régime ; un héros, une icône, un petit sorcier devenu grand qu’on accueille dorénavant les bras ouverts aux soirées de la haute. ☇ état civil ; il se trouve beaucoup trop souvent en compagnie d’Astoria Greengrass, mais rien n’est officiel. ☇ rang social ; soirées, banquets, orgies mondaines ; Basil est maintenant l’élite. ☇ baguette ; bois de hêtre, moustache de fléreur, 24.5 cm –une baguette tranquille et peu ambitieuse qui se cabre parfois aux sorts offensifs. ☇ épouvantard ; au milieu de la tempête, il en est venu à craindre le dérisoire, et après avoir redouté la mort, les disparitions et les brusques trahisons, il en est venu à redouter la main qui le cajole et le nourrit, la main élégante de l'Élite, s'inquiétant du jour où elle cessera de lui faire faire des cabrioles pour s'abattre sur son museau. ☇ risèd ; la vision le hante encore aujourd'hui presque autant que le reste : lui, la famille perdue, et la main à la chaleur familière dans la sienne. ☇ patronus ; maintenant, aucun. ☇ particularités ; il y travaille. ☇ animaux ; Francis, un Grand-Duc d’intérieur qu’il a laissé chez ses parents depuis cette nuit, en plus d'une armée de poissons en tout genres peuplant son appartement. | ☇ Avis sur la situation actuelle : Il était bien, dans sa carapace de brave, baignant d'une aura de gloire imprévue, entretenue par les regards brillants de l'Elite et les articles réguliers à son retour en fanfare. Il était Mangemort, Rafleur, nouvelle coqueluche des grands de ce monde. Il suait peut-être un peu, chape de plomb pressée sur ses épaules à chaque apparition mondaine, traversé de doutes entre les trous piquetant sa mémoire, mais il était bien, Basil, et maintenant il commence à grincer des dents. Récemment posté aux portes de l'Elite comme tous ses camarades Mangemorts, il épie maintenant ceux qui lui ouvraient grands les bras quelques semaines plus tôt, l'accueillant au sein de leur cercle avec d'immenses sourires. On a beau faire semblant de lui pardonner, que c'est un devoir qu'on respecte, il sent la méfiance générale et les regards moins accueillants maintenant qu'il doit rapporter les moindres faits et gestes de ses bienfaiteurs. La cerise sur le gâteau des attentats, et de la houle qui s'agite depuis le chamboulement dans les mémoires des trépanés ; lui, encore, souffre de son amnésie dentelée. |
☇ Infos complémentaires ; auparavant déplorable en sortilèges, il a reçu un entraînement de choix pendant ses années chez les Insurgés, et il brosse encore aujourd'hui avec acharnement ses sorts chez les Rafleurs : sa médiocrité le talonne encore de près, et s'il se relâche, il sait qu'elle le rattrapera bien vite. • des sourires maladroits, et des rires avalés avant qu'ils ne sortent vraiment de sa gorge. • il est victime de migraines handicapantes, le forçant à rester immobile, dans l'obscurité, pendant de longues heures. Le phénomène s'est déclaré après sa fuite chez les Insurgés, pour mieux s'amplifier depuis son retour. • il y a quelque chose de factice, derrière toute cette modestie authentique. • la Marque sur son bras, et une nette cicatrice qui lui barre le devant du cou presque à l'horizontale, comme si on avait voulu l'égorger jusqu'à la clavicule. • il serait en passe d'être fiancé à Margaret Mulciber, alors qu'il semble en pincer pour Astoria Greengrass. Les SNS et les commères se perdent en conjecture. • etc. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi Babouche. J'ai 22 ans, je viens de Provence et j'ai connu le forum via top site. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [x] oui / [] non. Un dernier mot ? facultatif.Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Basil Bagshot le Dim 28 Aoû 2016 - 0:40, édité 2 fois |
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| chasing memories le long du fil❝ the beginning of the end - to light you will return❞juillet 1998, Irlande La porte s’ouvrit sans un bruit. Dans l’entrebâillement, Eugenia passa le haut du corps avec précaution mais comme l’indiquait le Lumos à la pointe de sa baguette, une précaution relative. La lueur roula jusqu’au fond de la chambre, d’où s’éleva un hululement contrarié. Pas un mouvement de l’autre côté de la fenêtre, où un corps reposait, immobile. Eugenia repoussa le battant sans douceur et pénétra à l’intérieur, baissant les yeux au sol : elle était pleinement confiante en l’inertie du dormeur, moins en les empilages précaires, entassements informes et autres amalgames hétéroclites qui jonchaient le plancher avec une régularité telle qu’il était difficile d’en voir le parquet. Son fils n’avait jamais été un grand désordonné, seulement un adolescent étourdi à qui l’âge adulte n’avait pas encore inculqué la rigueur, laissant derrière lui quelques livres échappés de la bibliothèque, tous à un stade de lecture plus ou moins avancé, parfois des chaussettes enrobées de poussière, égarées sous la commode. Le capharnaüm qui trônait cette nuit comme s’il y régnait en maître depuis toujours avait des airs d’explosion critique : de lourds ouvrages à la gueule ouverte contre terre, écrasés les uns contre les autres en un cri de douleur muet, des longueurs de parchemin griffonnées d’une plume frénétique, un coussin dont les entrailles reposaient dans des couverts sales, lovées contre une part à peine entamée de tarte à la citrouille, et comme Eugenia le découvrit, à moitié masqué par une robe jetée à la va-vite, Francis, le Grand Duc à la toilette d’ordinaire si impeccable qu’il en avait été élu plumage de l’année 1997, qui piétinait dans ses propres excréments, faisant gonfler ses plumes autrefois illustres, les yeux luisant d’indignation, au passage de la sorcière. Elle fit encore quelques pas, dégageant la dernière zone, la plus pourvue d’obstacles, d’un léger mouvement de poignet, et s’arrêta près du lit, baissant la pointe de sa baguette. Étendu sur le dos, Basil dormait comme un mort. Pas un mouvement à la lumière crue contre ses paupières scellées. Pas une inspiration pour soulever son torse mince, la respiration comme scellée par un sommeil de plomb. Une nuit paisible, sans les cauchemars, sans les suées, sans les brusques coups contre le mur, une nuit comme il n’en avait pas faite depuis des semaines. Eugenia passa la main sur le front chaud et sec de Basil, et manqua d’oublier de s’en vouloir pour la Goutte du Mort Vivant diluée dans le dîner de son fils. Et après quelques secondes de caresse, la paume fut remplacée par la pointe de sa baguette. Pour ce qui allait suivre, cependant, elle s’en voudrait certainement un peu jusqu’à son dernier souffle. Aussitôt que ses lèvres s’agitèrent, un filet visqueux se ventousa à la peau claire du sorcier, s’étirant tout juste alors que l’extrémité du bâton s’en éloignait avec une précision de professionnelle. Même dans l’urgence, la poitrine pressée d’une culpabilité allégée par le sens du devoir, et surtout la terreur que lui inspirait la légion du Gouvernement, c’était pour elle un jeu d’enfant : localiser, happer, aspirer, une danse en trois mouvements redoutable qu’il aurait fallu répéter de longues heures, de nuit en nuit, pour des finitions impeccables. Il fallait se contenter de ce qu’elle avait devant elle, très peu, depuis l’ordre effroyable qu’on lui avait donné en secret, et dans un souffle, Eugenia harponna le premier fil, auquel s’accrocherait comme une ribambelle le reste des souvenirs. ❝ past – the digging ❞191 à 1998Les balbutiements de l’existence, bercés par la chaleur de Balthazar et les auteurs de famille, vinrent les derniers. On ne naissait pas au croisement des Bagshot et des Scamander sans échapper au rituel de la lecture du soir où les contes folkloriques étaient remplacées par les ouvrages scientifiques, de livres familiaux comme Histoire de la magie et Vie et habitat des animaux magiques, à d’autres Arbres carnivores du monde et Les grandes découvertes magiques. Morrigan avait déjà écopé de son lot quotidien de récits, embarquée dans des études de médicomagie faisant rayonner les parents Bagshot. Ainsi assurés de l’efficacité de leur méthode, ils récidivaient avec Basil, cadet retardataire, qui se familiarisait de soir en soir avec les différents degrés de l’ennui –et parfois seulement ressentait-il les fourmillements de l’intérêt sous la peau, à la voix caverneuse de son père qui au détour d’un traité sur la littérature sorcière irlandaise du dix-neuvième avait rencontré quelques vers de poésie. Il grandit juste assez pour assister à la fugue de sa sœur. De cette épisode, Eugenia aspira l’effluve lointain des pleurs avec l’affection, la douceur, la gentillesse encore vives que lui avait prodigué Morrigan. Restèrent le cottage à l’apparence savamment rustique, respirant les Gallions amassés par les écrits des ancêtres, en pleine Irlande, les occasionnelles réunions du côté des Scamander, la timidité mordante de Basil, jusqu’à l’aventure de Poudlard. Poufsouffle, les échanges maladroits avec les autres, la première implosion de baguette en cours de sortilège où, un comble avec un élément aussi brillant que sa mère, il se révèlerait moins doué que la moyenne. Un chemin paisible parsemé d’amitiés plus solides, de griffonnages passionnés dans de modestes carnets secrets, de notes parfois hasardeuses, d’étrangetés à répétition, heureusement éphémères, seulement causées par les coups d’éclat de Potter ; un chemin dont l’issue se dessinait à l’aube de ce mois de mai 1998. Basil passerait ses ASPIC comme il avait passé ses BUSE : à un poil de troll près, les épaules alourdies de complexes et de doutes persistants. Puis il entamerait comme le reste de ses congénères une vie active placée sous l’égide de l’incertitude, ombre aux airs de terreur planant au-dessus de leurs crânes insouciants. Mais l’ombre les avait engloutis avec une brusquerie cinglante à l’aube de leurs débuts, faisant ravaler à Basil la première marche d’une longue carrière ministérielle, et les derniers morceaux de rêves écorchés. Quand il s’était retrouvé le souffle erratique, une main inconnue dans la sienne et derrière lui une Partisanne au crâne enflammé par un Incendio miraculeusement fulgurant, abandonnée dans les escaliers du troisième étage d’un Poudlard méconnaissable, rompu par le feu et le sang, il avait eu le vague pressentiment qu’il était en train de renverser le cours d’un destin somme toute plutôt clément. Quand il s’était retrouvé face à une cohorte de sorciers aux traits creusés par les ténèbres, de questions pernicieuses et du fait indéniable qu’il avait pris le mauvais parti en sauvant la peau d’un Défenseur de Poudlard mal en point, il avait compris qu’il ne faisait que mettre l’orteil dans un Filet-du-diable à la taille de l’univers : il y plongerait tête la première quelques mois après le premier plaidoyer d’Eugenia, le lendemain de cette nuit sans rêve dont il s’éveillerait la tête légère, lavée de l’inquiétude sourde qui le paralysait depuis des semaines. A sa place, une détermination farouche, une résolution implacable : retrouver la trace de cette main inconnue pour la prendre à nouveau dans la sienne, et cette fois affronter ensemble ce nouveau fléau de leur ère. ❝ future – the stealing ❞2000, camp des LoupsIl se tenait derrière la tente depuis de longues minutes, ramassé sur lui-même comme pour donner le moins de prise à la nuit encore chargée de chaleur. Après encore quelques secondes d’immobilité fébrile, il releva la tête, une main glissant sur sa nuque moite, encore hérissée par le malaise, et scella définitivement ses lèvres en sentant le précédent haut-le-cœur s’affirmer comme le dernier. Au-delà de la toile lui parvenaient maintenant quelques voix discrètes, appartenant aux insomniaques chroniques dont le nombre augmentait de jour en jour, secoués par l’errance, les pertes, les mauvaises nouvelles étouffant rapidement et inlassablement les meilleures. Bientôt, il les rejoindrait. C’était tout du moins ce qu’il s’était mis à espérer, béni par un sommeil éclair depuis l’enfance, récemment maudit par des réveils féroces, sursauts nocturnes le projetant assis, perdu dans ce qui lui apparaissait comme le luxe indécent de leurs quartiers. Ses doigts se refermèrent sur sa joue droite, en palpant la peau avec lenteur. Il commençait à reprendre pied avec lui-même, saisissant avec précaution l’identité sous l’épiderme. Il inspira plus longuement l’air étouffant de l’été, ouvrant un à un les sens qui le guideraient vers la terre ferme ; mais trop tôt il ouvrit les yeux, et au lieu de voir devant lui les formes incertaines des arbres, les images brûlantes de son rêve lui happèrent la vue, emportant avec elles les embryons de certitude. Le sortilège le projeta violemment en arrière, choc écrasant sur son plexus. Il suffoquait encore lorsque le second partit de la baguette adverse. Mais entre deux hoquets, Basil fut le plus rapide : un sifflement strident fila jusqu’à l’autre et un bruit d’implosion sinistre retentit quelque part dans sa cage thoracique. Il ressentit une pointe de stupéfaction aiguë face à la promptitude avec laquelle il venait de manquer de tuer, ajoutant à la confusion sourde qui cascadait dans son crâne depuis le premier sortilège. Une cascade disparate, incontrôlable, mais dont les multiples filets convergeaient de guingois vers une seule et même direction. Il lui suffisait de se laisser aller à ses réflexes comme il venait de le faire et tout irait pour le mieux ; l’affirmation était logée jusque dans sa moelle et bientôt elle lui dévora les os, puis la chair, jusqu’à suppurer de sous sa peau avec une violence surnaturelle, anesthésiant efficacement les doutes, la culpabilité, l’horreur. Il avait retrouvé une partie de ses souvenirs sous un premier choc quelques mois plus tôt, lors d’une attaque Mangemort, et maintenant en possession du pan manquant de sa personnalité, il savait que l’urgence n’émanait pas de lui. C’était une voix qui retentissait comme un tonnerre, et sous sa commande, il usa d’un second Bombarda sur un second sorcier aux yeux hagards, la bouche esquissant les premières syllabes d’une surprise horrifiée.
A l’intérieur, le chaud se confrontait au froid dans une mer de sensations houleuses. Il passa un bras autour de la fille et l’étreignit contre lui, sentant son souffle faiblard un instant contre son cou. Il devait rentrer. Et il devait rentrer avec elle ; cette fois encore une certitude ancrée en lui, sans savoir si elle provenait de lui ou des chocs neurologiques qui lui secouaient le corps. Rentrer avec elle, après avoir décimé ceux qui l’avaient considéré comme un frère. Rentrer avec elle, et accomplir la volonté du Lord qui l’attendait depuis sa fuite forcée pour la forêt de Daeva.Robin tremblait à nouveau, et les lèvres s’entrouvrirent sous la bile qui se soulevait dans son estomac : les sentiments contraires et complexes, les souvenirs confus, cette identité qui se fondait dans la sienne avec une intensité inédite lui firent rendre à ses pieds les derniers restes de son repas. Il n’était pas Basil Bagshot. Lui s’appelait Robin et il n’était que la main que Bagshot avait arrachée à une mort certaine dans les escaliers du troisième étage de Poudlard, quelques années plus tôt. Une nouvelle vague de reflux, comme pour lui reprocher de ne pas avoir tout dit. Il était Robin Corcoran. Et il était la main que Basil saisissait maintenant de temps à autre, plongeant ses yeux dans les siens comme pour le noyer de leur onde, loin du regard des autres Belliqueux. « Rob ? What are you doing back here ? » « Uh oh, nothing », fit Robin d’une voix rauque, essuyant ses lèvres du revers de la main avant de se redresser vite, reprenant difficilement son équilibre dans la précipitation qui le fit se retourner vers lui. Basil fronça légèrement les sourcils, examinant la main nerveuse de Rob, et ce dernier lui offrit un sourire factice. Il ne le regardait pas dans les yeux. Comment pouvait-il regarder un traître dans les yeux ? « Nothing. Right. » Un sourire crispa les lèvres de Basil et ce fut à lui d’exhaler les premiers signes d’une nervosité chronique, hérissant d’une main anxieuse des cheveux relativement court. « I’m having trouble sleeping again. Would you like to go for a walk ? » « A camp tour, you mean ? » « It's all a matter of point of view. » Basil glissa ses deux mains dans les poches, détournant les yeux sous l’embarras candide qui s’était emparé de lui. Robin en fut frappé, et passa cette fois une paume déboussolée sur l’ensemble de son visage. Le rêve paraissait si réel. Mais Basil semblait si inoffensif : en dépit de leur entraînement intensif, il était encore parfois incapable de sortir les sortilèges les plus basiques. « You dreamt tonight, didn’t you ? » Robin accrocha son regard. Un bref silence, puis il hocha légèrement la tête. « I did, yes. » Un autre silence, et avant que Basil ne s’engouffre dans la brèche avec sa curiosité maladroite ; il s’avérait d’autant plus intéressé par ses rêves qu’il lui manquait un nombre inquiétant de souvenirs. « I’ll be fine, let's go. » Et le sourire de Robin acheva de les convaincre tous les deux. ❝ present – the grabbing ❞2003, nouvelle résidence BagshotLe loquet retomba avec lourdeur, faisant résonner le hall, les escaliers, jusqu’aux portes des chambres au premier d’une pesante consonance métallique. Les tympans battant contre le soudain silence, Basil pénétra dans le vestibule obscur, rangeant la baguette maladroite d’un geste qui l’était tout autant. Il manqua de heurter le battant immobile de la porte, et inspira pour mettre de l’ordre dans son torse qui tambourinait encore au rythme de la fête qu’il venait de quitter. Des festivités comme on n’en faisait qu’au sein du petit cercle de l’Elite, qui trouvait toujours à s’agrandir lorsqu’il s’agissait d’étaler son opulence : cascade de mets succulents, noms prestigieux, boissons à vous rendre soûl une barrique de Whisky Pur-Feu, un tourbillon de saveurs, de rires suaves et de soies précieuses au sein duquel Basil s’était jeté avec toujours la même ferveur. Traçant péniblement sa route jusqu’aux escaliers, il se rendit compte qu’il portait encore son sourire de champion. Il le décrocha en relâchant tout juste ses zygomatiques, passant à un sourire aux accents de fatigue, vaguelette ondoyante sur le reste de son visage. Ses doigts desserrèrent le foulard en cashmere passé autour de son cou avant de glisser dans ses cheveux jusqu’alors proprement ordonnés, même après qu’il se fût attardé avec Tori dans une pièce en retrait du monde. Il avait encore dans les yeux son sourire, et l’éclat brillant de ses prunelles sombres, et ils persistèrent même lorsqu’il eut retiré le costume du héros, jusqu’à sa cape sur les marches menant au premier à la grande circonspection de Klein, l’elfe de maison qui tentait de l’interpeller de ses « jeune maître » outrés depuis son entrée. Seule persistait la Marque, tache sombre dévoilée par les bras de chemise. Une récompense de choix pour son parcours exemplaire : s’infiltrer au cœur des Rebelles, gagner leur confiance à grands sourires pour mieux exploser aux mains des Audacieux lors d’un assaut létal, emportant avec lui la Demoiselle en Détresse qui, coup de chance optimal, était riche, merveilleusement connectée, et bien trop adorable pour pouvoir être détestée par le reste du monde. Un combo gagnant, relaté par les papiers du monde magique, qui lui avait valu une entrée éclair dans la cour des grands, avalé à la fois par les Mangemorts et les Rafleurs, décrochant avec elle le fabuleux ticket d’or qui lui garantissait, ou lui avait garanti, tapis rouge à aux orgies de l’Elite. Depuis les nouveaux ordres, on l’invitait avec un peu plus de réserve. C’est qu’on conviait rarement la fouine épiant à sa fenêtre à boire avec soi un pétillant à la citrouille, et Basil lui-même, lové au sein des confidences, sentait lui coller désagréablement à la peau sa parure d’Adhérent. Mais toujours, la paume chaleureuse de Tori à son bras pour reprendre pied, et exalter à nouveau l’héroïsme. Il n’alluma pas lorsqu’il entra dans la bibliothèque. Il s’enfonça dans l’obscurité fraîche des livres, respirant leur silence, et se laissa tomber avec lourdeur dans la banquette au confort spartiate qui lui apparut pourtant délicieux en cet instant. Sa tête sembla fondre dans le traversin qui dans une vie antérieure avait été brique et dans un soupir, Basil Bagshot se laissa aller à un bref instant de répit. Une seconde, il ne fut plus personne d’autre que lui. Il ne sentit plus la brûlure fantôme sur son bras, ni les gouffres béants qui s’ouvraient dans sa mémoire, perdit le sourire et le regard assurés, luisant de malice, gonfla le torse, délivré des attentes, des responsabilités, des doutes massifs, comme s’il inspirait pour la toute première fois de son existence. Il n’était plus Bagshot, il n’était plus l’icône, pas plus qu’il n’était Casper ni somnambule dangereusement productif, et tout à la fin, après Baby, après l’écrivain manqué, après l’Orviétan et les épuisantes sessions d’Occlumencie, il ne fut même plus Basil. Le premier coup de l'horloge lui arracha son souffle, et la tension, le factice, réinstaurèrent son corps épuisé en un papillonnement de paupières. Dans quelques heures, il devrait quitter la quiétude apaisante de la demeure des Bagshot, qu'il retrouvait plus régulièrement que l'impersonnel de son appartement d'émancipé en ville. Nouvelle traque, énième connaissance de la Haute à talonner, si ce n'était une autre séance de torture programmée en compagnie de Rookwood... la brève confusion héritée de restes d'Orviétan et d'enchevêtrements de souvenirs déréglés l'empêcha de se rappeler exactement ses obligations : il savait simplement, certitude ancrée dans le coeur, qu'il devait encore voir Tori.
Dernière édition par Basil Bagshot le Sam 27 Aoû 2016 - 16:14, édité 6 fois |
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WIZARD • always the first casuality Astoria Greengrass ‹ inscription : 29/10/2015
‹ messages : 966
‹ crédits : whorecrux, tumblr, skam.
‹ dialogues : indianred.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3968
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
| CE TITRE. JE. OMG. JE??? JE TE KIDNAPPE, JE TE PIÈGE, JE T'ENCHAÎNE ICI JUSTE POUR LE TITRE??? mon livre préféré??? je suis??? complètement sous le choc??? basil????? je??? ce prénom parfait??? ce début de fiche parfait???? ce scénario parfait??? (je n'arrive pas à être #humble quand je suis #happy) je suis en PLS depuis dix minutes, là, ça va plus DU TOUT. je?? par où commencer? je t'aime? voilà? épousaillons-nous et quittons tous ces gueux??? BIENVENUE PARMI NOUS, tout d'abord. je suis trop, mais alors trop heureuse de voir borisbasilBABY tenté. je te l'ai déjà dit par mp mais j'adore ce personnage, sa relation avec astoria, j'ai aucun chill même si c'est mon scénario. TROP CONTENTE, donc, et TROP IMPATIENTE de te lire et de jouer avec toi, i have a good feeling about this. j'espère sincèrement que tu te plairas sur excidium (même si j'en doute pas vraiment) (t'façons t'as pas le choix, voilà) et qu'on pourra se faire une ODYSSÉE de rps aussi émotionnellement douloureux les uns que les autres. bon courage pour la rédaction de ta fiche, à la moindre question n'hésite pas à revenir dans ma inbox (ou à aller voir le staff) (elles sont sympas aussi) (J'RIGOLE JVOUS AIME LES FILLES #BIGUP) et euh, je t'aime, voilà.
Dernière édition par Astoria Greengrass le Dim 31 Juil 2016 - 19:00, édité 1 fois |
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| BORIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS. BASIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIL ( :siffle: ) Hm. We need to talk EDIT : BIENVENUE BTW ! Et j'aime déjà bien ce que tu as écrit, hâte de voir ce que tu nous réserves pour la suite 8D EDIT : J'ai oublié les gifs.
Dernière édition par Coco Ladouceur le Dim 31 Juil 2016 - 19:12, édité 1 fois |
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10416
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| OMG (oui, je fais comme mes sdds mais ça fait pas très crédible le russe avec Lou ). BORIIIIIIIIIIIIIIIIS COME AT ME, j'ouvre grands les bras, oublie les bleus et les verts, reviens vers les rouges, c'est les best super choix de scénario, franchement, on en redemande toujours des éclairs de génie pareil (ils sont rares)(faut les remarquer)(moi aussi jtm tori )(OK JE SORS ) BREF. BIENVENUUUUUUUUUUUUUE CHEZ NOUUUUUUUUUUUUUUS Comme la madame Coco, le début est vraiment trop trop top j'ai hâte d'en lire plus, et de te stalker, et de te jeter des ronflaks d'encouragements (le jour où je les aurais trouvé ) bon courage pour la suite en tout cas |
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| moi j'aime bien les rafleurs en formation *se frotte les mains* surtout quand ils ont des babyfaces viens par là mon mignon que j'te formationne un peu |
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| Vos bienvenue m'effraient un peu mais en même temps c'est délicieusement ambigu, ils me donnent envie de m'accrocher au forum (et au couteau à saucisson que Bacchus se trimbale dans le slip) pour toujours. Alors un grand merci à vous. (répondons aux Russes par le Russe) Tori, je risque de te le répéter encore mille fois dans les semaines à venir (voire les années) (tu sais, quand Tori et Baby seront partis, main dans la main, au coeur de l'Amazonie) mais BB est une perle de scénario de l'amour, tu peux te jeter des fleurs à ta propre tête, c'est amplement mérité. J'espère, je veux, il faut être à la hauteur de Basiloris (ou Borisil) (tout autre nom de médicament est accepté) et j'ai hâte d'embarquer avec toi pour une aventure rpgique d'anthologie qui se terminera probablement avec une mort par les feels. (surtout quand je jouerai Maggie et puis le frère d'Edouard et puis le labrador de Rolf) Coco, il faut au moins une avalanche de docteurs option ovaires enflés (merci ) pour ce qui nous attend mon petit miel en sucre, we definitely need to talk. Luna, chez les Bleusverts y'a des médailles en or véritable, de l'Orviétan dans toutes les alcôves et des Tori à coller pour l'éternité, tu comprends que Basil rechignera à aller retourner se faire étriper chez les Rouges, n'est-ce pas. Il va absolument nous falloir un lien entre les Audacieux et plus lointainement Rolf, c'est obligé. Merci, amour sur toi ! Bacchus, retourne te faire formationner par les cravaches de Rookwood, coupeur de sauciflard sauvage. (en vrai ça pourrait être intéressant) (totalement masochiste de ma part) (révolutionnons les cas de harcèlement au sein des Rafleurs ) |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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| je vais avoir du mal à faire un message aussi bien que tout le monde au dessus mais sache que je fais quand même partie des heureuses de voir ce scénario tenté parce qu'il est trooooop cool alors bienvenue parmi nous, on t'adopte, on te garde, tu ne partiras plus jamaiiiiiiiiiiiiis bon courage pour ta fiche |
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