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sujet; (30 mars 2003) SIFFREDI x Un petit pas de travers, et toute une vie est à l'envers.

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Tout n'est pas mort.
30 mars 2003 & Maison moldue

 Cela va faire une semaine que Coco a quitté la protection étrange de Blackfish et de son ami. Maintenant elle fuit, elle se carapate, elle brouille les pistes, fuit sans cesse, et en une semaine, elle a déjà eu beaucoup trop d'expériences étranges et surprenantes pour pouvoir toutes les narrer.
Coco a faim, soif et sommeil. Elle a dormi dans la forêt cette nuit et a oublié à quel point cela pouvait être inconfortable. Elle n'a presque plus de réserves, juste du pain et une conserve de maïs, il lui faut trouver très vite quelque part où voler quelque chose. Elle n'a plus d'argent moldu, ne peut pas se risquer dans une boutique sorcière, et ses vêtements ont vraiment, vraiment besoin d'être nettoyés. Sans parler d'elle-même. Heureusement qu'on est au printemps, elle n'a pas trop à souffrir du froid.
   Coco suit scrupuleusement les conseils qu'on lui a donné. Elle suit aussi son instinct et l'habitude d'un temps si vieux, si lointain, de gamine des rues sans souvenirs. Alors lorsqu'elle découvre cette maison moldue visiblement abandonnée, elle n'hésite pas un instant à y entrer, vérifiant rapidement qu'elle est vraiment vide. C'est bon Coco, respire, pose ton sac sur le lit, assieds-toi, respire, passe ta main dans tes cheveux un peu trop sales. Elle n'a pas tant faim que cela mais elle vérifie quand même les placards, vides, bien sûr. Quelqu'un a du passer avant elle.

   Elle s'arrête brusquement dans le salon en y voyant un sac. Ok, respire Coco, c'est rien, c'est juste un sac, pas un mangeur de mort. Mais s'il y a un sac, alors il y a quelqu'un, depuis plus ou moins longtemps. Heureusement, elle commence à maîtriser la Trace. Elle se concentre, en appelle à tous ses sens et tout son pouvoir mais non, rien, elle ne sent rien, pas de présence magique dernièrement. La personne a du quitter la maison en urgence en laissant ça derrière lui... C'est pas forcément l'idée la plus rassurante du monde, mais au moins, elle est seule. Elle respire de nouveau, pour de vrai, et s'agenouille pour tâter le sac, y chercher peut-être de quoi l'aider... mais reste bloquée à l'entrée. Le sac est fermé, magiquement, et ce  n'est pas son niveau plus que hasardeux en magie qui va lui permettre de l'ouvrir. Elle jure en français, le repose, et continue de fouiller dans le reste de la pièce. Des vêtements des anciens propriétaires, un réchaud, une couverture, de la vaisselle pour faire à manger... Sa priorité est la douche, et elle met vite de l'eau à chauffer.
   Devant celle-ci, Coco essaye de penser, de réfléchir quoi faire.  Elle essaye, douloureusement, de trouver une solution à son problème. Pour la énième fois. Depuis une semaine. Elle ne peut pas retourner à la Maison de la Douceur sans risque pour la Mama et les filles. Il ne sert à rien de rentrer en France sans eux. L'Angleterre n'est plus qu'une vaste zone de danger pour elle. Elle n'a personne qui voudrait prendre soin d'elle. En tout cas personne à qui elle fait confiance. Et de toute manière il faut qu'elle bouge, beaucoup, au moins pendant plusieurs mois. En espérant que Dolohov l'oublie...
Saurait-elle reprendre son travail sans la sécurité d'un gigolo ? Elle ne s'en sent pas capable, en tout cas. Si elle ne peut pas être prostituée, que peut-elle faire ? Serveuse ? Serveuse chez les moldus ? Sans papiers, sans argent, à peine une robe de soirée et quelques bijoux qu'elle n'ose pas revendre ?
   Elle en est à ce genre de réflexion lorsque l'eau est enfin assez chaude pour qu'elle puisse se laver elle et ses vêtements. Heureusement qu'elle a piqué un peu de savon dans l'appartement de Tiago. Coco n'aime pas être sale. Affamée, assoiffée, fatiguée, mais pas sale. Sa beauté est une de ses rares armes.

   Ses vêtements à sécher et d'autres volés en guise de pyjama, c'est bienheureuse et bien inconsciente que la jeune femme s'endort doucement dans le canapé, son sac non loin, sa baguette posée sur l'accoudoir.

TMTC:


Dernière édition par Coco Ladouceur le Jeu 14 Juil 2016 - 23:07, édité 3 fois
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‹ inscription : 27/09/2015
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‹ crédits : flightless bird, les gifs à tumblr et à maggie stiefvater pour la signature.
‹ dialogues : seagreen.
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‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : il a l'air d'avoir environ trente-cinq ans mais en a en réalité vingt-huit.
‹ occupation : employé à mi-temps dans un élevage indépendant de licheurs.
‹ maison : serpentard.
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : est rigide, sculptée d'une salamandre à sa base, longue de trente-quatre centimètres, est faite de bois de sureau et contient un crin de Kelpie.
‹ gallions (ʛ) : 4333
‹ réputation : je suis quelqu'un qu'il est difficile d'approcher.
‹ particularité : empathe. J'entends et ressens les émotions d'autrui.
‹ faits : je suis empathe et après avoir abusé de l'usage d'un Retourneur de Temps, mon corps est toujours désynchronisé et je parais avoir six ans de plus par rapport à l'âge que j'ai réellement. J'ai fait cavalier seul pendant des mois jusqu'à finalement rejoindre Poudlard mi-juillet 2003, où j'ai rejoint la Renaissance du Phénix. Mon surnom parmi les Insurgés était Oz.

Je vis avec Luna depuis la fin de la Guerre, et avec notre fille née à la fin de la Bataille, Lesath — jusqu'à ce qu'elle ait contracté le syndrome de Rosier et soit en convalescence à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans la maison Lovegood.
‹ patronus : un loup
‹ épouvantard : moi-même, fou à lier, écumant, incapable de sauver la silhouette indistincte d'une femme qui se tord de douleur devant moi.
‹ risèd : rien de particulier. j'ai tout ce que j'ai jamais désiré.
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coco ladouceur'cause they got the cages, they got the boxes and guns, They are the hunters, we are the foxes and we run, Baby, I know places we won't be found, And they'll be chasing their tails tryin' to track us down, 'cause I know places we can hide, I know places, I know places.
La maison a été une aubaine. Rolf n'a jamais été chanceux. Vraiment. À son grand désespoir, tout semblait toujours aller contre lui (et évidemment, d'après ses mots, il n'avait jamais rien fait pour mériter le quart du malheur qui s'abattait sur sa misérable existence) (ses mots à lui). Pourtant, ça faisait quelques jours qu'il se la coulait douce dans cette cabane? maison? Petit bâtiment un peu en périphérie d'un village moldu. Douche, évier, canapé, murs plus ou moins isolés — bref. Le rêve. Et aucun moldu, ou sorcier, à l'horizon.
Toutefois, sa méfiance ne se relâche pas. Rolf est devenu une sorte de bête sauvage: il est tout le temps sur ses gardes. Il darde d'un oeil aguerri et suspicieux les caissiers qui lui parlent d'un air innocent de tout et de rien; il tressaille quand il voit une ombre s'allonger sur le sol quand il s'apprête à changer de rue; il a toujours sa baguette non loin, prêt à la dégainer. Cette vie solitaire lui convient, mais cette vie d'homme traqué lui use horriblement les nerfs. Il n'a pas ouvert la bouche depuis des jours, n'a presque pas eu de contact humain — bref. C'est un Rolf de mauvais poil qui rentre dans cette petite maison moldue, et c'est un Rolf étranglé par la peur qui sent que quelqu'un est là.
Et puis... non, il ne peut pas penser à ça. À elle. Alors il se concentre sur la vie de tous les jours. Manger, trouver de quoi manger, dormir, trouver où dormir. Sinon, il va devenir fou.

Ce n'est pas seulement de l'instinct, non. La plupart du temps, il garde son don d'empathie en berne, le fouette pour le garder près de lui si bien que ses talents lui sont virtuellement inaccessibles; mais il y a toujours, pernicieux, une partie de son esprit qui explore les environs, pour tester la température. Le Bruit (mot qu'il a inventé pour définir le maëlstrom d'émotions agitant l'esprit humain) des autres lui parvient toujours, même si c'est à petites doses faciles à ignorer. Mais là, là, il sent quelque chose effleurer sa conscience. Un Bruit calme, serein et reposé, presque; un Bruit en sommeil. Sommeil paradoxal? Peut-être; en tous cas, les rêves sont soit trop dilués dans la conscience pour raviver de fortes émotions, soit ils sont complètement calmes (une impression étrange: Rolf ne connait que les cauchemars).
Il a sorti sa baguette et referme la porte derrière lui le plus discrètement possible. Il s'approche, cherche tous les recoins, fouille du regard les deux petites pièces — toilettes et douche — avant d'arriver dans la principale: salle de vie et cuisine. Il y a quelqu'un sur le canapé. Qui porte une de ses chemises. Une femme. (Elle est trop jolie pour que Rolf ne fasse pas ce constat-là avec emphase).

Un instant, il doute. La propriétaire moldue de l'endroit? Non, elle n'aurait pas mis sa chemise. Et puis, il y a une baguette sur l'accoudoir. Sa propre baguette pointée sur elle, Rolf s'approche lentement, faisant bien attention à ne pas la réveiller, et change d'avis au dernier moment en se penchant vers le sac à proximité pour fouiller à l'intérieur. De toutes manières, elle est endormie. Elle va pas s'emparer de sa baguette pour l'attaquer dans son sommeil.
Il se met à genoux, pose son sac de courses silencieusement parterre, et ouvre facilement le sac (elle est inconsciente ou quoi?) pour rapidement fouiller dedans. Vêtements sales, passeport (c'est quoi comme nom ça, Coco Ladouceur? Et pourquoi tout est en français?), maigres réserves de nourriture, une belle robe précieuse au tissu agréable qu'il fait crisser entre ses doigts et des... bijoux, que Rolf fait tourner entre ses doigts en rapprochant son oeil d'un air faussement expert.
Il sent du mouvement du coin de l'oeil — ainsi qu'un Bruit qui se réveille dompté par une peur toute abasourdie — et se retourne brusquement, pointant sa baguette sur la jeune femme aux yeux soudainement grand ouverts. Okay. This is bad. Elle était en train de dormir sur son canapé, certes, mais ça ne lui donnait pas trop de le droit de fouiller dans son sac. Si? “ Errr... commence-t-il, hésitant. Excuse me? You're sleeping on my couch. ” Et son ton est presque accusateur, alors qu'il s'empresse de remettre les bijoux dans le sac brusquement sans les regarder, ses yeux vissés dans ceux de la jeune femme. Elle a les yeux bleus. Trop bleus, à dire vrai.


Dernière édition par Rolf Scamander le Jeu 15 Sep 2016 - 1:13, édité 2 fois
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30 mars 2003 & Maison moldue

 Lorsque Coco se réveille, plusieurs choses lui sautent à la figure. D'abord, il y a un homme, là tout près d'elle, là où il ne devrait y avoir personne. Elle pousse un petit cri, comme un cri de souris, et se redressa brusquement, couverture collée à elle plus comme protection que par chasteté. Elle attrape sa baguette et la colle contre elle, visiblement plus la protéger que pour menacer l'homme. Coco a les compétences magiques d'un deuxième année à poufsouffle qui sècherait la moitié des cours pour aller se promener dans le parc. Sa baguette est bien plus un point faible qu'un moyen de se protéger. Et, malheureusement, cela se voit.
La seconde chose qui la frappe, c'est le fait que l'homme a les mains dans son sac. « Mon sac ! » Son sac, à elle, celui qui contient absolument tout ce qu'elle possède, tout ce qui fait qu'elle est Coco. Là où il y a aussi sa nourriture, son argent, bref, relativement tout ce qui compte, puisque sa baguette n'est pas grand chose de plus qu'un bâton pour elle. Elle se penche aussitôt dans un geste vif pour l'attraper et le tirer vers elle, quitte à entrer en conflit avec celui qui ne voudrait pas le lâcher. Elle tient vraiment à ce sac. Son faux passeport, sa robe, ses gallions, tout ce qui fait que Coco peut encore être Coco. Il peut avoir la baguette tant qu'elle peut garder le sac. Après l'avoir récupéré et le serrant lui aussi contre elle, elle essaye de comprendre ce que l’intrus est en train de lui dire.

Déjà, avant tout, elle remarque l'accent irlandais. En tant que très grande fan de My Fair Lady elle adore depuis longtemps reconnaître tous les accents, et les imiter. En France, elle pouvait reconnaître directement la région d'origine des gens à leur accent. En Angleterre, elle commence à s'y mettre, et si elle imite très bien beaucoup de façons de parler, son vocabulaire et sa grammaire reste bien trop superficielle pour qu'elle puisse vraiment être efficace. Elle comprend qu'il s'excuse, oui, ça, ça va. Puis après il parle de « sleep » et de « couch ». Il veut coucher avec elle ? Il la connaît ? Il sait que c'est une prostituée ? Comment il a pu avoir accès à ce genre d'informations ? Elle fronce les sourcils et analyse enfin le bonhomme.
Il n'est pas laid, pas au sens propre du terme, voire même assez bien fait, mais le manque d'hygiène, la barbe, les vêtements, lui indiquent qu'il n'a clairement pas les moyens de se payer cinq minutes de temps avec elle. Elle craint un instant qu'il ne la viole, mais l'homme a l'air plus indigné et surpris que véritablement vindicatif. Elle devrait pouvoir fuir avant qu'il ne commence à lui pousser de drôles d'idées en tête.
Elle envisage aussi, distraitement, dans un coin de son esprit, qu'elle ai pu ne pas bien comprendre ce qu'il lui a dit.

Elle préfère donc faire abstraction de sa question offensante pour répliquer dans son anglais à la prononciation hasardeuse et accent typiquement français : « Who is you ? What you want ? » Et elle vérifie dans le même mouvement qu'il y a tout à l'intérieur. Elle pousse un profond soupir de soulagement au contact du passeport. Un fois rassurée de voir que tout y est, elle dirige un regard furieux vers lui et elle le désigne en criant presque (la peur de la fugitive l'empêchant de véritablement porter sa voix) : « My sac ! A moi ! Not you ! » Ce qui est sa façon à elle de le traiter de voleur.
Peut-être qu'elle peut le convaincre qu'il est chez elle et le faire fuir en lui lançant des choses à la figure. Ou juste récupérer ses vêtements qui ont du sécher et se faufiler dehors pendant qu'il aurait le dos tourné. Elle marine tout ça en le fixant avec un air suspicieux.
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‹ patronus : un loup
‹ épouvantard : moi-même, fou à lier, écumant, incapable de sauver la silhouette indistincte d'une femme qui se tord de douleur devant moi.
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« Mon sac ! » Rolf se sent devenir écarlate, ce qui n'est pas très caractériel du personnage et achève de le faire trembler d'appréhension. Il a envie de lui expliquer gentiment et calmement qu'il n'est ni un voleur, ni un goujat, ni- - bon. Ce serait un peu mentir donc il s'en empêche, surtout que les yeux de la jeune femme le clouent sur place et qu'il a l'impression d'entendre la voix de sa grand-mère qui le tourmente, lui demandant ce qu'il a encore pu fait comme bêtise. Il la voit réfléchir et brutalement, ça vient à Rolf qu'elle s'est adressée à lui en français — même si le sens de sa phrase était on ne peut plus explicite — et il se demande si elle va comprendre ce qu'il vient de lui dire. Il a un français plus qu'hasardeux — quelques mots grapillés ici et là à quelques soirées mondaines, quelques phrases polies et courtoises qui font bien en société — mais il n'a clairement pas le niveau pour soutenir une conversation.
Au moment où il ouvre la bouche pour lui demander qui elle est exactement, un feu s'allume dans le regard de la jeune femme et elle dit, avec un accent à couper au couteau que Rolf trouve aussitôt attachant, et une volonté vindicative: « Who is you ? What you want ? » Et puis, en désignant le sac: « My sac ! A moi ! Not you ! » Rolf sent ses oreilles prendre la même teinte carmine que ses joues. Pour un peu plus, il pourrait se sentir coupable mais en réalité, il a plus l'impression d'être un gamin pris la main dans le bocal de cookies qu'autre chose.

Pendant un long moment, il la regarde un peu bêtement avant de lentement cligner des yeux, au ralenti. “ Errr... ” lâche-t-il à nouveau, mal à l'aise. Machinalement, prenant le risque qu'elle l'attaque, il baisse sa baguette et se passe une main dans les cheveux. Il a toujours l'air tristement embarassé, les joues et oreilles brûlantes, et détournerait bien le regard si il n'avait pas peur qu'elle lui saute dessus pour lui arracher les yeux. Elle a l'air prête à le faire, tant elle semble offusquée du fait qu'elle l'ait pris... la main dans le sac. “ Pardon? ” dit-il d'un air hasardeux, le n manquant de trop se prononcer sur le bout de sa langue, dans un mélange un peu disgrâcieux de Molière et Shakespeare. “ I was there first. My couch, dit-il ensuite en indiquant du bout de doigt le canapé. My table, my bag, my kitchen. Alright? ” Il désigne chaque élément, tour à tour, avant de planter son regard dans le sien, l'air prêt à se battre; puis il semble se radoucir, presque, parce qu'il y a quelque chose chez cette jeune femme, un truc auquel il n'est pas habitué. C'est peut-être son trouble, ou peut-être son inquiétude, ou la once de peur qu'il sent dans ses émotions; en tout cas, elle ne semble ni prête à vraiment lui arracher les yeux, ni prête à le tuer à coups de sortilège ce qui est, finalement, à la fois une bonne nouvelle et un changement plutôt agréable.
My name's Rolf. I'm- I mean you no harm, alright? Elle semble incertaine et il pince des lèvres. No bad? No bad. ” Il n'a pas envie de lui demander son prénom en français sinon elle risque de penser qu'il parle français et l'avalancher d'informations, (Il n'aurait pas le coeur à lui faire comprendre que non) alors il se contente d'articuler du mieux qu'il peut: “ what's your name? Are you running away? ” Il ne devrait pas faire la conversation. Il devrait... oh, par tous les dieux, il devrait la virer de là ou alors virer lui-même de là. Mais, bien malgré lui, il pense à Marie, il pense à sa solitude qui le tourmente, il pense à la sécurité qu'il a ressenti auprès de l'autre française mais aussi auprès d'Andromeda et il se dit que partager quelques instants avec quelqu'un d'autre... c'est peut-être pas si mal. Rolf a le moral au plus bas et la jeune femme, il le sent dans ses émotions, est si différente de lui... peut-être que ce n'est pas plus mal, de s'assurer qu'elle ne va pas le tuer ou partir tout de suite.
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    Le drôle de monsieur rougit. Il rougit encore, et encore, comme elle a rarement vu des gens rougir. Il lui rappelle les puceaux devant lesquels elle faisait glisser sa robe en un seul mouvement. (Une technique qui lui avait demandé des heures d'entrainement avec elle et ses copines. Effet assuré.) Sauf que là, elle n'a retiré aucun vêtement. Ce qui, d'ailleurs, était un charmant changement pour une première rencontre. Que se passerait-il si elle s'y mettait. Intérieurement, cela la fait rire, et cela suffit à calmer sa colère, son indignation, bref, sa peur qu'elle essayait de rendre crédible en imitant l'indignation des filles à qui on a emprunté la brosse à cheveux sans demander l'autorisation.
   Elle le regarde baisser sa baguette. Visiblement il a changé d'avis, il ne veut plus la violer, il a du comprendre qu'elle se refusait à lui. Même si elle doute qu'un puceau tel que lui puisse la violer. Bref, il semble renoncer à lui faire du mal. Elle réalise enfin qu'elle retenait sa respiration. Les baguettes avaient ce quelque chose d'absolument effrayant, parce que les autres qu'elle avaient la capacité d'en faire des choses si incroyables qui étaient si loin de ses capacités, qu'elle ne pouvait s'empêcher de les voir comme quelque chose d'absolument paranormales. Bien qu'elle considérait absolument normal de savoir où était partie une personne partie depuis une heure de la pièce. Ne cherchons pas à comprendre jusqu'où peut nous amener la logique de Coco...

   Il baragouine ensuite un truc, qu'elle reconnaît comme étant la forme charcutée et quasi incompréhensible d'un « Pardonne ? » à l'anglaise. Bon, au moins le drôle de monsieur est poli. Et a compris qu'elle est française, un détail que tout le monde ne relève pas du premier coup. Ensuite il y a une phrase étrange, « J'être là-bas en premier » ? Il semblait revendiquer l'endroit. Oups. Les yeux de Coco s'ouvrent comme des soucoupes. Elle n'y croit pas vraiment (ça pue le moldu ici), mais elle est effarée de voir qu'il a utilisé l'excuse qu'elle prévoyait avant lui. Zut. Que faire maintenant ? Revendiquer le canapé maintenant serait puéril et franchement ridicule. Il l'est aussi, à ses yeux, mais il faut avouer quand l'autre a utilisé la bonne excuse en premier. Et Coco est quelqu'un de fairplay. Elle ouvre la bouche de surprise pendant qu'il continue de lui faire des avances sexuelles (vraiment ? La montrer du doigt en disant « Moi coucher » ? Pas plus subtil?). Puis après il montre tous les éléments de la pièce et dit leur nom. Il fait quoi, il lui apprend l'anglais ? Elle voudrait bien lui dire que « table » est un mot transparent, mais elle ne sait pas dire transparent en anglais. Elle reste un moment à le regard un peu comme s'il était un imbécile, à ne pas trop comprendre où il venait en venir, mais à trouver mignon le fait qu'il semble aussi maladroit à se faire comprendre. Ça lui rappelle quelqu'un.
   En tout cas, ainsi soit-il, le monsieur ne lui fait plus peur. Il a rougi, elle sait ainsi qu'il ne lui fera pas de mal. Cela se sent partout dans sa façon de se comporter, qu'elle ne risque rien. Coco sent ces choses-là, regard noir ou pas regard noir. Elle est bien plus inquiète du fait qu'il ai vraiment l'air de vouloir avoir des avances sexuelles gratuites qu'une potentielle attaque.

   Alors, lorsqu'il lui dit son prénom, elle a un charmant sourire. « Rolf. » Elle teste le prénom sous sa langue, le fait rouler entre ses lèvres, rigole un peu de la sonorité. On dirait un enfant face à un nouveau jouet. « Rooolf. » On dirait un nom de vieux français, comme Robert, ou Roger, mais à l'anglaise. Elle l'a déjà rebaptisé Monsieur Robert dans sa tête, d'ailleurs. Ça lui va bien avec son air de sauvage de la forêt, mais en même temps la politesse d'un Monsieur. Il rajoute un truc, quelque chose avec « arm » … ou « ham » ? c'est de la confiture ça non ? Qu'est-ce qu'elle donnerait pour une bonne tartine de confiture... Elle comprend cependant qu'elle a mal compris, il n'a vraiment pas l'air du genre de personne se trimballant avec de la confiture, et il comprend qu'elle ne comprend pas (c'est fou la communication par les grimaces) et lui explique en termes qui simples qui, loin de la vexer, la fait sourire, voire même rire. « Yeah. You no bad. Ok. Me no bad too. » Et elle rigole encore, comme si c'était une blague vraiment drôle qui ne semblait vraiment n'avoir de sens que pour elle.

   Elle s'immobilise à la suite de ses questions. Elle plisse les yeux, le regarde bien bien de devant, comme pour vérifier de pourquoi il demande ça. Elle hésite un peu mais est prise au piège : il lui a dit son prénom, elle doit lui dire le sien, c'est comme ça qu'elle a été éduquée. Et puis de toute manière, s'il la cherchait, il n'y avait pas besoin de son prénom pour savoir que « jeune fille blonde prostituée française perdue dans la forêt »... bah, c'est elle.
   Elle hésita donc un tout petit peu avant de lâcher : « I am Coco. I run, yes. You too, yeah ? You not england too, yeah ? » Elle ne se souvient plus vraiment de comment on dit Irlande en anglais. Et puis elle peut se tromper. Elle se trompe sur tellement de choses. Avec cette phrase, la rencontre tourne à la discussion amicale, ou au moins non dangereuse. Alors elle pose son sac à côté d'elle et range sa baguette (définitivement inutile) à l'intérieur de celui-ci. Elle n'a plus à faire semblant de pouvoir se battre. Et elle s'installe en tailleur, la couverture encore en travers de ses jambes nues, un air intéressé sur le visage, à attendre ce qui pourrait être une histoire si l'homme se révèle bavard... ou juste quelques mots si elle est tombée sur un timide.
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‹ particularité : empathe. J'entends et ressens les émotions d'autrui.
‹ faits : je suis empathe et après avoir abusé de l'usage d'un Retourneur de Temps, mon corps est toujours désynchronisé et je parais avoir six ans de plus par rapport à l'âge que j'ai réellement. J'ai fait cavalier seul pendant des mois jusqu'à finalement rejoindre Poudlard mi-juillet 2003, où j'ai rejoint la Renaissance du Phénix. Mon surnom parmi les Insurgés était Oz.

Je vis avec Luna depuis la fin de la Guerre, et avec notre fille née à la fin de la Bataille, Lesath — jusqu'à ce qu'elle ait contracté le syndrome de Rosier et soit en convalescence à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans la maison Lovegood.
‹ patronus : un loup
‹ épouvantard : moi-même, fou à lier, écumant, incapable de sauver la silhouette indistincte d'une femme qui se tord de douleur devant moi.
‹ risèd : rien de particulier. j'ai tout ce que j'ai jamais désiré.
http://www.smoking-ruins.com/t2982-rolf-too-weird-to-live-too-yo
(30 mars 2003) SIFFREDI x Un petit pas de travers, et toute une vie est à l'envers. Empty
« Rooolf. » C'est une bien étrange jeune femme. Elle prononce son nom comme si c'était une petite blague, un jeu sur le bout de sa langue; Rolf écoute et regarde la voyelle tourner et tourner sur sa langue, dans sa bouche, et fronce les sourcils. Réaction typique des enfants, a-t-il remarqué avec les ans. Il faut dire que le prénom le ferait lui-même doucement sourire si il n'était pas sa malédiction personnelle.
Il sent, néanmoins, que ce n'est pas une malice particulière qui anime la jeune sorcière. Elle s'amuse simplement, se rit doucement du prénom, et ça a quelque chose... d'attendrissant, pourrait-on dire. « Yeah. You no bad. Ok. Me no bad too. » Machinalement, se dit qu'elle n'a pas l'air méchante ou dangereuse. Juste paumée, un peu fatiguée malgré son sourire, un peu méfiante. Comme lui. Et ça le détend un peu, le Rolf sauvage. Elle a une sorte de naïveté rafraîchissante, là où il n'a croisé que des insurgés ou des fuyards on edge, constamment sur leurs gardes, couturés de cicatrices ou douloureusement silencieux.
« I am Coco. I run, yes. You too, yeah ? You not england too, yeah ? » Coco. C'est un nom étrange, ça, Coco, non? Les lèvres de Rolf s'arrondissent et pendant un instant, il est tenté d'essayer sur le bout de sa langue son prénom, de la même manière qu'elle; il se reprend au dernier moment, fermant la bouche, lui rendant un regard où étincelle un éclat, pendant un bref instant, de méfiance. Après tout, dès qu'il y a trop de questions, il y a aussi la peur qui se profile à l'horizon, perfide et insidieuse. Il la regarde plier ses jambes sous elle, faisant disparaître une cheville nue sous le plaid, et se séparer dans le même mouvement de sa baguette. Alors lentement, très lentement — sans pour autant relâcher sa propre prise sur son propre artefact magique — il s'assied en face d'elle, sur la table basse spartiate. Ils sont presque au même niveau d'yeux, remarque-t-il, à cette hauteur là. Mais même s'il reste sur ses gardes, un sourire s'ourle sur la lippe. You not england. Il ne sait pas pourquoi la formulation le fait sourire mais ça le fait franchement déconner. C'est vraiment un spectacle, cette petite Coco.

Aye, I'm irish, dit-il lentement, prenant grand soin d'articuler cette fois, pour bien qu'elle comprenne. Irrandé? ” tente-t-il pathétiquement, s'aggripant à des leçons mondaines de français déjà trop lointaine — quand est-il devenu si vieux? Il n'a jamais appris que des bases, sous l'impulsion de Porpentina, et ne s'en souvient presque pas sauf des mots qui ne lui serviront jamais à rien — piscine, tomate, billeterie, chaudron, bouteille, entre autres. Il fronce légèrement les sourcils et puis dépose la baguette sur la table basse, dépliant lentement ses doigts fourbus. “ I run, yes. (Silence) You okay? I have... food. If you want. ” Tout change, pour Rolf. Il est... comment dire? Plus ouvert? Généreux? Ce que la guerre fait aux gens... il essaie de ne pas trop y penser et à la place, se relève pour aller récupérer le sac de courses qu'il a abandonné quasiment sur le pas de la porte en entrant dans la petite pièce, surprenant une princesse endormie sur son canapé. Il en récupère une boîte de beans à la tomate, un paquet de digestives natures ainsi que d'autres aliments qu'il va déposer dans le frigo, après avoir laissé le paquet ouvert de biscuits sur la table basse. Il ouvre la conserve d'haricots, verse son contenu dans une casserole, met celle-ci sur une plaque chauffante. Il a appris difficilement à s'occuper de lui-même. Enfin s'occuper de lui-même... se nourir, tout simplement, et répondre à ses besoins les plus basiques. Pour le reste on repassera: avec ses joues mal rasées, ses cheveux un poil trop longs et son pull mal rapiécé, Rolf aurait presque honte de se présenter ainsi devant la dénommée Coco. Elle a l'air si... élégante. Et il se souvient de la bonne facture de la robe et des bijoux dans son sac. Quel personnage, pense-t-il.
Il lui jette un coup d'oeil par-dessus son épaule. “ You're french, aren't you? What did you do? ” Il fronce un sourcil. Il a bien tenté, lui, de s'échapper vers la France... en vain. Cette pensée l'indispose parce qu'il fait de son mieux pour s'éloigner de la France, désormais. Et tout ça pour quoi? Les jolis yeux de quelque Insurgée. Il repousse ces pensées. Pas maintenant. Jamais. “ Are you... alone? ” demande-t-il enfin, pris soudainement d'un doute.
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Je cherche encore,
Je cherche encore,
Tout n'est pas mort.
30 mars 2003 & Maison moldue

 Elle rigole devant son accent lorsqu'il essaye de parler français. Il est mignon. « Oh, yeah, irishland. Nice. Love this. » Et en effet elle se souvient des clients de là-bas qui lui parlent de l'Irlande, de ses paysages, de son peuple, mais si elle ne comprenait déjà pas tout à l'époque. Après, elle n'a jamais trop tout compris aux gens, anglais ou non. Enfin elle comprend les gens, ce qu'ils sont, ce qu'ils sentent, juste pas quand ils parlent beaucoup de choses compliquées qui l'ennuient. Alors elle retient cela, l'émotion avec laquelle ils parlent de leur terre, les tics d'une main qui tripote un vêtement, un demi-sourire amusé en décrivant un souvenir. Elle ne retient pas les noms incompréhensibles, les détails des anecdotes, les dates, les lieux, et pourquoi et comment des parfaits inconnus en viennent souvent à lui parler de tout et rien après quelques minutes ensemble.

Rolf, lui aussi, elle le comprend. Peut-être parce que maintenant elle le voit tout près, et qu'elle commence à reconnaître ses expressions le diapason de ses expressions. Il faut toujours un temps avant de comprendre quel est le degré d'importance d'un sourire. Il est si facile pour Coco de rire et pleurer, qu'il lui est particulièrement complexe d'exprimer des émotions véritablement puissantes. Rolf ne semble pas être dans son cas. Chaque changement dans ses traits semble être un immense cadeau, celui de l'acceptation, voire d'un petit début de confiance. Là, elle le voit se détendre, elle le voit tout doucement s'ouvrir pour lui dire quelque chose, et elle sent que ce n'est pas quelque chose qu'il dit juste comme ça. « I run, yes. » Et elle voit enfin ses doigts, alors qu'ils se détachent doucement de sa baguette, des doigts qui, comme les siens, à leur façon, ne retournent à la misère que depuis peu. Elle l'imagine sans sa barbe, sans sa saleté, avec des vêtements propres. Elle se demande si elle l'a déjà vu dans une soirée, elle se demande s'il est sang-pur, s'il est sang-mêlé, s'il est allé à Poudlard. Elle aime bien les histoires sur Poudlard. Elle aime bien les visages des gens quand ils lui parlent de Poudlard, il y a ce constant émerveillement dans leur visage, et elle a presque l'impression de voir le château dans la lumière de leurs yeux.
Elle ne sait pas ce qu'il lit dans son visage à ce moment-là. De la nostalgie peut-être, de la tendresse sûrement, en tout cas un quelque chose  qui lui fait lui demander « You okay ? » Ça la fait sourire. Elle aime bien les gens qui demandent ce genre de choses. Qui demandent simplement, sans mondanité et sans protocole, si tout va bien. Elle acquiesce silencieusement. Elle est ok, elle est forte. « You okay ? » Lui renvoie-t-elle, comme un automatisme, un petit lien entre eux, dans le peu de la langue qu'elle connaît. Comme on imite celui qu'on ne comprend pas. Un simple moyen d'être humaine.
« I have... food. If you want. » Cela éclaire le visage de Coco d'un large sourire. Pas tant parce qu'elle a faim, au fond il lui reste à manger, elle ne mange pas beaucoup, se contente de peu. Non. Ce qui compte c'est qu'il lui propose à manger, c'est la question, le mouvement vers elle qui la comble. Cela lui rappelle ses mois de misère, seule, dans les rues, et de ce moment où, parfois, elle partageait sa nourriture avec plus pauvre qu'elle, et que quelqu'un de moins pauvre d'elle partageait sa nourriture avec elle, plus tard. Bien sûr, il y avait aussi ceux qui te la volaient, te la violaient, te l'arrachaient, te la détruisaient, la refusaient, t'insultaient. Mais il y avait aussi ceux qui savaient la profondeur de la faim et qui, pourtant, partageaient. Et c'est cela, plus que tout, qui fait sourire Coco comme un ange et lui fait dire « Yes, please ! Not much, yay ? » Juste de quoi savourer sa gentillesse, la goûter du bout des lèvres.

Lorsqu'il s'écarte pour visiblement aller chercher à manger, cela libère l'espace dans la pièce, ouvre le champ de vision de Coco, qui jusque là ne regardait que  lui, comme à son habitude, parce que les gens la fascinent lorsque les objets l'ennuient. Et au passage, d'un mouvement périphérique des yeux, elle voit ses vêtements, secs, enfin. Alors pendant que Rolf récupère les courses, Coco récupère ses vêtements. Et pendant qu'elle retire sa chemise, comme ça, au  milieu de salon, elle a un petit bruit émerveillé en le voyant déballer toutes les victuailles. « Coool ! » Ça, c'est un mot anglais qu'elle connaît. Elle rigole un peu de joie et, tranquillement, attrape les sous-vêtements qu'elle commence à remettre, souriant de leur propreté, à défaut de sentir bons. Puis vient le pantalon, juste un jean, tout simple. Elle saute un peu sur place pour finir d'y faire entrer son postérieur. Et elle est en train de se battre avec son débardeur lorsqu'il se tourne vers elle pour lui poser des questions sur ses origines. Pas pour vérifier, pas parce qu'il se méfie, juste pour savoir, et cela la fait sourire. Elle s'immobilise dans son geste, le vêtement encore à moitié remonté sur ses bras, elle lui sourit : « Yes ! France ! Paris ! » Elle précise cela avec la fierté de ceux qui aiment leurs origines et qui souffrent de ne plus y être.  La seconde question est plus complexe, mais sa réponse fuse quand même tout naturellement : « Coco prostitute for rich people. » Et même si elle le dit calmement, il y a un regard pour Rolf, pour vérifier qu'il ne bondit pas sur place, qu'il ne la juge pas, qu'il ne la jette pas dehors ou, au contraire, qu'il ne se jette pas sur elle. Coco n'a pas honte de qui elle est et de ce qu'elle fait. Et s'il ne peut pas l'accepter, alors elle partira, tout simplement.
Une fois que le débardeur sombre trouve enfin sa juste place, elle s'approche de lui, regardant ce qu'il fait avec curiosité. « Yeah, Coco alone, Coco no family, Coco no work, but Coco friends sometimes. » Elle sait qu'il voulait dire ici, maintenant, mais elle en profite pour se dévoiler. C'est comme cela qu'il se dévoilera. Et puis, il lui offre à manger, et elle sait trop ce que cela veut dire pour rester de l'autre côté de la route à se méfier de lui. « And you ? Alone ? »

Et cette phrase sonne tout autrement dans sa voix, maintenant qu'elle est debout, juste à côté de lui, et qu'elle a la voix douce, et que son regard se lève doucement vers lui, avec un petit air mutin.
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HERO • we saved the world
Rolf Scamander
Rolf Scamander
‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 27/09/2015
‹ messages : 876
‹ crédits : flightless bird, les gifs à tumblr et à maggie stiefvater pour la signature.
‹ dialogues : seagreen.
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‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : il a l'air d'avoir environ trente-cinq ans mais en a en réalité vingt-huit.
‹ occupation : employé à mi-temps dans un élevage indépendant de licheurs.
‹ maison : serpentard.
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : est rigide, sculptée d'une salamandre à sa base, longue de trente-quatre centimètres, est faite de bois de sureau et contient un crin de Kelpie.
‹ gallions (ʛ) : 4333
‹ réputation : je suis quelqu'un qu'il est difficile d'approcher.
‹ particularité : empathe. J'entends et ressens les émotions d'autrui.
‹ faits : je suis empathe et après avoir abusé de l'usage d'un Retourneur de Temps, mon corps est toujours désynchronisé et je parais avoir six ans de plus par rapport à l'âge que j'ai réellement. J'ai fait cavalier seul pendant des mois jusqu'à finalement rejoindre Poudlard mi-juillet 2003, où j'ai rejoint la Renaissance du Phénix. Mon surnom parmi les Insurgés était Oz.

Je vis avec Luna depuis la fin de la Guerre, et avec notre fille née à la fin de la Bataille, Lesath — jusqu'à ce qu'elle ait contracté le syndrome de Rosier et soit en convalescence à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans la maison Lovegood.
‹ patronus : un loup
‹ épouvantard : moi-même, fou à lier, écumant, incapable de sauver la silhouette indistincte d'une femme qui se tord de douleur devant moi.
‹ risèd : rien de particulier. j'ai tout ce que j'ai jamais désiré.
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« Oh, yeah, irishland. Nice. Love this. » Irishland. Lui aussi rit légèrement, silencieusement, des étincelles venant se glisser dans ses yeux alors qu'il les tourne furtivement vers elle. Elle est toute jolie, Coco, quand elle sourit. Et puis son accent, même si il est à couper au couteau, est très attendrissant. Elle a un anglais un peu cassé, un peu hésitant, mais elle parle tout de même. Ça sonne stupide, dit comme ça, mais elle a une humanité maladroite, presque enfantine, qui fait un peu du bien à Rolf. Son Bruit est joueur, la méfiance cédant la place à la curiosité et l'amusement. « You okay ? » singe-t-elle quand il lui pose lui-même la question et Rolf fait mine de lever les yeux au ciel, amusé. Rolf est pas du genre à proposer de la nourriture aux autres. Chacun son métier et les vaches seront bien gardées; tout le monde a sa merde et tout le monde s'en dépatouille comme il peut. Mais la Coco... il a un bon pressentiment par rapport à elle.
Et ces derniers jours, la solitude est devenue insurmontable.
« Yes, please ! Not much, yay ? » Rolf hausse les épaules. “ Yeah, whatever, ” lâche-t-il parce que de toutes façons, lui-même a l'estomac noué. Mais le sourire radieux qu'elle hisse sur ses lèvres, ça, c'est plus important que toutes les conserves de nourriture. Rolf a l'impression de lui faire un cadeau somptueux, élégant à l'image de sa beauté. Alors c'est avec un petit sourire aux lèvres qu'il se met à tout préparer, se tournant vers elle pour lui poser la question qui coule de source...

Et elle est à moitié nue. Rolf a déjà vu des femmes nues, merci beaucoup. Il sait à quoi ça ressemble, une femme nue. Des seins, des hanches, un ventre, bref. C'est quelqu'un de normal, une femme nue.
Sauf que ça lui fait un choc, quand même, de se retourner et de voir quelqu'un de nu derrière lui. Il vrille son regard bleu dans celui de Coco pour ne pas être tenté de le promener ailleurs, serrant machinalement les dents d'un air anxieux. La jeune femme ne semble pas phasé pour le moins du monde, comme si c'était tout à fait normal de n'avoir aucune pudeur. « Yes ! France ! Paris ! » Paris. France. Yes. Oui. Voilà. Se concentrer sur Paris. Il n'est allé qu'une fois à Paris, et c'était en transit pour aller à Vienne, puis en Chine. Belle ville, Paris. Beaucoup de gens. « Coco prostitute for rich people. » Oh.
Quelque chose doit se passer entre les synapses de son cerveau parce que brusquement, Rolf baisse les yeux sans le vouloir et détaille un instant le ventre plat de Coco, et son soutien-gorge, puis le débardeur qu'elle est en train d'enfiler hâtivement; enfin, il lui tourne tout à fait le dos quand les beans se mettent déjà à bouillir dans leur sauce. “ Cool, ” dit-il simplement, du bout des lèvres, un peu perturbé. Il n'a jamais rencontré de prostituée avant cela. Enfin. De ce qu'il en sait. La perspective le dérange moins que ce qu'il aurait pensé au départ. C'est une prostituée. Bon. Très bien. Pour gens riches. Cool cool cool. Tout va bien.

Il fait un peu chaud, ici, non? D'un mouvement de la baguette qu'il a récupéré pour cuisiner — sale réflexe —, il ouvre la fenêtre unique de la petite pièce et un léger vent frisquet vient agiter les rideaux. Elle s'approche un peu dans son dos. D'un autre mouvement de baguette concentré, Rolf fait tourner les beans dans leur sauce à la tomate, l'air complètement focalisé sur la tâche. « Yeah, Coco alone, Coco no family, Coco no work, but Coco friends sometimes. And you ? Alone ? »
Ouais, Rolf alone. Complètement alone. Machinalement, ses yeux se tournent vers la fenêtre désormais ouverte, fouillent le ciel mais Erlkönig n'est nulle part. “ Yeah. I mean, no- but like- nah, not really. You'll find out eventually, ” marmonne-t-il, en tournant à nouveau son regard sur la casserole fumante. “ He won't be long now. ” Rolf se rend bien compte qu'il est cryptique, mystérieux, mais il s'en fiche.

Plongé dans ses pensées et silencieusement en pleine réflexion, il finit par décrété que le plat est assez chaud et verse le contenu de la casserole dans l'un des bols propres trouvés dans une des armoires en hauteur. Il récupère deux cuillères dans un tiroir qu'il referme d'un coup de hanche et retourne s'asseoir sur le canapé avec un long soupir de soulagement. Il essaie d'éviter le regard de Coco. Il ne sait pas trop pourquoi. Il lui propose le bol après avoir récupéré une bouchée brûlante d'haricots rouges. C'est rien mais il aime vraiment ça. Non. Il a appris à aimer ça. “ You been running for a long time? demande-t-il, faisant naturellement la conversation alors qu'elle se laisse tenter par les beans. Where are you trying to go?
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Malgré les années qu'elle a passé à le faire croire à beaucoup de clients, Coco n'est pas une ingénue. Elle sait quels pouvoirs son corps possède et quels plaisirs peuvent lui donner le regard des autres. Celui de Rolf l'intéresse, et même si elle n'a pas véritablement prémédité d'être ainsi observée (son instinct prémédite bien plus qu'elle ne le fera jamais consciemment), elle analyse la réaction de l'homme devant elle sans honte. Elle le voit essayer de ne pas regarder, elle sent sa gêne, et comment ça a l'air de tournicoter là-haut, dans son cerveau. Ça la fait sourire, ça l'amuse. Elle sait que s'il est sensible à son charme, cela lui simplifiera bien plus la vie. Les hommes sont bien plus malléables lorsqu'ils sont charmés. Et que s'il a d'abord essayé de la fixer droit dans les yeux, c'est qu'il ne risque pas de lui sauter dessus dès qu'elle aura le dos tourné. Elle a envie de le taquiner encore, de l'embêter, elle en a marre des interactions froides et distantes auxquelles elle a du se limiter ces derniers jours.
Elle ne comprend pas complètement sa réaction à l'annonce à son métier. Il a l'air profondément gêné, un peu déçu, mais quand même passablement déstabilisé. Il ne l'a pas insultée, ni virée et n'a pas blagué grassement, donc elle prend ça comme quelque chose de positif, et même une invitation à s'approcher de lui. Il y a une fraicheur inattendue dans les réactions de ce clochard distingué.

Elle est tellement mise en confiance par l'innocence et la maladresse de Rolf qu'elle n'a même pas d'instinct de crainte à l'annonce de quelqu'un d'autre. « Oh ! » Un ami, un frère, un collègue ? Il est joli ? Il arrive quand ? Pourquoi il est dehors ? Il est aussi gentil que Rolf ? « Who ? Why yes and no ? » Comment quelqu'un peut être avec et sans quelqu'un ? C'est un fantôme ? C'est un enfant ? Un transexuel ? Un cul-de-jatte ? « When he come back ? » Et elle regarde elle aussi par la fenêtre. Peut-être qu'il a du sang de vélane, ou de géant, ou peut-être qu'il est en dépression et que c'est pour cela qu'il n'est pas vraiment là. Ou alors Rolf entend des voix. Cette idée l'intéresse. Elle aime bien les gens qui entendent des voix, cela ressemble à ce qu'elle peut vivre elle-même, cela les rend extrêmement proches. Et puis comme ça, quand elle utilise son don pour être à leur place, il y a des voix dans les voix, et cela lui donne un charmant petit tournis qui lui rappelle un peu la drogue, et qui lui donne toujours l'impression de faire partie de quelque chose de grand et beau et puissant. En temps normal, il n'y a pas d'autres voix que celle, claire et limpide, de Coco dans sa tête.

Mais Rolf est perdu dans ses pensées et ne lui répond pas. Il se concentre sur son plat et sa cuisine, et cela dérange Coco qui lui tourne autour, qui hésite à envoyer plus de questions. Elle hésite même à le secouer pour savoir ce qui occupe son esprit, lorsqu'il se met enfin en branle pour lui servir à manger. Ce n'est pas ce qu'elle veut. Elle veut qu'il lui explique. Elle se demande si elle a mal compris. Peut-être qu'elle devait pas en parler et qu'elle a pas compris qu'il parlait d'un mort.
Elle récupère l'assiette avec un petit air un peu triste, même si elle est reconnaissante et qu'elle lui dit : « Thank you very much. » Comme on a bien appris à le faire à la Maison, à la cantine, sous le regard sévère de la Mama. Elle fixe l'intérieur de l'assiette, parce qu'elle sent qu'il ne la regarde plus, elle s'assoit à côté de lui, en tailleur, toujours pieds nus. Elle est en train de souffler sur sa cuillère lorsqu'il lui pose ces deux questions.

« You been running for a long time ? »
Et surtout.
« Where are you trying to go ?  »

Elle s'étouffe un peu dans un rire sombre et amer. Elle choisit d'abord de manger sa cuillère avant de répondre, lâchant un « Hmmm, its good ! » plus parce que ça lui rappelle la cantine de son enfance que parce que c'est véritablement bon. Elle a encore un silence. Elle n'aime pas l'idée d'avoir dit beaucoup, et lui si peu, et qu'il la laisse dans des imprécisions et du flou. Ça la gêne un peu, qu'il ne la regarde plus, même si elle sait que c'est parce qu'elle lui fait de l'effet. Elle réalise un peu qu'elle s'en fiche de lui faire de l'effet. Là, aujourd'hui, elle a besoin que quelqu'un sourie à ses bêtises. Elle a eu toute sa vie pour être draguée.
« A week and... I not know. » Elle ne précise pas, parce qu'il n'y a rien à préciser, elle n'en sait juste absolument rien. Elle ne peut pas rentrer à la maison, et c'est bien le seul endroit où elle voudrait revenir. Elle lève enfin le regard pour le fixer, un peu sérieuse alors qu'elle lui balance avec une certaine brusquerie accusatrice : « And you ? » Et elle cherche à attraper son regard, à chercher ce qu'il cache derrière ses étranges allusions.
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‹ âge : il a l'air d'avoir environ trente-cinq ans mais en a en réalité vingt-huit.
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‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : est rigide, sculptée d'une salamandre à sa base, longue de trente-quatre centimètres, est faite de bois de sureau et contient un crin de Kelpie.
‹ gallions (ʛ) : 4333
‹ réputation : je suis quelqu'un qu'il est difficile d'approcher.
‹ particularité : empathe. J'entends et ressens les émotions d'autrui.
‹ faits : je suis empathe et après avoir abusé de l'usage d'un Retourneur de Temps, mon corps est toujours désynchronisé et je parais avoir six ans de plus par rapport à l'âge que j'ai réellement. J'ai fait cavalier seul pendant des mois jusqu'à finalement rejoindre Poudlard mi-juillet 2003, où j'ai rejoint la Renaissance du Phénix. Mon surnom parmi les Insurgés était Oz.

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« Who ? Why yes and no ? When he come back ? » Rolf sourit légèrement. Les gens ont généralement du mal à comprendre que son meilleur ami et celui qu'il considère comme son frère est... un oiseau. D'accord, dit comme ça, c'est vraiment terrible. Mais Erlkönig est dans le paysage depuis que Rolf a dix ans, le considère comme sa mère et il est le seul qui ait supporté l'héritier Scamander depuis tout ce temps. Difficile de faire un ami plus fidèle qu'un animal, lui a un jour dit son asocial de grand-père. Elle regarde elle aussi par la fenêtre, note-t-il, avec une sorte d'émerveillement tout enfantin.
Pourquoi est-ce qu'elle lui fait atrocement penser à- non. Non, ne pensons pas ça, ne pensons pas à rien. Il en oublie même de répondre, en refourgeant des mensonges et des fantômes à l'arrière de son crâne, ses sourcils froncés au-dessus de ses yeux bleus. Ne comptent que les beans, en cet instant présent, et la cuillère en bois qu'il passe à travers la sauce tomate avec un air tellement concentré que, quelque part dans ses pensées, ce qu'il fait doit ressembler à de la science ou de la géométrie. Et puis de servir le festin et de retourner sur le canapé, la tête pleine de Joncheruines, les yeux un peu ombrageux. « Thank you very much. — S'alright, ” répond-t-il par mécanisme, avant de lui adresser un petit sourire timide mais sincère. Elle a des manières, Coco prostitute for rich people.

Elle s'étrangle un peu sur sa salive quand il lui pose ses questions. Il l'observe prudemment, la détaille avec curiosité et intérêt, se demande bien ce qu'elle a à cacher. Tous les hors-la-loi ont des passés terribles, décrète-t-il. Après tout, sinon, pourquoi s'enfuir? Pourquoi ne pas rejoindre un camp ou un autre? Il n'y a que lui qui s'est enfui pour la beauté du geste. Égoïstement. Elle souffle comme une enfant sur sa cuillère, l'avale. « Hmmm, it's good ! » Rolf sourit en coin, avant de prendre à son tour une cuillerée dans le bol et se brûler la langue et la gorge en l'avalant d'un coup. Merlin qu'il déteste ces foutus beans. Mais ils ont le mérite de ne pas être chers, d'être légers et de remplir l'estomac. C'est pas comme si ils pouvaient faire la fine bouche alors qu'ils sont on the road après tout.
« A week and... I not know. » Il hoche la tête. Une semaine. Il se demande bien ce qu'elle faisait avant. Enfin... pourquoi elle a arrêté d'être prostitute for rich people. Faut qu'il arrête de penser à ça. Il se concentre à la place sur le bol de beans, l'air soucieux une nouvelle fois, ouvre la bouche pour poser une autre question mais elle le prend de court, se tournant définitivement vers lui et lâchant un brusque « And you ? » presque accusateur. Rolf croise son regard machinalement et se sent rougir un peu. Stupide. “ Since last july, répond-t-il lentement. I wanted to go to France but the wizarding border is closed and the muggle one is watched over. Can't go by myself. ” Il semble un peu perdu dans un souvenir lointain, fronce les sourcils. Il ne semble pas particulièrement triste de ne pas y être parvenu. Triste d'autre chose. “ I'm trying to go to Hogwarts. You heard the news? ” Semblant se réveiller, il se détache du canapé et s'approche de son sac de voyage qu'il a laissé dans un coin. Il fouille dedans jusqu'à ressortir un exemplaire du Daily Prophet en date du 27 mars. La Une montre une photo de Poudlard, entourée d'un long article-témoignage d'un Mangemort expliquant la situation dans des termes aseptisés et distants. Le journal promet une analyse plus détaillée page 7. “ The Insurgents, you know? The rebels. They got in. The papers say it's not so bad but... they might win the war. ” Son doigt s'est posé sur la photo et il y reste un instant, le temps qu'il se perde dans ses pensées et qu'il refasse surface.

So... yeah, that's where I'm trying to go. I got... friends there. ” Friends, ouais. On va dire ça comme ça. Il laisse le journal sur les genoux de Coco, reprend sa cuillère et, soudainement atteint d'un mutisme nerveux et timide, fait mine de se focaliser sur la nourriture.
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(30 mars 2003) SIFFREDI x Un petit pas de travers, et toute une vie est à l'envers.

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