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sujet; BINT ❁ I could let you go, but I can’t give you up.

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Genesis "Bint" O'Mordheim.
feat mathilda bernmark. • sugar slaughter.

• nom complet ; Genesis O'Mordheim.

• surnom(s) ; Malheureusement, la belle s'est faite renommer "Bint" et ne répond plus que par ce surnom.

• naissance ; Elle est née un 2 Février à Londres.

• ascendance ; Bint n'a jamais été qu'une rebut de la société. Née-moldue, elle semblait prédestinée à être au service des sorciers plutôt qu'à tenter de les imiter.

• camp ; Elle ne s'en préoccupe pas : elle est trop effrayée par ses maîtres pour tenter de se soucier d'une quelconque autre chose. Si elle s'est déjà abandonnée elle-même, quelle raison aurait-elle d'aider les autres ?

• métier ; Genesis n'a pas de métier. Le fait d'être une rebut suffit amplement.

• réputation ; Par le passé, Bint avait la réputation d'être quelqu'un au sang chaud, une demoiselle vive et indomptable. Depuis, elle n'est plus rien. Un être servile, docile, qui n'envisage même pas de se rebeller.

• état civil ; La née-moldue était auparavant fiancée. Mais ce dernier n'a jamais donné de signes de vie lorsque les enchères pour sa belle ont eu lieu, et même son amour pour lui n'est plus assez fort pour qu'elle continue de se battre. Pas alors qu'elle se sent trahie et délaissée, pas alors qu'il n'a rien fait pour la libérer.

• rang social ; C'est un rebut, une parjure, une paria.

• particularité(s) ; Bint n'a pas de particularités : à part les cicatrices qui jonchent son corps fragile, elle est tout ce qu'il y a de plus banal et d'éteint.

• patronus ; Un écureuil.

• épouvantard ; Son maître qui lève la main sur elle, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle en meurt.

• risèd ; Comme beaucoup de rebuts, son plus grand rêve serait de retrouver la liberté. Cependant, même si elle y parvenait, elle ignore ce qu'elle pourrait faire tant elle s'est habituée et est désespérée.

• animaux ; Elle n'en a pas. C'est elle qui est l'animal, après tout.

• baguette ; Il y a déjà trop longtemps qu'elle a cessé de se servir de sa baguette et ne saurait sans doute plus comment l'utiliser, quand bien même on la lui rendrait.

• miroir à double sens; Elle ne sait même pas ce que c'est.

• ENSLAVED • Scénario.

The stars have faded away

► Avis sur la situation actuelle : - Pffff, elle souffle.
Elle ne sait rien. ne sait plus, elle n'est plus qu'un chien. Elle n'a pas accès au savoir, à l'information. Du matin au soir, il n'y a plus de raison. B. I. N. T. Quatre lettres. Un mot sale, déchiré. Un mot qui la défini, lui plaît. Elle n'a qu'un seul et unique maître  et elle le hait, préférerait le voir décédé plutôt qu'à ses côtés. Elle réfute ses origines qui lui ont octroyé ce privilège d'être ainsi traitée, vendue comme rebut. Mais la guerre, ce qui se trame dans les bas-fonds de la ville et ailleurs, rien de tout cela ne touche son cœur. Elle en a fini de ses préoccupations ; fini de se battre puisqu'elle ne reçoit en retour que des injonctions et des corrections. Son actualité ne réside que dans la beauté de la maisonnée, dans son entretient, et dans les désirs de ses hôtes qui ne lui doivent rien. De toute façon, rien ne l'intéresse véritablement. Peu à peu, elle s'est désintéressée de tout, ne vivant que pour l'asservissement.

► Infos en vrac : Autrefois, la belle Genesis était connue pour son tempérament d'acier. Il fallait être un monstre de patience et de détermination pour espérer un jour la voir ployer sous un argument. Petite mademoiselle "je sais tout", elle était exécrable au possible mais également appréciée pour son franc parler. Maintenant, elle est méconnaissable et n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était. Beaucoup ignorent ce qui l'a fait changer du tout au tout. D'autres se fichent éperdument de savoir ce qu'elle était auparavant, ne s'arrêtant que sur son statut de rebut. Et les derniers estiment que les cicatrices qui épousent ses formes sont la principale raison qui l'a poussée à s'oublier et à se dénigrer. Bint a tendance à se balancer d'avant en arrière dès lors que quelqu'un hausse la voix. Elle se planque dans un coin et attend, jouant avec une mèche de cheveux blonds qu'elle guide jusqu'à ses lèvres et mâchonne. Elle craint toujours de voir la dispute lui retomber dessus, ou que son Maître violente son corps déjà couvert d’ecchymoses à cause de sa perturbation. Genesis n'est plus rien de ce qu'elle a pu être. Brisée, chétive, douce, elle se fait marcher sur les pieds et est aussi effrayée qu'une petite souris. Elle aime s'occuper de Chav, l'autre rebut de la maisonnée, mais est extrêmement marquée par tous les sévices qu'elle a subi depuis qu'elle a été vendue. Rêveuse, elle a besoin de s'enfermer dans sa bulle d'ésotérisme afin de ne pas devenir totalement folle. Mais son âme a déjà commencé à se fissurer et à se flétrir sous la torture et les actes tous plus immondes que lui réserve son maître. Elle est cependant tellement douce et terrorisée qu'elle n'oserait pas se rebeller. Et puis, d'une certaine façon, elle a fini par développer une certaine forme de masochisme qui la pousse à exacerber son maître. Finalement, la pauvre est perdue, ne sachant plus réellement ce qu'elle est ni qui elle est. Ses maîtres font tout pour ça, après tout... C'est un animal sauvage qui a été dompté et qui est a présent battu, vivant dans la peur constante d'être à nouveau touchée et de souffrir. On a trop souvent prêté à la petite O'Mordheim des relations adultères. Il paraîtrait qu'elle apprécie particulièrement les hommes plus âgés qu'elle et qu'être leur maîtresse ne l'a jamais dérangée, au contraire. Être dans une relation stable et saine n'a jamais fait parti de ses plans, et certains disent qu'elle ne trouvait rien de plus appréciable que de faire se briser des couples pour ses beaux yeux. Aujourd'hui, les rumeurs tournent autour de son maître, ô combien séduisant, et il se raconte que Bint n'aurait rien perdu de son caractère de feu mais qu'elle se donnerait des airs dociles pour mieux aguicher le charmant quarantenaire. On lui prête un tatouage dans le creux des reins qui représenterait un oiseau. Seuls les chanceux qui ont pu l'apercevoir nue pourraient le confirmer. Il se dit qu'à l'époque où la belle était encore libre de tous mouvements, elle se sentait déjà entravée.


Nothing compares to you

• pseudo & âge ; absolem && 20 ans depuis que j'en ai  19...  gaah  • comment as-tu trouvé le forum ? publicité Bazzart, et merci mon Dieu.  potte  inlove  chou  miam  • ton avis, tes suggestions ; alors mon avis c'est qu'ici ça dépote tellement que j'ai pas pu arrêter d'y penser !  hardcore et mes suggestions bah... nan. vous pouvez pas faire mieux que la perfection.  tbe  adore  • connexion ; je passerai tous les jours, mais je sais pas si je pourrai rp autant.  mg on va dire 2/7 ou 3/7  yiih • quelque chose à ajouter ? BANANE FLAMBEE.  fouet
Nan sinon j'voulais juste dire que le PV de Maksim Dolohov est pas marqué comme étant prit, ce qui m'a démotivée à prendre Emma (parce qu'un seul lien présent) alors qu'en fait bah il est là.  :roule: Après j'm'en fiche parce que Bint gère du pâté mais voilà.  placard




Dernière édition par G. "Bint" O'Mordheim le Sam 25 Oct 2014 - 20:17, édité 7 fois
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BINT ❁ I could let you go, but I can’t give you up. Empty

A pleine rue ça crie les appels au secours mais aujourd'hui le peuple est bien soumis.


――――――-―• On a tous rêvé, de toucher l'horizon.  •――――-―――
Elle se souviendrait toute sa vie de ce moment particulier où la lettre était arrivée dans la maisonnée.

- Une lettre pour toi, ma chérie.

Avait dit sa mère, en passant une main compatissante et emprunte d'amour dans les cheveux châtains de la chair de sa chair. La surprise était néanmoins présente dans sa voix, alors que son enfant atteignait à peine la douzième année.
La petite, aînée de quatre autres enfants, s'était alors dépêchée de l'ouvrir, luttant pour ne pas la déchirer. La curiosité l'emportait sur tout le reste, sur la rationalité. Elle avait beaucoup d'amies, mais n'avait jamais envisagé que l'une d'elle puisse un jour lui envoyer une carte. Et cette idée, bien qu'un peu saugrenue, la comblait d'une joie incommensurable et méconnue jusqu'à cet instant.


- Oh.

Elle avait simplement soufflé, en voyant que ce n'était pas une carte aux couleurs chatoyantes d'un paysage qu'elle ne rencontrerait jamais, mais bien une longue lettre, dont les mots noirâtres déchiraient la blancheur virginale du papier brisé. Déçue, elle était néanmoins piquée au vif et ne put se retenir de faire courir ses prunelles grisées sur le vocabulaire qui s'imposait.
Magie.
Poudlard.
Sorcière.

Elle avait froncé les sourcils, tendu la missive à sa génitrice qui avait simplement rit et murmuré à son aînée :


- Sûrement une plaisanterie. Tout ça, ça n'existe pas.

La petite hocha la tête, dépitée et déçue. Néanmoins, plus les jours passaient depuis qu'elle avait parcouru cette lettre, et moins elle ne pouvait se la sortir de la tête. La magie, à cet âge impie, c'est tout ce à quoi on croit.
Après l'école, un jour d'été, elle décida de se rendre à la gare et chercha pendant longtemps le quai désigné et tant désiré. Et si beaucoup d'adolescents ne comprennent pas en voyant ce mur de brique, dans l'esprit de la petite, cela fit tilt. Le courage et la témérité dont elle faisait preuve avaient quelque chose d'idiot, mais aussi d'attrayant. Elle courut, aussi vite qu'elle put, et pénétra dans l'allée 9 3/4.

[...]

Poudlard.
Un endroit magnifique, merveilleux, qui tient de l'art.
Un endroit où elle avait cru, tant et tant, que tout serait différent.
Née-Moldue, elle s'était cependant mordue les doigts : les sorciers ne voulaient pas d'elle. Genesis O'Mordheim, sang-de-bourbe, qu'on criait en le voyant passer.
Mais sa scolarité était agréable. Ses grands yeux s'agrandissaient de plaisir en découvrant les sortilèges, tous plus magiques les uns que les autres aux yeux d'une Mortelle qui n'a jamais rien expérimenté de la sorte, qui ne connait que la banalité d'une vie ô grand jamais pimentée.
Elle découvrait la magie avec son lot d'expérimentations et d'erreurs. Avait soif de savoir, de connaissances à ce propos.
Et puis, Genesis n'était pas du genre à se laisser faire par les chamailleries de ses camarades. Elle avait rapidement comprit que le fait qu'elle soit née-moldue était déterminant, que jamais elle ne serait considérée comme une égale. C'est pourquoi elle s'était donnée pour but de ne jamais être banale.
Le soir, alors qu'elle rejoignait le dortoir des poufsouffles, elle en profitait pour potasser des bouquins de magie et se renseigner au maximum pour, une fois en cours, tous les épater et susciter l'envie.

Les années passées dans le château hanté avaient été les meilleures qu'elle ait connues et vécues. Tout y était merveilleux, tout de bleu. Peu à peu, elle s'était ouverte aux sorciers et aux autres, ravalant son caractère un peu sauvage qu'elle ne devait qu'à son âge.
Et elle avait connu l'Amour. Celui avec un grand A. Ils s'étaient aimés, si fort, qu'ils s'étaient fiancés. Trop vite, elle avait été sa favorite. Prodigieux, doucereux, ils connurent le paradis sur terre l'un avec l'autre.

Mais tout le monde sait que le bonheur ne dure jamais. Et c'est ce qu'ils ont expérimenté.

Mars 2001.

Tout aurait dû être parfait. A la fin de leur scolarité, ils avaient décidé de sauter le pas, de se marier. Il avait le don de la comprendre sur tous les points, de supporter son caractère de cochon et ses airs bougons et ronchons. Elle se sentait bien dans ses bras, aurait pu y passer sa vie si seulement elle avait pu vivre de ses envies.
Mais la loi était tombée. Implacable, elle était inacceptable. Genesis avait pensé plusieurs fois se rebeller. Elle avait essayé, d'ailleurs, lorsqu'ils étaient venus la trouver en affirmant que son sang était rédhibitoire et qu'elle allait devoir payer. Qu'ils savaient que ses parents, ou même elle, avaient volé les pouvoirs d'un sorcier pour intégrer l'école si mirifique et idyllique. Mais ça n'avait servi à rien.

Et surtout, il lui avait fallu se rendre à l'évidence : son fiancé, à qui elle aurait tout donné, sa vie même s'il le lui avait demandé, n'avait pas bougé son petit doigt. Sorcier de souche et non sang-de-bourbe, rien ne lui interdisait d'être en sécurité. D'abandonner lâchement la femme qu'il disait aimer.
Et c'est ainsi qu'elle avait été vendue au plus offrant, mais certainement pas au plus méritant. Parce qu'il valait mieux qu'elle serve un Sang-pur plutôt que de passer l'éternité dans les cachots éventrés d'Azkaban où elle ne pouvait qu'entendre les plaintes des Détraqueurs effrayants.


――――――-―• Violence puissance inconscience. Entrer dans le monde de l'intolérance.  •――――-―――


- 6 gallions !

La peuplade de Mangemorts et de Sangs-purs rassemblés dans l'enceinte du Ministère de la Magie s'esclaffe et jauge la jeune fille à l'air revêche et aux blondes mèches. Sa tignasse mal coiffée fait tout, sauf donner envie de l'acheter. Malgré les bourreaux qui la gardent, elle parvient à dresser fièrement son majeur et à l'afficher aux sorciers aux douteuses mœurs. Elle se fait directement rabrouer.

- 2.

Le commissaire priseur semble réfléchir, et finalement déclare d'un ton bourru :

- Le prix de départ est fixé à 5 gallions. On ne peut descendre plus bas, même avec une rebut si odieuse et mal élevée. Il se racle la gorge et ajoute : N'oublions pas qu'elle a octroyé beaucoup des points aux Poufsouffles chaque année où elle était à Poudlard. Et qu'elle a toujours eu un caractère très enflammé. Après un domptage en règle, il ne fait aucun doute qu'elle sera une rebut de qualité.

Il tente de faire monter les prix, ce qui fait rougir de colère la belle au regard incendiaire.

- 250 gallions !

Tout le monde se retourne sur l'homme imposant qui a proféré ce prix si immodéré. Ils sont surpris, et beaucoup rient. Ils s'imaginent que c'est une blague, et ils ne sont pas les seuls.

- 250 gallions ?

- 250.

Ils sont estomaqués. Choqués. Le commissaire priseur manque même de trébucher. Certes, la demoiselle n'a pas été une moins que rien. Mais elle demeure une Sang-de-Bourbe, et n'a rien fait d'exceptionnel non plus qui mérite qu'elle soit traitée autrement que comme un chien.

- Dans ce cas... 250 ʛ pour Lord Grimaldi.

Genesis fouille la foule du regard pour trouver l'homme à qui, bientôt, elle appartiendra. Bientôt, il se détache. Grand, imposant, avec un air de serpent qui s'apprête à dévorer sa proie. Un air de sadique plaqué sur le visage, il fait signe à sa nouvelle rebut d'avancer vers lui mais elle ne bouche pas d'un pouce, et les sourcils du Sang-Pur froncent. Il attrape alors sa baguette et fonce l'attraper comme une moins que rien.

[...]

On dit qu'Andrian Grimaldi a un humour assez... Caustique. Et Bint, le nouveau nom de Genesis, a pu être témoin de cette habitude assez anecdotique. Elle possède à présent deux tatouages de la part de son maître : Une clé tatouée sur le poignet droit, et un oiseau symbolisant la liberté dans le bas de son dos qu'elle ne pourra jamais omettre. Pourquoi ces deux emplacements ? Tout simplement parce qu'Andrian veut que son esclave puisse toujours voir la clé de sa liberté, tout près d'elle, alors que jamais elle ne l'atteindra et ne l'aura seulement. Pour celui dans le creux de ses reins, c'est une manière comme une autre de montrer qu'elle est sienne et lui appartient.

[...]

Les jours ont arrêtés d'être comptés. Cela fait plus d'un mois qu'elle est enfermée, espérant vainement être délivrée. Plus d'un mois, peut-être une année, que son cœur manque un battement lorsque le battant de la porte claque et qu'elle s'imagine son fiancé venu la délivrer. Mais chaque fois, la déception revient : ce n'est rien de plus que son maître ou l'une de ses filles, venue la secouer, la battre ou lui faire regretter. D'être en vie, d'être ici. Qui sait, elle n'est qu'une bonne à rien.
Et si c'était la seule chose regrettable à laquelle elle devait faire face... cette bécasse.
Tous les jours, son Maître, Monsieur Grimaldi, entre dans la pièce. Il ferme immédiatement la lourde porte et enclenche le verrou, comme un fou. Et d'abord, comme à son habitude, il la caresse. Les courbes de son visage, le bout de son nez, la rondeur de ses lèvres pleines puis son cou gracile où il referme ses doigts agiles. Et il serre. La rebut, peu à peu, manque d'air.
C'est à ce moment là que la véritable torture débute. Les premiers jours, elle se débattait. Le griffait. Lui crachait dessus, sur cet homme en rut. Mais toujours, il la domptait. La sévissait. Alors elle a arrêté. Mieux valait le laisser faire plutôt que de souffrir encore et encore. Si elle n'en est pas encore au point d'en rire, elle espère que bientôt, la folie viendra l'attendrir.

Et pourtant. Rien ne change.

La suite est beaucoup moins agréable : Andrian fait vagabonder ses mains sur le corps pur de la jeune fille sans armure. Elle s'imagine alors être enfermée au fin fond d'une étable. Seule, dans le foin, loin de tout ce tracas quotidien. Et lorsqu'il ne la touche pas, lorsque ses doigts ne se baladent pas, c'est pour mieux la faire se tordre de douleur sous des sortilèges ou des douleurs corporelles. Le père Grimaldi est très imaginatif lorsqu'il s'agit de faire subir mille tourments, et Genesis l'a apprit à ses dépends.


Un jour de Juin.

- Comment tu t'appelles ?

- Genesis.

Il lève la main et l'abat de toute sa force sur le corps frêle et déjà trop démoli de la belle.

- Comment tu t'appelles ?

Il répète, de la fureur pleins ses yeux bleus.

- Gene...

Encore, un coup. Et le manège continue comme ça pendant encore quelques longues heures jusqu'au moment où il gagne. Encore.

- Ton nom?

- B... Bint.

Sa lèvre est coupée, son visage tuméfié. Du sang perle de son nez et de son arcade sourcilière, et d'autres ecchymoses sont visibles sous ses maigres vêtements. J'entends par là uniquement la robe informe qu'il lui a été donnée et qu'elle porte parce qu'elle y est obligée, préférant l'étoffe à sa nudité.
Un sourire satisfait étire les lippes de l'homme, qui tend ses mains couvertes du sang de sa rebut à celle-ci. Elle tremble de tout son corps, mais sait ce qu'il désire. Et après avoir tellement lutté aujourd'hui, elle ne peut pas en supporter davantage. Alors, lentement, elle lèche le sang sur les mains de son maître, avalant son goût métallique et la vie gâchée qui s'est retrouvée perdue.

Lorsqu'il n'en reste plus beaucoup, il se lève et détache les menottes qui entravaient ses poignets.


- Debout.

Il ordonne.

- S'il vous plaît... Non...

Elle sait ce qui va se produire, et le redoute. Comme chaque jour. Elle le supplie, mais il ne fait que ce qu'il a envie. Il l'attrape avec violence, la force à se camper sur ses pieds même si la force lui manque. Il la soutient, se montre presque doux malgré la brutalité de ses gestes. La manière dont son regard la couve parvient à la faire se calmer. Un peu.
Elle appuie ses deux mains contre le mur, sachant qu'il est vain qu'elle continue de résister. Tout ce qu'elle récoltera sera des blessures supplémentaires, sans doute causées par des éclats de verre. Il caresse les courbes de ses hanches et commence à la violer.

[...]

Aujourd'hui, elle a oublié l'essence même de la fille qu'elle était. Elle lui est dévouée. Elle attend, presque avec impatience, que les lèvres de son maître s'ouvrent et profèrent l'insulte journalière : son nouveau prénom. B. I. N. T.

Heureusement, un oisillon a rejoint le nid. Chav. Si leurs débuts à deux en tant que rebuts associés n'étaient pas aisés, ils se sont habitués. Elle sait ce qu'il est : un loup-garou qui ne parvient pas à se dompter.
Monsieur Grimaldi lui a intimé le rôle de s'occuper du rebut de sa fillette mal élevée. Alors elle le lave, lui donne à manger et occupe presque le rôle d'une mère avec lui, oubliant elle aussi sa misérable vie.
Et avec Dulcinea, l'une des filles Grimaldi, les choses ne se passent guère mieux. Elle avait espéré, en voyant la belle couleur café au lait, qu'elle l'aiderait.
Mais c'était sans compter qu'elle ait remarqué les oeillades et l'excitation de la rebut à l'égard de son padre.

Parce que ce n'était peut-être qu'une rumeur du temps de Poudlard, mais la rumeur s'est mue en vérité. Bint craque totalement pour son maître, ayant - on peut le dire - développé un syndrome de Stockholm. Il faut bien se raccrocher à quelque chose pour ne pas devenir folle.
Et ça, la fillette à son papa ne peut pas le supporter. Même si elle ne sait rien de leurs petits secrets, des tourments que lui fait subir son père si dévoué, elle tient la rebut pour responsable. C'est ainsi que Bint passe ses journées, la tête sur le carrelage sale, à être battue et torturée.

Après tout, elle a pêché. Elle est née Sang-de-Bourbe et, paraît-il, a volé les pouvoirs d'un sorcier pour obtenir le privilège de rejoindre Poudlard à une époque donnée.
Lord Voldemort a tout changé. Le destin est scellé. Et Bint n'a plus qu'à tout endurer.


Dernière édition par G. "Bint" O'Mordheim le Mar 28 Oct 2014 - 20:07, édité 14 fois
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Bienvenue ici leche Du coup ça fait un maître pas encore présent qui a déjà beaucoup de rebuts ici hehe J'espère sincèrement que tu vas trop te plaire avec nous :russe: genre que tu ne voudras jamais t'échapper partir :russe: Amuse-toi bien pour a rédaction de ta fichouille I love you
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HERO • we saved the world
June Winchester
June Winchester
‹ inscription : 13/02/2014
‹ messages : 2868
‹ crédits : moi et ma signature à crackle bones.
‹ dialogues : lightblue
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‹ liens utiles : présentation - reaghan - ronald - daphne - mood - lyanna - lorcàn - remus
‹ âge : trente ans. (01/06/1974)
‹ occupation : à la renaissance du phénix, je n'ai pas de métier (la faute au gouvernement qui estime que les loups-garous sont trop dangereux pour avoir un métier).
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1984 et juin 1991.
‹ baguette : Elle est en bois d'ébène avec une plume de phénix à l'intérieur et mesurant vingt-quatre centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 7797
‹ réputation : À Poudlard et jusqu'à sa morsure, on la connaissait parce qu'elle ne ressentait pas la douleur et qu'elle passait plus de temps à l'infirmerie pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal qu'en cours. Elle a été joueuse de Quidditch aussi et pas une mauvaise. C'est un sport qu'elle a toujours adoré et qu'elle aurait bien continué par la suite. Puis après sa morsure, sa maladie s'est guérie grâce (ou à cause du) au gène loup-garou et on a fini par l'oublier. Puis après elle a été recherchée parce qu'elle a fait partie de l'Ordre du Phénix puis des insurgés. On l'a connu comme étant le rebut de Severus Snape. Puis de nouveau une insurgée. Puis héros de guerre, mais un héros qu'on remercie par un simple sourire et une petite somme d'argent, pas un héros qui mérite l'Ordre de Merlin. Vous comprenez, elle n'est pas normale. L'Ordre de Merlin, June s'en moque, mais elle ne supporte pas le snobisme de ce gouvernement qui se veut tolérant. Depuis la fin de la guerre, June se renfonce dans l'anonymat et ça lui va très bien.
‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
‹ faits : uc
‹ résidence : à storm's end.
‹ patronus : un renard roux
‹ épouvantard : le feu.
‹ risèd : Teddy avec Dora et Remus. Et puis elle avec Elijah et leurs enfants. Des enfants qui ne souffrent pas du gène du loup-garou.
http://www.smoking-ruins.com/t6908-june-shadow-of-the-colossus
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Bienvenuuuuue brille
Probablement un oubli pour Maks (merci de nous l'avoir signalé d'ailleurs trognon), en tous les cas, super choix de scénar hehe si tu as des questions, n'hésite pas à nous envoyer un mp ! Bonne chance pour l'écriture de ta fiche et amuse toi bien parmi nous ow
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ça fait un moment que je suis intriguée et que je me demande qui est bint... Arrow
ENFIN, j'ai la réponse ! iiih
bienvenue parmi nous, EXCI c'est de la bombe, tu vas voir !
bonne rédaction de fichette - j'ai hâte de la lire, sans vouloir te mettre la pression... :roule:
kiss
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Bienvenue ma jolie I love you
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Da, le ruskov est là pour emmerder le monde. :russe:
C'est dommage pour Emma, depuis le temps que j'invoque son esprit (tout nu dans la forêt en plus, avec des plumes sur les parties - enfin maintenant elle est tentée, alors comme ça tout le monde il est beau, tout le monde il est content Arrow )

Bon. J'espère que la vision ci-dessus ne t'a pas trop effrayée.
Mais sûr que ta belle envoie du pâté, on se trouvera même un lien pour compenser la frustration, voilà. :russe:

Bon courage pour la rédaction de fichette.
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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Simon Rosier
Simon Rosier
‹ disponibilité : dispo (1/6)
‹ inscription : 07/09/2014
‹ messages : 1145
‹ crédits : tplrs (avatar), tumblr (gifs).
‹ dialogues : #669999.
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‹ liens utiles :
‹ âge : trente-huit ans (24/05/66).
‹ occupation : criminel, propriétaire déchu du Centuries.
‹ maison : Serpentard.
‹ scolarité : 1977 et 1984.
‹ baguette : brisée.
‹ gallions (ʛ) : 5331
‹ réputation : il n'est plus rien, l'héritier réprouvé d'une famille presque extincte, indigne de toute confiance et bon à moisir dans les geôles d'Azkaban.
‹ faits : toujours considéré comme une ordure remplaçable, dans le clan désuni de Voldemort, Rosier est désormais perçu comme un lâche ayant déserté avant la bataille finale. Un monstre qui a abusé de la confiance d'une sorcière honnête (Anna), et un père indigne par-dessus le marché. Nombreux sont ceux qui auraient aimé maintenir la peine de mort jusqu'à ce qu'il y passe.
‹ résidence : Azkaban.
‹ patronus : un vague filet argenté, sans forme ni consistance.
‹ épouvantard : un précipice.
‹ risèd : une plage, avec Anna et Charlotte.
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rawr MATHILDA. yeux yeux
bienvenue ! iiih
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Bienvenuuuuue ♥
J'adore le titre de ta fiche btw
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une rebute et ultra canon en plus, c'est bon ça gaah gaah faut qu'on se prévoie une rébellion les jaunes, ça devrait être interdit par le ministère d'être plus beau que son maître jule jule
bienvenue en tout cas, et bonne chance pour ta fiche I love you
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