|
sujet; if I look back I'm lost (mafalda) |
HERO • we saved the world Mafalda Weasley | Mafalda Isibéal Weasleyhumble with just a hint of kanye❝ We're running in circles again ❞hunted / Inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; Weasley. encore une. on l’a souvent prise pour l’énième membre de la fratrie déjà grande qui a marqué ses années à Poudlard, mais non, elle n’est qu’une cousine, une autre rousse. Fake Weasley, cadeau de répartition qui la suit encore. Weasmoche (Weasel-Bee) elle y a eu droit aussi, parce qu’on ne change pas un surnom gagnant, un surnom qui marche, un surnom qui marque. Mafalda un nom de naissance un peu pétulant un peu vieillot à son goût, qui la prédestinait pourtant à se montrer forte, combattive. souvent raccourci en Mafie ou May, parfois même en Milf par les plus blagueurs, elle n’apprécie les surnoms qu’autant que les personnes qui les lui donnent. Isibéal, la touche irlandaise, la touche maternelle. ☇ naissance ; deux juin mille neuf cent quatre-vingt trois dans une clinique moldue à Dublin, République d’Irlande. ☇ ascendance; mêlée, la surprise quand on voit son nom de famille et les cheveux roux qui vont avec. C'est que son père a enfin osé faire ce dont on accuse les Weasley depuis si longtemps. Il a trahi son sang en épousant une moldue Niamh Buckley. Un mariage de courte durée ; le mélange des cultures, si idéal sur le papier, s'est vite avéré impossible à vivre. Le mariage secret a volé en éclat et jusqu'à ce que le sang ne devienne un souci national, beaucoup la pensaient pure comme sa sœur. ☇ métier ; aucun, elle anime néanmoins potterveille de temps à autre sous le pseudonyme Waif et il lui arrive de donner quelques informations au Phare à “on”. Elle a toujours fait en sorte de se rendre le plus utile possible - ce qui ne voulait pas forcément dire grand chose -, mais elle a fini par apprendre quelques notions de médicomagie et fait office de mini-guérisseuse à l'occasion. ☇ camp ; rébellion, un peu par défaut, un peu par conviction. elle ne sait pas trop. peut-être que c’est son sang qui l’empêche d’espérer beaucoup de la société telle que régie par le Magister. peut-être que c’est son nom qui l’a forcée à suivre ses cousins. peut-être que c’est juste une fille bien. depuis l'espèce de réunification elle n'a pas encore décidé de ce qu'elle voulait faire, mais songe assez sérieusement à rejoindre les Phénix. ☇ réputation ; à Poudlard c’était une miss-je-sais-tout, une Hermione Granger - et Merlin sait qu'on en avait pas besoin d'une deuxième - réincarnée avec un sang un poil meilleur - et encore - l'option superficielle en plus. Adepte des ragots, adepte de l’attention qu'elle soit bonne ou mauvaise, Mafalda n’a pas beaucoup changé. Elle reste cette gamine un peu trop bruyante, un peu trop “moi je sais” auprès de ses camarades ex-insurgés. Pour les anciennes vipères qui l’ont accompagnée dans ses années étudiantes et qui sont maintenant dans le camp opposé et tout ceux à qui elle a fait croire qu'elle détestait son sang et reconnaissait l'autorité des Carrow comme du Lord, c’est une traitresse, qui ne vaut pas mieux que les autres. Une “vraie Weasley” aussi mal connoté que ça puisse être venant d’eux. ☇ état civil ; célibataire, un petit pincement au cœur à la vue d’une certaine paire de fossettes, mais aucune envie d’y donner suite parce qu’elle se dit que c’est jamais malin d’avouer ses sentiments à quelqu’un avec qui on est obligé de passer le plus clair de son temps, c’est trop risqué - et elle parle par expérience. ☇ rang social ; insurgée, elle a commencé fugitive, un peu forcée par la vie, un peu forcée par le statut franchement peu glorieux de ceux qui partagent son patronyme et puis elle a fini par s’impliquer. ☇ baguette ; taillée dans un bois de cèdre clair et souple renfermant une plume de phénix, sa baguette mesure vingt-neuf centimètres et semble avoir une prédilection pour les sortilèges de protection. ☇ épouvantard ; elle panique devant les cafards, c'est physique, c'est inexplicable, c'est depuis qu'elle est toute petite. Elle les déteste, ils la dégoûtent, elle frissonne rien qu'à les voir, rien qu'à les imaginer courir sur sa peau. Son épouvantard prend la forme d'un nid de cafard qui, comme des fourmis, bien rangés en file indienne, menacent de lui grimper dessus. D'un ridikkilus la ribambelle d'insectes ne devient plus qu'une constellation de tâches d'encre pourpre sur le sol. ☇ risèd ; être réunie avec ses parents, sans avoir besoin de regarder derrière son épaule, sans avoir besoin d'être alerte au moindre danger. étrangement sa belle-mère et sa cadette ne font pas partie du joli tableau, comme si même dans ses rêves les plus fous, elle savait que ses relations avec elles sont foutues. ☇ patronus ; un poney shetland. ☇ particularités ; aucune. ☇ animaux ; aucun, cependant sa mère avait un magnifique chien-loup tchécoslovaque quand elle était gamine et elle y était très attachée, aussi elle a tendance à se prendre d'affection pour tous les chiens errants qu'elle croise. ☇ miroir ; un cercle aux reflets rose vif. | ☇ Avis sur la situation actuelle : pour tout le bruit qu'elle a pu faire, Mafalda elle s'est toujours montrée discrète sur ses opinions politiques. On a pu la prendre pour une gamine trop naïve tant elle s'écrasait devant les envoyés d'un Ministère injuste ou les subalternes de Voldemort. Seulement, à douze ans si elle a préféré se taire devant Ombrage c'était pour mieux rejoindre l'Armée de Dumbledore derrière. Si elle a fait semblant de collaborer avec les Carrow n'hésitant pas à dénigrer son propre sang - désormais connu de tous -, son propre patronyme, larmes au coin de l'œil, en secret elle détachait des élèves dans les cachots et ramenait des vivres à la salle sur demande. Elle ne s'est jamais arrêtée pour se demander pourquoi elle se donnait toute cette peine. Elle a pu répondre à certains que c'était par amour du défi. Elle n'était pas obligée à l'époque d'intervenir et aurait pu se contenter de subir en silence. Elle n'était pas la moins bien lotie. Alors elle veut bien croire que si elle a aidé, c'était parce que c'était juste une fille bien, un peu, sur les bords. Et puis, elle a toujours aimé être accueillie en héros par les réfugiés politiques qui se cachaient dans la salle secrète. Aujourd'hui la place au choix est plus restreinte. Dès l'après bataille de Poudlard, elle a compris qu'il valait mieux prendre ses cliques et ses claques et ne jamais revenir. Elle se doutait bien que son nom lui vaudrait une place de choix chez les indésirables, que prouver sa valeur aux Mangemorts avec un patronyme et un sang pareil, serait trop dur. Impossible même: on ne lui laisserait pas le bénéfice du doute. Elle a essayé de revenir à Poudlard malgré tout, d'utiliser les connexions de sa belle-mère, mais son soutient aux rebelles s'est fait remarquer et elle a fini pensionnaire régulière des cachots. Alors elle a fuit, quand les insurgés sont venus les chercher. Elle a fuit sans un regard en arrière et s'est retrouvée chez les Pacifistes d'abord. La guerre ce n'était pas son truc, parce que même si elle rejetait Voldemort et ses partisans, même si elle trouvait les injustices frappantes, elle n'avait pas envie de se battre, ce n'était qu'une enfant il faut dire: quinze ans à peine - quoiqu'elle avait le don de bouder dès qu'on le lui faisait remarquer. Et puis, elle s'est ennuyée, a fini par se révolter en entendant parler de la vente des rebuts et sans réfléchir plus longtemps elle a rejoint les audacieux pour s'y impliquer totalement. Quand on a décidé que l'union faisait la force et que le Phénix est revenu de ses cendres cependant, elle a joué un peu avec l'idée de dire "adios, laissez moi vivre ma vie". Surtout maintenant que l'Élu qui leur faisait office de leader spirituel est mort, elle ne peut que comprendre le refus de certains de s'engager. Seulement, elle ne peut pas rentrer chez elle et elle ne se voit pas continuer à vadrouiller seule alors, une fois la quête donnée par Sasha réalisée, elle songe à se soumettre au serment inviolable et à embrasser son destin de Weasley - pas sans faire la gueule néanmoins. |
☇ Infos complémentaires ; Mafalda adore chanter, chansons moldues, ou rock sorcier - elle adore les Rotten Apples - elle aime partager sa passion avec ceux qui l’entourent. Seulement Mafalda elle n’a jamais chanté une note juste de sa vie et c’est pas faute d’essayer. Et même si depuis le temps on lui a dit qu’elle chantait comme une casserole, elle continue de pousser la chansonnette quand ça lui vient et si on est pas content, on a qu’à se boucher les oreilles, ça n’est pas son problème. • elle a les cheveux roux, mais pas les robes de seconde main qui font des Weasley un clan si reconnaissable. Tentant de s'intégrer chez les moldus, pour le bon plaisir de sa femme, son père a servi d'expert comptable dans l'entreprise de son beau-père pendant un temps, une connaissance des chiffres qui lui a beaucoup servi à son retour dans le monde sorcier pour son second mariage. Entre l'expertise paternelle et la fortune apportée par sa belle-mère, Mafalda a toujours eu une vie confortable, des vêtements, des livres, des babioles neuves et à son goût. • Très intelligente, elle bénéficie surtout d’un atout non-négligeable: une mémoire visuelle quasi-absolue. Toutes les pages bouquinées s’impriment presque à jamais dans son esprit, ce qui a toujours rendu ses révisions scolaires très aisées. • Sa mémoire auditive n’est pas mauvaise non plus, seulement elle adore magnifier ce qu’elle entend et le répéter à qui veut l’entendre: grande fan de rumeurs en tout genre, elle ne s’est pas souvent préoccupée de la véracité de ce qu’elle racontait pourvu que ça fasse parler les autres. Et elle avait beaucoup à dire, petite fouine qu'elle était. • Très bonne potioniste - et de façon générale sorcière de talent - pour son âge elle se voyait déjà grande guérisseuse ou alchimiste de renom. Au lieu de quoi elle a avorté ses études au milieu de sa cinquième année et en souffre beaucoup : elle avait un potentiel monstre, gâché - selon elle - par des années de fuite et elle en veut au monde entier. Un petit complexe d'infériorité s'est d'ailleurs développé et pour rattraper ce qu'elle considère être un retard inexcusable elle vole systématiquement tous les livres qui lui tombent sous la main, peu importe qu'elle soit en pleine mission ou qu'elle les ait trouvés dans la tente d'un inconnu. Elle les amasse, elle les lit, elle les balance n'importe où une fois vidés de leur savoir. • plusieurs cicatrices sillonnent sa peau, la creusent comme des rides preuves, non pas d'une jeunesse qui s'effrite, mais d'une vie un peu trop remplie, un peu trop violente. • Elle pensait être nommée préfète et sûrement l'aurait-elle été si elle avait eu le sang pur ou si Voldemort n'était jamais revenu. Seulement l'insigne convoité lui a échappé à l'aube de sa cinquième année et sa crise de rage et sa jalousie démentielle envers celle qui a justement écopé du badge a certainement marqué l'esprit de ceux qui ont eu le malheur de la croiser tout septembre 1999. Elle n'a jamais fait perdre plus de points à sa maison que durant ces premières semaines de cours pour "irrespect envers l'autorité préfectorale". • elle a surpris tout le monde à sa répartition. Un "Weasley ! " suivit d'un "Slytherin !" c'était encore du jamais vu. La seule Weasley qui n'était pas de sang-pur en plus - à croire qu'elle le faisait exprès. Elle s'est presque sentie forcée de prouver qu'elle méritait sa place dans cette maison en redoublant d'efforts pour s'intégrer peu importe ce que cela signifiait. Si le Choixpeau l'y a envoyée c'est avant tout pour son ambition, débordante, dévorante. Elle a toujours tout voulu, le monde entier, toute la connaissance, toutes les réussites possibles. Mafie elle a toujours voulu faire de grandes choses, même quand elle ne savait pas quoi exactement. Les années suivant sa répartition ont prouvé qu'elle ne manquait pas non plus de la détermination et de la ruse chères au fondateur de sa maison. • Mafalda a grandi avec un pied dans le monde moldu et ce malgré les efforts de sa belle-mère pour l'en sevrer. Elle passait une semaine tous les mois chez sa mère ou ses grands-parents maternels, puis - après son admission à Poudlard - la moitié de l'été. De fait cette autre culture a toujours été une partie intégrante de son identité et elle n'a jamais su avoir honte ou rejeter cette partie-là de ses origines. Au contraire, sa mère est aujourd'hui la seule personne de sa famille qu'elle essaye activement de contacter de temps à autre. • Elle aime beaucoup le Quidditch, mais elle n'a jamais essayé de jouer parce qu'elle n'aimait pas les méthodes de l'équipe de sa maison. • Être sous-estimée est ce qu'elle déteste le plus au monde, mais c'est aussi son lot quotidien. On ne la pensait pas digne d'une Serpentard et elle s'est efforcée de réfuter l'argument. On a pu la croire indigne d'une Weasley au vu de ses fréquentations, mais elle a fini par leur prouver le contraire. On l'a souvent pensée trop jeune, trop futile, pour être utile et elle continue de leur montrer qu'ils ont tord. Même quand ils ont raison. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi Jiji. J'ai 21 ans, je viens de paris et j'ai connu le forum via bazzart.. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Un dernier mot ? aimez-moi . Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Mafalda Weasley le Mar 30 Aoû 2016 - 0:05, édité 5 fois |
| | | |
HERO • we saved the world Mafalda Weasley | I'm not a little kid now watch me get big now, spell my name on the fridge now, with all your alphabet toys❝Dad's with a slut❞1989, United Kingdom « When are we going to see auntie Molly and uncle Arthur? » Un gros nœud bleu dans les cheveux, une robe de princesse moldue assortie sur le dos, la gamine s’impatiente et tapote sa baguette en plastique contre la porte du salon alors que son père est en pleine discussion avec sa belle-mère, Talia dans les bras. « We’re not going — » Un vague regard est jeté en sa direction avant que la conversation ne s’arrête brusquement. « Mafie what on earth are you wearing? » s’offusque la femme de son père en la détaillant des pieds à la tête. « Mum got me this outfit, isn’t it lovely? » fait-elle avec l’accent irlandais qui lui vient, lui aussi, de sa très chère mère. Elle tourne sur elle-même pour mettre en valeur son jupon de tulle. La matriarche se tourne vers son mari, le regard accusateur. Quand elle a accepté de traiter le poupon d’un an comme le sien, elle ne s’attendait pas à ce que l’influence de sa famille maternelle soit si importante. Tout comme, en acceptant d’épouser un Weasley, elle ignorait tous les attachements qui venaient avec. « Why aren't we going? Auntie Molly makes the best birthday cakes, they’re big and sweet and she promised mine would be pink with a princess tiara on top! » Elle secoue sa baguette de fée à la consternation absolue de celle qui l’a élevée. « We’re celebrating your birthday here with your other aunt- » « I don’t have another aunt, daddy only has two brothers and only uncle Arthur got married — » « Ssh Mafie, we’re celebrating with my sister and her children. » Elle n’est pas sèche, mais elle est catégorique et malgré le regard échangé avec son père Mafalda sait qu’il n’interviendra pas. Parce que c’est comme ça chez les Bulstrode, les femmes gèrent la famille et tout le reste. Au fond elle a juste de la chance que sa belle-mère n’ait pas décidé de la gérer en s’en débarrassant purement et simplement. Calant Talia dans les bras de son père, Adelaide se lève et lui tend une main que la gamine n’hésite pas un seul instant à attraper. Elle connaît l’imposante sorcière depuis presque toujours, elle la connaît certainement mieux que sa propre mère, présente autant qu’elle le peut, mais pas assez. « Come now, we’ll get you a proper outfit to wear for the big day. » « But mummy I like this one. » Adelaide bat des cils étonnée, c’est la première fois que Mafalda l’adresse de la sorte et elle s’attendrirait presque juste assez pour la laisser filer. Presque. Sa sœur vient, hors de question qu’elle soit accueillie par une espèce de moldue. Ce qui ravirait Arthur Weasley sera loin de faire sourire sa famille à elle. Tout comme ça ne la fait pas rire le moins du monde non plus. « You can wear it when you go visit your mother. » consent-elle. C’est tout une partie de la vie de sa belle-fille qu’elle préfère ignorer proprement, laissant son époux l’emmener à Dublin et la ramener chez eux pour chaque visite, fermant les yeux sur la nature de sa première femme et sur l’impact que cela peut avoir sur Mafalda. Au final c’est elle qui l’éduque, c’est elle qui l’influence le plus et un jour Mafie en oubliera peut-être Niamh. Et au prix de cette maigre concession, elle a au moins su gagner la bataille contre sa belle-famille, écourter les visites, éviter les invitations jusqu’à ne plus y aller du tout, jusqu’à ce que Talia ne se souvienne même plus de ses cousins maternels. 1991 & Dublin, Republic of Ireland « Is she treating you alright? » Ça fait bien longtemps que Mafalda ne compte plus les fois où sa mère lui a posé la question. Une ou deux fois par visite au moins. L'hostilité envers sa belle-mère, sa remplaçante, est évidente et l'envie de voir sa fille la critiquer, la haïr autant qu'elle est certaine, peut-être au point de préférer l'entendre relater les abus potentiels d'Adelaide, que de la voir arriver en pleine forme à chaque fois. « Honey? Mafie, are you listening to me? » La gamine cesse de triturer sa poupée — sa mère sait-elle qu'elle a depuis longtemps passé l'âge ? Qu'elle préfère désormais les livres ? Non bien sûr, puisque les livres qu'elle veut lire sont des ouvrages de magie, tout un concept qui lui est étranger. Niamh est au courant de la condition de sorcier de son ex-mari évidemment, au courant de celle de sa fille, mais elle n'a jamais fait le moindre effort pour s'intéresser à la magie. « I'm sorry mum. » répond-elle finalement. Elle est sincère. Mafalda est désolée, désolée de s'entendre avec Adelaide, désolée de l'appeler maman quand sa génitrice n'est pas là, désolée d'aimer sa petite sœur, désolée d'être une sorcière et d'adorer ça, désolée que cela signifie que sa mère doive-t-être exclue de tout un pan de sa vie. ❝If they want to give you a name take it make it your own. Then they can’t hurt you with it anymore.❞1995 & Slytherin Common Room « So your sister's a Bulstrode but you're not what's that about? Did your dad have a secret affair with a mudblood or something? » C’est une chance qu’elle n’ait pas appris à tuer d’un regard ou son camarade serait déjà six pieds sous terre. « No offense yeah? Just wonderin’ ». ajoute-t-il précipitamment mais avec encore un peu trop de nonchalance à son goût. C’est à croire qu’il ne se rend pas compte des mots qu’il a choisi d’employer, du mot qu’il a choisi d’employer. Mudblood. Les langues se délient, les faciès se détendent, l’hypocrisie n’a plus lieu d’être alors que l’on sait le soutient que l’on a un peu partout. Surtout dans cette salle commune, où l’on est toujours prêt à faire la sourde oreille. « I'm older than her. » Répond-t-elle en se mâchouillant l'ongle du pouce, faussement détachée. « Hm? » « I'm older than her so there was no 'affair', my dad met my mother first - had me - and then he married hers. » Elle évite le sujet dangereux de sa mère, de ses origines, de son sang. Étrange qu'il puisse assimiler si facilement la tradition matriarcale des Bulstrode, tout en faisant montre d'une telle intolérance dès qu'il s'agit des nés-moldus. Si seulement il savait, que sa mère est pire que ça encore, pas une sang-de-bourbe, mais une moldue. Son père a fait exactement ce que des gens comme son interlocuteur avaient accusé les Weasley de faire pendant des années: il s'est acoquiné avec les sous-Hommes, les non-sorciers. Don't tell, lui a soufflé sa belle-mère la veille de sa rentrée avant de le répéter dans sa première lettre, après sa répartition. It'll be easier if you don't tell. « Ok but then, who's your mother? » Elle hausse une épaule, tout en suivant le conseil de sa belle-mère, elle préfère ne pas mentir à ce sujet plutôt que d'être forcée de prétendre avoir honte de sa génitrice. « Does that make you a bastard? » ajoute-t-il brusquement, en se penchant en avant les yeux plissés, comme si la réponse devait se trouver écrite sur son visage, comme si les bâtards étaient si différents des autres. « Probably not as much as you for asking. » fait-elle en haussant un peu trop le ton. Elle est fatiguée des questions et de la curiosité déplacée de son camarade. Fatiguée d'avoir à éluder la chose pour ne pas avoir à insulter sa mère ou se voir rejeter par une partie de ses camarades. La vérité c'est que ses parents étaient mariés à sa naissance, mais elle préfère encore que l'on s'interroge sur sa légitimité que sur l'identité de sa mère que personne ne connaîtrait. Elle n'est pas une bâtarde, elle est peut-être pire: une sang-mêlée en plus d'être une Weasley. Et parce que les tares ne viennent jamais seules, elle n'a même pas la décence d'en avoir honte. Alors sans hurler, sans trop s'énerver, elle se fait suffisamment entendre pour que, devant elle au moins, on cesse de poser des questions. 1996 & Dungeons « Um sorry but you’re simply doing it wrong you’re not meant to put as many dried nettles, see two scoops should be enough. » Elle rejette la tresse qui contient tant bien que mal sa chevelure de lionne derrière son épaule et hoche la tête dans ce qui se veut un geste poli, sympathique mais qui n’apparaît à son vis-à-vis que condescendant. « I don’t remember asking you for help. » Répond-il d’ailleurs en lui tournant le dos et revenant tranquillement à sa préparation. L’adolescente secoue violemment la tête et retourne à la sienne, déjà presque terminée sans pouvoir s’empêcher de lancer des regards en coin à la paillasse de son voisin. Il ne lui faut que quelques instants pour ajouter un peu trop de poudre yeux de poisson à son mélange arrachant un soupir indigné à sa camarade. « It’s just, please, if you’re not careful this could ex— » agacé il lâche encore une poignée de poudre dans son chaudron et elle n’a pas le temps de finir sa phrase que ce dernier explose dans un vacarme assourdissant. Elle encaisse le choc les yeux fermés, mais elle devine déjà la substance peu ragoutante qui lui recouvre le corps. « Bloody hell. » elle énonce lentement comme pour se retenir de jeter pire, dans sa rage. « Did you put something in my cauldron? » ose-t-il faire en la pointant du doigt, accusateur, sachant pourtant pertinemment que les yeux du maître de potion Slughorn sont sur eux. « Excuse me? » s’indigne-t-elle en essuyant tant bien que mal la substance gluante de ses vêtements. « How did you know it was going to explode? » Elle roule des yeux devant sa naïveté. « I didn’t put anything in your cauldron I didn’t need to as you already put half the ingredient shelf in it. There’s something called a recipe you might wanna learn to follow it. » Troisième année d’étude et certains ne sont toujours pas fichu de suivre les instructions correctement, c’est consternant. « I knew it was going to explode because I for one have read the bloody instructions and the whole damn book. » argue-t-elle alors que le professeur s’interpose justement entre les deux élèves. « Language miss Weasley, I hate to do this but ten points from Slytherin. » Elle serre le poing. « As for you mister Baddock you might indeed benefit from some extra reading. For now why don’t you take your classmate to the hospital? — you might find this green goo tends to burn after a while. » « I can’t believe he took ten points from my house for teaching a little c— » marmonne-t-elle dès qu'ils sont seuls dans le couloir des cachots, indifférente au fait qu'il fasse partie de la même maison et que cette perte de point l'affecte tout autant. C'est elle qui en a perdu, c'est elle qui a failli à sa maison. « Well that’ll teach you to be a know-it-all. » l'interrompt-il, mauvais. Elle serre la mâchoire ; elle a l’habitude. « Merlin’s beard not another one. » murmure-t-on sur son passage depuis sa première année. Pas une autre Weasley. Pas une autre insupportable miss-je-sais-tout. ❝ The prince of the playground❞1994-1998 & Hogwarts school of Witchcraft and Wizardry « So anyways yeah that's what I'm reading at the moment. » Elle hoche la tête, les yeux brillants, le menton calé sur la paume de sa main, comme absorbée par l’histoire de l’adolescent qui parle et parle et parle, sans faire gaffe à ce qu’elle en pense, sans lui demander son avis, juste content d’avoir quelqu’un qui l’écoute avec autant d’attention. En réalité, Mafalda se moque totalement de ce qu’il lui raconte. C’est même inintéressant. Oui mais c’est lui qu’il le dit, alors elle pourrait tout aussi bien l’écouter détailler la cuisson d’un rôti de bœuf avec introduction et plan en trois parties. Elle le laisserait parler de n’importe quoi, pourvu qu’elle entende le son de sa voix, pourvu qu’il la regarde et la laisse l’admirer, la bouche légèrement entrouverte. Elle essaye d’être discrète bien sûr, elle a appris quelques trucs depuis la première fois que son cœur a raté un battement en l’apercevant dans les couloirs. Le prince de glace. L'asocial. Aujourd’hui elle sait que ses cheveux en bataille ne sont pas le fruit d’une désinvolture absolument craquante, mais ne sont que le résultat d’un peu de lotion et d’efforts. Aujourd’hui elle ne le voit plus aussi inaccessible qu’il en avait l’air pour elle, gamine de onze ans fraîchement débarquée, fraîchement remarquée — pour les mauvaises raisons. Il connaît son nom, il lui adresse la parole pour plus d’une minute ; c’est une victoire incroyable. Elle referme la bouche sèchement, juste avant qu’une gouttelette de bave ne s’échappe du coin de ses lèvres. Ce n’est pas comme ça qu’elle a prévu de faire savoir à Nott qu’il lui plait. Elle préfère attendre le jour parfait, la robe parfaite, l’arc-en-ciel au dessus du parc, la rosée du matin, une petite brise qui fait voler sa crinière rousse. Quelque chose de classique et de sobre. Mais surtout, surtout, pas de bave. ❝tag — you're it❞October 1997 & Alecto Carrow's office « S’not easy being a Weasley. » C’est vrai, trop de personnes s’attendent à bien trop de choses et des choses différentes au possible généralement. Le clan Weasley s’attendait sûrement à la voir devenir comme eux, sauf que dès ses premiers pas à Poudlard elle avait montré que ça n’arriverait pas ; on a d'ailleurs aisément blâmé pour ça l'influence de sa belle-mère. Ses camarades de maison ont eu besoin de la voir se démarquer pour prouver qu’elle avait bien sa place chez les vipères. Les copines attendent constamment les ragots. Les parents attendent les notes parfaites. Et contenter tout le monde, ça commence à devenir compliqué pour l'adolescente. « You have to understand, being associated with these people…it’s…so hard. » Elle papillonne des yeux et secoue la tête. L’association aux autres Weasley lui avait surtout offert une sympathie gratuite de la part de certains Gryffondors. La méfiance de certains Serpentards, elle s’en était chargé assez rapidement. Du moins, jusqu’à ce que le problème ne soit exacerbé par le changement de direction à Poudlard. Et maintenant que l'on sait pour son sang, maintenant qu'on sait qu'elle est ternie, Adelaide compte sur elle pour se battre et s'en sortir. Et c'est si facile de dire qu'elle n'est pas une Weasley comme les autres. Elle n'a rien avoir son cousin Ronald — le pire de tous. Elle, elle a été élevée par une Bulstrode. Ça change tout. Ça devrait tout changer. « I don’t want to be held back anymore. » Elle essuie une larme cristalline au coin de l’œil droit et relève ses prunelles céruléennes, déterminée. « I’ve proven time and time again how different I am from the rest of them. » Vrai et faux. Mafalda et ses humeurs, Mafalda et ses braillements, Mafalda et ses grandes idées, ses grandes ambitions, on croit tout savoir d’elle ; c’est qu’elle parle tellement. Elle a un avis sur tout, une information inintéressante à donner sur le moindre sujet et des ragots à gogo. Mais il y’a tant de choses - généralement celles qui la rapprochent de ses cousins justement - que le commun de ses camarades ignore parfaitement. « Please, let me prove my worth to you Professor Carrow, you won’t regret it. » Elle esquisse un sourire carnassier, bien consciente qu’elle est en train de conclure un pacte avec le diable, ni plus, ni moins. November 1998 & Alecto Carrow's Office« I hate liars miss Weasley. » Imposante derrière son bureau, le professeur Carrow la toise froidement, terriblement et Mafalda se sait déjà perdue, découverte, finie. Elle a visé trop grand, elle a mis de côté la sécurité pour défaire les chaînes d'un peu trop d'élèves. Elle n'a pas su s'échapper à temps. « Crawling to me, licking my boots like some little half-breed dog and then turning your back to help the cockroaches you call your family? » L’image est le fruit du hasard, mais Mafalda ne peut s’empêcher de constater qu’elle est merveilleusement bien choisie, ; elle frissonne à la simple entente du mot cafard, on ne saurait faire plus frappant. « And here we thought you might yet be saved. » Mafalda attend le châtiment, presque impatiemment, elle préfère en finir vite, qu’on la fasse hurler, payer sa prétendue trahison. L’attente est pour elle la pire des tortures et pourtant, elle a vu de quoi l’autorité à Poudlard était capable. Malgré son impatience, elle écoute Alecto, et ses paroles ne sont pas sans trouver un certain écho en elle. We, la Carrow entend sûrement elle et les autres mangemorts de l’école, ceux avec qui Mafalda a si allègrement collaboré l’année passée. Mais l'adolescente pense à Adelaide, elle pense à son insistance pour qu’elle retourne à Poudlard avec Talia, pour qu’elle fasse profile bas et protège sa sœur. Adelaide ne savait pas à quoi elle s’amusait ou elle n’aurait pas risqué de l’y renvoyer, ou elle lui aurait fait passer l’envie de se jouer du Lord de la sorte. Ses yeux picotent car celle qu’elle va décevoir, celle qui a véritablement cru pouvoir la sauver de son terrible destin de Weasley, de mêlée, c’est Adelaide. ❝bitter is the new black❞January 1999 & England Les bras croisés contre sa poitrine, la moue revêche, ses yeux parcourent le camp, visiblement peu impressionnée. Elle est censée dormir là ? Au milieu de nul part ? Dans une forêt ? Au milieu des insectes ? « Watch out Newb. » Son pied se prend dans une racine épaisse qu’elle n’a pas remarqué sous les couches de boue et elle perd l’équilibre malgré l’avertissement et un effort pour rester sur ses jambes qui lui vaut de perdre totalement la face en battant furieusement des bras. Quelques éclats de rire se font entendre et elle grommèle quelques jurons sous sa barbe. Il ne manquait plus que ça, qu’elle soit couverte de boue dans une clairière paumée sans eau courante. Visiblement personne ici n’a jamais entendu parler de Bed&Breakfast. Suffit d’aller chez les moldus dans une ville quelconque et elle doute qu’on les y trouvera. Mais quand elle a suggéré l’idée, personne ne l’a écoutée - ‘c’est pas si évident, gamine’ - et à quinze ans, partir toute seule n’est pas idéal. Et puis, ils se targuent de l’avoir sauvée, on risque de lui en vouloir si elle leur fait faux-bonds si facilement, après tous les efforts. Elle sait pertinemment qu’elle ne faisait pas particulièrement partie de la liste des gens à faire sortir cependant et que son absence ne se ferait probablement pas remarquer. Elle seule sait le prix qui a été payé pour qu'elle soit là. « That scar looks proper bad Newb. » fait-on alors qu’elle s’ajoute à un petit cercle installé autour d’un feu de camp. Elle n’a pas besoin qu’on lui fasse remarquer la plaie à peine refermée qui s’étend sur sa joue. Elle aimerait pouvoir la mettre sur le compte de la guerre, d’un accomplissement incroyable au cours d’une terrible bataille, mais elle ne doit cette relique qu’à sa maladroite chute dans la boue et, ainsi qu’elle la vite découvert, les ronces. Les relents de sa rébellion poudlardienne, eux pansés dès son arrivée, sont soigneusement cachés par ses vêtements. « Go get yourself a healer Newb. » Elle hausse les épaules, elle a déjà étalé un onguent puant sur son visage, inutile de déranger un des guérisseurs pour si peu. Et non, ce n’est pas parce qu’elle n’a pas envie d’avoir à expliquer comment elle a obtenu sa pauvre blessure et ce même si cela pourrait avoir le mérite d’apporter un peu d’humour à la vie au camp. « I’m fine. » Elle va aussi bien que faire ce peut dans les conditions qui lui ont été données. « And I have a name you know. » Il hausse un sourcil en frottant ses mains au dessus du feu. Son nom lui dessine une cible dans le dos, rendue que plus aisée encore par les flammes brûlantes que sont ses cheveux. Elle songera à les teindre peut-être, quand elle aura le temps, quand il y aura une accalmie et qu’elle mettra la main sur ce dont elle a besoin. « Mafalda. » Il ne répond pas tout de suite, comme prenant le temps de le considérer, de voir l’incompatibilité du prénom avec l’accent irlandais qui le prononce. « Milf. » décrète-t-il finalement avec un petit sourire. « Very funny. Very illegal too. » Elle hausse les sourcils, il n’est pas le premier à l’affubler du surnom étonnement inapproprié, mais il est le premier à le faire sans avoir son âge, sans que ce soit excusable. « I’m fifteen. » explique-t-elle devant son air confus sans néanmoins que ses propos n’arrangent la chose. Il la savait jeune, mais peut-être pas à ce point. « You shouldn’t be here. » Elle manque d’éclater de rire : « I don’t really have a choice. » Elle n’a pas eu le temps de choisir surtout, de décider de son avenir quand les insurgés ont débarqué à Poudlard prêts à embarquer le plus d'élèves prisonniers des cachots possible. Elle a foncé, en sachant pertinemment que c’était sa seule option. Quitte à prendre la place de sa cousine. Elle réprime un frisson. « No, I mean, you should be with the other kids that were rescued. » Il point du doigt un autre feu de camp autour duquel sont réunis la plupart des élèves récemment sauvés. « You should all go somewhere safe. » Aussi bien qu’elle n’a pas envie de rester là, aussi bien qu’elle rêve d’un endroit plus en sécurité, un endroit qui lui offre des conditions de vie (de survie) plus hygiéniques et décentes, elle s’oppose immédiatement à l’idée. C’est le mot “kids” qui la déstabilise, qui lui donne envie de le contredire et de rester là bon gré mal gré. Elle refuse d’être traitée comme une enfant. Pendant sa première année Poudlard a été le théâtre de la mort de Cédric Diggory et du retour du mage noir que l’on s’efforce aujourd’hui de détrôner. Depuis ses douze ans elle rend service à l’Armée de Dumbledore. Elle a l’impression de n’avoir jamais été une gamine, jamais vraiment, de ne pas avoir eu le temps d’être innocente. Et peut-être que c’est de sa faute aussi, puisqu’elle a toujours aimé se vieillir avec ses accessoires et son maquillage, parler comme les grands, coller les élèves plus âgés, traîner dans un camp de réfugiés avec des adultes. Mafalda n’est plus une gamine et elle n’ira pas se mettre au chaud avec les enfants. Et par cette simple provocation involontaire, sa motivation semble renouvelée: puisqu’elle est là, elle va aider. april 2001 & England « Are you sure you want to go? » La main de Mafalda tremble légèrement alors qu'elle réunit le peu d'affaires qu'elle a et les fourre dans un sac à dos avec son sac de couchage. La tente semble déjà plus vide sans ses quelques vêtements qui traînent d'ordinaire un peu partout. Elle évite conscienceusement le regard de Susan et se contente de hocher la tête en guise de toute réponse. Elles ont déjà eu cette conversation, elle a déjà tenu bon, elle ne changera pas d'avis et son aînée le sait. Elle la connaît suffisamment bien, elle la sait aussi déterminée qu'elle, aussi têtue. Mafalda ne veut plus rester chez les Pacifistes, elle ne veut plus se contenter d'être là, d'aider un peu, parfois, sans plus. Elle a beaucoup appris ici, sur ce camp, dans cette tente avec Susan. Elle a appris à soigner, elle a appris la vie. Elle a trouvé une famille de substitution chez l'ancienne médicomage. Seulement Mafie a une famille dehors et ça l'a rattrapé avec une brutalité monstre. VENTE AUX ENCHÈRES DE REBUTS. C'est déjà suffisant pour lui donner envie de vomir. Mais le pire c'est de savoir que Ginny a été vendue. Ginny qui aurait du être sauvée avec elle. Ginny qui aurait du être sauvée à sa place même. Et soudain, participer à l'effort insurgés chez les Pacifistes ça ne lui suffit plus, soudain elle a besoin de plus, elle a besoin de vraiment se battre, elle a besoin d'être active ; besoin de surveiller les autres aussi, ceux qui agissent, ceux qui attaquent et sauvent, pour s'assurer que Ginny est dans leur liste, que Ginny est leur priorité. Elle ferme son sac et le jette sur son épaule avant de relever son regard brillant vers Susan. « I —uh » Elle ouvre la bouche et la referme, elle qui est d'ordinaire si bavarde, elle ne sait pas quoi dire pour remercier celle qui l'a tant aidée et lui dire au revoir. Elle n'a pas envie de la quitter. Mais aussi bien que sa place est chez les Audacieux, celle de Susan est très clairement ici. Elle le comprend parfaitement. « I'll miss you. » Et elle la prend dans ses bras sans prévenir et elle la serre comme elle n'a jamais serré personne. ❝ I should win the award for being the biggest boss ass bitch around town❞2001 & England « Yo Scarface!» « I told you not to call me that.» « Tss if you weren't so uncultured you'd probably appreciate the reference. Anyways check her out — now that's a Milf! » « Wha— Sasha? Yeah she's got a — but — wait you didn't think… - dude, the M stands for midget. Midget I'd like to » « Fuck you! » « Well that's the idea…» « Oh come on don't be pissed, you know better a midget » « I'm not that short » « than a mother at your age like that b— » « Wait who? » Les yeux s'illuminent ; ça fait longtemps qu'elle n'a pas eu d'information croustillante à se mettre sous la dent. « Greengrass. » « Daphné? » La seule qu'elle sait parmi les insurgés, du moins aux dernières nouvelles. « Nah the other one. » « WHAT? » « TORIE I DIDN’T KNOW YOU WERE HERE! IT’S SO COOL. » Elle sautille presque autour de son amie, de celle qui a pendant un temps représenté son pont vers la popularité à Poudlard, celle sur qui elle n’a pas hésité à balancer toutes les rumeurs qui passaient quand elle a brusquement cessé de venir à l’école. Elle remarque à peine le malaise d’Astoria, le fait qu’elle est loin de trouver ça cool, elle. « Daphné saved you apparently. » C’est ce qu’elle a entendu - même si Daphné, elle ne l’a même pas vue -, c’est pour ça qu’elle a accouru vers la tente de l’ancienne serpentard pour la congratuler, l’accueillir plus gentiment qu’elle elle l’a jamais été. Mais elle ne lui en veut pas bien sûr, tout le monde a la vie dure, même une jolie Greengrass au sang parfait. Elle ne comprend pas trop la situation, elle ne sait pas encore qu’Astoria est là contre son gré, là chez les insurgés depuis bien plus longtemps qu’elle quoiqu’elle vienne de débarquer chez les Audacieux. Alors quand Astoria invoque leur cher passé commun et lui demande de l’aide, des plantes, de la nourriture en plus, des livres, Mafie n’hésite pas. Elle court, elle vole pour que son amie soit à son aise ; comme quand à Poudlard elle se pliait en quatre pour rapporter à Torie les informations qui l’intéressaient. Et même quand elle apprend toute l’histoire elle continue parce qu’elle se dit que ça ne doit pas être facile d’être ici avec un nom pareil, comme c’était pas facile d’être à Serpentard avec un nom comme le sien, pas facile de ne plus avoir sa sœur à ses côtés dans ce nouveau camp. Elle plaint la nouvelle venue quand elle voit les autres l’utiliser, elle et son don de soigneuse. Elle veut la voir sourire, elle veut retrouver leur complicité, recommencer les échanges de ragots, parce qu’évidemment même ici il y’en a de quoi faire. Et puis un soir, elle l’entend parler d’elle dans sa tente — quelle idée de laisser traîner de tels mots quand on sait les longues oreilles qu’elle a. La petite Mafalda s’en chargera, elle fait tout ce que je lui demande, qu’elle a dit avec le même ton méprisant qu’elle l’a déjà entendue employer un million de fois, toujours pour les autres néanmoins. Astoria la peste s’est révélée ; Mafalda la peste s’est réveillée. Elle débarque le lendemain les bras croisés, la moue boudeuse elle fait voler les rideaux de la tente et hurle à en réveiller les morts contre son ancienne camarade, son ancienne amie as far as she’s concerned. « I can’t believe you’d do this to me! » Et si elle pouvait espérer une quelconque excuse, elle se rend bien vite compte que ça ne risque pas d’arriver. « Oh don’t be such a baby. » Pas le moindre remords. Il lui faut tout l’effort du monde pour se retenir de gifler Astoria ici et là, pour s’être servie d’elle à outrance et oser se montrer si condescendante et oser ensuite lui crier dessus. Quel culot, de ne pas lui laisser avoir le monopole de la colère ! La furie rousse enrage encore plus. « Well you can say good-fucking-bye to litterally every single one of the privileges I got for you, you ungrateful skank. » Maintenant Astoria est toute seule. Et qu’elle se démerde. September 2001 & England La baguette brandie devant elle, Mafalda court aussi vite qu’elle le peut, quelques explosions résonnent dans ses oreilles, elle entend quelques cris çà et là, mais elle continue de courir. On lui a dit de rameuter le reste du groupe vers la clairière, là où la masse de Rafleurs est la plus importante. Elle sait pourquoi on l’a envoyée elle — on peut s’en passer, c’est qu’une ado, autant qu’elle court et échappe au combat, autant qu’elle se rende utile à sa façon. Mais elle en a déjà vu des choses. Des sorts fuser, du sang couler, des choses qu’elle n’avait jamais encore vu. C’est la première vraie descente dont elle est témoin, il faut dire qu’on ne la laisse pas encore beaucoup s’éloigner du camp, nouvelle Audacieuse qu’elle est et que les sorts de protection sont plutôt efficaces. Elle sprinte à travers la forêt et fait signe à tous ceux qu’elle croise de revenir, d’aller vers le point d’attaque, de s’occuper des assaillants. Elle court et elle tombe sur ce qui lui semble être un Rafleur, un gamin surtout, sous le joug d'un Audacieux. Elle voit la baguette se lever et elle sent plus qu’elle ne devine le maléfice qui va être lancé. « WAIT. » La baguette reste en l’air, l’adolescent lui est désarmé mais elle croit voir ses doigts esquisser un mouvement pour récupérer son arme un peu plus loin. « They’re in the clearing, they need everyone. » Tout le monde sauf elle. « I’ll take care of him. » fait-elle alors qu’elle voit déjà les yeux de son allié se reposer sur le Rafleur. Il hésite et finit par hocher la tête. Un lumos est lancé pour y voir plus clair et l’adolescente scrute la silhouette à la merci de l’insurgé qui lui fait un signe de tête. « You know what to do. » Et il court dans la direction opposée, court se rendre utile. Elle sait quoi faire. L’âge n’a pas d’importance une fois qu’on a choisi son camp et décidé de se battre. L’âge n’a pas d’importance quand on est face à un Rafleur, un potentiel Adhérent, un futur Mangemort certainement. Elle ne reconnaît que trop bien le sorcier à terre ; il n’a pas beaucoup changé, hormis ses cheveux pour une fois réellement décoiffés et son bras sûrement tatoué. Elle retient une grimace. Elle fait voler sa baguette jusqu’à elle avant qu’il ne puisse l’attraper. Elle peut voir les maléfices fuser, elle peut voir les cadavres même si ça ne la réjouit pas, mais elle ne peut pas le voir lui mourir sous ses yeux, lui qui lui rappelle Poudlard, l’innocence, l’avant-guerre. Elle ne peut pas le voir tomber aussi bêtement, aussi salement. Et elle peut encore moins le faire elle-même. « Never thought I’d see you like this. » Theo. Il a toute autre allure maintenant, quand c’est elle qui domine. Elle le savourerait presque si la situation n’était pas si tendue, si elle n'était pas si tiraillée. « You can go free, but you gotta leave now. » Elle lui lance un regard insistant, se demande un instant - bêtement, futilement - s’il la reconnaît, si elle sait pourquoi elle le laisse filer, s’il a compris un jour l’éclat dans ses yeux dans les couloirs de Poudlard. Elle balance la baguette de Theodore aussi loin qu’elle le peut et s’enfonce dans la forêt avant même de voir où elle atterrit. ❝ Cause I'm in too deep, and I'm trying to keep up above in my head, instead of going under❞august 2003 & Wales « So I was thinking, if something happens to me - you know - I’d like you to go there and tell Viktor, okay? Can you do that for me? » « Why so morbid Sasha? You’ll be fine. » Elle ferme les paupières pour oublier les étoiles dans ses yeux. You’re my hero. Avait-elle eu envie de lui dire à l’époque. Si différente de Susan, mais un mentor aussi à sa façon. Celle qu’il lui fallait chez les Audacieux. Celle qu’elle ne pensait pas voir tomber de si tôt. Alors forcément quand Sasha est venue vers elle un jour en lui tendant un bout de papier avec une adresse au pays de Galles, en lui demandant de s’y rendre en cas d’accident, elle a dit oui sans penser qu’elle aurait un jour à le faire. Et elle lui a jamais dit ce qu’elle pensait d’elle, parce qu’elle pensait pas que ça urgeait. Elle avait presque oublié l’évènement, l’adresse, la requête, elle n’y pensait plus depuis déjà longtemps quand la Renaissance du Phénix a vu le jour et que Sasha a refusé de le rejoindre, quand elle l’a suivie avec un autre petit groupe parce qu’elle-même hésitait encore. Elle ne s’en souvenait tellement pas que quand on lui a dit qu’on avait perdu sa trace, que des Rafleurs lui étaient tombés dessus alors qu’elle, inutile, elle était partie à la cueillette, elle n’y a même pas pensé et elle n'a rien fait. Sasha n’aurait pas voulu qu’elle se fasse prendre par des Rafleurs elle aussi, elle le sait. Elle serait contente de savoir qu’elle y a échappé. Ça n’enlève rien à la culpabilité pourtant. Ça n’enlève rien au choc, c’est une telle aberration, qu’elle-même soit en vie, mais que l’espèce de guerrière qui l’a prise sous son aile soit tombée si facilement dans la forêt de Daeva. Elle n’a jamais vu le corps, c'était peut-être pire. Et puis, elle a retrouvé le bout de papier dans une de ses poches. Et elle a séché ses larmes et elle a couru. Loin, loin de la forêt, loin, loin de Poudlard où elle sait pourtant que sa famille se trouve. Elle a abandonné sa cape de sorcière, elle a volé un peu d’argent moldu et elle a sauté dans un bus. Difficile de transplaner dans un endroit qu’on a jamais visité, alors elle a décidé de s'y rendre à la moldue. Et ça la rassure d’avoir une tâche à accomplir, ça occupe le temps, ça fait oublier de pleurer, ça retarde un peu l'heure du deuil. Mafalda, elle préfèrerait ne jamais arriver à destination parce qu’elle n’a pas besoin d’un veuf éploré sur les bras pour ajouter à sa propre détresse. Elle n’a pas besoin d’imaginer le fils de Sasha quand il découvrira la nouvelle depuis l’Allemagne où elle pense qu’il est. Elle a besoin de se distraire et l’aventure dans laquelle elle s’est lancée est parfaite, pourvu qu’elle ne se termine jamais. Pourtant, autant qu’elle puisse vouloir faire durer son voyage, elle finit bien par lâcher son sac à Penarth, devant la petite boutique d’un tatoueur apparemment on ne peut plus moldu.
Dernière édition par Mafalda Weasley le Lun 29 Aoû 2016 - 23:55, édité 13 fois |
| | | |
HERO • we saved the world Ronald Weasley ‹ inscription : 22/02/2016
‹ messages : 615
‹ crédits : cristalline et crackle bones pour la signature.
‹ dialogues : salmon
‹ âge : vingt-quatre ans.
‹ occupation : C'est la grosse question que se pose Ronald en ce moment. Il n'aspire plus à devenir Auror, être autant de temps en guerre lui a passé l'envie de partir à la chasse aux mages noirs et il ne veut pas non plus avoir de contact avec les autres êtres humains alors il ne sait pas. Il aide Charlie avec ses dragons de temps en temps et ça ne lui déplaît pas. Peut-être qu'il va finir par se lancer dans des études de magizoologie ?
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1991 et juin 1998.
‹ baguette : Bois de saule, trente-cinq centimètres et contient un crin de licorne. Cette baguette le suit depuis qu'il a détruit celle de son frère Charlie en deuxième année.
‹ gallions (ʛ) : 4036
‹ réputation : Difficile de passer à côté de la famille Weasley tout de même. Connue pour l'immense fratrie qui la compose, il est difficile de passer à côté d'eux. Famille emblématique des insurgés, ils ont tous presque reçu l'Ordre de Merlin et une jolie somme pour les services rendus à la société sorcière. On sourit beaucoup plus à Ron depuis la fin de la guerre et étrangement, il déteste cette célébrité. Lui qui convoitait tant celle de Harry quand ils étaient à Poudlard, il a fini par comprendre pourquoi son meilleur ami la fuit.
‹ particularité : aucune.
‹ résidence : il a retapé le Terrier alors en attendant c'est là-bas qu'il est.
‹ patronus : un jack russel terrier
‹ épouvantard : Celle-ci ne changera pas, pour rien au monde. Ronald peut faire face à n'importe quelle horreur, mais si vous le mettez devant une araignée... vous pouvez dire adieu au Gryffondor qui sommeille en lui.
‹ risèd : Il se revoit à Poudlard, quand tout allait bien, avec Harry, avec Hermione. Quand il pouvait encore entendre son père pester contre le fonctionnement d'un objet moldu et que Fred et George étaient en train d'inventer des confiseries piégées pour leur boutique tandis que leur mère s'affairait à la cuisine avec ce sourire si caractéristique. Ronald souhaiterait pouvoir revenir à cette période où tout le monde était encore là.
| | | | |
WIZARD • always the first casuality Ariane Moriarty | LA FAMEUSE MAFALDA omg en plus t'as déjà bien entamé ta fiche c'est trop cool rebienvenuuue, bon courage pour ce qui te reste encore (les gifs de sophie mdrrr c'est une bonne weasley ) |
| | | |
| | | | |
HERO • we saved the world Amelia Cartwright | GNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNH bon le choix de personnage + le choix d'avatar je dis je sais que ça va être génial, et puis si j'ai Susan on va faire de grandes choses ensemble, t'inquiètes ça va être trop bien bon courage pour ta fiche, et plein de joie et de feels et de tout avec ce nouveau personnage |
| | | |
HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4365
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| PTN J'AI ATTENDU TOUTE LA NIGHT POUR T'ACCUEILLIR EN PREMIER AVEC THEODORE. j'suis saoûlée. REBIENVENUE QUAND MÊME et bienvenue dans la folie des double comptes. TU VAS DÉCHIRER AVEC CETTE FICHE, stp parle beaucoup de moi. bon courage bb bisou t'es une des best et en cas de doute, interroge maître gim's. #sagessedujour(also, ce titre. ) |
| | | |
HERO • we saved the world Mafalda Weasley | ronron le cousin en premier, c'te classe merci beaucoup ariane t'as vu ça elle a appris des best merci andros merci beaucoup à toi amelia, omg oui oui j’espère trop, ça va être trop cool merci theo le caca jpp de toi (fallait le dire wesh ) tkt c’est prévu que tes persos soient dans environ 95% de ma fiche parce que Mafalda est OBSÉDÉE par toute cette perfection (si c'est pas un jugement de merde je sais pas ce que c'est ). (sans spoiler, le mot bave et théodore sont dans la même phrase à un moment (je crois) ) |
| | | |
| maffiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie je suis joie et bonheur de voir Mafalda tentée et sous ta plume ? omfg, ça promet ! réserve-moi d'ores et déjà un lien avec Blair parce que BLAIR CROIT TOUT CE QUE MAFALDA LUI DIT rebienvenue et bon courage pour ta fiche |
| | |
|
|