|
sujet; (duel ; mafalda vs theodore) light me up when I'm down |
HERO • we saved the world Mafalda Weasley | theodore nott DOES WHAT I'M SAYING SEEM TO HAUNT YOU? WELL THAT'S OKAY, CAUSE WHAT I'M SAYING ABOUT YOU IS NOT OKAY. DO YOU THINK IT'S RIGHT, WHEN YOU HIT ME TO THE GROUND ? WELL THEN LIGHT ME UP WHEN I'M DOWN. “ You better lose yourself in the music, the moment you own it you better never let it go, you only get one shot do not miss your chance to blow this opportunity comes once in a lifetime YO ” Elle trottine sur le petit pont, elle a l’air d’une simple promeneuse, ses cheveux volent au vent, elle a presque un sourire sur les lèvres alors qu’elle chantonne, s’essaye même au rap - qui ne lui réussit pas tellement mieux que le chant -, en écorchant les paroles d’une chanson vaguement entendue quelques fois à la radio moldue. Elle a sa culture à refaire depuis qu’elle a fuit, depuis qu’elle a du cesser de rendre visite à sa mère. Elle a du manquer pleins de chansons, pleins de films, pleins de feuilletons à la noix. Peut-être qu’elle en profitera un peu, quand elle sera au Pays de Galle. Ouais peut-être qu’elle prendra le temps d’aller au cinéma, de re-goûter à la vie, la vraie. Elle trottine et elle ne fait pas attention ; elle n’est pas accompagnée de rebelles, elle oublie presque qu’elle en est une, ça fait des jours qu’elle est toute seule, elle oublie presque que le monde est peuplé. Ça fait du bien d'être capable de mettre la guerre de côté rien qu'un instant, même pour accomplir une quête qui a tout avoir avec, qui n'aurait pas lieu d'être si elle n'avait pas fait partie des rebelles. Pour l'instant elle n'a pas à penser à renverser tout un gouvernement, pour l'instant tout ce qu'elle souhaite c'est trouver la grande ville moldue la plus proche afin de sauter dans un bus pour Cardiff. Mais si ses motifs sont innocents, son passif n'a pas changé. Et si sa mission est nouvelle, son instinct de survie lui est encore absolument essentiel.
“ Oh fuck off. ” lâche-t-elle alors qu'un sort non identifié manque de la frapper de plein fouet. Son sac à dos lui tombe de l’épaule et rencontre le sol avant elle, sa côte vient ensuite et elle étouffe un grognement de douleur. Elle a connu pire. D’un bond elle est sur pied, ses yeux cherchant déjà l’assaillant. Elle est toute seule ; elle est armée. Elle est toute seule ; elle n’a pas peur. Elle esquisse néanmoins un mouvement de recul devant la silhouette masquée, un pur réflexe de gamine, un simple instant de faiblesse avant de lever sa baguette et de jeter un expelliarmus simple, mais efficace. Un petit sort qui a le mérite de rejeter l'ennemi qui lui fait face, de l’envoyer valser, de lui faire gagner à elle un peu de temps, mais pas de le désarmer comme prévu. Dammit. Elle a toujours détesté les Mangemorts et leur face cachée, attitude de couards par excellence. Et puis, depuis que le prétendu Magister est au pouvoir, pourquoi continuer de se masquer les traits ? Dans leur logique, ne devraient-ils pas être fiers de leur appartenance et parader leurs visages ? Ils n’ont plus besoin de se cacher, ils représentent l’État aussi indigeste que l’idée puisse lui sembler à elle. Elle a appris à faire la différence, à deviner un peu les silhouettes qu’elles soient hommes ou femmes et est à peu près certaine qu’elle a à faire à un mâle. Malchance quand tu nous tiens. Même quand elle abandonne toute cause un instant, même quand elle ne fait rien contre le gouvernement on vient l’embêter, on vient l’emmerder. Et elle se demande ce qu’il lui a trouvé de spécial cet inconnu pour s’en prendre à elle alors qu’elle ne fait apparemment que se balader. Et elle se demande si c’est vraiment un inconnu finalement. Est-ce que ce n'est que le lieu trop suspect pour qu'elle ne soit qu'une innocente ou est-ce son visage qui a été reconnu ? Et elle hésite un instant, la baguette néanmoins levée, à faire quoique ce soit. - Spoiler:
c'est tipar j'utiliserais les dés au prochain tour comme prévu
|
| | | |
HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4365
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| mafalda weasley I'm a pro at imperfections and I'm best friends with my doubt, And now that my mind's out, and now I hear it clear and loud, I'm thinking, "Wow, I probably shoulda stayed inside my house." I found my way, Right time, wrong place, As I pled my case. You're the judge, oh no, set me free, I know my soul's freezing, Hell's hot for good reason, so please, take me. Être un Mangemort permet beaucoup de choses, notamment rencontrer des gens relativement intéressants, se voir ouvrir des portes inimaginables et enfin avoir un horrible tatouage qui horrifie quiconque avec la plupart de ses neurones sur le bras. Et puis après, il y a la fréquentation des Détraqueurs, qui n'est jamais agréable, et le fait que ce n'est jamais amusant ou divertissant d'avoir pour mission d'aller sur les traces d'un sorcier qui aurait, apparemment, transplané dans le coin quelques heures auparavant. On lui a mis la main dessus, on a sorti un Détraqueur d'Azkaban qui avait envie de se dégourdir les jambes et on l'a envoyé dans la Forêt de Daeva. Theodore déteste la Forêt de Daeva. Elle lui fait peur. Rien n'a de sens, ici. Le temps s'étire trop lentement ou trop vite, il y a trop de d'éléments impossibles à prévoir et bon dieu, tous ces arbres, toute cette nature... Il grogne au Détraqueur de s'éloigner avant d'être d'humeur massacrante. Il a trop chaud, sous son masque et son attirail de Mangemort et sa jambe lui fait un peu mal et revoir Draco lui a foutu les nerfs en boule et il n'a pas le droit d'y penser mais il n'arrête pas d'y penser et quand il voit un éclair de cheveux roux, tous ses muscles se tendent d'un seul coup et pendant un instant, il pense que c'est une hallucination. Il fait tellement chaud, après tout. Mais non. Cheveux roux. Beaucoup de gens ont les cheveux roux. Mais même de loin, il reconnait Mafalda Weasley et ça lui fait bizarre, là, dans l'estomac, quand il lève sa baguette et qu'il resserre ses doigts autour. Après tout, elle a l'air particulièrement coupable et ils sont en plein milieu de la Forêt Noire et elle se hâte pour traverser le Styx. Il ne devrait pas avoir l'impression d'avoir un trou dans le ventre (parce que Mafalda n'est qu'une gamine qui l'écoutait parler, parce que Mafalda est plus jeune, parce que Mafalda s'appelle Mafalda dans sa tête et non Weasley, parce que Mafalda ne devrait pas être dans la Forêt de Daeva et qu'elle n'a rien à faire ici, par Merlin, que fait-elle ici) mais il a un trou dans le ventre. Ça ne l'empêche pas de murmurer, en accélérant le pas et en laissant glisser le sort de désillusionnement pour se concentrer sur le prochain: “ bombarda. ” L'explosion ne l'atteint pas, et elle tombe parterre et Theodore se met à courir en levant déjà sa baguette pour appeler le Détraqueur d'un jet d'étincelles vertes; mais Mafalda est plus rapide et saute sur ses pieds et expelliarmus, il est renvoyé en arrière sur sa mauvaise jambe. Quand il relève le nez, Mafalda hésite. L'a-t-elle reconnu? Non. Il a son masque. Il cherche le sol pour sa baguette pendant un temps qui lui semble éternel avant de poser la main dessus; elle s'est redressée, approchée mais... elle n'a toujours pas attaqué. Tant mieux pour lui. (Elle est si jeune. Il n'est pas assez proche pour voir ce que les années ont fait d'elle. C'est un soulagement.) “ Orbis! ” Le sort la rate de trois bons mètres et à la place, un arbre se retrouve profondément enfoncé dans le sol. Theodore n'a que le temps de rouler sur lui-même pour se relever, sa jambe fracturée quelques mois plus tôt lui faisant un mal de chien, en espérant lever sa baguette pour alerter le Détraqueur mais trop tard- Mafalda réplique déjà.
Dernière édition par Theodore Nott le Mar 6 Sep 2016 - 19:14, édité 1 fois |
| | | |
HERO • we saved the world Mafalda Weasley | Si Mafalda hésite à attaquer, ce n’est pas le cas de la silhouette sortie de nul part qui profite de ce qu’elle n’est pas sûre d’elle pour lancer un maléfice de plus. Et elle ne peut que se maudire pour cette perte de temps. Elle, qui avait la chance de ne pas être touchée par son premier sort, la chance d’avoir su le toucher avec son expelliarmus, de le déstabiliser ne serait-ce qu’un glorieux instant, elle a gâché tout son avantage par cette seconde de curiosité. Cette seconde de trop. “ Orbis! ” Elle a le réflexe de s’écarter, mais c’est un geste bien inutile puisque le sort échoue bien loin d’elle et n’a pour victime qu’un pauvre arbre qui s’enfonce brusquement dans le sol. Vu le résultat elle peut s’estimer heureuse d’en être sortie indemne. Sa réticence aurait pu lui coûter très cher. Mafalda demeure curieuse de savoir qui se cache derrière ce masque et ce qui lui vaut d’être ainsi prise en grippe sans que rien chez elle ne crie - a priori - rebelle. Elle songe que ses cheveux sont peut-être trop reconnaissables. Elle ne les a jamais teints finalement, peut-être aurait-elle du, peut-être le fera-t-elle si elle ne rend pas ici son dernier souffle. Tous les roux ne sont pas des Weasley, mais tous les Weasley sont roux (dicton mangemort s’imagine-t-elle). Malgré ses interrogations cependant, elle sait qu’elle ne peut pas se permettre d’hésiter même une seconde et sans plus de réflexion, dès l’échec du maléfice du Mangemort, elle lance à son tour l’offensive. “ Stupefix ! ” l’éclair argenté jaillit de sa baguette comme prévu, mais atteint la rambarde du pont de pierre, qui semble avaler le sort, au lieu de mettre hors d’état de nuire l’homme visé et elle grogne de déplaisir. “ Qui es-tu ? ” crie-t-elle frustrée de se battre contre un visage masqué. Elle pourrait - devrait - plutôt s’inquiéter de savoir ce qu’il fait là et de ce que cela signifie - d’autres mangemorts à proximité, des détraqueurs peut-être ? -, au lieu de quoi elle ressent le besoin plus pressant, mais moins utile, de voir l’humain derrière le masque, l’homme vulnérable, mortel. Découvrir son visage ne changera sûrement rien à l’affaire ; peu importe de qui il peut bien s’agir, elle n’en aura pas moins envie de s’en sortir vivante et se battra donc avec tout ce qu’elle a. Néanmoins ça l’irrite de ne pas savoir, alors qu’elle-même croit être connue de son adversaire. Et, sait-on jamais, la connaissance de son identité redoublera peut-être sa rage de vaincre. |
| | | |
HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4365
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| “ Stupefix ! ” Theodore a tout juste le temps de dévier le sortilège dans un grincement de rage, furieux que son précédent sortilège ait loupé sa cible. Ils semblent tous les deux s'agacer, à raison, de ce duel frustrant où aucun sort ne fait mouche. Il s'octroie une seconde pour l'observer — oui, c'est bien elle, pendant un instant il a failli la confondre avec Ginevra, la cadette du chiot de Potter... mais elle serait déjà en train de se tordre de douleur face à lui grâce à sa petite malédiction. Non, c'est bel et bien Mafalda qui lui fait face. Elle n'a plus douze ans, il n'en a plus seize, ils ne sont plus à Poudlard, c'est une traître. Mais ça fait quand même mal de la voir ainsi, du mauvais côté de la barrière. La seule personne qui l'écoutait, le voyait. La seule Weasley qui valait le coup. “ Qui es-tu ? ” Theodore resserre son emprise sur sa baguette, reste muet et la tient toujours en joue, cherchant une faille dans sa garde pour asséner un autre sortilège. Si il lève sa baguette pour prévenir le Détraqueur, elle en profitera pour attaquer et puis... a-t-il vraiment envie qu'une gamine dans le genre de Mafalda se fasse embrasser par un Détraqueur? On s'en fiche. Elle fuit. Tous les Weasley sont en fuite. Pas besoin de travailler parmi les Rafleurs ou la BPM pour savoir ça. “ C'est moi, Mafie, dit-il d'une petite voix. Theo. ” Juste de quoi la faire douter; quand la surprise s'inscrit sur son visage et que sa baguette tremble, Theodore ravale tous ses doutes et met de côté touts ses états-d'âmes: “ Incarcerous! ” Des liens sortent du néant et s'enroulent autour du corps de Weasley, l'immobilisant et la saucissonnant, allant jusqu'à recouvrir sa bouche et forcer son poignet à rester raide pour l'empêcher d'envoyer le moindre sortilège dans sa direction. Theodore laisse lentement retomber son bras. Elle est à sa merci. Il n'a qu'à appeler le Détraqueur. Le laisser l'emmener. Ils ont faim en ce moment, les Détraqueurs. Ce sont des temps bien obscurs et pourtant, ils ne semblent jamais satisfaits. Theodore n'a jamais été autant dégoûté par une créature auparavant. Mais. Mafalda. Machinalement, le visage ruisselant de sueur, il lève la main jusqu'à la lisière de son masque pour l'enlever, s'approchant d'elle en deux enjambées pour l'observer de près. Elle a vieilli, ce qui semble logique. Non, elle a grandi, tout simplement. Ils n'étaient que des enfants, à peine des adultes, au début de cette guerre sans fin. “ J'aurais aimé te revoir dans d'autres circonstances. La dernière fois qu'ils se sont vus, elle lui a sauvé la vie. Tu n'aurais pas dû faire ce que tu as fait la dernière fois, ” indique-t-il ensuite d'un ton factuel et un peu froid — ou du moins, l'espère-t-il, en ignorant comment sa voix se brise malgré elle sur le dernier mot. Il lève sa baguette en direction de son visage. Au moins c'est une mort rapide et sans douleur. “ Avada-- ” Sa baguette lui saute des mains, violemment, lui brûlant les paumes. Les liens se défont. Theodore est jeté sur ses genoux. L'air quitte tous ses poumons. Et alors qu'il essaie de se relever, il a l'impression d'être Atlas avec le poids du ciel sur ses épaules. Il ne peut que regarder le sol, incapable de bouger, alors qu'il sent, aussi sûrement qu'il sent le regard de Mafalda braqué sur lui, la sensation reconnaissable entre tous d'un Détraqueur s'approchant, perfidement et insidieusement, de là où il se trouve. |
| | | |
HERO • we saved the world Mafalda Weasley | Il n'y a d'abord que le vent pour lui répondre alors qu'elle et son adversaire se jaugent en silence. Elle pense déjà qu'il ne va pas lui répondre ; c'est bien un comportement de lâche ça, que peut-il bien avoir à perdre à se faire connaître ? “ C'est moi, Mafie, une petite voix lui répond, moins assurée lui semble-t-il que celle qui a prononcé avec précision les formules des maléfices qui l'ont manquée de peu. “ Theo. ” L'information la glace un instant et elle n'est plus alerte, sa main droite tremble légèrement, un éclat de reconnaissance brille dans ses yeux et ses traits renfrognés laissent entrevoir un sentiment nouveau, différent de la simple rage ou de l'agacement qu'il lui a jusque-là causé. “ Incarcerous! ” Il la surprend et le sort parfaitement maîtrisé ne la rate pas cette fois-ci. Les liens magiques s'enroulent autour d'elle avant qu'elle n'ait pu lever un doigt en sa direction, avant qu'elle n'ai pu dire quoique ce soit pour saluer son ancien camarade. Elle ne peut déjà plus parler; sa bouche est bâillonnée comme le reste de son enveloppe charnelle. Elle entend ses pas plus qu'elle ne le voit s'approcher, en quelques instants il n'est plus qu'à quelques centimètres d'elle ; il a ôté son masque pour l'occasion, elle peut voir son visage tiré. Elle croit voir l'impact de la guerre sur lui, sur ses cernes, sur son teint pâle. “ J'aurais aimé te revoir dans d'autres circonstances.” Elle rêve de pouvoir laisser échapper un rire sans-joie. De qui se moque-t-il ?
Les liens de camaraderie ne sont pas à l'honneur aujourd'hui. Il n'a pas hésité, lui, il n'a pas eu la bêtise de se laisser déstabiliser, lui. Il est malin, lui. il n'a pas de cœur, lui. Inutilement, Mafalda se débat violemment contre ses liens, rageant contre sa propre stupidité, rageant contre l'ingratitude de Theodore. Elle l'a épargné elle alors que les situations étaient inversées. Non seulement a-t-elle empêché un autre insurgé de le tuer, mais elle l'a en plus de tout laissé filé. Elle n'en est pas nécessairement fière, la loyauté à son camp, la force des convictions auraient du la pousser à faire ce qu'il y fallait. Qu'est-ce que peut bien lui faire qu'ils aient été amis un jour ? L'ont-ils vraiment été après tout ? Elle ne faisait que l'écouter avidement, sans rien demander en retour que quelques regards. Peut-être, sûrement, songe-t-elle désormais qu'elle est à sa merci, qu'elle n'a jamais eu aucune valeur à ses yeux. Tout le monde la voyait comme une gamine après tout, alors pourquoi pas lui.
“ Tu n'aurais pas dû faire ce que tu as fait la dernière fois, ” No kidding. Elle ne l'a pas fait en espérant une quelconque gratitude pourtant, elle ne l'a fait que parce qu'incapable de l'attaquer, incapable surtout de le tuer. Visiblement il n'est pas tourmenté par sa conscience, lui. Elle devine ce qui arrive, elle devine qu'elle va rejoindre son cousin George et elle tremble de peur la gamine. Elle pense à ses parents qu'elle n'a pas vu depuis trop longtemps, à sa mère, son père, sa belle-mère. Elle pense à sa sœur qu'elle a abandonné à Poudlard et à Ginny qui lui a sauvé la vie pour rien. Pour qu'elle soit achevée de la main de Nott, mais par sa faute à elle, à cause de sa compassion déplacée, ses relents d'affection pour la mauvaise personne. “ Avada-- ” Elle veut fermer les yeux, mais se force à les garder ouverts, à le fixer, alors qu'une larme s'écoule du coin de son œil. Elle espère que sa mort le hantera. Elle espère qu'il en perdra le sommeil, qu'elle viendra ajouter aux causes des cernes épaisses et sombres qui bordent si souvent ses yeux, ne serait-ce qu'un temps infime, que l'espace de quelques jours. Son cœur bat à toute allure comme pour compenser toutes les années de vie que le sort de Theodore est voué à lui voler. Soudain pourtant, à mi-incantation la baguette de Thedore lui saute des mains et échoue sur le sol. Soudain elle est libérée alors que lui-même tombe à genoux devant elle. Elle se redresse vivement, haletante, ses yeux fous cherchant l'origine de cette libération soudaine. Il n'y a pourtant personne autour d'eux, personne pour expliquer le désarment de son adversaire. “ What the — ” Son regard se tourne vers Theo, à terre, énième retournement de situation. Ses poings se serrent à la pensée qu'il allait la tuer lui, que sans ce miracle qu'elle ne peut expliquer, elle n'existerait plus. Elle n'a pas même pas les mots pour lui faire connaître l'étendue de sa rage, de sa haine nouvelle. Son crochet du droit parlerait mieux qu'elle certainement, mais elle n'a pas le temps de le décocher qu'elle a soudain froid. Le vent ne s'est pas levé, mais l'air est glacé et son cœur se resserre devant la sensation trop familière. Un Détraqueur n'est qu'à quelques mètres d'eux, derrière Theo. Elle a le temps de fuir, elle a le temps de transplaner vers un endroit qu'elle connaît, n'importe lequel, n'importe où, elle a encore le temps de courir et de le laisser se débrouiller. Certainement il mérite qu'elle le laisse se dépatouiller avec ses amis les Détraqueurs, ceux qui l'ont peut-être accompagné dans cette mission - elle n'a jamais vraiment compris comment l'alliance des mangemorts avec ces créatures fonctionne. Please, let me not regret this. “ Expecto patronum! ” fait-elle en levant sa baguette vers la silhouette encapuchonnée, conjurant dans son esprit le dernier anniversaire passé chez sa mère, s'imaginant les retrouvailles avec celle-ci, un jour, à Dublin. Le poney argenté saute par-dessus Nott et galope vers la créature, formant une barrière entre elle et eux. Mafalda, elle, ramasse la baguette du sorcier à terre. Elle ne la lui rendra pas cette fois. Il ne la mérite pas. On a toujours besoin de baguette chez les fuyards comme elle ; c'est si vite perdu, si vite brisé ces bouts de bois. Elle la fourre dans sa poche et échange la sienne de main afin d'écraser violemment son poing droit contre le nez d'un Theodore toujours étrangement incapable de bouger. Elle n'arrive pas à retenir un deuxième coup, en plein dans la mâchoire cette fois, qui la fait elle-même grimacer de douleur. I hate you, I hate you, I hate you. |
| | | |
HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4365
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| C'est... douloureux. Très étrangement douloureux. Il a les paumes brûlées, il sent déjà la sensation familière de souffrance continue et intense se répandre le long de ses avant-bras, jusqu'à ses épaules, le faisant trembler et pourtant, pourtant, il ne peut rien faire, ne peut pas bouger, pas parler, pas aligner deux pensées cohérentes. Il est à genoux, immobile, tous les muscles tendus et nerveux, soumis à une magie qui ne peut pas être celle de Weasley, non, c'est impossible, n'est-ce pas? Il ne l'a pas vue incanter... magie primaire? Non, certainement pas, c'est différent, elle l'aurait certainement envoyé de l'autre côté du pays si elle en avait été capable ainsi... Il a lu quelques choses sur la Forêt de Daeva, il y a longtemps, sur la magie imprévisible, parfois trop puissante parfois trop assez mais ce n'est pas... ce n'est pas de la magie telle qu'il y est habitué, il le sent. C'est quelque chose de plus profond, de plus ancien qui le maintient immobilisé sur le sol et il refuse, il refuse de se confronter à ce que ça pourrait bien être. Alors il reste silencieux (de toutes manières il ne peut pas bouger les lèvres), les yeux rivés devant lui (de toutes manières il ne peut pas bouger les orbites), peinant à respirer, tous ses muscles se contractant douloureusement pour laisser sa poitrine se soulever légèrement. Il étouffe. Il va mourir, ici et maintenant, et puis il sent les doigts froids et tristes de l'influence du Détraqueur s'approcher, jouer et écrire des frissons sur sa peau, aspirer les dernières pensées optimistes qu'il garde toujours précieusement dans son coeur (je vais survivre, je vais épouser Nephtys, on va gagner cette Guerre, on va être heureux) et ils vont mourir, Weasley serait bien incapable de jeter le moindre sortilège pour le repousser et lui, incapable de lui ordonner de s'éloigner, ne peut pas s'occuper du Détraqueur non plus...
Il n'a pas entendu l'incantation, mais il voit l'animal argenté — un Patronus corporel, pour l'amour de Merlin, depuis quand est-elle si avancée en magie? —... galoper? Oui, il galope. Du coin de l'oeil voit le cheval... non, ce n'est pas un cheval, c'est un poney, oh pour l'amour de Merlin, génial, un poney. Même si Theodore n'a que mépris pour toutes les formes d'équidés qui n'ont pas la grâce des sang-purs arabes desquels on lui a toujours vanté les mérites (même s'il n'a jamais osé s'approcher à moins trois mètres de tous les specimens qu'il a eu la chance d'admirer de loin), il doit bien avouer qu'au moins, le canasson fait son travail et bientôt, le Détraqueur est repoussé plus loin, suffisamment pour que que sa lugubre présence cesse de l'affecter. Il sent un peu d'énergie retourner dans ses muscles, il parvient à fermer le poing, peut-être peut-il tendre le bras pour récupérer sa baguette... mais Mafalda est plus rapide, la lui vole et puis lui écrase son poing dans le nez. Le choc est violent mais étrangement, Theodore ne bouge presque pas, même quand le bruit reconnaissable entre tous d'un nez cassé résonne et que le sang se met à gicler de sa narine comme un geyser: il est toujours résolument immobile, et la douleur flamboyante se répand dans son visage, sous sa peau, insupportable et il ne peut même pas ouvrir la bouche pour hurler sous le coup. Le deuxième poing, en revanche, l'envoie durement valser en arrière, ses muscles se relâchant tous d'un coup sous le choc et cette fois il laisse échapper un bruit étranglé de pure souffrance, sa poitrine se mettant à s'agrandir et se comprimer comme un soufflet, ses poumons impatients de retrouver un petit peu d'air là où il en a trop manqué pendant de longs instants.
“ Esssss-- peti-- conn-- ” Mais il n'arrive pas à finir ses mots, encore moins ses phrases, incapable de récupérer suffisamment d'air d'un coup pour pouvoir parler, il roule sur le ventre, le nez en feu dans l'herbe, tout son visage irradiant de douleur, pour essayer de se relever. Il tremble, il a mal, ses paumes brûlées le lancent terriblement et il refuse, il REFUSE de comprendre ce qui vient de se passer. “ Je vais te- te- ” Mais il n'y arrive pas, il inspire, expire, inspire, expire, oh non, pas la crise d'asthme, oh pour l'amour de Merlin, pas la crise d'asthme, c'est stupide. Quand les vertiges le quittent et la sensation étrange qu'un poids s'est affaissé sur sa poitrine disparait, il se retourne pour faire face à Weasley, déjà prêt à lui sauter dessus pour la trucider sur place... sauf qu'elle a sa baguette pointée sur lui, et qu'il est cloué au sol, désarmé, à la limite de la panique, l'hyperventilation rendant sa vision trouble et la creusant de trous noirs qui apparaissent et disparaissent comme des étoiles filantes. Il ne peut pas avoir survécu tout ça pour mourir de la main de Mafalda Weasley. “ Ma-Mafie, ” parvient-il à formuler d'une petite voix, utilisant la même technique qu'avant en essayant de l'apitoyer. L'instant d'après, il lui saute dessus pour la projeter parterre en lui rentrant dans les jambes de toutes ses forces; mais elle semble avoir anticipé le coup et l'évite sans mal et il s'effondre parterre. “ Espèce de petite connasse, je vais te tu-- ” Mais cette fois encore, quelque chose l'étrange, quelque chose qu'il ne peut pas contrôler, et il se retrouve à se griffer la gorge alors que le manque d'air, une nouvelle fois, se fait douloureusement sentir. |
| | | |
HERO • we saved the world Mafalda Weasley | C’est Harry Potter qui lui a appris à faire un patronus. Enfin pas à elle directement, elle ne croit pas lui avoir adressé plus de deux mots à Poudlard. Mais elle a appris en se rendant à une ou deux leçon de l’Armée de Dumbledore, à l’époque où elle envoyait encore des sourires doucereux à Ombrage et jouait aux élèves modèles, quand on la pensait encore de sang pur. C’est au cours de ses années de fuite que le filet argenté qu’elle n’arrivait à faire apparaître qu’une fois sur deux à l’époque s’est précisé, avant de prendre la forme d’un charmant poney shetland - les mêmes qu’elle a monté une ou deux fois quand elle était gamine en vacances chez sa mère. C’est devenu un allié à part entière que ce patronus, les rencontres avec les Détraqueurs étant malheureusement chose bien trop commune pour une fugitive comme elle. Elle n’est donc pas surprise de le voir apparaître même dans un moment pareil. Quelques instants plus tôt certainement aurait-elle été trop déstabilisée par la découverte de l'identité de son assaillant pour le conjurer. Mais désormais que son cœur n’est que rage c’est facile ; la rage n’est pas incompatible avec la conjuration d’un souvenir heureux. Pas comme l’est la mélancolie ou le regret d’avoir à l’affronter lui. Il encaisse le coup qui lui brise l’arrête du nez - qui provoquerait presque un grognement de satisfaction de sa part. Il encaisse le coup qui l’envoie valser, violemment, qui la force elle à caresser ses jointures violacées qui ont elles aussi souffert de son geste autrement jouissif. Elle s’en fiche, ça en vaut la peine. Et même quand elle l’entend gémir malgré lui, elle n’arrive pas à le regretter.
“ Esssss-- peti-- conn-- ” Il ne peut même pas finir ses phrases le pauvre et si elle sait qu’elle ne peut accepter tout le mérite de son état, elle est fière quand même d’avoir réduit celui qui allait la tuer à ça, cette chose à peine capable de respirer, le carmin s’écoulant à grosse goutte de son nez brisé. “ Je vais te- te- ” Elle attend qu’il finisse sa menace, si ridicule soit-elle, alors qu’elle le tient en joug avec sa baguette et que lui-même est désarmé. Son ton menaçant est vraiment très crédible. “ Ma-Mafie, ” il essaye de l’avoir aux sentiments, avec sa petite voix, celle-là même qui l’a faite hésiter un peu plus tôt. Mais elle ne se fera pas avoir deux (ok, trois) fois, non non non. Elle n’est pas stupide. Elle est trop énervée, surtout, pour baisser sa garde. Elle veut du sang, elle veut de la souffrance, elle veut qu’il regrette son geste, qu’il se rende compte que, quand elle l’a laissé fuir elle ce n’était pas par peur de perdre l’affrontement, elle veut qu’il comprenne qu’il ne la domine pas, que c’est une fleur qu’elle lui a fait. Une fleur qu’il aurait du lui rendre. Sa ruse est dévoilée alors qu’il se jette sur elle, dans un geste désespéré qu’elle évite avec aise de trois petits pas sur le côté. Elle retient un petit rire. Si la situation n’était pas si tragique elle en serait drôle, Theodore, son héros, celui qui rendait ses yeux brillants, qui la faisait sourire par sa simple présence, Theodore qu’elle s’imaginait parfait n’a pas fière allure à ses pieds. Il est pathétique. “ Espèce de petite connasse, je vais te tu-- ” Elle ricane franchement cette fois, alors qu’il s’étouffe étrangement. Elle ne sait pas ce qu’il se passe et peut-être devrait elle s’en inquiéter, mais à quoi bon puisqu’il n’y a que lui qui est touché ? “ Tu vas me tuer ? Ça à l'air de vraiment bien marcher pour toi ça Theo. ” Nott devrait-elle plutôt l’appeler. Il n’est plus Theo depuis qu’il a osé songer à lui lancer un avada kedavra à la figure. Elle le laisse, indifférente, se battre pour attraper un peu d’air. Au moins elle n’aggrave pas son cas en lui assénant une nouvelle droite, elle pourrait. “ C’est pas comme ça qu’on remercie la personne dont le patronus se tient entre un détraqueur et soi. ” Ses doigts lui font mal, mais elle rêve de les écraser de nouveau contre sa peau d’albâtre. Encore une fois, rien qu’une. Au lieu de quoi elle se contente de l’observer méfiante, comme si elle craignait qu’il ne fasse semblant de souffrir pour s’approcher d’elle et la mettre au tapis. Sa baguette est toujours levée, visant son torse. Avec lui, elle ne cessera plus jamais d’être méfiante. “ Mais peut-être que t’as pas d’âme à risquer de te faire enlever par un de leurs doux baisers toi. ” Sur le principe il n’est pas étonnant qu’il ait cherché à la tuer, leurs camps sont ennemis, il a accepté la marque et les responsabilités qui s’en suivent. Sur le principe il ne fait qu’essayer d’accomplir sa tâche. Mais la situation n’a rien d’abstraite, elle a failli mourir, elle failli perdre la vie de sa main à lui, de celui qu’elle considérait comme un ami, de celui qui a longtemps été responsable des papillons qui lui retournaient le ventre. Alors elle se moque bien de la logique et du principe. Si Theodore a voulu la tuer c’est qu’il n’est plus le même, qu’il est devenu un monstre. |
| | | |
HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4365
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| “ Tu vas me tuer ? Ça à l'air de vraiment bien marcher pour toi ça Theo. ” Il fait un bruit étrange, entre le gémissement de douleur et le grognement de rage: mais le manque d'air transforme ça en un râle d'outre-tombe, qui aurait plus sa place dans la gorge d'un Détraqueur que d'un Mangemort sensé être capable de tuer de sang-froid des... gens, des trucs, des anciens amis, des anciens frères, des traîtres, tous des traîtres, Blaise, Draco, Pansy, et puis maintenant Mafalda. Mais après tout, et ça il a fini par l'oublier, elle est une Weasley. Une moins que rien. Il doit se rappeler de ça. Une moins que rien. Il doit la tuer. Récupérer sa baguette. La tuer. La tuer. Mais cette pensée envoie comme des chocs de douleur dans ses membres, le corps se battant contre l'esprit. Les pensées veulent tuer, le corps en est incapable et il comprend, douloureusement, pourquoi. Theodore n'est pas stupide. Son père était avocat de la défense et se spécialisait dans les affaires de malédictions en tous genres... y compris les dettes de vie. Une putain de dette de vie. Parce qu'elle l'a laissé fuir, parce qu'elle l'a sauvé, le jour où elle aurait pu, et dû le tuer. Il ne lui a jamais pardonné, parce qu'elle n'aurait pas dû, parce qu'il aurait mille fois préféré mourir de sa main que de vivre grâce à un geste de Mafalda Weasley. Il les hait, il les hait tous, tous autant qu'ils sont, tous ces traîtres, ces menteurs, ces serpents, ces connards, ces Insurgés bien-pensants qui vous laissent survivre, qui vous font contracter des dettes de vie, qui vous rappellent sournoisement qu'ils valent mieux que vous parce qu'ils se battent non pas par peur, mais grâce à leur idéologie stupide. Il rira bien, Theodore, quand il les verra, tous, morts étouffés par leurs sangs, morts dans les rues, morts explosés, il s'en fiche, juste, morts et incompréhensifs parce qu'ils ont choisi le camp des perdants et lui survivra, lui et Nephtys survivront, ils auront une vie, un futur, ils reconstruiront tout le Royaume-Uni à deux s'il le faut. Il les hait, parce que lui-même n'arrive pas à se convaincre qu'il y a un futur pour les Marqués.
Et puis, il hait quand on l'appelle Theo, même si la plupart des gens qu'il connait l'appelle comme ça. Il déteste quand ça vient de la bouche d'un ami; il hait viscéralement quand un ennemi ose laisser le surnom traîner sur sa lippe. Il est devenu un peu haineux avec le temps. Son père aurait été fier. “ C’est pas comme ça qu’on remercie la personne dont le patronus se tient entre un détraqueur et soi. ” Il se rappelle qu'il la préférait quand elle la fermait et l'écoutait. Il essaye toujours de respirer, difficilement, reprenant peu à peu des forces, ignorant la douleur entêtante qui irradie littéralement de son nez. Il va briser chacun des os de son corps. Il va lui déchirer les muscles. Il va la ramener au N9 et il va lui montrer c'est quoi, le désespoir. Il va la tuer. Il les hait, tous, de nourrir des espoirs de victoire dans cette Guerre sans fin, de s'opposer à un régime qui ne peut être arrêté. Il les hait, tous, mais il les comprend: ils n'ont pas tous été confrontés au Seigneur des Ténèbres, ils n'ont pas tous connu sa cruauté, ses sortilèges cuisants, douloureux, désespérants. Ils n'ont jamais été forcés de tuer, ils n'ont jamais été forcés de mettre des innocents derrière les barreaux, de voler à un couple leurs derniers objets de valeur, de courber l'échine sous les taxes, les décrets qui devraient être illégaux, les lois injustes. Ils ne savent pas, il les hait. “ Mais peut-être que t’as pas d’âme à risquer de te faire enlever par un de leurs doux baisers toi. — Oh, I wish, ” ricane-t-il entre deux hoquets douloureux, les poumons en feu. Il tousse, crache un peu du sang qui s'est glissé de son nez jusqu'à sa bouche. Il a les dents rouges, la respiration hésitante et sifflante, et ce masque de pure colère sur le visage, celui qui fait se froncer ses sourcils, se figer ses traits. “ Tu ferais mieux de ne pas- inspiration sifflante, expiration par la bouche -de ne pas me tuer, tu-tu sais? ” Il rigole légèrement, un ricanement sec et maladroit, qui n'a pas sa place sur sa bouche. “ Je te dois quelque chose, Mafie. Il aimait utiliser son surnom comme une insulte, une arme: ne venait-elle pas de faire la même chose? Tu serais stupide de tuer ça. ” Il crache encore un peu de sang, frappe du poing sur le sol, grogne, essaie de se redresser mais toujours, le poids de la dette l'accable, parce qu'il ne se relève pas pour l'aider mais la tuer. “ Mais tu as toujours été stupide, ” lâche-t-il enfin, un peu amer, parce que si elle est en colère, elle fera des erreurs et si elle fait des erreurs, Theodore pourra fuir. Et la tuer un jour. Il devait être bien plus malin qu'une dette de vie, non? |
| | | |
HERO • we saved the world Mafalda Weasley | Theo n’est que rage, Theo la déteste et ça lui est égal. Aussi étrange que ça peut lui sembler, elle est contente de voir la haine dans ses yeux. Pire, elle préfère: ça veut dire qu’il réalise qu’il n’a pas affaire qu’à une pauvre gamine. Elle n’est plus la même qu’à Poudlard. De la même façon que lui s’est transformé. La seule différence c’est qu’elle a encore des principes, la seule différence c'est que même si elle est contente de le voir à ses pieds, soulagée d’avoir été miraculeusement sauvée d’une mort assurée, rassurée du retournement de situation, sous la couche de jubilation, de haine à son encontre, elle est loin d’être ravie. Elle est loin d’être fière, même si elle se montre hautaine, même si elle le hait comme elle n’a jamais haï personne. C’est une chose d’être face à un inconnu masqué, c’est une chose de se battre pour sa vie pendant des années, c’est une chose de voir les autres tomber. C’en est une autre de faire face à un ami, de faire face à celui qui aura été son ultime coup de cœur d’adolescente. C’est autre chose de le voir lui, toujours le même, mais si différent, froid, fidèle à sa cause, suffisamment pour mettre fin à ses jours sans remords. Pour le voir rager de son échec, le voir ramper, cracher du sang, tout pour réussir à la toucher, à l’achever. Elle aurait préféré ne jamais voir Theodore dans un état pareil. Elle aurait préféré être capable de voler à son secours, faire usage de tout ce qu’elle a appris auprès de Susan. Elle aurait préféré être capable de compatir pleinement. Au lieu de quoi c’est un ricanement qui s’échappe avec un flot de provocations devant ses menaces. Elle serre les poings, c’est de sa faute à lui si elle le regarde de haut. Il ne peut s’en prendre qu’à lui-même, à sa lâcheté, à sa loyauté trop extrême, à son cœur atrophié. Il n’a que ce qu’il mérite.
“ — Oh, I wish ” Mafalda ne sait pas si elle aurait préféré n’avoir jamais emprunté cette route pour ne jamais briser l’image qu’elle avait de lui, ou si elle est contente de cette mésaventure, contente de voir sa véritable nature exposée au grand jour. “ Tu ferais mieux de ne pas - de ne pas me tuer, tu-tu sais? ” Il rit, ou du moins il essaye et c’est bien la seule chose qui l’empêche d’en faire autant. Of course he would say that. Maintenant qu’il est à sa merci, maintenant qu’il est incapable de se défendre, presque incapable de parler. “ Très convainquant Nott. ” ironise-t-elle. Bien sûr qu’il ne vaudrait mieux pas pour lui qu’elle décide de le tuer. Ce qu’il ne sait pas c’est que Mafalda la baguette bien stable pointée vers son cœur, elle n’y songe même pas. Elle sait pas comment clôturer la rencontre efficacement et enfoncer, si possible, un peu plus le couteau dans sa plaie béante. Elle a l’avantage, elle a sa baguette. La dernière fois elle la lui a rendue. La dernière fois elle ne savait pas de quoi il était capable. La dernière fois elle l’a laissé filer. Elle n’est pas plus capable de faire le nécessaire aujourd’hui. Du moins elle ne croit pas. Du moins elle n’y pense pas. Y a une différence mine de rien entre le laisser s’éteindre à petit feu par l’effet de ce qui ressemble fortement à une malédiction et lui ôter elle-même la vie. “ Je te dois quelque chose, Mafie. ” Elle grimace. Ce surnom n’a pas sa place dans sa bouche. Soudain c’est une insulte, pire que le 'connasse' qu’il lui a balancé quelques instants plus tôt. Parce qu’il y a de la moquerie dans ce surnom. Il y a l’affection qu’elle a cru un jour pouvoir susciter en lui. “ Tu serais stupide de tuer ça. ” Un peu plus de sang échoue sur la terre humide. Il y a quelques années elle aurait eu un mouvement de recul, elle aurait cherché à épargner ses chaussures polies. Aujourd’hui, elle a vu pire. Aujourd’hui elle s’en fout. Elle le regarde mi-haineuse, mi-confuse. What is he on about? Par ça, elle pense d’abord qu’il parle de lui, de son état de chose incapable de se relever. Puis elle comprend qu’il entend plutôt ce qu’il lui doit. “ Mais tu as toujours été stupide. ” Sa mâchoire se resserre et elle secoue un peu sa baguette. “ Ta gueule putain ! ” Et la façade tombe. La gamine un peu - faussement - chav n’est jamais loin, toujours un peu prompte à la vulgarité, toujours prête à appuyer le stéréotype de la dublinoise qu’elle n’a jamais véritablement été. Surtout depuis que sa belle-mère n'est plus sur son dos. Depuis qu'elle a quitté définitivement la chaleur de sa salle commune. “ T’as du culot de faire le malin quand t’es réduit à l’état de rien du tout. L’état de merde. ” Elle plisse les yeux. “ Ça doit faire mal hein Theo, plus mal que d’pisser le sang que d’être à la merci d’une Weasley ? ” Well fuck you. Elle réfléchit à toute vitesse Mafalda. Pendant qu’elle parle, qu’elle insulte, pour laisser un peu de la colère qui lui bouffe le cœur filer, elle cherche à comprendre ses propos. Elle se dit, peut-être à tord, que s’il insiste, ce n'est peut-être pas qu’une ruse. Qu’il y a peut-être vraiment quelque chose. Elle comprend pas comme elle s’est sauvée Mafalda. Peut-être que c’est l’une des propriétés de cet endroit de la forêt, peut-être que c’est la force du Styx. Elle déteste ne pas savoir Mafalda. C’est un complexe. Elle aime en savoir plus que les autres, pas moins, jamais moins. Mais même en volant des livres, même en acceptant toutes les leçons qu’on a pu lui offrir, il y a toujours des moments où elle se sent tristement out. Comme s’il y avait des choses que seule la vie, seul le temps pouvait enseigner. Et peut-être que c’est d’un truc comme ça que parle Theodore. Sûrement. Parce que si elle l’avait lu, elle s’en souviendrait. “ Bon, de quoi tu parles ? ” Pourquoi tu respires plus ? Pourquoi suis-je encore vivante ? Ça fait mal d’avouer son ignorance, presque aussi mal que sa trahison |
| | | |
HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4365
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| “ Ta gueule putain ! ” Et il rit un peu, malgré lui, Theodore, parce qu'à la rage et la haine et la colère se mêle la peur, désormais, insidieuse amie qui le guide dans les bras de Morphée tous les soirs. La peur qu'elle le tue, la peur de mourir de ne pas avoir sa place dans le futur. La peur, parce qu'elle a sa baguette pointée sur lui et qu'il est désormais, qu'il ne peut rien faire pour se libérer et quand bien même? Il est impossible pour lui de lui faire du mal... putain de magie antique. Theodore n'a jamais aimé ça, ce qu'il ne pouvait pas contrôler. Il y a une salle, au Département des Mystères, la salle de l'Amour ou whatever the fuck it is. Elle contiendrait apparemment la force la plus grande de l'univers... Theodore déteste cette idée. Enfin. Il rit, même si il a peur, juste pour voir son visage se froisser de colère, parce qu'il voit que l'insulte, même futile, fait mouche. Il s'est toujours demandé d'où venait l'intérêt qu'avait Mafalda Weasley pour lui. Évidemment, Theodore s'est toujours considéré... eh bien, intéressant parce que particulier, parce qu'intelligent et solitaire. Mais personne ne l'a écouté avec tant de dévotion que Mafalda Weasley... peut-être était-elle effectivement stupide.
Même si il doutait fortement que ce soit le cas. “ T’as du culot de faire le malin quand t’es réduit à l’état de rien du tout. L’état de merde. ” Le rire s'efface de son visage, tombe comme un éboulement sur un relief montagneux. Il grogne, se redressant légèrement, centimètre par centimètre, le moindre de ses muscles mobilisé par l'opération hurlant au sacrilège et à la délivrance. “ Ça doit faire mal hein Theo, plus mal que d’pisser le sang que d’être à la merci d’une Weasley ? ” Oh oui, ça fait mal. Ça ranime même la haine et la colère, ces sentiments honnis, qui enveloppent la peur de leurs doigts cruels. Ça lui fait mal parce que Mafalda n'a jamais été une vraie Weasley, elle a toujours fait partie d'eux, des serpents, et la voir le menacer comme ça... ouais, ça fait mal, parce qu'il se dit que peut-être, c'est stupide, mais il aurait pu la sauver de ça. Lui épargner une mort inutile et douloureuse. Il ne sait pas pourquoi il ressent ça pour elle, cet élan de fraternité, cette envie de la sauver; pourquoi ça lui semble impossible de l'abandonner dans le camp des perdants, pendant un instant, et pourquoi il n'a qu'une envie: lui dire d'arrêter de plaisanter, de baisser sa baguette et de l'aider à se relever. L'impression dure un instant, mais est impérissable. Il a vertige soudain, vomit à vide sur le sol. C'est son putain de sortilège, ou whatever happened, qui l'a complètement sonné, il n'est qu'à moitié-conscient, oui, ça doit être ça, ou alors cette putain de magie imprévisible de Daeva. “ Bon, de quoi tu parles ? ” Là, là. Il avait rencontré un homme d'affaires qui lui avait dit que l'appât du gain était son levier, que c'était comme ça qu'il entubait les gens. C'était exactement ça. L'appât du gain de connaissance, sans doute, mais il sent le levier se mettre en marche. Il faut qu'il mette à son tour quelque chose dans la balance. “ Arrête mon nez de pisser le sang et je te dirai tout, ” parvient-il à lâcher dans une seule respiration, avant de s'étouffer à nouveau, toujours à vide, ses doigts s'enfonçant entre pierres et herbe pour y chercher un appui et un soutien. Quand il relève les yeux, entre deux mèches de cheveux bruns trempés de sueur, il voit bien que ça ne fonctionne pas alors il ajoute rapidement, difficilement: “ Oeil pour oeil, c'est pas ce que ces affreux moldus disent? Je te dois quelque chose, Mafie. Alors. S'il te plaît. Je ne peux pas-- ” Il grimace de douleur, une nouvelle impression d'étouffement remontant le long de son oesophage. “ Help me up, ” grogne-t-il finalement dans un souffle. |
| | | |
| | | | | (duel ; mafalda vs theodore) light me up when I'm down | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|