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sujet; (duel ; mafalda vs theodore) light me up when I'm down |
HERO • we saved the world Mafalda Weasley | De quelques remarques bien placées elle lui fait ravaler son rire bien vite. Comme ose-t-il se payer sa tête, lui qui ne ressemble à rien, lui dont le nez pisse le sang, lui qui crache aussi de l’hémoglobine toutes les deux minutes environ et qui n’est même pas capable de se relever et de se tenir debout comme un homme ? Comment ose-t-il jouer tout autre rôle que celui de la victime, qui lui revient de plein droit ? Et puis il vomit ses tripes sur le sol à ses pieds et ce n’est plus drôle du tout, même pour elle. Elle n’arrive pas à faire sens de ses propos, n’arrive pas à se réjouir exactement de sa situation et sait que, de toute façon, celle-ci ne peut pas durer éternellement. C’est lui qui le lui a rappelé en lui demandant de ne pas le tuer, en lui rappelant ainsi que c’est en fait précisément ça qu’elle est censée faire. Alors ça lui brûle la gorge et lui râpe la langue, mais elle avoue son ignorance en lui demandant ce qu’il veut dire. Ça ne lui semble pas impossible qu’il sache véritablement quelque chose et que ça ne soit pas qu’une ruse. Elle ne croit pas qu'il soit si bon acteur et puis, il faut bien que quelque chose, n'importe quoi, explique son sauvetage miraculeux. “ Arrête mon nez de pisser le sang et je te dirai tout ” elle renifle avec mépris. Theodore la prend vraiment pour une imbécile chronique. Elle ne daigne même pas lui répondre vocalement et secoue simplement sa crinière rousse. Not happening. Même pas en rêve. Sa demande de précision ne signifie pas qu’elle a confiance en lui. Ça, ça appartient au passé. Ça, ça n'arrivera plus jamais.
“ Oeil pour oeil, c'est pas ce que ces affreux moldus disent? Je te dois quelque chose, Mafie. Alors. S'il te plaît. Je ne peux pas-- ” Elle secoue de nouveau la tête et étouffe un rire amer. Parce que ce n'est pas drôle, pas vraiment, parce qu'elle a mal de le voir comme ça, même si ce n'est que justice, même si l'inverse ne lui aurait probablement causé à lui aucun remord. Affreux moldus, il ne sait vraiment pas plaider sa cause. “ Je suis censée croire à ta bonne foi ? C'est pas parce que tu m'cites la loi du talion que je dois automatiquement croire que tu vas la respecter. Les gens se tuent même quand ils se doivent quelque chose. ” Surtout quand ils se doivent quelque chose et que l’un n’a pas envie de payer l’autre, songe-t-elle en pensant à ses films préférés. “ À moins qu’il n’y ait une espèce de magie qui te force je vois pas ce qui t’oblige à respecter ton obligation envers moi et… ” Elle s’arrête brusquement et porte une main à sa bouche. “ Oh. ” Imbécile. Bien sûr qu’il y a une force magique en cause. Bien sûr que c’est ça qui l'a libérée, qui l’empêche lui de se relever et le met dans un état pareil. Elle commence doucement à connecter les deux bouts. “ Help me up. ” supplie-t-il encore. Ce n’est pas sa confiance en lui qu’elle prouve en lui attrapant le bras pour l’aider à se mettre debout. C’est sa confiance en elle-même. En sa propre logique. “ Tout ça c’est — tout ça c’est parce que je t'ai pas tué l’autre fois ? ” What kind of fucked up magic is that? Elle est contente que ça joue en sa faveur bien sûr mais “ C'est quoi ce truc ? ” |
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4365
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| “ Je suis censée croire à ta bonne foi ? C'est pas parce que tu m'cites la loi du talion que je dois automatiquement croire que tu vas la respecter. Les gens se tuent même quand ils se doivent quelque chose. ” (Ils ont exactement la même pensée en même temps:) Surtout quand ils se doivent quelque chose et que l’un n’a pas envie de payer l’autre, songe-t-il en pensant à ses livres préférés. “ À moins qu’il n’y ait une espèce de magie qui te force je vois pas ce qui t’oblige à respecter ton obligation envers moi et… ” Theodore essaie de rire, il essaie vraiment, parce que l'expression sur le visage de Mafalda est franchement drôle. Mais il reste à terre, silencieux, douloureux, tremblant de tout son corps, laissant la réalisation s'enfoncer dans son esprit. “ Oh. ” Elle finit par l'aider à se relever, et Theodore s'appuie de tout son poid sur son bras juste pour lui faire regretter un peu. “ Tout ça c’est — tout ça c’est parce que je t'ai pas tué l’autre fois ? ” Il grogne simplement son assentiment. Pas besoin de retourner le couteau dans la plaie. “ C'est quoi ce truc ? — T'aurais dû rester à l'école, Weasley, t'aurais peut-être pu apprendre deux-trois trucs, ” souffle-t-il, agacé, en se détachant enfin. Il pourrait tenter quelque chose, lui foutre un coup de poing au visage et courir vers le Détraqueur en espérant qu'à défaut de sa baguette, la Marque sur son bras l'épargne... mais Mafalda sera sans doute plus rapide. Il n'a pas envie de la sous-estimer encore une fois. Il fait en sorte de rester suffisamment près pour que ce soit embêtant pour elle de le pointer de sa baguette. Ça lui laissera sans doute quelques secondes de marge si elle décide soudainement de lui envoyer un sort à la figure. “ J'ai une Dette de Vie envers toi (les capitales s'entendent dans sa voix). Ça veut dire que jusqu'à ce que j'ai payé ma dette, je peux pas te faire de mal. Heureuse? ” Il lève la main lentement, pour ne pas la brusquer, et tâte avec précaution son nez, évaluant les dégâts, grimaçant quand le bout de ses doigts se referment sur l'arête. Il a le visage en sang, en feu, et tout ça à cause d'elle. Il ne sait pas trop pourquoi, mais il trouve cela ironique. Mafalda, entre tous... “ C'est une magie antique et... oserais-je dire sacrée? Je ne peux rien y faire, et toi non plus. C'est pour ça que je te dis qu'il vaudrait mieux pour toi de me laisser partir. J'ai plus de valeur si je suis contre toi qu'avec toi, parce que je peux te sauver la mise à tous les coups, ” dit-il avec une certaine froideur, n'hésitant pas une seule seconde à exagérer le trait pour qu'elle réfléchisse bien à la situation... et parvienne à la conclusion qui l'arrange lui. |
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HERO • we saved the world Mafalda Weasley | “ T'aurais dû rester à l'école, Weasley, t'aurais peut-être pu apprendre deux-trois trucs ” Comme si elle avait eu le choix. Certes elle voulait quitter l’école, ou plutôt ne pas y retourner dès l’échec de la bataille de Poudlard, avant même que les choses ne tournent au vinaigre pour elle spécifiquement. Avant de se rendre compte qu’elle devrait lécher les bottes des Carrow à longueur de journée et ce, d’autant plus que la réelle nature de son sang avait alors éclaté au grand jour. Mais peut-on véritablement dire qu’elle a eut le choix quand des rebelles ont débarqué à Poudlard pour en vider les cachots et que sa cousine Ginny l’a poussée à les suivre ? Elle n’a pas eut le temps de réfléchir, et n’importe qui dans l’état dans lequel elle se trouvait aurait sauté sur l’occasion de fuir. Et cette fuite soudaine a fait par la suite l'objet de nombre de regrets de sa part. Beaucoup autours d’elle ont longtemps trouvé l’étendue de sa frustration avec son retard scolaire ridicule, pourtant avec sa réflexion d’une petitesse remarquable, Theodore met le doigt sur un sujet encore très sensible. Une part d’elle en a toujours voulu au monde entier pour cette injustice. Elle qui se voyait première de sa promotion aux BUSES comme aux ASPICS n’aura jamais eu l’occasion de passer ne serait-ce que le premier de ces examens. C’est un véritable complexe d’infériorité qui s’est ainsi développé et qu’il pique de sa simple remarque. Lui, il ne le sait sûrement pas - comment pourrait-il savoir ? -, mais elle lui en veut terriblement et le relâche brusquement ; l’effet de son geste étant néanmoins grandement atténué par le fait que lui même se détache justement d’elle. “ Ça veut dire que jusqu'à ce que j'ai payé ma dette, je peux pas te faire de mal. Heureuse? ” Elle dodeline de la tête. C’est plus ou moins ce qu’elle a deviné. Elle resserre ses doigts autour de sa baguette quand elle le voit esquisser un mouvement. Elle n’est pas prête à baisser sa garde malgré la révélation malgré le fait qu’elle y croie totalement. On ne sait jamais, le simple fait de ne pas pouvoir la tuer, n’équivaut pas à dire qu’il ne peut pas lui faire du mal. A minima, elle, à sa place, ferait tout pour récupérer sa baguette magique. La main de Nott ne s’est cependant levée que pour tâter son nez ensanglanté, découvrant les dégâts opérés par le poing de Mafalda. Elle n’est pas peu fière de son crochet du droit, dont elle ne doit l’efficacité qu’à Wendy. Elle, avant ça, elle ne savait pas que les poings pouvaient servir à autre chose qu’à taper sur des tables.
“ C'est une magie antique et... oserais-je dire sacrée? Je ne peux rien y faire, et toi non plus. C'est pour ça que je te dis qu'il vaudrait mieux pour toi de me laisser partir. J'ai plus de valeur si je suis contre toi qu'avec toi, parce que je peux te sauver la mise à tous les coups. ” Elle fronce les sourcils. “ Non ” Elle ne connaît rien à cette "Dette de vie" et pourtant elle est prête à parier qu'il exagère. “ Tu ne dois me sauver qu’une fois pour payer ta dette, non ? Tu ne m’es donc utile que jusqu’à ce que tu m’aies sauvé la vie, une fois. ” Il faudra qu’elle fasse attention, qu’elle repère bien l’exact moment où la dette sera remboursée, parce qu’elle devine sans mal que dès que ce sera fait, dès que l’univers aura réceptionné le paiement, Nott sera de nouveau une menace bien réelle à sa vie. Elle assouplit légèrement son emprise sur sa baguette. Elle hésite à lui réparer son nez - elle n’a pas envie qu’il reste défiguré, mais elle a envie de lui laisser un souvenir de sa non-soumission. Elle veut qu’il se rappelle de ce jour ; certainement le fait de se retrouver sans baguette devrait faire l’affaire. Mais pour elle ce n’est pas suffisant. Elle veut qu’il se retrouve incroyablement gêné d’avoir à expliquer ce qui lui est arrivé. Une gamine l'a tenue en joug. Quelqu'un dont il ne croyait pouvoir faire qu'une bouchée. “ Est-ce que t’as un moyen de ne pas te faire bouffer l’âme par le détraqueur ? ” sans ta baguette sous-entend elle. Elle en a fini avec lui, elle est prête à transplanner pour quitter plus vite l’endroit et se replonger dans sa quête solitaire quitte à ce que cela lui fasse faire un détour. Mais à quoi bon lui laisser la vie si c’est pour qu’il reçoive un baiser de la charmante créature qui s’est glissée derrière lui ? Si elle part, son patronus partira avec elle. Si elle part, elle doit s’assurer qu’il possède un moyen de sauver son âme - si tant est qu’il en ait encore une, ce dont, dans sa mauvaise foi, elle aime à douter. Elle sait que les Mangemorts travaillent étroitement avec les Détraqueurs, elle suppose qu’ils doivent bien avoir un moyen. |
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‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4365
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| “ Non. ” Fuck's sake. Il lui jette un regard en coin agacé. Parce qu'elle était plus du genre à la fermer et à l'écouter parler, il a toujours considéré Mafalda comme... pas une idiote mais... pas loin. Un peu, juste un peu, une idiote. Le dur travail et l'ambition n'y changent rien, vraiment, on peut être idiot et avaler des milliers de livres tous les mois. Mais il ne l'a jamais pensée vive ou futée. Après tout elle était tombée sous son charme adolescent: faut bien être con... “ Tu ne dois me sauver qu’une fois pour payer ta dette, non ? Tu ne m’es donc utile que jusqu’à ce que tu m’aies sauvé la vie, une fois. ” Il grince légèrement des dents. “ Ce n'est pas tout à fait vrai, marmonne-t-il, insistant pourtant mais avec sincérité cette fois. Je crois que beaucoup de petites choses sont égales à une grande chose. Enfin... tu vois, beaucoup de petites bonnes actions sont égales à une grande. ” Il hausse les épaules devant le regard toujours pas convaincu de Mafalda. “ Mon père a travaillé sur une affaire comme ça, ” explique-t-il du bout des lèvres, l'évocation de son géniteur lui enfonçant un poing dans l'estomac. Il se demande si il devrait l'updater sur sa vie, tant qu'ils sont à discuter. Au moins pour la distraire. Lui dire que sa meilleure amie Poo et lui sont devenus très amis, même en mentant; lui révéler que son père est mort; lui apprendre que Nephtys et lui sont fiancés; lui parler de tout ce qu'elle manque. Au moins pour la distraire, et reprendre sa baguette, et si il ne peut pas la tuer, il peut l'offrir au Détraqueur. Non? Non, parce qu'il sait que ce n'est pas juste une idée de lui sauver la vie, mais de l'aider dans le sens général du terme. Il ne peut pas la tuer mais il ne peut pas la laisser crever non plus donc il n'a virtuellement aucune chance de survivre à part si elle pose sa baguette parterre et s'enfuit en courant. “ Est-ce que t’as un moyen de ne pas te faire bouffer l’âme par le détraqueur ? ” Il rigole légèrement. Ça lui fait mal au visage, au nez. Theodore est pas du genre à rigoler, sauf quand c'est sarcastique et pour le coup, c'est très sarcastique. D'un mouvement rodé par l'habitude, il soulève sa cape de Mangemort, révélant au soleil l'avant-bras pâle piqué de grains de beauté... et brûlé de la Marque des Ténèbres. “ Quelle âme? ” crache-t-il, plus amer qu'il devrait l'être. Les capes retombent sur son bras. “ T'es contente, tu m'as humilié, je te dois quelque chose, j'ai le nez qui pisse le sang. Tu peux me redonner ma baguette. Je peux littéralement pas t'attaquer. Je pense même pas que je puisse diriger le Détraqueur vers toi ou même envoyer tout un escadron de Rafleurs dans la zone. ” Encore une fois, il durcit le trait pour l'inciter à s'adoucir, peut-être. “ C'est stupide de me laisser filer si tu me laisses à Daeva sans baguette. ” Il se surprend à devenir nerveux, la perspective de marcher pendant des heures en évitant des prédateurs et en subissant le Détraqueur qui même s'il ne va peut-être (il n'en est même pas sûr) pas l'attaquer va lui plomber le moral pour sûr ne le réjouit pas du tout. |
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HERO • we saved the world Mafalda Weasley | “ Ce n'est pas tout à fait vrai, Je crois que beaucoup de petites choses sont égales à une grande chose. Enfin... tu vois, beaucoup de petites bonnes actions sont égales à une grande. ” Une leçon. Il a le culot de lui donner une leçon. Cependant si Mafalda est profondément agacée, ce n’est pas tant du nerf de Theodore que parce qu’elle sait pertinemment qu’en d’autres circonstances, quelques années plus tôt, elle aurait bu ses paroles. À l’époque il aurait pu parler de ses verrues qu’elle l’aurait écouté avec autant d’attention que s’il lui dévoilait le secret de la pierre philosophale. En soi, le sujet n’est pas inintéressant. En soi, elle devrait l’écouter, elle devrait en prendre note. Mais elle refuse, elle secoue la tête et roule des yeux, parce qu’il ment, il ne fait que mentir, il ne sait pas ce que c’est que de dire la vérité, que d’être sincère une fois dans sa vie. Et parce que les détails techniques lui sont égal et parce qu'elle a déjà décidé qu'elle ne se laisserait sauver qu'une fois, pour ne pas risquer de faire face aux conséquences pour elle très certainement létales d’une quelconque erreur dans la théorie du Mangemort. “ Mon père a travaillé sur une affaire comme ça, ” Elle cligne des yeux, indifférente; elle ne le connaît pas son géniteur. Elle sait juste qu’il est mort. Alors ça ne lui fait rien qu’il ait travaillé dessus, comme ça ne lui ferait rien qu’il apparaisse soudain pour confirmer les dires de son fils. Elle ne sait pas si c’est une tactique de Nott, perdre du temps, parler pour essayer de lui faire baisser sa garde alors elle préfère en revenir à l’important, à ce qui urge. Son poney lutte contre le détraqueur, mais il ne restera pas là indéfiniment, comme elle-même compte bien mettre les voiles. Seulement elle se dit que ce serait pas idéal de laisser Theo se faire embrasser. Même si Theo n’est plus que Nott. “ Quelle âme? ” fait-il en montrant son tatouage. Elle ne rit pas parce que cette blague, elle y a pensé. Parce que cette blague, elle a même osé la faire et que c’en était pas vraiment une, une partie d’elle n’étant pas loin de penser que son âme - existante malgré tout - est rongée, grignotée de tous les côtés. Alors l'humour lui fait défaut.
“ T’es contente, tu m'as humilié, je te dois quelque chose, j'ai le nez qui pisse le sang. Tu peux me redonner ma baguette. Je peux littéralement pas t'attaquer. Je pense même pas que je puisse diriger le Détraqueur vers toi ou même envoyer tout un escadron de Rafleurs dans la zone. ” Elle aimerait bien dire qu’elle est contente, ouais. Parce qu’elle devrait, parce qu’il mérite qu’elle enfonce douze fois le couteau dans la plaie et qu’elle le laisse ensuite se vider de son sang sur la pierre froide du viaduc. Elle pourrait le laisser crever parce que lui il aurait pas hésité à en faire de même. Elle est gentille avec lui. Elle est généreuse. Trop. Pas assez toutefois pour lui laisser sa baguette. Éternelle insatisfaite. Éternelle indécise. “ C'est stupide de me laisser filer si tu me laisses à Daeva sans baguette. ” Elle hausse une épaule, dédaigneuse. “ J’sais pas tu sais… ça pourrait t’apprendre un truc ou deux. ” Il ne sait rien de ce que c’est lui que d’errer dans Daeva à la recherche de la sortie, à la recherche d’une issue à cet océan sans fin d’arbres et de verdures. De ne pas savoir sur quoi ou qui on va tomber dans la prochaine clairière. Il sait pas ce que c’est que de se traîner jusqu’au village le plus proche pour recevoir de l’aide si tant est qu’on veuille bien nous en fournir. Il ne sait rien. “ See how you like being chased for once ”. Parce qu’ici, maintenant, c’est chez eux. Plus ou moins. Elle préfère grossir le trait, lui faire croire qu’il est autant en danger ici qu'elle-même le serait à Londres. “ Il est venu avec toi, non ? ” d’un signe de la main elle désigne le détraqueur. “ Ça peut pas être une coïncidence quand même… il est venu avec toi. Il te bouffera pas l'âme donc. Et si t’en as pas… ” elle déglutit avec difficulté mais se force à sourire “ alors il ne peut rien te faire. ” La logique semble imparable, pourtant elle hésite. Son regard céruléen fait le va-et-vient entre le détraqueur et Nott. Au pire ce sera désagréable. Il a déjà l’air très mal en point. Les détraqueurs ne touchent pas aux Mangemorts, sinon comment ces derniers les utiliseraient ? Oui, mais peut-être que c’est du à quelque chose, une incantation de magie noire quelconque qu’ils lancent avec leur baguette. Elle n'en sait rien. Ses doigts se glissent dans la poche de sa robe à la recherche du morceau de bois litigieux. Elle l’effleure mais ne s’en saisit pas. “ Bonne chance.” Elle l'a suffisamment épargné pour toute une vie et plus encore. Qu'il se débrouille maintenant. Après un dernier coup d'œil pour son nez cassé elle disparaît du viaduc. |
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‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
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‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
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| Elle hausse une épaule — il a envie de lui demander si son père ne lui a jamais appris que c'était malpoli de faire ça. Elle l'agace, il la déteste, il la hait avec une puissance féroce et maladive. Au fond, pourtant, il sait bien que cette haine n'est pas dirigée contre elle, qu'elle ne lui inspire du mépris que parce qu'elle doit lui inspirer du mépris, et il sait aussi qu'ils auraient pu s'entendre, si ils avaient fait les bons choix. Il sait toute cette chose-là; il les sent, c'est peut-être la magie de cet endroit après tout. Il le sait et il la déteste encore plus, parce qu'elle ne lui offre que du mépris qui fait miroir au sien, et si Theodore aime regarder les autres avec dédain, il hait quand on lui en sert gratuitement. “ J’sais pas tu sais… ça pourrait t’apprendre un truc ou deux. ” Il serre les dents, muselle un sifflement qui menace de s'échapper de sa bouche, colle sa langue sur son palais, serre les poings. Son nez est toujours douloureux, son visage en feu, le sang coulant sur ses lèvres et laissant dans sa gorge un goût métallique désagréable, et il a envie de la frapper. Pas pour récupérer sa baguette, pas pour prouver sa valeur, juste pour la faire taire. Elle l'agace. “ See how you like being chased for once. ” Mais je n'ai rien fait pour être chassé, moi, a-t-il envie de rétorquer, j'ai tout fait bien, je n'ai pas brisé la loi, j'ai suivi les ordres, j'ai fait ce qu'on m'a demandé de faire; ce qui vous arrive est de votre fait; ne change pas la situation. Mais sa bouche reste résolument close, parce qu'il a encore espoir qu'elle lui laisse sa baguette, quitte à la lancer dans l'herbe ou dans l'eau pour qu'il l'y cherche des heures durant. “ Il est venu avec toi, non ? — Il est venu avec ma baguette. — Ça peut pas être une coïncidence quand même… il est venu avec toi. Il te bouffera pas l'âme donc. Et si t’en as pas… alors il ne peut rien te faire. ” Il la regarde d'un oeil morne. “ Si je meurs, mon fantôme viendra te hanter, ” prévient-il à mi-voix dans un grognement, agacé, mais il voit la main de Malfada plonger dans sa poche, imagine sa baguette qui s'y trouve, et elle va la lui donner? la jeter dans l'eau, dans l'herbe, de l'autre côté du pont? Il n'aura qu'à courir, la récupérer, transplaner, écrire un rapport, ou alors prétendre que ce n'est jamais arrivé, ou alors-- “ Bonne chance. — You fuckin'-- ” Et elle disparait, et il n'a pas le temps de se jeter en avant pour l'attraper avant qu'elle ne transplane; ses bras ne rencontrent que le vide, puis le sol quand il trébuche et s'effondre.
Aussitôt le froid reprend ses droits sur son corps, envoie des milliers de frissons sous sa peau alors qu'il sent le Détraqueur se rapprocher, insidieusement, dans son dos, faire couler une sueur froide dans son dos. Il a vraiment, vraiment envie d'exploser quelque chose. Il a envie de lui faire regretter, il a envie de la faire revenir, il a envie d'hurler, il a envie que tout s'arrête, il a envie d'Excess, il a envie de dormir, il a envie de s'écrouler dans un lit et de rouvrir les yeux quand cette foutue Guerre sera finie, quand tout sera oublié et pardonné, quand tout sera à sa bonne et due place. Il a envie, il a envie, il a envie mais rien ne va; il est toujours sur le pont, au milieu de la forêt de Daeva, et le Mangemort est si proche qu'il entend presque ses respirations d'outre-tombe se calquer sur les battements de son coeur, et il a froid, si froid, il suffirait de fermer les yeux et de se laisser aller en arrière et tout irait bien, et il y a sa mère qui crie, quelque part, et un nouveau-né qui s'époumone, et son père qui s'affole, et une odeur de sang l'attrape aux narines et Et il ne mourra pas aujourd'hui, ni maintenant. Alors il se relève, et se met à courir. |
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