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sujet; EDCEY (duel) — fire meets gasoline. |
| (edcey) fire meets gasoline❝ La plupart des méchants, dans le monde réel, ne savent pas qu'ils font partie des méchants. Vous ne voyez jamais de panneaux d'avertissement clignotant vous prévenant que vous êtes sur le point de vendre votre âme au diable. Ça arrive sournoisement, quand vous regardez ailleurs. ❞ 16 SEPTEMBRE 2003. Tracey hurle. Elle hurle si fort qu'un instant, la pensée que ses cordes vocales cèdent lui traverse l'esprit ; et c'est comme un électrochoc. Ca fauche d'un coup le cri pour le transformer en gémissement pitoyable, gargouillis qui est loin, très loin de traduire la douleur à sa juste mesure. A quatre pattes dans la boue, les doigts crispés trop fort sur sa baguette, elle essaie de reprendre son souffle, de rassembler ses forces pour se redresser, transplaner loin d'ici, se soigner et ramener autant de monde qu'il faudra pour brûler cette putain de forêt et ces enfoirés d'insurgés ; mais c'est juste trop fort, elle a tellement mal. Tracey est incapable de dire où commence et où finit la blessure, à quel endroit exactement le piège a refermé ses terribles mâchoires métalliques sur ses os et sa chair. “ Davis, ça va ? ” Putain, bien sûr que non ! Mais tout ce qui s'échappe est un amas de syllabes sans forme alors que Peter s'agenouille à ses côtés et observe le piège. “ C'est un truc moldu, Davis ; serre les dents, je vais retirer ça. ” Et elle veut lui hurler de ne surtout pas y toucher. Putain, stop stop stop - ne touche à rien, putain ! Mais son coéquipier a déjà brandi sa baguette, déjà prononcé le sort et si les mâchoires s'ouvrent, ourlant ses yeux de larmes, le renvoi du sort touche Peter à bord portant, lui éclatant à la gueule et le tuant sur le coup. Piégé. Le piège moldu était piégé de magie explosive, et maintenant, Peter est mort, cadavre ensanglanté, quelques mètres plus loin.
Et elle est seule au milieu de la forêt. Et si elle n'a pas attiré les insurgés qu'ils traquent depuis deux jours, alors ce sont les créatures qui vont se ramener à l'odeur du sang.
Le cœur au bord des lèvres, elle s'efforce de traîner jusqu'à l'abri offert par un affleurement de pierre avant de sortir la potion de premiers soins que les tireurs d'élite emportent toujours avec eux en mission. Une grimace se peint quand le goût acide la mixture lui brûle la gorge. Puis la magie guérisseuse atténue la douleur, et le souffle se délie, se détend. Ferula, enfin - et ça devra bien suffire parce qu'une autre magie s'approche, Tracey la sent s'agiter, furieuse et belliqueuse, la magie pas vraiment humaine. L'odeur de la magie soufrée est de plus en plus forte, alors que l'autre s'approche de sa cachette ; probablement aidé par la traînée de sang qu'elle a laissé sur les premières feuilles sacrifiées de l'automne. Il va la trouver, c'est certain. Et si elle ne fait rien, elle va perdre - elle ne peut pas perdre, pas alors qu'elle est en mission sur ordre du Magister. Mais il va la trouver, elle a perdu l'effet de surprise depuis longtemps. L'évidence est là, criante, étouffante, alors les doigts se serrent sur la baguette. “ Fuckin' great ” croasse-t-elle, mauvaise, pour tenter de l'attirer à elle et sa voix, bien que tremblante sous la douleur, transpire le mépris : Je me demandais ce qui me tomberait dessus en premier. Fuckin' creature or insurgent looser. Je suis trop gâtée. ” Elle n'est même pas anti-créature au fond ; seulement le Lord les déteste alors elle les déteste aussi, rapport d'égalité simple et évident. Et s'il veut les tuer, alors elle va tous les tuer (car comme les insurgés et comme les gens de Godric's Hollow, ce ne sont que des bêtes qui n'ont aucun respect pour le Lord). |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Édouard Douglas | tracey davis I just wanna stay in the sun where I find, I know it's hard sometimes, Pieces of peace in the sun's peace of mind, I know it's hard sometimes, Yeah, I think about the end just way too much, But it's fun to fantasize, On my enemies who wouldn't wish who I was, But it's fun to fantasize. Il est parti en mission. Juste une petite mission, quand Amelia était pas là, parce qu'il ne peut plus rester dans cette maison de malheur, sa maison de malheur. La décision du Conseil, pas encore formulée ni indiquée, le pèse et il ne sait pas trop ce qu'il veut qu'elle soit. Il a envie d'être puni pour ce qu'il a fait, parce qu'Édouard est le genre de mec à trouver sa salvation dans les punitions, mais d'un autre côté ça lui semble injuste... parce qu'il blâme Rohan, foutu Rohan, tout est la faute de Rohan. Il ne peut pas le regarder, penser à lui, lui adresser la parole. Il n'y arrive tout simplement pas. Alors il est parti en mission, seul, parce que Buckley a besoin d'ingrédients pour ses décoctions et potions: ses réserves ont été mises à mal avec la pauvre gamine Ginny et l'autre Londubat. Il y a quelques autres Insurgés qu'il ne connait que trop mal avec lui, d'anciens Audacieux et Pacifistes: juste des gens qu'il ne connait pas et ça lui va. Ils se retrouveront ce soir normalement, et retourneront à Poudlard après deux jours d'absence dans les bois. Édouard commence à les connaître comme sa poche, ces foutus bois où il s'est fait mordre...
Le hurlement qui perce l'atmosphère le transforme complètement, le jeune homme sérieux penché sur un cercle de champignons pour en récupérer les meilleurs pousses se transformant en soldat cruel et distant. Aussitôt son dos se voûte, sa baguette se met à trembler dans son poing fermé et tous ses sens s'éveillent, légèrement plus sensibles que les humains, explorant les environs et l'amenant à se diriger en direction de la provenance du cri. Lui et les quatre autres Insurgés n'ont vu personne, ces deux derniers jours, mais ils ne sont pas accompagnés de Traceur alors peut-être... peut-être que quelqu'un les chasse depuis tout ce temps? L'idée semble ridicule, tant la forêt a l'air paisible mais... Édouard sait mieux que personne qu'il ne faut pas se fier à la couverture d'un livre. L'odeur du sang l'accable et puis... le cadavre. Il a posé quelques pièges autour de l'endroit de rendez-vous, au cas où, pour récupérer un peu de nourriture pour le soir ou en ramener à Storm's End — là-bas, ils n'ont pas les réserves de Poudlard pour se nourrir. Mais ce n'est pas un animal qui est tombé dans le piège, cette fois, mais quelque chose d'autre... ou quelqu'un d'autre. Il prend le pouls de l'homme allongé parterre sans y croire, grimace quand les peaux fumantes à cause de l'explosion s'accrochent à la sienne. Il récupère sa baguette, essaie vainement d'ouvrir son sac ensorcelé puis se décide à suivre la traînée de sang le plus discrètement possible, pour essayer de prendre son potentiel adversaire par surprise... “ Fuckin' great. ” Raté. Il se dirige vers l'origine de la voix, ne se souciant plus d'être discret si l'autre ne veut pas l'être.
C'est une... femme. En fait, c'est une femme qu'il connait. Un peu. Elle venait à la librairie, quand il y travaillait encore. Elle était peintre. “ Je me demandais ce qui me tomberait dessus en premier. Fuckin' creature or insurgent looser. Je suis trop gâtée. ” Elle était plus sympathique à l'époque. Édouard ne répond pas, se tend seulement sensiblement en la voyant avec sa baguette, s'arrête à quelques mètres. Elle est blessée, salement, sa jambe est en sang. Sauf que la Marque sur le bras du cadavre qu'il a trouvé plus tôt ne trompe pas. Et que même si la chair tendre de son avant-bras n'est pas révélée, Édouard a suffisamment d'imagination pour y voir la Marque. Elle bouge un peu et il incante sans réfléchir: “ Expelliarmus! ” et elle doit vraiment être bien accrochée à sa baguette parce qu'au lieu d'être désarmée, elle est brusquement projetée en arrière parmi les premières feuilles d'automne tombées parterre.
- Spoiler:
11 - le sort atteint sa cible
Dernière édition par Édouard Douglas le Dim 5 Fév 2017 - 0:36, édité 1 fois |
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| (edcey) fire meets gasoline❝ La plupart des méchants, dans le monde réel, ne savent pas qu'ils font partie des méchants. Vous ne voyez jamais de panneaux d'avertissement clignotant vous prévenant que vous êtes sur le point de vendre votre âme au diable. Ça arrive sournoisement, quand vous regardez ailleurs. ❞ ELLE PENSE QU'ELLE NE VA PAS TARDER A GERBER, et la seule vraie question, c'est de savoir si c'est à cause de la douleur (brûlante lancinante glacée persistante douloureuse, tellement putain de douloureuse) ou si c'est l'odeur d'insurgé (de connards anarchistes, meurtrières, voleurs de mère, tueurs de paix, d'ordre, traîtres traîtres traîtres) Et la douleur, putain - elle s'étonne presque de ne pas pleurer quand elle crache le dégoût du Lord son fiel.
C'est une autre histoire quand son Expelliarmus claque comme un réflexe et l'éclate durement contre le sol lorsqu'elle tarde à lever un contre-sort. La collision fait grincer l'émail, couler les larmes de douleur au coin des yeux, le sang de la jambe dans la boue et les feuilles. La douleur est émotionnelle, lui rappelle le souvenir de son père. Les émotions ne servent à rien, susurre une voix familière, un rien artificielle, dans sa tête. Voilà, pas d'émotion, pas de douleur. Elle a un devoir. Le devoir de servir le Lord (de foutre Edouard à terre), le devoir de venger sa mère (de le buter), de tous les tuer, les massacrer avant de trouver le repos. Maladroitement, Tracey veut se relever, à regagner un peu de dignité - mais le corps n'est pas du même avis : il a mal, lui, et c'est lui qui décide, c'est lui qui gémit dès que les chairs déchirées jouent tout autour de la fracture et de l'atèle de fortune. L'Incendio qu'elle tente pour le tenir à distance ne dévore que quelques feuilles, timidement, difficilement dans l'humidité de l'automne. Et l'Expulso n'a pas plus de succès (et elle a mal, putain) (et elle n'y arrive pas, ses doigts tremblent trop autour du bois magique) “ Vous me dégoûtez, putain, crache-t-elle d'une rage désespérée, les mots hachés par un souffle difficile : On va cramer cette foutue forêt. ” Promesse futile, et pourtant, elle y croit autant qu'elle croit en la victoire du Lord. Ca se lit dans le regard brûlant, furieux de voir Edouard debout alors qu'elle, Sa représentante, Son agent, est à terre, bonne seulement à avoir mal - tellement tellement mal. “ Puis on attaquera Poudlard et on va vous ensevelir comme vous avez explosé Sainte Mangouste. ” - Spoiler:
9 - le sort réussit mais manque sa cible ou est évité / détourné
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Édouard Douglas | Il ne se rappelle plus de son nom. C'est stupide mais ça le dérange, l'idée qu'il la voyait semi-régulièrement mais que pourtant, il ne se souvient plus de son nom. C'était une fille de la haute, de ça il en est sûr; même si elle ne semblait pas faire de l'Élite ou de ces familles pures guindées, il y avait quelque chose à propos d'elle. Son nom, prénom et le reste, lui échappent complètement; il se souvient, très bien en revanche, qu'elle était peintre... et une bonne peintre, en plus de ça. Il se demande comment des peintres deviennent des fanatiques, mais les Guerre font bien des choses insensibles et qui peuvent sembler impossibles. La gerbe de flammes qu'elle invoque, il lance aussitôt un contre-sort qui calme les flammes, et Édouard garde sa baguette prête, l'autre n'abandonne rien, essaie de se déplacer, de se défendre, mais il est confiant. Il est en parfait état, elle est paniquée, la jambe en sang, handicapée. “ Expulso, ” tente-t-elle ensuite, et d'un mouvement de baguette il se débarrasse du sortilège, s'avançant toujours implacablement, quitte à lui retirer sa baguette en la frappant, il lui rend bien vingt kilos, il n'aura aucun mal à la maîtriser s'il le faut. Elle tremble, remarque-t-il. Il décide qu'il s'en fout. Elle était peintre, lui rappelle pourtant une partie de son esprit. “ Vous me dégoûtez, putain. ” Il ne réagit pas. “ On va cramer cette foutue forêt. ” Si la Guerre n'était qu'à propos de ça, il aurait rejoint son camp, il déteste cette putain de forêt. “ Puis on attaquera Poudlard et on va vous ensevelir comme vous avez explosé Sainte Mangouste. ” Pourquoi est-ce que les fanatiques sont toujours les plus bavards? “ C'est ça. ” Il s'arrête à une distance respectable, attendant une faille dans sa défense pour l'attaquer. Il a toujours été bon en Sortilèges et en Duels, il n'a pas trop de doute... quand elle ouvre la bouche comme pour incanter, il la devance: “ Accio baguette! ” comptant ainsi lui couper l'herbe sous les pieds. Mais Daeva fait toujours les choses de travers et sans comprendre, Édouard sent sa baguette s'agiter dans ses mains... avant de littéralement sauter, rebondissant sur le sol à quelques mètres de là et il regarde sa main vide d'un air bête pendant un instant avant de se jeter à terre, roulant derrière un arbre sans laisser l'opportunité à l'autre de le griller sur place. “ Fuckin' hell, ” gronde-t-il, sentant aussitôt son humeur curieuse et belliqueuse être remplacée par une colère tempétueuse et dangereuse, en cherchant sa baguette du regard.
- Spoiler:
12 - échec critique, le résultat est l'inverse de celui escompté
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