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sujet; a little party never killed anybody. (thealda.)

HUNTED • running man
Theodore Nott
Theodore Nott
‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
a little party never killed anybody. (thealda.) Tumblr_olfqkn90wn1vszc6ro5_250

‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4348
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).

J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
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mafalda weasley
— Have you not heard of the Eighteenth Amendment?

— Prohibition? I drink to its health whenever I can.
(1926.)Des CRÉATURES en LIBERTÉ à NEW-YORK City, non MAIS vous VOUS rendez COMPTE??? ” n'arrête-t-il pas de hurler depuis des heures, maintenant. Heureusement, la plupart de ses cris sont avalés par les autres hurlements, rires et autres sons mélodieux que formulent les clients du speakeasy. L'endroit est, de manière inattendue, plutôt vaste: à passer devant, on ne verrait qu'une vieille maison new-yorkaise reconvertie en salle de concert de jazz; mais à y pénétrer, on serait surpris de trouver un espace aussi imposant qu'une salle d'opéra, plusieurs dizaines de table, une estrade où se produisent les meilleurs musiciens du Bronx et bien entendu, de l'alcool. Beaucoup d'alcool. Si les No-Maj étaient désormais forcés de se sevrer à cause de leur Gouvernement stupide, le MACUSA quant à lui n'avait rien à faire du problème criant d'alcool de leurs sorciers, du moment qu'ils ne se promenaient pas complètement déchirés dans les rues. Il fallait juste recenser son établissement comme étant vendeur d'alcool, se plier aux exigences du MACUSA et à leurs horribles agents de propreté, et enfin ne jamais abuser.
L'Alcatraz était un établissement respectable. Warren John Jameson Junior encadrait tous les ans le permis de travail qui leur était donné au-dessus de son bureau. L'Alcatraz était sa joie, sa vie, son bonheur et sa-- “ NON MAIS VOUS AVEZ ENTENDU? DES CRÉATURES!!! À NEW YORK!!! DANS MA VILLE!!! ÇA VA FAIRE FUIR LE COMMERCE, ÇA JE VOUS LE DIS. ” Les autres joies de Warren John James Junior étaient: hurler, faire des prospections erronées sur le futur et surtout, être riche.

Et riche, il l'était.
Indécemment. Cette richesse toute inhumaine expliquait plusieurs choses à son propos: son alcoolisme, bien évidemment; ses vêtements toujours plus exubérants, aux couleurs et motifs qui n'allaient certainement pas ensemble mais il était tellement riche que personne n'osait vraiment le lui rappeler; et son désir de se faire toujours, toujours plus d'argent. JJJ était arrivé en ville il y avait seulement cinq ans et en cinq ans, il avait construit un empire. Un empire de l'alcool (encore lui), de la bonne bouffe italienne, des jeux de cartes et de paris et surtout, un empire aux affaires aussi illégales qu'obscures dans tous les sens du terme. On ne venait pas à l'Alactraz pour boire. On y venait pour acheter des objets — toutes sortes d'objets. Gina et JJJ se faisaient un étrange plaisir de vous trouver la chose la plus tordue, impossible et irréelle qui puisse vous passer par la tête, et ce pour un prix exorbitant. Et quand ils ne le trouvaient pas, ils le créaient. Ils étaient awesome à ce point-là.
En parlant de Gina... “ GINA! GINA, CARA MIA, TARATATA, POR FAVOR, VIENS ICI, TU AS ENTENDU? DES CRÉATURES!! DANS NOTRE VILLE!!! À CAUSE D'UN, D'UN, D'UN ANGLAIS. ” Le mot est jeté comme une insulte, alors qu'il envoie par-dessus son épaule le journal qu'il épluche depuis des heures maintenant, cherchant plus d'informations entre les lignes... en vain. Il entend un gobelin gronder de mécontentement dans son dos en se prenant l'exemplaire du jour dans la figure, mais le grondement finit en gémissement quand le client voit que c'est le propriétaire (reconnaissable à la flamme de ses cheveux roux, sa chemise blanche, son veston jaune canari et son pantalon couleur canneberge à fines rayures noires) qui vient de lui envoyer trente pages animées en noir et blanc dans la gueule, et il se tait.
Parce que si il est connu pour son caractère débonnaire, ses vêtements peu harmonieux et ses hurlements insupportables, Warren John Jameson Jr est aussi connu pour être particulièrement... violent en cas de déception.

Sauf envers Gina.
Il était en train de jouer aux cartes, lisant à moitié le journal, et il bondit sur ses pieds quand Gina approche, faisant basculer la chaise derrière lui sans y penser et la prenant d'autorité par le coude. “ Tu imaGINES? DANS MA NEW-YORK! UNREAL!!! ” répète-t-il en la menant à travers la pièce, furieux, dansant entre les tables avec l'habilité que seule l'habitude procure. Ils traversent un couloir, les cuisines, et finissent dans le bureau de JJJ, qui se trouve juste à côté de sa collègue, meilleure amie, soeur, âme-soeur, bref, la seule personne sur terre pour qui il serait capable de se coucher au poker. Et ça veut dire beaucoup.
Une fois qu'il a quitté la salle enfumée, JJJ change complètement, passe de l'homme d'affaires ravi et excentrique au gamin élevé dans la rue qui est prêt à tout, à tout. À tout payer, tout frapper, tout tuer, tout vendre, tout acheter, à tout pour réussir. Il ressent parfois cette même capacité chez Gina. C'est sans doute pour ça qu'ils fonctionnent si bien, ensemble.
Il a retroussé les manches de sa chemise, croise des imposants bras musclés et tatoués sur sa poitrine, se détourne et commence à arpenter la pièce comme un fou en cage. “ Des monstres qui détruisent des bâtiments à Brooklyn, ce court-sur-pattes de putain de fils de pute de mes deux de Gnarlack qui a fait chuter les prix de la booze et le MACUSA qui commence à poser trop de questions, récapitule-t-il, toutes les mauvaises de la semaine. Ça sent le roussi, Gina, cara mia, je t'en prie, dis-moi que t'avais prévu tout ça et qu'on va s'en sortir? ” lâche-t-il, en se tournant finalement vers elle, plantant une paire d'yeux chauds comme le whisky dans les siens, le visage défait et l'air complètement perdu.

Spoiler:


Dernière édition par Theodore Nott le Sam 1 Avr 2017 - 12:44, édité 3 fois
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HERO • we saved the world
Mafalda Weasley
Mafalda Weasley
‹ inscription : 26/08/2016
‹ messages : 934
‹ crédits : whorecrux (av), jiji (gif)
‹ dialogues : #996666
a little party never killed anybody. (thealda.) 271534alecgif

‹ âge : vingt-et-un (02/06)
‹ occupation : étudiante au CEPAS bientôt diplomée, membre de la War Victims Charity et VP de la Youth Doonist League
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1994 et janvier 1999.
‹ baguette : mesure vingt-sept centimètres, est en bois de hêtre et contient une plume de phénix..
‹ gallions (ʛ) : 4102
‹ réputation : je suis une vraie weasley ou une fausse weasley selon que l'on regrette mon implication dans la résistance ou qu'on estime que je ne m'implique justement pas assez ; on trouve également que je suis une miss-je-sais-tout insupportable ainsi qu'une grande gueule qui braille sans cesse ; enfin nombreux sont ceux qui me voient comme une gamine qui aime trop jouer aux grandes. On se souvient également souvent de moi comme étant la fille qui a crisé quand on ne l'a pas nommée préfète.
‹ faits : je suis une Weasley de sang-mêlé puisque ma mère est une moldue, quoique par les temps qui courent ce n'est pas quelque chose qui se crie sur tous les toits. Il vaut mieux se munir de bouchons pour les oreilles si l'on veut passer du temps en ma compagnie. J'ai tendance à voler tous les livres qui me tombent sous la main peu importe que j'en connaisse le propriétaire ou pas. Je me suis inscrite au CEPAS pour passer BUSES et ASPICS à la fois avant de me lancer dans de grandes études de…je ne sais pas quoi.
Je suis la fan numéro un des Wand Direction.
‹ résidence : dans un studio dans le Londres moldu juste à côté du Chemin de Traverse.
‹ patronus : un poney shetland
‹ épouvantard : une colonie de cafards.
‹ risèd : sa famille, enfin réunie.
http://www.smoking-ruins.com/t5068-i-ll-recover-if-you-keep-me-a
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theodore nott
— Have you not heard of the Eighteenth Amendment?

— Prohibition? I drink to its health whenever I can.
(1926.)GINA! GINA, CARA MIA, TARATATA, POR FAVOR ” Elle roule des yeux, impossible d’apprendre à triple J plus de deux mots d’italiens. Heureusement elle a tablé sur les deux qui en valent la peine. “ VIENS ICI, TU AS ENTENDU? DES CRÉATURES!! DANS NOTRE VILLE!!! À CAUSE D'UN, D'UN, D'UN ANGLAIS. ” Ah ces anglais, ils feraient presque oublier aux américains leur méfiance des ritals comme elle. Elle joue des épaules pour dépasser quelques clients qui font barrage pour s’approcher du copropriétaire du speak easy assit à une table de cartes, jouant avec les clients et gueulant à s’en crever les poumons, pour changer. La famille de Gina l’a beaucoup raillée pour avoir choisi Warren comme partenaire. Seulement c’est qu’à l’époque ils n’avaient pas vu, comme elle, son caractère impitoyable. Exactement ce dont elle avait besoin. Et maintenant devant la réussite du duo, ils s’en mordent bien les doigts de ne pas lui avoir fait plus confiance à la petite Gina Fontanna.  Il la rejoint d’une enjambée et lui attrape fermement le coude. Elle aurait enfoncé son genou dans l’entrejambe de n’importe quel homme osant un geste pareil - osant la toucher tout court -, mais lui, elle le laisse faire. “ Tu imaGINES? DANS MA NEW-YORK! UNREAL!!! ” hurle-t-il encore en la trainant hors de la pièce visiblement furieux. Elle sait déjà où il la mène, dans son antre, adjacente à la sienne, les pièces où ils passent le plus de temps, à hurler sur des employés, à glisser des pots-de-vin et à trafiquer des objets - des armes bien souvent - moldus pour les clients les plus riches. Elle ne répond rien Gina. Rien ne lui semble jamais inimaginable. La preuve en est Alcatraz a vu le jour, leurs trafics ont vu le jour, l’argent est tombé dans leur poche en quantités qu’elle aurait un jour cru impensables. Et si elle n’a pas hurlé à la lune en apprenant la nouvelle, elle aussi elle a eu l’article avant de faire son apparition dans la salle principale du bar, fume-cigarette à la main.

Le rouquin est transformé par leur promenade dans les dédales de l’arrière scène de l’Alcatraz. L’éclat rieur, tempérant ses cris, a disparu de ses yeux, ses bras tatoués sont croisés contre sa poitrine et il se met à faire les cent pas dans la pièce. Elle s’installe sur le fauteuil qui fait face au bureau de son associé et balance ses jambes sur le meuble. Elle oublie qu’elle est en robe de soirée. Elle s’habille souvent comme un homme Gina et se comporte assez souvent comme un homme également. Seuls ses traits qui restent fins, ses cheveux d’ébènes qui lui arrivent aux hanches quand elle les détache et sa voix pas assez rauque attestent de sa féminité. Elle gère les affaires d’une main ferme. N’enfilant de belles robes que pour charmer ceux des investisseurs et autres gros clients dont ils ont irrémédiablement besoin. Pour le reste, elle laisse la face publique de leurs affaires à son collègue. La légère fente de sa robe s’ouvre dans son geste et laisse apparaître une longue jambe blanche et au mollet duquel est attaché un holster noir. Elle ne la couvre pas, ce n’est que JJJ. “ Des monstres qui détruisent des bâtiments à Brooklyn, ce court-sur-pattes de putain de fils de pute de mes deux de Gnarlack qui a fait chuter les prix de la booze et le MACUSA qui commence à poser trop de questions ” Elle le laisse énoncer tout ce qui commence à devenir dangereux pour eux, se contentant de battre de ses longs et épais cils d’un noir de jais. “ Ça sent le roussi, Gina, cara mia, je t'en prie, dis-moi que t'avais prévu tout ça et qu'on va s'en sortir? ” C’est là que le rideau tombe vraiment, quand il s’en remet aux mains habiles de sa partenaire, de sa sœur d’arme.

Take it easy caro. ” Elle décoche un sourire en sa direction. Ne pas paniquer est de la plus haute importance: il le fait déjà suffisamment pour deux. Elle ne voudrait pas inquiéter les clients non plus, pour une affaire somme toute encore bien mystérieuse. Elle tire sur ce qu'il reste de sa cigarette. “ We don’t know that they ain’t gonna catch ‘em quickly. ” fait-elle en soufflant une bouffée de fumée. Gina s’est toujours moquée du MACUSA. De la facilité qu’ils ont - elle et sa famille, puis elle et JJJ - toujours eu à le tromper. Le MACUSA n’est là que pour recevoir leurs impôts, leur délivrer le permis qui les couvre et voter des lois qui font râler la plupart des sorciers nord-américains. Ses agents eux, ne sont bons qu’à recevoir les billets qu’elle leur glisse sous les tables de respectables restaurants. Le MACUSA est rempli d’incapables, c’est ce qu’elle a toujours dit et elle ne peut pas revenir là-dessus. Elle ne croit pas véritablement que si la menace de ces créatures magiques est réelle, leur congrès soit capable d’y faire quoique ce soit. Pas plus qu'elle ne pense que l'excès de zèle de quelques fonctionnaires représente une véritable menace pour leur commerce. Mais Gina n’a jamais été le genre de personne à mettre tous ses œufs dans le même panier. Elle réalise l’importance du problème Scamander. Beaucoup de leurs clients sont des touristes, californiens, texans ou carrément étrangers, de passage à New-York, prêts à alléger un peu leurs bourses trop pleines. La libération de créatures magiques dans New York City est un potentiel désastre. Non seulement cela menace le secret qui les tient à l’écart des No-Maj (et de leurs règles barbares sur la consommation d’alcool)(quoique putain, y a de l’argent à se faire sur leurs marchés noirs), mais en plus cela risque fortement d’affecter le tourisme sorcier. This is paradise, I'm tellin' ya. This town's like a great big pussy just waiting to get fucked ; c’est cette affirmation, base de toute leur entreprise, qui est potentiellement remise en cause.

Elle plonge ses prunelles sombre dans les siennes.“ I got people looking into it. ” murmure-t-elle sobrement. People. Le caractère vague du mot ne trompera pas son associé. People. Elle entend son réseau, abondant, influant, sur lequel elle a refusé de se reposer pour fonder son business, mais qu’elle n’hésite pas à utiliser pour garantir la stabilité de sa position. De leur position. Ma Baker chez les No-Maj, marraine de choc, criminelle endurcie. Al Caiazzo son oncle maternel, dont elle a refusé l’investissement dans l’Alcatraz, mais les petites mains duquel elle paye grassement, pour obtenir leurs excellents services. “ They’ll report back by midnight. Don’t you worry your pretty little head capitan. ” Elle lui lance un autre sourire, plus affectueux que le premier, plus rassurant. S'il avait été plus prêt elle lui aurait ébouriffé les cheveux. Il peut lui faire confiance. JJJ est une des rares personnes qu’elle ne trahirait jamais dans ce bas monde et certainement la seule à qui elle n’a jamais menti outrageusement. “ Je me suis aussi assurée que les Tentacles Four n’annulent pas leur venue ce soir. ” Le groupe du soir est curieusement bien choisi. Pourtant la venue de ce quatuor est prévue depuis des semaines et si elle les a contacté d’urgence c’est bien pour vérifier que la libération dans la grosse pomme qu’est New-York de diverses créatures dont ils ont pu tiré leur nom, ne les pousse pas à annuler le performance. Contrairement à ce que l’extérieur du bâtiment laisserait à penser, contrairement à ce pourquoi les gens (souvent payés pour) le complimentent en public, l’atout premier de l’Alcatraz est loin d’être la musique. Néanmoins ils continuent d'engager des groupes de jazz, connus si possibles, pour faire danser les clients. Car quand on danse, on boit et quand on boit, on dépense. Et dans leurs ventes d’artefacts et autres objets dangereux et souvent introuvables ailleurs, les deux partenaires ne font pas dans le prix d’ami. On ne devient pas riche en faisant des concessions même à des clients fidèles. Et on ne reste pas riche en faisant des cadeaux.

Elle préfère ne pas préciser la façon exacte dont elle s’est assurée de leur venue.
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‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4348
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).

J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
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Gina a toujours eu le don de ramener, en lui, les meilleures choses. Il aime se dire qu'il arrive à compenser de ce côté-là, envers elle. Ils ont été forgés du même métal, se plait-il à penser, dans le même moule. Elle a le don de le canaliser et de le calmer, d'un simple regard confiant, autant qu'elle a le don de produire l'étincelle qui met le feu aux poudres dans ses veines. “ Take it easy caro. ” Elle a toujours cette assurance et ce calme qui font la balance avec le fait qu'il soit survolté tout le temps, en train hurler et d'agir et d'attirer l'attention. Mais Gina et JJJ forment tous les deux un monstre bicéphale: quand lui attire l'attention, elle la détourne et utilise les ombres pour exécuter leurs idées les plus tordues. Sur ça aussi ils s'entendent admirablement bien. “ We don’t know that they ain’t gonna catch ‘em quickly. ” Il esquisse un rire nerveux, mais se laisse finalement tomber dans la chaise en face de la sienne, de l'autre côté du bureau: le geste, pourtant, ne semble pas affirmer une position de pouvoir ou de supériorité. Ils sont juste Gina et JJJ. Ce dernier se passe une main dans les cheveux, nerveux, applique ses yeux contre ses paupières fermés. “ Are they, now? Don't mess with me, Gina. They all stupid and you know it, ” grince-t-il, peu rassuré, sortant du tiroir de son bureau une flasque d'alcool pleine. Il sort aussi un verre, dans lequel il déverse un peu de l'alcool distillé artisanalement, et il le glisse en direction de sa partenaire avant d'avaler au goulot trois longues et brûlantes gorgées d'alcool.

Pas de quoi le rassurer, mais certainement de quoi le calmer. L'alcool est particulièrement puissant. Ils ont trouvé, tous les deux, que les No-Maj faisaient un bien meilleur alcool artisanal — meilleur car plus puissant — et se sont échinés à le refaire... en mieux, évidemment. Même cet enfoiré de Gnarlack en serait incapable.
À deux, ils sont imbattables. D'une force à tuer les dieux. “ I got people looking into it. ” Et soudainement toute la posture de JJJ change, s'affaisse presque, de soulagement, alors que ses traits tirés d'angoisse retombent mollement dans une expression presque vide. Il avale une gorgée supplémentaire en approuvant du chef, même si ça ne veut pas dire grand chose, grandement rasséréné à l'idée que Gina s'en occupe. Il peut compter sur elle sur ces choses-là. Elle a des.. connexions. Beaucoup plus que lui. Lui est un fils de rien, de personne, il n'aime pas y penser, il n'y pense jamais. Elle, elle a une famille, un nom... à moins que ce soit juste un truc de ritals. “ They’ll report back by midnight. Don’t you worry your pretty little head capitan. But that's what I do, Gina, mio amore. I worry and you make sure I don't lose all this gorgeous hair. ” Il a l'air franchement moins nerveux, pourtant, répondant à son sourire avec un des siens, de ceux qui font trois fois le tour de son visage et qui transforme complètement sa face et son expression.
Ils ne se rappellent plus trop comment ils se sont rencontrés. Il sait juste que c'est arrivé, et que ça ne finit jamais. Ils ont une relation de celles qu'on narre dans les livres et les épopées, une histoire qui a sa place dans l'Histoire: JJJ l'a toujours dit, avec ses rêves de grandeur et de célébrité, que leurs noms s'inscriront en sang ou en gravures dans les pages d'une Histoire qui a tant de fois essayé de les rejeter. Il le sait, au plus profond de lui, avec une de ces intuitions qui n'appartiennent qu'à lui. Il le sait, l'a toujours su, et Gina a été la première à le croire.

Je me suis aussi assurée que les Tentacles Four n’annulent pas leur venue ce soir. I could kiss you right now, ” soupire-t-il après une nouvelle longue gorgée d'alcool qui laisse sa gorge douloureuse et brûlante. Il ne le fera pas, parce que Gina n'est pas trop du genre tactile, et que lui-même n'est pas trop du genre mesdames. Mais le sentiment demeure.
Oh, here, let me show you something, s'anime-t-il brutalement, après un bref instant de réflexion, it's going to blow your fucking mind, ” il se redresse brusquement — il a tendance à se lever, arpenter une pièce, s'asseoir, se relever, en un clin d'oeil: quant à elle, Gina garde toujours une assurance rassurante et parfois surprenante — et commence à farfouiller sous son bureau dans le coffre à code secret qu'il y garde. Il finit par en sortir deux armes à feu moldues sur lesquelles il travaille depuis plusieurs semaines maintenant, interdisant jusqu'à maintenant à Gina de les voir d'elle-même. “ Ten bullets, no stop. And you know what the bullets are filled with? Guess. Elle est nulle aux devinettes et lui n'a aucune patience alors il reprend rapidement: Wolfsbane. Give me them fucking monsters and they gonna wish they stayed on their fuckin' island. It even works on non-werewolf creatures. Fuck, should have seen them bodies after I was done with them. I'm a fuckin' artist, pal. ” Il prend les pistolets, les fait tourner entre ses mains avec plaisir avant de les désosser pour en sortir les balles. Il en ouvre une avec attention, utilisant un peu de magie pour ne pas se blesser — il n'est toujours pas habitué aux baguettes qu'elle insiste qu'il se procure à chaque fois qu'il brise accidentellement les précédentes — avant de lui montrer la texture un peu argentée de la poudre. “ We can get pretty rich with this shit, Gina. What d'ya think? I heard about this werewolf hunting club in Richmond, Virginia — just imagine how much they'd be willin' to pay for this. Imagine/” JJJ n'a aucun mal à imaginer, lui. L'argent, le clinquant, l'alcool, les nuits bien occupées et les jeux de cartes. Il en salive d'avance. “ But I don't think the creatures and this Brit pal are our biggest problems at the moment, reprend-t-il en reposant les armes sur le bureau, les glissant vers Gina pour qu'elle les examine. The MACUSA are ridin' my dick like crazy. I think someone sold us out.
Et pour la première fois depuis une éternité dans sa voix, à son encontre: du doute.
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Mafalda Weasley
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Je suis la fan numéro un des Wand Direction.
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I could kiss you right now ” elle lève son verre à leur santé commune et avale une longue gorgée de whisky. Ils gardent toujours une bonne partie (généralement la meilleure) de leurs acquisitions ou fabrications pour leur usage personnel. C’est pas forcément très intelligent, dont get high on your own supply lui a-t-on appris. Mais Gina n’a pas écouté et elle fait ses propres règles aujourd’hui et personne ne lui dicte sa conduite parce qu’elle ne travaille pour personne. “ Oh, here, let me show you something, it's going to blow your fucking mind ” elle le regarde s’animer brusquement, le regard amusé, la curiosité piquée quand il s’approche du coffre sous le bureau et qu’elle l’entend farfouiller dedans. S’il est comme elle, il regorge de prototypes et de paperasse, s’il est comme le sien son coffre a du subir un petit sort d’agrandissement. Un jeu d’enfant, quand on sait de quoi ils sont capables, l’un comme l’autre. Finalement il pose deux armes à feu sur le bureau et le visage de Gina s’éclaire un peu plus encore. C’est qu’ils ont comme découvert une mine d’or en décidant de porter leur attention sur les armes moldues. Elle en a d’ailleurs une accrochée au mollet, une arme trafiquée, du genre de celles qu’ils vendent pour cher. Les balles une fois tirées explosent en un dispositif aveuglant; mélange de pistolet et de grenade incapacitante, c’est une de leurs inventions les plus illégales et donc une des plus rentables. Les cracmols les plus riches se les arrachent. De même que les sorciers les moins doués de leur baguette. Elle elle en porte un parce qu'elle sait qu'on est facilement désarmé dans un combat, mais qu'un expelliarmus sur ces trésors-là, ça ne marche pas. Elle observe les armes, intriguée, parfaitement consciente qu’il ne s’agit pas de celles que l’américain moyen, ni même aucun policier de New-York ne porte sur lui. “ Ten bullets, no stop. And you know what the bullets are filled with? Guess. ” Elle secoue la tête, elle n’aime pas les devinettes, elle aime quand on en vient aux faits Gina et il le sait et il reprend vite: “ Wolfsbane. Give me them fucking monsters and they gonna wish they stayed on their fuckin' island. It even works on non-werewolf creatures. Fuck, should have seen them bodies after I was done with them. I'm a fuckin' artist, pal. ” Il n’est pas présomptieux, il a raison. Triple J est un génie, un visionnaire, un putain d’artiste comme il dit. C’est presque triste que leurs affaires soient illégales et donc secrètes, il mériterait que le monde entier reconnaisse son art. “ Fuck me. ” Marmonne-t-elle alors qu’il joue avec les deux pistolets. “ I wish I'd seen it. ” Elle n'a pas peur des carnages Gina. Elle n'a pas peur du sang qu'il soit animal ou humain. Elle n'a pas peur du chaos. Le chaos ça rapporte. Le chaos parfois même elle trouve ça beau.

Il démonte l’armature pour sortir les munitions sous les yeux attentifs de sa partenaire. D’un coup de baguette l’une d’elle s’ouvre pour lui montrer son contenu. Elle sourit fièrement. “ We can get pretty rich with this shit, Gina. What d'ya think? I heard about this werewolf hunting club in Richmond, Virginia — just imagine how much they'd be willin' to pay for this. Imagine/Pretty rich, ils le sont déjà. Mais ça, ça peut leur rapporter gros. Elle peut déjà sentir le délice de la poudre bleue dans ses narines, des fontaines de chocolat, des bijoux imposant, du pouvoir qu’ils vont pouvoir acquérir avec leur argent. Money brings power and power brings women, or men — whatever’s applicable.What I think is you’re a fucking genius tesoro. Like seriously. ” Elle aimerait que les gens qui ont douté d’eux soient là pour les voir, sur le point d’accomplir leur plus grand coup jusque-là. Putain, mais en Virginie quoi, ils savent même pas compter leurs doigts là-bas: ils vont les enfiler. Ils vont se faire un max. Elle en frissonne d’avance. Elle ne lui en veut même pas de l'avoir tenue à l'écart de son travail. L'équipe parfaite qu'ils forment n'a pas besoin d'être ensemble vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour fonctionner. Tant qu'ils se tiennent au courant quand ils terminent quelque chose, tant qu'ils ont encore des projets communs (la majorité), ils restent les meilleurs. De quelqu'un d'autre elle se méfierait, elle aurait peur de se voir mise à l'écart pour de bon. Certainement sa condition de femme n'aide pas. Mais avec lui, elle est en confiance. Parfaitement. Elle sait que s’ils doivent tomber, ils tomberont ensemble et que s'ils doivent régner sur la scène mafieuse new-yorkaise, ils règneront ensemble aussi. Quoiqu'il arrive, on se souviendra d'eux comme d’un duo, non, comme le duo du siècle. “ But I don't think the creatures and this Brit pal are our biggest problems at the moment” il fait glisser les pistolets vers elle et Gina les examine, les soupèse, les faire tourner entre ses doigts l’air connaisseur et les caresse même avec affection. Ouais, les péquenots chasseurs de loup vont adorer. “ The MACUSA are ridin' my dick like crazy. I think someone sold us out. ” Elle relève les yeux vers lui, presque choquée, plus par son ton que par ses propos. Il s’inquiète souvent - parfois pour pas grand chose -  mais il sait toujours qu’il peut compter sur elle. Cette fois, elle sait que c’est sérieux, parce que sa voix est plus faiblarde, parce qu’il doute. Et ça depuis que l’Alcatraz a ouvert, elle n’en a plus l’habitude. “ Get out. ” elle repose délicatement l’arme sur le bureau. Avec lui on est jamais bien sûr que le cran de sécurité est enclenché et s'il est, si après toute ses expériences, il fonctionne encore. “ They can’t know shit caro, if they knew anythin’ they’d be here right now shuttin’ us down. ” Machinalement elle touche la baguette cachée dans son décolleté - autant qu’il serve à quelque chose. Elle essaye d’être rationnelle. Peut-être qu’ils suspectent quelque chose, c’est très possible qu’un fonctionnaire soit moins con que les autres, mais s’ils étaient certains, s’ils avaient la moindre once de preuve ils auraient déjà débarqué baguettes aux poings pour les arrêter. Suffit d’une descente bien paramétrée et ils sont bons pour la taule.  “ Them useless shits love showin' people they can do something from time t'time. ” Histoire que les gens croient encore que la justice magique est plus qu'un mot. S'ils savaient pour eux, ils feraient d'eux leur affaire de l'année et l'Alcatraz n'existerait déjà plus.


So if anyone talked ” parce qu’elle ne rejette pas son inquiétude comme parfaitement infondée, elle sait que c’est parfaitement possible que quelqu’un parle, c’est même comme ça que les empires tombent. “ If any fucker talked it’s gotta be a little rat at the bottom of the ladder. ”  Elle réfléchit déjà, fait la liste de toutes les personnes qu’ils emploient, les plus petites mains surtout. Elle fait attention Gina, elle n’utilise souvent les gens qu’une fois, pour des actions qui prises isolément ne sont parfois même pas illégales. Ceux qui lui sont vraiment utiles, elle s’assure de leur loyauté en les payant généreusement. Never understimate the other man’s greed. Il faut toujours s’imaginer que son concurrent est Crésus, s’imaginer qu’il cherche à corrompre ses employés et les payer en conséquence. Y a que comme ça que le boulot est bien fait et qu’on se refait en fin de mois. Y a que comme ça qu’on s’assure que personne ne quitte le bateau en alertant le MASUCA au passage. Si quelqu’un a parlé, elle va le trouver et lui faire la peau. Surtout, il faudra que ça se sache, que ça serve d’exemple, que les gens comprennent qu’on ne joue pas avec eux. “ What’ve you heard from the MACUSA? What kind of question are the sons of bitches askin’? ” C’est important, leurs activités sont assez variées, leur stratégie de défense sera différente si les informations qu’a le MACUSA sur eux se limitent à l’une d’elle uniquement, surtout s’il s’agit de la moins illégale d’entre elles (comme la vente d’alcool moldu).

Elle songe soudain que le lanceur d'alerte pourrait aussi être un de leur client et là, là ils seraient dans la merde.
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HUNTED • running man
Theodore Nott
Theodore Nott
‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
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‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
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‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4348
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).

J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
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Fuck me. I wish I'd seen it.Oh it was grand, reprend JJJ d'un air excité, ses mains s'affairant rapidement à défaire l'arme puis les balles pour en montrer la poudre. It was a painting really, some Caravaggio kinda shit. The flesh...! The blood, the bones! They, il montre une balle, went right through 'em like they were made of smoke, splintered bones, destroyed flesh. Oh yes, Gina, you would have loved it. But the best part was the poison — ever seen a werewolf up close? Oh, mio amore, we should get one, have it fight, fuck, animal fights, this we need to talk about with all those fuckin' creatures-- anyway, werewolves. Wolfsbane, when highly concentrated, explique-t-il en étalant un peu la poudre du doigt, faisant scintiller tant les éclats d'argent, lui aussi fatal aux loup-garous, que les morceaux de plante séchés qui parsèment la poudre explosive, poisons them. The blood, the bone marrow, the brain, every organ, one by one. And they just go weaker and weaker until they cannot hold their bodies, until they fall down on their sides like the sorry ass stray dogs they are and... die.
Die. Le mot lui arrache un petit sourire, alors qu'il revoit encore la scène, aussi pathétique que pittoresque, sous ses yeux. Il embraye rapidement sur Richmond, Virginie, et il voit, en même temps que dans ses yeux s'allume la même lueur, l'envie et les rêves de Gina. Ils n'en auront jamais assez, tous les deux.  Ils ont suffisamment de thunes pour s'en aller, refaire leurs vies ailleurs, construire un autre Alcatraz et le détruire et le reconstruire. Ils ont suffisamment de thunes pour se séparer, ne plus jamais se revoir, pour qu'il s'achète une maison à Boston là où il a grandi et pour qu'elle s'installe où elle a envie de s'installer, il en sait rien, ils parlent jamais de ces choses-là. Ouais, du jour au lendemain, ils pourraient tout plaquer, jamais venir au boulot, laisser tout ça derrière eux.
Mais ils peuvent pas. You can't walk away from a bad hand, lui a un jour dit Gina. That makes you a rotten gambler but an excellent friend.
JJJ avait ri. Mais parfois, y'avait un peu de tragédie à l'idée qu'ils auraient pu s'en aller, là, tout de suite, avant que tout soit réduit en poussières.

What I think is you’re a fucking genius tesoro. Like seriously. Aw, Gina. ” Il rit cette fois aussi, légèrement, se détendant sensiblement quand elle approuve l'invention. À quiconque d'autre, JJJ n'aurait offert que du mépris — get your tongue out of my ass and such — mais avec Gina? Il sait que c'est sincère, et ils savent tous les deux qu'ils n'approuveraient jamais d'une expérimentation inutile venant de l'autre. Donc la reconnaissance est réelle, le soulagement aussi, et JJJ ne doit qu'à son orgueil gros comme ses bras de ne pas lui montrer de manière plus évidente combien ça lui fait plaisir d'entendre ces mots.
Et puis son humeur change légèrement, imperceptiblement, et il se souvient de ce foutu employé du MACUSA, et des questions interminables, et des désirs d'inspection, de vérifications, vous payez vos impôts, je peux voir votre bureau? “ Get out. ” La voix de Gina le ramène un peu sur terre et JJJ grimace, se passe une main dans les cheveux pour les ébouriffer avant de rapidement les plaquer sur son crâne comme la mode le veut, grommelant lors que ses doigts reviennent plein de gomina qu'il essuie sur sa jambe. “ They can’t know shit caro, if they knew anythin’ they’d be here right now shuttin’ us down. I don't know, Gina, marmonne-t-il, sourcils froncés. — Them useless shits love showin' people they can do something from time t'time.I ain't gonna bet all we've built on the feeling they just wanna show off, ” grogne-t-il, plus agacé par lui-même et par la situation que par elle. Il a cette putain d'intuition, ce genre de trucs qui n'arrive qu'à lui. Il a entendu parler de sorciers capables de lire dans le passé et surtout, dans le futur, des voyants, des mages, des diviners, whatever. C'est pas la même chose pour lui, pour JJJ, c'est que des sentiments, des intuitions, des instincts.
Et là, depuis qu'il a reçu ce putain de journal avec les créatures en pleine NYC en couverture, toutes les alarmes hurlent à l'intérieur de ses pensées.

So if anyone talked, if any fucker talked it’s gotta be a little rat at the bottom of the ladder. ” Ou un client. Ou elle. Non. Pas elle. Jamais elle. Il sait au plus profond de lui que c'est pas elle, il le sait autant qu'il sait qu'il a besoin d'air pour survivre ou qu'il a besoin du sang vicié qui glisse dans ses veines. Il le sait et pourtant, le doute persiste parce que JJJ adore Gina, il l'aime vraiment, mais pour la première fois, son amour ne surplombe pas sa peur de perdre tout ce qu'ils ont bâti ici.
What’ve you heard from the MACUSA? What kind of question are the sons of bitches askin’? ” Il grogne légèrement, s'empare de sa flasque, nouvelle rasade, glisse le reste dans le verre de Gina avant de tirer avec brusquerie un tiroir qui fait trembler le bureau tout entier. Il sort une boîte à cigares, donne à Gina une cigarette — elle préfère — et s'acharne à couper le bout de son propre cigare après la lui avoir allumé. Ils agissent sans un mot, JJJ plongé dans ses pensées en train de les rassembler, elle se penchant au-dessus du bureau avec aisance et habitude pour lui tendre le fume-cigarette. C'est un mécanisme bien rodé. Ils se connaissent par coeur.
JJJ repose le coupe-cigare, laisse traîner son nez le long du clou de cercueil et finalement, le glisse entre ses lèvres avant de l'allumer d'un coup de baguette. Il garde la fumée en bouche, la recrache par le nez, grogne de contentement et, une fois le rituel fini, se met à parler. “ The usual, dit-il, mais son ton ne s'excuse pas de la faire paniquer pour rien. They wanna know if we're being careful, if we respect the clause numero due from their Ogden's Law my ass, they send a man every few days to check on us... the usual, yeah. ” Il prend une autre bouffée du cigare, se laisse aller contre le dossier de sa chaise, laisse les arômes l'imprégner en levant les yeux vers le plafond. “ But I got a feeling about this, Gina. I ain't jokin', something's up. I don't know what or why or what the fuck ever but something's up and I don't know why. I sent some men at Gnarlack's and y'know what they been saying? There's a new man in town and he wants to make some real good money, and fast. The fuck is that supposed to mean? I don't know, Gina, but it smells bad. ” Il grogne, inspire, expire un nuage de fumée derrière lequel il disparaît un instant. “ But the MACUSA, yeah. They're being extra cautious and be- fucking -lieve me, they gon' start stickin' their nose into everything with those damn animals roaming around our streets.
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Mafalda Weasley
Mafalda Weasley
‹ inscription : 26/08/2016
‹ messages : 934
‹ crédits : whorecrux (av), jiji (gif)
‹ dialogues : #996666
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‹ âge : vingt-et-un (02/06)
‹ occupation : étudiante au CEPAS bientôt diplomée, membre de la War Victims Charity et VP de la Youth Doonist League
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1994 et janvier 1999.
‹ baguette : mesure vingt-sept centimètres, est en bois de hêtre et contient une plume de phénix..
‹ gallions (ʛ) : 4102
‹ réputation : je suis une vraie weasley ou une fausse weasley selon que l'on regrette mon implication dans la résistance ou qu'on estime que je ne m'implique justement pas assez ; on trouve également que je suis une miss-je-sais-tout insupportable ainsi qu'une grande gueule qui braille sans cesse ; enfin nombreux sont ceux qui me voient comme une gamine qui aime trop jouer aux grandes. On se souvient également souvent de moi comme étant la fille qui a crisé quand on ne l'a pas nommée préfète.
‹ faits : je suis une Weasley de sang-mêlé puisque ma mère est une moldue, quoique par les temps qui courent ce n'est pas quelque chose qui se crie sur tous les toits. Il vaut mieux se munir de bouchons pour les oreilles si l'on veut passer du temps en ma compagnie. J'ai tendance à voler tous les livres qui me tombent sous la main peu importe que j'en connaisse le propriétaire ou pas. Je me suis inscrite au CEPAS pour passer BUSES et ASPICS à la fois avant de me lancer dans de grandes études de…je ne sais pas quoi.
Je suis la fan numéro un des Wand Direction.
‹ résidence : dans un studio dans le Londres moldu juste à côté du Chemin de Traverse.
‹ patronus : un poney shetland
‹ épouvantard : une colonie de cafards.
‹ risèd : sa famille, enfin réunie.
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Il s’est détendu un peu et puis elle a parlé du MACUSA et il repart de plus belle, se renfrognant un peu plus. Il a le mérite de les resservir l’un comme l’autre en alcool et de leur allumer respectivement un cigare et une cigarette. Pour adoucir un peu la conversation, pour que chacun ait de quoi se calmer les nerfs. “ The usual. They wanna know if we're being careful, if we respect the clause numero due from their Ogden's Law my ass, they send a man every few days to check on us... the usual, yeah. ” Elle hoche la tête, Gina sait qu’il y a plus que ça, qu’il y a forcément plus que ça pour susciter chez lui ce qu’elle a l’impression d’être une véritable panique. Et c'est contagieux, parce que ce qui touche JJJ la touche elle aussi, automatiquement. Elle avale une longue gorgée du liquide ambré avant de tirer une bouffée de la cigarette qu'il vient de lui donner. Elle n’est pas très patiente, elle a besoin de plus d’informations, elle a besoin de savoir le pire tout de suite pour commencer à le prévenir. “ But I got a feeling about this, Gina. I ain't jokin', something's up. I don't know what or why or what the fuck ever but something's up and I don't know why. I sent some men at Gnarlack's and y'know what they been saying? There's a new man in town and he wants to make some real good money, and fast. The fuck is that supposed to mean? I don't know, Gina, but it smells bad. ” Elle profite qu’il disparaît derrière un nuage de fumée pour froncer les sourcils, paradoxalement pourtant un peu rassurée. Un concurrent trop ambitieux n’est rien d’inconnu ni d’ingérable. C’est une des menaces les plus importantes pour des gens comme eux. Les meilleurs parrains ne cèdent jamais leur empire à leur fils, ils meurent avec, parce qu’un jeune ambitieux lui a piqué la place. Mais elle elle veut être meilleure que les meilleurs, elle et JJJ sont imbattable pense-t-elle, elle elle écrasera quiconque souhaite prendre sa place et s’assurera que le message est clair pour quiconque serait tenté d’en faire autant. We own this shit. Le Bronx est à eux. Et ils ne partagent pas. “ Fucker doesn’t know who he’s dealing with. Get me a name, and he’ll get an offer soon. ” Une offre, un message, une menace, un tir de revolver trafiqué au tue-loup, c’est du pareil au même.


But the MACUSA, yeah. They're being extra cautious and be- fucking -lieve me, they gon' start stickin' their nose into everything with those damn animals roaming around our streets. ” Elle tire encore un peu sur sa cigarette et fait un rond en soufflant en direction de son partenaire. Après un instant d’hésitation, elle hoche la tête. “ Right. ”  Elle fait tomber un peu de cendre sur le bureau et reporte son fume-cigarette à ses lèvres, pensive. Elle veut bien admettre qu’ils ont plusieurs problèmes, mais elle n’admet pas qu’ils n’ont pas de solution. “ When people get jealous of you that’s when you know you’ve made it. Let’s look at it that way. ” propose-t-elle avec un petit sourire. Elle va écraser le minable comme elle écrase les cafards qui trainent sur son chemin depuis qu’elle est gamine. Mais la jalousie en soi, c’est un compliment. “ As for the MACUSA, yeah they’ll come, but we’ll be prepared. I’ll die before we loose this Jay. I will. ” Et même si elle se veut rieuse et même si elle n’est pas là pour l’inquiéter plus et mentionner le pire, elle est terriblement sincère. L’Alcatraz est leur maison, leur bébé construit à deux et comme un capitaine sur son navire elle coulera avec s’il le faut. C’est pas forcément intelligent. C’est pas forcément logique. Elle s’en fout. “ Our accounts are per-fect, we pay our taxes. ” Le fisc est un ennemi redoutable, personne ne le veut sur son dos. “ They ain’t got shit… yet. But maybe… let’s put someone better at the door and let’s only let in the people we know, the people we can trust. For now. Just in case. ” Juste au cas où c’est un client qui parle trop qui leur vaut d’être dans cette situation. Juste au cas où il n’a pas encore eu le temps de parler. Juste au cas où il n’a pas de preuve ou d’élément de preuve à leur apporter. “ We’ll be careful. Don’t show these babies to anyone yet. Just in case. ” Elle finit son verre d’une traite et accuse le coup avec un petit grognement. Elle repense à l’image qu’il lui a peint si vivement rien qu’avec ses mots, à cette scène qu’elle aurait voulu voir, à ce tableau de massacre qu’elle s’imagine sans mal en fermant les paupières quelques instants. Et ce qui rend tout ça plus doux encore c’est l’argent, l’or, les diamants, qui viennent avec. Peut-être qu’ils ouvriront un jumeau de l’Alcatraz et qu’ils l’appelleront Virginia en l’honneur des péquenots qui auront doublé leur fortune. Peut-être ouais, s’ils vivent jusqu’à demain. “ Listen I been thinking for a while now — I know we always said they’re idiots and shit but we never know yeah? And well now seems like as good a time as any to get someone we know in there or get someone who already works there on our side. MACUSA I mean. Just in case. ” Ah, la corruption. Rien de nouveau encore une fois, même si leur permis de vente d’alcool, c’est parfaitement légalement qu’ils l’ont obtenu. Tout est une question d’équilibre. Un petit-pot-de vin pour s’accaparer la loyauté d’un employé et être tenu au courant d’une éventuelle descente sur leur établissement, ce n’est pas grand chose, mais ça peut faire toute la différence. “ Don't think I'm not taking this seriously, I am. We're in this together. Elle ne l'abandonnera jamais même dans ses inquiétudes, dans ses intuitions les plus incroyable, elle explora tout avec lui, trouvera des solutions whatever it is, always.
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Theodore Nott
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‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4348
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).

J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
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Every day a nigga try to test me, Every day a nigga try to end me,  Pull off in that roadster sv, Pockets over weight gettin hefty, Coming for the king that's a far cry, I come alive in the fall time, No competition I don't really listen, I'm in the blue mulsanne bumping New Edition (...) Look what you've done! I'm a mother fuckin' Starboy.
Fucker doesn’t know who he’s dealing with. Get me a name, and he’ll get an offer soon. ”  An offer he can't refuse, obviously. Ça le fait un peu sourire, même si ça lui gèle le coeur, parce qu'il se souvient que son oncle est mort comme ça, d'une offre impossible à refuser. Et ça a un peu changé Warren John Jameson Junior, de rentrer à la maison pour voir la cervelle de tonton sur les murs et maman qui pleure et papa qui pleure aussi un peu, ça a un peu brisé l'enfant et fait naitre l'homme. Mais il n'avait pas Gina, à l'époque. Et depuis qu'il a trouvé Gina, tout a changé, tout est mieux: c'est comme si il avait trouvé sa balance, quelqu'un sur qui se reposer, sur qui s'appuyer. Gina et lui ils sont imbattables. Quiconque s'est dressé contre eux l'a appris à ses dépens. Ils sont imbattables, mortels et même si ils ne sont pas cruels, ils sont suffisamment violents pour qu'on se souvienne d'eux après qu'ils soient passés sur quiconque. On sait qu'on n'emmerde ni l'un, ni l'autre, ni l'Alcatraz en général.
Et on sait que le MACUSA est le pire ennemi des malfrats dans leur genre, en ces temps-là. “ Right. ”  Il est impatient, même si il ne le montre pas, de savoir à quoi elle pense. JJJ est un mec d'action, Gina pense un peu plus loin. Ils sont incroyablement différents et c'est pour ça qu'ils sont parfaits, à deux. Rien ne nous arrêtera, se dit JJJ. Rien, jamais rien.When people get jealous of you that’s when you know you’ve made it. Let’s look at it that way. ” Il grimace légèrement, bien malgré lui, manque même de s'étouffer sur l'épaisse fumée cubaine. Ouais, il préférerait quand même être laissé tranquille mais bon... elle n'a pas tort. Quand on a des envieux, ça veut bien dire que le trône sur lequel on est assis mérite de l'attention. Et en l'occurence, eux ont construit leur trône, brique par brique, cadavre par cadavre. “ As for the MACUSA, yeah they’ll come, but we’ll be prepared. I’ll die before we loose this Jay. I will.

Il la regarde. Il baisse le cigare et il la regarde, et il sait qu'elle dit la vérité, et il sait qu'il ressent cette vérité aussi. Il mourra avec l'Alcatraz ou alors, il ne mourra jamais. C'est leur oeuvre, c'est leur chef-d'oeuvre, leur bébé, leur avenir et leur vie. JJJ aimerait se dire qu'il est tout à fait capable de tout abandonner derrière lui. Retourner à Boston, y construire un nouvel Alcatraz, faire autre chose de ses dix doigts. Mais en réalité? Sa vie commence et s'arrête avec Gina, donc avec l'Alcatraz. Il n'existe pas de vie sans elle.
Il hoche la tête lentement, sans rien dire, gardant son regard intense dans le sien absolument sérieux, voulant dire ouais. Je sais. Moi aussi. Ils sont à deux dans cette affaire et ils seront toujours à deux dans cette affaire. La mort plutôt que la disgrâce. “ Our accounts are per-fect, we pay our taxes. They ain’t got shit… yet. But maybe… let’s put someone better at the door and let’s only let in the people we know, the people we can trust. For now. Just in case. ” Il hoche la tête, coince le cigare entre ses dents avant d'attraper un des stylos à plume posés sur son bureau, arrachant une page de carnet pour se mettre à griffonner dessus le brouillon des nouvelles directives pour les employés. Il veut aussi mettre des éclaireurs un peu partout autour de l'Alcatraz, surtout la nuit. On est jamais trop prudents — et puis, combien de speakeasy se sont fait braquer la nuit? “ We’ll be careful. Don’t show these babies to anyone yet. Just in case.Aye, ” il approuve, ses yeux caressant les guns avec autant d'amour qu'il pourrait regarder un amant.

Listen I been thinking for a while now — I know we always said they’re idiots and shit but we never know yeah? And well now seems like as good a time as any to get someone we know in there or get someone who already works there on our side. MACUSA I mean. Just in case. ” Il fronce les sourcils, soudainement mal à l'aise. C'est compliqué. Le MACUSA est compliqué, réputé incorruptible. “ Don't think I'm not taking this seriously, I am. I know, cara mia, but the MACUSA? ” Il a un peu peur. Parce que le MACUSA... on emmerde pas le MACUSA, et encore moins Seraphina Picquery son actuelle présidente. “ I mean, yeah. We can try. We can't get someone in, it takes ages, but someone from the inside- we gotta be very careful but- we did play with worst hands in the past. You can't walk away from a bad hand, you can't walk away from a bad hand, you can't walk away from a bad hand. “ And won.

(a few days later.) Évidemment qu'il a attaqué la nuit. JJJ sait même pas son nom, et c'est très énervant, parce que JJJ aime bien tout savoir. Le nouveau venu, cet enfoiré, ce fils de pute, il a attaqué la nuit: il peut pas penser à quiconque oserait faire ça.

Le seul problème, c'est que c'est les cinq ans d'Alcatraz. Putain, Gina. Gina, on l'a fait. Cinq ans! Et on se fend toujours la gueule comme au premier jour, tu sais, tu te souviens? Tu te souviens à quoi ça ressemblait? À rien, des ruines et de la poussières et des cendres, et je t'ai dit: je verrais bien un piano, là et t'as ri, parce que ça ressemblait à rien et que c'était impossible d'imaginer un piano dans ce théâtre de destruction. Putain, Gina. Cinq ans. Ils ont tous ri, parce qu'on était des gamins, parce que j'étais un garçon des rues et toi une fille, ils ont tous ri salement, parce qu'ils pensaient qu'on serait jamais assez bons, jamais assez forts. Mais on a toujours ri plus fort, toi et moi, pendant cinq ans.
Putain, Gina.

JJJ est complètement bourré, comme la plupart de leurs hommes. C'était on the house ce soir. Rien n'était trop beau pour eux. Sculptures de glace, alcool coulant à flots, jeux de cartes explosives, danses endiablés, ces putains de groupes de jazz trop onéreux, cuisine exotique incroyable et savoureuse: tout y était, tout était parfait.
Il est complètement bourré quand il se réveille à cause des coups de feu et des sortilèges qui déjà s'attaquent aux fondations de l'Alcatraz. Il est complètement bourré, dans son lit, deux éphèbes sur chaque épaule, dans ses appartements au-dessus du speakeasy, un mur trop loin de Gina. Il a juste le temps de sauter dans des vêtements et d'attraper sa baguette que la porte s'ouvre en grand. “ BOSS! I KNOW, TIM, GET THE FUCKING GUNS, ” hurle-t-il et ça remue dans son lit, ça grogne, ça hurle en bas, ça sent le roussi et les cendres, mais il s'en fout, il veut juste Gina et une fois ses chaussures bien cirées lacées d'un sortilège, il sort de la chambre comme un beau diable, rentrant presque dans la porte de la chambre mitoyenne à la sienne. Faites qu'elle ait pas trop bu, faites qu'elle ait pas trop bu, faites qu'elle ait pas trop bu.
Lui il est complètement bourré. Il s'effondre presque sur le sol, se rattrapant juste parce qu'elle est de l'autre côté et qu'elle lui attrape les épaules. “ He's coming. I know it's him. The new man in town. ” Ils se sont pas inquiétés. On s'attaque pas à JJJ et Gina. MAIS IL AURAIT DÛ SAVOIR. Qu'est-ce qu'il aurait fait, en retournant à Boston, en pensant au futur plutôt qu'à ses thunes? Il se serait attaqué au plus gros poisson sur le marché.
Il regarde Gina, cherche son visage et finalement, lâche sa baguette — foutue invention, il préfère la magie qui sort des poings et des guns — pour prendre son visage entre ses mains énormes, son pouce retraçant sa pommette.

Son coeur bat au rythme des explosions, qui mettent à mal les murs ensorcelés de son bébé. Son coeur bat au rythme des hurlements, des sortilèges, de l'alcool qui circule trop vite dans ses veines. Son coeur bat au rythme de Gina, juste Gina. “ What do we do? ” lui demande-t-il, la voix tremblante pour la première fois depuis cinq ans parce que pour la première fois depuis cinq ans (putain, Gina, cinq ans! on l'a fait, on y est! des putains de dieux. On ne partira pas autrement qu'en dieux), tout son empire va s'écrouler.
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HERO • we saved the world
Mafalda Weasley
Mafalda Weasley
‹ inscription : 26/08/2016
‹ messages : 934
‹ crédits : whorecrux (av), jiji (gif)
‹ dialogues : #996666
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‹ âge : vingt-et-un (02/06)
‹ occupation : étudiante au CEPAS bientôt diplomée, membre de la War Victims Charity et VP de la Youth Doonist League
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1994 et janvier 1999.
‹ baguette : mesure vingt-sept centimètres, est en bois de hêtre et contient une plume de phénix..
‹ gallions (ʛ) : 4102
‹ réputation : je suis une vraie weasley ou une fausse weasley selon que l'on regrette mon implication dans la résistance ou qu'on estime que je ne m'implique justement pas assez ; on trouve également que je suis une miss-je-sais-tout insupportable ainsi qu'une grande gueule qui braille sans cesse ; enfin nombreux sont ceux qui me voient comme une gamine qui aime trop jouer aux grandes. On se souvient également souvent de moi comme étant la fille qui a crisé quand on ne l'a pas nommée préfète.
‹ faits : je suis une Weasley de sang-mêlé puisque ma mère est une moldue, quoique par les temps qui courent ce n'est pas quelque chose qui se crie sur tous les toits. Il vaut mieux se munir de bouchons pour les oreilles si l'on veut passer du temps en ma compagnie. J'ai tendance à voler tous les livres qui me tombent sous la main peu importe que j'en connaisse le propriétaire ou pas. Je me suis inscrite au CEPAS pour passer BUSES et ASPICS à la fois avant de me lancer dans de grandes études de…je ne sais pas quoi.
Je suis la fan numéro un des Wand Direction.
‹ résidence : dans un studio dans le Londres moldu juste à côté du Chemin de Traverse.
‹ patronus : un poney shetland
‹ épouvantard : une colonie de cafards.
‹ risèd : sa famille, enfin réunie.
http://www.smoking-ruins.com/t5068-i-ll-recover-if-you-keep-me-a
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Okay; You wanna fuck with me? You fucking with the best! You wanna fuck with me? Okay. You little cockroaches... come on. You wanna play games? Okay, I play with you; come on. Okay. You wanna play rough? Okay. Say hello to my little friend!
d-day Son crâne manque de heurter avec violence la tête du lit alors qu’une explosion fait trembler les fondations de l’Alcatraz. “ Fuck me. ” “ I’m trying to.” Elle grogne d’agacement et repousse violemment l’invité auquel elle a généreusement offert une place dans ses draps quelques heures plus tôt. “ Get off of me. ” Les mots sont presque inutiles, il est déjà par terre et elle, d’un bond, elle est debout. La fête des cinq ans de son bijou, l’Alcatraz, était grandiose. L’alcool coulait à flot, elle s’était couverte de diamants pour l’occasion, mais ses yeux remportaient haut la main la palme de l’éclat le plus brillant. Presque tout le monde était là, presque tout le monde avait compris qui JJJ et Gina étaient, ce qu’ils avaient accompli, presque tout le monde avait courbé l’échine devant leur maîtrise incontestée du Bronx. En quelques secondes elle attrape son costume trois pièce de la veille et elle est habillée. “ Get the fuck out if you can. Service stairs and back door. ” Fait-elle sèchement en s’agenouillant pour fouiller sous son immense lit. Elle n’a pas dormi, mais elle n’est pas fatiguée le moins du monde. Là où JJJ s’est perdu dans la boisson, elle elle s’est contentée du simple excès de la poudre blanche des No-Majs, celle de première qualité que vend une partie famille maternelle à Chicago. Les pupilles ultra dilatées, elle ne sait pas vraiment ce qu’il se passe, mais elle est prête à l’action. “ GET OUT. ”  hurle-t-elle quand l’autre ne bouge pas. Il l’agace à rester planter là, l'idiot ramassé par hasard - elle a toujours mauvais goût sous substance - ébahi devant l’arme qu’elle tient dans les mains. Gina elle, elle n’est pas impressionnée, elle n’est plus impressionnée, ça fait des mois qu’elle la garde bien au chaud leur dernière invention commune. Son chouchou. Une mitraillette trafiquée. Ça fait longtemps qu’elle ronge son frein, attendant l’occasion parfaite. Elle n'aurait juste jamais cru devoir en faire usage dans l’Alcatraz. Elle la balance sur le lit sans ménagement et attrape la baguette posée sur sa table de nuit pour la fourrer dans la poche de son pantalon. Son amant du soir est à peine parti que JJJ déboule dans sa chambre, manquant de s’affaler sur le sol en se faisant, tout juste rattraper par les bras plus musclés qu’ils n’y paraissent de Gina. “ For fuck’s sake. ” Il pue l’alcool, mais elle n’est pas bien placée pour faire quelque remarque ce se soit car si la cocaïne avait une odeur nul doute qu’elle empesterait elle aussi. “ He's coming. I know it's him. The new man in town. ” Et pour une fois elle sait qu’il n’exagère pas. Peut-être qu’elle s’en est doutée du moment qu’elle a ressenti la première secousse. Peut-être que c’est la seule explication aussi, parce que le MACUSA, il ne débarque pas à cinq heure du matin. Le MACUSA, ça vient quand les clients sont-là pour faire le plus de dégâts possibles, pour montrer à la population sorcière toute entière qu’on n’enfreint pas les règles impunément. Là, c’est personnel. Là, il a raison. Et elle ne sait pas quoi lui dire cette fois-ci à son acolyte. Parce que c’est vrai, c’est le nouveau gars, celui qui veut leur place. Parce qu’il a un tour d’avance. Parce qu’il va détruire tout leur travail. Et peut-être que JJJ le sent, ou peut-être que c’est juste son désespoir à lui qui parle, mais il lâche tout pour attraper son visage et elle reprend du courage quand elle plonge ses yeux dans les siens. Ils ont jamais compris tous les autres. Ils ont jamais su voir ce qui les liait. Ils ont toujours voulu tout simplifier. Un gars, une fille. Proches, trop proches. Forcément. Ils n'ont jamais su voir que l’amour qu’elle a pour JJJ, ça dépasse tout ce qu’elle pourrait jamais ressentir pour quiconque, homme ou femme, passe quelques heures dans son lit. Ils ne comprennent pas que c’est infiniment plus fort. Que toute seule peut-être qu’elle aurait fuit, peut-être qu’elle aurait tout lâché, construit un Alcatraz ailleurs, peut-être même qu'elle aurait abandonné et serait retournée auprès de sa famille. Parce que c'est avec lui qu'elle a tout fait, parce que y avait que lui pour croire en elle, comme elle pour croire en lui. Et avec JJJ elle ne s'imagine pas une seule seconde renoncer à leur création commune. Leur héritage.

What do we do? ” Elle a les yeux qui piquent Gina. Ils sont déjà rouges, mais ça ça date d’il y a quelques heures, ça, ça date de ses passages un peu trop réguliers dans les toilettes des femmes pendant la soirée. Mais là ils lui font mal. Là, elle a envie de pleurer et Gina elle pleure jamais. Get your shit together. Gina c’est une dure, une vraie. Elle est obligée d’être une dure, parce qu’on ne la prend pas au sérieux sinon. Parce qu’elle ne veut pas être la mère, la sœur, la fille, d’un patron ou du maître incontesté d’un grand réseau. Elle veut être maîtresse elle-même. Et elle l’est, tant que l’Alcatraz vit, elle l’est. Alors elle ravale ses larmes. “ What do you think? ” Elle est agressive, déterminée. Elle a pris sa décision, elle. “ We fight caro. ” Elle ne sait pas combien ils sont dehors. Elle sait juste combien ils ont de pistolets eux et combien de poudre à canon. Elle sait combien de petites mains traînent encore dans leurs locaux, à moins que le personnel ait déjà déserté. Elle ne leur en voudrait même pas à ces lâches. Parce que ça serait pas surprenant, le courage est une qualité trop rare. “ If we fall, let’s make a statement out of it shall we? ” Elle ne propose pas un suicide, pas encore. Elle n’y croit pas. Elle ne sait pas. Elle propose juste de se battre pour ce qu’ils ont, pour ce qu’ils sont. Partir maintenant c’est peut-être intelligent, c’est peut-être ce que beaucoup feraient surtout vu l'état d'ébriété de JJJ. Mais elle, elle refuse de laisser leur héritage partir en fumée. Et quitte à en finir, elle préfère finir bien. Peut-être que sans l’adrénaline artificielle qui grouille dans ses veines, elle proposerait tout autre chose, peut-être qu’elle serait plus réaliste. Peut-être qu’elle comprendrait que ce qu’elle propose c’est sûrement d’exploser avec l’Alcatraz. Et peut-être qu’elle prendrait peur et reculerait. “ Shall we? ” Elle répète, moins certaine cette fois, parce que quand même, elle commence à réaliser - alors que le sol tremble sous ses pieds encore nus - que ce qu’elle propose ce n’est pas anodin. Et elle ne peut pas lui imposer un chemin aussi risqué. Elle ne se rend pas compte qu’elle s’agrippe avec une force telle aux manches de son comparse qu’elle en arracherait presque un pan de tissu. Ils se le sont dit, y a même pas une semaine. Ils se sont assurés qu’ils ne laisseraient rien tomber. Et elle, elle lui a juré qu’elle mourrait plutôt que de tout perdre au profit d’un putain de parvenu. Mais maintenant que les mots doivent être tenus, maintenant que les promesses doivent être réalisées, elle est bien obligée de laisser à JJJ une chance de flancher et de renoncer à leur serment. Elle n'a pas le droit de le forcer. Elle ne lui a jamais donné d’ordre à lui et elle ne lui en donnera jamais. Surtout pas celui-là.
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HUNTED • running man
Theodore Nott
Theodore Nott
‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
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‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4348
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).

J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
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The absolute sacrifice. It means: no more idols but me, Me and you.
What do you think? ” J'arrive pas à réfléchir. Dis moi, je comprends pas, je suis perdu, j'ai trop bu, je suis désolé, tout ce qu'on a fait, tout ce qu'on a fait, réduit en cend-- “ We fight caro.
Ça lui fout un coup de poing au ventre. We fight. We fight. We fight. JJJ a l'impression qu'il a fait ça toute sa vie. Il s'est battu pour avoir le droit de vivre, battu pour avoir une baguette, battu pour récupérer son premier billet, battu pour boire sa première gorgée d'alcool. Il s'est battu, il a saigné, il a souffert, il a failli crever et il a crevé plein de gens en retour. Il s'est battu parce que quand tu nais de parents moldus, sur ces terres, t'as le droit à rien et t'es rien, juste un énième môme avec des yeux trop avides et des mains trop grandes, et c'est à toi de refermer les poings pour t'emparer de ce qui devrait t'appartenir, quitte à les utiliser comme armes. Il s'est battu et ils sont là, saoulés d'alcool et envolés de drogues, comme des putains de dieux. JJJ n'a pas envie de se battre, il veut juste descendre et se faire descendre, laisser sa grosse carcasse s'écraser au sol et fermer les yeux avec un putain de sourire aux lèvres parce que tu sais Gina? Ça, ils nous l'enlèveront jamais.
Mais we fight caro. Et si Gina lui dit qu'ils se battent, alors ils vont se battre.

JJJ sent quelque chose exploser dans sa poitrine. De la frustration et de la colère, mais aussi une énergie féroce et destructrice, celle qu'il a toujours associé à la magie, celle qu'il a toujours associé aux jointures sanguinolentes de ses poings et aux crispations douloureuses de sa mâchoire. C'est la sensation qu'il a avant un putain de combat. C'est la sensation qu'il a avant une putain de victoire sauf que cette fois, y'a un goût amer qui explose sur sa langue. C'est nouveau, ça. “ If we fall, let’s make a statement out of it shall we? ” Mais ils tombent déjà. Ils tombent déjà.
Putain, JJJ a peur. Il a rarement eu peur, dans sa vie. Vraiment, vraiment peur; évidemment, à plusieurs reprises, il a craint pour sa vie, non, pour sa survie. Il a cru qu'il allait mourir la première fois qu'il a pris un train en marche, la première fois qu'il s'est retrouvé mêlé à une rixe dans un speakeasy, la première fois qu'on lui a tiré dessus et la première fois qu'un sorcier s'est dressé face à lui, baguette sortie, prêt à lui déchirer la gueule. Mais peur, peur, peur comme ça? Cette peur terrible qui s'enlace à chacun de ses membres, de ses os, de ses organes? Cette peur terrible qui lui susurre à l'oreille qu'ils ne s'en sortiront pas, qu'on ne se souviendra jamais d'eux, qu'ils ne seront qu'un duo bancal et arriviste entre deux pages tachées de sang de l'Histoire. Il a l'impression que son monde débute et finit avec Gina, Gina qui lui a attrapé les manches et qui le tient, et il a l'impression qu'il va s'effondrer si elle le lâche et putain, le sol tremble et le bâtiment tout en entier tremble et tu te souviens, dis, tu te souviens du premier jour? Le piano? Les débris?
Putain, Gina.

Shall we?

Putain, Gina.
Putain, Gina.
JJJ pensait qu'il était plus fort que tout ça. Qu'il était le chêne dans la tempête, quelque chose comme ça. Qu'il était le truc qui résiste, qui reste droit dans ses bottes, qui bouge pas; l'élément immuable, parce qu'il est plus fort, plus intelligent, meilleur en tous points que les autres quand il a Gina avec lui.
Mais c'est pas le cas. Il est une putain de feuille qui se bat avec un ouragan depuis cinq ans. Et il vient seulement de comprendre que finir sur le sol est inévitable. Vole pas trop près du soleil, on lui a dit. Mais il avait tellement le nez levé en direction des nuages en se pensant plus malin que tout le monde qu'il a oublié que les vagues allaient détruire ces ailes elles aussi.
On la leur met par derrière, et JJJ déteste ça et soudainement, la férocité dans son coeur devient dure et froide résolution et il sait une chose.
We die like kings, Gina, ” qu'il lui dit, indifférent à la bâtisse déjà branlante, serrant son visage toujours plus fort entre ses deux mains. “ We die like motherfuckin' kings.

(five years or so ago) We'll be kings, cara mia! ” Et il hurle de joie, en tournant sur lui-même, montrant d'un ample mouvement de bras l'endroit.
La bâtisse est quasi-détruite, c'est une ancienne église moldue sur laquelle un gobelin a mis la main, espérant en faire un théâtre... jusqu'à la banqueroute. C'est le frère d'un ami de son voisin de Boston qui a parlé à JJJ de l'affaire, de l'histoire du gobelin et de celle de l'église brûlée avant ça. Ça fait quelques années qu'il traîne à New York, après avoir quitté Boston le lendemain de ses treize ans, et quelques années encore qu'il a rencontré Gina. Et Gina, il est un peu amoureux d'elle, le genre d'amour entier, complet, furieux et féroce, il sait pas trop ce que ça veut dire mais il a l'impression que ça veut dire: ils vont faire quelque chose de cet endroit, ils vont être des rois et tout le monde se souviendra d'eux, Gina et JJJ, JJJ et Gina, comme les deux plus grands princes de leur génération.
Oh putain, Gina. J'ai hâte, tellement hâte.

Oh come on. Give me a smile. Fuck, why didn't we ask for photographs to be taken? Oh shit you know what, we should have hired a fucking painter to paint this moment. Gina dearest, look at this, look at us, look at the future...! ” Et évidemment, il y a rien à voir. Des briques à moitié détruites, des cendres et de la poussière: c'est beau, hein, mais ça nourrit pas un homme.
Il dégaine sa baguette comme une épée, la fait virevolter et soudainement, c'est comme si un ouragan se démenait dans les entrailles de l'endroit alors que se mettent à spiraler dans les airs les différents matériaux tombés au combat après que le gobelin anciennement propriétaire ait décidé que si il ne pouvait pas avoir l'endroit, alors personne ne le pouvait, et avait procédé à détruire le bâtiment planche par planche, brique par brique. “ We will be RICH, Gina. RICH and FAMOUS and BEAUTIFUL. You'll see. Just you wait. JUST YOU WAIT, ” qu'il hurle à pleins poumons, ivre de jeunesse et d'espoirs et de rêves, les yeux allumés de feux qui ne s'éteindront sans doute jamais, pas tant que les vêtements qu'il porte sont de seconde main et qu'on ne tremble pas en prononçant son nom.


Dernière édition par Theodore Nott le Jeu 15 Déc 2016 - 22:37, édité 1 fois
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Mafalda Weasley
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‹ âge : vingt-et-un (02/06)
‹ occupation : étudiante au CEPAS bientôt diplomée, membre de la War Victims Charity et VP de la Youth Doonist League
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1994 et janvier 1999.
‹ baguette : mesure vingt-sept centimètres, est en bois de hêtre et contient une plume de phénix..
‹ gallions (ʛ) : 4102
‹ réputation : je suis une vraie weasley ou une fausse weasley selon que l'on regrette mon implication dans la résistance ou qu'on estime que je ne m'implique justement pas assez ; on trouve également que je suis une miss-je-sais-tout insupportable ainsi qu'une grande gueule qui braille sans cesse ; enfin nombreux sont ceux qui me voient comme une gamine qui aime trop jouer aux grandes. On se souvient également souvent de moi comme étant la fille qui a crisé quand on ne l'a pas nommée préfète.
‹ faits : je suis une Weasley de sang-mêlé puisque ma mère est une moldue, quoique par les temps qui courent ce n'est pas quelque chose qui se crie sur tous les toits. Il vaut mieux se munir de bouchons pour les oreilles si l'on veut passer du temps en ma compagnie. J'ai tendance à voler tous les livres qui me tombent sous la main peu importe que j'en connaisse le propriétaire ou pas. Je me suis inscrite au CEPAS pour passer BUSES et ASPICS à la fois avant de me lancer dans de grandes études de…je ne sais pas quoi.
Je suis la fan numéro un des Wand Direction.
‹ résidence : dans un studio dans le Londres moldu juste à côté du Chemin de Traverse.
‹ patronus : un poney shetland
‹ épouvantard : une colonie de cafards.
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(d-day) Elle lui laisse le choix, Gina, mais elle crève de peur à l’idée qu’il lui dise non, qu’il refuse de se battre, qu’il l’abandonne. Elle n'arrive pas à l’imaginer, tellement ça lui semble impossible que JJJ soit ailleurs qu’à côté d’elle, avec elle, mais la peur s’insinue malgré tout. Elle ne fait même plus attention aux terribles vibrations sous ses pieds, elle fait même pas attention à tout ce qu’elle a à perdre. Tout ce qui compte c’est lui et sa réponse. “ We die like kings, Gina ” Et malgré elle, elle souffle fort, trop fort pour quelqu’un qui dit ne pas avoir peur. Ses joues sont aplaties sous la pression des paumes de son acolyte, mais elle arrive à sourire, de toutes ses dents. “ We die like motherfuckin' kings. ” Elle aurait pas su dire mieux. D’autres, se concentrerait sur l’idée de la mort. Sur le mot qu’elle-même n’a pas voulu prononcer, n’a pas voulu penser alors même qu’il trotte dans le fond de son esprit depuis qu’elle s’est réveillée en sursaut. Mais les légendes ça ne meurt pas, c’est ça qui compte. Ils ne respireront peut-être plus, ils exploseront peut-être avec leur enfant, leur bijou, mais s’ils font ça bien, ils vivront toujours. C’est ça qui compte, JJJ. Comme des rois, on va mourir. On va faire ça bien, en grand et gras dans les livres d’histoire. On mérite rien de moins.Let’s go die caro, so we can start living forever.

(five years or so ago)We'll be kings, cara mia! ” C’est une ruine. Gina s’imagine sans mal que c’est ce que les gens se disent en passant devant. Que c'est ce que quiconque de censé se dirait en arrivant devant la bâtisse, tournant les talons avant même d’entendre le pitch du promoteur immobilier. Elle elle a même pas de promoteur immobilier pour lui vendre un peu ces décombres, juste JJJ. Et elle a du mal à ne pas en faire autant, à ne pas rigoler, alors que son compagnon semble presque prêt à se mettre à danser. Venant de n’importe qui d’autre elle se serait moquée de tant d’effusion pour si peu. Chill out, jeez, you're embarrassing. Mais la joie de JJJ est contagieuse, son sourire est presque automatiquement reproduit sur les lèvres de sa comparse, son rire se répand comme une trainée de poudre. T’es fou, devrait-elle lui dire et pourtant elle s’abstient, les mains fourrées dans les poches de son pantalon.  

Oh come on. Give me a smile. Fuck, why didn't we ask for photographs to be taken? Oh shit you know what, we should have hired a fucking painter to paint this moment. Gina dearest, look at this, look at us, look at the future...! ” Elle éclate de rire, elle n’est pas sûre qu’une photo sache rendre justice à l’euphorie de Triple Jay. Et elle-même est plutôt contente que personne n’ait été là pour immortaliser l’expression de son visage quand elle a découvert la “trouvaille” de son camarade. Parce que c’est tellement ridicule. Gina voit cette ancienne église comme elle est: une bâtisse qui a fait son temps, un théâtre raté. D’aucuns n'hésiteraient même probablement pas à dire que c’est carrément hanté ou maudit. Et vu l’état dans lequel l'ancien propriétaire l’a laissé, elle y croirait presque. Mais elle voit les yeux de JJJ qui pétillent et elle a plutôt envie de croire à sa vision à lui. Parce que c’est beau mine de rien comme idée. Parce que ça fait un bail qu’ils cherchent un endroit pour s’établir. Et que partout ailleurs à New-York une telle superficie est encore trop chère pour eux. Soudain il brandit sa baguette et l’agite un peu, redonnant vie aux briques et autres poutres échouées au sol. “ We will be RICH, Gina. RICH and FAMOUS and BEAUTIFUL. You'll see. Just you wait. JUST YOU WAIT. ” Son cerveau lui hurle d’être sceptique, mais elle n'y peut rien si JJJ est contagieux, si ses inquiétudes l’agitent toujours un peu elle aussi, si sa joie se glisse en elle irrémédiablement, même quand elle n’est pas très justifiée. Et cette image qu’il lui peint, qu’elle ne voit pas encore, elle lui plaît tellement que c’est facile de se mettre à y croire, un peu rien qu’un peu. Et elle lui ébouriffe les cheveux, comme une maman qui félicite son fils, un peu trop euphorique d’avoir réussi un tir au but. “ It’s quite hard to picture you more beautiful than you are today tesoro.” Et elle exagère pas vraiment Gina, parce qu’avec le sourire qu’il a accroché à la gueule et les étoiles dans ses yeux, et tout l’espoir qui se dégage de son corps, il est magnifique et elle peut le voir finalement, le roi qu’il hurle qu’il sera. Elle pose ses mains contre ses hanches, comme elle a vu sa mère le faire un bon millier de fois, avant qu’elle ne quitte la maison, avant de rencontrer JJJ. Elle penche la tête d’un côté et fronce le nez. C’est une ruine. Mais ils peuvent en faire quelque chose. Elle ne voit personne de mieux placé qu’eux pour tout reconstruire, en grand et en couleur. Elle ne voit personne qui le mérite plus qu’eux. Alors elle sort sa baguette elle aussi et aide JJJ à déblayer un peu.

L’endroit lui rappelle un peu JJJ finalement. Le gamin qu’elle a trouvé dans la rue. Il faisait les poches d’un gentleman très bien habillé. Il se serait fait chopé, si elle avait pas parlé pour le distraire. Et quand ils ont fuit ensemble dans les rues du Queens qu’elle connaissait comme sa poche, elle lui a pas demandé sa part du butin. Juste son nom et puis - t’es pas d’ici hein ? - un bout de son histoire. Elle a fini par tout entendre Gina, par à-coups, quand ils se sont assis sur les toits d’un building de Brooklyn Heights, Manhattan s’étendant à l’horizon, cigarettes pendues à leurs lèvres gercées, puis plus tard chaque fois qu’ils ont complotés ensemble. Il payait pas de mine JJJ. Mais elle, automatiquement elle a cru en lui. Pouf comme ça. Comme si elle l’avait toujours connu, comme si elle avait toujours su qu’il avait du potentiel. Peut-être parce qu’il l’a pas prise de haut à cause de son sexe comme les autres. Peut-être parce que sa façon de réagir avec excès à tout la faisait marrer. Toujours est-il que cette ruine d’Église c’est un peu le JJJ de Jay. Son underdog, comme il a été le sien. Et si elle croit en lui, elle peut bien croire en cet endroit. Si elle croit en lui, elle peut bien croire en eux et leur Destin. “ Let’s get motherfucking rich then.
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